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Introduction

Dans ce chapitre vous apprendrez à implémenter des solutions pour garantir la santé de votre réseau une fois celui-ci en
place.

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Gestion des sauvegardes
Penser qu’un système mis en place récemment ou qui tourne depuis longtemps ne nécessite aucune attention est illusoire.
En effet, nul ne peut éviter les événements inattendus pour son système d’information. Crash de serveurs, pertes de
fichiers, erreurs de manipulation humaine, incendie, etc. Tous ces éléments peuvent rendre instable votre système
informatique et même aller jusqu’à le rendre complètement indisponible.

Plusieurs solutions proactives sont à votre disposition pour vous prémunir face à « l’incident ». L’une d’entre elles est la
sauvegarde. Le choix d’une stratégie de sauvegarde adaptée aux besoins de l’entreprise est la meilleure assurance contre
une perte de données.

Différents mécanismes de sauvegarde existent :

 Complète : cette méthode transfère sur le support de sauvegarde une copie de toutes les données concernées par la sauvegarde,

indépendamment de la modification des données depuis l’exécution de la précédente sauvegarde. Différentielle : sauvegarde

toutes les données qui ont été modifiées depuis la dernière sauvegarde complète.

 Incrémentielle : sauvegarde toutes les données qui ont été modifiées depuis la dernière sauvegarde, qu’elle soit complète ou
incrémentielle.

Si apparemment les sauvegardes incrémentielles et différentielles sont très proches, dans les faits elles ont chacune leurs
avantages et inconvénients.

Une sauvegarde différentielle nécessite moins de médias pour effectuer une restauration. En effet, seule la dernière
sauvegarde complète ainsi que la dernière sauvegarde différentielle sont nécessaires.

Avantages : la restauration est rapide.

Inconvénients : le volume de données sauvegardé est plus important et les sauvegardes sont donc plus longues à être
réalisées.

La sauvegarde incrémentielle prend moins de temps. Celle-ci ne sauvegarde que les éléments ayant été modifiés depuis
la dernière sauvegarde (complète ou incrémentielle). Le volume à sauvegarder est donc moins important.

Avantages : les sauvegardes sont plus rapides et nécessitent moins de capacité sur les médias.

Inconvénients : la restauration est plus lente car il vous faudra utiliser plus de médias. La restauration requiert la dernière
sauvegarde complète, ainsi que toutes les incrémentielles qui suivent jusqu’à celle que vous avez besoin de restaurer.

Dans tous les cas, il faut que vous fassiez très attention à vos sauvegardes complètes. Ce sont elles qui vont déterminer
le comportement des sauvegardes suivantes.

1. Windows Server Backup

Windows intègre, depuis sa version 3.1, un outil de sauvegarde appelé NTBACKUP. Avec l’arrivée de Windows
Server 2008, celui-ci a été remplacé. Le nom de son successeur est : WSB (Windows Server Backup).

Ne saisissez donc plus ntbackup dans le menu Exécuter, vous recevrez une erreur spécifiant que l’outil n’existe pas.

Windows Server Backup fournit une solution pour répondre aux besoins de sauvegarde et de restauration. Vous pouvez
l’utiliser pour sauvegarder de façon complète un serveur, ou encore pour sauvegarder certains volumes, des fichiers ou
répertoires spécifiques, des applications ou bien uniquement l’état du système.

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Dans le cas d’un sinistre, vous pouvez effectuer une récupération bare metal (restauration en partant de 0).

Vous pouvez utiliser Windows Server Backup pour créer et gérer des sauvegardes pour l’ordinateur local ou un ordinateur
distant. Les sauvegardes sont planifiables afin de s’exécuter de façon automatisée. Il est également possible d’effectuer
des sauvegardes ponctuelles.

Windows Server Backup possède quelques inconvénients dont :

 Impossibilité de sauvegarder un serveur Exchange Server (hormis sur un serveur disposant au minimum de la version
Exchange Server 2007 SP2 qui inclut un plug-in rendant ces sauvegardes possibles).

Impossibilité de sauvegarder sur des lecteurs de bandes. Impossibilité de sauvegarder

sur des mémoires flash USB ou des clefs USB. Seuls les volumes locaux en NTFS peuvent

être sauvegardés.

La version de Windows Server 2012 apporte des changements importants et bénéfiques à l’outil Windows Server
Backup :

 Sauvegarde et restauration de machines virtuelles individuelles sur un hôte Hyper-V. La version de Windows Server
2012 R2 permet, elle, de sauvegarder des machines virtuelles sous Linux depuis l’hôte.

 Amélioration de la gestion des versions de sauvegardes et de la rétention : en sauvegardant sur un disque dur ou un volume,

vous avez désormais la possibilité de spécifier une politique de suppression pour déterminer quels sont les sauvegardes à
conserver de sorte à pouvoir gérer votre espace disque. Possibilité de sauvegarder des volumes supérieurs à 2 To. Support
de la sauvegarde des Volumes de Stockage Partagés (CSV : Cluster Shared Volumes).

 Externalisation de la sauvegarde sur la plate-forme Online Windows Azure (moyennant un abonnement. Voir le lien ciaprès
pour plus de détails : http://www.windowsazure.com/fr-fr/services/backup/).

