METANOIA

INITIATION A LA SAINE DOCTRINE DE LA FOI

Plus nous évoluons sur le plan scientifique, moins l’humanité ne devrait se poser la
question de savoir, si l’Univers est la création d’une Intelligence ou le simple fruit du
hasard. En effet, nous étudions les mathématiques, la chimie, la biologie,
l’astronomie,...etc. parce que nous croyons qu’il existe des lois qui gouvernent l’Univers.
Alors, comment pouvons-nous admettre en notre âme et conscience l’existence de lois
sans Législateur ? Cela est impossible, et en tant qu’êtres humains, nous sommes les
mieux placés pour le savoir. Tous les hommes savent donc que le monde est la création
de Dieu. Cela est évident pour toute âme qui s’ouvre à la réalité des sciences.
« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient
fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont
donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui
ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur sans
intelligence a été plongé dans les ténèbres. » (Romains 1V20-21)
De toute la création, les hommes sont en réalité les mieux placés pour entrer en relation
avec Dieu. Nous n’avons cessé d’inventer et d’innover, révélant ainsi ce trait distinctif de
créativité qui est si commun au Créateur.
« Dieu créa l’Homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; homme et femme, il les
créa. » (Genèse 1V28)
La question de savoir si l’Univers est l’ouvrage d’une Intelligence ne devant pas se
poser, connaître Dieu n’est-pas ce qui devait faire l’objet d’une attention particulière ?
Les Ecritures révèlent que les hommes ont été créés à l’image et à la ressemblance de
Dieu (Cf. Genèse 1V28). Ainsi, nous ne devons pas penser que la divinité soit semblable à
de l’or, à de l’argent ou à de la pierre sculptés par l’art et l’imagination des hommes (Cf.
Romains 17V29).
« A qui voulez-vous comparer Dieu ? Et quelle représentation dresserez-vous de lui ? »
(Esaïe 40V18)
« Ceux qui façonnent des statues ne sont tous que néant, et leurs plus belles œuvres ne
servent à rien…Elles n’ont ni la vue, ni la connaissance » (Esaïe 44V9)
En réalité, Dieu est plus proche de l’homme qu’il ne l’est d’une statue ou d’une
représentation quelconque. Les Ecritures nous attestent que nous n’avons qu’à
considérer la création pour découvrir Dieu (Cf. Romains 1V20). Mais le fait est que les
hommes sont parvenus à établir une corrélation entre la grâce universelle et souveraine
de Dieu et le culte qu’ils vouent à ces statues. Ce faisant, ils ont octroyé à certaines
Puissances de la création une opportunité d’opérer à travers ces objets.
Dieu est un Etre Rationnel. Nous n’avons qu’à considérer toutes ses lois qu’il a instituées
pour maintenir l’équilibre de l’Univers. Hormis cet aspect, nous savons qu’Il est un Etre
moralement libre et parfait. En d’autres termes, quoiqu’il ait la capacité de tout faire, il
agit avec sagesse et de manière juste.
« Que personne lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être
tenté par le mal et ne tente lui-même personne. » (Jacques 1V13)
La Toute-Puissance et la Perfection de cet Etre Rationnel, pourvoit à tous les besoins des
hommes, sans tenir compte de leur imperfection. Car Dieu donne à tous de manière
libérale et sans faire de reproche (Cf. Jacques 1V5).
« …(Dieu) fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes
et sur les injustes. » (Matthieu 5V45)
Dieu est la source de toute perfection et de tout don excellent dans le ciel1 et sur la terre.
Tous les talents et les aptitudes parfaites qui sont manifestées sont issus de Dieu.
« Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d’en-haut, du Père des Lumières2, chez
lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1V17)
Au-delà de toutes les idées qu’on pourrait avoir de Dieu, nous devons retenir que Dieu
est amour, comme les Ecritures le révèlent : « …Dieu est amour ; celui qui demeure dans
l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » (1 Jean 4V16)
L’amour est une réalité qui est méconnue pour la plupart des hommes. On a longtemps
associé l’amour à un ressenti égoïste. C’est la raison pour laquelle lorsque nous aimons
une chose ou une personne, il est difficile de vouloir la partager avec l’autre. Or, aimer,
c’est libérer et non restreindre. On dit aimer quelqu’un, lorsqu’on lui donne toute la
liberté de s’épanouir réellement. L’amour est l’unique facteur d’expansion. Sans
l’amour, le monde n’aurait pas existé, et l’homme n’aurait pas eu la liberté de concevoir
toutes ces inventions, allant des plus utiles et spectaculaires, aux inventions les plus viles
et les plus monstrueuses qui soient.
En révélant son amour à la création, Dieu a donné aux Etres, l’opportunité de croître
continuellement dans sa perfection. Mais malheureusement, certains ont vu en cette
liberté une occasion de se rebeller contre la divinité.
Dieu aime tellement les hommes, qu’ils sont incapables de saisir toute la profondeur de
l’amour qu’il leur porte. Et là certains pensent : « Si Dieu m’aimait réellement, il
n’aurait pas permis que je vive cette situation… »
Mais j’ai une bonne nouvelle à annoncer : Dieu n’a jamais voulu qu’une personne vive
une situation désespérée. Je suis convaincu que Dieu n’est pas responsable de toutes ces
crises qui touchent l’humanité, car il le révèle dans les Ecritures : « Je connais, moi, les
projets que je forme à votre sujet, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un
avenir fait d’espérance. » (Jérémie 29V11)
Dieu veut que vous n’ayez ni craintes ni angoisses au sujet de votre avenir. Alors,
comment se fait-il que vous n’avez pas la paix et que vous éprouviez toutes sortes de
doutes au sujet de votre avenir ?
Vous avez peut-être la réponse à cette question...
La réponse est toute simple : Vous n’avez pas suffisamment de foi en Dieu, pour croire
qu’il désire que vous soyez heureux et prospère en tout point de vu. Avoir foi en Dieu, ce
n’est pas croire simplement qu’il existe ou qu’il peut tout. La foi en Dieu suggère que
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vous lui fassiez confiance en toute chose, et que vous portiez à son égard, tout comme à
vous-mêmes, les sentiments les plus parfaits qui soient. Si vous croyez d’une manière ou
d’une autre que Dieu est celui qui commandite les crises, les fléaux ou autres
catastrophes que vous endurez, comment pourriez-vous avoir foi en sa personne ?
S’il vous manque cette ferme assurance que Dieu vous aime plus que tout, alors les
informations qui conditionnent vos croyances sur Dieu jusqu’ici, ne sont pas établies sur
le véritable modèle de vérité, qui est la Parole de Dieu.
Vous n’avez pas besoin d’être exceptionnel pour être épanouis. La foi est tout ce dont
vous avez besoin, pour que votre vie aille réellement dans le sens de ce que Dieu veut et
de ce que vous voulez. Je suis persuadé que du temps du Seigneur Jésus, il y avait
certainement des personnages exceptionnels. Mais jamais, le Seigneur n’a cessé de
vanter le mérite des hommes et femmes de foi (Cf. Matthieu 8V10 ; 9V22 ; 15V28).
Comme le dit sa Parole, tout est possible à celui qui croit (Cf. Marc 9V23).
A un moment donné de mon existence, j’ai nourri en moi l’espoir de relever de grands
défis et d’avoir la vie que je rêvais. Mais, il y avait en moi le sentiment de ne pas mériter
tout ce vers quoi j’aspirais. Je désirais le succès, la prospérité, la sagesse, la santé et
même une relation plus intime avec Dieu. Mais il y avait cette barrière invisible, ce
sentiment étrange de ne pas mériter toutes ces choses. Ce n’est pas parce que je menais
une vie mauvaise ou que je n’étais pas assez pieux. Ce sentiment persistait
indépendamment de mes prières ou des bonnes œuvres qu’il m’arrivait de manifester à
l’égard des autres. Je savais au fond de moi-même que jamais je n’allais pouvoir obtenir
ce que je désirais, si ce sentiment persistait. En réalité, mon incrédulité était cette
barrière qui m’empêchait de profiter de toutes ces grâces et bénédictions que Dieu avait
disposées en ma faveur. J’avoir foi en mes capacités et en certains principes de succès
que j’avais étudiés. Mais, n’empêche que je n’étais pas satisfait de mon standard de vie.
Dieu n’était pas le responsable. Mon insatisfaction était due au fait que ma foi n’était
pas fondée sur la Parole de Dieu, mais sur des principes ou des interprétations des
Ecritures, incapables de me communiquer la ferme assurance que par Dieu, je triomphe
de toutes les difficultés qui se présentent à moi.
Je sais que vous avez un besoin légitime comme tout être humain. Et vous savez mieux
que personne quelles sont les réalités qui participent à votre bonheur. Faire une liste de
tout ce que vous désirez n’est pas du tout pénible. Vous pourrez même commencer à
lister tout ce dont vous rêvez. Mais vous aussi, vous feriez face à cette évidence : Qui
suis-je pour mériter toutes ces choses excellentes ?
Au fond, cette question a tout son sens. Car quelque part, vous vous sentez indigne de
recevoir toutes les grâces que Dieu veut vous accorder. Pour vous débarrasser de cette
culpabilité, ce sentiment de ne pas pouvoir recevoir la paix, la santé, le succès, la Vie
Eternelle3…etc. vous devez changer de mentalité. Tant que vous conservez une mauvaise
image de vous-même, jamais vous ne pourrez croire que vous méritez une vie heureuse.
Si vous ne changez pas de mentalité et que cette culpabilité demeure, vous ne pourrez
même pas croire que Dieu vous aime et qu’il désire par-dessus tout votre bonheur.

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Le terme grec qui définit le changement de mentalité est Metanoia4 qui est traduit en
français par "Repentance". Ce qui est assez troublant, c’est que plusieurs pensent que la
repentance va consister simplement à reconnaître ses fautes et à se promettre de ne plus
les reproduire à l’avenir. Or en réalité, elle suggère une réalité bien plus profonde que
cela. L’histoire de conversion du frère Paul, l’un des douze apôtres du Seigneur Jésus,
nous révèle un modèle de la véritable repentance…
Paul était un Juif de la Tribu de Benjamin. Il était pharisien et irréprochable quant à la
loi5. Paul était le genre d’individus extrêmement pieux qui veillait à respecter
scrupuleusement toutes les prescriptions de sa religion. Mais quand son cœur a été
touché par la connaissance du Seigneur Jésus, Paul a fini par considérer comme une
perte, tout ce qu’il possédait en tant que juif et dont il avait sujet de se glorifier (Cf.
Philippiens 3V4-9). Ce que Paul découvrit, comme tous ceux qui se sont réellement
repentis, c’est que la Foi est le moyen à travers lequel l’homme devient juste et peut
accéder à toutes les promesses de Dieu. La foi est une aptitude qui est communiquée à
tous, car tout homme croit. Mais ce qui distingue la Foi doctrinale de celle qui est
commune à tous les hommes, c’est qu’elle fonde son espérance ou son assurance sur la
Parole de Dieu et non sur des considérations humaines. Elle vous enseigne que Dieu a
disposé tout en votre faveur indépendamment de vos mérites ou performances
humaines. Et cette grâce, Dieu l’a révélée en Jésus Christ pour tout homme, sans
distinction de race ou de genre.
La véritable repentance est une condition de l’âme devant Dieu, par laquelle l’homme
est capable de se détourner de tous ces péchés par la foi en l’œuvre rédemptrice du
Seigneur Jésus.
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que tous vos péchés soient effacés, afin
que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui
vous a été destiné, le Christ Jésus. » (Actes 3V19-20)
Une personne s’est réellement repentie, lorsqu’elle reconnait son incapacité à pouvoir
être justes aux yeux de Dieu par les œuvres. Cette prise de conscience l’amène à
comprendre que la foi est la seule vertu qui puisse rendre l’homme juste devant Dieu.
Car sans la foi nul ne peut lui être agréable (Cf. Hébreux 11V6).
La foi est la ferme assurance des choses auxquelles nous espérons comme les Ecritures le
soulignent. Mais elle ne se limite pas à cette seule définition. La foi se traduit aussi
comme la démonstration des réalités qu’on ne voit pas. En effet, il existe des réalités
spirituelles que nous ne percevons pas avec nos yeux physiques. Ces réalités
appartiennent au domaine spirituel6 de notre monde. Elles sont importantes car elles
revêtent un caractère éternel. Soumises essentiellement à l’appréciation de Dieu, ces
réalités se révèlent être parfaites et irréprochables. Ce que Dieu veut, c’est que nous
placions notre foi en elles, afin de voir une transformation positive dans notre vie.
Si je vous demande comment est-ce que vous pensez que Dieu vous perçoit, vous
illustrerez certainement toutes vos limites et faiblesses. Vous agirez de la sorte parce que

