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Définition
, qui donne :
1101 en
base B =
10 :
1101 en
base B = 8 :
1101 en
base B = 2 :
Opérations
La mise en forme de cet article est à
améliorer
Comment faire ?
0 + 0 = 0 0 + 1 = 1
1 + 0 = 1 1 + 1 = 0 avec
1 retenue
0 - 0 = 0 0 - 1 = 1
avec 1 retenue 1 - 0 = 1
1 - 1 = 0
On constate que l'addition de deux bits A
et B donne A XOR B avec une retenue
valant A ET B.
Ainsi :
11
+ 1
____
100
Détail :
1 + 1 = 10 => on
pose 0 et on retient 1
1 + 1(retenue) = 10 => on
pose 0 et on retient 1
0 + 1(retenue) = 1 => on
pose 1 devant 00
Multiplication et division
1011 onze
//// décalage et
insertion de 0
10110 vingt-deux
Théorie informatique
L'arithmétique binaire (plus simplement
le calcul binaire) est utilisée par les
systèmes électroniques les plus courants
(calculatrices, ordinateurs, etc.) car les
deux chiffres 0 et 1 s'y traduisent par la
tension ou le passage d'un courant. Par
exemple, le 0 peut être représenté par
l'état bas (tension ou courant nul) et 1
par l'état haut [réf. nécessaire] (tension qui
existe, courant qui passe).
Complément à un
Complément à deux
Article détaillé : Complément à deux.
0111 sept
1000 complément à un
1001 complément à deux en
ajoutant 1
-7 1001
+9 1001
__ ____
2 (1) 0010 (on
« ignore » la retenue)
Avec n bits, ce système permet de
représenter les nombres entre −2n−1 et
2n−1 − 1.
Vers le binaire
Applications
Théorie de l'information
Logique
Informatique
Le binaire est utilisé en informatique car
il permet de modéliser le fonctionnement
des composants de commutation
comme le TTL ou le CMOS. La présence
d'un seuil de tension aux bornes des
transistors, en négligeant la valeur exacte
de cette tension, représentera 0 ou 1. Par
exemple le chiffre 0 sera utilisé pour
signifier une absence de tension à 0,5 V
près, et le chiffre 1 pour signifier sa
présence à plus de 0,5 V. Cette marge de
tolérance permet de pousser les
cadences des microprocesseurs à des
valeurs atteignant plusieurs gigahertz.
Histoire
Les hexagrammes chinois, plus tard
reconnus comme la première
expression d'une numération binaire,
apparaissent dans le Yi Jing vers 750
av J.C.(période des Zhou de l'Ouest[3])
mais leur signification mathématique,
si elle a été connue, fut oubliée
ensuite[4].
Le mathématicien indien Pingala est
crédité d'une table représentant 0 à 7
en numération binaire, dans son
Chandaḥ-śāstra datant peut-être du
troisième ou deuxième siècle av
J.C.[5],[6].
Vers 1600 le mathématicien anglais
Thomas Harriot effectue des
opérations en numération binaire, ainsi
qu'en témoigne ses manuscrits publiés
récemment seulement[7].
À la même époque Francis Bacon
utilise un code secret bilitère (à deux
lettres) pour protéger ses messages (il
remplace les lettres du message par
leur position en binaire, puis les 0 et
les 1 par des A et des B. Exemple :
lettre E → 5 → 00101 → codée
AABAB[8].
John Napier, mathématicien écossais
inventeur des logarithmes, dans son
traité Rhabdologie publié en 1617,
décrit trois systèmes pour faciliter les
calculs, dont un, dit checkerboard, est
binaire[9].
L'espagnol Caramuel dans son
Mathesis biceps vetus et nova publié en
1670, paraît le premier à avoir donné
une étude des numérations non
décimales, dont binaire,
succinctement[10].
À Leibniz revient d'avoir étudié le
système binaire pour lui-même, montré
comment s'y pratiquent les quatre
opérations (« si aisées qu’on n’a jamais
besoin de rien essayer ni deviner,
comme il faut faire dans la division
ordinaire[11] »), noté que ce calcul « est
le plus fondamental pour la science, et
donne de nouvelles découvertes[11] »,
et même envisagé que « ce type de
calcul pourrait également être réalisé
avec une machine (sans roues), de la
manière suivante certainement très
facilement et sans effort. Avec une
boîte munie de trous, qui peuvent être
ouverts et fermés.[12] »
En outre, ayant communiqué « au R. P.
