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politique
Bayart Jean-François. L'analyse des situations autoritaires : étude bibliographique. In: Revue française de science politique,
26ᵉ année, n°3, 1976. pp. 483-520;
doi : https://doi.org/10.3406/rfsp.1976.393670
https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1976_num_26_3_393670
Abstract
AN ANALYSIS OF AUTHORITARIAN SITUATIONS : A BIBLIOGRAPHIC STUDY, by JEAN-
FRANÇOIS BAYART
The lack of a consolidated bibliography on authoritarian situations provides the incentive to catalogue
and evaluate the main methods of understanding these regimes on the basis of some hundred works
chosen for their quality as monographs, their comparative worth or their contribution as regards
methodology. These works can be distinguished by means of three major criteria : the underlying
political and ideological orientation, the approach used and the area of analysis adopted. It transpires
in fact that the theoretical and methodological level of the works available is in many cases mediocre,
that few of them investigate authoritarian regimes as such and that scientific exchanges between
specialists from various geographic and cultural areas are limited. These findings illustrate the need,
for comparative purposes, for a new methodology appropriate to a better understanding of authoritarian
situations.
[Revue française de science politique XXVI (3), juin 1976, pp. 483-520.]
L'ANALYSE DES SITUATIONS AUTORITAIRES
étude bibliographique*
JEAN-FRANÇOIS BAYART
* Cette étude fait partie d'un ensemble de recherches entreprises sur les régimes
autoritaires. Elle est complémentaire des contributions de Guy Hermet, Denis Martin
et Alain Rouquié, parues dans le numéro 6, décembre 1975 de cette même Revue, sous
le titre: «Pour l'analyse des systèmes autoritaires», pp. 1029-1111.
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Orientations et approches
La vision « développementaliste »
Dans une certaine mesure, la notion de développement politique ne se
réduit à aucun courant scientifique particulier. Chacun à leur manière,
de nombreux auteurs libéraux, structuro-fonctionnalistes, marxistes ou
autres s'accordent à placer les divers types de régimes sur un continuum
d'évolution : l'autoritarisme est alors généralement présenté comme une
formule politique pathologique, seconde et temporaire. L'originalité, et
l'un des apports majeurs de Barrington Moore (16), furent précisément
d'établir la spécificité historique de la « démocratie », de la « révolution »
et de la « dictature », et le caractère « normal » sinon achevé, de l'Etat
autoritaire. Point de vue que partagent désormais, plus ou moins
nettement, des auteurs d'obédiences aussi divergentes que N. Poulantzas
(12, 13, 121), A. Touraine (19, 53), P.C. Schmitter (18, 62, 63, 133),
G. Hermet (17, 125) ou, depuis peu, H.J. Wiarda (20).
L'usage nous conduit cependant à réserver l'étiquette «
développementaliste » à l'école de ce nom, qui rattache explicitement les régimes
autoritaires à des stades d'évolution sur la voie de la modernité — pro-
1. Notre sélection (pp. 511-520) comprend 133 titres, identifiés et analysés au cours
d'une recherche bibliographique de près de deux ans — recherche qui avait pour objet les
différents aspects des situations autoritaires et dépassait notablement le cadre de cet
article. Nous n'avons malheureusement pas pu tenir compte des travaux disponibles en
des langues autres que le français, l'anglais et l'allemand — ce qui limite la portée de
nos développements. Outre les ouvrages généraux et/ou théoriques, notre sélection
comprend des études relatives à : 1. l'Afrique noire ; 2. l'Amérique latine ; 3. l'Asie
centrale et certains pays arabes ; 4. l'Asie du Sud et du Sud-est ; 5. l'Europe du Sud.
Tout choix est cruel, et nous avons dû laisser dans l'ombre bien des travaux de qualité.
Que le lecteur (et les auteurs...) veuillent bien ne pas nous en tenir rigueur.
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industrielle (11, 50, 59, 70, 76), les travaux de S. Amin (9 et 10) sur
l'articulation des différents modes de production au sein des formations
périphériques, l'essai de B.H. Lévy (113) sur le « féodo-capitalisme
d'Etat » pakistanais, ou bien encore les analyses, d'autant plus
convaincantes qu'elles sont plus limitées dans leurs ambitions, de M. Kilson
(31) sur les chefs « traditionnels » en Sierra-Leone, de G. Althabe sur
la parenté au Zaïre (22), de J.A. Bill sur le système dawrah en Iran (91).
