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Figure 2 : paramètres bidirectionnels
1.3. Considérations liées à la conception des réseaux Ethernet/802.3
Lorsque vous étendez un réseau local Ethernet dans le but de prendre en charge un plus
grand nombre d’utilisateurs tout en augmentant les besoins en bande passante, le risque de
collision est accru. Pour diminuer le nombre de nœuds sur un segment réseau donné, vous
pouvez créer des segments réseau physiques distincts appelés « domaines de collision ».
Domaines de collision: Le terme « domaine de collision » désigne la zone du réseau d’où
proviennent les trames qui entrent en collision. Tous les environnements à supports partagés
(exemple : concentrateurs) sont des domaines de collision. Lorsqu’un hôte est connecté à un
port de commutateur, le commutateur crée une connexion dédiée. Cette connexion est
interprétée comme un domaine de collision individuel.
Figure 3 : Exemple d’une topologie d’un réseau qui contient 4 domaines de collision limités
par un commutateur et l’ensemble constitue un seul domaine de diffusion
Domaines de diffusion :Le domaine de diffusion sur la couche 2 est désigné par
l’expression « domaine de diffusion MAC ». Ce domaine comprend tous les périphériques du
réseau local qui reçoivent d’un hôte les trames de diffusion destinées à tous les autres
ordinateurs du réseau local.
Quand un commutateur reçoit une trame de diffusion, il transmet la trame à chacun de ses
ports, à l’exception du port en réception. Chaque périphérique connecté reconnaît la trame de
diffusion et la traite. L’efficacité du réseau est de ce fait réduite puisque la bande passante
sert à propager le trafic diffusé. 2
Lorsque deux commutateurs sont connectés, le domaine de diffusion augmente.
Figure 4 : Exemple d’une topologie d’un réseau qui contient 2 domaines de diffusion
contrôlés (limités) par un routeur.
1.4. Commutation symétrique et asymétrique
La commutation symétrique ou asymétrique d’un réseau local dépend de la façon dont la
bande passante est allouée aux ports de commutateur.
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2.3. Éléments à prendre en considération pour l’interface de gestion
Pour gérer un commutateur à distance à l’aide de TCP/IP, vous devez attribuer une
adresse IP au commutateur. Dans la figure, vous cherchez à gérer le commutateur Comm1 à
partir du PC 1, c’est-à-dire l’ordinateur utilisé pour la gestion du réseau. Pour cela, vous
devez attribuer une adresse IP au commutateur Comm1. Cette adresse IP est attribuée à une
interface virtuelle appelée « réseau local virtuel » (VLAN).
La configuration par défaut sur le commutateur est de contrôler la gestion du commutateur
par le biais du réseau local virtuel VLAN 1. Cependant, une méthode recommandée pour la
configuration de base du commutateur est de confier la gestion à un réseau local virtuel autre
que le VLAN 1. La figure illustre le recours au réseau local virtuel VLAN 99 en tant que
réseau local virtuel de gestion.
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Voir TP Configuration de la gestion de base des commutateurs