etre
RerUBLQUE FEANCAISE
‘MivsteRe DES FINANCES EY DES CowPres PUBLICS
‘MnisTeRé 0& L'ECONOwiE, D€ L'INDUSTRIE ET DU NUMERIQUE
DIRECTION GENERALE DU TRESOR
‘SeRVICE DES POUTIGUES PUBLIGUES
'SOUS-DIRECTION DES POLTIOUES SECTORIELLES
BUREAUPOLSECS
‘AFFAIRE SUMIE PAR: MATTHIEU PHILIPPOT
N* OLYMPE :201402805
DIRECTION GENERALE DELA CONCURRENCE, DELA
CCONSOMMATION ET DE LA REPRESSION OFS FRAUDES
‘SERVICE DE LA PROTECTION OES CONSOMMATEURS ET DE LA
REGULATION DES MARCHES
‘MousTeRe De L'ECoLOGiE, OU DevELOPPEMENT DURABLE ET OE
ENERGIE
DIRECTION GENERALE DES INFRASTRUCTURES, DESTRANSPORTS ET
DELAMER
'SERVIGE DE LA GESTION DU RESEAU ROUTIER NATIONAL
'SoUS-DIRECTION DE LA GESTION OU RESEAUAUTOROUTIER CONGEDE
Bureau GRAt
AGFAIRE SUIVE PAR : DELPHINE CHABALIER:
CCoumissaRiAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE
‘SERVICE DE L'ECONONIE, DEUEVALUATION ET DE LINTEGRATION OU.
[DEVELOPPEMENT DURABLE.
‘SOUS-DIRECTION Deh NOOILTE EFOEL'AMENAGEMENT
Bureau MA1
'SOUS-DIRECTION DES SERVICES (6)
Bureau6D
AFFAIRE SUNIE PAR: MATTHIEU DECONINCK Asraine sugar : REWPoctez
SEGRET
Paris, 104g 7 IAN. 2015
NOTE POUR LES MINISTRES,
: Estimation de Ja rentabilité des \opérations d’acquisition des sociétés
concessionnaires d’atitoroutes
Annexe
Cette note présente une.estimation de ta yehtabilité des opérations d’acquisition des sociétés
concessionnaires dautoroutes en 2006 poitr les trois sociétés concernées et la met en regard du
cottt de financement de,ces Yopérations. acquisition. Cette analyse annule et remplace celle
précédemment transmise par la DG TrésoPet fa DGCCRF (of. note N° Olympe 201402394), ainsi
que la note transmise par la DietleCGDD le 07 novembre dernier.
1, Les taux de rentabilité interne (PRI) des opérations d’acquisition peuvent étre estimés,
pour les Sociétés holdings et en considérant l'ensemble de leurs financements (dettes au niveau.
des hholdings"et fonds propres apportés), dans les intervalles suivants, selon les hypothéses
économiques retenues!':
- «ii fo pour SANEF-SAPN,
- fo pour APRR-AREA,
- dk fo pour ASF-ESCOTA. °
‘Zell convient de souligner que ces rentabilités sont estimées aujourd’hui, sur la base des résultats
des Concessions observés depuis 2006 et de projections jusqu’é la fin des concessions tenant
compte des informations disponibles aujourd'hui, et peuvent done différer significativement de
celles anticipées en 2006. Il ne nous a pas été possible de reconstruire les TRI anticipés en 2006
* Hypothéscs du plan de relance autoroutier et renbourserent de la dette & partir de 2015 pour Iintervalle bas et hypotheses de
trafic plus dynamiques et remboursement dela dette & partir de 2022 seulement pour lintervalle haut~ ef. annexe pour plus de
decalmais on peut penser qu’ils étaient supérieurs & ceux estimés aujourd’hui, la crise ayant impacté
négativement les trafics. Par ailleurs, les rentabilités estimées aujourd’hui reflétent aussi les efforts
plus ou moins élevés des concessionnaires depuis 2006 pour maitriser leurs colits owattirer du
trafic, Dans ces conditions, juger, de maniére rétrospective, du caractére « normal’ ou non
de la rentabilité des opérations d’acquisition reléve dun exercice extrémement périllettx,
3. Nonobstant cette réserve générale, les chiffres mentionnés ci-dessus semblentempremiére
analyse indiquer une rentabilité particuli¢rement basse pour acquisition deSANEF-SAPN
et normale pour les acquisitions des deux autres concessions. Plusicurs méthodes (évaluation
des cofits moyens pondérés du capital (CMPC) des sociétés holdings, propriétaires en 2006,
actualisation des dividendes versés, ...) ont été utilisées pour évaluer, par rapport au niveau normal
de rentabilité, la rentabilité des opérations. Toutes ces méthodes reposent sur des hypothéses
fragiles concemant les structures financiéres des holdings ct “eompoftent d’importantes
approximations.
