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(a) Le moteur de l’application, qui gère et ordonnance les supervisions des différents équipements.
(b) Les Plugins qui servent d’intermédiaire entre Nagios et les ressources que l’on souhaite superviser.
(c) L’interface web qui permet d’avoir une vue d’ensemble des états de chaque machine du parc infor-
matique supervisé et ainsi pouvoir intervenir le plus rapidement possible en ciblant la bonne panne.
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(c) Création de l’environnement Nagios
Le programme Nagios n’a pas besoin de tourner sous root. Il doit posséder son propre compte utilisa-
teur de même que son groupe et un répertoire dédié.
u s e r a d d −m −p $ ( o p e n s s l passwd n a g i o s ) n a g i o s
g r o u p a d d nagcmd
usermod −a −G nagcmd n a g i o s
usermod −a −G nagcmd www−d a t a
m k d i r / home / n a g i o s / d o w n l o a d s
s u d o make a l l
s u d o make i n s t a l l
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(l) ATTRIBUER DES DROITS SUR L’ARBORESCENCE NAGIOS
Nous allons attribuer les droits sur l’arborescence Nagios à l’utilisateur Nagios il sera le propriétaire
de l’arborescence.
s u d o chown −R n a g i o s : nagcmd / u s r / l o c a l / n a g i o s
Pour vérifier que Nagios tourne nous pouvons utiliser une des deux commande suivante
p s −e d f | g r e p n a g i o s
systemctl s t a t u s nagios
make
make i n s t a l l
Nous pouvons vérifier que les plugins ont bien étés ajoutés à Nagios à l’aide de la commande suivante
/ u s r / l o c a l / n a g i o s / b i n / n a g i o s −v / u s r / l o c a l / n a g i o s / e t c / n a g i o s . c f g
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(E) MA PREMIÈRE SUPERVISION AVEC NAGIOS
Pour surveiller un équipement ou un service informatique Nagios se base sur les quatre éléments suivants
(les plugins, les commandes, les hosts et les services). Nous allons créer le repertoire /usr/local/nagios/-
licsrt qui va recevoir nos fichiers de configuration.
mkdir / u s r / l o c a l / n a g i o s / l i c s r t
e c h o ” c f g d i r = / u s r / l o c a l / n a g i o s / l i c s r t ” >> / u s r / l o c a l / n a g i o s / e t c / n a g i o s . c f g
Nous avons utilisé check ping et nous lui avons passé 4 arguments. Le premier argument demande
de vérifier que le serveur associé au nom de domaine mandicouba.net répond . Le second argument
indique un seuil WARNING à 40 ms et/ou 40 % de paquets perdus. Le troisième argument indique un
seuil CRITICAL à 60 ms et/ou 60 %
(b) Les commandes
Sous Nagios une commande est un object qui permet de définir le lancement d’un plugin il est ca-
ractérisé par un nom ainsi que le chemin vers le plugin avec, éventuellement, les arguments associés.
Nous allons définir une commande qui va exécuter le plugin vu précédemment. Pour ce faire nous
allons placer dans le dossier licsrt un fichier nommé command1.cfg ayant le contenu suivant
d e f i n e command {
command name check −p i n g −m a n d i c o u b a . n e t
c o m m a n d l i n e $USER1$ / c h e c k p i n g −H m a n d i c o u b a . n e t −w 40 ,40% −c 60 ,60%
}
host name : c’est le nom de l’objet tel qu’il sera reconnu par Nagios.
address : c’est l’adresse IP ou le nom pour joindre
max check attemps : c’est le nombre de tentatives successives maximum renvoyant un résultat négatif
avant que Nagios considère ce résultat comme fiable et passe l’objet au statut déclenchant des notifi-
cations.
check command : elle fait la liaison entre une commande et un host
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(d) Les services
Pour superviser un service sous nagios il faut d’abord créer la commande associée à ce service. en
guise d’exemple nous allons superviser le service SSH du serveur mandicouba.net. pour ce faire
nous allons créer le fichier commande2.cfg dans notre dossier licsrt
d e f i n e command {
command name check −s s h −m a n d i c o u b a . n e t
c o m m a n d l i n e $USER1$ / c h e c k s s h m a n d i c o u b a . n e t
}
Une fois la commande crée nous allons définir l’objet service associé en créant dans notre répertoire
licsrt un fichier intitule service1.cfg possédant le contenu suivant.
define service {
s e r v i c e d e s c r i p t i o n SSH s u r N a g i o s S e r v e r
host name Nagios S er ver
check command check −s s h −m a n d i c o u b a . n e t
max check attempts 3
}
service description : L’identifiant du service. Il doit être unique pour chaque host ;
host name : La référence à l’objet host hébergeant le service à superviser.
check command : Elle permet d’indiquer la commande à exécuter pour effectuer la supervision ;
max check attempt : Le nombre de tentatives successives maximum renvoyant un résultat négatif