Vous êtes sur la page 1sur 1

Les valeurs des temps 

: imparfait et passé simple (p 413)


Ex 15 : Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus
hautaine et la plus fière qu’on eût jamais vue. Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui
ressemblaient en toutes choses. Le mari avait de son côté une jeune fille, mais d’une douceur
et d’une bonté sans exemple ; elle tenait cela de sa mère, qui était la meilleure femme du
monde. Les noces ne furent pas plus tôt faites, que la belle-mère fit éclater sa mauvaise
humeur ; elle ne put souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant, qui rendaient ses filles
encore plus haïssables. Elle la chargea des plus viles occupations de la maison : c’était elle qui
nettoyait la vaisselle et les montées, qui frottait la chambre de madame, et celles de
mesdemoiselles ses filles.
Ex16 a. Habitude. b. Habitude. c. Description. d. Durée. e. Action de second plan.
Ex 17 a. Le verbe « portait » est à l’imparfait de l’indicatif, « fit » au passé simple de
l’indicatif. b. Nous sommes dans un récit au passé : la première phrase est à l’imparfait car il
s’agit d’une brève description d’un personnage, tandis que la seconde évoque une action de
premier plan: son verbe se met donc au passé simple.

Ex 18 : Verbes à l’imparfait :


- était (action de second plan)
- avait (description)
- pensaient (action de second plan)
- était (description)
- l’entraînait (habitude)
- était (habitude)
- tombait (habitude)
- avait (description)

Verbes au passé simple : vint vécut roula vint sonna crut trouva apprirent Tous les verbes au
passé simple évoquent les actions de premier plan

Exercice 19 : C’était à la tombée d’un soir d’automne, en ces dernières années, à Paris. Vers
le sombre faubourg Saint-Germain, des voitures, allumées déjà, roulaient, attardées, après
l’heure du Bois. L’une d’elles s’arrêta devant le portail d’un vaste hôtel seigneurial, entouré
de jardins séculaires ; le cintre était surmonté de l’écusson de pierre, aux armes de l’antique
famille des comtes d’Athol, savoir : d’azur, à l’étoile abîmée d’argent, avec la devise « Pallida
Victrix », sous la couronne retroussée d’hermine au bonnet princier. Les lourds battants
s’écartèrent. Un homme de trente à trente-cinq ans, en deuil, au visage mortellement pâle,
descendit. Sur le perron, de taciturnes serviteurs élevaient des flambeaux. Sans les voir, il
gravit les marches et entra. C’était le comte d’Athol.

Vous aimerez peut-être aussi