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Chapitre 02 : Etude d'un microprocesseur

) Les opérations arithmétiques et logiques :

II.4.1) Représentations numériques :

Une grandeur que l’on représente numériquement n’est pas proportionnelle à une

autre grandeur, mais elle est plutôt exprimée au moyen de symboles appelés chiffres.

La principale différence entre grandeur analogique et grandeur numérique peut

s’exprimer simplement comme suit :

Analogique=continu

Numérique=discret (discontinu)

II.4.2) Système numérique :

Un système numérique est une combinaison de dispositif (électrique, mécanique,

photo électrique…) organisés de manière à réaliser certaines fonction qui traitent des

grandeurs de nature numérique.

Parmi les systèmes numérique les pus courants, mentionnons les calculateurs

numérique (ordinateur), les calculateur, les voltmètres numérique te les machines

outils à commande numérique.

De façon générale, on peut dire que les systèmes numériques ont comme avantage

d’être programmables, rapides et précis, et capables de gardes des données en

mémoire. En outre, les systèmes numériques sont moins sensibles que les systèmes

analogiques.

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Les systèmes de numérations sont très utilisés dans les domaines de

l'électronique et de l'informatique sont binaires, hexadécimales, décimal et octal.

II.4.2.1) Le système décimal :

La base étant égale à 10 Chaque chiffre peut avoir 10 valeurs différentes :

0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, de ce fait, le système décimal a pour base 10.

Exemple : (745)10 = 7 x 102 + 4 x 101

(745)10 = 7 x 100+ 4 x 10+ 5 x 1

(745)10= 700 + 40 + 5

Chaque chiffre du nombre est multiplier par une puissance de 10 : c'est ce que l'on

nomme le poids du chiffre.

II.4.2.2) Le système binaire :

Ce système ne comporte que deux chiffres « 0 » et le « 1 » appelé BIT (de

contraction de binary digit). Un nombre décrit dans la base 2 de la façon suivante :

N :bn.2n-1+bn-1.2n-1+…………….+b1.21+b0

Exemple : 1101=1.23 +1.22+0.21+1.20=13

On désigne souvent dans un nombre binaire la notion de pois qui joue un rôle

important pour le calcul binaire.

Dans tous les cas, le chiffre qui se trouve à l’extrémité droite du nombre N

C’est celui dont la signification est minimale d’où le nom de chiffre le moins

significatif, on le désigne souvent par le sigle LSB (Least Signification Bit) a l’opposé

le chiffre binaire situé le plus à gauche dans l’écriture normale du nombre N est celui

dont le poids est maximale, c’est donc le chiffre le plus significatif sous le sigle de

MSB (Mot Signifiant Bit).

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II.4.2.3) Le système octal

Le système octal utilise un système de numération ayant comme base 8 (octal =>

latin octo huit).

Il faut noter que dans ce système nous n'aurons plus 10 symboles mais 8 seulement :

0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7

Exemple :
(745)8 = 7 x 82 + 4 x 81 + 5 x 80
(745)8 = 7 x 64 + 4 x 8 + 5 x 1
(745)8 = 448 + 32 + 5

II.4.2.4) Le système hexadécimal :

La base n est égale à 16,on dispose donc de chiffres compris entre 0et 15. en fait

on utilise les chiffres de 0 à 9 les lettres A ,B ,C ,D ,E ,F pour les chiffres allant de

10 à15.

Ce système, de même que le système octale, constitue un système de numération

intermédiaire entre décimal et binaire.ils permettent une écriture plus condensée du

binaire.

Un nombre exprimé en base 16 pourra se présenter de la manière suivante : (5AF)16

Exemple : Le nombre (5AF) 16 peut se décomposer comme suit :

(5AF)16 = 5 x 162 + A x 161 + F x 160

En remplaçant A et F par leur équivalent en base 10, on obtient :

(5AF)16 = 5 x 162 + 10 x 161 + 15 x 160

(5AF)16 = 5 x 256 + 10 x 16 + 15 x 1

donc = (5AF)16 = (1455)10

II.4.3) Les opérations arithmétiques

II.4.3.1) ADDITION BINAIRE :

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L’addition de deux nombres binaires est parfaitement similaire à l’addition de

deux nombres décimaux, en faite, l’addition binaire est plus simple puisqu’il ya moins

de cas à considérer.

En général, la somme de « ai » et de «  bi «  est ajoutée la retenue « ri-1 » pour donner

la somme « si » et la retenue

a3 a2 a1 a0

b3 b2 b1 b0

s3 s2 s1 s0

r3 r2 r1 r0

Nombre:A Nombre:B Somme: S Retenues : r

Fig.II. 2

Les mêmes règles s’appliquent à l’addition binaire.ce pendant il n’y a que quatre

cas qui peuvent survenir l’orsqu’on additionne deux chiffres binaires, et de la quelque

soit le rang,ces quatre cas sont :

0+0=0

0+1=1

1+1=0+report de 1 sur le rang de gauche

1+0=1

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Un cas peut se produit lorsque, pour certaine rangs on additionne deux’1 » plus

report de 1 provenant du rang de droite.

