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Chapitre 9 

: LES PAUVRES ONT UNE IMAGE DÉFAITISTES D’EUX-MÊMES

« Nous pourrions accomplir beaucoup plus de choses si nous ne les considérions pas comme
impossibles. » Vince Lombardi

« Le succès est un état d'esprit. Si vous voulez réussir, commencez par penser à vous en tant
que gagnant. » Joyce Brothers

Les pauvres ne croient pas qu’ils possèdent un potentiel immense et que de grandes choses
peuvent se réaliser par leurs mains. Il est écrit : « Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit :
Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus
de Nazareth, fils de Joseph. Nathanaël lui dit Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?
Philippe lui répondit : Viens, et vois. » (Jean 1 : 45-46)

Les personnes pauvres croient déjà qu’elles vont échouer, même avant d’avoir fait des essais.
Il est souvent dit qu’on ne chante pas la victoire avant la guerre; de la même manière, on ne
doit pas proclamer l’échec avant d’avoir fait des tentatives. Ce comportement s’appelle le
défaitisme, attitude de ceux qui ne croient pas à une victoire et préconisent l'abandon de la
lutte.

Dieu n’aime pas que vous vous sous-estimiez

Parmi les personnes que Dieu a appelées dans la Bible pour accomplir une mission, la plupart
doutaient d’être capables de faire des exploits. Elles avaient même tenté de persuader Dieu de
leur incapacité. C’est ainsi que l’une des premières tâches que Dieu se donnait était de rebâtir
la confiance de ces personnes en elles-mêmes. Car un Homme qui ne se sent pas capable ne
peut rien faire.

Lisons les passages suivants :

« Moïse dit à l'Éternel: Ah! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce
n'est ni d'hier ni d'avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur; car j'ai la bouche
et la langue embarrassées. L'Éternel lui dit: Qui a fait la bouche de l'homme? Et qui rend
muet ou sourd, voyant ou aveugle? N'est-ce pas moi, l'Éternel? Va donc, je serai avec ta
bouche, et je t'enseignerai ce que tu auras à dire. » (Exode 4 : 10-12)

« L'ange de l'Éternel lui apparut, et lui dit: L'Éternel est avec toi, vaillant héros !… Gédéon
lui dit: Ah! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? Voici, ma famille est la plus pauvre
en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. L'Éternel lui dit: Mais je
serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme. » (Juges 6 : 12-16)

Dieu n’apprécie pas quand une personne se sous-estime. Il a repris Jérémie quand ce dernier
voulait Lui faire comprendre qu’il est un enfant et qu’il ne peut rien faire.

« La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots: Avant que je t'eusse formé dans le
ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais
consacré, je t'avais établi prophète des nations. Je répondis: Ah! Seigneur Éternel! Voici, je
ne sais point parler, car je suis un enfant. Et l'Éternel me dit: Ne dis pas: Je suis un enfant.
Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t'enverrai, et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. »
(Jérémie 1 : 4-7)
Pour agir sur la terre, Dieu a besoin des Hommes, c’est-à-dire des instruments qu'il peut
utiliser pour réaliser Son plan. Il se trouve souvent bloqué par des gens qui se sentent
incapables de réaliser des missions importantes, ou que rien de grand ou de meilleur ne peut
venir d’eux.

Peut-on croire en Dieu et en soi-même à la fois ?

Dans ma vie, j’ai une devise : « Je crois en Dieu et je crois aussi au potentiel qu’Il a placé
en moi ». Croire en Dieu et croire en soi ne sont pas deux notions opposées, mais deux
attitudes qui se complètent. Car il y a des évènements dont la survenance dépend uniquement
de Dieu, et d’autres, uniquement de l’Homme. Les païens croient en eux-mêmes, sans croire
en Dieu et ils réalisent quand même de grands exploits. Cependant, ils n’iront pas au Ciel, à
moins qu’ils donnent leurs vies à Jésus.

Dans le même temps, beaucoup de chrétiens ne croient qu’en Dieu sans croire en eux-mêmes.
Le résultat est qu’ils iront au ciel, mais sur la terre, ils ne feront rien de grand (ou encore «  ils
ne laisseront aucun impact »). Il faut de l’équilibre ! Vous devez croire en Dieu pour ce qu’Il
peut accomplir pour vous. Mais également, vous devez croire.en.votre potentiel à accomplir
ce que Dieu ne peut pas faire à votre place.

Puisque Dieu ne fera jamais ce qu’un Homme doit faire à sa place, beaucoup pataugent dans
la médiocrité. La raison principale de cet état des choses est que beaucoup de gens n’ont pas
confiance en eux et ne croient pas que par eux, de grands exploits peuvent se réaliser.

Le manque de confiance en soi limite Dieu

Notre Dieu fait des miracles. De la même manière, Il souhaite que Ses enfants en réalisent à
leur tour. Mais nous préférons très souvent prier pour que Dieu fasse ces miracles à notre
place. Les miracles ne sont pas une exclusivité de Dieu, car Il attend de nous que nous les
fassions aussi. Le grand secret pour y arriver, c’est croire aux capacités énormes que Dieu a
placées en nous. Il est écrit : « En vérité en vérité je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui
aussi des œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le
père. » (Jean 14 : 12)

Nous chrétiens, nous sommes l’extension de la main de Dieu sur terre. De ce fait, beaucoup
de miracles ne se font pas à cause de Dieu, mais à cause de nous. Car l’Homme croit très peu
au potentiel que Dieu lui a donné. Dans nos églises, on nous a appris à découvrir et à croire en
la toute-puissance de Dieu, mais on ne nous a pas appris à découvrir et à faire aussi confiance
au potentiel que Dieu a placé en chacun d’entre nous.

C’est comme qui dirait une personne croit à l’autorité d’un roi, mais ne croit pas du tout à
l’autorité que ce même roi a investi en lui pour le représenter partout et manifester Sa
puissance. Beaucoup de gens croient au verset qui dit : « Rien n’est impossible à Dieu » (Luc
1 : 37), mais très peu croient au verset qui dit : « Tout est possible à celui qui croit. » (Marc
9 : 23)

Il est désormais temps que vous appreniez à rebâtir votre confiance en vous-même, c’est-à-
dire à croire au potentiel et au pouvoir que Dieu a placés en vous. Il vous faut croire que vous
êtes capable de devenir un créateur de richesses pour que le processus d’enrichissement se
déclenche.

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Cela n’est pas seulement réservé à une catégorie de personnes, à cause de certains avantages
qu’elles ont. Non ! Vous pouvez aussi devenir riche, si du moins vous prenez conscience de
l’immensité du potentiel que Dieu a enfoui en vous. Vos origines peu flatteuses, vos
expériences, aussi douloureuses qu'elles aient pu être, votre position sociale, votre race, votre
formation scolaire ou universitaire importent peu dans la réussite de la vie.

Ce qui compte, c’est croire fortement en votre potentiel, quelles que soient vos insuffisances
dans tel ou tel autre domaine de la vie. Car le succès consiste à se concentrer sur ses forces
plutôt que ses faiblesses. Personne n’a réussi dans la vie sans une bonne dose de confiance en
soi. Réussir commence par le fait de croire en soi, même quand tout le monde ne croit pas en
vous. Faites-vous confiance et vous réussirez.

On peut réussir malgré les avis contraires

À cause de sa corpulence trop mince, Michael Jordan avait été défié par son professeur. Celui-
ci lui disait qu’il n’était pas bon ou qu’il n’était pas fait pour le basket-ball. Mais les
convictions du professeur n’étaient pas celles du joueur. Ce dernier croyait en son potentiel et
il était persuadé qu’il pouvait finir par devenir un excellent basketteur.

Par finir, son professeur le recruta dans son équipe. Ce fut alors pour Michael Jordan,
l'occasion de démontrer de quoi il était capable et c’était le début d’un riche palmarès.
L’histoire nous prouve que Jordan est compté parmi les plus grands monuments du basket-
ball dans le monde.

Si M. Jordan avait cru aux propos de son professeur, aurait-il connu le succès interplanétaire
qu'il a eu ? Il serait sûrement resté un homme lambda, un monsieur tout le monde. Par
conséquent, ne fondez pas toujours votre vie sur les avis et les considérations des autres, mais
plutôt sur vos aptitudes et capacités, et ce, conformément à la volonté de Dieu pour vous.

Sony, l’inventeur du Walkman, avait mis sur le marché son produit contre l’avis des experts
en marketing de son époque. C’est parce qu’il croyait tellement en lui-même et en la beauté
de son rêve qu’il ne s’est pas laissé ébranler par les avis des experts. Il se serait laissé
découragé qu'il aurait pu laisser passer l’opportunité de cette très belle invention. Les
Hommes peuvent vous sous-estimer, cela n’est pas bien grave. Le pire, c’est quand vous vous
sous-estimez.

Vous pouvez aussi être le meilleur

Croyez toujours que quelque chose de grand, de précieux, de bon, d’admirable et de glorieux
peut également venir de vous. Par le fait que de Dieu ne proviennent que de très bonnes
choses, et que nous avons Son image en nous, nous sommes condamnés à Le reproduire.
L’image de Dieu en vous, est un très grand potentiel pour vous amener à accomplir des choses
exceptionnelles. Vous n’avez donc pas le droit de vous sous-estimer.

Vous êtes destiné à la gloire et à la victoire. L’image que Dieu se fait de nous, n’est pas
toujours identique à celle que chacun de nous se fait de lui-même. À cause du potentiel qu’Il a
placé en nous, Dieu nous voit riches, alors que nous nous considérons comme des pauvres. Se
faire confiance, c’est se voir comme Dieu vous voit.

Dieu voyait Gédéon comme un vaillant héros et un libérateur pour Son peuple, mais ce

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dernier de sa perdonne, se faisait plutôt une image de victime misérable de l’oppression des
Madianites. Au lieu de regarder au potentiel que Dieu a placé en lui, il s’est concentré sur les
circonstances telles que ses origines, son rang et la condition sociale de sa famille. Comme
disait Albert LUKUSA : « Votre âge, votre arrière-plan familial et vos possibilités ou
impossibilités personnelles ne sont d’aucune nécessité lorsque Dieu vous appelle. »

Beaucoup sont demeurés pauvres parce qu’ils n’ont jamais cru qu’en eux sommeillaient des
capacités à être des créateurs de richesses. Ils ont une image tellement petite d’eux-mêmes,
qu’ils n’ont pas la capacité d’accomplir de grandes réalisations dans leurs projets.

Que l’échec généralisé ne devienne pas votre norme

Ne laissez pas les circonstances vous disqualifier. Échouer une ou plusieurs fois dans la vie,
ne vous qualifie pas à échouer toute votre vie. D’ailleurs l’échec n’est que passager et comme
disait quelqu’un : « L’échec n’est pas le contraire de la réussite, mais il fait partie de la
réussite. C’est un processus de foi incontournable ». Ne croyez jamais qu’une chose est
difficile ou même impossible tant que vous ne l’avez pas encore osée.

Même si beaucoup ont essayé avant vous et qu’ils ont obtenu un résultat négatif, cela ne doit
pas entamer votre confiance personnelle. En effet, si tout le monde a échoué, cela n’en fait pas
une règle qui s’applique à vous. Vous pouvez réussir malgré plusieurs échecs essuyés par
d’autres personnes avant vous. Il peut arriver que vous échouiez aux premières tentatives,
mais la confiance en vous fera en sorte que vous restiez déterminé jusqu’à ce que vous
trouviez la solution adéquate.

La famille, le quartier, la ville, la tribu, la nation, la race et même le sexe auxquels vous
appartenez, peuvent vous communiquer une image négative de votre personne, à l'instar de la
réponse de Nathanaël à Philippe à propos de Jésus : « Peut-il venir de Nazareth quelque
chose de bon ? » (Jean 1 : 46). Si votre environnement inspire une image négative de lui-
même, dites-vous que vous pouvez changer les choses en faisant la différence.

Vous pouvez donc devenir un pionnier, une référence que tout le monde peut imiter. Si
certains ont échoué avant vous, c’est peut-être parce qu’ils ne s'y sont pas pris de la meilleure
des manières. Évitez d’avoir pour référence des gens qui n’ont rien fait de leur vie.

Votre potentiel vaut plus que vos problèmes

D’habitude, les pauvres croient aux difficultés et aux défis qui se présentent à eux, au lieu de
croire à leur propre potentiel qui les rend invincibles. Saül et toute la cohorte d’hommes de
guerre d’Israël croyaient tellement que Goliath était très fort et qu’aucun d’entre eux, pris
individuellement, ne pouvait l’affronter. Et voilà que, par la suite, vint se présenter un jeune
garçon, David.

Ce dernier croyait tellement au potentiel que Dieu avait déposé en lui et se disait qu’il pouvait
abattre Goliath comme on abat un chien avec des pierres. J’aime beaucoup la partie du récit
où il est écrit : « David dit à Saül: Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin! Ton
serviteur ira se battre avec lui » (1 Samuel 17 : 32). David se sentait capable, alors que les
autres se sentaient incapables d’affronter Goliath.

Symboliquement, c’est David qui a tué Goliath, mais en vérité, c’est Dieu le véritable

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vainqueur de Goliath. Pour preuve, ce dernier était tombé face contre terre, alors que David
avait projeté la pierre dans son front. Sinon, il tomberait nuque contre terre. Quand bien même
c’est Dieu qui a opéré la délivrance, Il ne l’a fait qu’à travers la personne qui croyait que Dieu
pouvait faire quelque chose par elle. Malheureusement, nombreuses sont encore ces personnes
qui pensent que Dieu ne peut pas faire de grandes choses par leur biais.

Goliath a méprisé David, mais ce dernier ne s’est pas méprisé. C’est par là qu’a commencé la
victoire de David : la victoire de la confiance en soi. Si vous perdez la bataille de la confiance
en vous-même, vous avez déjà perdu le combat avant qu’il n’ait commencé. Assurez-vous
qu’avec le potentiel que Dieu a placé en vous, vous pouvez tout vaincre, y compris la
pauvreté.

Les ailes du succès sont dans la confiance en soi

Croyez en Dieu et croyez au potentiel qu’Il a placé en vous, rien ni personne ne vous stoppera
sur le chemin de votre accomplissement personnel. Tout dépend seulement de la manière dont
vous vous faites confiance et que vous décidez d’agir. Tout ce qu’un Homme croit pouvoir
accomplir, lui est possible. Le problème est de se sentir d’abord capable. Nous avons tous en
nous un potentiel énorme et nous avons le bonheur de posséder des dons de toutes sortes.

Cependant, la principal obstacle pour beaucoup c’est qu'ils doutent de leurs capacités dans
une certaine mesure. Il ne s’agit pas tant de l’insuffisance d’informations techniques, mais
plutôt de notre manque d’assurance. La peur excessive et le manque de confiance en soi sont
les pires détracteurs du génie personnel. Personne ne peut détruire vos rêves si vous ne lui en
donnez le pouvoir et l’autorisation.

Fermez vos oreilles à tous ceux qui vous disent que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves.
N’écoutez pas les personnes qui tentent de vous décourager. Ce faisant elles volent les
meilleurs espoirs de votre cœur. En effet, l’Homme qui avance avec assurance dans le sens de
ses rêves pour vivre la vie qu’il a imaginée, connaîtra une réussite inattendue. Une personne
qui croit qu’elle ne réussira jamais, même si elle se retrouve dans des conditions favorables,
ne pourra rien réaliser de grand.

Êtes-vous millionnaire ?

J’ai lu l’histoire d’une personne qui faisait le récit d’un entretien intéressant avec son meilleur
ami. Lisez attentivement cette histoire :

« Mon meilleur ami m'a demandé avant-hier de regarder un verre rempli à 50 % de vin.
Comment décrirais-tu ce verre ? Comment est-il rempli ? »

« Ah, ah », me suis-je dit, je connais la réponse ! Les personnes négatives disent : « À moitié
vide », et les personnes positives « À moitié plein ». Je vais donc répondre « À moitié plein ».

« Faux »

« Comment faux, tu ne vas quand même pas me dire qu'il est à moitié vide ? »

« Bien sûr que non. Réfléchis encore »

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Là, j'ai été bloqué, « Rempli à 50 % ? »

« Non, pas du tout: ce verre est COMPLETEMENT REMPLI !  » « Comment cela, tu vois
bien qu'il n'est pas complètement rempli ! »

« Mais si, voyons : Il est rempli à 50 % de vin et à 50 % d'air ! » Waouh ! C'est pourtant vrai
et je n'y avais pas pensé.

C'est ainsi que nous ne donnons pas l'importance qu'elles méritent, à de nombreuses
circonstances de nos vies ? Prenez l'exemple de votre richesse. Combien valez-vous à votre
avis ? Êtes-vous millionnaire ? Non ? Eh bien si ! Vous êtes millionnaire et vous ne le savez
pas.

Combien vendriez-vous votre main droite ? Et votre main gauche ? Et vos yeux ? Seriez-vous
prêt à vendre pour un million vos yeux ? Et vos jambes? Vos sens? Il y a de grandes chances
que vous ne soyiez pas prêt à vendre tout cela, même pour plusieurs millions de dollars. Mais
voilà que c'est là, tout ce que vous possédez

Prenez votre créativité par exemple : elle vaut des millions. Il en est de même de votre
personnalité, car vous êtes unique. Vous me direz, c'est bien gentil tout cela mais cela ne me
rend pas riche pour autant ! Votre richesse est considérable, mais vous avez en vous un
mécanisme qui la réduit à néant.

En fait, tout ce qui pourrait vous rendre riche est vaincu par des forces contraires : la peur de
la pauvreté, le manque de confiance, la crainte de l'opinion d'autrui, et tout ce que cette petite
voix intérieure vous dit sur les raisons de votre malchance : « Ce sont les autres, les
circonstances, le manque d'occasion, mon entourage, la conjoncture économique, la
mondialisation, les personnes méchantes qui m'ont rendu pauvre. »

Tant que vous ne saurez pas comment vaincre cette petite voix qui annule votre richesse, vous
resterez au même stade que les autres, ceux qui n’accomplissent rien. Vous rêverez de
richesses que vous n’obtiendrez jamais. Vous pouvez continuer à vous plaindre et vous
convaincre que la vie est ainsi faite

Seulement, faites attention, si vous continuez à penser que vous n'y êtes pour rien quant à la
situation dans laquelle vous vous trouvez, si vous pensez que la richesse est pour les autres et
pas pour vous, si vous pensez ne pas mériter un sort meilleur, eh bien vous serez déçu dans
votre vie.

Peut-être avez-vous vu un jour ce reportage sur un groupe de passagers dont l'avion s'est
écrasé dans les Andes, et qui ont dû faire face à la rudesse du froid, de la faim, et qui ont
même fini par se nourrir de la chair humaine pour survivre. Ceux qui s'en sont sortis ont tous
eu un destin extraordinaire : grands hommes ou femmes d'affaires, artistes, créateurs ou
hommes politiques exceptionnels.

Que s'est-il passé? Ils ont vécu une expérience qui les a mis en contact avec la fragilité de la
vie, et la richesse fantastique qu'elle représente. Ils ont eu des peurs bien plus graves,
différentes de nos peurs ordinaires et les ont surmontées. Ils ont dépassé leurs limites et se
sont rendu compte qu'ils s'étaient toujours imposés, par le passé, des limites artificielles,
limites qui ont fini par éclater.

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De même, faites donc éclater vos limites à votre tour ! Osez parier sur vous. Votre verre est
plein, et il suffit d'un déclic mental pour le voir et en tirer les conséquences. François Guizot a
dit : « Le monde appartient aux optimistes, les pessimistes ne sont que des spectateurs ».

De même, il est écrit : « Élisée dit : Écoutez la parole de l'Éternel! Ainsi parle l'Éternel:
Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures
d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie. L'officier sur la main duquel s'appuyait le roi
répondit à l'homme de Dieu: Quand l'Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose
arriverait- elle? Et Élisée dit: Tu le verras de tes yeux; mais tu n'en mangeras point. » (2 Rois
7 : 1-2)

Eleanor Roosevelt disait : « Nous devons faire ce que nous pensons que nous ne pouvons pas
». Tout cela n’est possible que pour des personnes qui croient en elles-mêmes et qu’elles
peuvent accomplir de grandes choses dans la vie.