4. Cette analyse de rentabilité approfondit celle effectuée par IAutorité de Ia concurrence
(AdIC) dans son avis récent’, qui s’arrétait & la rentabilité de exploitation des concessions
autoroutiéres en général, sans aller jusqu’a traiter de la question dé Ta rentabilité sur Je long terme
des opérations d’acquisition au regard du prix payé par les;concessionnaires lors de Ja privatisation
aprés remboursement de la dette des sociétés. L’analyse de I’ Autorité de lateoncutence ne permet
done pas par construction de conclure a la sur-rentabilité des opérations:daequisition.
5. Il n’apparait done pas de sur-rentabilité manifeste/des sotiétés, Certaines hypotheses et
méthodes conduisant 4 une valeur actualisée nette négative potir.tes trois opérations, et
aucune n’amenant & une survalorisatiowsubstanticlle par rapport a Pinvestissement ini
Il convient néanmoins de souligner qu’un tel régultat et le prineipe méme d’une évaluation
ex post de la rentabilité doivent étre conSidérés avec préciiution, les conditions économiques
ayant beaucoup évolué depuis la privatisation.
{Us DIRECTEUR GENERAL DES INFRASTRUCTURES,
DES TRANSPORTS ETDELAMER
SES —
LADIRECTRICE GENERALE DELACONCURRENCENS LE COMMISSAIRE GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE
DE LA CONSOMMATION) ET DE LA REPRESSION
vu Uo
~~ ta
DES FRAUDES
‘Nathalig HOMOBONO- Poul DELDULC-
ri
KV
«4a 17 septembre 2014 sur le secteur des autoroutes apis a privatisation des sociéés concessionnsies,exe : hypothéses et méthodes de calcul
1- Contexte
En juin 2005, le Gouvernement décida de privatiser ses sociétés concessionnaires d' utes.
Chargées de la construction, de l’exploitation et de l'entretien des autoroutes, ces sociétésbénéficient
de concessions qui échoiront entre 2027 et 2033. Trois sociétés furent concemnées +
furent entiérement privatisées en 2006 et rachetées en majorité respectivement ‘Abertis et
Eiffage via des holdings dédiées : Vinci Holding, HIT et Eiffarie. Le résea
deI"Etat, qui pourra en disposer librement au terme de la période de concessi
au total 14,8 milliards d’euros a |"Etat :
- Vinci, qui possédait déja 23 % d° ASF, acquit les 77 % resta directement auprés
de I’Etat et 26 % dans le cadre d'une offre de garantie de. fie d’une offre publique de
retrait. Le coat total de lopération fut de 9,15 milliards d’
~ Le groupe Abertis fit acquisition de 75,65 % des parts de la Sa ir milliards:
euros.