Bouvet, Jésuite Français célèbre, qui
demeure à Pékin, (sa) manière de
compter par 0 et 1, il n’en fallut pas
davantage pour lui faire reconnaître
que c’est la clef des figures de Fohy »,
en 1601[11]. Ainsi fut déchiffrée
l’énigme des hexagrammes attribués à
Fuxi, et Leibniz fait ensuite publier son
exposé du système binaire par
l'Académie des sciences de Paris en
1703[11].
En 1847 George Boole publie les
premiers travaux de son algèbre
binaire, dite booléenne, n'acceptant
que deux valeurs numériques : 0 et 1.
1872 : publication d'une application du
système binaire pour la résolution du
problème du baguenodier (Luc-
Agathon-Louis Gros, Théorie du
baguenodier par un clerc de notaire
lyonnais, Lyon, Aimé Vingtrinier, 1872
(lire en ligne (https://books.google.fr/b
ooks?id=EcoBJRekd-
sC&pg=PP1) [archive]))
1876 : L.-V. Mimault dépose le brevet
3011 concernant :
les systèmes télégraphiques
multiples, imprimeurs et écrivants
basés sur des combinaisons
mécaniques ou graphiques
provenant de « (X + 1) puissance
m » ;
les systèmes télégraphiques
multiples, imprimeurs et écrivants
basés sur des combinaisons de la
progression 1 : 2 : 4 : 8 : 16[13].
Notes et références
1. Attention : 10 et non dix ; en base
deux, 10 vaut deux.
2. (en) Frank Gray pour Bell Labs, Brevet
U.S. 2,632,058 : Pulse code
communication (https://www.google.
com/patents/US2632058) [archive],
déposé le 13 novembre 1947, publié
le 17 mars 1953, sur Google Patents.
3. (en) E. L. Shaugnessy, « I Ching (Chou
I) », dans M. Loewe (dir.), Early
Chinese Texts: A Bibliographical
Guide, Berkeley, 1993, p. 216-228.
4. Témoignage du père Bouvet rapporté
par Leibniz (sur Wikisource).
5. (en) Kim Plofker, Mathematics in India,
Princeton (N.J.), Princeton University
Press, 2009, 357 p.
(ISBN 978-0-691-12067-6, lire en
ligne (https://books.google.com/boo
ks?id=DHvThPNp9yMC&printsec=fro
ntcover) [archive]), chap. 3
(« Mathematical Traces in the Early
Classical Period »), p. 55-57.
. (en) B. Van Nooten, « Binary numbers
in Indian antiquity », Journal of
Indian Philosophy, vol. 21, no 1,
mars 1993, p. 31–50 (ISSN 0022-
1791 (https://www.worldcat.org/iss
n/0022-1791&lang=fr) ,
DOI 10.1007/BF01092744 (https://dx.doi.o
).
7. L’édition électronique des manuscrits
de Thomas Harriot (1560-1621) (http
s://images.math.cnrs.fr/L-edition-ele
ctronique-des-manuscrits-de-Thoma
s-Harriot-1560-1621) [archive] ; fac-
similé en ligne (https://images.math.
cnrs.fr/IMG/jpg/fig_2_binary.jpg) [ar
chive].
. (en) Bacon's cipher.
9. (en) John Napier, Rabdologiæ, traduit
du latin par William Frank
Richardson, 'ntroduction par Robin E.
Rider, 1990, MIT Press
(ISBN 0-262-14046-2).
10. Robert Ineichen, Leibniz, Caramuel,
Harriot und das Dualsystem,
Mitteilungen der deutschen
Mathematiker-Vereinigung, vol. 16,
2008, issue 1, p. 14.
11. Leibniz, Explication de l'arithmétique
binaire, qui se sert des seuls
caractères 0 et 1, avec des
remarques sur son utilité, et sur ce
qu'elle donne le sens des anciennes
figures chinoises de Fohy (lire sur
Wikisource et sur Mémoires de
l'Académie des sciences (https://galli
ca.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3483p/f2
47.image) [archive] de Paris, 1703,
p. 85-89).
12. De progressione dyadica, manuscrit
daté de 1679, traduction de Yves
Serra, p. 5 (lire en ligne (http://bibnu
m.education.fr/sites/default/files/lei
bniz-numeration-
texte.pdf) [archive]) ; voir aussi Yves
Serra, Le manuscrit « De
Progressione Dyadica » de Leibniz
(lire en ligne (https://journals.opened
ition.org/bibnum/553) [archive] sur
Bibnum ).
13. Description des notes (https://gallic
a.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3058f/f126
2.image) [archive] contenues dans
le brevet sous plis.
Voir aussi
Articles connexes
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Système Bibi-binaire de Boby Lapointe
Virgule flottante
Débit binaire
Préfixe binaire
Byte
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