Chapitre 10 : LES PAUVRES AIMENT SE PLAINDRE DES CIRCONSTANCES


DIFFICILES

« Les problèmes sont des opportunités en vêtement de travail. » Henry H. Kaiser

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit


l'opportunité dans chaque difficulté. » Winston Churchill

Les circonstances jouent un rôle très important dans la réussite d’une personne. Les belles
circonstances sont autrement appelées des opportunités, et plusieurs personnes dans la vie
sont à la recherche de ces opportunités, c’est-à-dire de circonstances favorables. La Bible dit à
ce propos : « La course n’est point aux agiles, ni la guerre aux vaillants, ni le pain au sage, ni
la richesse aux intelligents, ni la faveur aux savants, car tout dépend pour eux des temps et
des circonstances. » (Ecclésiaste 9 : 11)

La face cachée des opportunités

Ce que les gens ignorent, c’est que les opportunités se présentent très souvent sous forme de
circonstances défavorables, de problèmes, de difficultés, obstacles ou besoins insatisfaits.
C’est ce que moi j’appelle la face cachée des opportunités. Un problème ou une difficulté
constitue une menace pour une personne qui a la mentalité des pauvres, et une opportunité
pour celle qui a la mentalité des riches. Ceci relève d’une question de perception. Un
milliardaire américain disait : « J’ai toujours essayé de transformer chaque désastre en une
bonne occasion ».

Le pouvoir de la bonne attitude

Nous n’avons pas toujours de pouvoir sur ce qui nous arrive, mais nous en avons toujours sur
notre attitude face aux circonstances qui se produisent dans nos vies. Nous ne sommes pas
toujours responsables de ce qui nous arrive, mais nous sommes responsables de la manière
dont nous nous comportons face aux événements de notre vie.

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Tout le monde ne réfléchit et ne réagit pas de la même manière face aux difficultés. C’est ce
qui fait que certains sont des vainqueurs et d’autres des perdants, des victimes.

Un patron envoya deux de ses commerciaux vendre des chaussures dans un village lointain. À
leur arrivée sur les lieux, tous les deux remarquèrent que les villageois ne portaient pas de
chaussures. L’un réagit aussitôt en téléphonant à son boss et lui demanda d’envoyer
rapidement un ticket retour, parce qu’il pense que les villageois n’ont pas la culture des
chaussures et que cela n’allait certainement pas les intéresser. L’autre commercial de son côté,
téléphona à son boss pour lui demander de lui envoyer tout un container des chaussures.

Du fait que les villageois ne mettent pas des chaussures, il était décidé à leur parler de
l’importance de se chausser et dès qu’ils en seraient convaincus, ils achèteraient chacun même
plus d’une paire de chaussures. Voyez-vous ! Devant un même fait, l’un voit l’impossibilité et
l’autre découvre la possibilité de faire une bonne affaire. 

Tout est donc question d’attitude. M. Gerber disait : « L’entrepreneur qui est en nous, voit des
opportunités partout où il regarde, alors que la plupart des gens voient des problèmes partout
où ils regardent ».

Entrepreneuriat égal résolution des problèmes

L’entrepreneuriat se définit souvent comme le fait de résoudre un problème en proposant une


solution, ou autrement, la satisfaction d’un besoin. C’est de cette manière que sont nées la
plupart des idées de grandes entreprises à travers le monde.

Les entrepreneurs sont ceux qui observent les problèmes de leur environnement, créent des
structures dont le but est l’apport de solutions qu’on appelle « entreprises » et ils échangent
ces solutions contre de l’argent.

Le problème face auquel tout le monde crie est une aubaine pour les entrepreneurs qui y
voient plutôt une opportunité. Par conséquent, le problème n’est pas vraiment le fait qu’il y ait
une crise, mais ce sont plutôt notre attitude et notre mentalité qui sont déterminants.

Dans certains milieux où il fait très chaud, beaucoup se plaignent, tandis que d’autres se
servent de ces plaintes pour se faire énormément d’argent. Il y a ceux-là qui disent par
exemple : « Cette chaleur peut tuer quelqu’un » et ceux-là qui ont un esprit d’entrepreneuriat,
peuvent se dirent : « Nous pouvons profiter de cette chaleur pour nous faire beaucoup
d’argent ».

Aussi longtemps que nous serons sur cette terre, il y a aura toujours des défis à relever. Dans
nos sociétés, les problèmes ne manqueront jamais, et cela est une preuve suffisante que les
possibilités de création d'entreprises et de s’enrichir, sont permanentes pour ceux qui
proposent des solutions concrètes aux difficultés des gens. C’est la raison pour laquelle face à
un problème, votre réflex devra désormais changer. Ne pensez plus menace, mais voyez
plutôt l’opportunité.

Goliath constituait une menace pour toute l’armée d’Israël au front pendant quarante
jours, alors que David voyait en plutôt en lui une grande opportunité.

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Voici ce que la Bible relate : « Le Philistin dit encore: Je jette en ce jour un défi à l'armée
d'Israël! Donnez-moi un homme, et nous nous battrons ensemble. Saül et tout Israël
entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et saisis d'une grande crainte…
À la vue de cet homme, tous ceux d'Israël s'enfuirent devant lui et furent saisis d'une
grande crainte. Chacun disait: Avez-vous vu s'avancer cet homme? C'est pour jeter à
Israël un défi qu'il s'est avancé! Si quelqu'un le tue, le roi le comblera de richesses, il lui
donnera sa fille, et il affranchira la maison de son père en Israël. David dit aux hommes
qui se trouvaient près de lui: Que fera-t-on à celui qui tuera ce Philistin, et qui ôtera
l'opprobre de dessus Israël? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l'armée du
Dieu vivant ? » (1 Samuel 17 : 10-11, 24-26)

Les bons entrepreneurs sont ceux qui trouvent des idées à partir des problèmes de leur
environnement; mais les grands entrepreneurs trouvent des idées à partir de leurs propres
défis. Chaque fois que vous faites face à une difficulté, ne pensez jamais que vous êtes la
seule personne qui passe par des situations compliquées.

De nombreuses personnes éprouvent la même difficulté, et une fois que vous trouverez la
solution, vous la proposerez facilement aux autres à travers le produit ou le service que vous
pourrez créer afin de résoudre le problème.

Laissez-moi vous parler de mon cas. Par nature, je suis une personne dotée d’une créativité
exceptionnelle. Tous ceux qui me connaissent témoignent souvent que je suis une personne
pleine d’idées. Oui, c’est vrai !

J’ai la tête bourré d’idées, surtout dans le domaine des affaires. Étant donné que les idées à
elles seules ne suffisent pas pour se concrétiser, je me trouve souvent bloqué sur le plan
financier. J’ai pris conscience de cette difficulté majeure tout en sachant que je ne suis pas la
seule personne à être concernée.

Néanmoins, je ne me suis pas limité aux plaintes, mais je suis allé au-delà et j’ai transformé
cette difficulté en opportunité, en créant une structure d’affaires pour aider les porteurs de
projet à mobiliser aisément des fonds pour leurs entreprises. D’une difficulté, j’ai fait une
opportunité. Dieu étant le premier et le plus grand entrepreneur de tous les temps, Il se sert
souvent de nos problèmes pour nous démontrer Sa gloire, et nous enrichir.

Joseph avait dit à ses frères : « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de
m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé
devant vous » (Genèse 45 : 5). Au lieu que les emprisonnements de Paul deviennent des freins
à l’Évangile, ils y ont plutôt largement contribué.

La Bible dit : « Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué
aux progrès de l'Évangile. En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore
que c'est pour Christ que je suis dans les liens, et la plupart des frères dans le Seigneur,
encouragés par mes liens, ont plus d'assurance pour annoncer sans crainte la parole. »
(Philippiens 1 : 12-14)

Comme les liens de l’apôtre Paul furent un encouragement pour les frères, je prie aussi que les
difficultés dans votre environnement vous encouragent à trouver des solutions pour créer des
entreprises. N’oubliez jamais que les difficultés sont des possibilités d’enrichissement quand
vous savez les convertir en projets pour aider les gens à progresser dans la vie.

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Les plaintes des gens de votre environnement sont un bon germoir d'idées d’affaires de grande
envergure. Toutes les entreprises existent pour résoudre un problème, ou satisfaire un besoin,
grâce à un service ou un produit qu’elles proposent. Les besoins de votre environnement sont
des opportunités d’affaires. Derrière chaque difficulté, voyez une opportunité de faire quelque
chose pour ceux de votre environnement.

Avec un peu de créativité, tout devient possible

La crise en chinois se dit « wei-chi », ce qui signifie à la fois « danger » et « opportunité ».


La crise signifie que le changement est nécessaire et que l’on ne peut plus faire « comme
avant ». Il est indispensable d’être créatif pour saisir toutes ces nouvelles opportunités qui
pourraient se présenter à vous sous forme de crises ou de problèmes à résoudre.

On aime souvent dire que nous sommes des solutions de Dieu à certains problèmes, et Ses
réponses à certaines questions. C’est très bien ! Toutefois, analysons un peu cet axiome.
Quand on a un problème, on cherche la solution. Mais quand on sait où est la solution, que
devons-nous chercher ?

Ne sont-ce pas les problèmes qui correspondent à la solution que nous avons ? Il est donc
indispensable que vous preniez conscience du potentiel que Dieu a placé en vous et cherchiez
les problèmes que vous êtes en mesure de résoudre, ou les besoins auxquels vous pouvez
apporter satisfaction, en proposant soit un produit ou un service aux autres.

Comment se comporter pour devenir riche en temps de crise

Un trader de Wall Street dit un jour à son vieux père qui tenait un petit stand de hamburgers
en bas des bureaux :

« Comment va ton business, papa ? »

« Très bien, pourquoi ? »

« Tu sais, la crise est bien installée. Merrill Lynch a un trou de plusieurs milliards, les
actions baissent, on licencie à tour de bras… ça va mal. »

« Eh bien moi, je vends bien mes hamburgers. »

Quelques jours plus tard : « Alors papa, ça va toujours bien ? »

«  Oui pourquoi ? »

« Ici c’est de pire en pire, tu devrais faire attention, tu vas bientôt être touché, la crise est là
et pour de bon. Essaye de faire des économies pour tenir pendant les périodes de vaches
maigres. Tiens, rogne un peu sur la viande que tu mets dans tes hamburgers, par exemple. »

« Tu as peut-être raison, je vais y penser. »

Le vieux vendeur décide de suivre les conseils de son fils et rogne un peu sur la viande qu’il
met dans ses hamburgers.

10
Quelques semaines plus tard.

« Alors comment va ton business, papa ? »

« Tu avais raison, j’ai noté une petite baisse dans mes ventes. »

« Ah mais là papa, tu n’imagines pas ce qui nous attend, ça va être comme la crise de 1929.
C’est l’horreur total. Si tu ne t’adaptes, tu es fini. Essaye d’économiser un peu plus. »

Le père enlève encore de la viande, rogne sur le pain, pour s’adapter à la crise.

Quelques semaines plus tard : « Alors papa tu en es où ? »

« Ah fiston, tu avais raison ! La crise m’a frappé moi aussi. Je vends à peine la moitié de ce
que je vendais avant. Tu devrais économiser plus. »

Ainsi fut fait, et le marchand de hamburgers cessa totalement son activité, faute de clients.

Il s’était laissé contaminer par son fils, et ses clients étaient partis ailleurs parce qu’il mettait
moins de viande, moins de pain, moins de tout, etc.

La morale de cette histoire, c’est que dans les périodes de crises, quand tout va mal, la
majorité des gens réagissent comme ce vieux vendeur : ils baissent les bras. Et pourtant, ceux
qui tiennent bon, ceux qui ne s’avouent pas vaincus de suite, ceux qui savent garder un esprit
positif et gagnant, récoltent toujours plus que dans les périodes normales. En effet, c’est
pendant les périodes de crise que se présentent les plus grandes opportunités de réussite, bien
sûr si on sait comment les exploiter.

Imaginez le vendeur des hamburgers qui a récupéré tous les clients de ce vieux vendeur
perdant ? Était-ce la crise pour lui ? Non ! Il est vraiment possible de connaître un moment de
vache grasse si on sait saisir les opportunités. Est-ce qu’il s’est laissé démonter le moral par
un oiseau de mauvais augure? Bien sûr que non ! Il a pris le taureau par les cornes, a
embauché de nouveaux employés, et a vu son chiffre d’affaire doubler en peu de temps !

Vous voyez l’avantage d’avoir un esprit et une mentalité de gagnant même quand tout va
apparemment mal ? Si vous avez une affaire dans n’importe quel domaine d’activités, ou que
vous avez une entreprise, si vous êtes artisan, ou commercial, ou simplement vendeur ou
vendeuse payée à la commission, sachez que les périodes de crises peuvent être très
intéressantes pour vous !

J’ai aussi appris l’histoire d’un commercial spécialisé dans les extincteurs qui se fait un malin
plaisir depuis 30 ans, de ne jamais prendre de vacances pendant les périodes estivales ! Il
travaille deux fois plus en juillet et en août. Le premier au boulot, le dernier parti, il fait la
moitié de son chiffre d’affaires durant ces deux mois, dans une période qui se dit « creuse ».

Pourquoi cela ? Simplement parce que tous ses concurrents pratiquement vont en vacances,
ou alors ils ont une activité tellement réduite que c’est une bagatelle pour lui qui est à fond, de
décrocher tous les contrats qu’il veut !

11
Pensez-y ! Les périodes de crise sont réellement les meilleurs moments pour celles et ceux qui
veulent gagner de l’argent ! Beaucoup d’argent ! Et pour être dans de bonnes dispositions
pour cela, quoi de plus instructif que les conseils de ceux qui gagnent toujours ?

En effet, si vous réfléchissez bien, cette période est vraiment excellente pour vous et vos
finances ! Vous le savez bien : si vous allumez la télé, ou la radio pendant la période de crise,
mais quelle déprime ! Le prix de l’essence qui s’envole, le coût de la vie qui augmente, les
loisirs qui sont de plus en plus chers, bref… C’est la crise, non ?

Alors, si vous voulez améliorer votre quotidien du point de vue financier, c’est le bon
moment. Allez-vous faire comme ce malheureux marchand de hamburgers, ou allez-vous
plutôt vous orienter vers la mentalité du commercial, pour « casser la baraque » en des temps
difficiles pour ceux qui se laissent influencer ?

Vous seul pouvez choisir d’être ou non un gagnant en temps de crise.

Chapitre 11 : LES PAUVRES ONT UN ESPRIT MÉDIOCRE

« La différence entre un homme et un animal, réside au niveau de la raison. Tandis


que la différence entre les hommes se situe au niveau de leurs ambitions. » Anonyme

« Tant que vous allez penser, de toute façon, pensez toujours grand. » Donald
Trump

Du latin « mediocris » qui veut dire : « moyen », « médiocre », « ordinaire », le mot


médiocre se définit comme ce qui est entre le grand et le petit, qui est moyen, à l'égard, soit de
la qualité, soit de la quantité. Il désigne spécialement ce qui est intermédiaire entre le bon et le
mauvais, mais plus rapproché du mauvais.

La médiocrité est l’état de ce qui est d’une qualité ou d’une quantité moyenne. Et un esprit
médiocre est une mentalité qui vise et recherche de petites choses et se contente de peu de
choses.

Médiocrité et pauvreté vont de pair

L’esprit de pauvreté se traduit par une mentalité de médiocrité. Quand une personne pense
pauvre, voit pauvre, réfléchit pauvre et parle pauvre, elle restera pauvre. Elle s’accorde peu de
valeur, n’espère pas grand-chose de la vie, croit à l’impossibilité et à son incapacité à faire,
tout en ayant un complexe d’infériorité par rapport à celui qui a réussi.

Le Pasteur Tshalo Katshunga a dit : « Ce n’est pas difficile de reconnaître un pauvre. Un


pauvre on ne le reconnaît pas parce qu’il n’a pas d’argent. On sait facilement le reconnaître
par ses pensées, car elles sont pauvres. Et le riche n’est pas riche parce qu’il a beaucoup
d’argent dans son compte bancaire. Il est riche parce qu’il a des pensées riches ».

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La Bible dit d’ailleurs très justement : « Car il est comme les pensées de son âme » (Proverbes
23 : 7). Les pauvres ne visent pas de grandes choses. Ils se contentent de miettes, alors qu’ils
ont les possibilités d’arriver à de grands accomplissements. La différence entre les étudiants
brillants et les étudiants moyens, est que les premiers se battent ou travaillent pour de grands
résultats, alors que les deuxièmes étudient juste pour passer des promotions montantes, peu
importent les notes obtenues.

De la même manière, les pauvres ne se battent que pour survivre, se trouver de quoi subvenir
à leurs besoins quotidiens, et puis c’est tout. Les riches par contre, développent de grands
rêves et travaillent de façon à les accomplir. Les pauvres décident de se limiter eux-mêmes,
alors que les riches choisissent de déployer leur potentiel afin de mener une vie épanouie.

Ceux qui sont atteints d'un esprit de pauvreté ont généralement moins, ou même pas
d'ambition, ils ne rêvent presque pas. Dans leurs rêves, ils espèrent un miracle de Dieu que de
croire en eux-mêmes, en se levant pour poser des actions qui pourront les aider à changer leur
statut de pauvres. Ils ont du talent, mais ils ne l'exploitent presque pas, ils ont des moyens,
mais ils ne les fructifient pas, ils sont capables, mais ils ne font rien.

Donnez une grosse somme d’argent à une personne atteinte d’un esprit de médiocrité, vous
verrez qu'elle l’utilisera pour des choses viles, sans avoir le souci d’investir ou de faire
fructifier ce qu’elle a reçu. Vous n’aurez dans la vie que ce que vous visez. Si vous visez de
petites choses, vous les aurez et si vous visez de grandes choses, vous les aurez également.
Par conséquent, tout ne dépend que de vous.

Les petits esprits

Les pauvres ont souvent peur des grandes choses. Or, une chose devient petite ou grande
selon les dimensions de notre esprit. Un petit esprit verra même de petites choses comme
étant grandes et inaccessibles, tandis qu’un grand esprit verra petites et accessibles même de
grandes choses. Les enfants d’Israël virent Goliath comme un géant invincible. Ils avaient de
petits esprits. Et de l’autre côté, le petit David avec un grand esprit, vit Goliath comme un
petit chien que de simples pierres suffiraient à abattre.

Dans la vie, on peut accéder à tout ce que l’on veut. Tout dépend de la manière dont nous
percevons les choses, Les résultats que l’on obtient sont proportionnels à la dimension de
notre esprit car, penser petit rend petit et penser grand, rend grand.

Nous n’avons pas un Dieu médiocre

Nous ne servons pas un Dieu médiocre. C’est pour cela que nous ne devons pas choisir d’être
médiocres. Faites donc le choix de rompre avec la médiocrité une fois pour toutes, afin de
poursuivre l’excellence.

Il est écrit : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà
de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3 : 10). Ce passage nous montre quel
Dieu nous servons, et ceci est une preuve qu’en Dieu, il n’y a pas de médiocrité. Et je pense
que nous devons nous efforcer d’être des personnes de la même nature que notre Seigneur.

Nous avons un Dieu Excellent. Et si nous devons Le représenter, je me demande avec quoi
d’autre, si ce n’est que par l’excellence. Dieu s’appelle « El-Shaddai », qui veut dire « le

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Dieu qui pourvoit en abondance ». Il est le Dieu du plus que suffisant. Le Dieu qui veut nous
bénir radicalement et infiniment jusqu’à la plénitude et au débordement.

La Bible dit : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans
l'abondance. » (Jean 10 : 10)

« Dieu (qui) nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. » (1
Timothée 6 : 17)

Dieu ne nous a pas appelés à être moyens ou médiocres. Il ne nous appelle pas à être des
personnes ordinaires, mais exceptionnelles. Il vous dit : « Maintenant, si vous écoutez ma
voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la
terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà
les paroles que tu diras aux enfants d'Israël. » (Exode 19 : 5-6)

Nous sommes un peuple spécial, extraordinaire, et non pas moyen ou médiocre. Le Père, le
Fils et le Saint-Esprit habitent en vous, alors pourquoi vous sous-estimez-vous ? Pourquoi
pensez-vous être moyens ou ordinaires ? Vous êtes une personne hors-du-commun. Que cela
devienne une conviction qui s’imprime dans votre esprit.

Les livres d’histoires ne parlent pas des personnes ordinaires. Personne ne se souvient des
personnes médiocres ou moyennes. On lit l’histoire des héros de la foi dans la Bible. Tous
sont allés au-delà de l’ordinaire, pour accomplir des choses extraordinaires, car ils avaient
cultivé en eux la mentalité de rêver grand et de croire que tout est possible à celui qui croit.

Dieu a des ambitions sur vous

Tout parent normal a toujours de grandes ambitions pour ses enfants. Il rêve grand pour eux.
Tout bon parent souhaite que ses enfants accomplissent de plus grandes choses que lui. Il
les poussera alors à réussir même là où il a échoué. Si nos parents dans la chair se
comportent ainsi, à combien plus forte raison notre Père céleste ?

