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La plus-value rédactionnelle
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* Quand on cite le nom d’un(e) élu(e) on précise aussi son mandat et sa sensibilité
politique parce qu’il s’agit d’une personnalité publique : « Paul Arbero, sénateur socialiste
du Nord… ».
* Quand on parle d’un(e) inconnu(e) pour la première fois on indique, au moins, son âge
et son métier : « Marcus Vitruve, 40 ans, ingénieur militaire… ».
* Quand on emploie un sigle pour la première fois on développe sa signification par égard
pour les lecteurs non avertis. « L’Organisation des Nations Unies (ONU) »
* Quand le traitement d’un sujet d’actualité renvoie à des faits antérieurs ou des
événements passés, on recourt à l’appel de note pour rafraîchir la mémoire des vieux
lecteurs et éclairer la lanterne des plus jeunes : (1) « Mark Pesos, homme d’affaires
français et banquier, fondateur de la banque Pèze, né à Lille en 1947. »
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« Que puis-je faire de plus ou de mieux? ». « Que pouvons-nous faire de plus et de
mieux? ». « Que pouvez-vous faire de plus ou de mieux? ». Qu’on se la pose soi-même
au vu de son agenda personnel, qu’on se la pose entre soi, au cours d’une réunion de
service, ou qu’elle soit soulevée au cours d’une conférence de rédaction, la question de
savoir comment enrichir ou approfondir le traitement prévu d’un sujet d’actualité
débouche sur quatre possibilités : le traitement en contrechamp, le traitement en
contrepoint, le traitement en contre-pied, le traitement en contre-écrou.
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L’actualité est si souvent déprimante que le journaliste prévoyant tient toujours prêt un
« antidote » contre la morosité. Le plus efficace des « antidotes » éprouvés consiste à
introduire des « sourires » dans les pages trop tristes. Le « sourire » est un genre
journalistique dont la forme est variable mais dont le fond est toujours décalé –
délibérément décalé- par rapport au thème dominant. Cela peut être un dessin, un billet,
un portrait, une petite interview, un témoignage… L’essentiel est que sa charge de bonne
humeur soit de nature à détendre, amuser, faire sourire le lecteur. Ce sera le portrait d’un
petit épicier heureux de vivre au milieu d’une enquête sur la crise. Ce sera l’interview d’un
éternel optimiste au-dessous d’une analyse catastrophiste. Ou encore un dessin
moqueur, etc.
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