Jamais de Jasmin PDF - Compressed

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Powt-,i€ qffi Yer#tr

Jomoisd*osmin
Marguerite Descombes
? :. | f, .ry*€ + {, | }.?,}!}+!*

ffi' .''
g

1,***.

fu-:-
CHAPTTRE

Pqris ou mois d'ooÚt

olette arrive en-haut de 1'avenue Lefévre, sans


souffler t. Elle habite á Poissy, dans la résidence
. Les clefs de la forét . depuis deux mois et elle a
déjá une amie, Iacqueline. Colette
chantonne 2 une chanson de sa ieunesse :

. Paris au mois d'aoüt ..


- Paris et sa belle banlieue au mois d'aoüt,
sans circulation, sans queue 3 chez 1e
boulanger. Des vacances sans quitter Paris,
sous les arbres, sans pollution !
Elle pose la clef derriére la porte et le panier
plein de provisions sur la table de la cuisine.

1, souffler: ici, respirer avec difficulté


2. chantonner: chanter.
3. queue : file de personnes.

\
omoiso"Josmin rmlE
$ cr*-rr
r-
1

ffimüffitr
Elle se fepose un moment. Auiourd'hui c'est mercredi, Ie iour
2
du marché 1. colette est contente : elle a passé la cire et
{
le
palquet 3 brille, elle a fait les courses pour la semaine et le
balcon
l
est en ordre ! Elle regarde par la porte-fenétre de la
cuisine.
yeux sur la
Incroyable I I1 y a des feuilles partout I Elle léve les
o. Qa continue. Des voisins 5 iettent leurs
I

faEade de l,immeuble
J

I
c'est
feuilles sur sonbalcon ! ce sont les gens6 du dernier étage. I
I

sür, leur terrasse est pleine de plantes' c.'@@ i


{
i

colette aff']e au sixiéme 7 en colére. Sur la porte de droite il


y {
I
a un prénom et un nom : Lucienne Boudon'
ünÑ
I

Dring ! I1 y a un bruit léger derridre la


porte puis le silence. l
I
I

Dring ! Colette sonne encore' I


l

j
Enfin la porte s'ouvre. G mürMl
- Madame Boudon ? @d A

I
I
I
l

r. rMd
1

,, Mffi
1. marché : lieu Public oü on achéte'
2. passer la eire : étendre une substance spéciale pour faire briller le bois.

3. parquet : sol en bois.


4. immeuble : ensemble d'appartements' I- ümñEM
5. voisins : personnes qui habitent dans f immeuble de Colette'
6. les gens : les Perionnes.
7. au sixiéme : au sixiéme étage.
POUB BIEIV GOII,IPBEIVI'BI! LE TE¡XTE

cocuez labonne réponse.


0
a. Colette habite E en province
I Oans la capitale
E dans la banlieue

b. Exactement á I rassy
E poissy
! noissy

c. Depuis ! Oeux mois


E rrn mois
!unan
d. Aqjourd'hui c'est, I samedi
! mercredi
I jeudi

e. Colette met le panier I Aans Ia cuisine


de provisions
I sur le balcon
I derriére Ia porte

f. Elle est contente parce que l-l tes rrteubles brillent,


I ses chaussures brillent
I te parquet brille

g. Des feuilles sont tombées E dans son jardin ,, ;'i'rrr¡


E sur son balcon :.r.tt - .q :1'
! oans son saton
1'i:.ij
t i)
Y

!-. .1
t,
I
h. Colette sonne á la porte de ! Jutienne Boud.oJ\. ll::.
'ti ,,'
E Lucienne Boud.on ,-,'
E lucienne Bouton
l,
I
- r r r r $[eemX§fr&§§m r r r --\
I La forme impersonnelle C'EST/CE SONT ou IL (ELLE) ESr/rLS
(nr,r,ns) soNT
I
r#
I
'- ::r*s*qr-m-
I on utilise ctest / ce sont comme réponse á la question
¡ I ;*a,'!.,---* m

I qui est-ce ? ou qu'est-ce que c'est, ? I il (rsü:Ua, ¡


I a. Devant un substantif précédé d'un déterminant (article,
I | :m:er * e
I aOiectif possessif, a{ectif démonstratif) : I ¡ (urtlc.r
I C'eot le voieinlCe sonl les local,airee.
I r,M
i i* rára *sr
b. Devant, un ad.jectif : C'eet eür I ¡
I I

tffiümr
I
I
(.T:-

L*
t c. Devant, les jours de Ia semaine : C'est mercredi'
I
I ¿. Devant un nom propre ; C'esl Colelle.
I
I e. Devant, un indicateur de quantité (assezlttof,D : C'est' lrop I

I
I Au contraire on utilise if (efle) est/its (elles) sont I
I a. Devant, une profession, une nationalité : I $r
I ll eet médecin A la Courneuve. Elle est chercheur au CNR9' t u@
- aJüdr-
I b. Devant un adjectif + de : I ¡mnrsrllqnr]ll¡qu¡ ff,@!

I ll est incorcecl de f aire cela. t mpmroilm$ ü

I Devant l'heure : I
* Timumu@

I ".
,, est hui. heures.
,íiffiüüm
\-rrrr-=r-rrrrrrrrrr
tm ,,,",,.,,,

iüilffimr
.O co*plétez comme it faut.
ül @.r
Iundi matin. ....... déiá neuf heures et Robert
ryu@,ür,q
est en retard. Un homme est dans son bureau. Ah !
le directeur... ..... furieux.
- Monsieur ! ... .... neuf heures et, trois minutes !
....... important d'arriver á l'heure ! ............... Ia
premiére ré6lle dans notre maison !
.. vrai, Monsieur le directeur mais
n'..... .. pas ma faute ! ..... .. Ia faute du réveil.
....... cassé !
assez I ..... .. ne . ......pas des raisons !
....... indispensable d'acheter un bon réveil. ....... Ia
derniére fois que je vous préviens ! ...... . compris ?

IO
-rrrr §§A§/IIIIIAIA§ r
fI particularitésdesverbesrevetetjeter r - - -
\
!r o, présent, aux trois personnes du singulier et á la troisiéme :
personne du pluriel, les verbes sur Ie modéIe de lever :
I (acheter, espérer, mener) prennent un accent g"rrr" sur le I
t dernier « e » de leur radical et les verbes sur Ie modéIe de je¡spl
¡ (anneler, feuilleüer) red,oublent ia derniére consonne de leur t
radical. I
,
Elle lbve lee yeux our |horloge quand noue nou6 levone A six heuree. I
,
l)u jettent, leure f euillel eur le balcon eÍ, noue jetone l'argent
I fenétre. var la I
-
\-rrrrrr-rrrrrr-rrr

$ f""rrsformez les verbes entre parenthéses.