WSB ne permet pas de restaurer à partir de sauvegardes réalisées avec NTBackup. Il existe cependant une version téléchargeable
de l’outil compatible avec Windows Server 2008 R2 et dédiée aux restaurations :
http://support.microsoft.com/kb/974674

a. Installation de Windows Server Backup

Voici les étapes requises pour procéder à l’installation de Windows Server Backup :

Dans la console Gestionnaire de serveur, cliquez sur Gérer - Ajouter des rôles et fonctionnalités.

Cliquez sur Suivant.

Sélectionnez le bouton radio Installation basée sur un rôle ou une fonctionnalité puis cliquez sur Suivant.

Sélectionnez votre serveur puis cliquez sur Suivant.

Dans la liste Rôles de serveurs, cliquez sur Suivant.

À l’étape Fonctionnalités cochez la case Sauvegarde Windows Server puis cliquez sur Suivant.

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Sur la page de confirmation, vérifiez que les fonctionnalités voulues ont bien été choisies puis cliquez sur
Installer.

Une fois l’installation terminée, cliquez sur Fermer.

Pour installer l’outil de sauvegarde vous pouvez aussi utiliser la commande suivante : Install-WindowsFeature
Windows-Server-Backup

b. Création d’une sauvegarde complète planifiée

Vous allez maintenant configurer votre première sauvegarde en utilisant l’assistant. Le but est ici de sauvegarder

complètement la machine. Cette sauvegarde s’effectuera de manière complète tous les soirs à 23h. Pré­requis : Posséder

un second disque dur sur lequel s’effectuera la sauvegarde.

Voici les étapes à suivre :

Dans la console Gestionnaire de serveur, cliquez sur Outils - Sauvegarde Windows Server.

Dans le volet gauche, sélectionnez Sauvegarde locale.

Dans la console Sauvegarde de Windows Server (Local), dans le volet de droite cliquez sur
Planification de sauvegarde.

Cliquez sur Suivant.

Sur la page de sélection, sélectionnez le bouton radio Serveur complet (recommandé).

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Cliquez sur Suivant.

Dans la liste déroulante Sélectionnez une heure, sélectionnez 23:00 puis cliquez sur Suivant.

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Sur la page de sélection du type de destination, cliquez sur Sauvegarder vers un volume puis cliquez sur
Suivant.

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Trois options sont disponibles :

 Sauvegarder vers un disque dur dédié aux sauvegardes (recommandé) : il s’agit d’un disque local qui sera entièrement
dédié à la sauvegarde et ne sera pas utilisable pour stocker des fichiers.

 Sauvegarde vers un volume : donne la possibilité de sauvegarder le serveur sur un de ses volumes de données. Le volume
de destination sera automatiquement exclu de la sauvegarde, vous pourrez continuer à y stocker des données.

 Sauvegarder sur un dossier réseau partagé : permet une sauvegarde sur un stockage partagé (ce qui est en soit une
bonne chose puisque l’on sépare la sauvegarde des données sauvegardées) mais présente l’inconvénient de ne conserver
qu’une seule sauvegarde qui est écrasée à chaque fois. Vous pouvez stocker des sauvegardes uniques ou des sauvegardes
planifiées.

Cliquez sur Ajouter.

Sélectionnez votre second volume de données puis cliquez sur OK.

L’avertissement qui apparaît vous prévient que le volume de destination va être exclu de la sauvegarde, cliquez sur
OK.

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Cliquez sur Suivant.

Vérifiez les options choisies puis cliquez sur Terminer.

Une fois la planification de sauvegarde créée, cliquez sur Fermer.

Votre sauvegarde est désormais opérationnelle.

c. Création de la sauvegarde planifiée d’un (ou de plusieurs) dossier(s)

Le but est ici de sauvegarder uniquement certains dossiers de la machine serveur. Cette sauvegarde s’effectuera de
manière complète tous les soirs à 21h.

Dans la console Gestionnaire de serveur, cliquez sur Outils - Sauvegarde Windows Server.

Dans le volet gauche, sélectionnez Sauvegarde totale.

Dans la console Sauvegarde de Windows Server (Local), dans le volet de droite, cliquez sur
Planification de sauvegarde.

Cliquez sur Suivant.

Sélectionnez le bouton radio Personnalisé puis cliquez sur Suivant.

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Cliquez sur Ajouter des éléments afin de choisir les dossiers/fichiers à inclure dans la sauvegarde.

Dans la fenêtre de sélection, cochez la case du répertoire Users puis cliquez sur OK.

Cliquez ensuite sur Suivant.

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Laissez la planification par défaut (Tous les jours à 21h) puis cliquez sur Suivant.

Sélectionnez le bouton radio Sauvegarder vers un volume puis cliquez sur Suivant. Cliquez

sur Ajouter.

Sélectionnez votre second volume puis cliquez sur OK.

Cliquez sur Suivant.

Vérifiez les options choisies puis cliquez sur Terminer.