A vrai dire, les termes de « traditionnel » et de « moderne », au
même titre que celui de développement politique, ne signifient rien
en eux-mêmes et reproduisent l'idéologie dominante d'un système social
particulier, faute de dégager clairement les réalités économiques,
politiques et culturelles qu'ils prétendent désigner. Or, dans de nombreux
ouvrages d'inspiration « développementaliste », cette vision dichotomique
des systèmes sociaux est sous-jacente à la présentation des régimes
autoritaires, déclarés modernisateurs : elle obscurcit considérablement le débat
sur la nature et l'orientation de ceux-ci, notamment en inhibant toute
problématique de la modernisation conservatrice (66, 94) et amène la
plupart de ses praticiens à intérioriser la rationalité politique et
économique de leur objet d'analyse.
L'interprétation marxiste
L'approche marxiste constitue le second grand courant d'étude des
régimes autoritaires. Elle prend comme point de départ les textes de
Engels et Marx sur le bonapartisme, avant tout le Dix-huit Brumaire de
ce dernier. Remarquons immédiatement avec N. Poulantzas (12, pp. 281-
282) que Marx et Engels pensent le bonapartisme, à la fois, en tant que
phénomène historique concret et en tant que caractéristique constitutive
du type capitaliste d'Etat. Peu d'auteurs démêlent ces deux lectures
possibles, et le débat sur le bonapartisme (mais aussi sur le bismarckisme
et le césarisme) s'en trouve singulièrement embrouillé.
L'interprétation marxiste des régimes autoritaires s'incarne en une
problématique de l'autonomisation de l'Etat.
Marx et Engels voient dans l'autonomie relative de l'Etat bonapartiste,
considéré comme « religion de la bourgeoisie », un trait constitutif du type
d'Etat capitaliste, par référence à une situation d'équilibre entre les forces
sociales en lutte (ce qui les conduit parfois à assimiler Etat absolutiste,
bismarckisme et bonapartisme). Gramsci, quant à lui, dans ses Note sul
Machiavelli, fait du bonapartisme une forme particulière de césarisme ; il
rapporte celui-ci, en tant que phénomène politique spécifique, non pas à
un équilibre général des forces sociales en présence, mais à un « équilibre
catastrophique » entre les deux classes fondamentales antagonistes (Marx
évoquait également un équilibre particulier à propos du bonapartisme fran-
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Sur cette toile de fond théorique, H. Alavi (103) reconsidère, à partir des
cas du Pakistan, du Bangla Desh et de l'Indonésie, la problématique de
l'autonomisation de l'Etat. Selon lui, l'armée et la bureaucratie, dans les
sociétés post-coloniales, ne peuvent être définies comme les instruments
d'une seule classe, ainsi que le suggère la théorie marxiste classique, mais
simultanément comme une force de médiation entre les intérêts
concurrents de la bourgeoisie métropolitaine, de la bourgeoisie autochtone et des
propriétaires fonciers ; et une force de préservation du mode de production
capitaliste au service commun de ces trois classes. A vrai dire, la thèse de
H. Alavi n'est véritablement originale que dans le cadre de la production
théorique anglophone : Gramsci, L. Althusser, N. Poulantzas (12) et les
théoriciens de la dépendance ouvraient largement la porte à de tels
développements. Leurs propositions conceptuelles permettent même d'éviter deux
écueils auxquels n'échappe pas H. Alavi. D'une part, ce dernier a tendance à
sous-évaluer l'unité interne de l'ensemble des classes dominantes. De l'autre
(mais il s'agit en fait du même problème), il reste prisonnier de la notion
d'arbitrage entre les forces sociales en présence, qui caractérise la démarche
de Engels ; il oblitère de la sorte le rôle de FEtat en tant que « facteur
d'unité politique du bloc au pouvoir sous l'égide de la classe ou fraction
hégémonique » (12, p. 326) et son rôle de formation des classes sociales et
d'une société civile autonome.