-AIl0, Monsieur, iI est minuit ! Si vous .... eeter)


encore vos feuilles sur mon balcon, á minuit, je .
(appeler) la police !
- Vous .... (appeler) la police, Madame ? Vous
.... (souler¡er) un grave probléme. A minuit ? A
cette heure, ie vous .... (rappeJer), les policiers ne
se ... . (lever) pas et d'ailleurs je ne
(ieter) pas de feuilles. Ce sont des peaux de bananes, chére
Madame. Oui, Madame, je .... (acheter) des bananes
et mon singe .... (peler) ses bananes, á minuit,
quand Ia lune se ... . (lever). pourquoi pas ? Vous
.... (élever) bien des chats, vous I cle .
(préférer) Ies singes !

1l
Ind.iquez les objets utiles pour le dessert (l)r la toilette (B), le O E-rr:=rs
jardina§e (5), I'aPéritif (4).

{_ :J
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uü*J stlll¡üll

Iüm¡iirtflIlr¡Ítir

-)

.*
M
w
.&
ffi Ctroisissez et faites le portrait de Golette'

Colette chantonne une chanson de sa jeunesse, eIIe est donc Úrés


I
jeune/assez egée. I
EIIe arrÍve en haut de I'avenue Lefévre SanS Souffler, c'est une
d"ame en bonne santé/en mauvaise santé.
I -=
son appartement et son balcon sont en ordre parce qu'elIe est -l

indolente/active.
EIle est trés socjable/réservée et elle a déjá une amie'
comme elle n',est pas timide/décid.ée, e}}e va protester chez les
voisins du sixiéme.
Q n"trouvez les mots du chapitre et complétez la grille.
l. Sol en bois. lO. Prénom du personnage.
8. Substance pour faire briller I l. Ensemble d'appartements,
le bois. 18. Sert á porter les provisions.
3. Se déplacer á pied. 15. Parties d'une plante qui
4. Petite ville de Ia banlieue tombent en automne.
de Paris. f4. A Poissy c'est le mercredi.
8. Ils habitent dans le méme 15. Respirer avec difficulté.
immeuble. 16. II fait le pain.
6. Lon6§.e file chez Ie boulanger.
l?. Colette monte au sixiéme.
?. Partie d'un appartement á 18. Des fruits, du fromage,
I'extérieur. des légUmes achetés pour Ia
8. Déglradation du milieu semaine.
ambiant.
9. Ensemble de beaux immeubles.

l4 t5
T T t?
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I
CTIAPITRE II
Ler

Les voisins
r\
du
srxreme - Ii m:*cmrnn t

jlllfffll]nl qflümüfl",.^

* mfu fl,ümüU," I
,¡rfl{nll iir ru,lll,llrrmrllr w¡eq;
on/ le suls sa nlece/ ma tante est en voyage avec ma
cousine. |'habite chez elle jusqu'á son retour, pour " lülr
drullrmlfiñÍlltrlt(inllrtlltlltlüfilr
les plantes et...
#ii¡mrum
- Et pour jeter les feuilles sur mon balcon...
- Mais Madame, je ne jette pas les feuilles sur votre balcon...
- Ce n'est pas nous, chére Madame ! crie un homme barbu de
la terrasse, on ne jette pas les feuilles des plantes, vous révez...
Colette, furieuse, traverse le studio I et s'approche de
l'homme ; il est dans une chaise-longue 2 et crache 3 trés loin des
noyauxa de cerises.

1. studio : habitation Iormée d'une seule piéce principale.

2. chaise-longue [Fr5f
% t, um
o. cracher : reieter hors de la bouche avec force. {¡:r
4. noyau : partie centrale de certains fruits. rmna üe

L4
Les voisins du sixiéme
Y
- Vous ne jetez pas les feuilles mais vos feuilles tombent sur
mon balcon !
Colette regarde le magnifique jasmin. Il pousse I contre Ie mur
et sur le toit.
- Oh ! le beau jasmin ! Une plante rare dans la région
parisienne, s'exclame Colette !
* Oui, c'est vrai, ma tante aime beaucoup cette plante ! ajoute
la femme.
- Pour son parfum ! déclare le barbu. Moi, le fardinage ! fe
préfére le foot ! Il n'y a mOme pas de télé ici ! comme au Moyen-
Áge2 !
- I1 vient de la Cóte d,Aztr ! ajoute la femme, c,est ma
"tlttT ;ui, la délicieuse
Carorine a des pensées
délicieuses et... continue le barbu.
- )ustement c'est l'heure
d'arroser 3 le jasmin !

s'exclame la femme.
- Sous ce soleil ? Mais il va
brüler ! s'écrit Colette.

l. pousser : grandir, vivre pour une plante.


2. Moyen-Áge : période de temps entre le Ve siécle et Ie XVe siécle.
3. arroser : donner de l'eau aux plantes.

t5
POUN BIEIN GOn,IPBENDBE LE TEXTE EO on écoute
Ghoisisse¡ I
$ nenond.é2. ba¡bu.
a. Comment s'appelle ia be1le plante de Mme Boudon ? Cette vieille
'Oü ennüs/en¡.t
b. se trouve cette plante ? Oü pousse-t-elle ?
Et curieu*,
c. Qui a offert cette plante á Mme Boudon ? lent/long. a
d.. Est-ce que la niéce est une bonne jardiniére ? Pourquoi ? plantes étrú
e. Est-ce que I'homme barbu est raffiné ? Pourquoi ? au restnlfr¿

f"otrvez Ie mot-clé au masculin et au féminin, dans le texte Q v"aaae¡x


S suivant.
preniers cü
,- Garoliae, ¡l
¡nno[cnt i¡
- Ma cousine glermaine s'appelle AngéIique.
- Comment est-ce possible ? Votre cousine Germaine ne peut i f'Distoir-.
pas s'appeler AngéIique. FlIe s'appelle Germaine.
- Monsieur ne m'imitez pas ! cIe sais comment s'appelle ma
cousine AngéIique, non ?! I-TGETrcELAPIT
- Germaine, vous avez d.it Germaine. orsi¡q {
2 É¡oes
- AngéIique I

- Ne vous fá"chez pas Madame. Comme vous voulez ! I-IGETrcE


- Et mon cousin germain s'appelle C1ément,. Vous avez compris ? ÉEcEs cúiE,
- Oui d'accord. Votre cousine angélique s'appelle Germaine et
votre cousin Clément s'appelle Germain ! Crest, ga ?
- C'est Ie contraire !
- Mad.ame, si votre cousine n'est pas angélique et votre cousin
pas cIément, ga m'est égal !

Croti¡c I
Ind.iquez maintenant le lien d.e parenté entre la fille de ta Seur
et le fils du frére.

L'une est.. ....... et I'autre est


on écoute
=e choisissez la réponse exacte et reconstruisez le monolosue d,u
barbu.
Cette vieille folle peut nous provoquer/procure.r des
ennuis/ennemis. Des feuilles ?/euelles feuilles ?
Et curieuse/furieuse, avec ga. Mais comme te temps est
lentfiong, ici. cIe déteste Paris/poissy,Ie mois d,aoüt, les
plantes grimpantes/rampantes et ta cousine/ta cuisine. on va
an resto/Mac Do ?

voi"i des petites annonces immobiliéres. Relisez les deux


$ premiers
chapitres et choisissez les habitations possibles pour
Garoline, pour Lucienne et pour Golette. Soulisnez d.ans les
annonces incompatibles, tes éléments qui ne correspond.ent pas
i l,histoire.