Une fois la planification de sauvegarde créée, cliquez sur Fermer.

d. Outils associés à WSB et sauvegardes uniques

WSB offre également la possibilité d’effectuer des sauvegardes non planifiées. Cela peut être intéressant avant toute
opération pouvant nécessiter de revenir en arrière (installation d’un nouveau produit, suppression d’un rôle, etc.). Ces
sauvegardes uniques permettent également de ne pas inclure obligatoirement l’état du système dans la sauvegarde.

En suivant l’assistant Sauvegarde unique situé dans la console de Sauvegarde de Windows Server, vous pourrez :

 choisir un emplacement réseau pour effectuer la sauvegarde ; choisir entre une sauvegarde par copie VSS (Volume Shadow

Copy) ou sauvegarde complète VSS.

La copie VSS est utile si vous utilisez un autre système de sauvegarde. En effet, celle-ci laisse les attributs des fichiers
intacts. De cette façon les sauvegardes qui se déroulent avec votre logiciel tiers ne sont pas affectées dans leur rotation.
VSS permet également de sauvegarder des fichiers ouverts.

La sauvegarde complète VSS est utile lorsque vous n’utilisez que Windows Server Backup pour effectuer vos sauvegardes.
Celle-ci, une fois son exécution terminée, met à jour l’historique de sauvegarde des fichiers.

L’outil en ligne de commande wbadmin est disponible avec les versions Core et Complète de Windows Server 2012. Il
permet de réaliser tout ce qui est paramétrable via l’interface graphique (vous remarquerez d’ailleurs que l’intitulé de la
fenêtre de sauvegarde Windows Server porte le nom : wbadmin - Sauvegarde Windows Server) de l’assistant de
sauvegarde et plus encore.

Quelques commandes utiles avec wbadmin.exe :

 wbadmin enable backup : permet de créer et de gérer les sauvegardes planifiées. wbadmin start systemstatebackup

: permet de réaliser une sauvegarde de l’état du système. wbadmin start backup : permet de lancer une sauvegarde

unique. wbadmin get versions : permet de voir les détails d’une sauvegarde qui a déjà été réalisée. wbadmin get

items : permet de voir quels sont les éléments contenus dans un fichier de sauvegarde.

Wbadmin a l’avantage de permettre d’implémenter les commandes dans des batch. Ces batch peuvent être euxmêmes
lancés via des tâches planifiées. Vous avez également la possibilité de lancer rapidement une sauvegarde sur un stockage
réseau. Par exemple la ligne suivante permet de sauvegarder le volume E sur un partage d’une autre machine :

Wbadmin start backup -backuptarget:\\AUTRESERVEUR\Partage -include:E:


-User:backupadmin@MaSociete.Priv -Password:P@ssw0rd

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Pour plus d’informations sur la syntaxe de wbadmin, rendez­vous à l’adresse :


http://technet.microsoft.com/enus/library/cc754015.aspx

Depuis Windows Server 2008, Microsoft a significativement restreint les capacités de l’outil de sauvegarde intégré au profit de
son produit System Center Data Protection Manager (DPM). Ce produit à part entière et payant offre
beaucoup plus de fonctionnalités que WSB. Pour plus d’informations sur DPM :
http://technet.microsoft.com/enus/library/hh758173.aspx

e. Les clichés instantanés

En complément des sauvegardes, vous pouvez utiliser les clichés instantanés (couramment appelés Volume Shadow
Copy). Les clichés permettent une restauration des fichiers se trouvant sur les partages réseau. Cette restauration
s’effectue de façon très simple et très rapide.

Le principe de ce procédé est le suivant : le serveur va initier une capture de l’état des fichiers à un moment donné puis
une autre capture plus tard dans le temps. Le système va alors comparer les différences entre les états. Si un fichier a
été supprimé, modifié ou autre, alors le système en gardera une copie. Plusieurs planifications peuvent être positionnées
pour un même volume dans une même journée. La contrainte est que le système ne conserve que 64 versions d’un
fichier.

Les clichés instantanés sont activés au niveau des volumes. Pour les mettre en place :

Dans la console Gestionnaire de serveur, cliquez sur Outils ­ Gestion de l’ordinateur.

Dans le volet de Navigation, développez Stockage - Gestion des disques.

Faites un clic droit sur le volume pour lequel vous souhaitez activer les clichés puis sélectionnez
Propriétés.

Cliquez sur l’onglet Clichés instantanés.

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Depuis cette fenêtre, vous pouvez activer ou désactiver les clichés. Vous pouvez également créer un cliché manuellement
en cliquant simplement sur le bouton Créer.

Les paramètres avancés sont gérables, après avoir sélectionné un volume, en cliquant sur Paramètres. De là, vous

pouvez spécifier les planifications de ces clichés, leur emplacement de stockage ainsi que leur taille maximale. Cliquez

sur Paramètres.

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Choisissez une taille limite (ou illimitée) à affecter aux clichés instantanés.

Choisissez l’emplacement de stockage (il peut être intéressant de choisir un autre emplacement que le volume depuis
lequel on fait les clichés pour utiliser un stockage à coût réduit ; ex : un disque dur USB).

Cliquez sur Planifier.

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Par défaut, les clichés ont lieu tous les jours de la semaine de travail et deux fois par jour (à 7h et 12h).