Les Saintes Écritures disent : « Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de
bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint
Esprit à ceux qui le lui demandent. » (Luc 11 : 13)

Rassurez-vous, Dieu a de grands projets pour vous. Élevez donc vos ambitions au niveau où
Dieu dit que vous pouvez arriver, et ce, dans tous les domaines de votre vie. Quand Dieu veut
nous faire des promesses, Il ne les fait pas sur la base de nos conditions actuelles, encore
moins sur la base de ce que nous souhaitons qu’Il accomplisse pour nous. Sinon, Il nous
promettrait de petites choses qui nous satisferont selon nos souhaits humains, alors qu’Il a en
réserve pour nous, de grandes choses qui ne feront que nous surprendre.

Il est écrit : « A celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de
tout ce que nous demandons ou pensons. » (Éphésiens 3 : 20)

Dieu ne nous fait pas des promesses par rapport à nous, mais par rapport à Lui-même. Il nous
promet la grandeur et la richesse parce que Lui-même est Grand et Richissime. Quand Jacob
vola la bénédiction d’Ésaü et s’enfuit chez Laban, en cours de route, pendant la nuit, il fit un
merveilleux rêve dans lequel Dieu lui promettait de grandes choses.

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Voici ce que la Parole de Dieu dit : « Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur
la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient
par cette échelle. Et voici, l'Éternel se tenait au-dessus d'elle; et il dit: Je suis l'Éternel, le
Dieu d'Abraham, ton père, et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la
donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t'étendras
à l'occident et à l'orient, au septentrion et au midi; et toutes les familles de la terre seront
bénies en toi et en ta postérité. Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te
ramènerai dans ce pays; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis.
» (Genèse 28 : 12-15)

Quelles merveilleuses promesses ! Ce qui m’intrigue, c’est la réaction de Jacob, après que
Dieu lui a dit toutes ces choses glorieuses. Alors que Dieu lui parlait de le bénir, de lui donner
une postérité nombreuse, de bénir toutes les familles de la terre par lui, etc., Jacob réduisit
Dieu au manger, au boire et aux vêtements. Il est écrit : « Jacob fit un vœu, en disant: Si Dieu
est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des
habits pour me vêtir. » (Genèse 28 : 20)

Les projets que Dieu a pour nous, sont tellement ambitieux que nous voulons souvent les
réduire en rêvant de petites choses. Cessez de rêver petit alors que Dieu rêve de grandes
choses pour vous. Cher lecteur, élargissez votre vision au niveau des projets que Dieu a pour
vous. Il ne craint pas que nous Lui demandions de grandes choses. Il a même dit : « Demande
moi, je te donnerai les nations pour héritage et les extrémités de la terre pour possession. »
(Psaumes 1 : 8)

Dieu nous a promis de grandes choses. Allons donc découvrir certaines de ces merveilleuses
et magnifiques promesses qu’Il nous a faites : « L'Éternel fera de toi la tête et non la queue,
tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas » (Deutéronome 28 : 13). Dieu ne dit
pas ici que vous serez quelques fois en haut et certaines fois en bas. Il est bien écrit que vous
serez « toujours en haut » et « jamais en bas ».

Il est encore écrit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les
œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père; et tout ce que
vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14
: 12-13)

La plupart des prédicateurs interprètent mal ce passage dans la seule intention de justifier leur
médiocrité. Ici, Jésus nous a promis que nous ferions de plus grandes choses, qui iraient au-
delà de celles qu’Il a faites. Nous devons apprendre à quitter le niveau de notre médiocrité
pour foncer vers le niveau d’excellence où Dieu veut nous voir, et non pas chercher à réduire
cette excellence à la médiocrité que nous vivons.

La Bible dit : « Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de
paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » (Jérémie 29 : 11) 

« L'Éternel, ton Dieu, te bénira comme il te l'a dit, tu prêteras à beaucoup de nations, et tu
n'emprunteras point; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront point sur
toi. » (Deutéronome 15 : 6) 

« Vous mangerez les richesses des nations, Et vous vous glorifierez de leur gloire. » (Esaïe 61
: 6)

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Faire les choses avec grandeur

Martin Luther King disait : « Si j’étais un balayeur de rues, je balayerais les rues d’une telle
manière qu'à ma mort, on dise sur ma tombe : jamais un homme n’a balayé les rues comme
cet homme ». Pour faire de grandes choses, vous n’avez pas forcément besoin d’avoir de gros
moyens. Il suffit juste d’avoir un esprit d’excellence pour accomplir des grandes choses.

L’excellence, c’est l’art d'accomplir de grandes choses, même à partir de petites choses ou de
petits moyens. Napoléon Hill a dit : « Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites
alors de petites choses avec grandeur ».

L’excellence doit se percevoir, même dans les plus petits aspects de votre vie : votre manière
de vous habiller, de parler, de marcher, d’apprêter votre nourriture à table, de vous comporter
vis-à-vis des autres, etc., doit être empreinte d’excellence. Même les plus petites tâches que
vous pouvez accomplir, faites-les avec une dose d’excellence.

Mal faire les choses est une caractéristique des personnes médiocres. Elles se contentent de
peu, du strict minimum et en plus, elles n’aiment pas fournir d'efforts. Si au moins, elles
s’appliquaient à bien faire ces petites choses, ce serait acceptable, mais au lieu de cela, elles
font de petites choses sans aucune grandeur.

Le goût de l’excellence

Le pauvre se contente juste de manger, de s’habiller, d’avoir un logement, des enfants qui
étudient. Il se limite à ce qu’il veut, sans y rechercher la qualité ou l’excellence. Ce n’est pas
la somme d’argent qui fait la différence entre une personne qui mène une vie de riches et une
autre qui mène une vie de pauvres.

J’ai vu deux personnes de mon entourage, qui touchent presque le même salaire, et dont la
première mène une vie de haut standing et la seconde une vie moyenne. La première se plaît
dans la quantité plutôt que la qualité des choses. Dans la famille de la première personne, j’ai
vu sur la table un gros foufou de farine de maïs, accompagné de condiments pauvres en
vitamines et en protéines. Pourtant, avec les mêmes dépenses, elle pouvait se payer peu
d’aliments, mais avec plein d’éléments nutritifs.

Il n’est pas interdit d’avoir beaucoup d’enfants, là n’est pas la question. Seulement, moi j'ai
très mal de voir des couples mariés sans ressources matérielles et financières importantes, qui
se plaisent à faire beaucoup d’enfants. Réfléchissons un peu : quelle qualité de vie ces enfants
vont-ils avoir ? S’ils doivent étudier, dans quel type d’école iront-ils et quelle qualité de
formation recevront-ils ? S’ils doivent manger, s’habiller, se divertir, etc., quelle serait donc la
qualité de leurs nourritures, habits ou des divertissements ?

Il est vrai que la vie est faite de hauts et de bas, mais il n’est pas bon de rendre trop difficile et
peu épanouissante la vie de vos enfants, juste parce que vous en avez beaucoup,
comparativement à vos moyens financiers qui sont très insuffisants. Attention, chacun est
libre d’avoir le nombre d’enfants qu’il souhaite, mais j’estime qu’il faut avoir un certain recul.

De nos jours, la vie est de plus en plus chère et tandis qu’auparavant, nos parents et grands-
parents pouvaient compter sur une cousine, une tante, etc., pour aider dans la gestion des
enfants, de nos jours, nous sommes dans des sociétés très individualistes au sein desquelles

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chacun doit s’occuper de ses enfants et de sa famille nucléaire sans compter sur quiconque,
même s'il existe bien sûr des exceptions.

Compte tenu de ces conditions, il faut bien y réfléchir avant d’avoir plusieurs enfants, car
votre responsabilité est d’en prendre soin correctement. Il vaut mieux selon moi, en avoir peu
et être capable de leur offrir une vie de qualité, plutôt qu'en avoir en grand nombre sans être
en mesure de s’en occuper comme il se doit.

De plus, j’ose même croire que si un jour, on demandait aux enfants des pauvres s’ils
aimeraient choisir de nouveaux parents, beaucoup ne porteraient plus le choix sur leurs
parents biologiques à cause de la misère.

Paradoxalement, force est de constater que les personnes pauvres ont plus d’enfants que les
personnes riches.

Et je me demande souvent pourquoi cette flagrante contradiction. Comme je l’ai bien signalé
quelque part dans ce livre, chaque année, plus de 200 millions d’enfants de moins de 5 ans ne
réalisent pas tout leur potentiel cognitif et social à cause de la pauvreté. Très tôt, leur avenir se
trouve alors négativement affecté, et donc compromis.

Se contenter de peu, c’est de la médiocrité

Si votre vie sur terre se limite à manger, boire, dormir et vous contenter d’avoir le peu que
vous puissiez vous permettre avec votre salaire aussi élevé soit-il, alors laissez-moi vous
dire que vous êtes une personne malheureuse. En effet, il n’y a aucune joie qu’on puisse
éprouver sur la terre comme celle d’être une source de bénédictions pour les autres.

Il faut en avoir assez pour donner, surtout pour donner suffisamment aux autres. Il est écrit : «
On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui
l'on a beaucoup confié. » (Luc 12 : 48)

Un esprit de médiocrité poussera une personne à ne chercher que ce dont elle a besoin et en
général, il s’agira du strict minimum. Il faut que vous ayez suffisamment de moyens
financiers pour aider celui qui est dans le besoin, apporter à manger à celui qui a faim,
habiller celui qui n’a pas de vêtements, aider la veuve et l’orphelin.

Dieu ne veut pas que vous viviez dans la suffisance, mais dans l’abondance. La suffisance,
c’est avoir assez, juste pour vous-même. L’abondance, c’est avoir assez pour vous-même et
suffisamment pour subvenir aux besoins des autres.

La Bible dit : « Recommande aux riches de faire du bien, d'être riches en bonnes œuvres,
d'avoir de la libéralité, de la générosité, et de s'amasser ainsi pour l'avenir un trésor placé
sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. » (1 Timothée 6 : 18-19)

Il faut manifester le désir d’avoir de l’argent et des biens en abondance, non pas pour vous
seul, mais pour les autres aussi. Ayez de grands désirs pour arriver à de grands résultats, car
les petits désirs ne vous amèneront qu’à de petites choses, voire à rien. L’autosuffisance est un
ennemi de la richesse et de l’excellence. Beaucoup ne passent pas d’un niveau bas vers un
niveau supérieur, parce qu’ils se sentent déjà suffisants.

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Quand vous vivez dans le même entourage que des gens médiocres et que vous avez un peu
plus de moyens qu’eux, vous pouvez penser que vous avez réussi votre vie. Or, il serait bon
que vous fréquentiez les gens qui ont une vie de haut standing. En effet, quand il est question
d’accomplir de grandes choses, le cercle social, les personnes que vous fréquentez constituent
un maillon très déterminant.

Il y a encore des choses glorieuses que Dieu a en réserve pour vous, et ces bonnes choses sont
déjà prêtes mais pour les acquérir, vous devez développer la mentalité qui y correspond; et
avoir un entourage de qualité est important pour changer votre mindset.

Si vous ne côtoyez que des personnes qui se débattent chaque mois pour payer leur loyer, qui
n’ont pas la notion de l’épargne et encore moins de l’investissement, qui estiment que la
réalisation de soi consiste à avoir un toit au-dessus de sa tête, un rythme métro-boulot-dodo ,il
y a fort à parier que vous ne réaliserez rien de grand dans cette vie.

Ne limitez pas l’abondance matérielle et financière que le Seigneur désire déverser sur vous.
Mettez toutes les chances de votre côté en choisissant bien votre entourage.

Visez haut dans les affaires

J’ai fait un constat dans mon pays et cela est aussi vrai pour plusieurs pays en voie de
développement. Ce constat est que la plupart des personnes entreprennent juste pour assurer
leur survie. Elles ne font pas les affaires avec la perspective de bâtir de grandes entreprises,
voire des multinationales.

Parfois, certaines personnes ne comprennent pas le fait que des gens immensément riches
continuent de travailler pour bâtir un empire Elles estiment que ces gens possèdent déjà
beaucoup d’argent et qu’il n’est nul besoin d’en vouloir davantage. Ce qu’elles ne
comprennent pas c’est que la grandeur de la vision fait toute la différence.

Même si le manque d’emploi vous a obligé à faire un saut dans les activités libérales,
élargissez votre vision de façon à bâtir une grande affaire à partir de cette petite affaire que
vous avez. Vous savez, les grandes entreprises ne sont pas seulement le résultat d’un gros
capital, mais celui d’une grande vision.

Parce qu’il avait une grande vision, Sam Walton a commencé par une boutique, pour laisser
comme héritage un gigantesque hypermarché, le « WalMart ». La force de cet homme est
qu’il avait une grande vision.

Rockefeller disait ceci : « En tant qu’entrepreneur, sachez que la loi élémentaire du succès
dans les affaires est de voir toujours grand et haut. Ne songez pas à remporter des avantages
temporaires. Ne gaspillez pas votre énergie pour aboutir à de petits triomphes, à moins que
votre ambition ne soit jamais que de remporter de petits succès ».

Les riches voient les choses en grand. Ils aiment entreprendre des projets d’envergure et
aiment faire face à de gros problèmes. Ils savent qu’ils devront faire face à plusieurs
difficultés. Ils sont conscients du fait qu’ils seront plus forts et plus riches lorsqu’ils auront
atteint leurs objectifs. Celui qui a un mental de gagnant met de côté ses peurs et ce n'est que
grâce à sa volonté qu’il réussira.

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Il est plus facile d’abandonner les petits rêves que les grands. Ces derniers vous permettent de
rester focalisé sur vos objectifs, sans être distrait. Comme le disait Oscar Wilde : « La sagesse,
c'est avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit
».

Ne craignez pas d’être ambitieux

Marcus Aurelius Antoninus a affirmé ce qui suit : « La valeur d’un homme n’est pas
supérieure à la valeur de ses ambitions ». La Bible dit de la femme vertueuse : « Elle pense à
un champ, et elle l'acquiert » (Proverbes 31 : 5). Cette femme a d’abord rêvé d’un champ
avant de le posséder. Elle avait de l’ambition et a fait le nécessaire pour atteindre son objectif.

Il n'est pas mauvais d'avoir de l'ambition. Pourtant, à plusieurs reprises, j’ai entendu des gens
reprocher aux autres d’être « trop » ambitieux, comme si l’ambition était un péché. Si vous ne
le saviez pas, le succès dans la vie est bâti sur les ambitions. Car sans ambition, il n’y a pas de
progrès.

Le monde compte plusieurs femmes milliardaires. Ces femmes sont classées en deux
catégories : les héritières, c’est-à-dire celles dont la fortune provient d'un héritage, soit de
leurs maris ou de leurs parents. Puis, il y a les « self made women », qui ont bâti leurs propres
fortunes. Dans ce classement, celles qui m’intéressent beaucoup plus sont les « self made
women ». Elles sont au nombre de vingt.

À ma grande surprise, sur les vingt femmes qui composent ce classement, quatorze sont des
chinoises et plusieurs recherches à travers le monde ont prouvé que la caractéristique
principale des femmes chinoises est qu’elles sont les plus ambitieuses au monde. Elles se
distinguent par le fait qu’elles rêvent plus que les autres femmes de réaliser de grandes
choses. Au-delà du rêve, ces femmes travaillent durement pour atteindre leurs buts.

Les personnes ambitieuses sont celles qui atteignent souvent des niveaux de succès hors-du-
commun, parce que l’ambition est un très grand facteur qui permet de se réaliser
personnellement. J’ai toujours compris que l’un des facteurs qui fait de la Chine une
puissance économique, c’est l’ambition et le dynamisme qu’on trouve chez son peuple.

Les chinois ont eu le privilège d’avoir des leaders qui leur ont inculqué la notion de
l’ambition. Ding Xiaoping est d'ailleurs celui d'entre eux qui retient particulièrement mon
attention. Ce leader chinois avait pour slogan : « Tout chinois mérite d’être riche », et il disait
aussi souvent que devenir riche, c’est glorieux.

Ma prière et le vœu de mon cœur, c’est que Dieu suscite des chrétiens ambitieux, qui rêvent
de s'enrichir, non pas pour eux-mêmes, mais pour le Royaume des cieux. L’Église locale du
21ème siècle se doit d’être ambitieuse. Il ne suffit pas d'aller au cilte le dimanche, nl d’avoir
assez d’argent pour payer le loyer ou acheter le bâtiment.

Mais nous devons penser à quelque chose qui nous effraie, penser à quelque chose de si
grandiose que nous nous disions que sans le secours de Dieu, cela serait impossible. Car
l’ambition est l’une des plus grandes vertus que l’Église doit développer. Dans tout ce que
Dieu a fait de grand dans l’histoire de l’humanité, Il s’est servi des personnes qui ont saisi la
vision divine, qui ont vu la possibilité, là où tout le monde voyait l’impossibilité et qui se sont
lancé.

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Ces personnes ont été si ambitieuses et ont pris le risque d’aller vers l’inconnu qu'aujourd’hui
l’histoire leur fait des éloges. Peut-être que vous êtes aussi cette personne que Dieu attend
dans le futur. Tout ce qu’il vous faut, c’est faire un pas vers l’inconnu.

Johann Wolfgang Von Goethe a dit : « Ne faites pas de trop petits rêves, car ils n'ont pas le
pouvoir de faire avancer les hommes ». L’ambition est une grande pensée d’accomplissement
tournée généralement vers le futur. Compte tenu de tout ce qui a été dit précédemment, je
vous demande : « Comment voyez-vous le futur et quel grand rêve avez-vous ? »

Rêvez de devenir une personne très riche

Tout le monde, à un moment donné de sa vie, a rêvé d'être quelqu'un de spécial, quelqu'un de
grand. Vous est-il déjà arrivé de rêver de devenir riche un jour dans votre vie ? Si vous rêvez
de travailler dans une usine toute votre vie, alors les chances que vous soyez prospère
économiquement sont quasi nulles, car vous risquez de travailler dans une usine toute votre
vie.

Mais si vous vous voyez en train de travailler pour vous-même, il y a une chance dix fois plus
grande que vous finissiez par travailler pour vous-même car, votre esprit commencera à
penser aux possibilités de faire de votre rêve une réalité. Très vite, vous construirez votre
fortune. Sidney A. Friedman a dit : « Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de
le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien.
»

Rêvez grand malgré tout

Quand nous étions enfants et que quelqu'un nous interrogeait sur notre carrière envisagée,
nous répondions facilement par exemple : « Je veux être un médecin » ou « Je veux être un
avocat », « Je veux être un ingénieur », etc.

Lorsque les enfants répondent de cette manière, c’est qu’ils y croient d’abord, peu importe la
grandeur de leurs rêves. Ils n'ont pas l'intention de s’inquiéter sur la possibilité que ce projet
soit réalisable ou non. Tout ce qu'ils savent, c'est qu'ils veulent réaliser leurs rêves, et qu'ils
peuvent y arriver. Et dans la plupart des cas, y parviennent devenir la personne qu'ils ont
rêvée être, dans leur enfance. Seulement, en grandissant, nous avons tendance à réaliser que le
monde est rude.

Je sais qu’il est difficile de garder son âme d’enfant quand une fois adulte, on doit faire face
aux vicissitudes de la vie, qui est loin d’être un long fleuve tranquille. Quand on est enfant, on
n’a pas conscience des défis qui peuvent surgir sur notre chemin, empêchant ainsi que nos
rêves se réalisent. Les enfants ont une grande foi, c’est pourquoi un petit enfant peut croire
fortement que son père lui achètera un grand avion, et l’affirmer avec une assurance
déconcertante.

Cette faculté de croire sans point douter est commune aux quelques rares personnes qui, bien
qu’étant devenues adultes, ont gardé cette foi enfantine qui croit que les rêves aussi grands
soient-ils, peuvent se réaliser, et qu’il n’y a de limites que celles que la peur nous impose. Et
s’il s’agit de chrétiens, ces personnes croient fermement que Dieu est capable d’accomplir de
grandes choses.

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Quand on demande, aux personnes qui ont une mentalité de pauvreté, à connaître leurs rêves,
le plus souvent, elles prennent d’abord une petite pause pour penser à quelque chose de petit,
qui soit réaliste et le plus probable possible de se réaliser. Ainsi, beaucoup d’entre nous ne
rêvons plus grand. C'est principalement parce que notre état d'esprit est affecté par un bon
nombre de faits qui nous donnent la peur de rêver grand.

Nous avons souvent tendance à analyser nos limites. Ce faisant, cette peur devient un obstacle
pour atteindre de plus grandes choses dans la vie. Et s’il est une chose certaine, c’est que notre
vie ne sera jamais plus grande que la hauteur de nos rêves. Alors pourquoi ne pas rêver
grand ? « Pour ne pas être déçu », diront plusieurs.