1+1+1=1+report de 1 sur le rang de gauche.

Voici quelques exemples d’additions de nombres binaires :

0011 (3)10 1001 (9)10 0011 ,011 (3,375)10

+ 0110 (6)10 + 1111 (15)10 + 0010,110 (2,750)10

= 1001 (9)10 = 11000 (25)10 = 0110, 001 (6,125)10

Il n’est pas nécessaire d’étudier des addition ayant plus de deux nombres binaires

par se que dans tous les système numériques qui additionnent,ne traitement pas plus

de deux nombres à la fois lorsque nous avons plus de deux nombres à additionner, on

effectue la somme des deux premiers.puis on additionne cette somme au troisième

nombre, et ainsi de suit.

En résumé, l’addition est l’opération arithmétique la plus importante pour les

systèmes numériques. Comme nous le verrons les opérations de soustraction,

multiplication effectuée par les ordinateurs ne sont essentiellement que des variantes

de l’opération d’addition.

REMARQUE : il est très important de faire la différence entre l’addition logique

booléenne effectuée par une porte « OU » qui donne en sortie un « 1 » quatre au

moins une de ces entrée est à « 1 », par contre l’addition binaire est une opération

arithmétique de deux nombres binaires.

Voici une récapitulation des principales différences entre l’addition logique et binaire.

ADDITION LOGIQUE. ADDITION BINAIRE.

1+1=1 1+1=0+report de1

1+1+1=1 1+1+1=1+report de 1

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II.4.3.2) soustraction binaire :

Le principe de la soustraction binaire est similaire comme pour l’addition a celui

de nombres décimaux.

La somme de « bi » et de « ri-1 » soustraite de «  ai » pour donner la différence « si »

et la retenu « ri »

Nombre : A a 3 a2 a1 a0

Nombre : B b3 b2 b1 b0

Difference: S s3 s2 s1 s0

Retenues:r r3 r2 r1 r0

Fig.II. 3

Pour la soustraction binaire de deux nombres, il suffit aussi de considérer quatre cas

suivants :

0-0=0

1-0=1

1-1=0

0-1= est retenue de 1

La retenue de 1 sera retranchée du chiffre de rang supérieur.

Sur tous les calculateurs on utilise en général les capacités de l’additionneur afin

de ramener l’opération de soustraction à une opération d’addition, en utilisant les

propriétés du complément à deux :

A-B= A+ (-B) = A+B

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Ou B est le complément a2 du nombre

La complémentation a deux d’un nombre binaire à soustraire s’en s’assurant tout

d’abord que ce nombre à le même nombre de chiffre que le nombre duquel doit être

soustrait.

En suit, il complémenté à un, c’est-à-dire que tous les « 0 » sont changé en « 1 »

et vis versa, et finalement on ajoute un « 1 » au chiffre de plus faible pois.

Exemple : on va réaliser l’opération suivante :

4 0100

-2 -0010

La complémentation à 2 nombre 0010=1110

0100

+1110 rejeter la retenue

1 0010

Le dépassement : dans chacun des exemples d’addition et de soustraction que l’on

vient d’étudier, les nombre que l’on addition étaient constitués à la fois d’un bit de

signe et de quatre bits de grandeur.

Les réponses aussi comportaient un bit de signe et quatre bits de grandeur, tout

report fait par le bit du sixième range était rejeté.

Dans tout les cas étudiés la grandeur de la dépassait jamais la capacité des quatre

bits.

Voyons l’addition suivante :

+9 0 1001

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+8 0 1000

+17 1 0001

Bit de signe

II.4.3.3) multiplications binaires :

La multiplication de deux nombres binaire non signe est similaire a celle des

nombre décimaux. Avec deux nombre binaire à « n » bits chacun, le produit aura

besoin d’un capacité de « 2n » bits.

La table de multiplication de deux chiffres binaires s’identifie a l’opérateur ET :

0x0=0 A: a3 a2 a1 a0

0x1=0 B: b3 b2 b1 b0

1x0=0 b0a3 b0a2 b0a1 b0a0

1x1=1 b1a3 b1a2 b1a1 b1a0

b2a3 b2a2 b2a1 b2a0

b3a3 b3a2 b3a1 b3a0

p  p6 p5 p4 p3 p2 p1 p0

Le mécanisme de la multiplication binaire est plus simple que celui de la

multiplication décimal car le produit parties sont constitues soit par des 0 si b i =0

Soit par le nombre A si bi=1

Concernant la multiplication de deux nombres, trois solutions peuvent être

exploitées

II.4.4) Les opérations logiques

II.4.4.1) Définition d’Algèbre de Boole :

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L’Algèbre de Boole étant une Algèbre à deux valeurs, on appellera variable

booléenne une variable logique x pour laquelle on attribue la valeur numérique 0à l’un

des états et la valeur numérique 1 à l’autre état.