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vous vous jugez selon votre propre perception humaine et non selon Dieu. A moins
d’être déjà repenti(e) et initié(e) aux vérités que je vais partager, vous ne croyez pas que
Dieu à une excellente opinion de vous. D’ailleurs, croire que vous êtes parfait irait à
l’encontre de plusieurs principes religieux…Or, vous êtes parfait(e). Mais, vous ne
manifestez pas encore cette perfection parce que vous ignorez encore comment est-ce
qu’elle est établit. Il existe plus de 10.000 doctrines religieuses dans le monde. Mais la
saine doctrine de la Foi7 se distingue par sa capacité à vous rapprocher de Dieu, et à
vous révéler ces réalités qu’on ne voit pas, qui sont éternelles, et par lesquelles votre
perfection est établit.
La doctrine de la Foi ne s’inscrit pas dans une dynamique religieuse. Elle puise toutes
ses révélations dans la Parole de Dieu et la responsabilité vous est donnée d’accepter ou
de nier ces vérités qu’elle vous révèle. C’est pourquoi nous devons avoir une bonne
compréhension de cette Parole. Il y a une nuance que nous devons saisir entre la Bible et
la Parole de Dieu. La Bible est constituée d’un ensemble de textes à travers lesquels Dieu
révèle sa Pensée. Et, c’est de cette Pensée que procède la Parole de Dieu. L’ensemble des
textes de la Bible constituent les Ecritures. Tout le monde peut se procurer une Bible,
sans pour autant connaître la Pensée de Dieu.
« Toute la révélation est pour vous comme un livre cacheté que l’on donne à un homme qui
sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme
un livre que l’on donne a un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui
répond : je ne sais pas lire. » (Esaïe 29V11-12)
Le livre des Actes nous relatent le récit de conversion d’un haut-fonctionnaire éthiopien.
Celui-ci lisait les prophéties d’Esaïe, sans pour autant comprendre de quoi il s’agissait.
Lorsque Philippe s’approcha de lui et lui demanda s’il comprenait ce qu’il lisait, il
répondit : « Comment le pourrais-je si quelqu’un ne me guide ? ». Il invita donc Philippe à
monter s’asseoir avec lui dans son char, afin qu’il le lui révèle le mystère que renfermait
ces Ecritures (Cf. Actes 8V30-31). En cela, nous reconnaissons qu’aucune prophétie de
l’Ecriture ne peut être l’objet d’interprétation particulière, puisque c’est poussé par
l’Esprit de Dieu que les hommes ont parlé de la part de Dieu (Cf. 2 Pierre 1V20-21). Si
Dieu ne révèle pas sa Pensée ou sa Parole, les gens ne seront en rien différents de simples
barbares quand ils liront les Ecritures. Ils risquent même de leur donner une
interprétation qui leur sera préjudiciable.
La Bible est un livre cacheté. Dieu y a posé un sceau afin de révéler sa Parole à ceux qui
lui appartiennent. C’est une façon de protéger l’héritage des Saints8 car tout ce qui est
scellé revêt un caractère sacré. C’est ce qu’a admis le Seigneur Jésus lors d’une adresse
qu’il fit au Père : « …Je te loue Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché
ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants. »
(Matthieu 11V25).
La Parole de Dieu est la sagesse divine. Elle démontre la perfection des œuvres de Dieu
depuis la fondation du monde. Il s’agit d’une sagesse que vous ne pouvez recevoir
pleinement qu’après avoir été converti dans la voie du Seigneur. Et même une fois

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converti, vous devez croître pour saisir des révélations encore supérieures. Car les
Ecritures renferment plusieurs couches de révélations.
Les Ecritures révèlent que la sagesse de Dieu est une folie et un scandale pour les
contestataires de ce monde, les sages et les intelligents de ce siècle présent. Car celle-ci
repose essentiellement sur la personne du Seigneur Jésus, mort et ressuscité pour le
Salut9 des hommes. C’est en lui que se révèle pleinement le plan de Dieu résolu avant
que le monde ne soit.
« …la Parole de la croix est folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes
sauvés, elle est puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 1V18)
« …Cependant c’est une sagesse que prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce
siècle, ni des princes de ce siècle, qui vont être réduits à l’impuissance ; nous prêchons la
sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu avait prédestinée avant les siècles pour
notre gloire. » (1 Corinthiens 2V6-7)
La Parole de Dieu est l’héritage spirituel des enfants de Dieu. Cette Parole révèle des
mystères, par lesquels vous saisissez au moyen de votre foi, ces réalités éternelles que
Dieu voudrait établir en vous. Il y a une grande partie de révélations qui ont été mises en
lumière par les Apôtres de notre Seigneur Jésus. Ces révélations sont fondamentales, car
elles exposent le dessein que Dieu s’est résolu avant la fondation du monde pour notre
Salut. Je vais de ce part les exposer, et laisser le soin au Saint-Esprit vous convaincre de
votre justice et de votre perfection en Jésus Christ.
« …nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute
bouche soit reconnue coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les
œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. »
(Romains 3V19-20)
« Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certes non ! Mais je n’ai connu le péché que
par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit : Tu ne convoiteras pas.»
(Romains 7V7)
« La loi est-elle contre les promesses de Dieu ? Certes non ! S’il avait été donné une loi qui
puisse procurer la vie, la justice viendrait de la loi. Mais l’Ecriture a tout enfermé sous le
péché, afin que la promesse soit donnée par la foi en Jésus Christ à ceux qui croient. »
(Galates 3V21-22)
La loi renferme un ensemble de commandements et prescriptions, que longtemps les
Juifs ont observé en vue d’être justes aux yeux de Dieu. A travers la loi, considérez aussi
cette piété morale qui est rattachée à la conscience humaine, et qui nous suggère une
certaine norme de perfection dans nos actes quotidiens. Ce que la Parole de Dieu nous
révèle, c’est que nul ne sera justifié devant Dieu par la pratique de la loi, quoique celle-ci
soit bonne. La Parole de Dieu ne suggère pas aux hommes de mal agir et d’être
irrévérencieux. Mais, elle révèle que le plan de Dieu n’est pas de vous rendre juste par
vos propres œuvres (car vous en êtes incapables) mais par votre foi en Jésus Christ.

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« Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu’à ce que
vienne la descendance à qui la promesse avait été faite ; elle a été promulguée par des
Anges10 au moyen d’un médiateur… » (Galates 3V19)
« …Jusqu’à ce jour, quand ils font la lecture de l’Ancien Testament11, le même voile
demeure ; il n’est pas enlevé parce qu’il ne disparaît qu’en Christ. » (2 Corinthiens 3V14)
La Parole de Dieu nous révèle un grand mystère au sujet de la loi et de toutes ses
prescriptions. La loi n’est pas l’œuvre du Dieu Véritable, mais elle a été instituée par des
Anges. Elle a été donnée pour un temps, jusqu’à ce que Christ à qui la promesse a été
faite vienne. Christ est celui qui nous a fait connaitre Dieu par le message de la grâce et
de la vérité qu’il nous a annoncée, conformément aux Ecritures : « …la loi a été donnée
par Moïse, la grâce et la vérité sont venues pas Jésus Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ;
Dieu Le Fils Unique qui est dans le sein du Père, l’a fait connaître. » (Jean 1V17) ; « Nous
savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître
celui qui est le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C’est lui
le Dieu Véritable et la Vie Eternelle. » (1 Jean 5V20).
La loi est venue exposer l’ombre des réalités que le Seigneur Jésus Christ devait
accomplir aux jours de sa chair. Ayant tout accompli (Cf. Jean 19V30), nous sommes
appelés à apprécier la gloire de Dieu qui nous est révélée en Christ et qui est attestée
dans toutes les Ecritures. Car c’est en lui que nous avons la vie et non dans la loi (Cf.
Jean 5V39).
Les Anges ont été longtemps considérés par les hommes comme des émanations de la
divinité. Et plusieurs passages le démontrent très bien (Cf. Juges 13V19-22 ; Genèse
32V25-31 ; Osée 12V4-6). Mais il n’y a qu’un Seul et Véritable Dieu, dont la Parole n’a
été révélée que par le Seigneur Jésus Christ. Maintenant que Dieu nous révèle sa Parole
à travers le message de la grâce en Christ, Paul n’a pas hésité à sermonner les frères12
Galates (habitants de la Galatie) : « Je m’étonne que vous vous détourniez si vite de celui
qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y ait
un autre, mais il y a des gens qui vous troublent et veulent pervertir l’Evangile du Christ.
Mais si nous-mêmes, ou si un Ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que
nous vous avons avancé, qu’il soit anathème13 ! Nous l’avons dit précédemment et je le
répète maintenant : si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez
reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1V6-9)
Il existe des milliers de doctrines et de dévotions religieuses dans le monde. Chacune
d’entre elles vous suggère un ensemble de principes, qui proviennent soit d’un être
éclairé ou d’une certaine divinité. Mais la doctrine de la Foi a pour fondement la Parole
de Dieu, la Bonne Nouvelle de la grâce en Jésus Christ. Et si chaque être humain peut
revendiquer le titre de croyant à cause de sa foi en sa divinité, nous savons pour nous
Croyants, que notre foi repose sur la grâce et l’amour de Dieu révélées en Jésus Christ,
comme le recommande la doctrine de la Foi.