Le courant marxiste, dans son interprétation globale des régimes
autoritaires, se heurte à quelques-uns des obstacles qui gênent la démarche
« développementaliste ». En premier lieu, le dogmatisme et l'ethnocen-
trisme le guettent également : de nombreuses contributions au ton martial
et militant ont vite fait de qualifier un régime de « fasciste », une classe
de « bourgeoise » et une situation de « néo-coloniale ». A l'instar de leurs
collègues libéraux, les chercheurs marxistes ou marxisants, tout en
critiquant le concept de sous-développement (9, 10, 11), sont souvent
incapables de concevoir un modèle de développement original et de se
dégager de la rationalité hégémonique qu'ils dénoncent (14, 23, 88).
En outre, les écoles d'inspiration marxiste ont, elles aussi, tendance à
ne voir dans les régimes autoritaires que des phénomènes de transition,
succédant à une phase de démocratie bourgeoise, précédant un retour à
celle-ci ou une victoire des forces révolutionnaires : l'accent est le plus
souvent mis, par une tradition héritée de la IIP Internationale, sur les
contradictions économiques internes aux autoritarismes, qui signeraient
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leur arrêt de mort à terme (11, 14, 23, 32, 57, 76, 107, etc.). Pourtant,
des travaux d'économie politique classique comme ceux de S.A. Morley
et G.W. Smith {in 67) ou de C.W. Anderson (122) semblent prouver
que certains régimes autoritaires sont susceptibles d'assurer une
croissance appréciable et cohérente ; de leur côté, dans une optique marxiste,
F.H. Cardoso (55) et N. Poulantzas (121) invitent à ne pas confondre
dictature et obscurantisme économique, dépendance et stagnation, et à
ne pas escompter d'une manière systématique un effondrement interne
des autoritarismes.
Enfin, dans la plupart des cas, les interprétations marxistes présentent
les régimes autoritaires comme caractéristiques du capitalisme installé.
En tant que phénomène historique concret, le bonapartisme français
s'impose d'ailleurs dans une formation sociale à dominance déjà consolidée
du mode de production capitaliste, et relève de la phase de reproduction
élargie de ce dernier. Or, remarque P.C. Schmitter (63) à propos du
Brésil, l'autoritarisme peut être un processus d'installation du capitalisme
— conclusion que confirment assez largement et d'un point de vue
marxiste R.D. de las Casas (59) et F.H. Cardoso (55). En effet, bien
que Engels et, parfois, Marx, ne soient pas toujours eux-mêmes aussi
clairs sur ce point qu'il serait souhaitable, ces critiques que l'on peut
adresser à l'encontre de l'approche marxiste mettent en cause les travaux
d'application disponibles, plus que la théorie elle-même. Le bismarckisme
offre un modèle d'Etat autoritaire permettant à la bourgeoisie de
consolider sa domination économique naissante et de l'ériger en domination
politique, cas particulier d'autonomie de l'Etat que Marx et Engels
qualifient de « révolution d'en haut », qui ne saurait être assimilé au
bonapartisme, mais que l'on pourrait rapprocher du Risorgimento italien
tel que l'analyse Gramsci. Et, à un niveau d'abstraction plus élevé, les
concepts de « statolâtrie » et de « révolution passive » (chez Gramsci) ou
d'Etat capitaliste (chez N. Poulantzas) autoriseraient à rendre compte
de l'activité fondatrice des autoritarismes. Il faut néanmoins reconnaître
que l'utilité de ces distinguos historiques et théoriques est demeurée
jusqu'à présent essentiellement virtuelle.
Positions hétérodoxes
Les limites et les réductions idéologiques propres à la fois à
l'orientation marxiste et au courant « développementaliste », ont incité certains
auteurs à s'inscrire en marge de toute orthodoxie. De plus, c'est
précisément dans ces eaux que sont menés les efforts théoriques et
méthodologiques spécifiquement consacrés à l'étude des situations autoritaires.
Le point de départ de ces entreprises varie : réflexion théorique d'ordre
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Même si l'on se restreint aux travaux les plus sérieux, il est délicat
d'évaluer l'efficience heuristique de l'approche infrastructurelle. Nous
l'avons pressenti : dans ses constructions théoriques les plus raffinées, elle
semble inattaquable tant la complexité de son appareil conceptuel lui
permet virtuellement de traiter avec rigueur un nombre infini de situations
et de rétablir la dynamique et la totalité organique des systèmes sociaux.