1r. AGENCE LA,irPAHr[SlE,Nl\lrE : 4- AGENCE LA GRANDE 7-:.AGENCE DUBA!§ : 2 piüCés


2 piéces cuis¡ne, avec balcon, BLEUE : 2 piéces avec vue sur avec petit jardin, dans banlieue
prés Tour Eiffel. mer, 2 balcons plein sud, dans Ouest de Paris, proche de
quartier résidentiel. gare.
2¡r.,AGENC,E: §AINT.D-ENI§ : 3
piéces cuisine, dans banlieue 5 - AGENCE NOUVELLE 8r',.,,4G,:ENC,E DELA GARE ;
:

Est, métro, supermarché á Occasion, studio prix Studio i,bon i,,,,étát;,g,iánde


proximité. intéressant, 1e, étage, vue sur terrasse bien exposée, étage
Mont-Blanc.
3- AGENCE LA VIE EST élevé, vue sur forét, au c@ur
BELLE : 3 piéces cuisine, 6 ' AGENC§ l*§' lf,p§§',1.
résidence de luxe.
résidence prestigieuse, balcon, appartement grand standing,
á 20 kilométres de Paris, dernier étage avec terrasse et
calme, verdure. Vue.§urrrocéán.

Garoline I Lucienne I Golette I


CHAPITRB III

Le r endred-r
Jes arnis l¡i.re
i¿ journee ¿s
.;
J. trnnlÉ L-_¿
:reierÉ. -Lt I .l
-4::ilL'l-l LE \-

Des menteurs

enteurs ! )e ne suis pas idiote ! I1 n,y a pas


's - -.::; ¿j]T
deux jasmins dans la région parisienne ! C,est le
barbu, je suis süre ! Quel sale 1 bonhomme 2 ! Ils J=¡:-¿--,ü
sont lá pour les plantes ! On ::r-:: : --¡:::g
n'arÍose jamais en été it ¿:s§- :¿:s - :m
midi ! Il est vraiment beau, ce jasmin' ! rTr - -" :¿:: ¡:ml
Madame Boudon a la main verte 3 pour
garder une plante si délicate á poissy,
r,,t ' r ri ;-:$ :S€f Wt
,!*i[¿-:'-r-a
avec les hivers froids et humides ! pense .li I T" ,t * -L:T::: iI
Í,
encore Colette et e11e rassemble les -4 -
illq -f- -p(

feuilles dans un coin a de son balcon ! fi[,,em t;* r¡:Á &ftm

1. sale : ici, mauvais.


2. bonhomme: individu.
stm eL mnd
3. avoir la main verte : savoir s,occuper des plantes.
mUme¡rc ¡rrmil
4. coin: angle.
1¡¡ry ,¡n lC

20
Des menteurs

Le vendredi Colette va au club du troisiéme áge'. Elle retrouve


des amis, joue aux cartes, aux jeux de société, bavarde2... Quand
la journée est belle, elle rentre á pied par Médan, le village
d'Émile Zola, son écrivain
préféré. Ah ! la littérature, la
passion de Colette ! Elle
s'arréte devant la maison.
Derriére la grande fenétre en
style art déco, elle imagine le
maltre qui discute avec
d'autres écrivains du XIXe
siécle.

Colette arrive dans la résidence.


C'est la fin de l'aprés-midi, il fait encore trés chaud et elle a
envie d'inviter )acqueline, sa nouvelle amie. |acqueline habite
aussi dans f immeuble.
- Il fait bon, on va pouvoir manger sur le balcon ! Le barbu ne
va plus oser jeter...
Machinalement elle regarde la terrasse de Lucienne Boud.on.
Elle s'arréte, consternée. I1 n'y a plus de jasmin ! Coupé 3 !
- Des brutes ! pense Colette ! Couper une plante si belle ! Eh
bien elle va étre contente, leur pauvre tante, á son retour !

I. club du troisiéme áge : club pour personnes d'un celtain áge avec des activités variées
2. bavarder : parler de tout et de rien.
3. coupé: taillé.

2t
[-
I

I pOUB BIEN GorI¡PBENDBE LE TExTE


O n"ri"z tes ¡
I

, O Dites si ctest vrai ou faux. a.¡


VF
a. La niéce n'est pas une bonne jardiniére trtr
b. Colette est devenue I'amie de Ia niéce Ttr
c. Colette trouve le rosier de
Madame Boudon trés beau
trT
d. Le jasmin pousse facilement
dans Ia région parisienne
trn ¡.
e. Le vendredi est Ie jour du club trT
,l'i'j
f. Colette décide d'inviter "Iacqueline á diner trT Méd.a¡ est
-'O
Gomplétez les expressions avec les a{iectifs proposés. parisienne

ffiW
rébus !

@ffi
a. Avoir Ia main
b. Avoir Ie sang
c. Lancer un re§ard
d.. Faire .... mine.

Et maintenant unissez ces eapressions i leurs d,éfinitions.


f. fl Étre de famille noble
A. f] Étre mécontent mais ne pas montrer sa déception
g. E Regarder d'un air sévére ou méchant
4. f] Savoir s'occuper des piantes

q,
$ n"ri"z tes aeiectifs i teurs contraires.

a. menteur I * contrarlé
b. idiot * '* sec

c. délicat * i résistant
d. froid ü * intelli§ent
e. humide i * chaud
f. content I ü franc

nnea"n est un << quartier >, drune petite ville d.e ta banlieue
$ parisienne á c6té d.e Poissy. Betrouvez cette ville gráce á ce
rébus !
CHAPITRE IV

Bons boisers

eprenez des radis 1, |acqueline ! ce sont des vrais, ils


n'ont pas poussé dans une serre ! Vous connaissez
bien Madame Boudon ?
- Pas trop, non. Elle sort rarement et jamais seule !
U aide ménagdre 2 vient le matin. En ce moment elle
est en voyage avec sa niéce !
- Et l'autre niéce, vous la connaissez ?
- Ah ! une personne antipathique et vulgaire, qui fume dans
l'ascenseur et met la musique trop fort. son mari est bon á rien.
Ils ont des dettes 3 chez tous les commerQants. Ils sont sürement
impatients d'ouvrir le testament de leur vieille tante. Ils sont ici
pour s'occuper des plantes pendant son absence...