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« Vous ne vous êtes pas approchés, en effet, d’une montagne qu’on pouvait toucher et qui
était embrasée par le feu, ni de l’obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du
retentissement de la trompette, ni d’une clameur de paroles telle que ceux qui l’entendirent
demandèrent qu’on ne leur adresse un mot de plus. Car ils ne supportèrent pas cette
injonction : Même si une bête touche la montagne, elle sera lapidée (Exode 19V13).
(…) Mais au contraire, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu
Vivant, la Jérusalem Céleste…de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la
perfection ; de Jésus, médiateur d’une Nouvelle Alliance… » (Hébreux 12V18-24)
Le ministère de la condamnation institué par les Anges a jeté l’effroi et l’angoisse sur la
face des Israélites. Ce n’était pas Dieu qui frappait les Israélites dans le désert, mais
l’Ange de l’Alliance14. Il s’agit d’un mystère que le frère Etienne a révélé aux juifs, avant
qu’il ne soit assassiné par ces derniers (Cf. Actes 7V30 ; Actes 7V35 ; Actes 7V38 ; Actes
7V53). Et plus tard, Paul reconnut par l’Esprit que le ministère de l’Ancienne Alliance
avait été institué par des Anges (Cf. Galates 3V19). Mais si le ministère angélique a reçu
une légitimité auprès de Dieu, au point de condamner l’humanité, combien grand est
l’honneur qui a été réservé au ministère de l’Esprit15.
« C’est pourquoi nous devons prêter une plus vive attention à ce que nous avons entendu,
de peur d’aller à la dérive. Car si la parole prononcée par des Anges a eu son effet, et si toute
transgression et toute désobéissance ont reçu une juste rétribution, comment échapperions-
nous, si nous négligeons un si grand salut ?... » (Hébreux 2V1-3)
« Or, si le ministère de la mort gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point
que les fils d’Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire,
pourtant passagère de son visage, combien plus le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas
glorieux ! Si le ministère de la condamnation a été glorieux, à bien plus forte raison le
ministère de la justice est supérieur en gloire. » (2 Corinthiens 3V7-9)
Les vérités qui sont révélées par le Saint Esprit à travers l’Eglise sont tellement
glorieuses, que même les Anges désirent y plonger le regard. En nous révélant par
Christ le message de la grâce et la vérité (Cf. Jean 1V17), Dieu ne veut pas que nous
demeurions dans la crainte (comme ce fût le cas dans l’ancienne alliance), mais il veut
que nous trouvions en lui un puissant encouragement. Car par notre foi en sa Parole,
nous nous sommes approchés du culte véritable et de la Cité céleste qui a des fondations
éternelles.
« Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, attestée dans la loi et les
prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. Car il n’y a
pas de distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont
gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-
Jésus. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation16 pour ceux qui auraient la foi
en son sang… » (Romains 3V21-25)

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L’ancienne alliance basée sur la loi de Moïse et ses prescriptions.
15
Le ministère de la justification des hommes par la foi en Jésus Christ.
16
Réparation des fautes commises.
« …nous comptons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. »
(Romains 3V28)
« En effet, ce n’est point par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa
descendance, c’est par la justice de la foi. Si c’est par la loi qu’on est héritier, la foi est vaine,
et la promesse est annulée. Car la loi produit la colère et là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas
non plus de transgression. Donc, c’est par la foi, pour qu’il s’agisse d’une grâce… »
(Romains 4V13-16)
Dieu n’a pas voulu charger les hommes de leurs fautes, afin que le péché ne les
disqualifie pas des grâces qu’il a voulu manifester pour eux. A cause de la loi, tous les
hommes ont péché et ont été privés de la gloire de Dieu. Mais la bonne nouvelle que vous
devez recevoir, c’est qu’ils ont été justifiés gratuitement en Jésus Christ. Cette justice
que Dieu a révélée en Christ, on ne pouvait la recevoir sous la loi. Mais maintenant, il
nous a dégagés de la loi par la foi en Christ, qui s’est offert comme victime expiatoire
pour nos péchés. Dans la loi juive, la victime de réparation était un animal qu’on offrait
en sacrifice, afin de détourner la colère divine du pécheur. Christ qui est venue
accomplir la loi, a dû lui aussi subir la colère divine pour libérer les hommes de leurs
péchés. Ainsi, par la foi en son sang, Dieu nous offre la grâce du Salut et l’accès à sa
promesse. Cette promesse a été faite à Abraham et à sa descendance, et il s’agit de
l’héritage d’un monde à venir. L’accent est mis sur cette promesse dans les Ecritures car
c’est l’un des biens les plus précieux que Dieu veut communiquer aux hommes.
« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus
Christ… » (Romains 5V1)
« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des
impies (pécheurs). A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être aurait le courage
de mourir pour un homme qui est bon. Mais en ceci, JE son amour envers nous en ce que
lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A bien plus forte raison,
maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la
colère. » (Romains 5V6-9)
Etant donné que les hommes sont justifiés par la foi en Christ indépendamment de leurs
œuvres, Dieu prouve ainsi son amour envers eux. Et comme la justice de Dieu procède
de la foi et non des œuvres, aucune colère ou fléau ne devrait s’approcher des
Croyants17. Car nous avons été justifiés par la foi en Jésus Christ conformément au
dessein divin. C’est pourquoi la participation des Apôtres a été de répandre la doctrine
de la Foi dans le monde, afin qu’un grand nombre de personnes soient trouvées justes
aux yeux de Dieu.
« …beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole crurent, et le nombre des hommes
s’éleva à environ cinq mille. » (Actes 4V4)
« Les multitudes d’hommes et de femmes qui croyaient au Seigneur augmentaient toujours
plus. » (Actes 5V14)

17
Cette vérité de foi en Christ que la Parole de Dieu révèle ne concerne pas seulement les
Juifs, mais toutes les nations de la terre, comme l’Esprit l’a attesté par la bouche de
Pierre :
« …En vérité, je le comprends, pour Dieu il n’y a pas de considération de personnes. Mais en
toute nation, celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. Il a envoyé la Parole
aux fils d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ ; c’est lui le
Seigneur de tous. Vous savez…comment Dieu a oint d’Esprit Saint et de puissance Jésus de
Nazareth, qui allait de lieu en lieu en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient
sous l’oppression du diable ; car Dieu était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu’il a
fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir en le pendant au bois. Dieu l’a
ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester, non à tout le peuple, mais aux
témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa
résurrection d’entre les morts. Et Jésus nous a commandé de prêcher au peuple et d’attester
qu’il a été lui-même désigné par Dieu comme Juge des vivants et des morts. Tous les
prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui, reçoit par son nom le
pardon des péchés. » (Actes 10V34-43)
« Dieu n’a fait aucune différence entre nous (Juifs) et eux (non-Juifs), puisqu’il a purifié leurs
cœurs par la foi. » (Actes 15V9)
« …C’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous (Juifs) croyons être sauvés, de la même
manière qu’eux (non-Juifs). » (Actes 15V11)
« Le Salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre homme donné
parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4V12)
C’est en vertu de cette justice de la foi en Christ, qui concerne toutes les nations sans
exclusion de race ou de groupe ethnique, que s’accomplit la promesse faite à Abraham :
« Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance, parce que tu as écouté
ma voix. » (Genèse 22V18)
…Et pour ceux qui auraient des doutes au sujet de cette descendance, les Ecritures
révèlent : « …les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’est pas dit : et
aux descendances, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme à une seule descendance,
c’est-à-dire à Christ. » (Galates 3V16)
Assurément, c’est en Christ Jésus que toutes les nations de la terre sont bénies (Cf.
Ephésiens 1V3)…
« …Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du Salut par notre Seigneur
Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous
dormions, nous vivions ensemble avec lui. » (1 Thessaloniciens 5V9-10)
« Car si lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de
son Fils, à bien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. »
(Romains 5V10)
Dieu n’a pas hésité à nous secourir, malgré notre indignité à recevoir quoi que ce soit
d’agréable à cause du péché. Ainsi, il n’est pas dans la pensée de Dieu qu’en tant que
Croyants, nous souffrons une quelconque colère ou sentence divine. Nous avons cette
assurance auprès de Dieu, à cause du sacrifice qui a été consenti en notre faveur par le
Christ Jésus.
« …de même que par un seul homme (Adam) le péché est entré dans le monde, et par le
péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé sur tous les hommes…de même par un seul acte de
justice, la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. »
(Romains 5V12 ; 5V18)
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet,
la loi de l’Esprit de vie en Jésus Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Romains
8V1-2)
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en
lui ne périsse pas, mais qu’il ait la Vie Eternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le
monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui
n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils
Unique de Dieu. » (Jean 3V16-18)
« C’est lui qui nous a sauvés et nous adressé un sain appel, non à cause de nos œuvres, mais
à cause de son propre dessein et de la grâce qui nous a été donnée en Christ-Jésus avant les
temps éternels. Cette grâce a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur
Jésus Christ, qui a réduit à l’impuissance la mort et mis en lumière la vie et l’incorruptibilité
par l’Evangile. » (2 Timothée 1V9-10)
« En lui (Jésus Christ), nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la
richesse de sa grâce » (Ephésiens 1V7)
Nous reconnaissons que le péché et la mort sont entrés dans le monde par la
désobéissance d’un seul homme. Avant même que nous ayons fait quoi que ce soit, nous
n’avons pas échappé à la sentence de condamnation qui était sur toute l’humanité…ce
qui explique toutes les conditions dégradantes que les hommes endurent. Mais de la
même manière que la condamnation a touché l’humanité par la faute d’un homme, de
même la justification qui donne la vie et qui nous repositionne dans les bonnes grâces de
Dieu, a été répandu par le Seigneur Jésus Christ sur la face du monde.
« Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel
vous demeurez fermes, et par lequel vous êtes sauvés,…Je vous ai transmis avant tout, ce
que j’avais reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; il a été enseveli, il est
ressuscité le troisième jour selon les Ecritures » (1 Corinthiens 15V1-4)
« C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçu, que le Christ-Jésus est venu
dans le monde pour sauver les pécheurs… » (1 Timothée 1V15)
« …lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour pour les hommes ont été
manifestés, il nous a sauvés – non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en
vertu de sa propre miséricorde – (…) afin que justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers
dans l’espérance de la Vie Eternelle. Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes là-
dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à exceller dans les œuvres bonnes.
Voilà qui est beau et utile aux hommes ! » (Tite 3V4-8)
« …Dieu est riche en miséricorde. Et à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui
étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ – c’est par la grâce que
vous êtes sauvés – il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux
célestes en Jésus Christ, afin de montrer dans les siècles à venir la richesse surabondante de
sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus Christ. » (Ephésiens 2V4-7)
« C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas
de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Jésus Christ pour des œuvres
bonnes que Dieu a préparés d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2V8-10)
L’Evangile est l’assurance du Salut qui est donnée dans la foi en Jésus Christ, mort et
ressuscité pour nous rétablir dans la volonté de Dieu. La grâce du Salut a été manifestée
envers les hommes, non parce qu’ils auraient produire des œuvres de justice par leurs
bonnes dispositions, mais en raison de la bonté de Dieu et de son amour inconditionnel.
Ce n’est qu’après avoir reçu en nous cet amour, que nous pouvons nous appliquer à
exceller dans les bonnes œuvres. Car nous aurons la foi nécessaire en Dieu pour puiser
dans sa grâce infinie. Et par cet accès, nous aurons en lui la force de produire toutes
sortes d’œuvres parfaites.
« …Dans son amour, il nous a prédestinés par Jésus Christ à être adoptés (…) pour célébrer la
gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. » (Ephésiens 1V4-6)
« En lui (Jésus Christ), Dieu nous a élus avant la fondation du monde pour que nous soyons
saints et sans défaut devant lui… » (Ephésiens 1V4)
« En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre Salut, vous
avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis et qui constitue le gage
de notre héritage… » (Ephésiens 1V13-14)
Le plan de Dieu a toujours été de nous rendre saints et sans défaut en Christ. Et il a
révélé ce projet à tout homme par l’Evangile, cette Bonne Nouvelle du Salut qui ne
dépend pas de ce que vous avez fait pour Dieu, mais de ce que le Seigneur Jésus a fait
pour vous. Par cette Nouvelle, Dieu a prédestiné tous les Croyants à son héritage, après
les avoir scellés par son Esprit, afin qu’ils lui appartiennent et que personne ne puisse les
ravir de ses mains. Telle est la volonté du Père comme le Fils l’a attesté : « …la volonté de
celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le
ressuscite au dernier jour…que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la Vie Eternelle ; et je
le ressusciterais au dernier jour. » (Jean 6V39-40). Si votre foi est placée dans le Fils, si
vous acceptez qu’il soit mort pour vos péchés, et ressuscités pour que vous soyez déclarés
justes, vous avez la garantie de la Vie Eternelle par le Saint Esprit.
« Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Esaïe dit-il : Seigneur, qui a cru à ce que
nous avons fait entendre ? » (Romains 10V16-17)
« Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules
dont le dieu de ce siècle18 a aveuglé les pensées, afin qu’ils ne voient pas resplendir le
glorieux Evangile du Christ, qui est l’image de Dieu. » (2 Corinthiens 4V3-4)
« …Les Païens19 qui ne recherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient
de la foi. Tandis qu’Israël qui recherchait une loi qui donne la justice, n’est pas parvenue à
cette loi. Pourquoi ? Parce ce qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme provenant
des œuvres. Ils se sont heurtés à la pierre d’achoppement, selon qu’il est écrit : Voici, je mets
en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale (Jésus Christ), et celui qui croit
en lui ne sera pas confus. » (Romains 9V30-33)
« En ignorant la justice de Dieu, et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont
pas soumis à la justice de Dieu ; car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout
croyant. » (Romains 10V3-4)
« …la bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux. Mais la Parole qu’ils avaient
écoutée ne leur servit de rien, car ceux qui l’entendirent ne la reçurent pas avec foi. »
(Hébreux 4V2)
« L’honneur est donc pour vous qui croyez. Mais pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée
ceux qui bâtissaient est devenue la principale, celle de l’angle… » (1 Pierre 2V7)
Dieu a manifesté sa grâce en Jésus, pour le Salut de quiconque se conforme en la Bonne
Nouvelle. Israël a été la première nation à qui cette grâce a été révélée. Mais certains
Juifs se sont disqualifiés de la grâce, parce qu’ils se sont obstinés à croire que c’est en
vertu des œuvres, que nous sommes sauvés et rétablir dans la paix avec Dieu.
L’incrédulité des Juifs venait de leur obstination à pratiquer la loi. Or, ils se
condamnent eux-mêmes par leur incapacité à être juste en vertu des œuvres que prône
la loi. Car la loi exige que celui qui s’attache à ses œuvres pour être sauvé, ne faillisse en
rien (Cf. Jacques 2V10-11). Tout comme un reste des Juifs, certains ne croient pas au
message de la Bonne Nouvelle en Christ. Pour une raison ou une autre, ils s’excluent des
promesses de Dieu. L’honneur est donc pour ceux qui croient, et non pour ceux qui
s’obstinent à vouloir être justifiés par la loi des œuvres. C’est ce que les Ecritures
démontrent…
« Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’écoutez-vous pas la loi ? Car il est écrit
qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave et un de la femme libre. Mais celui de
l’esclave fut engendré selon la chair20, et celui de la femme libre en vertu de la promesse. Il y
a là une allégorie ; car ces femmes sont les deux alliances. L’une, celle du Mont Sinaï, enfante
pour l’esclavage : c’est Agar – Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie – et elle correspond à la
Jérusalem actuelle, car elle est dans l’esclavage avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en
haut est libre, c’est elle qui est notre mère. » (Galates 4V21-26)
« Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre. »
(Galates 4V31)