Ajustez ces valeurs en fonction de vos besoins et en gardant à l’esprit que seules 64 versions de clichés sont conservées.

Cliquez sur OK pour valider la planification.

Cliquez sur OK pour valider les paramètres des clichés.

Vous pouvez cliquer sur le bouton Créer afin de lancer un cliché immédiatement.

Si vous essayez de regarder le contenu de ce cliché il sera vide. En effet, les clichés utilisent une image à
instant T pour sauvegarder les données ayant été modifiées depuis le dernier cliché. Un fichier d’archive
présent avant la mise en place des clichés, et n’ayant jamais été modifié, ne sera donc jamais visible
dans les versions précédentes.

Pour restaurer un cliché, vous pourrez depuis un client utiliser l’onglet Versions précédentes dans les propriétés d’un
dossier parent, ou directement sur le fichier voulu si il est encore présent (ci-dessous une capture pour illustrer cette
possibilité).

2. Restauration de données

Maintenant que vous savez comment sauvegarder vos données, vous allez voir comment les restaurer. Pour effectuer
une restauration en utilisant WSB, vous devez être membre du groupe Opérateurs de sauvegarde ou du groupe
Administrateurs de la machine.

a. Restauration des fichiers et/ou de dossiers

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Pour effectuer la restauration d’un dossier :

Dans la console Gestionnaire de serveur, cliquez sur Outils - Sauvegarde Windows Server.

Dans le volet de droite, cliquez sur Récupérer.

Spécifiez le serveur sur lequel se trouve la sauvegarde qui sera utilisée pour récupérer les données, puis cliquez sur
Suivant.

Choisissez ensuite via le calendrier la sauvegarde que vous voulez restaurer puis cliquez sur Suivant.

Choisissez le type de données que vous voulez récupérer puis cliquez sur Suivant.

Choisissez l’élément (fichiers et dossiers) à restaurer, puis cliquez sur Suivant.

Sélectionnez les éléments à récupérer puis cliquez sur Suivant.

Spécifiez ensuite l’endroit où doit se faire la restauration, si vous voulez écraser les fichiers de destination ou
bien effectuer une copie, ou ne pas récupérer les fichiers s’ils existent déjà à l’emplacement de destination.
Spécifiez également si les droits NTFS doivent être restaurés.

Cliquez sur Suivant.

À la page de confirmation, vérifiez les éléments choisis puis cliquez sur Récupérer.

Une fois les éléments récupérés, cliquez sur Fermer.

b. Restauration de l’état du système

En cas de défaillance majeure du système, vous devrez restaurer celui­ci. Cette opération s’apparente à une restauration
complète, mais la différence est que vous ne restaurez pas les volumes contenant les données. Seuls les volumes
critiques sont récupérés.

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Cette opération peut s’effectuer sur la même machine ou, dans le cas d’un remplacement de matériel, sur une machine
différente. Attention, la machine de remplacement doit cependant posséder des caractéristiques matérielles similaires.

La restauration du système est la manière la plus pratique de réparer des rôles de serveurs corrompus ou encore de
restaurer Active Directory. Attention, il n’est pas possible d’effectuer une restauration partielle de l’état du système.

La restauration de l’état du système sur un contrôleur de domaine effectue une restauration non autoritaire de l’Active Directory.

Voici les étapes à suivre pour procéder à la restauration de votre système :

Démarrez votre serveur à partir d’une image d’installation (DVD, clé USB, réseau) de Windows Server 2012.

Choisissez les paramètres de langue voulus puis cliquez sur Suivant.

Cliquez sur Réparer l’ordinateur.

Cliquez sur Dépannage.

Cliquez sur Récupération de l’image système.

Choisissez votre système d’exploitation.

Si aucune sauvegarde n’est disponible en local, le message suivant apparaît :

Cliquez sur Annuler.

Cliquez sur Suivant pour sélectionner une image système.

Cliquez sur Avancé.

Cliquez sur Chercher une image système sur le réseau.

L’avertissement suivant apparaît, cliquez sur Oui.

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La restauration en utilisant une image stockée sur le réseau nécessite de posséder un serveur DHCP qui permettra d’obtenir
une adresse IP valide dans le réseau voulu.

Saisissez l’emplacement de la sauvegarde puis cliquez sur OK.

Renseignez les informations d’identification pour se connecter au partage (ici le partage se trouve sur un serveur
nommé DC1) puis cliquez sur OK.

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Choisissez la sauvegarde à restaurer puis cliquez sur Suivant.

Choisissez ensuite les options facultatives (formatage et repartitionnement des disques, installation de pilotes, etc.)
puis cliquez sur Suivant.

Cliquez sur Terminer, puis cliquez sur Oui pour lancer la restauration.

Attendez que le système redémarre automatiquement pour que la restauration soit complètement terminée.

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3. Stockage

a. Grappe RAID

Une méthode alternative de fiabilisation des données existe. Très répandue dans les environnements serveurs et en
expansion auprès des particuliers, cette technologie s’appelle RAID (Redundant Array of Independent Disks).