--*
1. radis: L ¡a

2.
3.
aide ménagére : personne qui s'occupe d'une personne ágée ou malade.
avoir des dettes : devoir de l'argent. j.'l t,
-üomo¡sotosmin POUB BIEX

Q nenonde¡¡
Voilá déjá un mois que Colette attend sa revue de jardinage qui Au repa
n'arrive pas. Elle referme Ia boite aux lettres, dégue. Par terre, il E des:
y a une carte postale. Colette ramasse 1 la carte et regarde le beau E desi
timbre... et le nom. Elle jette encore un coup d'eil et lit... D des,
b.
"Iacqueli
I con¡
E conr
I neo
La niá¡e
E oaor
E ¿*or
E aaor

Madamt
f at't
E au
E en¡
e. La niécr
I car<
- Qu'est-ce que cela veut dire ? Elle n'est pas en voyage avec I ¿a,cq
sa niéce ? E core
Elle hal
I uice
E can:
1. ramasser : prendre par terre. f uen
2. débrancher: arréter.
3. répondeur : systéme téléphonique pour enregistrer les messages.

26
POUB BIEN GOIIIPBENDBE LE TEXTT

*Unond.ez aux questions suivantes.


S
Au repas iI y a en entrée
E Oes radis
I Oes tomates
E Oes carottes
b.
"Iacqueline
I connait, trés bien Madame Boudon
! connait un peu Madame Boudon
E rre connait pas Madame Boudon

La niéce du sixiéme fume


! dans I'escalier
I Oans I'ascenseur
I Aans Ie parc

d. Madame Boudon est


I a t'nópitat
I ¿ ta montasne
I err voyage

La niéce en voyage s'appelle


I Caroline
[ ;acqueline
I cotette
Elle habite á
I rvice
I cannes
I tvlenton

27
(;,;,;; - GNAlt,tIt,I.AIB§ ITII'\

Inve¡rteu
I l,'i-pératif est formé de trois personnes t d. une pla
seulement.
I n .r'utilise pas de pronoms personnels. r €tes en
I Cf'anle chanlons chantez I
I
I f ¡ni e finieeone finiooez I
I
| ?r"nde prenone prenez
I
!
Voici d.eu¡
I Associez c
! a J., forme nésative, I'impératif est formé d.e ne + verbe + pas I
Euo
\ li^:':':' :":'':':' :":'::Y :":r r - ) a.
b. I nes

frn"ttez i t,impératif.
c. I r-es
Q ar. I r."t
Ma chére Tante, ....... (débrancher) ton répondeur !
....... (lle pas insister) Madame, Madame Boudon n'est
e. I ave
pas ici ! f. ! oes
Monsieur ! ...... . (Baisser) Ie volume de la radio ! On
n'entend pas !
La cu
-...... (Chojsjr) la date de nos vacances !
....... (Reprendre) du gfáteau, elacqueline, c'est une recette l
maison !

$ Écrivez
a. une lettre de trois lignes i votre tante pour raconter vos
vacances.

b. une carte postale i votre tante, de vacances.

c. un télé§ramme á votre tante, de vacances.


Inventez
d. une phrase de répondeur téléphonique (pend.ant que vous
étes en vacances).

@' voi"i deux revues de cuisine et de jard.ina¡le.


Associez chaque revrre aux titres de rubrique suivants.
a. I Un balcon en fleurs
b. I Oes plantes vertes toute I'année
c. I les trucs pour réussir la jardiniére de Ié§umes
d. E le potage sans potaEfer
e. I Avez-vous Ia main verte ?
f. I Oes légiumes verts en hiver.

La cuisine Le jardina¡le
tr E

29
Q E lraide drun dictionnaire, complétez Ia srille et découvrez un
plat d.,été.

157
rl E:l
n
l;-T
L"_l t_i
n nru
ffit
t-_l
to 11
ffiffi
ilffi Effi
ffiffi ,mm
ffiffi
tr nEeffis ffiffiffi
ffi.,ffiffiffiffiffi ffiffiffi
HHHffiffiffiffiffi ffiffiffi c'' Le mot .. jasú
ffiffiffiffiffiffiffiffi ffic
Eitr?
- fleur blancl
ffiffiffiffiffi ffi t:ÍST
tu$ Le jasmin est
ffiffiffiffiffi ffi ffiffi
donne des per
ffiffiffiffiffi
E:¿¡:jl

selon 1'espéct
ffiffiffi février á sept,
jasmin jaune
ffi 1'Himalaya r.
ffi idéale pour cr
ffi balcons, les p

1. Perse : ka¡
2. Himalaya:
3. tonnelle: t
4. portail: gn

30
Le iasmin

Le mot . jasmin - vient peut-étre d,un mot arabe qui signifie


* fleur blanche ..
Le jasmin est arrivé en Europe, de Perse | , aü XVIe siécle. I1
donne des petites fleurs blanches parfumées qui fleurissent
selon l'espéce et le climat oü il vit, de
février á septembre. Il existe aussi un
jasmin jaune qui provient de
l'Himalaya2. Le jasmin est la plante
idéale pour couvrir les tonnelles 3, les
balcons, les portails a et les murs

1. Perse : Iran.
2. }{imalaya: montagnes entre l,Inde et le Tibet
3. tonnelle : espéce de pergola.
4. portail : grosse porte de jardin.
mais il faut lui offrir un coin chaud et
ensoleillé. 11 a besoin d'eau mais de
fagon modérée et réguliére, toutes les
semaines.
Pour le voir fleurir abondamment
l'année suivante, il faut le couper, aprés
floraison.

Le tl
Dites si c,est vrai ou faux
vr
a. Le iasmin blanc arrive de Perse trtr ar(
cél
b. C'est une plante grimpante trtr sar

c. I1 résiste bien au froid Itr im


sol

d. Il faut arroser abondamment le jasmin


tous les iours
Ttr essaie pour la t
Caroline est
e. I1 fleurit une année sur deux tr tr iour du départ

Désolée m
vacaaces seul
Lucienne-

t. fiévre : augme
CHAPITRE

Le thé ü Iq menthe
aroline laisse couler le thé brülant dans sa gorge. Le
célébre thé á la menthe de Sidi Bou-Said n'a pas la
saveur attendue. Elle est contrariée et ses pensées
sont loin, á Paris. Elle ne sent pas la brülure. I1 est
impossible de se mettre en contact avec sa tante. Elle
essaie pour la troisiéme fois d'appeler Poissy. Que se passe-t-il ?
Caroline est trés inquiéte. D'abord la fiévre 1 de sa tante, le
jour du départ et le télégamme.

I Déso1ée- rn,,á, c.hérie. Fiévre emp6che départ. profite des


vácances seu1e. Ne tlrinquibt,e pas, Affectueusement. Tante
Lucienne.

1. fiévre : augmentation de la température du corps.


-üomoisotosmin POUB BIET

nénondez.
$
Depuis ce télégramme, c'est le silence. Caroline compte les a. Donnez
jours. Encore six.
- Mais pourquoi est-ce qu'elIe garde son répondeur branché I ?
!

pense Caroline. b. Est-ce t

La vieille dame et la jeune fille attendent


l'été pour se retrouver et faire un voyage
ensemble ! L'hiver est triste á Paris, poul
c. Donnez

Lucienne.
d.. Est-ce t
Cette année Lucienne a choisi la
Tunisie, 1a douceur de Sidi
Bou-Said et surtout ses e. Lucien¡
jasmins parfumés.
Tante Lucienne adore le
parfum des jasmins !
Caroline se rappelle, sans (;;;.
plaisir, les remparts d'Hammamet, les tours de Nabeul, le bazar, I ,*.* Ie lar
ses bruits et ses odeurs, le désert de pierres. Le désert et son I inversion-
silence ! Lucienne attentive, curieuse et gaie comme dans sa I nu" se
jeunesse, capable de - voir le silence ,,, corrurre elle dit. "on
t personaer
I 'f,u:r,= n

I -',e ro-'¡le

¡ on olace u
I q.Áo r" t
I :r" *,
\-II

1. branché : qui fonctionne.