18

19

20
« Sachant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus
Christ, nous aussi nous avons cru en Christ-Jésus afin d’être justifiés par la foi en Christ, et
non par les œuvres de la loi, parce que nul chair ne sera justifié par les œuvres de la loi. »
(Galates 2V16)
« Tous ceux en effet qui dépendent des œuvres de la loi sont sous la malédiction, car il est
écrit : Maudit soit quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, pour le
mettre en pratique. Et nul ne sera justifié devant Dieu par la loi, cela est évident puisque : Le
juste vivra par la foi. » (Galates 3V10)
« Ainsi la loi a été un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés
par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur. » (Galates 3V24-25)
« Vous êtes séparés de Christ, vous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus
de la grâce. » (Galates 5V4)
La justice de la loi est incapable de vous sauver. Car ce n’est pas en vertu des œuvres
qu’on est sauvé, mais en vertu de la grâce, par la foi en Jésus Christ. Paul a confessé que
lorsqu’il était encore pharisien, il était irréprochable en ce qui concernait la justice de la
loi (Cf. Philippiens 3V4-6). Mais il a fini par considérer comme de la boue cette justice
des œuvres sur laquelle repose la loi. A cause de la faiblesse humaine, la justice des
œuvres comporte toujours une faille, que même l’Adversaire peut exploiter pour nous
imposer toutes sortes de restrictions. C’est ce que révèle l’histoire de la vie de Job. Il
avait reçu le témoignage qu’il n’y avait personne sur la terre qui soit aussi intègre que
lui (Cf. Job 1V7-8). Il avait pour habitude d’offrir un sacrifice pour ses enfants car il
craignait que ceux-ci aient péché contre Dieu. Malgré sa justice d’alors (qui reposait sur
les œuvres de la loi), les Ecritures démontrent que Satan eut accès à sa vie, au point de
toucher à tous ses biens. Pourquoi cela est-il arrivé à Job, qui était une personne pieuse ?
La Parole de Dieu révèle que tous ceux qui dépendent des œuvres de la loi sont sous la
malédiction, et que nul ne sera justifié aux yeux de Dieu par la loi (Cf. Galates 3V10).
« Si donc la perfection avait été atteinte par le sacerdoce lévitique – car c’est sur lui que
repose la loi donnée au peuple – quel besoin y avait-il encore qu’un autre sacrificateur
paraisse selon l’ordre de Melchisédek, et non selon l’ordre d’Aaron ? (Hébreux 7V11)
Ce Melchisédek était roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut…Et, en interprétant son
nom, il est tout d’abord roi de justice, puis aussi roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Il est
sans père, sans mère, sans généalogie ; il n’a ni commencement de jours, ni fin de vie. Et,
rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur à perpétuité (Hébreux 7V1-3).
Les autres, en effet, sont devenus sacrificateurs sans serment ; mais lui (Jésus) l’est devenu
avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur l’a juré et il ne s’en repentira pas : tu es
sacrificateur pour l’éternité. Jésus est devenu par cela même le garant d’une alliance
meilleure (Hébreux 7V21-22).
Si, en effet, la première alliance avait été irréprochable, il n’y aurait pas lieu d’en chercher
une seconde. (Hébreux 8V7)
La première alliance avait elle aussi ses ordonnances relatives au culte et au sanctuaire
terrestre (Hébreux 9V1). (…) Ce sont là des ordonnances charnelles, relatives seulement à
des aliments, des boissons et diverses ablutions, imposées jusqu’à un temps de réforme
(Hébreux 9V10).
Or voici le point capital de ce que nous disons : nous avons un souverain sacrificateur qui
s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux ; il est ministre du
sanctuaire et du véritable tabernacle, dressé par le Seigneur et non par un homme. (Hébreux
8V1-2)
…Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle
plus grand et plus parfait qui n’est pas construit pas la main de l’homme, c’est-à-dire qui
n’est pas de cette création (contrairement au premier tabernacle) ; et il est entré une fois
pour toutes dans le sanctuaire (céleste), non avec le sang des boucs et des veaux (comme ce
fut le cas dans la première alliance), mais avec son propre sang. C’est ainsi qu’il nous a
obtenu une rédemption éternelle21. (Hébreux 9V11-12)
Voilà pourquoi il est le médiateur d’une nouvelle alliance… (Hébreux 9V15)
Un testament, en effet, n’entre en vigueur qu’après le décès, puisqu’il n’a pas de validité
tant que le testateur est en vie. C’est pourquoi la première alliance elle-même n’a pas été
inaugurée sans effusion de sang. En effet, Moïse, après avoir énoncé pour tout le peuple
chaque commandement selon la loi, prit le sang des boucs et des veaux avec de l’eau, de la
laine écarlate, de l’hysope, et aspergea le livre lui-même et tout le peuple, en disant : Ceci
est le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée pour vous… (Hébreux 9V17-21).
(…) Il était donc nécessaire que d’une part, les représentations des réalités célestes soient
purifiées de la sorte et que d’autre part, les réalités célestes elles-mêmes le soient par de
meilleurs sacrifices. Car Christ n’est pas rentré dans un sanctuaire fait par la main de
l’homme, imitation du véritable, mais dans le ciel même, afin de se présenter maintenant
pour nous devant la face de Dieu. Il n’y est pas afin de s’offrir plusieurs fois, comme le
souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger (le sang
des animaux) ; car alors, le Christ aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la fondation du
monde. Mais maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par
son sacrifice (Hébreux 9V23-26). »
« En effet, Christ est mort une seule fois pour les péchés, lui justes pour les injustes, afin de
vous amener à Dieu… » (1 Pierre 3V18)
« …Il abolit donc le premier culte pour en établit un second. Et c’est en vertu de cette
volonté que nous somme sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour
toutes. » (Hébreux 10V9-10)
En effet, dans l’ancienne alliance, c’était en vêtu de l’offrande d’un animal que
l’expiation des péchés de tout le peuple était faite.