Cependant, au niveau de la recherche appliquée, l'impression d'ensemble
est différente. Cet arsenal théorique est méconnu et sous-utilisé. De ce
point de vue, le sort de l'œuvre de Gramsci est exemplaire qui, par sa
démarche, ses analyses historiques et son apport conceptuel, se place
au centre de notre champ d'étude. Le théoricien italien est ignoré par
la plupart des travaux usant de l'approche infrastructurelle. Lorsqu'il est
cité, c'est pour voir sa pensée gravement déformée, mutilée et vidée de
sa substance : l'usage du concept de crise hégémonique chez J. Nun (49)
est méthodologiquement illégitime et, chez N. Mouzelis et M. Attalides
(129), la confusion entre « domination » et « direction », la qualification
« d'hégémonique » de la « domination » de la bourgeoisie sur la formation
sociale grecque faussent complètement le sens de ces notions. N. Poulant-
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Les pages qui précèdent ont mis en valeur l'extrême hétérogénéité des
modes d'appréhension des situations autoritaires et leur fréquente
irréductibilité théorique. La lecture comparative de travaux traitant du même
sujet mais d'obédiences divergentes (par exemple, les études de A. von
Lazar (47) et de N. Poulantzas (121) sur le déclin des autoritarismes,
ou les ouvrages de H. Bienen (26) et de C. Leys (32) sur le Kenya) est
à cet égard révélatrice. Aussi bien, il ne convient pas de déterminer
une approche idéale. Seule la pluralité des démarches est véritablement
féconde, et nombre d'auteurs l'ont compris, qui associent plusieurs d'entre
elles dans le cadre d'un même ouvrage. C.A. Astiz (78) offre une
remarquable tentative de cet ordre en greffant les concepts structuro-fonction-
nalistes sur une problématique infrastructurelle. En attendant que prenne
de l'ampleur l'effort théorique et méthodologique visant à retrouver
l'unité de l'action sociale, le cumul des approches demeure la meilleure
garantie scientifique.
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aux régimes autoritaires dont fait état J. Linz (15), ou, comme chez L.W.
Pye (115), F.W. Frey (97), L.L. Roos et N.P. Roos (102), J.C. Scott (117),
la légitimité de la distinction entre « bureaucrates » et « politiques »
qu'établissent sous une forme ou sous une autre certaines spéculations théoriques
(2) et études monographiques (24, 108). Plus généralement, dans la
mesure où elles débordent le cadre d'étude qu'elles s'étaient primitivement
assigné, elles véhiculent une compréhension intime des rouages internes à
la situation autoritaire considérée : de ce point de vue, les ouvrages de
M. Zonis (96), J.A. Bill (91), F.W. Frey (97), J. Waterbury (90) sont
exemplaires. Mais, en réduisant le système politique à la seule couche
gouvernante et à ses institutions, ces travaux tendent à surévaluer le poids
explicatif des caractéristiques internes de « l'élite » aux dépens des autres facteurs
structurels (comme chez R. Luckham (33), A.C. Stepan (66), J.C. Scott
(117), SJ. Kim (110)) et à laisser dans l'ombre les classes subordonnées
et « la classe dominante non tenant de l'appareil d'Etat » selon la formule de
N. Poulantzas (33, 66, 96, 97, 115, 117). En bref, au même titre que les
études d'organisations politiques dominantes, avec lesquelles elles se
confondent d'ailleurs souvent (33, 66, 97, 102, 110), les analyses empiriques du
personnel dirigeant semblent prisonnières de la définition la plus étroite
et la plus traditionnelle du politique. Alourdies par la complexité de leur
appareil méthodologique, elles oblitèrent aisément les autres dimensions
théoriques envisageables — le livre de J.A. Bill (91) faisant exception, dans
notre sélection bibliographique.
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Ouvrages généraux et/ou théoriques *
Approche « développementaliste »
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Approche marxiste
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* Cette bibliographie présente les ouvrages dans l'ordre de leur évocation dans le
texte et, en même temps, les rassemble par aires géographiques. Cela explique que l'ordre
numérique est parfois rompu pour les ouvrages qui, du fait de leurs caractères généraux
et/ou théoriques, sont numérotés dans la première rubrique mais sont aussi « rappelés »,
avec leur premier numéro, dans leur rubrique « géographique ».
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Approches indépendantes
(14) Jaguaribe (Helio). — Economie and political development. A theoretical
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par Pierre Clinquart. — Paris, Maspero, 1969, 432 p. Bibliogr. (Textes
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Afrique noire
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Amérique latine
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