Deux conditions appelées états sont retenues et notées :

ETAT 1 = PRESENCE = VRAI = OUI

ETAT 0 = ABSENCE = FAUX = NON

Deux opérations de base sont définies et notées :

+  OU logique  Union logique  

.  ET logique  Intersection logique  

Toute variable, ou ensemble de variables quel que soit sont état (0 ou 1) a un

inverse

appelé complément tel que :

A+ A = 1 A.A= 0 A=A

Chaque opération logique est distributive sur l'autre :

A. (B+C) = A.B + A.C  Distributivité du produit sur la somme.

A+ (B.C) = (A+B).(A+C)  Distributivité de la somme sur le produit ce qui n'est pas

Vrai en algèbre classique.

Somme produit

A+0=A neutre A .1 =A

A+1=1 abordont A. 0=0

A+A=A redondance A .A=A

II.3.4.2) L’opération ET :

Soient deux variables booléennes X , Y on notera

X ET Y=X.Y

L’opération ET est définir par le fait que X, Y vaut 1 si et seulement si X=1 et Y=1

Table de virité

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X Y X.Y

0 0 0

0 1 0

1 0 0

1 1 1

Propriétés : commutativité X.Y=Y.X

Associativité X. (Y.Z)= (X.Y).Z=X.Y.Z

Idempotence X.X=X

II.3.4.3) L’opération OU :

L’opération OU sera notée

X OU Y=X+Y

L’opération OU est définie par le fait que X+Y vaut 1 si et seulement si au moins

une des variables prend la valeur 1.

Table de virité

X Y X+Y

0 0 0

0 1 1

1 0 1

1 1 1

Propriétés : commutativité X+Y=Y+X

Associativité X+(Y+Z)=(X+Y) +Z=X+Y+Z

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Idempotence X+X=X

En termes de proposition, nous dirons que la proposition X OU Y est vraie si au mois

l’une des propositions est vraie

II.4.4.4) Opérations logiques dérivées des opérations de base :

II.4.4.4.1) Opération logique NON-ET (NAND, ON) :

C’est l'opération complémentaire du ET

X on Y =X / Y = X. Y

Table de virité

X Y X/Y

0 0 1

0 1 1

1 0 1

1 1 0

Propriétés : commutativité X/Y=Y/X

Non Associativité X/(Y/Z)=X/Y/Z

Non Idempotence X/X=X

Du point de vue logique propositionnelle on dira que la proposition (X/Y) est varie si

l’une ou l’autre des propositions (ou les deux) est fausse ce qui ce traduit par

X/Y=X+Y deuxième relation DE MORGAN X.Y=X+Y

II.3.4.4.2) Opération logique NON-OU (NOR, NI) :

C’est l'opération logique complémentaire du OU

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X + Y =X Y = X Ni Y

Table de virité

X Y X Y

0 0 1

0 1 0

1 0 0

1 1 0

Propriétés : commutativité X Y= Y X

Pas Associativité X (Y Z )=X Y Z

pas Idempotence X X=X

En termes de logique propositionnelle la proposition (X NI Y) est vrais si les

propositions X et Y sont fausse simultanément cela entraîne que les propositions X et

Y sont vraies simultanément

ce qui se traduit par la relation suivante X Y =X . Y

II.4.4.4.3) Opération OU-EXCLUSIF (EX-OR) :

X Ө Y vaudra 1sil’une ou l’autre des variables vaut 1 mais pas les deux simultanément

Table de virité

X Y XӨY

0 0 0

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0 1 1

1 0 1

1 1 0

Propriétés : commutativité X Ө Y=Y Ө X

Associativité X Ө (Y Ө Z)=(X Ө Y) Ө Z

Idempotence X Ө X=0

L’indicateur signe :

Les nombres signés sont généralement exprimés en complément à 2 le bit le plus

significatif étant le « signe », sa valeur *0* pour un nombre positif et *1* pour un

nombre négatif.

II.4.5) Les diagrammes de logique :

Les opérations logique fondamentales peuvent être réalisées par des dispositifs

électroniques pour les représenter on utilise des symboles conventionnels .la norme

MIL utilisée par les anglo-saxons semble être la plus courante.

E1 S=E1 + E2 E1 S=E1.E2

E2 E2

OU
ET

E1 S=E1 E2 E1 S
S=E1/E2
E2

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NI
ON

A A A

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