21
« Aaron offrira son taureau pour le péché et fera l’expiation (réparation) pour lui et pour sa
famille. Il égorgea son taureau pour le péché. Il prendra un brasier plein de charbons ardents
ôtés de dessus l’autel devant l’Eternel, et deux pleines poignées de parfum aromatique en
poudre ; il portera cela au-delà du voile ; il mettra le parfum sur le feu devant l’Eternel, afin
que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le Témoignage et il ne mourra pas.
Il prendra du sang du taureau et fera l’aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire
vers l’Est ; il fera sept fois avec son doigt l’aspersion du sang devant le propitiatoire. Il
égorgea le bouc pour le péché du peuple et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec
ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera sur le propitiatoire et devant le
propitiatoire. C’est ainsi qu’il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause de l’impureté des
Israélites, de leurs crimes et de tous leurs péchés… » (Lévitique 16V11-16)
« Tout sacrificateur se tient à son poste chaque jour pour faire son service et offrir souvent
les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés. Mais lui (Jésus Christ), après
avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, il s’est assis à perpétuité à la droite de
Dieu…Car par une seule offrande, il a rendus parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés.
C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste également. Car après avoir dit : Voici l’alliance que je
traiterai avec eux… : Je mettrais mes lois dans leur cœur et je les écrirai dans leur intelligence
il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a
pardon de péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. » (Hébreux 10V11-18)
« Ainsi donc, que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez et buvez, ou pour
une question de fête, de nouvelle lune, ou de sabbats (…) Si vous êtes morts avec Christ aux
principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous
laisser-vous imposer ces règlements : Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas ! (toutes
choses vouées à la corruption par l’usage qu’on en fait) ? Il s’agit de préceptes et
d’enseignements humains, qui ont il est vrai, une apparence de sagesse, en tant que culte
volontaire, humilité et rigueur pour le corps, mais qui ne méritent pas d’honneur et qui
contribuent à la satisfaction de la chair. » (Colossiens 2V16 ; 2V20-23)
La Parole de Dieu établit un parallèle entre la première alliance et la Nouvelle Alliance.
Le culte de l’ancienne alliance n’était qu’une ombre de celle que Dieu a inauguré avec le
sang du Seigneur Jésus. La perfection de l’Alliance établie par le Christ, est venue
mettre un terme à celle qui a subsisté jusqu’alors. Elle conduit à la perfection ceux qui
s’approchent de lui par la foi, contrairement au premier culte, où l’on se devait toujours
d’offrir les mêmes sacrifices pour le péché. Par l’offrande de son corps, le Seigneur
Jésus conduit définitivement à la perfection ceux qu’il sanctifie, conformément à sa
volonté : « …je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la
vérité. » (Jean 17V19)
Ainsi, les Croyants se sanctifient eux-mêmes en vertu de leur foi en la Parole de Dieu,
qui est le modèle de vérité par excellence, et non par des actions charnelles comme la
première alliance le suggérait (Cf. 2 Thessaloniciens 2V13-14).
« Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus
à la vie avec lui, en vous faisant grâce pour toutes vos offenses » (Colossiens 2V13)
« Il a effacé l’acte rédigé contre nous (la loi) et dont les dispositions nous étaient contraires ;
il l’a supprimé, en le clouant à la croix ; il a dépouillé les Principautés et les Pouvoirs22, et les
a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix. » (Colossiens 2V14-15)
« …Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux
hommes leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5V19)
« Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous
devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5V21)
Dieu nous a dégagés de la loi et nous a réconciliés avec lui, en nous faisant grâce pour
toutes nos offenses. La Parole révèle qu’il était lui-même en Christ, afin d’anéantir la loi
et ses ordonnances, toutes ses prescriptions qui nous condamnaient à cause de notre
nature de péché. Ainsi, nous pouvons trouver un puissant réconfort dans cette grâce
qu’il nous a témoignée à travers Christ. En nous révélant sa justice, Dieu place en nous
l’Evangile, la Parole de la réconciliation, afin que nous puissions aussi la communiquer à
ceux qui n’ont pas encore pris part à sa grâce.
« …Nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui (Jésus Christ), afin que ce
corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché »
(Romains 6V6)
« Ainsi vous-mêmes, considérez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu
en Christ-Jésus. » (Romains 6V11)
« …Dieu, en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du
péché, a condamné le péché dans la chair ; et cela, pour que la justice de la loi soit accomplie
en nous, qui marchons non selon la chair, mais selon l’Esprit. » (Romains 8V3-4)
« Pour vous, vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, si du
moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui
appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais
l’esprit est vie à cause de la justice. » (Romains 8V9-10)
« …Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi [Autrement dit, si vous êtes
sous la loi, vous n’êtes pas conduits par l’Esprit de Dieu]. » (Galates 5V18)
« …les vrais circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous
glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons pas notre confiance dans la chair. »
(Philippiens 3V2-3)
La chair est le domaine humain ; cet ensemble de réalités qui sont mues par la volonté
de l’homme et qui ne sont pas établies sur la justice de Dieu en Christ. La Parole de Dieu
révèle que Dieu a condamné le péché dans la chair. Ainsi, sans cette justice révélée par la
foi en Christ, il est impossible que l’homme ait dans sa chair, l’assurance d’être parfait
aux yeux de Dieu. Car aussi longtemps qu’une personne vit dans la chair, elle est
capable de toutes œuvres mauvaises à cause du péché. Et c’est contre cette nature
charnelle ou corps de péché, que les hommes luttent vainement en vue d’atteindre la
perfection. Or nous n’avons pas à lutter contre notre chair. Car aussi vrai que Dieu a
22
condamné le péché dans la chair, la Parole révèle que la chair a été crucifié avec Christ.
C’est une puissante révélation que nous devons saisir. Aux yeux de Dieu, le corps du
péché ou la chair a été détruit à la croix.
« Ceux qui sont en Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »
(Galates 5V24)
« Je dis donc : Marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez point les désirs de la chair. »
(Galates 5V16)
Si nous voulons annuler les effets de la chair dans nos membres, nous devons marcher
par la foi et non par ce qui est apparent ; nous devons nous considérer comme morts au
péché et à toutes sortes d’imperfections en Christ : C’est ainsi que nous marchons par
l’Esprit. Lorsque vous marchez par l’Esprit, Christ devient votre reflet. Il définit ce que
vous êtes maintenant. Ainsi, vous avez l’assurance que vous êtes libre de manifester
toutes sortes de perfections. Un tel élan de foi vous fera accomplir plus de bonnes œuvres
que la loi ou les commandements n’ont pu le faire. Car la loi exige de vous la perfection
par votre propre capacité. Mais la foi révèle que vous avez déjà accès à toute perfection
par la grâce de Dieu. Si vous marchez par la foi vous avez déjà la vie, la santé, la
sagesse…etc. en Christ. Mais si vous marchez par la chair, en vous bornant à ce que
vous êtes capables de produire et non à ce que Dieu a fait, vous feriez l’expérience de vos
limites et imperfections. Celui qui vit donc selon la chair, cherche à vouloir atteindre le
standard de perfection divine par ses œuvres. Mais celui qui vit selon l’Esprit, reconnait
qu’il est déjà établit dans la perfection divine, à travers le Seigneur Jésus Christ.
« En effet, ceux qui vivent selon la chair ont les tendances de la chair, tandis que ceux qui
vivent selon l’Esprit ont celles de l’Esprit. Avoir les tendances de la chair, c’est la mort ; avoir
celles de l’Esprit, c’est la vie et la paix. Car les tendances de la chair sont ennemies de Dieu,
parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est incapable. »
(Romains 8V5-7)
« Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous
êtes esclaves à celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de
l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais, grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché,
vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été transmise (l’Evangile). Libérés
du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » (Romains 6V16-18)
En raison de notre foi en la Bonne Nouvelle de la grâce et de de l’amour de Dieu en
Jésus Christ, nous sommes devenus esclaves de la justice, celle qui procède de la foi et
non des œuvres. Christ nous a définitivement libérés du péché par l’espérance de
l’Evangile. Car la loi de Dieu nous est révélée en Christ. Il ne s’agit pas de celle en
laquelle les Juifs selon la chair ont été attachées, mais la loi de Dieu est celle de son
amour parfait qui nous a été manifesté, et par lequel nous devons nous aussi marcher.
« Parlez et agissez en hommes qui doivent être jugés selon une loi de liberté. » (Jacques
2V12)
« C’est du jugement dont vous jugez qu’on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez
qu’on vous mesura. » (Matthieu 7V2)
« C’est pour la liberté que Christ nous a libérés. Demeurez donc fermes, et ne vous remettez
pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. » (Galates 5V1)
Le Seigneur Jésus nous a libérés du joug de la loi sous lequel nous avons été retenus. La
loi exigeait de l’homme un niveau de perfection dans la chair, qu’il était impossible de
manifester. Même les Juifs qui la reçurent, n’ont pu être capables d’être en conformité
avec ses prescriptions, car tous ont péché. Ainsi, ayant été dégagés de cette loi sous
laquelle nous avons été retenus, nous ne devons pas nous risquer à vouloir rechercher la
perfection à travers elle. Et surtout, nous devons veiller à ne pas placer sous ce joug, les
frères qui ont part à la grâce de Dieu en Christ. Le Salut de Dieu qui a été communiqué
par grâce aux hommes indépendamment de la loi, a fait l’objet de la première
conférence connue des Croyants. Le livre des Actes nous expose le contexte et la
conclusion qui s’en est suivie…
« Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères et disaient : Si vous ne vous
faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. Après un vif
débat et une violente discussion que Paul et Barnabas eurent avec eux, l’on décida que Paul
et Barnabas et quelques autres des leurs monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les
anciens, à propos de cette question…
Arrivés à Jérusalem, ils furent reçurent par l’Eglise23, les apôtres et les anciens, et
rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux. Alors, quelques-uns du parti des pharisiens
qui avaient cru, se levèrent et dirent qu’il fallait circoncire les Païens et leur commander
d’observer la loi de Moïse.
Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire. Après une vive
discussion, Pierre se leva et leur dit : Frères, vous le savez : dès les tout premiers jours, Dieu
a fait un choix parmi vous, afin que par ma bouche, les Païens entendent la Parole de
l’Evangile et qu’ils croient (Cf. Actes 10V34-46). Et, Dieu qui connaît les cœurs, leur a rendu
témoignage, en leur donnant le Saint Esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence
entre nous et eux, puisqu’il a purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi
tentez-vous Dieu, et mettez-vous sur le cou des disciples un joug que nos pères et nous-
mêmes nous n’avons pas été capables de porter ? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus
que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. » (Actes 15V1-11)
Le Salut et la justice de Dieu s’obtiennent par la foi en Jésus Christ sans les œuvres de
la loi. Sous la loi, les pharisiens s’indignaient de ce que le Seigneur Jésus faisait grâce
aux pécheurs pour leurs offenses. Ces maîtres de la loi jugeaient les hommes selon la
même loi contre laquelle ils étaient eux-mêmes transgresseurs.
« …Les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise en adultère, la placent au
milieu et disent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Moïse, dans la loi, nous a prescrit de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils
disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus se baissa et se
mit à écrire avec le doigt sur la terre. Comme ils persistaient à le questionner, il se redressa
et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre. De nouveau il