D’un point de vue simplifié, cette technologie permet de stocker les informations sur des disques durs multiples afin
d’améliorer, en fonction du type de RAID choisi, la tolérance aux pannes et/ou les performances de l’ensemble.

Seuls les trois niveaux de RAID proposés par Windows Server 2012 R2 seront décrits dans ce chapitre, à savoir les
RAID 0, RAID 1 et RAID 5. En fonction du niveau de RAID choisi, vous obtenez :

 Soit un système de répartition qui améliore ses performances (RAID 0).

 Soit un système de redondance qui donne au stockage des données une certaine tolérance aux pannes matérielles
(RAID 1). Soit les deux à la fois

(RAID 5).

Le système RAID est donc capable de gérer la répartition et la cohérence des données. Ce système de contrôle peut être
purement logiciel, ou utiliser un matériel dédié.

En RAID logiciel, le contrôle du RAID est intégralement assuré par une couche logicielle du système d’exploitation.
Cette couche s’intercale entre la couche d’abstraction matérielle (pilote) et la couche du système de fichiers.

Dans le cas du RAID matériel, une carte ou un composant est dédié à la gestion des opérations. Du point de vue du
système d’exploitation, le contrôleur RAID matériel offre une virtualisation complète du système de stockage. Le système
d’exploitation considère chaque volume RAID comme un disque et n’a pas connaissance de ses constituants physiques.

Caractéristiques des niveaux de RAID :

 Le RAID 0, ou agrégat par bandes, est le plus performant ; il est par contre le moins fiable. Il offre un cumul des disques. Par
exemple trois disques de 500 Go en RAID 0 vous fournissent un volume de 1,5 To. Inconvénient majeur de cette technologie,
si un des disques vient à tomber en panne, les données situées sur les autres sont également perdues.

 Le RAID 1, ou miroir, fournit de bonnes performances en écriture tout en assurant une tolérance de pannes. Dans le cas de
deux disques en RAID 1, les informations sont écrites de façon identique sur les deux disques. Deux disques de 500 Go en
RAID 1 fournissent un espace de stockage de 500 Go. Le second disque servant de « réplica » au premier. Les performances
globales restent néanmoins inférieures à un volume RAID 0.

 Le RAID 5, ou agrégat par bandes avec parité est le plus performant en termes de lecture. Les informations sont réparties
sur les différents disques de sorte à ne pas perdre de données en cas de panne d’un des disques. Ce niveau de RAID requiert
un minimum de trois disques. Trois disques de 500 Go configurés en RAID 5 offrent un espace de stockage de 1 To.

Sous Windows Server 2012, les opérations de configuration des volumes système en RAID se font depuis la console
Gestion de l’ordinateur. Ensuite il faut naviguer dans l’arborescence de stockage. Les options proposées vous
permettront d’ajouter facilement un volume miroir ou de créer un agrégat.

Pour pouvoir configurer des volumes en RAID sous Windows Server 2012, il faut avoir converti les disques en dynamique au
préalable.

Windows Server 2012 et Windows Server 2012 R2 comme leurs prédécesseurs ne permettent pas de configurer le volume
système en RAID 5.

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b. Espaces de stockage

Les espaces de stockage, introduits avec Windows Server 2012, fournissent des solutions de stockages rentables, hautement
disponibles, évolutives et flexibles pour les déploiements de solutions de stockage critiques (virtuels ou physiques) en
entreprise.

Cette technologie permet de réunir des disques physiques et de créer des disques virtuels par-dessus. Pour les petites
structures, les espaces de stockage offrent la possibilité de créer un stockage partagé à bas prix.

Si les fonctionnalités sont semblables à celles d’un SAN (Storage Area Network), les espaces de stockage sont cependant
plus souples et plus flexibles à utiliser.

Un autre avantage de l’utilisation des espaces de stockage se présente lorsque vous avez besoin de reconstruire un
disque physique défectueux. Dans les systèmes RAID traditionnels, cela peut prendre un temps considérable. Avec
Windows Server 2012 R2, attendez­vous à voir ces temps considérablement réduits grâce à l’utilisation d’une technique
de reconstruction parallèle. Ce processus utilise les disques sains restants afin qu’ils prennent en charge les données qui
étaient stockées sur le disque défectueux. Il est extrêmement rapide parce que tous les disques de l’espace de stockage
sont impliqués. La recommandation est que, au lieu d’utiliser des disques hot spare, vous utilisiez à la place les disques
de réserve dans l’espace de stockage, qui peuvent ainsi être exploités par le processus de réparation parallèle. Cela
permettra non seulement d’offrir plus de performances en entrée/sortie pour l’activité de stockage de la production
(contrairement à un RAID dégradé sur un système SAN classique) mais en plus de laisser votre entreprise moins
vulnérable lors d’un processus de réparation (par exemple, un RAID 5 dégradé perdant un second disque devient
irréparable). À titre de démonstration, Microsoft a montré, lors d’une session TechEd, la reconstruction d’un RAID
composé de huit disques de 3 TB en 50 minutes avec un débit supérieur à 800 MB/s.