.34
POUB BIEN COII/IPBENDBT LE TEXTE¡

nenondez.
$
Donnez Ie nom d,u pays oü se trouve caroline en vacances.

b. Est-ce que Caroline est contente ? Pourquoi ?

c. Donnez le nom de Ia boisson servie á Caroline'

d. Est-ce une boisson chaude ou une boisson froide ?

e. Lucienne aime Ie jasmin. Pourquoi en particulier ?

IIIII GBAIt[ItttAIRE IIII'\

La forme interroɡative avec inversion' I


I ,ur,., Ie langage éIégant, on utilise ,a forme interro6fative avec I
I inversion. I
I nite se construit, aux temps simples, avec verbe+pronom I
! personnel sujet. I
t Qoond nevient-elle ?
¡
I Ne nevient-elle Pos ?
I
I On place un « t » entre Ie verbe et les pronoms on, il, elle I
I quand Ie verbe se termine par une voyelle I
I Qr" se posse-t-il ? I
IIII III IIIII' .-J
\.III

35
n¡"ttez á ra forme interro¡lative avec inversionr les verbes en voi"¡ d.es r
& italique. S
a. (Tu veux) .... un thé e la menthe ou une menthe
á }'eau ?
b. Pourquoi (tu poses) .... cette question bizarre ?
(On est) .... á Sidi Bou-Said ou dans un bistrot
parisien ?
c. (Tu r:éponds) .. .. toujours par une question aux
questions ?
d. (cle dois) .... répondre á cette question ?
e. (Tu ne veux pas) . ... répondre ?
f. Pourquoi Qe dois répondre) .... ? (On ne répond
pas) . ... déjá quand on pose Ia question: (nous
sommes) .... ¿ Sidi Bou-Said ou dans un bistrot
parisien ?

S ¡rrdiqoez sous les photos le (ou les) sens correspo¡rd.ant(s)


(la vue, lrodorat,le touclrerr lrouier le goüt). Gertaines photos
évoquent plusieurs sens.

36
@ voi"i des fleurs. Ind.iquez teur nom.

L HtlRTETISIR

LN HtlSE

Ln pE[sÉE

Lfl TUL¡PE

LE Ll.ls

LE MUGUET

Lfl JtlNtlUILLE

LE tIflHLIg
§ n"t*ouvez les mots d,u chapitre et d,écouvrez une boisson pour
la tante Lucienne.
1. En 6fénéra1, elle fait un voyage avec sa tante.
3. EIIe attend les grandes vacances pour faire un voyage avec
sa niéce.
5. Superficie immense de sab1e, de pierre, de sel.
4. Ville de Tunisie visitée sans Lucienne.
§. Augmentation de ta température du corps.
6. Moyen rapÍde pour envoyer un messa€e urgent.
7. Trés chaud.
8. Période de la vie d'une personne bien avant Ie troisiéme á6fe.
9. Odeur agréab1e.
lO. Caroline passe ses vacances dans ce pays.
11. Ce n'est pas un monsÍeur ni une demoiselle.
Je
13. Absence de brrrit.
tB. II enregistre }es messages téIéphoniques.

url
6 pocl
n
ril -o
lum
Der
T - Ce n'est pa
süre ! On va att

{_ plkr: phtenm
g Z¡t: r=cl¡m¡d

3B
CIIAPITRE VI

Jeudi prochoin
ur le palier I du sixiéme, )acqueline cherche dans sa

poche puis dans son sac.


- Oü sont mes clefs ? pense facqueline' Zttz ! la
lumidre maintenant !

Derriére une Porte, deux Personnes discutent.


jasmin ! )e suis
- Ce n'est pas une bonne idée d'avoir coupé le
süre ! On va attuer l'attention !
- Et alors ? Les feuilles ne tombent plus !
Nous sommes tranquilles et la vieille folle
du premier est tranquille aussi.
- Tu as raison, et puis on a Ie droit de
couper une plante/ non ? Nous sommes chez
nous !

1. palier : Plateforme aux étages et entre les étages.


2. Zttt: exclamation Pour exprimer la colére ou la décePtion

39
-üomo¡so"Jqsmin POUB BITN

, népondez¡

- Allume un peu la radio ! Le temps ne passe pas ici !


a. Oü se tr
- I/avion part de Tunis, n'est-ce pas ?
- Oui.
- |eudi ? b. Qu'est-c
- Oui, tu es fatigante c'est la quatriéme fois que tu poses la
question ! Allume la radio ! |e ne trouve pas mes cigarettes !
- Le paquet est vide, tu fumes trop ! Qu'est-ce qu,on fait c. Qui par
jusqu'á jeudi ?
- Rien ! On se repose et on attend.
d. Indique
- Et si Caroline vient jusqu'á Paris !

- Mais non, elle a son travail.


L/avion fait escale á Nice t.
e. Est-ce c
- Et l'aide ménagére ?
- L'aide ménagére n'est pas
indispensable, on est le. On peut f. Qui peu
tenir compagnie á cette chére
tante Lucienne jusqu'á Noél.
- )usqu'á Noél ? ! §. Pourqut
- fe plaisaflte2, naturellement. couPé li
- On débranche 1e répondeur ?

- Bon, si tu veux.
Eo On écoute.
Écoute= el

Ce sont Ia
vois pas a
elefs. Oh. I
l'avion fait escale i Nice : il s,arréte i Nice avant de repartir pour paris.
Ils fument
ie plaisante : ie dis ceci pour rire. départllet,
POUB BIEN GOIIIPRTIVDBE I,E TEXTE

nénondez aux questions.


$
a. Oü se trouve clacqueline ?

b. Qu'est-ce qu'e1le cherche ? Pourquoi est-ce difficile ?

c. Qui parle, á votre avis, deruiére Ia porte ?

d. Indiquez Ie jour du retour de Lucienne.

e. Est-ce que Caroline va venir avec sa tante á Poissy ?

f. Qui peut remplacer I'aide ménasére ?

¡1. Pourquoi, á votre avis, est-ce que Ie barbu et sa femme ont


coupé Ie jasmin ?

=o On écoute.
Écoutez et choisissez.

Ce sont les voisins/Les cousins. Zut !je suis dans Ie noir. "Ie ne
vois pas ma porte/1a porte. Ah ! ga y est, voilá mes clefs/les
clefs. Oh ! lá Iá ! ga sent le tabac dans l'escalier/dans l'entrée.
Ils fument, comme des pompiers/des routiers. Vivement le
départ/leur départ !