23
Les Croyants de la ville de Jérusalem.
se baissa et se mit à écrire sur la terre. Quand ils entendirent cela, [accusés par leur
conscience], ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés… » (Jean 8V1-11)
Accusés par leur conscience, aucun des pharisiens n’a osé jeter la pierre à la femme
adultère, car ils se savaient eux-mêmes pécheurs sous la loi. S’ils n’avaient pas commis
de péché aussi grotesque qu’un adultère, néanmoins, ils savaient qu’ils avaient failli à la
loi d’une manière ou d’une autre.
« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient
coupable envers tous. » (Jacques 2V10)
Et, « …Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle
dans le cœur. » (Matthieu 5V27-28).
Tous ceux qui pensent être justifiés par Dieu selon la mesure de la loi sont sous la
malédiction. Car le Seigneur Jésus a démontré qu’il était impossible à l’homme d’être
justifié dans la chair par la loi des œuvres. N’étant donc pas justifiés selon la mesure de
la loi, nous ne devons pas aussi jugés les hommes dignes de la Vie Eternelle selon cette
mesure, mais selon celle de la foi. Je suis conscient qu’il s’agit d’une déclaration radicale
que le monde religieux n’est pas prêt à accepter. Mais c’est ainsi qu’ont marché les
Croyants de tout temps ; et cela leur a valu des persécutions de la part des religieux. En
justifiant les hommes par leur foi en Christ, nous devons nous attendre à ce que les
religieux endurcis n’y adhèrent pas.
Dans la Nouvelle Alliance, Dieu nous charge de remplir convenablement le ministère de
la réconciliation comme le Seigneur le fit aux jours de sa chair. Ce ministère consiste à
révéler aux hommes que toutes leurs fautes ont été pardonnées et qu’ils ont été dégagés
de la condamnation par le sang du Christ-Jésus.
Nous sommes sous la grâce divine en Christ, en vue d’un accès libre aux perfections et
aux richesses incommensurables de Dieu. La grâce nous a libérés du péché et de la
malédiction de la loi, en vue du Salut manifesté par Christ. Nous devons demeurer dans
l’espérance de ce Salut que nous avons reçu gratuitement. Il est vrai que notre Seigneur
Jésus ait aboli le péché par son sacrifice, et qu’il nous a rendus ainsi libre vis-à-vis de la
loi. Toutefois, la grâce ne devait pas servir de prétexte pour vivre charnellement. Car ce
qu’un homme aura semé, il le récoltera.
« Faites donc mourir votre nature terrestre : l’inconduite, l’impureté, les passions, les
mauvais désirs… » (Colossiens 3V5)
Comment faire mourir votre nature terrestre ? Ce n’est ni par la force ni par la
puissance, mais par l’Esprit. C’est d’ailleurs la révélation qui vous a été communiquée
précédemment : « …Si par l’Esprit, vous faites mourir les actions du corps (toutes sortes
d’impuretés et imperfections), vous vivrez. » (Romains 8V16).
Lorsque vous avez reçu la Parole de Vérité (l’Evangile du Seigneur Jésus) dans votre
cœur, Dieu vous a communiqué la nature du Fils. Vous êtes devenus en esprit des
enfants légitimes de Dieu en cet instant. Car quiconque pratique la justice selon Dieu est
né de lui (Cf. 1 Jean 3V 29). Il s’agit d’une transformation radicale de votre esprit par
votre foi en Christ comme les Ecritures le démontrent : « …à tous ceux qui l’on reçue, la
Parole leur a donnée le pouvoir de devenir enfants de Dieu ; à ceux qui croient en son
nom… » (Jean 1V12).
Mais comme le frère Jean l’a souligné dans son épitre : « …Nous sommes maintenant
enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous serons
semblables à lui… » (Jean 3V2). Quelle espérance ! La Parole de Dieu nous donne
l’assurance que nous serons semblables à Dieu lorsque la vie qu’il nous a donnée sera
pleinement manifestée. Etant donné que la vie divine que nous avons reçue n’est pas
encore manifestée dans notre condition naturelle, il n’est pas étonnant de voir des
enfants de Dieu marcher encore selon le vieil homme. Mais ce n’est pas parce qu’un
enfant de Dieu se conforme aux habitudes du vieil homme, qu’il est pécheur ou
condamné. Un enfant de Dieu qui subit l’influence de la chair, n’est tout simplement pas
encore régénéré dans l’âme par la vie de Dieu. Sa personnalité et son intelligence, ses
goûts et passions portent encore les caractères du vieil homme. En cela, si on voudrait le
juger par l’apparence, il ne sera en rien différent d’un pécheur. Or c’est le péché qui
habite dans sa chair qui accompli ses œuvres, puisque ce qui est bon et parfait n’habite
pas dans sa chair (Cf. Romains 7V17-18).
En effet : « Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché, parce que la semence de
Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher, puisqu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3V9) : il s’agit
d’un postulat de Foi que rien ni personne ne pourrait contredire. Si vous pratiquez la
justice, vous êtes enfants de Dieu. Et comme vous êtes enfants de Dieu, il est impossible
que vous commettiez le péché à cause de la semence divine qui est en vous (dans votre
esprit). Et comme la nature de Dieu que vous avez reçu ne se manifeste pas
automatiquement en vous, il peut donc arriver que vous subissiez les réalités du vieil
homme. Vous ne subissiez pas cela à cause de l’influence d’un démon ou d’une entité,
car vous êtes morts aux principes de ce monde. Mais vous endurez ces réalités, parce que
vous n’avez pas renouvelé votre intelligence afin de marcher par la foi en ce que vous
êtes devenus en Christ. Vous devez subir une transformation conformément à votre
nouvelle nature en Christ. Et, vous pouvez le faire maintenant en renouvelant votre
intelligence par la Parole de Dieu ; en reconnaissant que vous êtes maintenant une même
chair avec Dieu en Christ. Car tel il est, tel aussi vous êtes dans ce monde (Cf. 1 Jean
4V17).
« Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement
de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon,
agréable et parfait. » (Romains 12V2)
La Parole de Dieu renouvelle votre intelligence et vous communique la foi, pour vaincre
toutes les réalités de ce siècle présent, y compris celles du vieil homme. Et lorsque vous
aurez une foi ferme, vous pourrez alors participer pleinement à la nature de Dieu.
Car, « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous
faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. Par elles, les
promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été données, afin que par elles
nous devenions participants de la nature divine… » (2 Pierre 1V3-4).
Les richesses et les perfections que Dieu a placées en ses enfants que nous sommes sont
inconcevables. Elles surpassent tout ce qu’on pourrait imaginer. C’est pourquoi vous ne
devez pas vous décourager de votre faiblesse actuelle, mais contemplez Christ et sa
Parole afin qu’étant fortifiés par la foi, vous puissiez supplanter vos imperfections du
moment. Car, « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances
(faiblesses, limites, imperfections) du temps présent et la gloire (perfection, richesse,
sagesse, force, amour, vie…etc.) qui sera révélée pour nous. » (Romains 8V18)
Cette gloire qui sera révélée par Dieu est déjà dans notre esprit sanctifié, et elle est mise
à notre disposition. Avant la rédemption finale de notre corps (Cf. Romains 8V23), nous
pouvons maintenant manifester par la foi, la gloire que Dieu nous a donnée en Jésus
Christ.
Pourquoi la Parole de Dieu vous révèle que vous avez tout en Christ ? Tout simplement
pour que votre foi soit active, et qu’ainsi, vous puissiez vivre la vie que Dieu a toujours
voulue pour vous et que vous méritez par Christ. Ainsi, « …Tout ce que vous demandez
en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. » (Marc 11V24)
Que ce soit la perfection morale, la vertu, la santé, la richesse, le succès, la sagesse, la
sanctification…etc. vous l’avez déjà en Christ. Ayez en vous la ferme assurance que
Dieu vous a donné accès à tout en Christ comme le révèle sa Parole (Cf. Colossiens 2V9-
10).
Le but de la Parole de Dieu, c’est de révéler la perfection et la gloire que Dieu a répandu
en nous qui croyons par Jésus Christ. C’est d’ailleurs tout le sens du ministère de Paul
pour l’Eglise, comme il le précise : « …J’ai été chargé par Dieu de vous annoncer
pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et à toutes les générations,
mais dévoilé maintenant à ses Saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la
glorieuse richesse de ce mystère (…) : Christ en vous, l’espérance de la gloire. » (Colossiens
1V25-27).
Le secret caché en tout temps, pour nous Croyants, c’est que Christ vit en nous et il nous
donne l’assurance que nous avons déjà part à sa gloire. Or, la gloire du Christ n’est ni
plus ni moins que celle du Père, c’est-à-dire le Seul et Unique Dieu, Créateur du ciel et
de la terre. C’est une vérité de foi fondamentale que vous devez saisir. Certains ont
accepté l’Evangile, mais ils ne croient pas réellement que Christ vit en eux à cause de la
faiblesse de leur chair. Ils ne sont pas dans la foi et ils marchent ainsi par la chair.
« Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-
mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous ? A moins peut-être que
l’épreuve ne soit pour vous un échec. » (Galates 13V5)
Rien ne vous est impossible Croyants (Cf. Marc 9V23). Par Jésus Christ, la perfection de
Dieu est portée à votre actif. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a donné cette Parole aux
jours de sa chair : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi
(dans ce monde), les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en
vais vers le Père. » (Jean 14V12)
Si vous vous dites enfant de Dieu, et que vous persistez à croire que vous êtes encore un
pécheur ou une pècheresse, à cause de la faiblesse de votre corps, alors vous ne
comprenez pas la Parole de Dieu.
Car : « ...Vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos
mauvaises œuvres, il (Jésus Christ) vous a maintenant réconciliés par la mort dans le corps
de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche ; si
vraiment vous demeurez dans la foi, fondés et établis pour ne pas être emportés loin de
l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu… » (Colossiens 1V21-23)
Par la foi en l’Evangile, nous sommes Saints, Justes, sans défaut et sans reproche. C’est
à cause de cette révélation que les Croyants s’attribuaient le qualificatif de Saints, étant
même dans leur condition naturelle.
« …Par lui (Jésus Christ), nous avons les uns et les autres accès auprès du Père dans un
même Esprit. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage ; mais vous
êtes concitoyens des Saints, membres de la famille de Dieu. » (Ephésiens 2V11-13 ; 2V19).
« Il arrivera alors que celui qui restera à Sion, et celui qui sera laissé à Jérusalem seront
appelés Saints ; tous ceux qui seront inscrits pour la vie à Jérusalem. » (Esaïe 4V3)
« Pour nous (Croyants), notre cité24 est dans les cieux…» (Philippiens 3V20)
Nous sommes devenus par Christ, citoyens du Royaume des Cieux. Il y a un Royaume
qui n’est pas de cette création, au sein duquel Dieu lui-même siège comme Roi et
Seigneur. C’est de ce Royaume dont le Seigneur Jésus parla, lorsqu’il fit savoir à Pilate
que maintenant, son Royaume n’était pas de ce monde (Cf. Jean 18V36).
J’aimerais aborder un point assez essentiel. Il s’agit de la destination finale de l’homme,
après ses jours passés sur terre. Pour cela, nous allons utiliser deux récits de références :
celui du bon larron25 et l’histoire de l’homme riche et du pauvre Lazare.
Récit 1 : Le bon larron
« On conduisait en même temps deux malfaiteurs qu’on allait fait mourir avec Jésus.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que deux
malfaiteurs ; l’un à sa droite, l’autre à sa gauche…L’un des malfaiteurs suspendus en croix
blasphémait contre lui : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais
l’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même
condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais
celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras établir ton
règne. Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le
Paradis. » (Luc 23V32-42)
Le récit du bon larron nous démontre que le Paradis existe bel et bien. Et que son accès
n’est pas exclusivement réservé aux personnes les plus pieuses au monde. Car même un
malfaiteur, avec toutes ses imperfections charnelles a pu y accéder. Si en effet cet
homme a pu accéder au Paradis, malgré toutes les mauvaises actions qu’il a pu
commettre, c’est bel et bien à cause de sa foi. Il avait en lui l’assurance que le Seigneur
Jésus était le Christ, et qu’il pouvait avoir part au règne qu’il viendra établir sur terre.
Ainsi, lorsqu’il demanda au Seigneur de se souvenir de lui, il reçut la plus belle réponse