= Biffage acheta 70,2 % des parts de APRR pot
Dans son avis n°14-A-13 du 17 septembre 201
critiques 4 I’encontre des sociétés concess
« rentabilité nette exceptionnelle, comprise
chifire d'affaires, et qui « n’apparait justifi
exposées, en particulier leur dette qui apy
Or, analyse de |’ Autorité de la conc ct tére de la rentabilité nette rapportée
au chifire d’affaires ne permet pi ité des opérations d’acquisition des
sociétés concessionnaires, qui du prix de cession’. Lors de la séance
du 17 septembre 2014 de la , de l'économie générale et du contréle
budgétaire de I’ Assemblée natior questions des députés portaient sur le taux de rentabilité
inteme des capitaux propt faux doit 1é par rapport aux capitaux investis par les
atisation du point de vue des sociétés acquéreuses. Elle
actionnaires lors de la privatisétion, et nom pas par rapport & la valeur comptable des capitaux propres
portés au passif du bilan des'sociétés concesti
Cette note dresse uni cies
inveStissements a partir des bilans financiers des sociétés
ires.
"en 2013, et & partir de projections établies jusqu’au terme des concessions.
iGorique des sociétés concessionnaires, définie comme la somme actualisée
s depuis 2006 jusqu’au terme de la concession, a la valorisation effective lors de
fette comparaison fournit deux indicateurs : 1a valeur actuelle nette (VAN) de
it des sociétés concessionnaires, qui est fonction de la rentabilité exigée des
avis, 'Autorité de la concurrence critique également le manque de concurrence effective dans les appels
Cofles des sociéiés concessionnaires pour des travaux de maintenance ou d'investissement et propose des solutions
visant a rééquilibrer les contrats par une modification de la formule tarifaire et une obligation de réinvestissement des
dividendes. Ces points ne sont pas discutés dans cette note.
Au contrire, 'Autorté de la concurrence se garde bien de se prononcer sur T'adéquation des tarifs avec le prix de
cession des parts de IEtat dans les sociétés concessionnaires ct en détaille les motifs.2 - Méthodologie et principales hypothéses
Cette note dresse un bilan de la privatisation des sociétés concessionnaires sous la forme d'un calcul
financier a posteriori, tenant compte des éléments observés entre 2006 et 2013 et en se fondant sur
‘une projection courant jusqu‘en fin de concession. La méthode des dividendes a été retenuepour cette
étude, le bénéfice des sociétés acquéreuses est donc évalué comme la différence efitre la Somme
actualisée des dividendes observés ou prévus dans le futur, et la valorisation effective déhsociétés
concessionnaires lors de la privatisation. La chronique des dividendes versés entré 200662013 a pu
tre reconstituée a partir des comptes consolidés. D'autres approches ont également été testées, en
considérant par exemple les flux de trésorerie libres des sociétés concessionnaifes ow 16 dividendes
versés par les sociétés actionnaires.
Les résultats de cette note ont été produits par le CGDD, partir d'une maquettesfinanciére intégrant
des projections fondées sur les résultats de l'exercice 2013 et sur lestéléments transmis par la DIT
concernant les chroniques dinvestissements & venir. La DIT a également produit une maquette
financiére & partir du modéle utilisé pour évaluer le plan de relangé autoroutier, ce qui a permis une
discussion pour faire converger les résultats.
Parmi les hypothéses discutées entre la DIT et le CGDD, deux s'avérenf véritéblement structurantes
dans le bilan financier de la privatisation : lévolution du trafie et 'échéanciendetemboursement de
Ja dette des sociétés concessionnaires. Les discussions aut6tiP de eS paramétres fissent 4 quatre
jeux d'hypothéses :
~ deux scénarios 'évolution du trafic ont été considérés,: Celuiyvalidé em interministériel pour le Plan
de relance autoroutier suite au rapport evant r anyPL : HM par an), ct
celui proposé par le CGDD (VL :ill% par/an, PL : fo par_an)ysur la base d'exercices de
projections récents ;
- deux scénarios de remboursement de Ia deite ont &¢ enyisagés, quiprévoient un remboursement
linéaire jusqu'a la fin de la concession et d it soit en 2015, Soit en 2022. Il s'agit 1a de deux
seénarios extrémes, car le premiet™Suppose que. les SdCiétés concessionnaires renoncent
immédiatement a I'effet de levier gite permet leur endéttement, et le deuxiéme implique que les
préteurs acceptent de ne recevoir/aucut remboursement jusqu'en 2022, A savoir entre 5 et 10 ans
seulement avant la fin actuelle dé conéessidns. Cependant, le premier scénario résulte des
déclarations des sociétés concessionnaires dans l'anéxe 9 de lavis de I'Autorité de la concurrence,
tandis que le deuxiéme est réalisable car il neénére pas Ue risque excessif pour les préteurs au regard
des bénéfices attendus dansilerpériode restante,
Par ailleurs, les hypothéSes dela DIT @hdu CGDD comportent quelques différences concemant
Vévolution des charges extemes et des charges de personnel, ou encore le montant des dividendes
versés en acompte chaque année. le cés hypothéses s'avére péanmoins plus limité. Le taux
imteret nominal dota doteGes socies concesionnaires ae pi aprés 2014.