Il est certain qu’il y a un sentiment bizarre à attendre quelque chose sans jamais l’obtenir. De
même, rêver de châteaux en Espagne ou demander la lune, lorsqu’on ne fait rien pour
l’obtenir, est d’autant plus une garantie de déception qu’autre chose. Mais dites-moi : vous
arrive-t-il d’éviter de penser que vous allez manger quelque chose de bon pour ne pas être
déçu si jamais ce n’est pas excellent ?

Vous arrive-il de vous imaginer que votre prochain voyage sera une catastrophe pour ne pas
être déçu, qu’il ne se passe pas comme vous voulez ? Rêver, ce n’est pas automatiquement se
préparer à une déception. Rêver, c’est planifier dans son esprit l’accueil de l’impossible.
Rêver, c’est s’entraîner à reconnaître dans sa vie la manifestation de ce que l’on a toujours
tant désiré. Rêver, c’est s’ouvrir aux possibilités. Et comme le dit Victor Hugo : « Il n'y a rien
comme un rêve pour créer l'avenir ».

Il arrive dans la vie qu’on soit déçu, et c'est d'ailleurs le cours normal de la vie

.Toutefois, cette tendance à vouloir se protéger de ces déceptions à tout prix est d’un
pessimisme incroyable. Et cela empêche de voir les opportunités. À force de s’imaginer petit,
on finit par ne pas voir les occasions de devenir quelqu’un de grand. À force de s’imaginer
pauvre, on finit par ne pas voir les possibilités d’enrichissement. Et à force de s’imaginer
malade, on finit par tomber malade.

Rêver, c’est l’occasion de dessiner le plan du futur que l’on désire pour l’ancrer dans le
présent. C’est porter notre idéal à chaque seconde de notre vie, afin de saisir à chaque instant
les indices qui nous permettent de réaliser nos projets. En résumé, c’est avoir une vision, la
plus claire possible, de ce que nous voulons et désirons manifester dans le monde.

Préparer sa déception, ce n’est pas oser rêver ou bien croire qu’une sorte de magie se chargera
de tout à votre place. Ne pas oser rêver, c’est tout faire pour que votre vie soit minable,
comme vous vous y attendiez. On dit souvent que l’optimiste voit le verre à moitié plein,
tandis que le pessimiste voit le verre à moitié vide et que l’opportuniste le boit !

Rêver, c’est être un opportuniste. C’est être obstiné dans sa vision. C’est saisir à bras ouverts
toutes les occasions qui nous rapprochent de nos rêves, en acceptant les déceptions comme
des balises sur le chemin. Jules Renard disait : « Cherchez à atteindre la lune. Même si vous la
manquez, vous atterrirez parmi les étoiles. Rêve de grandes choses, cela te permettra au moins
d’en faire de toutes petites ».

Rêver, c’est aussi arrêter d’avoir peur, peur que nos rêves ne se réalisent pas et qu’on soit
déçu, mais aussi que nos rêves se réalisent parce qu’on n’avait pas osé y croire ou qu’ils se

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présentent d’une façon qu’on n’avait pas prévue. Ou plutôt c’est continuer d’avoir peur et
avancer quand même, dans la confiance que le meilleur va arriver ! La peur, ça se dépasse !
Vous avez toujours le choix, soit d’avoir peur et d’être pessimiste ou alors de croire qu’en
dépit du doute, vous devez continuer de vous battre.

Le pessimiste ne rêve pas. Il a peur d’être déçu. Ou alors, il rêve en croyant que son rêve est
trop grand pour lui. Bernanos disait : « Si je recommençais ma vie, je tâcherai de faire mes
rêves encore plus grands parce que la vie est infiniment plus belle et plus grande que je
n'avais jamais cru, même en rêve ».

N'ayez pas peur de rêver grand

La plupart des personnes qui connaissent les plus belles réussites sont aussi celles qui se sont
permis de rêver en grand. Ce rêve qu’elles portaient en elles avec intensité, a soutenu leur
motivation, a souvent contaminé les personnes qu’elles côtoyaient et qui se mettaient à rêver
de concert avec elles, ce rêve en se déployant a attiré les conditions favorables pour sa
réalisation.

Pour que les choses se réalisent, il faut d’abord les rêver. Lorsque vous osez rêver plus large,
plus haut et plus grand, plus cela a de probabilités de se faire. Il n'y a que vous qui posez vos
limites et personne d’autre. Les gens n’aimeraient pas que vous rêviez des choses qui
dépassent leurs propres rêves.

C’est à cause de cela que Joseph fut haï par ses frères. Et si vous rêvez grand, beaucoup de
gens vous accuseront d’être orgueilleux. Rassurez-vous, c’est le prix à payer. Mais ne vous
laissez pas bloquer par ces considérations. Comme le disait Albert Einstein : « Les grands
esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres ».

Rêver grand, c’est rêver l’impossible

Quelqu’un a dit : « La vie pourrait être tellement plus excitante si seulement nous avions
appris à viser plus haut ». Le problème le plus commun quand il s’agit de fixer des objectifs
est le fait de penser qu'il est impossible de réaliser de grandes choses. La plupart des gens se
disent qu'ils ne peuvent pas faire ci ou ça, que c'est trop difficile, c'est impossible, que
personne ne peut le faire !

Or, si tout le monde pensait comme eux, il n'y aurait pas d'invention révolutionnaire, pas
d'innovation, aucune percée dans l'accomplissement humain. N'écoutez pas les gens qui
cherchent à vous démontrer qu'il est impossible que vos rêves se réalisent. Si vous vous
laissez influencer par les doutes et les hypothèses extérieurs quant à votre succès, vous ne
serez jamais capable de réaliser de grandes choses.

Essayez cet exercice. Prenez une feuille de papier et écrivez-y quelques objectifs que vous
souhaitez réaliser dans votre vie. Classez-les en trois rubriques : ceux que vous allez pouvoir
réaliser, ceux que vous pourriez atteindre,.et enfin, créez une troisième rubrique pour ceux qui
vous semblent impossibles. Essayez chaque jour de réaliser ceux qui vous ont semblé
réalisables, cochez-les au fur et à mesure.

Ensuite, essayez de réaliser ceux qui se trouvent dans la deuxième rubrique. Au fur et à
mesure que vous atteindrez ces objectifs, votre confiance en soi s'en trouvera accrue, et vous

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croirez plus en vous. Déplacez maintenant vos objectifs de la rubrique des « impossibles »
vers la deuxième rubrique. Vous réaliserez alors que les objectifs impossibles ne l'étaient pas
tant que ça, et que petit à petit l'impossible devient possible.

En fait, la technique ici est de ne pas limiter son imagination. Il faut viser haut et commencer
à travailler ses objectifs petit à petit. Cela dit, il ne serait pas sage de fixer des objectifs
vraiment irréalistes. Cependant, si vous aviez dit à quelqu'un, cent ans plus tôt avant la
réalisation de ces exploits, que l'Homme pouvait marcher sur la lune ou que vous pouvez
envoyer un mail à l'autre bout de la planète, on vous aurait ri au nez.

Mais à force de volonté et de persévérance, ces rêves impossibles sont devenus réalité. Vince
Lombardi, entraîneur de football américain disait : « Nous pouvions accomplir beaucoup plus
de choses si nous ne les considérions pas comme impossibles ».

Mettez-vous au travail !

Ceux qui rêvent d'atteindre un but sans y travailler dur, finissent déçus et remplis de
désillusions. Lorsque nous réussissons à nous départir de la peur et décidons d’avoir de
grands rêves, avec de grandes aspirations, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin ; il y a
encore une étape déterminante à franchir. Malheureusement, sans travail nos rêves restent des
rêves.

Certains sont très doués pour rêver grand, mais n'arrivent pas à fournir les efforts nécessaires
pour concrétiser leurs rêves. Au lieu de vivre des aventures passionnantes dans la réalisation
de soi, par le truchement du travail dans le but de réaliser nos rêves, nous nous enfermons
dans un train-train quotidien et nous mourons lentement de l’intérieur.

Thomas Edison a dit un jour que le génie est fait de 1 % d'inspiration et de 99 % de


transpiration. Rien ne pourrait être plus vrai. Celui qui veut accomplir ses rêves doit travailler
dur et être discipliné. Mais ce petit « 1 % » doit être une grande inspiration. Alors, allez-y,
rêvez et ne vous laissez pas rattraper par vos propres limites.

Pensez grand et travaillez dur pour atteindre vos objectifs. Dès les premiers obstacles franchis,
votre amour-propre sera plus fort, votre foi en vous grandira et tout cela vous permettra, petit
à petit, de rendre possible l'impossible.

Walt Disney disait : « Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la
rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans
jamais vous laisser décourager ».

Chapitre 12 : LES PAUVRES NE SAVENT PAS GÉRER LE TEMPS

« Le temps bien employé est souvent source de profits. À contrario, du temps gaspillé
provoque souvent pertes et manques à gagner. » Anonyme

« Le temps est une réalité qui gère notre vie. Il est une denrée périssable qui passe
vite et même très vite. Le temps ne s’arrête jamais et on ne peut le stocker. Il faut
savoir s’en servir pour réaliser des choses significatives. » Roland DALO

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« Le temps, c’est de l’argent ». Cette phrase de Benjamin Franklin, l’un des pères de la
déclaration d’indépendance des États-Unis, garde encore tout son sens de nos jours. Les
Anglais l’ayant adoptée pour devise, cette petite phrase amène à comprendre que le temps est
un facteur qui une fois bien compris et bien géré, peut vous enrichir.

Malheureusement les pauvres ne maîtrisent pas la notion de temps. Ils vivent sur la terre
comme s'ils y vivraient pour toujours. Ils laissent passer des occasions en or, pensant qu'elles
reviendraient un jour. Ils n’ont pas de priorité et s'éparpillent dans plusieurs tâches différentes.

La valeur du temps

Quelqu’un a dit :

« Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen.

Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis au monde un
enfant prématurément.

Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal


hebdomadaire.

Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux amoureux qui attendent de se
revoir.

Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus
ou son avion.

Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un
dans un accident.

Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une
médaille d'argent aux Jeux Olympiques.

Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qui te reste et il te sera d'une
grande valeur. »

Le temps perdu est irrécupérable

Mon père biologique, un homme très sage pour qui j’éprouve beaucoup d’admiration, nous
avait raconté la belle histoire qui suit. Il était une fois un homme qui partit en brousse avec sa
fronde et sa gibecière toute vide. Son objectif était de chasser les oiseaux. Quand il arriva en
brousse, il trouva un petit monceau sur lequel il ramassa toutes les pierres qu’il y avait et les
mit dans sa gibecière.

À l’aide de sa fronde, il s’en est servi pour tirer sur tous les oiseaux qui se présentaient sous
son regard. Il avait lancé presque toutes les pierres qu’il avait, sans attraper aucun oiseau, et il
ne lui restait qu’une seule pierre. Il se résolut alors à rentrer avec celle-ci.

Arrivé chez lui, un de ses voisins stupéfait à la vue de cette pierre lui demanda où il l’avait
eue. Cet homme lui avoua qu’il avait ramassé beaucoup de pierres similaires en brousse et

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qu’il les avait toutes projetées sur les oiseaux et qu’il ne lui restait que celle qu’il avait dans sa
main. Alors son voisin lui révéla que la pierre qu’il avait sur lui ainsi que toutes les autres
qu’il avait gaspillées, étaient des diamants.

Cet homme regretta amèrement son geste et se condamna pour son ignorance. Il avait sur lui
des diamants, qui auraient fait de lui un multimillionnaire, mais hélas ! Ils étaient
irrécupérables. De la même manière, notre temps est une vraie richesse. Méconnaître sa
valeur et ne pas savoir comment en profiter au maximum, c’est se condamner à.une vie de
médiocrité. Le temps est une réalité qui gère notre vie. Il est une denrée périssable qui passe
vite et même très vite. Le temps ne s’arrête jamais et on ne peut le stocker. Il faut savoir s’en
servir pour réaliser des choses significatives.

Une minute vaut actuellement plus de 20.000$

J’ai toujours eu un très grand respect pour le temps. Mais j’ai appris à ne pas gaspiller le
mien, lorsque j’ai découvert combien gagne par minute l’homme le plus riche du monde
actuellement. Ce milliardaire est un mexicain du nom de Carlos Slim. Sa fortune est estimée
présentement à 68 milliards de dollars américain selon le Magazine Forbes.

Quand sa fortune était à 53 milliards de dollars, selon le Telegraph, l’homme gagnait environ
30.000 millions de dollars par jour. Un jour a 24 heures, multipliées par 60 minutes, cela
donne 1.440 minutes. Divisons 30.000 millions par 1.440 minutes, on se retrouve à environ
20.833$ par minute.

Aujourd’hui le salaire moyen des cadres dans mon pays est d’environ 500$. Pour totaliser ce
que Carlos Slim gagne en une minute, ils doivent donc travailler pendant 42 mois,
l’équivalent de 3 ans et demi. Ne vous exclamez pas, mais évaluez vous-même la manière
dont vous êtes en train de gérer votre propre temps.

Désormais, quand il m’arrive de perdre 10 minutes sans rien faire d’important, je me sens
inquiet du fait que j’ai perdu 208.330$ (10 x 20.833$). Et lorsque vous passez une journée
entière à vous amuser, sachez que vous perdez au moins 30.000 millions de dollars américains
sans le savoir.

Plus vous aurez gaspillé votre temps, plus vous perdrez de l’argent et vous deviendrez de plus
en plus pauvre. Je pense que vous avez maintenant compris combien le temps est bien trop
précieux pour que vous le gériez en faisant des choses peu importantes ou complètement
inutiles.

La richesse du temps est dans les occupations

Les riches et les grandes personnalités dans bien des domaines, ont très peu de temps pour
eux-mêmes parce qu’ils ont trop de choses à faire. Mais les pauvres ont toujours beaucoup de
temps. C’est parce qu’ils n’ont pas d’occupations, ni de vision, ou bien ils attendent qu’une
personne les emploie avant d’agir.

Une personne sans occupation, est celle qui personne qui sera riche en temps, mais pauvre
financièrement. Tandis qu’une personne très occupée (dans les bonnes affaires), sera pauvre
en temps, mais finira par devenir riche financièrement, mais aussi en bonnes réalisations.

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Dans la même logique, il est incorrect d'affirmer qu’il n’y a rien à faire dans nos sociétés
actuelles, alors qu’il y a beaucoup de choses qui ne marchent pas, et qui sont d’ailleurs des
opportunités pour nous enrichir. Par conséquent, le pauvre est pauvre, parce qu’il ne sait pas
quoi faire de son temps, pour que celui-ci lui rapporte beaucoup dans la vie.

Les hommes riches agissent en fonction du temps. Ils savent très bien que le temps est une
ressource précieuse qu’il faut affecter à faire des choses importantes. Le temps est la seule
ressource que Dieu nous a donnée à tous, de manière équitable.

Les riches n’ont pas plus de 24 heures par jour. Tout comme les pauvres, ils doivent
s’organiser en fonction du temps dont ils disposent. Ainsi, les pays développés n’ont pas plus
de 24 heures par jour, comparativement aux pays pauvres. Nous serons riches ou pauvres
selon la façon dont nous exploitons et gérons notre temps.

La mauvaise gestion du temps est bien présente dans la vie d’une personne quand celle-ci
présente les caractéristiques suivantes :

1) Absence d’objectifs clairs

Quand on n’a rien à faire dans la vie, il est vraiment difficile de bénéficier des richesses du
temps. Toute productivité dans la vie nécessite d’avoir des objectifs dans lesquels il faut
s’investir. Il est à la fois étrange et drôle de voir qu’il y a des gens qui se lèvent le matin sans
avoir rien d’important à faire tout au long de la journée.

J’ai vu dans mon pays, notamment dans certains quartiers pauvres, des jeunes gens, et même
des adultes, se rencontrer pour des causeries qui peuvent prendre plus d’une demi-journée.
Ceci ne se fait pas d’une manière accidentelle, mais très permanente et répétitive.

Ce genre de comportements est une preuve d’un manque flagrant d’objectifs personnels dans
la vie. Une personne qui ne fait rien de particulier, ne doit pas non plus s’attendre à des
retours conséquents dans sa vie. Il y a fort à parier qu’elle n’accomplira rien de grand dans
son existence.

2) Manque de discernement des saisons

Il est écrit qu’il y a un temps pour tout, un temps pour toutes choses sous les cieux
(Ecclésiaste 3 : 1-6). Cela veut dire que tout temps n’est pas favorable pour faire toutes
choses. Faire une chose en dehors de son temps, vous amènera tout droit à l’échec. Au sein
du peuple d’Israël, il existait un groupe qui avait la particularité de le guider dans le
discernement des saisons.

La Bible dit : « Des fils d’Issacar, qui savaient discerner les temps pour comprendre ce que
devait faire Israël » (1 Chroniques 12 : 32). L’un des secrets des hommes d’affaires, et plus
particulièrement les commerçants, est qu’ils savent bien discerner les moments favorables
pour la vente de tels produits ou telles autres marchandises, car tout ne se vend pas bien en
toute saison et il faut être en mesure de le savoir, sinon c’est la perte assurée.

3) L’absence de sens des priorités

Il est difficile de réussir dans la vie si on n’est pas ordonné et qu’on veut faire tout au même

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moment. Certaines choses sont plus importantes que d’autres.

Les pauvres ne sont pas toujours ceux-là qui n’ont pas d’objectifs. Parfois, ils en ont, mais ils
ne savent pas établir une échelle de valeur. Avoir des priorités dans la vie, signifie qu’il y a
des moments où il faut suspendre toutes ou certaines choses, pour n'en réaliser qu’une, et la
terminer complètement avant d’en embrasser une autre.

Lorsque je rédigeais ce livre, j’ai réalisé que j’avais à moi seul, en moyenne cinquante projets
de livres à rédiger. Si je voulais écrire tous les cinquante livres au même moment, je n'en
terminerais pas un seul. En effet, il m'a fallu classer celui-ci parmi mes priorités, pour pouvoir
l'achever. En dehors de cela, j’ai même suspendu certaines de mes activités afin d’avoir plus
de temps à consacrer pour achever cet ouvrage.

L’une des grandes difficultés que rencontrent les gens, et surtout des entrepreneurs, consiste
en ce qu’ils essaient d’entreprendre plusieurs choses avec médiocrité, au lieu d’en accomplir
en plus petit nombre, mais avec excellence. De même, beaucoup ont pris l'habitude de
justifier leur incapacité à réaliser certaines tâches, par le manque de temps.

Mais en réalité, ils n’arrivent pas à gérer leur temps en établissant des priorités. Si vous
voulez aller loin dans la vie, sachez établir une différence entre les choses importantes et les
choses urgentes. Beaucoup de choses urgentes ne sont pas importantes et beaucoup de choses
importantes ne sont pas urgentes.

Le bon gestionnaire de temps est celui qui met de côté les choses qui ne sont pas importantes
et s’assure de faire ce qu’il est censé accomplir en priorité. L’Apôtre Paul dit : « Je fais une
chose, oubliant ce qui est en arrière » (Philippiens 3 : 13). Dans la poursuite de la réussite,
vous devez apprendre à faire d’abord une seule chose et à bien la réussir avant de passer à
d’autres.

Il y a une belle anecdote que j'avais lue dans le livre « Priorité aux priorités » des Covey,
Stephen R., Merrill, A. Roger et Merrill, Rebecca R., que je voudrais bien partager avec vous.

« Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut


engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe
d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait
l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure
pour passer sa matière.

Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le
vieux prof les regarda un par un, lentement, puis dit :

- « Nous allons réaliser une expérience. »

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux professeur sortit un immense pot
d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il
sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis, qu'il
plaça, un par un, dans le grand pot. Lorsque ce dernier fut rempli et qu'il fut impossible d'y
ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

- « Est-ce que ce pot est plein ? »

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- Tous répondirent : « Oui. »

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? »

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de dessous la table un récipient rempli de gravier.


Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis agita légèrement le pot. Les
morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

- « Est-ce que ce pot est plein ? » Cette fois, ses brillants élèves commencèrent à
comprendre son manège.

L'un d'eux répondit : « Probablement pas ! »

- « Bien ! », répondit le vieux professeur.

Il se pencha de nouveau et cette fois-ci, sortit de dessous la table une chaudière de sable. Avec
attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux
et le gravier. Encore une fois, il demanda : Est-ce que ce pot est plein ?

Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : « Non ! »

- « Bien ! » répondit-il. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet
d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les
yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette
expérience ? »

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela
démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le
veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

- « Non » répondit le vieux professeur. « Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous
démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans
le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ». Il y eut un profond silence, chacun
prenant conscience de l'évidence de ces propos.