24
La Jérusalem Céleste.
25
qu’on homme aurait pu espérer au soir de sa vie : « …En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu
seras avec moi dans le Paradis. »
Récit 2 : L’homme riche et le pauvre Lazare
« Il y avait un homme riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait
joyeuse et brillante vie. Un pauvre couvert d’ulcères, du nom de Lazare, était couché à son
portail ; il aurait désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; même les chiens
venaient lécher ses ulcères. Le pauvre mourut et fut porté par les Anges dans le Sein
d’Abraham26. Le riche aussi mourut et fut enseveli.
Dans le Séjour des morts27, il leva les yeux ; et, en proie aux tourments, il vit de loin Abraham
et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour
qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre dans
cette flamme. Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant
ta vie et que de même Lazare a eu les maux, maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
En plus de tout cela, entre nous et vous se trouve un grand abîme28 afin que ceux qui
voudraient passer d’ici vers vous ne puisse le faire, et qu’on ne parvienne pas non plus de là
vers nous.
Le riche dit : Je te demande donc, Père, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car
j’ai cinq frères. Qu’il leur apporte son témoignage, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce
lieu de tourment. Abraham répondit : Ils ont Moïse29 et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Et
il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et
Abraham lui répondit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas
persuader, même si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts. » (Luc 16V19-31)
L’histoire de l’homme riche et du pauvre Lazare recèle assez d’informations. Le récit
nous révèle qu’après leur mort, Lazare fut conduit par les Anges dans le Sein
d’Abraham et le riche se retrouva au Séjour des morts. A en juger le style de vie que
menait le riche, nous pouvons affirmer qu’il était une personne superficielle, qui se
confiait dans ses richesses matérielles. A cause de ses biens physiques, cet homme ne
jugeait pas nécessaire de se préoccuper des questions assez essentielles sur le sens de sa
vie ; de ce qui adviendrait de lui après la mort. Lazare était quant à lui extrêmement
pauvre matériellement. Contrairement au riche, il avait un témoignage qui lui valut
d’être sauvé et d’être emporté par les Anges dans le sein d’Abraham.
Quel était donc ce témoignage qui une fois mort, est devenu si cher et précieux aux yeux
du riche, au point qu’il demanda à Abraham d’envoyer Lazare le communiquer à ses
frères ? Il s’agit du témoignage du Seigneur Jésus. Car c’est de lui que toutes les
Ecritures rendent témoignage, selon qu’il le révéla lui-même aux pharisiens : « Vous
sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la Vie Eternelle : ce sont elles qui
rendent témoignage de moi. » (Jean 5V39). Et en ce qui concerne les prophètes, Pierre
révèle qu’ils rendent du Seigneur Jésus le témoignage que quiconque croit en lui, reçoit
26

27

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29
le pardon de ses péchés (Cf. Actes 10V43). Ainsi, nous savons quel est ce témoignage qui
était si précieux aux yeux du riche, une fois mort et trouvé dans le Séjour des morts.
Certains se posent assez de questions au sujet de la mort : Existe-t-il réellement une vie
après la mort ? Sommes-nous conscients de cette vie qui suit notre mort ? Où va-t-on
après la mort ? Comment s’y préparer ?
Toutes ces questions sont essentielles. Avant tout, il faut savoir que l’homme est un
esprit, qui a une âme et qui possède un corps physique qui lui est propre. Le plus grand
enjeu pour l’homme sur la terre est de conserver l’esprit, l’âme, le corps, irréprochable
avant son départ de ce monde. Mais nous ne pouvons de nous-mêmes conserver une
attitude irrépréhensible aux yeux de Dieu, sans marcher par la Foi. C’est du moins ce
que révèlent les Ecritures : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout en entiers ;
que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de
notre Seigneur Jésus. Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera. » (1
Thessaloniciens 5V23-24).
Dieu se charge lui-même de nous sanctifier et de nous garder irréprochable par sa
Parole. C’est lui qui nous a créés. Connaissant nos faiblesses, il ne peut donc nous
charger d’un devoir aussi vital, qu’est la sanctification de notre être. Or, tout ce que
Dieu fait, il le fait par sa Parole (Cf. Jean 1V1-4). En nous la révélant d’une manière
spécifique, c’est-à-dire de façon à établir en nous la sanctification de notre être, Dieu
nous sanctifie. Et notre part consiste justement à placer notre foi dans la vérité que
suggère sa Parole, afin d’être tel qu’il aimerait que nous soyons.
« Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte
beaucoup de fruit. Car, sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15V5)
Maintenant, il y a des personnes qui refusent la Parole de Dieu en cherchant elles-
mêmes des moyens de se sanctifier. Or, elles ignorent comment le faire selon la vérité. Je
profite de cette occasion pour en toucher un mot sur la sanctification charnelle. Il s’agit
d’une pratique dans laquelle excelle la plupart des religions. La sanctification charnelle
consiste à se débarrasser de toute attitude susceptible de corrompre l’âme et le corps. En
ce qui concerne le corps, il y a des ablutions (rites de purification) qui sont pratiquées
avec généralement de l’eau. Pour ce qui est de l’âme, le sujet doit se plier à une
multitude de prescriptions morales et religieuses : ne pas voler ; ne pas mentir ; ne pas
juger ; ne pas insulter ; faire l’aumône ; pratiquer des prières rituelles…etc. On assure à
celui qui pratique ces choses, qu’il aura la Vie Eternelle s’il demeure dans un tel schéma.
Or, ce que suggère la Saine doctrine de la Foi est celle-ci : Si nous marchons selon la
vérité que Dieu nous communique en ce qui concerne notre sanctification, nous sommes
Saints. Car nous marchons selon la Parole de Dieu, et c’est elle qui initie en nous par la
foi, cette sanctification que Dieu voudrait qu’on pratique. Dieu transforme par sa
Parole. Celle-ci a la capacité de vous rendre parfaits suivant sa propre volonté. C’est
pourquoi, le Seigneur Jésus dit à ses disciples : « Déjà, vous êtes purs, à cause de la parole
que je vous ai annoncée. » (Jean 15V3).Cependant, pour que la Parole de Dieu
accomplisse en nous ses desseins, nous devons la recevoir avec foi. Lorsque Dieu nous
révèle donc que nous avons été justifiés en Christ de tous nos péchés, afin que soyons
irréprochables à ses yeux, nous devons accepter cette bonne nouvelle avec foi.
Comment distingue-t-on l’esprit, l’âme et le corps ? Le corps est la partie visible de
l’être30. Il est constitué de différents membres, d’organes, et de fonctions qui régulent la
vie dans le corps de l’être.
L’âme représente la partie intermédiaire de l’être. C’est le siège de ses caractères ou
aptitudes, de sa personnalité, de son intelligence et de sa volonté. L’âme définit aussi ce
que les Ecritures appellent le Cœur (siège des pensées et sentiments). Comme il est écrit :
« …Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui le rend impur. Car c’est du dedans, c’est du Cœur
des hommes que sortent les mauvaises pensées… » (Marc 7V18-23).
L’esprit désigne l’être. C’est le siège de la conscience et de la Vie. Il y a un lien
indissociable entre l’âme et l’esprit. L’esprit de l’homme naturel s’accorde aux
tendances de son âme. Lorsqu’une personne ne reçoit pas la Parole de Dieu, son esprit
est corrompu à cause des imperfections de son âme. Mais lorsqu’elle reçoit en elle la
Parole de Dieu, l’âme et l’esprit sont dissociés (Cf. Hébreux 4V12), de manière à ce que
les imperfections actuelles provenant de l’âme non encore régénérée par la Parole (Cf.
Romains 7V21-23), n’influencent pas l’esprit qui est saint et parfait. Dans ce cas de
figure, c’est l’âme qui finit par s’accorder aux tendances de l’esprit sanctifié par la
Parole de Dieu. En fonction des différents états de l’être, les Ecritures classifient trois
types d’hommes : le Psuchikos31 (l’homme naturel) ; le Sarkikos32 (l’homme charnel) ; le
Pneumatikos33 (l’homme spirituel).
Il existe bel et bien une vie après la mort, comme les Ecritures nous le démontrent. Et
celle-ci est déterminée par deux pôles : le Séjour des Morts et le Paradis aussi identifié
au Sein d’Abraham. L’âme et l’esprit sont les deux composantes de l’être qui quittent le
corps après la mort. Cela dit, une personne qui meurt conservera sa conscience, se
personnalité, et même le souvenir de sa vie passée sur terre. Mais, l’existence que les
hommes mèneront après ce monde, différera d’un individu à un autre.
Le Psuchikos à cause de sa nature corrompue par le péché est destinée à la
condamnation. Pour lui, le Séjour des Morts aurait été sa destination, s’il ne reçoit pas
en lui la Parole de Dieu pour être sauvé. « D’autres habitaient les Ténèbres et l’Ombre de
la mort, prisonniers dans le malheur et dans les fers, parce qu’ils s’étaient révoltés contre les
paroles de Dieu, parce qu’ils avaient dédaigné le conseil (la décision) du Très-Haut. »
(Psaumes 107V10-11). Le Séjour des morts est un endroit extrêmement monotone où
règne une certaine désolation. Les esprits qui s’y trouvent, demeurent loin de la
présence de Dieu, attendant la résurrection des morts. Car, il est dans le plan de Dieu de
ramener tous les morts à la vie. Lorsque nous communiquons l’Evangile aux hommes,
notre but est de leur révéler cette vie par laquelle ils sont rendus semblables à Christ. Si
jusqu’à la mort, les hommes demeurent établis dans l’espérance de cet Evangile, ils
seront transportés par les Anges dans le Paradis de Dieu. A cause de leur foi en la Bonne
Nouvelle de Jésus Christ, ils seront sauvés indépendamment de leurs œuvres.
Le Sarkikos est le type d’homme qui a reçu l’Evangile, mais qui se conforme encore aux
imperfections de son âme. Lorsqu’il régnait au milieu de l’Eglise de Corinthe tous ces
désordres, malgré le fait qu’elle marchait dans la foi en l’Evangile, Paul révéla aux
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frères Corinthiens qu’ils étaient encore charnels. En effet, Paul reconnut dès le début de
sa lettre, que ces frères étaient établis dans le témoignage du Christ.
« Je rends continuellement grâces à Dieu à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été
accordée en Jésus Christ, de ce que vous avez été enrichis en lui, en toute chose, en toute
parole et en toute connaissance, car le témoignage de Christ a été fermement établis en
vous. » (1 Corinthiens 1V4-6).
Mais à cause de ces désordres qui régnaient dans l’Eglise de Corinthe, Paul a dû leur
déclaré ceci : « Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels (Pneumatikos)
que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels (Sarkikos), comme à des enfants
en Christ (…) En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et de la discorde, n’êtes-vous pas
charnels et ne marchez-vous pas d’une manière tout humaine ? » (1 Corinthiens 3V1 ; 3V3).
L’immoralité qui régnait parmi l’Eglise de Corinthe était telle que même les païens ne
s’en rendaient pas coupables (Cf. 1 Corinthiens 5V1). Mais en aucun cas, Paul a osé dire
aux frères de Corinthe qu’ils étaient des pécheurs. Car, en raison de leur affermissement
dans l’Evangile de Jésus Christ, il aurait été déplacé, de dire aux frères qu’ils étaient des
pécheurs. Le terme "charnel" ou Nepios34 était approprié pour désigner un frère qui
dans la Foi, se comportait encore d’une manière tout humaine. Il agirait ainsi parce que
contrairement à son esprit, son âme n’est pas encore régénérée par la Parole de Dieu.
Mais la question qu’on devrait se poser en ce qui concerne le frère charnel, est de savoir
s’il serait sauvé ou non après son départ de ce monde ? La réponse à cette question
risque de choquer la sensibilité des religieux. Mais c’est une vérité de déclarer que le
frère charnel sera sauvé, malgré l’imperfection de sa chair. Car ce n’est pas en vertu des
œuvres qu’on hérite de la Vie Eternelle, mais par la foi en Jésus Christ. C’est pourquoi,
les Ecritures révèlent que même si un tel homme était livré à Satan, pour que sa chair
(son corps et son âme non régénérée) soit détruite, néanmoins son esprit sera sauvé (Cf.
1 Corinthiens 5V5).
Le Pneumatikos est celui dont l’esprit et l’âme sont régénérées par la Parole de Dieu.
Généralement, l’âme ne peut qu’être régénérée qu’à une certaine proportion, lorsque
nous demeurons encore dans ce corps imparfait. Mais, lorsque le Croyant quitte ce
corps imparfait, la restauration de son âme est achevée. Car, il est incapable étant dans
le Royaume de Dieu, d’avoir la moindre pensée imparfaite. Il vit la perfection du Christ
qui a été mise à son compte, jusqu’à ce que Dieu lui communique au jour de la
résurrection, un corps parfait en remplacement de celui qui a été détruit par la mort.
Dieu s’est fixé un temps où son Royaume sera établi sur la terre. Mais de grands
évènements devront précéder la révélation du Royaume de Dieu. Il s’agit entre autre de
l’Apparition du Fils de Perdition (la Bête) ; la Rédemption finale des Saints et de leur
enlèvement auprès de Dieu ; les Noces de l’Agneau ; la Grande Tribulation ;
l’Avènement du Seigneur Jésus et l’Etablissement de son règne sur la terre (le
millénium) ; le Jugement dernier ; le Renouvellement de toutes choses et l’instauration
définitive de la Jérusalem Céleste sur la terre.
La Foi n’est pas simplement une simple espérance, comme vous pouvez vous en rendre
compte. Elle n’est pas non plus une religion, un système philosophique ou un courant de
pensée. La Foi est une participation consciente et effective aux desseins de Dieu. Après