3 Taux de reftdement interne de la privatisation
Les taux de rentabilité/nteme obtenus avec les hypothéses de la DIT et du CGDD sont consignés
sous la fortfiétd'une fourchettc dans Ic tableau ci-dessous. Ces fourchettes sont renseignées pour
chacunedes hypotheses concernant l'évolution du trafic et le planning de remboursement de la dette
des sociétés congessionnaires, afin de mettre en évidence Impact des hypothéses structurantes du
modile,financier.GROUPE ASF/ ESCOTA
Remboursement Remboursement
dette & partir de 2015 | dette a partir de 2022
Hypotheses de trafic me, - me,
plan de relance
Hypotheses de trafic Ba
ccpD
GROUPE SANEF / SAPN
Remboursement Remboursement
dette a partir de 2015 | dette a paftic de 2022
Hypothéses de trafic = = mK
plan de relance
1
Hypothéses de trafic rm = - mm
ccpp
GROUPE APRR / AREA.
Remboursement | “GRemiboursement
dette & partirde 2015 | dette partir de 2022
Hypotheses de trafic |e = -m
plan de relance
Hypotheses de trafie = mm me
cGDD
4- Appréciation de la rentabilité de la privatisation
Les taux de rentabilité meftionnés ci-dessus semblent particuli¢rement bas pour SANEF-SAPN, et
nommaux pour les deux autres) groupes avec tine fourchette de MBPs 2 IMBH%, qui correspond aux
niveaux de rentabilité généralementattendus dans le secteur,
1 est possible(d'approfondir V'analyse d® 1a fagon suivante. L'appréciation de la rentabilité de
Yopération de priyation est réalisée ci-aprés du point de vue des sociétés actionnaires i.e. Vinci/ASF
Holding, HIP (@ourSanef) et Eiffarie (pour APRR), notées sociétés A dans la suite de cette note. Pour
cela, il gonvient\au préalable de déterminer les taux d'actualisation pertinents pour ces sociétés
auxquelsil convient de comparer les TRI précédemment calculés, ou & partir desquels on peut calculer
des YAN pounéhacune de ces opérations. Ces taux d'actualisation dépendent du niveau de risque
support par Finvestisseur, dont une composante importante est le levier dlendettement dans le
financement de l'opération. Les chiffres fournis & ce sujet par l'Autorité de la concurrence ont été
repri8isan avoir pu étre vérifiés.
Llapproche utilisée pour I’évaluation du taux d'actualisation est celle du cotit moyen pondéré du
capital des sociétés actionnaires. Cette approche se justifie par le fait que les dividendes versés par
les sociétés concessionnaires constituent des revenus pour les sociétés actionnaires. Il est fait
Thypothése que les charges de la société actionnaire sont nulles. Le coat moyen pondéré du capital
3est défini par la formule :
CP, Dg
i ee ee
CRD, 44D, 9
MPC,
avec t: le taux d'imposition sur les sociétés, ig: le taux d'intérét de la dette des sociétés actiogtnaires,
K,:le cofit des fonds propres des sociétés actionnaires, CMPC,: le cofit moyen Ypondété du
capital, D,: le montant de leur dette ct CP,: celui de leurs capitaux propres.