- Il ajouta : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ?
Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause
? Vous relaxer ? Prendre le temps ... ? Ou ... toute autre chose ? »

Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ces GROS CAILLOUX en premier dans sa
vie, sinon on risque de ne pas la réussir. Si on donne la priorité aux peccadilles (le gravier, le
sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à
consacrer aux éléments importants.

Alors, n'oubliez pas de vous poser cette question : Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma
vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie). C'est ainsi que d'un geste amical de
la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement, quitta la salle.

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Conclusion : aucune bonne gestion du temps ne peut se faire sans les priorités.

4) Manque d’un calendrier bien fixé

David Kateba a dit : « Qui ne fixe pas le temps pour une chose, sera en train de faire cette
chose-là tout le temps ». Il s'agit là d'une manière très simple de dire que le fait de ne pas
avoir défini un temps bien précis pour une tâche nous fera perdre du temps. Notre Dieu fixe
toujours le temps pour ce qu’Il veut accomplir.

Il est écrit : « La première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres qu'il devait
s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont
l'Éternel avait parlé à Jérémie, le prophète » (Daniel 9 : 2). Les objectifs pour lesquels on ne
fixe pas une date précise ne seront jamais atteints.

Quand vous avez un objectif à atteindre, arrêtez une date, une échéance au terme de laquelle
vous voulez que les choses se fassent. Lorsque les échéances ne sont pas claires et demeurent
vagues, cela ne vous incitera pas à l’action.

5) Manque de discipline

Il n’y a aucun ingrédient qui soit aussi essentiel dans la gestion du temps que la discipline.
Réaliser un projet dans le respect de l’échéance qu’on s’est fixée, n’est pas toujours aisé. La
fatigue, la lourdeur, la routine ainsi que les sollicitations extérieures et les imprévus sont de
grands freins dans l’accomplissement d’un objectif.

Pour pouvoir atteindre vos objectifs, vous devez être en mesure de refuser certaines
sollicitations. Il ne faut pas tout accepter, sous prétexte que vous êtes gentil et serviable.
Quitte à ce que les autres ne comprennent pas forcément, si vous tenez véritablement à
atteindre les objectifs visés dans le temps imparti, vous aurez des choix drastiques à faire pour
que cette tâche que vous avez décidé de réaliser, le soit comme prévu.

Beaucoup de micro-perturbateurs font qu’on rate notre échéance, et la procrastination en fait


partie. À force de vouloir faire des choses peu importantes pour satisfaire les besoins des
autres, vous allez rentrer dans un cercle vicieux qui consiste à tout remettre au lendemain,
même les choses les plus urgentes.

Si vous ne vous imposez pas une discipline ferme, toutes ces choses vous arrêteront
indubitablement. La discipline reste alors une clé essentielle dans la bonne gestion de son
temps. Le temps perdu n’est jamais récupéré, mais le temps investi pour accomplir des choses
importantes, vous rapportera gros.

À vous donc de faire le bon choix.

Chapitre 13 : LES PAUVRES SONT POUR LA PLUPART DES PARESSEUX

« La pauvreté est la fille aînée de la paresse. » Proverbe sénégalais

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« La paresse chemine si lentement que la pauvreté la rattrape. » Benjamin Franklin

Vidal Sasoon disait ceci : « Le seul endroit où le succès précède le travail est le dictionnaire
». En effet, jamais on ne pourra atteindre le succès, la richesse et la gloire sans travailler et
surtout travailler assidûment. Il est écrit : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne
mange pas non plus. » (2 Thessaloniciens 3 : 10)

Le travail est le secret du progrès et du changement dans la vie. Qui ne veut pas travailler, se
condamne à faire du surplace. Le paresseux, comme le dit souvent un ami, aime un confort
sans effort. Il veut arriver à des résultats extraordinaires par miracle, sans rien faire du tout. Le
paresseux déteste le travail et le dur labeur.

Or, il est écrit : « Tu mangeras à la sueur de ton front » (Genèse 3 : 19). Bien que ce soit une
malédiction à cause du péché d’Adam, il n’est pas juste de croire qu’avant la chute, l’homme
trouvait sa nourriture sans travailler. L’effort était présent, mais à cause de la malédiction, le
travail a été rendu plus pénible, et particulièrement rude.

Un peu de paresse suffit pour appauvrir

La Bible dit : « Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour
dormir,… et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en
armes » (Proverbes 6 :10-11). Il est étonnant ici que la Bible ne mentionne pas qu’il faille
beaucoup de sommeil pour devenir pauvre, mais d’un peu seulement. Si ceux qui dorment un
peu, deviennent facilement pauvres, qu’en est-il maintenant de ceux qui dorment trop ?

Les caractéristiques des paresseux

La paresse se définit comme étant une répugnance ou une répulsion à l’effort ou au travail. Le
paresseux n’aime pas le travail. Tout ce qu’il préfère, c’est le repos. Il aime passer des
journées entières à ne rien faire.

L’esprit de pauvreté peut pousser une personne à travailler moins, à ne pas faire des efforts et
à être peu dégourdie. Elle fera alors de la facilité son alliée, ce qui ne demande pas de
sacrifices majeurs, ni de dépenses en énergie pour obtenir quelque chose. La paresse peut
pousser l’Homme à la pratique de la loi du moindre effort, et dans les cas extrêmes, sur des
voies de corruption et de malhonnêteté.

C’est en cela que l’on voit des femmes se vendre pour de l’argent, des employés corrompus
dans les administrations, des sans domicile fixe (SDF) et des mendiants dans la rue malgré
qu’ils sont en pleine possession de toutes leurs facultés mentales et physiques.

Un proverbe écossais rappelle : « Un paresseux est le frère d’un mendiant ». Naturellement


les paresseux aiment beaucoup le sommeil. On répartit souvent un jour qui a 24 heures en
trois tranches : 8 heures de sommeil, 8 heures de divertissement et 8 heures de travail.

Pour le paresseux, il n’y a que deux tranches : une pour le divertissement et une autre pour le
sommeil. Une personne qui dort plus de 8 heures par jour, est déjà un paresseux qui s’ignore.
Si tel est votre cas, il est temps de changer. Le paresseux dort souvent tôt le soir et se réveille
toujours très tard.

30
Le paresseux, quand il est au travail, aime prendre à tout moment de petites pauses. Pour un
travail à achever normalement en quelques minutes, il peut prendre des heures entières sans
jamais avancer. Le paresseux aime se reposer, même quand il ne s’est pas encore fatigué. La
lenteur dans le travail est toujours une caractéristique des paresseux.

Or la lenteur est un facteur non négligeable en ce qui concerne la perte de temps. Le


paresseux fait tout à la vitesse de la tortue. On croirait que cette lenteur est due au fait de
rechercher la précision et l’excellence dans la tâche. Mais ce qui est drôle, c’est que le
paresseux fait toujours mal, même les choses pour lesquelles il a investi beaucoup de temps.

Pour bien découvrir un paresseux, il faut l’observer dans les travaux manuels ou les travaux
ménagers. Un paresseux peut se lever de son lit le matin et le laisser comme tel pendant toute
la journée sans le dresser. Un paresseux est de nature très sale chez lui. Tellement son
aversion pour le travail est forte, le paresseux se donne l’aisance de vivre dans la saleté. Non
parce qu’il n’a pas assez de temps pour exécuter ses corvées domestiques, mais parce qu’il se
sent trop lourd pour les faire.

Le paresseux aime beaucoup manger, mais il est incapable de remplir son assiette de
nourriture. Il aime que les autres travaillent pour qu’il profite du fruit de leur travail. Mais
quand le temps de manger ou de se réjouir du fruit du travail arrive, il veut toujours être le
premier à être servi. Ainsi, il est écrit : « L’âme du paresseux désire, et il n’y a rien ; mais
l’âme des diligents sera engraissée. » (Proverbes 13 : 14)

On aime souvent chanter : « Avec Dieu nous ferons des exploits ». Oui, les exploits sont une
évidence et une possibilité. Mais sans travail, nous continuerons à scander inutilement ce
slogan. Car il faut travailler durement pour que les choses arrivent. Même pour des choses
simples, faciles et accessibles, le paresseux veut toujours qu’on les fasse pour lui.

Il peut être au salon tout près du réfrigérateur où il y a de l’eau dont il a besoin, mais à cause
de sa paresse, il va faire venir quelqu’un de l’extérieur pour lui apporter de l’eau. Le
paresseux aime donc qu’on l’aide en tout. Il ne veut pas fournir des efforts, même les
moindres.

Romain Guillaumes disait : « La richesse fait travailler les autres, la paresse laisse travailler
les autres ». Une femme ou une jeune fille paresseuse, au lieu de commencer les travaux
ménagers aux heures acceptables c’est-à-dire très tôt le matin, elle les débutera même à 11
heures du matin.

La paresse nous fait perdre du temps, cette richesse irrécupérable dans la vie. L’une des
caractéristiques des paresseux, est qu’ils trouvent toujours des prétextes et des excuses pour
ne pas se mettre au travail. Ils aiment justifier leur paresse. Or il est écrit : « La voie du
paresseux est comme une haie d’épines, mais le sentier des hommes droits est aplani. »
(Proverbes 15 : 19)

Une haie d’épines est un mauvais prétexte. Un « bon » paresseux a toujours de bonnes
excuses à faire valoir pour ne pas exécuter une tâche. Il est écrit : « Le paresseux dit : il y a un
lion là dehors, je serai tué au milieu des rues » (Proverbes 22 : 13). « Le paresseux dit… ». Il
n’y a que lui seul qui le dit. Cela ne correspond nullement à la réalité. C’est même
invraisemblable ! Mais le paresseux n’hésite pas à avancer des prétextes fallacieux de ce
genre pour essayer de justifier son inactivité.

31
Ne nous arrive-t-il pas aussi de reculer devant l’accomplissement d’une tâche parce que nous
craignons les difficultés et redoutons la puissance de l’adversaire, oubliant que nul ne « va à
la guerre à ses propres dépens » (1 Corinthiens 9 : 7) et que, si le Seigneur est avec nous, Il
saura nous frayer la route ? N’allons-nous pas, parfois, jusqu’à appeler sagesse et prudence ce
qui n’est au fond, qu’un manque de foi et une mauvaise excuse à la paresse ?

Une autre forme de paresse, est le fait de commencer les choses sans jamais les achever. La
Bible dit : « Le paresseux ne rôtit pas son gibier, mais les biens précieux de l’homme sont au
diligent. » (Proverbes 12 : 27)

Le paresseux est parti à la chasse, il a attrapé du gibier, mais se sent lourd pour le faire cuire
et le manger. Il a fait un effort louable, dont il ne sait pas poursuivre le processus pour
bénéficier du fruit de son travail. C’est dans le même ordre d’idée que le passage suivant dit :
« Le paresseux enfonce sa main dans le plat, et il ne la ramène pas à sa bouche » (Proverbes
19 : 24). C’est pour cette raison qu’un travail amorcé mais jamais achevé, est une perte inutile
de temps et constitue par conséquent un échec cuisant.

La Bible dit : « Celui qui agit d’une main lâche devient pauvre, mais la main des diligents
enrichit » (Proverbes 10 : 4). Un lâche est une personne qui manque de courage et de
persévérance pour arriver à la fin d’une réalisation. Les Saintes Écritures nous mettent en
garde : « Celui qui est lâche dans son ouvrage est le frère de celui qui détruit. » (Proverbes 18 :
9)

Par sa paresse, un homme se détruit lui-même sans le savoir. Les paresseux dans la majorité
des cas n’ont pas d’avenir. Car le futur est le résultat de nos actions du présent. Et c’est à juste
titre qu’un proverbe français dit : « Qui sème la paresse dans sa jeunesse, récolte la misère
dans sa vieillesse ».

Une paresse déguisée en spiritualité

Au nom de l’ignorance, beaucoup de chrétiens dans nos pays, sont actuellement devenus de
grands paresseux, qui s'attendent à ce que Dieu s'occupe intégralement d'eux. Il y a des choses
que Dieu peut faire pour nous, même sans nous, mais il y en a d’autres qu’Il ne fera qu’avec
nous. La Bible dit : « Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa
propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. » (1
Corinthiens 3 : 8-9)

La prière ne fera jamais tout pour vous. La prière est une partie du travail qui a besoin d’être
complétée par certaines autres activités physiques, afin qu’une chose demandée à Dieu, se
produise. Même une prière déjà exaucée par Dieu pourra rester stérile aussi longtemps que
l’homme reste oisif et ne pose pas des actions afin de palper l’exaucement à sa prière.

Prenons l’exemple d’un couple stérile sans enfant. L’homme et sa femme crient vers le
Seigneur qui les exauce. Mais si l’homme et la femme se contentent uniquement de parler au
Seigneur, sans toutefois entretenir des rapports sexuels, ce miracle ne se peoduira jamais.

Potentiellement, les chrétiens sont bénis dans tous les aspects de leur vie. Mais il faut se
rendre à l'évidence que beaucoup d’entre eux sont des paresseux. Ils restent sans rien faire,,
alors rien de bon ne peut se produire dans leurs vies, même si Dieu leur a promis de grandes
choses.

32
L’équilibre est nécessaire

Ecclésiaste a dit : « Il y a un temps pour toute chose sous le soleil » (Ecclésiaste 3 : 1). Il y a
un temps pour prier et un autre pour travailler. Et si vous ne faites que prier sans travailler,
aucune de vos prières ne produira des effets. Dieu aime les chrétiens qui prient tout en se
mettant en action.

Le Seigneur ne fera jamais pour vous les choses que vous êtes en mesure de faire vous-même.
Notre Dieu n’a jamais encouragé la paresse. Il aime les travailleurs, parce que Lui-même est
un Grand champion du travail. Notre Dieu ne dort ni ne sommeille. Il est toujours en pleine
activité, et il devrait en être de même pour nous Ses créatures.

Les pauvres, les paresseux, ont une très mauvaise perception du travail. Ils le conçoivent
comme une forme d’esclavage, alors qu’il est une source d’épanouissement et
d’enrichissement. Le travail a été institué par Dieu. Ce ne sont donc pas les Hommes qui l’ont
institué. Il est ainsi écrit : « Et l’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le Jardin d’Éden
pour le cultiver et pour le garder. » (Genèse 2 : 15)

La grâce divine mal enseignée donc mal comprise

Une autre forme de paresse introduite actuellement dans nos églises chrétiennes, ce sont ces
faux enseignements sur la grâce de Dieu. On pense que ceux qui réussissent plus que les
autres sont les plus favorisés par Dieu, comme si le Seigneur a Ses « chouchous » à qui Il fait
grâce même s’ils ne font rien de bien.

Les gens aiment qu’on leur dise des paroles du genre : « Frères et sœurs, cherchez seulement
la grâce de Dieu, ne vous préoccupez plus de rien. La grâce de Dieu elle-même va tout faire
pour vous ». C’est une hérésie parce qu’il s’agit d’une invitation à la paresse et à la facilité.

Au nom de la grâce divine, des gens ne déposent pas leur candidature pour obtenir un poste au
sein d’une entreprise, d’autres ne révisent pas leurs cours et espèrent que parce qu’ils dorment
à l’église, le Saint-Esprit passera leurs examens à leur place, d'autres mènent leur vie entre les
réunions de l’église et leur maison, mais espèrent rencontrer la femme ou l’homme de leur
vie.

Ce ne sont là, que de petits exemples qui, sous le couvert de la spiritualité, cachent en réalité
la paresse et la négligence.

Oui, notre Seigneur fait grâce à qui Il veut mais quand vous voyez une personne bénie et cela
de manière durable, derrière la grâce de Dieu, il y a les efforts que cette personne faits par son
travail. Un chef d’entreprise chrétien qui prospère, a certes la grâce de Dieu, mais celle-ci
s’exprime aussi aisément parce que cette personne n’est pas paresseuse. Dieu a la paresse en
horreur comme nous avons pu le voir précédemment.

Avec de telles déclarations, les gens disent « Amen ! » chaudement. Ils peuvent organiser des
retraites de prière pour implorer la grâce de Dieu. Dieu peut exaucer la prière en leur
accordant Sa grâce. Mais cette dernière risque de rester improductive aussi longtemps qu’ils
ne travailleront pas et ne feront rien du tout.

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Sans mépriser la puissance de la grâce de Dieu, n’avez-vous jamais observé que parmi les
gens qui se sont le plus distingués dans nos sociétés, il y a plus de non chrétiens que de
chrétiens ? Comment expliquer que ceux qui ne recherchent pas la grâce de Dieu, réussissent
mieux que ceux qui l’ont ? La réponse est simple : Dieu aime honorer ceux qui travaillent,
qu’ils soient chrétiens ou non.

Ceux qui ont la grâce de Dieu et qui travaillent sans relâche, feront de plus grandes choses,
contrairement à ceux qui travaillent sans grâce. Mais ceux qui ont la grâce de Dieu, et qui ne
travaillent pas, n’avanceront pas dans la vie, alors que ceux qui travaillent, même sans avoir la
faveur divine sur eux, aboutiront aux résultats escomptés.

Grâce divine et travail humain vont de pair

La grâce et la bénédiction de Dieu sont des concepts presque similaires. J’aime ce qui est dit
sur Isaac : il sema cette année-là et il recueillit le centuple. Puis on ajoute : « Dieu le bénit ».
Il devint riche, il alla s’enrichissant de plus en plus, jusqu’à ce qu’il devint fort riche (Genèse
26 : 12-13). Dieu ne bénit pas Isaac avant le travail, c’est-à-dire avant qu’il ne sème, mais
après.

La bénédiction et la grâce de Dieu sont toujours le partage de ceux qui travaillent et qui font
quelque chose. Les paresseux ne verront jamais la bénédiction de Dieu se manifester dans
leurs vies. Le non chrétien, quand il est un travailleur, attire la bénédiction de Dieu sur lui et il
prospère dans ses activités. Le travail est la clef universelle du succès. Dieu n’a donc pas de
discrimination concernant cet aspect des choses.

La Bible dit : « Dieu fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir
sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5 : 45). Il est également écrit que c’est Dieu qui
nourrit les oiseaux des cieux, qui ne sèment ni ne moissonnent, et qui n’amassent rien dans les
greniers (Matthieu 6 : 26). Mais, il faut bien observer les oiseaux : ils ne restent jamais toute
la journée dans leur nid, attendant que Dieu leur apporte de quoi se nourrir.

Très tôt le matin, ils se lèvent et vont à la recherche de la nourriture et tard dans la soirée, ils
regagnent leurs nids. Cessez d’être paresseux, attendant que tout vous tombe du ciel. Il y a
toujours des efforts à fournir, même là où Dieu a déjà libéré Sa bénédiction. Ne soyez donc
pas naïf. Le travail manifeste la grâce. C’est vrai que nous sommes sauvés par grâce, mais
pour que cette grâce existe, Jésus a dû payer le prix fort : Sa vie. Il a souffert à la Croix et Il
en est mort.

N’avez-vous jamais remarqué certaines personnes qui vivent aisément, à qui tout est presque
facile dans la vie ? Les peines et les souffrances sont presque absentes de leur existence ? On
dirait même que ces personnes sont les plus privilégiées ou celles qui bénéficient des plus
grandes grâces par Dieu.

Mais si vous étudiez en profondeur la vie de ces personnes, vous découvrirez qu’il y a des
gens qui se sont sacrifiés et ont travaillé durement pour leur permettre de jouir de certaines
facilités qu’elles ont.

À ce sujet, Jacques-André Vernaud dit quelque chose d’intéressant : « Si tu arrives dans un


endroit où tu obtiens des résultats sans trop d’efforts, sois humble et sache qu’en amont, il y a
eu des gens qui se sont sacrifiés sans résultats. Mais si tu travailles par contre dans un lieu où

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tu n’as pas immédiatement des résultats, saches qu’après toi, il y aura des gens qui auront des
résultats sans trop travailler ».

Il est écrit : « Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui
moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont
travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (Jean 4 : 37-38). C’est le sacrifice qui produit
la faveur.

Dans la vie, il y a toujours des gens qui doivent payer un prix pour que d'autres jouissent
d’une vie aisée et pleine de grâces; ce sont ces personnes que l’on appelle en général les
pionniers. Jamais la faveur ne sera le partage des paresseux et de leurs progénitures.

À l’école de la fourmi

Il est écrit : « Va vers la fourmi, paresseux ; regarde ses voies, et sois sage. Elle n’a ni chef,
ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en été son pain, elle amasse pendant la moisson sa
nourriture. Jusqu’à quand paresseux, resteras-tu couché ? » (Proverbes 6 : 6-11)

La fourmi est un petit animal, mais elle nous apprend beaucoup. De nature, la fourmi est
faible, sans force, néanmoins elle a de l’ardeur au travail, les fourmis « préparent en été leurs
vivres » (Proverbes 30 : 25). À l’instar de la fourmi, le sentiment de notre extrême faiblesse
ne doit pas faire de nous des paresseux.