D’autres améliorations ont été apportées aux espaces de stockage avec Windows Server 2012 et notamment :

 Storage Tiers : dans un environnement où le stockage mixe des disques rapides (type SSD) et des disques moins rapides
(type SATA), le système va être capable automatiquement de mesurer l’efficacité des disques et leur activité afin de rediriger
les flux de stockage vers les disques les plus performants et ce, de façon transparente. Si les informations stockées viennent
à être moins utilisées, elles seront déplacées vers le stockage le moins rapide et inversement si elles sont utilisées plus
fréquemment.

 Write-back cache : sur le même principe que le Storage Tiers, lorsque des pics d’activité seront détectés, le système pourra
utiliser le tiers de stockage rapide (SSD) puis écrire sur les disques classiques afin de jouer le rôle de tampon et prévenir une
perte de performances.

 Storage QoS (Storage Quality of Service) : cette fonctionnalité est active sur la couche vhdx afin de permettre la limitation
des IOPS (Input/Output Operations Per Second) maximales pour un disque dur virtuel. Il est également possible de définir
des compteurs afin d’envoyer des notifications lorsque les IOPS minimales pour un disque ne sont pas respectées.

4. Nouveau système de fichiers

a. Resilient File System (ReFS)

Malgré les nombreux avantages qu’offre NTFS par rapport aux premiers systèmes de fichiers FAT, celui­ci existe depuis
1993. Nombre d’utilisateurs des produits Windows Server attendaient depuis longtemps une évolution du système de
fichiers du système d’exploitation de Microsoft.

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Windows Server 2012 apporte ce nouveau système de fichiers : ReFS, ou système de fichiers résilient. Il prend en charge
de nombreuses fonctionnalités de NTFS, mais en délaisse quelques-unes, dont la compression de fichiers, l’EFS
(Encrypting File System) et les quotas de disque. En échange, ReFS offre la vérification des données et la correction
automatique.
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Ce nouveau système de fichiers a été spécialement élaboré afin de gérer de très grandes quantités de données. Il est
conçu pour fonctionner avec les espaces de stockage pour créer des zones de stockage logique réductibles/extensibles.
Le nouveau système de fichiers favorise une évolutivité maximale, prenant en charge jusqu’à 264 clusters, soit dans la
théorie des volumes allant jusqu’à 1 Yo (Yottaoctet) !

Ce nouveau système de fichiers ReFS peut détecter automatiquement la corruption de données et effectuer les
réparations nécessaires sans devoir déconnecter le volume. CHKDSK devient donc obsolète avec ce système de fichiers,
fini les checkdisk interminables !

Les principaux objectifs de ReFS sont les suivants :

 Maintenir un degré élevé de compatibilité avec un sous-ensemble de fonctionnalités NTFS. Les fonctionnalités qui ont été
largement adoptées sont conservées en supprimant celles qui apportent une valeur limitée au prix de la complexité du système
de fichiers.

 Vérifier et corriger automatiquement les données. Les données peuvent être corrompues en raison d’un certain nombre de

causes et doivent donc être vérifiées et, si possible, corrigées automatiquement. Optimiser pour une évolutivité maximale
des capacités de stockage.

 Ne jamais avoir à mettre le système de fichiers hors ligne. Par exemple, dans le cas de corruptions, il est avantageux d’isoler
le défaut tout en permettant l’accès au reste du volume. Le maximum de données possible doit être récupéré tout en restant
en ligne.

 Fournir une architecture de résilience complète de bout­en­bout lorsqu’il est utilisé en conjonction avec les espaces de
stockage.

Les fonctionnalités clés de ReFS sont les suivantes (à noter que certaines de ces fonctionnalités sont fournies en
collaboration avec des espaces de stockage) :

 L’intégrité des métadonnées avec les sommes de contrôle (checksums).

 Apport d’un modèle d’écriture transactionnel pour les mises à jour de disques robustes (aussi connu sous le nom de copy on
write).

 Support de grands volumes, fichiers et répertoires. ReFS est conçu pour fonctionner avec des jeux de données extrêmement
volumineux (principalement en quantité, à noter que les longueurs de chemins ont également été agrandies).

 La mise en commun du stockage et la virtualisation des espaces de stockage afin de faciliter la gestion du système de fichiers.

 L’entrelacement des données pour les performances (la bande passante peut être gérée) et la redondance pour la tolérance

aux pannes. Le nettoyage des disques pour la protection contre les erreurs de disque latentes. La résilience à la

corruption pour obtenir la disponibilité de volume maximale.

 Les pools de stockage partagés entre les machines pour obtenir la tolérance aux pannes et un équilibrage de charge
supplémentaire.

Le choix de ce format de système de fichiers s’effectue au moment où vous formatez un volume.

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Windows Server 2012 ne permet pas de convertir un volume NTFS au format ReFS.

b. Déduplication des données

Présentation de la déduplication des données

Dans l’entreprise, le volume de données basées sur un fichier augmente relativement vite. Bien que les coûts de
stockage sur disque aient considérablement baissé, ils n’évoluent pas assez rapidement pour compenser la croissance.