Le coat des fonds propres ou capitaux propres Ka est la somme d'un taux sans isqie, qui mesure la
référence pour le présent des actionnaires et l'anticipation des effets de I'inflation, et une prime de
risque. Cette prime de risque est généralement calculée comme le produitientre la prime de risque
moyenne du marché et le béta de lactif économique, qui mesure la sensibilitédu rendement de cet
actif par rapport a l'évolution du PIB. Le coat des capitaux propres s’écrit donc (formule du MEDAF) :
Ka = Kon + B*Prisque
avec Kgp7t
taux sans risque et P,icque:la prime de risque moyenne du mafché,
Différentes évaluations des coefficients ont été faites :
= Ksqet risque: le bulletin du 20 février 2006 de Autorit&\des marchés financiers (AMF), qui
autorise la mise en ceuvre d'une garantie de eouts pour Ia SANEF avec suspension de la
cotation en bourse, évoque un taux sans risque dow % et ule primiéde risque de marché de
WB ; cn 2012, une étude de la DIT aboutit a des valeurs comptises dans une fourchette de
We, AMP’ avec une valeur moyenne d8 gM % pour Ks, et 4 une fourchette de ie A M%
avec une valeur moyenne de 7% pour Prisquae le rapport Parisé estime que le taux
sans risque est de SMMBY%, et la prime derisque de marché Considérant que l'étude a
pour but destimer la rentabilité=prévue en 2006, fl.est proposé de retenir Ksq’ MEY%
Ct Prisqued SE.
L’approche retenue pour estimer le béta s’@ppuie sur Ja formule dite de Fernandez
D; »,
B= Bass + (Baga —Baaredt) (1 20% RF (Pats ~ Bacttea)*(— Op
ot B dénote 1a société Concessionnaire, avec Buerte = (i — Ksr)/Prisquer et & partir d'un béta
désendetté Bag, estimé a 0,75 en inversant\la formule de Femandez 4 partir de V'estimation du cout
des fonds propres de 1a Sanefien 2006-Validée par AMF (MI%). Les bétas estimés sont ainsi de IIB
pour ASF Holding (Ving), il pour HIT. (Abertis) et IB pour Eiffarie (Eiffage)’,
Buss | Bacwen | Paswon | Da Pa, i
a CPs
ASFHokdngvinc) |_ => = = = a |
FIT (Aperiis) a= = = Ll
Eiffarie (Eiffage) a= = =:
} Lebéta est estimé dans le rapport Charpin-Parisé, avec pour source Eurostoxx, & MIP pour Vinci, Ilpour Abertis
et pour Eiffage. Le périmétre de cette estimation (qui, par ailleurs, est relative 4 année 2013 et non 2006) est
ccependant plus large que les scules activités de concessions autoroutiéres.
4= Le coat de la dette : il stagit du coat de la dette des sociétés actionnaires. Les sociétés HIT et
Eiffarie ont principalement des dettes obligataires, d'une durée de 5 ans, avec un taux d'intérét
de Vordre degggl%. Afin de prolonger les échéances jusqu'a celles des contrats de concession,
la technique utilisée par le rapport Charpin-Parisé est de considérer la pente de la courbe des
taux ¢'obligations d'Etat, c'est-d-dire de prendre pour incrément annuel le treiziéme’de l'écart
entre le taux des titres TEC7 87 ans et celui des titres TEC20 4 20 ans, soit un incréméent de
IE% par an, Ainsi, pour obtenir le codt de Ia dette des sociétés con ates.
Téchéance de remboursement, il faut ajouter 10 années d'incrément a i taux
observés, d’oti des taux de ordre dedj% pour HIT et Eiffarie.
Le coiit moyen pondéré du capital des sociétés A prend en compte la déductibilité deS*intéréts des
emprunts contractés par les actionnaires dans l'assiette de leur impdt sur les,sociétés)\Les sociétés A
ne paient pas non plus d'impéts sur les dividendes regus, ce qui conduirait a tine double imposition.