La fourmi n’est pas contrainte à préparer en été son pain et à amasser pendant la moisson sa
nourriture ! Elle le fait sans que personne ne la commande, ne la surveille et ne l’oblige ce
labeur patient.

Les colonies de fourmis sont organisées de sorte que certaines catégories sont dédiées à des
tâches bien spécifiques, sans oublier qu'elles aiment l’effort et le travail bien fait. La fourmi
est un insecte très discipliné et nous gagnerions beaucoup à l’imiter. Elle sait ce qu’elle a à
faire et elle agit tout naturellement, malgré la peine occasionnée par ce travail.

En effet, son instinct lui indique quand c'est la saison de préparer son pain et d’amasser sa
nourriture. Travailler en été est pénible. D’autre part, amasser de la nourriture pendant la
moisson semblerait autant rebutant pour la fourmi que cela paraît si peu utile : la moisson est
tellement abondante !

À quoi peut-on comparer les quelques grains enlevés, un à un, par la fourmi ? Cela peut bien
paraître insignifiant, à un tel point que nous sommes parfois tentés de croire à son inutilité.

Cessez de penser ainsi, cela vous conduira à la paresse. Apprenez à imiter l’ardeur au travail
de la fourmi, même pour des tâches insignifiantes à première vue. Une personne qui n’aime
pas le travail ne fera rien de spécial dans la vie. Les hommes riches, les grandes stars, ainsi
que les grandes personnalités de ce monde, sont des travailleurs acharnés. Ils travaillent
malgré la fatigue.

En effet, si dans la vie vous ne travaillez que le jour où vous vous sentez bien, vous ne ferez
rien de grand. Ne vous donnez pas inutilement du repos, du moment que votre condition n’est
pas encore déplorable. Il n'est pas toujours facile d'obtenir de bonnes choses dans la vie.

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Napoléon Hill disait : « Vous devez travailler longtemps et durement avant de déguster les
fruits de votre travail. »

Il est toujours utile de prendre la peine de travailler pour réaliser vos ambitions. Aucun de
nous n’a de droit divin d’avoir quelque chose pour rien. La création des richesses n’est pas
faite pour les fainéants, ni pour les paresseux, elle est faite pour des gens qui savent se lever
tôt pour travailler dur.

Chapitre 14 : LES PAUVRES NE SAVENT PAS PASSER À L’ACTION

« Des idées, tout le monde en a. le succès appartient à celui qui sait mettre ses idées en
œuvre. » Etienne K. Fortunatus

« Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir,


de la magie. » Johann Wolfgang Von Gœthe

« Une vision sans action n’est qu’une hallucination. » Michaël Kami

Je paraphrase le docteur Myles Munroe qui disait que l’endroit le plus riche au monde n’est
pas les gisements de pétrole en Irak ni moins les carrières de diamant du Congo, etc., mais
l’endroit le plus riche, c’est le cimetière. Pourquoi ?

Parce qu’on y trouve des gens qui sont morts avec plein de richesses, c’est-à-dire des idées,
des projets et divers potentiels qu’ils n’ont jamais exploités. Il y en a qui sont morts avec des
entreprises jamais créées, des livres jamais écrits et publiés, des chants jamais chantés et des
talents jamais révélés.

Ce qui est malheureux, c’est que toutes ces personnes qui sont mortes étaient pauvres alors
qu’elles avaient la possibilité de créer des richesses énormes à partir de leurs potentialités.
Tout ceci à cause du fait qu’elles n’ont jamais osé commencer tout ce qu’elles ont eu comme
idées.

Si seulement elles avaient au moins osé, peut-être que leur vie aurait été plus fructueuse et
belle, hélas. Les pauvres ont de belles intentions et quelques fois de très bons projets, lesquels
malheureusement, n’ont jamais eu de début. Les intentions ne changent jamais notre situation.
C’est l’action derrière qui produira des résultats extraordinaires.

Dieu, quand Il veut nous enrichir, place en nous des idées ou des projets. Mais ceci ne nous
servira à rien si on ne se lève pas pour s’atteler à la tâche. Il faut donc passer à l’action. Il est
toujours important de commencer, même quand un projet semble impossible.

En effet, il est généralement difficile de savoir si un projet va être productif tant que l’on n’a
pas osé le mettre en œuvre. Beaucoup savent quoi faire, mais n’ont pas la volonté de passer à
l’acte. Peter Drucker disait : « Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-

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vous que c’est parce qu’un jour, quelqu’un a pris une décision courageuse de passer à l’action
».

Tout commence petit avant de devenir grand

Plusieurs personnes ne commencent pas leurs projets parce qu’elles attendent de disposer de
tous les moyens financiers, humains et logistiques avant de s'y mettre. Quand bien même
certains se seraient lancés avec pratiquement tout le nécessaire, sachez néanmoins que ce sont
des cas très rares.

Dans la vie, il faut savoir que tout commence de façon modeste pour enfin aboutir à la
grandeur. À travers les petits commencements d’aujourd’hui peuvent se cacher les grandes
choses de demain. Dans un petit départ peut se cacher une grande finalité, car à force de
travail et de persévérance, les efforts finiront par produire quelque chose de très grand.

De nos jours, pour qu’on vous aide, les gens ont besoin de vous voir à l’œuvre. Quand vous
savez commencer de grands projets avec des moyens insignifiants, vous êtes un génie. Si vous
faites partie de cette catégorie de personnes, j’ose croire que dans votre vie, vous parviendrez
à accomplir de grandes choses.

Si vous êtes une personne paresseuse, les gens qui vous entourent pourront vous aider un peu
au début, mais s’ils constatent que vous ne fournissez pas d’efforts et que vous voulez que
tout vous soit offert sur un plateau, ils ne vous aideront plus, estimant que vous ne connaissez
pas la valeur du travail.

La plupart des milliardaires ont lancé leurs affaires avec des moyens très faibles. Michaël Dell
a pu commencer son entreprise qui fabrique les ordinateurs de marque Dell, avec seulement
1000$. Aujourd’hui, il a une fortune estimée à plus de 17 milliards de dollars américains.

La Bible dit : « Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en
voyant le niveau dans la main de Zorobabel » (Zacharie 4 : 10). Ne méprisez pas les faibles
commencements. Lancez-vous dans les affaires avec vos disponibilités. Si vous attendez le
moment parfait et les circonstances favorables, votre entreprise ne verra jamais le jour.

Commencez avec ce dont vous disposez, et partez du principe selon lequel les bons moyens et
les bonnes personnes croiseront par la suite votre chemin. Quelqu’un a dit : « L’initiative est
la clef passe-partout qui ouvre la porte à des opportunités dans les affaires ».

S’il y a une chose que j’apprécie en ce qui concerne l’entrepreneuriat féminin, c’est que les
femmes ont des fois la facilité de se lancer en affaires avec peu de moyens. J’ai vu dans mon
pays une femme commencer à vendre de simples beignets devant sa concession très modeste,
pour arriver aujourd’hui à posséder de grands magasins installés un peu partout sur le
territoire national.

Il est bien d’être ambitieux et de rêver grand. Mais il est aussi convenable de se lancer, même
avec le peu que vous avez, au lieu d’attendre pendant longtemps, une grosse somme d’argent
que vous n’aurez peut-être jamais pour entamer votre affaire.

Dans la vie, mieux vaut faire de petites affaires et les réussir très bien, que de rêver de grandes
que vous ne savez même pas où et comment commencer. C’est avec la réussite de vos petites

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affaires, que vous pourriez arriver à la possibilité de réaliser de grands projets. Je voudrais
qu’à la fin de ce chapitre, vous preniez la décision de commencer une affaire ou une activité
qui vous tient à cœur même si vous n’avez pas encore beaucoup de moyens.

S’il vous faut commencer d’abord par vendre des cacahuètes, des bananes, etc., ne perdez pas
votre temps en attendant de grandes choses, qui d’ailleurs ne viendront souvent qu’à partir de
la réussite de petites choses. Il est plus facile de gérer une petite affaire qu’une grande affaire.

Si donc vous réussissez à bien gérer un business de petite taille, une plus grosse affaire ne
vous sera pas trop difficile. Les petites victoires nous préparent à de grandes victoires.
Acceptez de commencer petit, il n’y a aucun mal à cela. Votre effort paiera si vous continuez
de travailler avec persévérance.

Calculer c’est bien, mais trop de calculs retardent les choses

Il est écrit : « Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la
dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne
puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: cet
homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever ? » (Luc 14 : 28-30). S'il est vrai qu’il nous
est recommandé de bien étudier un projet avant de s’y lancer, veillez à ne pas vous limitez pas
en faisant des études et des analyses sans fin.

Certaines personnes n’ont jamais commencé leurs projets, parce qu’elles prennent beaucoup
de temps dans les études et les analyses interminables. Il est toujours bon de faire des études
de faisabilité, de peser le pour et le contre avant de se lancer dans n’importe quelle aventure.
Tout ceci est bon, mais il y a des moments où il faut savoir commencer.

Il y a un temps pour toutes choses. Si vous restez dans la théorie en ayant emmagasiné
beaucoup d’informations sur votre business sans jamais passer à l’action, vous allez rater la
bonne saison pour vous lancer car comme nous l’avons vu, tous les business ne se font pas en
toutes périodes.

Il y a beaucoup d’hommes d’affaires qui ont lancé leurs entreprises ou leurs produits contre
l’avis des experts, parce que ces derniers estimaient leurs projets incompatibles avec les
besoins du moment. L’un d’entre eux, le créateur de l’entreprise Sony a réussi à nous léguer
le fameux walkman, qui a connu un succès phénoménal dans les années quatre-vingt et
quatre-vingt-dix.

Commencer une affaire demande du courage, de l’audace, de la détermination, et surtout de la


foi dans ce que l’on veut entreprendre. Il est quelque fois risqué de commencer, mais c’est un
choix que vous devez faire parce qu’il vous rapportera gros un jour et si jamais vous échouez,
au moins vous aurez acquis de nouvelles expériences et des connaissances utiles pour la suite
de votre parcours.

L’avantage de se lancer le premier

Être un pionnier, c’est-à-dire commencer le premier une chose vous donne un certain
avantage sur ceux qui s'y mettront après vous. La Bible dit : « Sous ces portiques étaient
couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui
attendaient le mouvement de l'eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine,

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et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était
guéri, quelle que fût sa maladie. » (Jean 5 : 3-4)

Quand vous avez une idée ou un projet d’affaires, ne pensez pas que vous êtes la seule ou la
première personne à l’avoir eue. Il y a toujours des gens avant vous qui ont eu également
cette même idée. Si vous êtes distrait et trop nonchalant pour commencer, vous risquez de
vous sentir découragé, surtout quand vous verrez une autre personne lancer la même idée
avant vous.

Les belles idées d’affaires ne valent rien, si on ne les concrétise pas. Il faut se mettre vite au
travail, sans trop tarder afin de les concrétiser dans le timing imparti. Si vous n’osez pas vous
lancer dans cette idée de business que vous estimez être révolutionnaire, il ne faudra pas crier
au scandale si une autre personne passe à l’action.

Assez de théorie, passez maintenant à l’action !

Il est peut-être vrai que vous avez de grandes promesses de la part de Dieu. Mais si vous ne
passez pas à l’action, aucune promesse ne s’accomplira. Car il y a une puissance dans le fait
de passer à l’action.

La Bible dit : « Tournez-vous, et partez; allez à la montagne des Amoréens et dans tout le
voisinage, dans la plaine, sur la montagne, dans la vallée, dans le midi, sur la côte de la mer,
au pays des cananéens et au Liban, jusqu'au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate. Voyez, j'ai
mis le pays devant vous; allez, et prenez possession du pays que l'éternel a juré à vos pères,
Abraham, Isaac et Jacob, de donner à eux et à leur postérité après eux. » (Deutéronome 1 : 7-
8)

L’action est le pont entre votre vision et les résultats. L’action consiste à trouver comment
quitter l'endroit où vous vous trouvez maintenant pour arriver à l'endroit où vous voulez être.
Sans actions, il n'y aura pas de résultats. Aujourd’hui, vous avez fait un premier pas en vous
procurant et en lisant ce livre.

Mais ce n’est que le premier pas. Il est encore long, le chemin qui vous mènera à la réalisation
de votre objectif. Seulement, à chaque pas que vous accomplirez, vous vous en approcherez et
c’est ce qui fera la différence entre vous et ceux qui stagnent. Il n’y a pas de trop petit pas
dans la vie, car tout petit mouvement dans l’atteinte de vos rêves vous en rapproche.

Même si vous passez 50 heures de votre temps par semaine, à lire les meilleurs livres de
finance, de gestion de l’argent et de développement personnel, et que vous assistez à des
formations, des cours ou des séminaires vous enseignant comment devenir riche, la vérité est
qu’aucune de ces informations purement théoriques ne vous rendra plus riche.

Pour sortir de la misère, être plus à l’aise financièrement et devenir très riche, il faut mettre en
œuvre des actions concrètes. Savoir c’est une chose, et matérialiser ce savoir en est une autre.
Ce ne sont pas les compétences qui permettent de réussir, mais la capacité à passer à l’action.
Vous pouvez toujours attendre d’avoir toute l’expérience et les compétences nécessaires pour
vous lancer : ce moment n’arrivera jamais !

Lorsqu’on est entrepreneur, on apprend sur le tas, et à chaque obstacle, on apprend comment
s’en sortir. Cet apprentissage peut venir d’un livre, d’une formation, d’un conseil, d’une aide

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extérieure, etc. Seulement, la meilleure façon d’apprendre est de passer à l’action, d’aller sur
le terrain. Vous pouvez passer des heures à lire, suivre des formations ou écouter des experts,
mais tant que vous n’appliquerez pas ce que vous avez appris, tout votre savoir sera inutile.

Le temps que vous passez à lire des livres ou à suivre des formations est du temps perdu, si
vous ne mettez pas en pratique ce que vous avez acquis comme connaissances.

Vous pouvez passer des journées à rédiger une stratégie, un business plan ou une liste de
tâches, aucun résultat ne se produira tant que vous ne commencerez pas à le mettre en
application. Ce qui compte vraiment, c’est votre capacité à passer à l’action. C’est en ce
faisant, et en persévérant que vous allez vous rapprocher de vos buts. Et cela est beaucoup
plus simple que vous ne le pensez. 100% de ceux qui ont réussi ont agi !

Si vous attendez que les circonstances soient favorables pour vous lancer, il est fort probable
que vous ne fassiez jamais rien et vous risquez d’attendre longtemps le bon moment. Si vous
ne provoquez pas la réussite, vous ne risquez pas de la rencontrer. Alors, prenez des décisions,
passez à l’action et là seulement, vous vous rapprocherez de la réussite. Ce qui compte, c’est
le chemin parcouru pour parvenir à la réalisation de vos objectifs.

N’oubliez pas que si vous voulez réussir, il faut que vous preniez vos responsabilités; prenez
des décisions, passez à l’action, allez au bout de tout ce que vous entreprenez. Certaines
personnes rêvent d’incroyables réalisations, pendant que d’autres restent éveillées et les font.
Ne faites pas partie de la première catégorie. Soyez dans le camp de ceux qui se battent pour
réaliser leurs projets.

Quelques excuses qui empêchent de passer à l’action

Il y a beaucoup d’excuses que les personnes qui procrastinent trouvent pour ne pas agir :

1) Excuse n°1 : Je n’ai pas le temps

Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un vous dire qu’il n’avait pas le temps ? Pire,
combien de fois vous êtes-vous persuadé que vous n’aviez pas assez de temps pour entamer
un nouveau projet ? Ce comportement est typique et vous empêche d’accomplir vos rêves !
Poussé à l’extrême, il pourrait même vous faire passer à côté du but de votre vie.

Le temps se crée. Vous n’avez pas à dire que vous n’avez pas du temps pour accomplir les
projets qui sont dans votre cœur. Mais vous pouvez créer du temps. Le temps, on en a
toujours, mais on ne sait pas toujours éliminer de notre agenda les activités moins importantes
ou même profiter des temps morts qui nous occupent souvent sans qu’on ne s’en rende
compte.

Je vous conseille d’acheter un chronomètre ou alors de vous contenter de celui de votre


téléphone portable. Pendant une semaine, chronométrez chaque moment où vous passez du
temps sans être productif. Bien entendu, c’est à vous de déterminer les activités « non
productives » de votre quotidien. Faites la liste de toutes les activités de moindre importance
qui vous occupent.

Une fois cette liste réalisée, chronométrez toutes ces activités, puis notez les durées sur une
feuille de papier. Combien de temps avez-vous perdu au bout d’une semaine ? Combien

40
d’heures par jour cela représente-t-il ? Ajoutez aussi à cela des moments de la journée
pendant lesquels vous restez sans rien faire.

Faites la somme de toutes ces minutes, et vous verrez que vous perdez beaucoup de temps,
alors que vous pourriez utiliser ce même temps à accomplir vos grands rêves. Il est écrit : «
Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse »
(Psaumes 90 : 12). Nous vivons dans un système où le temps s’écoule de la même manière
pour tout le monde. Nous avons tous du temps, sauf que certains le gèrent mieux que
d’autres !

2) Excuse n°2 : C’est trop compliqué pour moi !

Après l’excuse du manque de temps, j’entends souvent les gens dire : « C’est trop compliqué
pour moi ! ». Ça m’inquiète souvent quand des gens pensent qu’une chose est difficile et
même impossible, avant même de l'avoir essayée.

Comme le disait si bien Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous
n’osons pas, mais c’est parce que nous n’osons pas que cela devient difficile ». Nous
développons très souvent des peurs inutiles pour des problèmes pour lesquelles nous avons
assez d’atouts pour les résoudre. Anthony Robbins a dit : « Si aujourd’hui vous n’avez pas la
vie que vous désirez, c’est qu’il y a un schéma immobilisant ou une peur qui vous empêche de
passer à l’action ».

Si vous vous êtes dit : « C’est trop compliqué pour moi ! » ou encore « Jamais je n’y
arriverai, je suis nul en informatique », alors vous êtes victime de cette fausse croyance, de
cette pensée qui vous limite. Si vous trouvez que le problème auquel vous faites face est
compliqué, je vous propose une stratégie.

Tous les problèmes, aussi importants soient-ils, peuvent se diviser en sous- problèmes puis en
sous-tâches, lesquelles sont dites « atomiques ». Elles sont finies dans le temps, réalisables et
mesurables. Vous devez seulement avoir une bonne méthodologie d’organisation et vous y
lancer.

Pour n’importe lequel de vos projets, ayez toujours l’attitude de ne pas vous arrêter à votre
première idée en vous disant : « C’est trop compliqué pour moi ! » Divisez votre problème
en sous-problèmes, faites des recherches, et si effectivement c’est trop compliqué, vous devez
être capable de découvrir pourquoi, et ce, en toute objectivité. Et, croyez-moi, grâce à toutes
les informations auxquelles nous avons accès aujourd’hui avec internet, rien n’est hors de
notre portée !

Il y a aussi des gens qui disent : « Je n’y arriverai jamais ! ». Voici ce que je réponds souvent
aux personnes qui soulèvent cet argument : « Est-ce que tu es médium ou devin pour le savoir
à l’avance ? ». Ce genre d’attitude est en lien direct avec la peur de l’échec et le manque de
foi ! Sur les douze espions envoyés par Moïse, dix crurent et firent croire tout le peuple
d’Israël qu’ils n’arriveraient pas à prendre possession de la Terre Promise à cause des géants,
les fils d’Anak. Le manque de foi et la peur produisirent en eux le découragement.

Il est écrit : « Voici ce qu'ils racontèrent à moïse: nous sommes allés dans le pays où tu nous
as envoyés. À la vérité, c'est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits. Mais le
peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes; nous y avons vu

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des enfants d'Anak ... mais les hommes qui y étaient allés avec lui dirent : nous ne pouvons
pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous. Et ils décrièrent devant les enfants
d'Israël le pays qu'ils avaient exploré. Ils dirent : le pays que nous avons parcouru, pour
l'explorer, est un pays qui dévore ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des
hommes d'une haute taille, et nous y avons vu les géants, enfants d'Anak, de la race des
géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles. » (Nombres 13 : 27-28,
31-32)

Votre peur et votre découragement vous feront voir ce qui n’existe pas et vous feront entendre
d’une manière audible ce que personne n’a dit. Ils vous conduiront à des certitudes qui
n’existent pas en réalité. Alors, bannissez la crainte.