L’objectif de la déduplication des données est de stocker davantage de données dans un espace limité en coupant les
fichiers en segments de taille variable (32-128 Ko), en identifiant des segments dupliqués et en conservant une copie
unique de chaque segment. Les copies redondantes du segment sont remplacées par une référence de la copie unique,
les segments sont organisés en fichiers de conteneur et les conteneurs sont compressés afin d’atteindre une meilleure
optimisation de l’espace.

Afin d’éclaircir le fonctionnement, prenez le cas de deux fichiers texte (Fichier1 et Fichier 2) dont une portion est
identique. En simplifiant leur contenu, voilà à quoi ils pourraient correspondre :

Chaque fichier possède donc ses propres informations : nom, attributs, droits, etc. Mais aussi son propre contenu. Bien
que ces fichiers soient en partie identiques (sections A et B), les portions semblables sont donc stockées deux fois.

Avec la déduplication des données, le système va séparer la partie Métadonnées de la partie Données. Il va du coup
modifier complètement les fichiers et les réécrire afin de créer un pointeur pour chaque fichier vers son contenu (cf.
illustration ci-après).

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Le système va du coup également détecter que le contenu existe déjà et est déjà répertorié. Il ne va ainsi stocker pour
le second fichier, que la partie n’étant pas déjà enregistrée sur l’espace de stockage (ici Z).

Fonctions clés de la déduplication des données

Windows Server 2012 R2 fournit la déduplication des données améliorée grâce aux fonctionnalités suivantes :

 Optimisation de la capacité : La déduplication des données dans Windows Server 2012 permet de stocker davantage de
données dans un espace physique inférieur. La déduplication des données repose sur la segmentation à taille variable en
sous-fichiers et sur la compression. Utilisées ensemble, ces technologies permettent de diviser le stockage par deux pour les
serveurs de fichiers généraux et par 20 (au maximum) pour les données de virtualisation.

 Évolutivité et performance : La déduplication des données de Windows Server 2012 est hautement évolutive, efficace en
termes d’utilisation des ressources et non intrusive. Cette fonctionnalité peut être exécutée simultanément sur des dizaines
de gros volumes de données clés sans affecter les autres charges de travail sur le serveur. Pour garantir un faible impact sur
les charges de travail serveur, des limites sont appliquées aux ressources de l’unité centrale et de la mémoire consommées.
En outre, les utilisateurs avec pouvoir ont toute latitude pour fixer les heures d’exécution de la déduplication des données,
spécifier les ressources disponibles à cet effet et établir les stratégies de sélection de fichiers.

 Fiabilité et intégrité des données : Lorsque la déduplication des données est appliquée, il est vital de maintenir leur
intégrité. Windows Server 2012 exploite la somme de contrôle, la cohérence et la validation d’identité pour garantir l’intégrité
des données. Dans le cas de données ou de métadonnées possédant un grand nombre de références, la déduplication de
données Windows Server 2012 assure la redondance des informations en conservant plusieurs exemplaires afin de permettre
la récupération de ces dernières en cas d’endommagement.

 Efficacité de la bande passante en association avec BranchCache : Lorsque vous associez BranchCache à la
déduplication des données, les mêmes techniques d’optimisation sont appliquées aux données qui sont transférées sur le
réseau étendu à une filiale. Il en résulte des téléchargements de fichiers plus rapides et une réduction de la consommation
de la bande passante.

 Optimisation de la gestion avec des outils familiers : Windows Server 2012 dispose d’une fonctionnalité d’optimisation
intégrée au Gestionnaire de serveur et à Windows PowerShell. Les paramètres par défaut peuvent se traduire par des
économies immédiates. Leur réglage peut encore améliorer ces gains. Utilisez facilement les applets de commande Windows
PowerShell afin de déclencher ou de planifier une tâche d’optimisation ultérieure.

Windows Server 2012 et 2012 R2 ne permettent pas de configurer la déduplication des données sur un volume formaté en ReFS.

Améliorations apportées par Windows Server 2012 R2

 Optimisation des fichiers ouverts (contrairement à Windows Server 2012 qui ne supporte pas le traitement des fichiers ouverts
et donc verrouillés).

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 Amélioration des performances en lecture/écriture : les fichiers dédupliqués sont désormais ouverts et écrits de manière plus

rapide. Amélioration des résultats obtenus : le gain de place obtenu via la déduplication est plus important.

 Support des fichiers VHD pour la VDI (Virtual Desktop Infrastructure) : avec Windows Server 2012, les préconisations étaient
de ne pas activer la déduplication sur un serveur Hyper­V. La philosophie est désormais de séparer le stockage des nœuds
membres du cluster sur un serveur dédié. Il est désormais possible d’activer la déduplication des fichiers de machines
virtuelles sur ce serveur de stockage.

 Supports des volumes partagés de cluster (CSV : Cluster Shared Volumes) : Windows Server 2012 ne supporte pas l’activation
de la déduplication sur les volumes CSV. Avec Windows 2012 R2 c’est possible, mais en conservant le principe du stockage
sur un serveur de fichiers (comme pour la VDI) et non rattaché en direct (fibre, iSCSI).

Limitations de la déduplication des données

Les résultats vantés dans nombre de résultats concernant la déduplication de données (pas chez Microsoft uniquement)
s’appuient bien évidemment sur des cas particulièrement optimistes.