Enfin, les sociétés concessionnaires comme les sociétés actionnaires échappent a Ta limitation de la
déductibilité des intéréts des emprunts (85% a partir de 2012 et 75% a partir. de 2014), cette exception
au régime général étant prévue au paragraphe V de l'article 212 bis du'Code pénéral des impéts.
A partir des ratios de dette et de fonds propres consignés dans l'avis de I'Antorité de la concurrence,
les résultats concemant les coiits moyens pondérés du cApital “acceptables, pour les sociétés
actionnaires, en moyenne sur la période de concession, sont les suivants.
- Vinci/ASF Holding : ggj% en partant des ratios dendettement de fin 2007*
- Eiffarie : 9%
CPA Dy
Gey + Da |\ CRD,
ASF Holding (Vine) | IT =
HIT (Abertis) = =
‘Eiffarie (Eiffage) = =
Le tableau ci-dessous Fegroupe Jes valeurs actuclles nettes obtenues avec la maquette du CGDD pour
les trois sociétés concessionmaires priyalisées en 2006 et pour les quatre scénarios envisagés. I] en
ressort que le méhtant des gains ou des pettes varie fortement en fonction du jeu d'hypothéses retenu.
Pour ensemble des trois opérations considérées, et pondérées selon les parts effectivement vendues
par I'Etat, la fourehette@btenue pour la VAN est de agi Me.
+ Ce résultat est fortement dépendant de ta structure financiére de la société porteuse du capital : or I
dividende exceptionnel de ff milliards euros en 2007, soit un an aprés la privatisation, financée pr
augmentation de ta dette] ‘On fait donc le choix de retenir la structure financiére aprés cette opérat
un CMPC plus élevé que celui qui aurait été obtenu & partir de la structure finenciéxe de 2006.
5ASF/ ESCOTA SANEF/SAPN APRR/AREA
VAN en M€ VAN iP TRI | VAN@M% TRI | VANS% TRI
“Trafie Plan de relance,
renboursenent 2015" | i =e | mrs = my
‘Trafic Plan de relance, .
remboursement 2022 | + | [= == mB% DD. @
Trafic CGDD, ]
emboursement 2015 = = = m%
‘Trafie CODD, 5
remboursement 2022 | lil =
Rentabilité de Ta privatisation des autoroutes, hypotheses CODD
Ces valeurs aetuelles nettes ont été obtenues en actualisant les dividendes verses par les sociétés B au
coiit moyen pondéré du capital des socigtés A.
= |
Diautres approches ont également été envisagées pour évaluer cette valeur actuelle nette :
~ actualisation des flux de trésorerie libre des sociétés B au coGt du Capital désendété (béta pris épal
au beta désendetté), additionnée des effets de Tavantage fiscal lié.aux dettes deS sociéiés A et B,
- actualisation des dividendes versés par les sociétés Bau coi du capital-des sobiétés B, additionnée
des effets de l'avantage fiscal lié aux dettes contractéesipar lesisociétés Ay
~ actualisation des dividendes versés par les sociétés A & leurs propres atlionnaires, parmi lesquels se
trouvent majoritairement Vinci, Abertis et Eiffage, au cout du capital des sociétés A.
Avec ces différentes approches, les fourchetiés obtenues pour le'groupe APRR vont de ill 4 ill ME
dans les hypothéses optimistes*, et de IMIauINIHIM€ dans les hypotheses pessimistes*,
Pour le groupe Sanef, la fourchette Va de Mb # INNHLM€ ans Iés hypotheses optimistes ct de Im
ANNEIIPME dans les hypothéses peSsimistes,
Pour le groupe ASF, la fourchette Vade MN HH M@dans les hypothéses optimistes, et dc ME
HEEB ME dans les hypotheses pessimists.
Silypothéses d’évolution de trafic du CGDD, remboursement de a dette & partir de 2022.
‘Fiypothéses d’évolution de trafic du Plan de relance, remboursement de la dette & partir de 2015.
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