Seuls Josué et Caleb eurent la foi que la conquête de la Terre Promise malgré les géants,
n’était pas si compliquée, comme les dix autres espions le disaient. La Bible nous dit : «
Caleb fit taire le peuple, qui murmurait contre moïse. Il dit: montons, emparons-nous du
pays, nous y serons vainqueurs ! » (Exode 13 : 30). Sachez désormais que rien n’est si
compliqué ni impossible dans la vie, à part ce que vous-même, vous jugerez impossible ou
bien trop compliqué.

3) Excuse n°3 : Je le ferai demain

Cette tendance à repousser l’échéance ou à remettre à plus tard, les choses ou les activités qui
peuvent, et surtout, qui doivent être faites aujourd’hui, maintenant même, n’est rien d’autre
que la « procrastination ».

La procrastination constitue la pire ennemie de toute réussite. Déjà, il faut se rappeler ce


qu’un adage dit : « Qui remet à demain, trouvera malheur en chemin ». Car, procrastiner, c'est
en vérité, tergiverser à propos des actes à poser, des tâches à accomplir, des décisions à
prendre. Ce faisant, on reporte, on retarde inutilement (voire dangereusement), ce qui aurait
eu sans doute, plus d'avantages aujourd'hui, et même plus que demain, pour soi-même ou pour
autrui.

Le plus souvent, à force de tergiverser ou de reporter les choses à demain, on finit par
rencontrer tellement de difficultés, tellement d'obstacles, que l'on abandonne un projet qui
pouvait très facilement nous être profitable. Pendant presque trente ans, un homme a effectué
la plus grande recherche sur les causes de l’échec et du succès dans la vie. Du nom de
Napoléon Hill, ce chercheur a étudié plus de 25.000 cas d’échecs.

Il en est arrivé à la conclusion que la principale cause des échecs est justement la
procrastination. Autant on reporte des choses qu’on devrait faire, autant on perd son temps et
indirectement, on perd aussi de l’argent, parce que le temps c’est de l’argent, comme le
stipule la devise des Anglais. Loin de perdre seulement de l’argent, on perd également des
occasions en or. En effet, la Bible dit : « Car il dit : au temps favorable je t'ai exaucé, au jour
du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du
salut. » (2 Corinthiens 6 : 2)

Chaque jour est une occasion pour accomplir certaines activités. Dès que vous les repoussez à
plus tard, vous risquez de travailler dans un temps non favorable, et les résultats seront
médiocres. Chaque saison offre des faveurs à certaines semences, pour produire au maximum.
Semer lesdites semences hors-saison, ne sera soit pas productif, ou ne produira que des

42
résultats médiocres. La Bible dit que Dieu fait toute chose bonne en son temps (Ecclésiaste 3 :
11).

Ainsi donc, il y a des activités ou des projets qui échouent parce qu’ils n’ont pas été initiés
dans le temps opportun, ceci à cause de la procrastination. Je pense que nous en avons tous été
victimes dans notre vie. Il s’agit de cette sensation que les choses que l’on doit faire depuis
longtemps n’avancent pas.

Pour vaincre la procrastination, vous avez besoin de beaucoup de discipline. Si par exemple,
j’étais une personne qui procrastine beaucoup, ce livre entre vos mains, serait publié peut-être
cinq ans après, voire jamais.

Je suis convaincu qu’il y a des gens pour qui ce livre est arrivé au bon moment dans leur vie.
Cessez de remettre à demain, car vous ne saurez pas toujours prévoir les belles occasions dont
vous vous privez et privez également les autres. Les Écritures disent : « C'est pourquoi,
selon ce que dit le Saint-Esprit : aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'en durcissez pas
v os cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert. » (Hébreux 3 :
7-8)

4) Excuse n°4 : Ce n’est pas encore parfaitement à mon goût

Un autre comportement qui peut vous empêcher de passer à l’action est ce qu’on appelle le
perfectionnisme. Le perfectionnisme est une habitude insidieuse qui se drape dans de bonnes
intentions. Après tout, nous voulons tous accomplir au mieux toutes nos activités.

À la racine du perfectionnisme, il y a la peur : celle que tout ce que vous essayez ne soit
jamais assez bon ou ne sera jamais à la hauteur des normes (parfois incroyablement) élevées
que vous vous fixez. Au fond, c'est la peur d’échouer qui pousse les gens à ne pas concrétiser
leurs projets. Ils prétendent vouloir que tout soit parfait, mais la perfection est-elle vraiment
de ce monde ?

Le perfectionnisme vous fera remettre à demain vos rêves et vos projets, et ce, parfois pour
toujours. Le perfectionniste dit : « Je vais commencer quand toutes les conditions seront
réunies : quand j'aurai assez d'argent ou suffisamment de connaissances. »

Le monde ne sera jamais parfait. Votre maison, vos connaissances, votre équipement, votre
compte bancaire ou votre talent, ne seront jamais parfaits. Cependant, la confiance en Dieu et
en vous est ce dont vous avez besoin pour vous lancer. Cette assurance sera un élément qui
vous poussera à commencer et à continuer votre projet.

De plus, très souvent nous cherchons des personnes parfaites avec qui nous entourer pour
commencer un projet. Mais ce que nous oublions, c’est que nous ne trouverons pas toujours
des personnes qui répondent fidèlement à notre standard.

C’est grâce aux entraînements, au fait de s’exercer souvent et au fil du temps que ces
personnes pourront arriver à manifester les qualités qu’on recherche chez elles. Toutes les
personnes que Dieu a choisies pour accomplir une quelconque mission, que ce soit dans la
Bible ou dans notre époque, étaient et sont des personnes imparfaites.

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Le palmarès des héros de la foi que l’Épître aux Hébreux nous présente, est composé des gens
qui avaient toutes sortes de défauts (Hébreux 11). C’était des gens qui doutaient d’eux-
mêmes, avaient aussi peur, etc. car malgré nos imperfections, Dieu manifeste toujours Sa
perfection à travers nos vies.

Si le Dieu parfait se sert des personnes et des circonstances imparfaites pour réaliser Ses
plans, qu’en est-il de nous, ces êtres imparfaits ? Aucune excuse ne peut être tolérée de votre
part.

Il est possible que vous commenciez une œuvre avec des personnes qui ne sont peut-être pas,
au prime à bord, à la hauteur de votre vision, mais en travaillant avec elles, vous serez étonné
de voir comment elles pourront s’adapter à votre vision et être capables d’y contribuer au
maximum. Le perfectionnisme pousse au négativisme, au fait de ne s’intéresser qu’aux
manquements d’un processus, pour atteindre un objectif, sans jamais reconnaître les avantages
du chemin parcouru jusqu’alors.

Le perfectionnisme est la tendance à se comporter comme si la perfection pouvait et devait


être atteinte. Le perfectionnisme casse votre motivation et votre volonté : toutes les tâches et
activités deviennent énormes, voire insurmontables, et intimidantes.

De peur d’échouer ou d’être déçu, vous évitez d’agir ou alors vous remettez à plus tard. Le
perfectionnement diminue votre efficacité dans le sens où vous perdrez beaucoup plus de
temps en accumulant les retards à vouloir trop bien faire les choses.

Pour vaincre le perfectionnisme, il va falloir admettre une bonne fois pour toutes que, quoique
vous fassiez, tout ne sera jamais parfait ! Personne n’est parfait, vos productions ne le sont pas
non plus et il y aura toujours des gens pour vous critiquer méchamment à cause de leur
mauvaise foi, mais il y en aura aussi qui seront objectives et il faudra tenir compte des
remarques de ces personnes sans être trop dans les émotions.

5) Excuse n°5 : Je ne sais pas par où commencer

Il y a des gens, plus particulièrement certains de mes lecteurs, qui viennent souvent me
rencontrer et d’autres dont je reçois régulièrement des mails, qui me demandent des conseils
dans différents domaines.

J’apprécie beaucoup la confiance qu’ils me témoignent et que je ne crois pas mériter du tout,
parce que les questions posées concernent des domaines très différents, que je ne maîtrise pas
parfaitement. Mais très souvent leurs questions tournent toujours autour de la même
problématique.

En gros, ils ont des idées, ils ont envie d’aller dans une direction, mais ils hésitent parce qu’ils
ne savent pas comment commencer ou avancer. Et c’est à moi qu’il revient la tâche de leur
répondre, moi qui n’aie sûrement pas plus de connaissances dans leur domaine d’intérêt
qu’eux-mêmes.

Je considère cette situation un peu comme celle d’un enfant qui se retrouve devant sa chambre
à faire du rangement. Si son père ou sa mère lui dit d’y mettre de l’ordre, il va, en général, se
mettre à se plaindre, arguant qu’il ne sait pas comment arranger tout ce désordre.

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Un adulte qui veut avancer dans un domaine précis et qui ne le fait pas, prétextant du manque
d’information ou de conseils pour agir, est exactement dans le même cas que cet enfant qui
fait un caprice. Ainsi, certains d’entre nous passent leur vie à hésiter et ils n’accomplissent
rien, ne réalisent rien, qui puisse les rendre riches.

Dire que vous ne savez pas comment vous y prendre, c’est réagir comme un enfant. Dire que
vous ne savez pas quoi faire pour avancer, c’est encore réagir comme un enfant. Si vous ne
savez vraiment pas quoi faire pour avancer dans un domaine qui vous passionne, sachez
d’abord, qu’il y a l’internet. À notre époque, il est impossible de ne pas trouver l’information
qui vous intéresse sur Internet. Impossible !

Il en est de même si c’est d’un contact spécifique dont vous avez besoin. Une petite
navigation sur internet et puis quelques emails ou coups de téléphones, vous permettront de
trouver des personnes à même de vous conseiller. Vous voyez, c’est juste une question de
choix. Je peux choisir de ne pas faire une recherche sur le web ou alors je peux décider de la
faire.

Je peux aussi choisir de ne pas trouver des contacts-clés pour m’aider à avancer dans mes
projets ou choisir de le faire. Beaucoup sont conscients des connaissances qui leur manquent
pour avancer dans leurs domaines respectifs ou commencer leurs projets. Ce qui est frustrant,
c'est que les gens ne fournissent aucun effort pour aller trouver les informations susceptibles
de débloquer leur situation.

Les disciples cherchaient à avoir un ministère de puissance comme celui de Jésus. En


observant de près la vie de ce dernier, je suppose qu’ils avaient découvert d’où Lui venait la
puissance pour opérer des miracles, de guérir les malades, de chasser les démons, de prêcher
avec impact, etc. Leur secret était dans la prière. Ils ne se sont donc pas résignés à l’idée de
demander à Jésus de leur enseigner comment prier. Ils n’ont pas eu honte de le faire.

De même, vous devez faire ce qu’il faut pour réussir, quitte à devoir apprendre de nouvelles
choses et poser des questions aux personnes ressources. Pour ce faire il vous faudra faire
preuve d’une grande humilité.

Il est écrit : « Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples
lui dit: seigneur, enseigne-nous à prier… » (Luc 11 : 1). Plus loin, dans leur parcours toujours
aux pieds de Christ, ils furent incapables de chasser un démon dans un enfant lunatique.
Empressés par le souci du succès dans leur ministère, ils interrogèrent Jésus sur les raisons de
leur échec. Et là encore Jésus leur apprit une autre vérité, la prière accompagnée du jeûne.

Il est écrit : « Alors les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier:
pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon? C’est à cause de votre incrédulité, leur dit
Jésus. Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne » (Matthieu 17 : 19-
21). Cette soif de toujours apprendre que nous trouvons chez les apôtres, justifie clairement le
succès qui a accompagné leur ministère dans la démonstration de la puissance de Dieu.

Plus de temps à perdre !

Prenez donc la décision de passer à l’action pour concrétiser toutes les idées géniales que vous
avez. Plus vous trainez, plus vous perdez du temps et de belles opportunités qui ne reviennent
pas toujours. Dans la parabole des talents, l’un des secrets de la réussite des deux premiers

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serviteurs, était la diligence. Ils n’ont pas tardé à passer à l’action. Et pour vous encourager à
passer à l’action, je vous invite à prendre connaissance des passages suivants :

- « Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa


capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit
valoir, et il gagna cinq autres talents. » (Matthieu 25 : 15-16) ;

- « Celui qui agit d'une main lâche s'appauvrit, mais la main des diligents enrichit. »
(Proverbes 10 : 4) ;

- « La main des diligents dominera, mais la main lâche sera tributaire. » (Proverbes
12 : 24)

Allez, n’attendez plus, passez vite à l’action !

Chapitre 15 : LES PAUVRES ATTENDENT LA CHANCE AU LIEU DE LA CRÉER

« Les créateurs de richesses qui se préparent pour réussir dans les affaires,
provoquent les opportunités au lieu d’attendre qu’elles apparaissent devant eux. »
Étienne K. Fortunatus

« Plus je travaille, plus je deviens chanceux. » Donald Trump

Un de mes rôles dans la vie est d’apprendre aux hommes et aux femmes à réussir. Pourquoi
réussit-on ? Quels sont les facteurs qui aident à la réussite ? Alors, bien évidemment, je
pourrais vous dire qu’il y a le talent et le travail. Et probablement le fait de disposer de bons
outils aide aussi à réussir. Seulement, il y a un quatrième facteur qui aide à réussir, un facteur
dont très peu de personnes parlent. Il s'agit de la chance.

Bien évidemment, et très souvent, je m’entends déjà répondre : « Mais, vous ne parlez pas
sérieusement, la chance, ça n’existe pas, la chance c’est le hasard ». D’autres vous diront : «
Non, la chance, il y en a qui l’ont, il y en a qui ne l’ont pas ». Quand une personne réussit, on
aime souvent dire que la chance lui a souri. Et quand une autre personne échoue, on parle de
la malchance.

Je n’en sais rien, ce qui est sûr c’est qu’à partir du moment où la chance devient une habitude,
c'est-à-dire lorsque vous rencontrez dans la vie professionnelle des hommes, des femmes, qui
ont tendance à collectionner de bonnes opportunités, des coups de chance, de bonnes affaires,
des contacts intéressants, ce n’est plus un problème de personnalité, ni un problème de hasard,
mais plutôt un problème de compétences.

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Tout le monde veut la chance, et tous espèrent en elle, Chacun voudrait bien voir arriver la
chance. Finalement, il n’y a aucun être humain qui ne souhaite de tout son cœur voir la chance
lui sourire.

Qu’est-ce que la chance ?

La chance serait-elle une sorte de cadeau du ciel, de bonne fortune, de surprise inattendue,
de faveur, d’opportunités providentielles inespérées, de signes du destin qui favorisent nos
aspirations ?

La chance se définit comme l’ensemble des circonstances favorables qui se présentent à une
personne, aussi probablement comme étant la capacité qu’ont certaines personnes créer autour
d’elles les conditions d’apparition des opportunités.

Dans le fond, on pourrait dire que les gens qui ont de la chance, ce sont ceux qui savent
gagner les concours de circonstances. C'est-à-dire qu’ils vont avoir la capacité, à travers les
relations et les actions qu’ils vont poser, à créer des ouvertures dans leur entourage.

Alors, qu’est-ce que c’est qu’une opportunité dans la vie en général, ou encore dans la vie
professionnelle et la vie personnelle ? Une opportunité, c’est une circonstance généralement
imprévue, qui en se produisant dans votre vie vous crée instantanément un espace de
possibilités qu’il n’y avait pas, il y a peu. Cela s’appelle une opportunité.

L’opportunité est une porte qui s’ouvre et qui se referme aussitôt. La chance est d’une
importance capitale dans la réussite d’une personne. Et ce n’est pas pour rien que tout le
monde est à la recherche de la chance, c’est-à-dire des opportunités ou des circonstances
favorables.

La chance, ça se crée !

Si tout le monde veut la chance, le problème est qu’un grand nombre ne sait comment la faire
arriver. Si elle a un rôle capital à jouer dans la réussite d’une personne, les pauvres attendent
la chance, tandis que les riches savent bien la provoquer. Car il est difficile de savoir ce qui
vous attend, alors que vous attendez aussi.

Quelqu’un a dit ceci : « La vie est un jeu de chance, mais les grands hommes savent créer
eux-mêmes leur propre chance ». La chance ne s’attend pas, elle se crée.

Beaucoup disent qu’on ne réussit pas par la chance. Sans les contredire forcément, peut-être
en raison de leur définition de la chance, je crois que la chance joue un rôle important pour la
réussite d’une personne. Si du moins je peux les paraphraser, je dirais qu’on ne réussit pas en
attendant la chance, mais on y arrive en la provoquant.

J’aime beaucoup les histoires inspirantes. En voici une qui va encore vous inspirer :

Bill Cullen travaillait tard ce soir-là. Son patron surgit brusquement :

- « Ma secrétaire n’est pas là ? »


- « Non, Monsieur, elle est partie, il est déjà 19 heures ! » 
- « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? »

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- « Mon pauvre gars ça m’étonnerait que tu puisses m’aider. Je voulais lui dicter un
courrier urgent ! »
- « Je peux vous prendre en sténo, puis vous taper la lettre ?  »
- « Toi ? Tu connais la sténo ? Et la dactylo ? Mais tu es bien un de mes vendeurs,
non ? »
- « Oui. Mais vous m’avez payé 25 % des cours que j’ai suivi, alors je vous dois bien
cela. »
- «  Ok ! »

Bill voyait bien que son patron ne le croyait qu’à moitié. Il le prit en sténo, puis tapa la lettre,
sans une faute de frappe. Son patron regardait par-dessus son épaule :

- « Extraordinaire ! Je n’en crois pas mes yeux. C’est parfait ! Bravo mon gars, pas
une seule faute ! »

Il prit son magnifique stylo, apposa sa signature, et Bill ajouta, tout en mettant la lettre dans
l’enveloppe qu’il venait de taper :

- « Je vois que c’est un courrier urgent. Si vous voulez, comme c’est presque sur mon
chemin, je le dépose dans la boîte aux lettres de votre correspondant et il la lira
demain dès la première heure.
- « Ce serait génial. Jeune homme je veux vous voir à mon bureau demain à la
première heure. »

Le lendemain, il fut nommé assistant personnel du patron à mi- temps. En un an, il devint
assistant à temps plein. Il apprit tout de son patron et devint un jour patron à son tour. Il est
aujourd’hui millionnaire. A-t-il eu de la chance ? Non, il a créé lui-même sa chance. Il
travaillait plus tard que les autres. Il avait suivi des cours. Il a rendu service à son patron.
Faites donc vous aussi votre propre chance !

Attendre la pluie ou se creuser des puits

Isaac est devenu riche dans le pays des Philistins grâce à la chance. Une chance qu’il n’a pas
attendue, mais qu’il a su se créer. Les Philistins, eux, attendaient la pluie comme il y avait la
sécheresse dans le pays, alors qu’Isaac eut la pensée de creuser des puits. Les Philistins
attendaient une circonstance favorable, tandis qu’Isaac se créa une plate-forme d’opportunités
sur laquelle il s’est grandement enrichi.

Il est écrit : « Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui eut lieu du temps
d'Abraham; et Isaac alla vers Abimélec, roi des Philistins, à Guérar. Isaac sema dans ce
pays, et il recueillit cette année le centuple; car l'Éternel le bénit. Cet homme devint riche, et
il alla s'enrichissant de plus en plus, jusqu'à ce qu'il devint fort riche. Il avait des troupeaux
de menu bétail et des troupeaux de gros bétail, et un grand nombre de serviteurs: aussi les
Philistins lui portèrent envie. » (Genèse 26 : 1, 12-14).

Comment se présente une opportunité

Après plusieurs années à avoir observé et lu les biographies des gens riches, je peux vous dire
que vos coups de chance, donc vos opportunités, se présenteront dans 90% des cas sous
quatre formes. La première forme possible, ce sont les rencontres.

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Vous rencontrez fortuitement quelqu’un et il se passera quelque chose, une ouverture du
champ des possibilités qui n’existaient pas cinq minutes avant que vous ne la rencontriez.

La Bible dit : « Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit : Nous avons trouvé celui de qui
Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph.
Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? Philippe lui répondit :
Viens, et vois. Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui : Voici vraiment un Israélite,
dans lequel il n’y a point de fraude. D’où me connais-tu ? lui dit Nathanaël. Jésus lui
répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. Nathanaël
répondit et lui dit : Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit :
Parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses
que celles-ci. Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les
anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » (Jean 1 : 45- 51)

La rencontre de Nathanaël avec le Christ a été l’ouverture des grandes opportunités dans sa
vie. Jésus lui promit la possibilité de voir ou d’expérimenter de plus grandes choses
auxquelles il n’avait même pas encore pensées dans sa vie. La rencontre de Saül avec Samuel,
et plus tard avec les prophètes, a été un déclencheur des possibilités incroyables dans sa vie.