4I
r.u*r-gráce
$ or¡iféte! au¡¡ d,éfinitions res mots dans re chapitre et
la ¡!ri[e.
l. Les clefs de clacqueline sont peut_6tre dedans.
2. Pour écouter Ia musique ou les informations.
8. Autorisation, permÍssion de couper la plante.
4. Le jour du retour de Ia tante.
8. EIIes sont indispensables pour ouvrir la porte.
6. Des personnes discutent derriére.
?. I1 transporte des passagers d.ans le ciel.
8. « Utiliser » une cisarette.
9' colette est une démente selon res voisins du sixiéme.
tO. L'avion décolle de cette ville.
I l. Il ne passe pas vite pour le barbu.
Altó
t
a
g
lló ! ..
4
Madar
I
6
- Oui
7 - C'es
Boudo
8
I - Non, elle est er
to - Heu, ah ! bon, j
lt - Ce n'est pas la
semaine environ et
Et maintenant grñce aux indications, pracez
res rettres dans res
- Ah ! Mais qr
ca§es suivantes et découvrez ra pensée
drun d,es personnages. exactement ?
- feudi !

rr ril
le loa Sc ?c 6e gar Bb 4b 3a 8il lOé gd tle lta Bc - Pouvez-vous (
retour ? Elle ne reyi,

42
CHAPITRE VII

Alló c'est Agnés !

! ... Alló ! heu ! Excusez-moi, je suis bien chez


11ó
Madame Boudon ?

- Oui ! Qui est á l'appareil ?

- C'est Agnés, l'aide ménagére ! Mais Madame


Boudon n'est pas lá, heu... ?

- Non, elle est encore en vacances.


- Heu, ah ! bon, je viens lundi, d'accord ?
- Ce n'est pas la peine, ie suis sa niéce. |e suis á Paris pour une
semaine environ et je profite du studio.
- Ah ! Mais quand est-ce que Madame Boudon rentre
exactement ?

- |eudi !

- Pouvez-vous dire á votre tante de me té1éphoner á son


retour ? Elle ne revient pas seule, n'est-ce pas ?
-üomo¡sotosmin POUR BIEtr

oit"" si c'e
$
- Mais si !

- Ah ? Sa niéce, je veux dire... heu sa niéce Caroline, ne revient a. L'aide ¡


plus avec sa tante... heu... je veux dire votre tante ?
b. EIIe té1(
- Mais non, Caroline travaille et ne peut pas...
- Ah ! Caroline n'accompagne pas Madame Boudon á Paris ?
c. EIIe ver

je fais alors d. La niéc,


- Alló ! Vous étes touf ours 1á ? Qu'est-ce que ?
A€nés
|'attends un coup de fil 1 de Madame Boudon ? ! Ah ! et puis vous
pensez aux plantes, n'est-ce pas ?! )e suis tranquille 1
e. Caro.lin
tante á

- Alló, alló, Madame, vous f. La cous


entendez ? brutale
- Oui... oui,... on fait comme
Ea, on...

La conversation est brutalement Pour répor


coupée. I on utilise I
I Si est utili
I de contras
¡
- Voua a
I
I - 0ui
I - Maaat
I
-5i I

IIT

[. un coup de fil: un coup de téléphone


POUB BIEIÚ GOIIIPBI¡IÚDBT LE TEXTE

§ oit"" si c'est vrai ou faux.


Vr'
a. L'aide ména6!ére s'aPPelle A§nés. trtr
b. EIIe téIéphone á Colette trtr
c. EIle veut venir aruoser les plantes trtr
d. La niéce du studio veut, rencontrer trtr
Aginés

e. Caroline descend á Marseille et sa tr T


tante á Paris
f. La cousine de Caroline couPe tr tr
brutalement Ia conversation.

IIIII GII.g.IEIE&IB,E rrrr-\


Pour répondre affirmativement á une interrogfation né€fative, !
I on utilise si á la Place de oui- I
I Si est, utilisé á Ia place de oui pour donner un effet I
I de contraste.
t
I 'Voue arroeez lee Planlee ? I
I I
! - Oui
I
I ' Madame Boudon ne revienl pae eeule ? I
I -t2r I

IIIIIIIIII]IIIIIII]I

45
S Co*Uétez par oui ou si selon le cas.

- AIIó, vous entendez ?


....... j,entends parfaitement.
- Alors vous ne répondez pas ?
....... je réponds mais vous n,écoutez pas.
....... j'écoute mais je ne comprends pas votre
réponse ! Vous ne comprenez pas ga ?
....... ! cle comprends !
- Vous comprenez, c'est sür ?
....... je comprends ! Vous ne voulez pas cesser d.e
répéter toujours vos hÍstoires ?
....... ! Vous étes content ?
............ I
I

$ anres le coup d,e téléphone d,r A¡!nés, faites le portrait d.e ra
niéce d.u stud.io. o1t

-t
cordiale contente surprise brutale _I
barrard,e réservée timid,e -(
mondaine tranqullle désinvotte euthousiaste -(
- Regardez, c
Elle est trllle n,est pas - Mais Colet
- |acqueline
- Ma chére
c'est trés étran¡
- C'est trés i
- Mais oü es1

1, Chut: on le di
CTIAPITRE VIII

Oü est Lucienne ?

olette frappe á la porte de )acqueline.


- ]acqueline, |acqueline, c'est Colette ! Ouvrez !
- Eh bien Colette, vous avez un air !
- Chut 1 ! |acqueline, écoutez, c'estbizatte !
- Qu'est-ce qui se Passe ?
- Regardez, c'est une carte postale pour Madame Boudon !
- Mais Colette vous lisez souvent le courrier de vos voisins ?

- |acqueline lisez !

- Ma chére tafitet je regrette beaucoup de faire cette..., oui,


c'est trés étrange, vous avez raison. )e ne comprends pas'
- C'est trés inquiétant, vous étes d'accord ?
- Mais oü est Lucienne, alors ? On appelle la police ?

1. Chut : on le dit pour demander le silence

47
*üomo¡sotosmin
- La police ? Mais qu'est-ce qu,on va dire áL la police ? Au
commissariat ils vont nous prendre pour des folIes.
Et d'abord qu'est-ce qu'on cherche ?
- Mais Madame Boudon !
- On sait seulement deux choses :
un, elle n'est pas chez elle et deux,
elle n'est pas en voyage avec sa
niéce !
- Il faut demander de l'aide !
- l'ai une idée ! Il faut tout raconter e
votre neveu !
- Bernard ?

- Oui, il est médecin, il va


savoir !

- fustement iI vient ce soir. ',ts@.1


- Il faut tout raconter á votre
neveu. Et puis iI vous aime bien, il
va nous aider.
W
ryj@{#tr

48
POUB BIEN COIIIPBTNDBE LE TEIXTE $ era"e au:r r

a. Colette va
nCnond.ez aux questions suivantes.
$ club du
a. Colette monte au sixiéme. Pourquoi ? b. Pour Ie tx
époque sa:

b. EIIe montre un objet á elacqueline ? Qu'est-ce que c'est ? c. Le jasrn¡n


est né au

c. Est-ce que clacqueline est inquiéte aussi ?


d. ou au

ü. clacqueline propose d'appeler Ia police. Colette refuse. e. Caroline r


Pourquoi ?
une p¿lFer

e. Qui est Bernard ?