Avant son implémentation, il faudra prendre en compte les éléments suivants :

 Les performances des sauvegardes/restaurations de données sur de très grands volumes sont pratiquement incalculables : les
performances liées à ces opérations se retrouvent donc amoindries sans compter le temps d’indisponibilité lié à une restauration
en cas de défaillance majeure.

 L’efficacité de la déduplication de données sur de très grands volumes est très limitée dans les cas par exemple de données
structurées comme Exchange ou SQL et s’adresse d’avantage aux structures de petite et moyenne taille.

 Gaspillage de ressources : dans le cas où peu de données peuvent être dédupliquées, le cycle de travail du processus causera
une charge de travail machine inutile puisqu’avec peu, voire pas de résultat.

 Peu ou pas de contrôle sur le processus : il n’existe pas de possibilité d’affiner les réglages du processus ou même d’intervenir
manuellement sur celui-ci.

Implémentation de la déduplication des données

Sur un serveur de fichiers Windows Server 2012, la fonctionnalité de déduplication des données n’est pas disponible
par défaut. Il va donc falloir l’installer en suivant la procédure ci­après :

Dans la console Gestionnaire de serveur cliquez sur Gérer - Ajouter des rôles et fonctionnalités.

À l’étape Avant de commencer, cliquez sur Suivant.

Sélectionnez Installation basée sur un rôle ou une fonctionnalité puis cliquez sur Suivant.

Sélectionnez votre serveur dans la liste puis cliquez sur Suivant.

Développez l’arborescence Service de fichiers et de stockage - Services de fichiers et iSCSI puis


cochez la case Déduplication des données.

Cliquez sur Suivant.

À l’étape de sélection des fonctionnalités, cliquez sur Suivant.

Cliquez sur Installer.

Une fois l’installation de la fonctionnalité terminée, cliquez sur Fermer.

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Il est maintenant temps de configurer la déduplication des données sur les volumes voulus. Pour ce faire :

Il est vivement recommandé d’effectuer des sauvegardes régulières des données importantes lors du déploiement de la
déduplication.

Dans la console Gestionnaire de serveur, dans le volet de navigation, cliquez sur Services de fichiers et
de stockage.

Cliquez sur Volumes.

Faites un clic droit sur le volume pour lequel vous souhaitez activer la déduplication des données puis
sélectionnez Configurer la déduplication des données.

Lorsque vous activez la déduplication des données avec Windows Server 2012, le délai par défaut pour l’opération de
déduplication des fichiers était de 5 jours. Les fichiers ne sont donc pas traités dès leur écriture sur le serveur mais au
bout d’un certain temps que vous adapterez en fonction de vos besoins, ressources et autres contraintes de travail.

Avec Windows Server 2012 R2, la valeur est fixée par défaut à 5 jours et n’est plus modifiable. En effet, avec Windows
Server 2012, des utilisateurs descendaient la valeur à 3 jours, ce qui empêchait un fonctionnement correct du processus
de déduplication, la valeur étant trop faible (cf. conclusion des ingénieurs Microsoft suite aux retours clients).

Vous avez également la possibilité d’exclure des fichiers de ce traitement. Par exemple, les fichiers mp3 et mp4 sont
déjà traités par un procédé similaire par les logiciels qui les écrivent. Il n’est donc pas utile de configurer la déduplication
pour ces extensions, le processus ne permettant pas de libérer d’espace significatif. De la même manière, vous pourrez
exclure des dossiers complets.

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Avec Windows Server 2012 R2, un choix est apparu lors de la configuration de la déduplication. Vous pouvez désormais
spécifier s’il s’agit d’un serveur de fichiers « classique » ou d’un serveur VDI (Virtual Desktop Infrastructure). En
fonction du choix, les extensions de fichiers exclues par défaut seront différentes pour s’adapter au type de serveur
(fichiers edb et jrs pour un serveur de fichiers ; fichiers bin, vsv, slp, xml, tmp, hrl et hru pour un serveur VDI).

Attention, la déduplication des données est une fonctionnalité qui traitera potentiellement toutes les données sur un
volume sélectionné. Une planification soigneuse doit permettre de déterminer si un serveur et ses volumes sont des
candidats adaptés à la déduplication avant d’utiliser cette fonctionnalité.

Pour définir la planification, cliquez sur Définir la planification de la déduplication….

Par défaut, l’activation de la déduplication des données va mettre en place un traitement d’optimisation en arrièreplan.
Cette optimisation utilise un débit réduit afin de ne pas perturber la production. Il peut par contre être utile d’affiner
ces traitements en octroyant plus de ressources au processus de déduplication sur des jours et plages horaires définies.
Ces plages sont configurables grâce aux options Activer l’optimisation du débit et Créer une deuxième
planification d’optimisation du débit visibles dans la capture ci-dessus.

Cliquez sur OK et à nouveau sur OK pour validez les options choisies et ainsi activer la déduplication des
données sur le volume sélectionné.

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Le recours à la déduplication des données sur des fichiers répliqués à l’aide de la réplication DFS ne pose aucun problème. Seules
les portions de fichiers qui ont été modifiées depuis la dernière réplication sont mis à jour.

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