La Bible dit aussi : « Après cela, tu arriveras à Guibea-Elohim, où se trouve une garnison de
Philistins. En entrant dans la ville, tu rencontreras une troupe de prophètes descendant du
haut lieu, précédés du luth, du tambourin, de la flûte et de la harpe, et prophétisant eux-
mêmes. L’esprit de l’Éternel te saisira, tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un
autre homme. » (1 Samuel 10 : 5-6)

Les opportunités se présentent aussi parfois sous la forme d’informations. Une information
que vous allez saisir, qui vient en quelque sorte s'ajouter à vos préoccupations du moment, des
projets sur lesquels vous êtes concentré et cette information vous ouvre un champ de
possibilités.

Pharaon fit un rêve effrayant et il était à la recherche de son interprétation. Ce rêve contenait
des informations qui allaient bouleverser le système économique de l’Égypte, et il fallait qu’il
soit à l’arrière-garde de la crise qui allait advenir.

Un seul était capable d’interpréter le songe : Joseph le prisonnier. Ce sont les informations
contenues dans l’interprétation du songe, qui ouvrirent de grandes opportunités à l’Égypte
pour devenir une super puissance économique. Car, toutes les autres nations devaient
dépendre désormais de l’Égypte pour survivre.

Lisons les passages suivants : « Joseph dit à Pharaon : Ce qu’a songé Pharaon est une seule
chose ; Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu’il va faire. Les sept vaches belles sont sept
années : et les sept épis beaux sont sept années : c’est un seul songe. Les sept vaches
décharnées et laides, qui montaient derrière les premières, sont sept années ; et les sept épis
vides, brûlés par le vent d’orient, seront sept années de famine. Ainsi, comme je viens de le
dire à Pharaon, Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu’il va faire. Voici, il y aura sept années
de grande abondance dans tout le pays d’Égypte. Sept années de famine viendront après elles
; et l’on oubliera toute cette abondance au pays d’Égypte, et la famine consumera le pays.
Cette famine qui suivra sera si forte qu’on ne s’apercevra plus de l’abondance dans le pays.
Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c’est que la chose est arrêtée de la part
de Dieu, et que Dieu se hâtera de l’exécuter. Maintenant, que Pharaon choisisse un homme

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intelligent et sage, et qu’il le mette à la tête du pays d’Égypte. Que Pharaon établisse des
commissaires sur le pays, pour lever un cinquième des récoltes de l’Égypte pendant les sept
années d’abondance. Qu’ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années qui vont
venir ; qu’ils fassent, sous l’autorité de Pharaon, des amas de blé, des approvisionnements
dans les villes, et qu’ils en aient la garde. Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour
les sept années de famine qui arriveront dans le pays d’Égypte, afin que le pays ne soit pas
consumé par la famine. » (Genèse 41 : 25-36)

L’avantage de l’Égypte sur les autres nations, résidait dans le fait que seul Joseph avait
l’information qu’il y aurait une grande famine qui adviendrait dans les sept prochaines
années, et qui durerait aussi sept ans. C’est donc cette information qui constitua la chance
pour les Égyptiens.

La troisième possibilité pour rencontrer des opportunités, c’est être à l’écoute des décisions
qui ont été prises ailleurs. C’est-à-dire que quelqu’un, en prenant une décision dans un autre
endroit, dans une entreprise, me crée involontairement ou volontairement une possibilité
d’action nouvelle, que je n’avais pas jusqu’à présent. Il y a des gens qui ont décroché un poste
dans une entreprise où ils n’avaient pas postulé au départ parce qu’une connaissance y
travaillant les avait encouragé à déposer leur candidature. N’eut été cette information, ils
auraient raté une bonne opportunité.

Rebecca avait la révélation que c’était Jacob qui était choisi par Dieu et non Ésaü. Ainsi, il est
écrit : « Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront
au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera
assujetti au plus petit. » (Genèse 25 : 23)

L’erreur de Rebecca est qu’elle n’avait pas partagé cette révélation avec Isaac. Quand elle
entendit ce dernier décider de bénir Ésaü alors que cette bénédiction était réservée à Jacob,
elle fomenta un plan pour saisir cette opportunité en faveur de son fils Jacob.

Il est écrit : « Puis Rebecca dit à Jacob, son fils : Voici, j’ai entendu ton père qui parlait ainsi
à Ésaü, ton frère: Apporte-moi du gibier et fais-moi un mets que je mangerai ; et je te bénirai
devant l’Éternel avant ma mort. Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l’égard de à ce que je
te commande. Va me prendre au troupeau deux bons chevreaux ; j’en ferai pour ton père un
mets comme il aime ; et tu le porteras à manger à ton père, afin qu’il te bénisse avant sa
mort. » (Genèse 27 : 6-10)

Il y a toujours des décisions que les comités de gestion des entreprises, les gouvernements, les
conseils d’administrations des institutions, etc., prennent. Si vous êtes vigilant pour apprendre
des décisions qui se prennent par-ci par-là, vous avez bel et bien des opportunités à votre
disposition.

Enfin, et c’est sans doute le quatrième et dernier secret le plus important à propos des
opportunités : elles se présentent très souvent sous la forme de demandes ou de besoins
dont on exprime la satisfaction. Cela se manifeste dans le fait que je vais percevoir dans une
réunion ou dans une rencontre, avec quelqu’un, un client, un de mes collaborateurs, mon
patron ; je vais entendre une demande d’informations, de soutien, de solutions.

Une demande que je suis peut-être pour l’instant le premier à avoir perçue, et être le premier à
percevoir les demandes chez les autres, c’est aussi ça l’esprit d’opportunités.

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Comment créer la chance ?

Êtes-vous chanceux ? Ah ... Je vous vois déjà réagir vivement à cette question ! Alors, voici
quelques réponses fréquentes :

• « Un peu »

• « Comme tout le monde »

• « Disons que j'ai une bonne étoile carrément »

• « Pas du tout », etc.

La bonne question à se poser est la suivante : pourquoi certains seraient chanceux et d'autres
pas ? Quels sont les éléments qui vont jouer en votre faveur dans votre vie, qui vont vous
projeter dans une existence qui soit agréable, où tout vous sourit et dans laquelle vous serez
heureux ? À première vue, il est difficile de répondre à ces questions.

Pourtant, de nombreux indices peuvent nous permettre d'avancer sur la question. Je vous
propose dix facteurs, qui peuvent vous permettre de créer et de développer des opportunités :

1) La vigilance

Le premier facteur, c’est la vigilance, c’est-à-dire être attentif à ce qui se passe autour de
vous, et surtout être curieux. On ne peut pas rencontrer des opportunités si on est quelqu’un
de routinier, qui se complait dans les habitudes. La chance déteste la routine, la chance déteste
les habitudes acquises.

Pour pouvoir rencontrer des chances et des opportunités nouvelles, il faut sortir du cadre, il
faut penser en dehors de la boîte, il faut changer ses habitudes, et se mettre en situation de
vigilance par rapport à tout ce qui est nouveau autour de soi.

2) L’anticipation

Le second principe, c’est le principe d’anticipation. Savoir ce qui va se passer et se préparer


pour en profiter. Zachée avait besoin de voir Jésus. Il était empêché, premièrement à cause de
la foule et deuxièmement à cause de sa petite taille.

Mais j’apprécie beaucoup sa stratégie. Il est écrit : « Et voici, un homme riche, appelé Zachée,
chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne pouvait y parvenir, à cause de
la foule, car il était de petite taille. Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir,
parce qu’il devait passer par là. » (Luc 19 : 2-4)

3) La préparation

Je crois que c’est un pasteur qui disait : « La chance ne favorise généralement que les esprits
préparés », je pense qu’il avait entièrement raison. La préparation est le troisième facteur qui
crée la chance. Il n’y a aucune raison d’avoir de la chance pour quoi que ce soit, si vous-
même vous n'êtes pas déjà préparé, si vous n’avez pas un objectif.

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Les équipes de football qui ont remporté de grandes compétitions, avaient consacré plusieurs
années à se préparer. Quelles que soient vos potentialités, si vous ne prenez pas du temps pour
vous préparer sérieusement, vous finirez dans la honte et jamais la chance ne vous sourira.

4) Les interactions sociales

Être en interaction avec les autres, c’est se constituer un réseau, créer des liens, des
connexions entre les gens, aider les autres, etc. Nous vivons à l’heure de l’internet, et je pense
que plus votre vie fonctionne comme le web, plus vous fonctionnez vous-même en réseau
avec de nombreuses personnes, plus vous aurez des opportunités de rencontrer des coups de
chance.

Les personnes qui se créent le plus de chances dans leur vie, sont souvent celles-là qui passent
leur temps à essayer de mettre les autres en relation, c'est-à-dire à identifier par exemple dans
la demande de l’un, le contact que vous connaissez et qui pourrait l’aider.

Devenez celui ou celle qui crée les liens, qui met les autres en relation. Travaillez à créer des
contacts entre les gens, et naturellement, d’un point de vue de la globalité, un certain nombre
d’opportunités vous reviendront.

5) La bonne attitude

Un autre secret de la chance, c’est que parfois on n’a pas de chance. Et donc, il y a des échecs,
il y a des conflits, il y a des drames, il y a des erreurs. Les choses ne se passent pas toujours
comme on les avait prévues. Les chanceux rencontrent tout autant de difficultés que les
malchanceux, mais ils n’en font pas la même chose. La chance, ce n’est pas seulement ce qui
vous arrive, c’est également ce que vous allez faire avec ce qui vous arrive.

C’est la capacité que vous allez avoir aussi à rebondir, à utiliser un échec, une difficulté, une
malchance comme un produit de départ, une espèce de matériau de démarrage pour
recommencer autre chose. Toute situation qui nous arrive est un évènement qui en lui-même,
est potentiellement porteur d’opportunités, cela à condition que votre machine fonctionne
efficacement.

6) Devenir soi-même une opportunité

La meilleure façon de rencontrer des opportunités, c’est déjà d’en être une pour les autres. On
réussit facilement dans la vie, en aidant d’abord les autres à atteindre leurs réussites. Vous
aurez très peu de chances de réussir, si vous n’avez pas aidé les autres, et surtout ceux qui
sont autour de vous à réussir. Pierre Doré, qui était le fondateur de l’Institut Européen du
Leadership a dit : « La meilleure façon pour atteindre ses objectifs dans la vie, c’est d’aider
ceux dont on a besoin à atteindre les leurs ».

7) Exercer la violence positive

Jésus a dit : « Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est
forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent. » (Matthieu 11 : 12)

Jacob a lutté avec l’ange de l’Éternel et il en est sorti vainqueur. « Jacob demeura seul. Alors
un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, cet

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homme le frappa à l’emboîture de la hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit
pendant qu’il luttait avec lui. Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit:
Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il
répondit : Jacob. Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car
tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l’interrogea, en
disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ?
Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face,
et mon âme a été sauvée. » (Genèse 32: 24-30)

Dans la vie, il y a des choses sur lesquelles vous devez exercer une forte pression pour que la
chance soit de votre côté. Il y a des moments où vous devez mettre votre timidité de côté et
forcer les choses. Jésus a dit : « Frappez et on vous ouvrira » (Matthieu 7 : 7). C’est donc une
question d’audace.

8) Soyez audacieux

J’entends souvent dire que l'avenir sourit aux audacieux. C'est tout de même un concept
intéressant. Il signifierait que les gens qui ne prennent pas le taureau par les cornes
n'attireraient pas la chance et donc, qu'ils auraient un avenir peu glorieux.

C'est un principe très important en réalité. Nous avons tous des opportunités dans nos vies,
oui absolument tous. Qu’on n'y prête attention ou non. On prend le risque de les saisir, ou
non. On fait tout pour que ces opportunités deviennent des réalités dans nos vies, ou non.

Oui, c'est vrai. Moins vous ferez d'efforts pour améliorer votre vie, moins votre vie
s'améliorera. Pas besoin d'être un génie pour comprendre cela. Savez-vous que la plupart des
personnes qui arrivent à des postes très importants ou, des dirigeants d'entreprise sont ceux
qui étaient assis au fond de la classe plus jeunes ?

Des études ont montré qu'ils sont plus capables de prendre des risques et donc d'accéder à des
postes intéressants et très rémunérateurs. Bien évidemment, la plupart connaissent des échecs
avant de réussir, car il n'y a jamais eu d'omelette sans casser des œufs !

Les audacieux attirent la chance dans leur vie ! L'avenir sourit et appartient aux audacieux !
La chance appartient aux audacieux !

9) Être au bon endroit, au bon moment

Après un succès, vos proches ou vos amis vous demandent probablement : « Mais comment
as-tu fait pour faire tout ça ? Pour en arriver là, pour accomplir cela ? » Question à laquelle
vous répondez probablement : « J'ai été au bon endroit au bon moment » Quelques fois, pour
profiter des opportunités liées au fait d’être au bon endroit et au bon moment, vous avez besoin
de demander à Dieu de guider vos pas.

Il est écrit : «C’est l’Éternel qui dirige les pas de l’homme, Mais l’homme peut-il comprendre sa
voie ? » (Proverbes 20 : 24). Dès son arrivée à Bethlehem, Ruth la Moabite alla glaner dans le
champ de Boaz qui avait le droit de rachat sur elle. Il y avait plusieurs champs dans lesquels
elle pouvait aller glaner. Mais, pourquoi est-elle allée seulement dans le champ de Boaz et pas
dans celui d’une autre personne ?

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D’ailleurs en Israël, selon la tradition ancienne, les propriétaires de champs y allaient très
rarement. Et donc, elle avait aussi moins de probabilités de rencontrer Boaz dans son champ.
Mais parce qu’elle était dirigée par Dieu, Ruth rencontra la personne qui devait la relever de
sa situation de misère, pare qu’elle se trouva au bon moment et au bon endroit.

Les Saintes Écritures disent aussi : « Sa belle-mère lui dit : Où as-tu glané aujourd’hui, et où
as- tu travaillé ? Béni soit celui qui s’est intéressé à toi ! Et Ruth fit connaître à sa belle-
mère chez qui elle avait travaillé : L’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui, dit-elle,
s’appelle Boaz. Naomi dit à sa belle-fille : Qu’il soit béni de l’Éternel, qui se montre
miséricordieux pour les vivants comme il le fut pour ceux qui sont morts ! Cet homme est
notre parent, lui dit encore Naomi, il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat. » (Ruth 2 :
19-20)

Ma prière et le vœu de mon cœur est que l’Éternel dirige toujours vos pas, afin que vous
soyez toujours au bon moment et au bon endroit pour saisir les belles opportunités qu’Il a
déjà prévues pour vous.

10) Le dur labeur

Quelqu’un disait : « Le secret d’une bonne récolte, c’est une calebasse de sueur » . Il y a des
gens qui héritent de l'argent facilement et sans effort, mais il est plus probable que le travail
acharné porte ses fruits. Quand il s'agit de création de richesses, ce n'est pas une question de
hasard pour les riches.

Beaucoup de gens gaspillent leur argent dans l’acquisition des billets de loterie, essayant de
gagner beaucoup avec des actions spéculatives. Pour une personne riche, il s'agit de se rendre
compte que le travail acharné augmente la chance. C’est avec raison que le milliardaire
Américain, Donald Trump a dit : « Plus je travaille, plus je deviens chanceux ».

Maximisez toutes vos opportunités

Il est vrai que Dieu fait grâce, mais cela ne doit pas nous pousser à attendre les bras croisés
que Dieu fasse grâce pour espérer quitter la pauvreté. La chance n’est pas ce qui change la
vie, c’est plutôt la manière dont chaque personne a pu profiter des occasions ou des
opportunités que Dieu lui a présentées.

Personne n’est né pour être riche ou pauvre. Nous devenons l’un ou l’autre, par rapport à la
manière dont nous conduisons notre vie, par rapport aux choix que nous faisons et surtout
selon les efforts et les sacrifices que nous posons.

Je disais des fois à ces personnes qui se croient malchanceuses : « Tu sais, Dieu t’a donné des
opportunités pour réussir, certainement, tu n’as pas su en profiter. » Les personnes riches
doivent beaucoup à la chance qu’ils ont dû provoquer et surtout qu’ils ont su saisir. Ceci dit,
les pauvres ont deux sérieuses difficultés : premièrement, ils ne savent pas se créer une chance
et deuxièmement, quand elle se présente à eux, ils sont incapables de la saisir.

L’histoire des deux prisonniers

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Voici l’histoire de deux prisonniers incarcérés à vie dans une prison du Mexique. Au fil des
jours, les deux prisonniers s’étaient liés d’amitié. Après une rude journée à réaliser des
travaux forcés, les prisonniers retournaient dans leur cellule.

Le soir venu, l’un d’eux se détendait en lisant des revues, à jouer aux cartes ou à dessiner sur
les murs. L’autre, pendant ce temps, prenait soir après soir, une petite cuillère qu’il avait volée
à la cuisine, pour continuer à creuser un trou qui lui permettrait un jour de s’évader.

En fait, c’est ce qu’il croyait. Il était certain qu‘il pouvait réussir. Son ami lui répétait
constamment : « Oublie ça ! C’est impossible ! Tu ne réussiras jamais ! Personne ici n’a
réussi une telle évasion. Tu perds ton temps. »

Malgré ces paroles peu encourageantes et ses mains meurtries par les travaux forcés au pic et
à la pelle, il continuait, encore et encore. Cinq années et 102 jours plus tard, à répéter le même
travail quotidien, malgré la pénible et dure journée de labeur forcé, il avait réussi à creuser un
trou, suffisamment grand pour s’évader. Son ami continuait, quant à lui, à jouer aux cartes, à
s’amuser et tenter de le décourager dans ses projets.

Le lendemain matin, un des gardiens qui s’affairait à distribuer le petit-déjeuner se rendit


compte qu’il manquait un prisonnier. Il sonna l’alarme et tous furent stupéfaits de constater
que le plan d’évasion du prisonnier à la cuillère avait bel et bien fonctionné. Son ami, jaloux
et envieux, se disait en lui-même : « Comme il est chanceux ! ». Il regrettait alors d’avoir joué
aux cartes et de s’être amusé pendant tout ce temps.

La morale de cette histoire, c’est que le hasard n’y est souvent pour rien dans nos succès.
La discipline, le travail et la ténacité sont des atouts indispensables à la réussite
personnelle et professionnelle. Plusieurs croient, à tort, qu’il faut être très intelligent et en
excellente santé pour réussir. Plusieurs aimeraient être plus riches. Ils voudraient que leur
situation financière s’améliore, mais sans trop faire d’effort pour y arriver. Pourquoi ? Parce
qu’ils sont confortables dans leur routine quotidienne.

Ils continuent donc, soir après soir, à regarder leurs émissions de télé favorites, à s’amuser
avec des amis et à faire une foule d’activités distrayantes. Ce qu’il faut comprendre également
de cette allégorie, c’est que tous les prisonniers avaient la même chance. Tous auraient pu se
procurer facilement une cuillère et creuser. Tous avaient donc la même possibilité : s’évader.
Cependant, peu étaient prêts à réaliser cet effort quotidien supplémentaire.

Plusieurs ne croyaient pas que le projet puisse marcher. Plusieurs trouvaient l’effort trop
difficile pour les résultats immédiats que l’exercice pouvait procurer. Vous voulez du
changement dans votre vie ? Ce n’est pas en continuant à faire ce que vous faites déjà, jour
après jour, que vous aurez du changement dans votre vie.

Vous ne pouvez pas espérer améliorer votre situation en ne changeant pas vos habitudes.
Vous devez vous trouver un objectif, garder le focus et travailler avec acharnement pour
l’atteindre. Foi, discipline et travail sont des atouts indispensables à la réussite.

Vous voulez maigrir ? Allez au centre de conditionnement physique tous les jours pendant 30
minutes et vous aurez des résultats. Vous voulez être plus riche ? Rencontrez des gens qui ont
réussi dans la vie. Apprenez d’eux. Faites ce qu’ils font. Cherchez les opportunités. N’ayez

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pas peur d’investir, de prendre des risques, et suivez de près la croissance de votre
portefeuille.

Vous voulez un meilleur emploi ? Rencontrez des employeurs potentiels. Rehaussez votre
valeur et vos compétences en suivant des formations spécialisées, en participant à des stages,
en réalisant des projets bénévoles ayant un lien avec vos activités professionnelles. Parlez à
votre entourage de vos projets d’avenir.

Dans notre société de consommation, nous avons été habitués à obtenir des résultats
immédiats. Nous voulons la réussite maintenant sans trop faire d’effort. Malheureusement, ça
ne fonctionne pas tout à fait comme cela.

La réussite est à votre portée. Elle peut arriver dans cinq ou dix ans. Il est donc important
d’être patient et de garder le focus sur vos objectifs.

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