§ n""ontez.
f. Quelle est sa profession ? A votre avi
Oui parce c

ffiá onécoute.
Ecoutez et choisissez. Non parce

-AI1ó, mon petit Bernard ? C'est ta tante/Tanúe Jacqueline !


-BonjourlBonsoir ma tante ! Qu'est-ce qui aixive/qui se passe ? ooooez le f
- Tu viens bien ce soir comme convenu/ entendu ?! §
-Oui, pourquoi ? a.
-C'est á cause de ma voisine...
b.
- Ta nouvelle amie ?
-Non, ce n'est pas une/mon amie... c.
- Ah ! vous étes déjá fáchées ! ü
- Mais non ! C'est Lucienne ! e.
- EIle ne s'appelle pas Colette ?
¡.
- Mais si I Écoute, ma voisine n'est, pas en voyage et elle n'est
pas chez eIIe. C'est écrit sur Ia carte postale. Tu entends/tu e.
comprends ? On ne comprend plus/rien. Bon, á ce soir ! h-
- Oui, á ce soir, mais pas trop t1t/trés tard I L

50
$ A"a"e aux couleurs, trouvez les mots manquants.
a. Colette va au
club du

b. Pour le barbu une


époque sans téié est Ie
trl[oyen

c. Le jasmin blanc
est né au Orient

d.ou au Proclre

e. Caroline est
une parente de Lucienne.

§ n""o tttez.
A votre avis, est-ce que Bernard va accepter d'aider Jacqueline ?
Oui parce que .

Non parce que .

§ Oorrrrez le féminin ou le masculin des mots suivants.

a. grand-pére
b. pére
c. fille
d. niéce
e. tante
f. cousine
g. petit-fils
h. grand-oncle
l. petite-niéce

5l
CHAPITRE IX

p

Au secours !
I1 s'arréte 11I
encore.
- Eh bien qu<
- Oui, mais r
J
I Colette pren
I l fait nuit. Bernard la cuisine de Colette
assis dans la
- Elles ont dr
II écoute les deux dames agitées rraconter cette
- Des trous,
II histoire étrange.
- Qu'est-ce c
II I les
- Mais enfin, déclare-t-il, on ne peut pás soupgonner - A un trou,
I voisins du sixiéme parce qu'ils fument dans l'ascenseur et feuille, une asp
parce qu'ils mettent la musique trop fort ! Voyons
- |e ne comp
ma tantet ga ne tient pas debout !
- Quelqu'ur
- Écoutez Monsieur, dit Colette, c'est secours dans le
étrange ! Madame Boudon n'est pás en
- Du braille
voyage ! C'est écrit sur la carte postale,
non ? Ces gens sont bizarres. Et d'abord ils I. excédée : exasl
racontent des histoires I . On ne jette pas les 2. mal élevés : pa

3. clort:
._é
4. quelqu'un : un
I. soupgonnet : accuser. 5. nol-voyant : p
Au secours

feuilles des plantes, vous révez ! - prétendent-


ils ! Et ces feuilles de jasmin, alors, je ne suis pas
idiote ! Ces feuilles, Monsieur, des feuilles de
jasmin, enfin ie ne suis pas folle ! Regardez !
s'écrit encore Colette excédée 1 et elle tend
des feuilles á Bernard.
- Mais qu'est-ce que Ea Prouve ? dit Bernard. I1
prend une feuille entre ses doigts. Ce sont des gens
mal éIevés 2 et c'est tout !
I1 s,arréte un instant, prend une autre feuille, puis une autre
encore.
- Eh bien quoi, ce sont des feuilles de f asmin ! s'exclame Colette.
- Oui, mais regatdez bien !
Colette prend des feuilles entre ses doigts.
- Elles ont des trous !

- Des trous, oui, faits Probablement avec un clou3


- Qu'est-ce que 9a veut dire ?

- A un trou, correspond de l'autre cÓté de la


feuille, une aspérité.
- )e ne comprends touiours Pas.
- Quelqu'un 4 demande désespérément du
s
secours dans Ie langage des non-voyants !
- Du braille !?

t. excédée : exaspérée.
2. mal élevés : pas raffinés, sans éducation.

ó. *u,*F
4. quelqu'un: une Personne.
5. non-voyant : personne qui ne peut pas voir.

53
POUB BITIV GOIIPBIIIVDRE LE TTXTT Golette rep
cette phras
$ oit"" si crest vrai ou faux.
VF
a. Le neveu est venu á I'appel de sa tante trT S n"ri"z tes a
b. I1 est assis dans Ia cuisine de clacqueline Ttr
c. Il refuse d'écouter les deux vieilles dames Ttr a. él
d. Colette donne au médecin un pétale de rose trtr I
e. Bernard découvre des trous dans les feuilles trT
d-t
& f"it"s le portait de Bernard avec les a{iectifs proposés.
e. mal

eistrait
lrrationnel egiré
po§é emical xratiert arrogant
objecttf attentif pratique O " §a ne tied
d.es phrases
a. ElIe est d
signifie :

b. A cette hr
siÉFifie : ]

$ oit"" qui peut dire tes phrases suivantes. I

-- Ah ! tu es venu, heureusement, !
c. Il reste tt

- Prenez une chaise c'est une lon6fue sigifie : I

histoire ! I

- Bon alors, qu'est-ce qui se passe ?


- D'ailleurs ils racontent des histoires !

- Tiens tiens, elles sont bizarres !


$ cor"tte
cette
reprend.la plrrase d,un chapitre précéd.ent. Betrouvez
¡llrrase.

$ n"ri"z les ad.jectifs á leurs synonymes.

a. étranse * 'S l. dément


b. idiot * t 8. exaspéré
c. fou & * 5. imbécile

d. excédé ü & 4. incivil

e. mal éIevé & t 5. bizarre

ne tient pas debout , d.it Bernard.. frouvez les d.éfinitions


@ " §aphrases
d.es suivantes :
a. EIle est debout á six heures du matin
sisnifie : I nUe se léve á six heures.
I nUe refuse de s'asseoir á six heures.

b. A cette heure du soir, Ies enfants d.orment debout


signifie : ! les enfants refusent d,aller dormir.
! f,es enfants ont un besoin irrésistible de dormir.
c. Il reste toujours debout dans Ie bus
sisnifie : I ft ne s'assoit jamais dans le bus.
I tt passe des heures dans ]e bus.
CHAPITRE Ce

- Mais comr
dit ]acqueline
bain, minuscr
Comme tu dis t
mais pour moi,
- La trappe I !

- Quoi la tral
- Souvent ie
I1faut seulemer

Ce n'est pos - Et toujours


grand comme g

trop tÓt ! Dans la nuit


sur le toit. Il :
lucarne'. A t
báillonnée a, lt
ch
'est vrai, aioute |acqueline, Lucienne lit avec les
fa
n"
U -
ff, "i'trtryfui.':;;'i;il,n"*;:
ffi n;;'
I1 faut faire vite ! Vous étes süre qu'eIle n'est pas chez elle ?

Quand j'aitraversé le studio pour parler au barbu, je n'ai pas


-
vu Lucienne, répond Colette.
I

i
- Comment est fait le studio de ta voisine ? demande Bernard 1. trappe: ouYsrt
á sa tante. 2. ramper : se del
3. hcarne : petiu
4. ne veille d¡u
[. reprochet : dire sur un ton contrarié. 5. se déméne : ge

5B
Ce n'est pos trop tÓt !
a
il
t
tous les studios du dernier étage,
- Mais comme
dit Jacqueline : la cuisine, trés petite, la salle de
bain, minuscule, et 1a piéce avec le divan-1it.
Comme tu dis touiours, Bernard, " c'est trop petit -
mais pour moi, ga suffit !
- La trappe 1 !

- Quoi la trappe 7

- Souvent je t'aí dit : - on peut agrandir ton studio.


I1faut seulement aménager la piéce sous le toit -.
- Et touiours i'ai répondu I " nrroll studio est assez
grand cofirÍle Qá ..

Dans la nuit profonde, Bernard rampe 2 lentement


sur le toit. Il approche sa torche et regarde par une
lucarne 3. A l'intérieur de 1a mansarde, une vieille dame
s
bái11onnée a, les pieds et les mains liés, se déméne sur une
chaise.
Bernard sott son portable et compose le 13-
Alló, police ?

1. trappe : ouverture dans un plafond ou dans un plancher.


2. ramper : se déplacer comme un reptile.
3. lucarne : petite fenétre dans un toit.
4. une veille dame báillonnée : elle a un tissu sur la bouche et elle ne peut pas crier.
5. se déméne : gesticule, tente de se libérer.
POUB BIEIN GOII,IPBENDBE I,E TEXTE
,$ co-plétes r

A1IÓ
ncnondez.
$
a. Oü est-ce que Lucienne a trouvé 1es feuilles ? derniére. L¡
b. Pourquoi est-ce que Lucienne a fait des trous dans les - Béler sou
feuilles ? chévre á P¿
Lucienne n'a pas toujours eu les mains liées. Dites quartier esl
pourquoi ?
d.. Le barbu et sa femme ont coupé Ie jasmin. La raison reste Ia - SOr ? Mai
m@me ou est-ce parce qu'i]s ont vu les trous dans les feuilies ? qui circule
Relevez depuis Ie d"ébut de I'histoire les événements non - Et ce ......
prévus par Ie barbu et, sa femme. - Oui c'est
f. Qui peut avoir dit Ia phrase de titre du chapitre X ? étage mais

$ r-"Sinez.
- r r r r GBAIllftrffAI§§ r r r - - \
r nfonsieur/Madame/Mademoiselle Pourquo
dame pr
, I votre av
]r Qru,nO les termes Monsieur, Madame, Mademoiselle sont des ¡
titres, ils s'écrivent avec une ma,juscule et ils ne prennent pas b. IIs mettr
I
I I'artic1e. parce qu
I raison ?
I tr¿a dame boudon ne réVond pao.

i t""r","r, Uonri"ur, voo hiel,oiree ne m'intéreoeenl, Vae | ! c. Luciennr


I carües pr
I eu pluriel Monsieur, Madame, Mademoiselle d.t ¡viennent
I
I Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles. d. Oü est-cr
Me odameo el Meosieure, bonsoir I
I
I
I tt¡onsieur/Messieurs peuvent étre d.es noms communs. Ils :
s'écrivent alors sans majuscule et sont précédés d'un I
I Belisez lTri
i oet"**inant.
," monsieur du troisiéme n'eet pao aimable,
I
I
ptrrases pn
i a. I r.e u¿
I
¡ Madame/Mad,emoiselle/Mesdames/Mesdemoiselles sous
]t deviennent dame/demoiselle/dames/demoiselles quand I
ce sont des noms communs. I b. I coret
I Un, dame altend le bue. C'eel Colette. I c. ] caro:
I D"ux demoisellee d'honneur accompaqnenr,la mz '
?

\ r r r r r r r r r r r
- - - -u':"- - -)

f,
$, Co-plétezcette conversation téléphonique.
A1Ió . ...... Ie commissaire, je suis . ...... Lachévre, 1a
....... du premier étage. cl'ai déjá téIéphoné la semaine
derniére. La nuit j'entends béIer sous ma fenétre.
- BéIer sous votre fenétre, ....... ? á Paris ? II n'y a pas de
chévre á Paris, ....... Lachévre ! Dormez tranquille ! Le
quartier est súr !
- Sür ? Mais pas I'immeuble I II y a un . ...... somnambule
qui circule dans I'escalier.
- Et ce ....... a un nom, je suppose ?
- Oui c'est . ...... Lagneau I C'est Ie .... ... du dernier
éta6fe mais j'ai déjá tout raconté á ces ....... de Ia police.

S r*"einez.
a. Pourquoi est-ce que le barbu et sa femme gfardent la vieille
dame prisonniére ? Qu'est-ce qu'ils espérent ou attendent á
votre avis ?

b. Iis mettent Ie volume de Ia radio trés fort. Selon vous, est-ce


parce qu'ils sont simplement mal éIevés ou pour une autre
raison ?
c. Lucienne est aveugfle. Qui peut lire pour eIle les lettres et les
cartes postales ?
d. Oü est-ce que Lucienne a pu trouver Ie clou ?

Belisez lrhistoire et remettez dans lrord.re clrronolosique les


plrrases proposées.

a. E f,e barbu et sa femme enferment Lucienne d.ans la piéce


sous Ie toit.
b. E Cotette trouve des feuilles sur son balcon.
c. E Caroline part seule pour Ia Tunisie.
t-

.r. tr Lucienne lance des feuilles du t'oit.


e.tr colette accuse les voisins de jeter des feuilles d.e leur
terrasse.
f. I Lucienne arrache les feuilles par Ia lucarne.
e. I Lucienne doit faire un voyage avec Caroline'
h.tr Le barbu et sa femme décident de couper Ia plante'
i. I Caroline regoit un télé§ramme de sa tante'
j.tr Le barbu et sa femme décident de retenir Lucienne á
Poissy.

les adjectifs proposés.


$ r"it"s te portrait de Lucienne avec
, . ob§tinée -" ingénieuse ,'idfoüe
paüienüer '

rrásUe I couragquee',:' dé§esp6r6e üiútde"';'forte


,, : : O*er&fneÉ.,.,.trdoledte '. ;,';;:,'.,.

S urpriquez.
a. A votre avis qui a'pu dire : n "IamaiS de jaSmin ». Pourquoi ?

Vous préférez un autre titre pour cette histoire ? Lequel ?

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1/: o"r,n,r"," t\

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