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que vous ayez acceptés le Seigneur Jésus comme votre Sauveur et Seigneur, en se
conformant à sa Parole, il y a un ensemble de réalités auxquelles vous pouvez accéder
maintenant. Nous en avons parlé ultérieurement. Il s’agit entre autre de la santé divine ;
la protection divine ; la joie et la paix ; la prospérité ; la sagesse et l’inspiration divine ;
la vertu ou la perfection morale…etc. La liste des bénédictions auxquelles vous avez
accès dès à présent n’est pas exhaustive. Toutes ces réalités résident dans votre esprit
parfait et régénéré, qui fait maintenant Un avec Dieu. Et, elles ne se manifesteront que
par votre foi, en reconnaissant que vous les avez reçus par Christ et qu’elles existent en
vous. Ainsi, « …si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Cf. Jean 11V40)
Lorsqu’un enfant de Dieu ne vit pas dans la gloire du Père, ce n’est pas la faute à un
démon ou à des liens générationnels qu’il aurait hérité de ses parents biologiques. Car,
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ;
voici : toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5V17). Par la foi, Dieu nous
a donné le pouvoir d’assujettir toutes sortes de réalités imparfaites. Nous devons
marcher en Christ, à qui nous avons été rendus semblables, et détruire par notre foi tout
ce qui ne participe pas à notre perfection Aujourd’hui.
Au-delà des réalités sur lesquelles nous avons un contrôle en vertu de notre foi, il en
existe qui font partie intégrante du projet de Dieu. Il s’agit des grandes lignes du plan
divin. Le fait que le monde ait été créé et que vous-même existiez, ne sont pas des réalités
sur lesquelles vous avez eu un contrôle conscient ou volontaire. Dieu ne s’est pas
contenter de créer le monde et le laisser à son propre sort. Il l’a soumis à sa volonté et
celle-ci est rendue visible à travers des réalités qui ne dépendent pas de la participation
d’un homme. Rassurez-vous, la mort comme toutes ces calamités qui menacent la paix
des hommes n’en font pas partie. Ces réalités qui font partie intégrante du plan de Dieu,
et sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle, ne comportent aucune espèce
d’imperfection. Même la mort que certains pensent venir de Dieu est un ennemi pour
l’homme, que Dieu a résolu de détruire.
« Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. » (1 Corinthiens 15V26)
A travers la résurrection du Seigneur Jésus, Dieu a résolu en lui le dessein de ressusciter
tous ceux qui sont morts. Ainsi, les morts de tout temps et de toutes les générations
d’hommes, qui se sont succédés depuis la fondation du monde reviendront à la vie.
« Nous ne voulons pas frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment
(qui sont morts), afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n’ont pas
d’espérance. En effet si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, nous croyons
aussi que Dieu ramènera aussi par Jésus, et avec lui, ceux qui se sont endormis (qui sont
morts). » (1 Thessaloniciens 4V13)
« …Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en
son rang : Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent au Christ, lors de son
avènement. » (1 Corinthiens 15V22-23)
« …Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. Car
puisque la mort est venue par un homme (Adam), c’est aussi par un homme (Jésus Christ)
qu’est venue la résurrection des morts. » (1 Corinthiens 15V20-21)
La Parole de Dieu révèle que tous les morts, sans exception, reviendront à la vie. Ne
cherchez pas à savoir comment cela se fera, car rien n’est impossible à Dieu. Même ceux
dont le corps a été incinéré reviendront à la vie. Car ne n’est pas le premier corps
corruptible qui reviendra à la vie, mais un tout autre corps ; un corps spirituel (Cf. 1
Corinthiens 15V42-44).
Contrairement au corps, l’âme et l’esprit de l’homme sont immortels. C’est pourquoi,
même après ses jours passés sur terre, l’homme continue d’exister, soit au Paradis (s’il a
reçu en lui l’Evangile du Seigneur Jésus) ou au Séjour des morts (s’il a rejeté l’Evangile
du Seigneur Jésus). La résurrection est une réalité, à travers laquelle Dieu communique
à tout homme la capacité de revêtir un corps immortel.
« Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura
revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite :
La mort a été engloutie dans la victoire.
O Mort, où est ta victoire ?
O Mort, où est ton aiguillon ?  » (1 Corinthiens 15V54-55)
En ce qui concerne la résurrection des morts, nous devons encore comprendre un
mystère. En effet, tous ceux qui sont morts ne ressusciteront pas tous de la même
manière et au même moment. Quoique tous les corps soient incorruptibles au jour des
résurrections, les Saints auront des corps qui seront semblables à celui du Seigneur
Jésus.
« …nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera notre corps
humilié (le corps naturel avec ses imperfections), en le rendant semblable à son propre corps
glorieux par le pouvoir efficace qu’il a de s’assujettir toutes choses. » (Philippiens 3V20-21)
Il eut auparavant un premier vestige de Saints de l’Ancienne Alliance, qui ont eu part à
la résurrection avec le Seigneur Jésus, comme prémices de ceux qui sont morts. C’est ce
que révèlent les Ecritures…
« …les tombeaux s’ouvrirent, et les corps de plusieurs Saints qui étaient décédés
ressuscitèrent. Ils sortirent des tombeaux, entrèrent dans la ville sainte, après la résurrection
de Jésus et apparurent à un grand nombre de personnes. » (Matthieu 27V52-53)
Il y aura également une deuxième vague de Saints qui ressusciteront lors de
l’avènement du Seigneur : il s’agit de la phase transitive de la Première Résurrection.
Elle concerne tous ceux qui ont conservé la foi en l’Evangile du Christ jusqu’à leur mort
(départ de la condition physique).
« …tous revivront en Christ, mais chacun en son rang : Christ comme prémices, puis ceux qui
appartiennent au Christ lors de son avènement. » (1 Corinthiens 15V22-23)
La phase initiale de la Première Résurrection a eu lieu lorsque le Seigneur Jésus est
revenu à la vie comme prémices, avec certains Saints de l’Ancienne Alliance. La phase
transitive se soldera par la résurrection d’un grand nombre de Saints de la Nouvelle
Alliance, qui constituent avec les Saints de l’Ancienne Alliance, l’Epouse de l’Agneau.
Ce sont des thématiques assez fondamentales de la Foi que nous abordons. Elles
méritent plus d’éclaircissement…
Tous les rachetés du Seigneur, c’est-à-dire tous ceux qui croient en l’Evangile de Jésus
Christ, sont associés en tant que membres du Corps du Christ. C’est l’ensemble de ses
membres qu’on appelle « Eglise » de Jésus Christ. Quand on parle d’Eglise dans les
Ecritures, on fait allusion à l’ensemble de ceux qui par la foi en l’Evangile, sont devenus
membres du Corps du Christ. L’Eglise est un groupe de personne et non un endroit ou
un édifice comme les Ecritures le démontrent (Cf. Actes 8V3-4 ; Philémon 1V1-2 ; 3
Jean 1V9).
Dans l’Eglise, il y a un groupe de personnes qui demeureront fidèles à Jésus Christ, et
dont l’espérance en l’Evangile et en la Saine doctrine de la Foi ne faillira pas. C’est ce
groupe de personne qui constituent l’Epouse, et qui vont participer aux Noces de
l’Agneau dans les Cieux. L’ensemble de ceux qui constituent l’Epouse du Christ, auront
plus d’honneur que le reste de l’Eglise pendant la résurrection. Comment les Ecritures
distinguent l’Epouse du reste de l’Eglise ? Le Seigneur Jésus a utilisé une parabole, afin
de nous démontrer ce mystère.
La parabole des dix vierges
« Alors le Royaume des Cieux sera semblable à dix vierges qui prirent leurs lampes pour aller
à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles en
prenant leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs
lampes de l’huile dans des vases. Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et
s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : Voici l’époux, sortez à sa rencontre ! Alors
toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages :
Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Les sages répondirent : Non, il n’y
en aurait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent et
achetez-en pour vous. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva ; celles qui étaient
prêtes entrèrent avec lui au festin de noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres
vierges arrivèrent aussi et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit : En
vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour ni
l’heure. » (Matthieu 25V1-13)
Les dix vierges représentent l’Eglise de Jésus Christ qui est sur terre. Les lampes
désignent la Parole de Dieu, comme l’atteste l’Ecriture : « Ta parole est une lampe à mes
pieds, et une lumière sur mon sentier. » (Psaumes 119V105). La flamme qui résulte de ces
différentes lampes, constituent la foi des Croyants en la Parole de Dieu. Plus le Seigneur
Jésus tarde à venir, plus cette flamme sera éprouvée ou même menacée par des réalités
hostiles. Ainsi, l’on distingue dans l’Eglise deux catégories de Croyants : une première
catégorie dite "Sage" et une seconde dite "Folle". Les Croyant de la première catégorie
ont trouvé des moyens d’alimenter constamment leur foi, en puisant davantage dans la
Parole, afin de ne pas se laisser évincer par des séductions doctrinales ou certaines
réalités impropres à la Foi. Ainsi, même étant assoupies, leur foi demeure et elle ne
faillira point.
La seconde catégorie de Croyants désigne ceux qui se sont limitées à la foi initiale qui
produit en nous la repentance. Ils n’ont pas jugés utiles de s’affermir dans la Foi afin
d’être trouvés irréprochables aux jours du Seigneur. Or, les jours qui précèderont
l’avènement du Seigneur Jésus seront tellement éprouvants, que la foi de plusieurs se
refroidira. La foi fondée sur Christ est un enjeu majeur pour être sauvé et avoir part à
toutes les promesses de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur a posé cette problématique
essentielle : « …Quand le fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc
18V8)
Trois évènements majeurs marquent l’avènement du Seigneur Jésus. Il y a en premier
lieu la résurrection de tous les Saints qui ont quitté ce monde dans la foi en Christ ; la
transformation finale de tous les Saints qui n’auront pas connu la mort lors de
l’avènement du Seigneur ; l’enlèvement de tous les Saints (l’Epouse) auprès de Dieu.
« Voici en effet ce que nous déclarons d’après une parole du Seigneur : nous les Vivants,
restés pour l’avènement du Seigneur (les Croyants qui n’auront pas connu la mort jusqu’à
l’avènement du Seigneur), nous ne devanceront pas ceux qui se sont endormis (les Croyants
qui sont morts dans le Seigneur). Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un
archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ
ressusciteront en premier lieu. Ensuite nous les Vivants qui seront restés, nous serons
enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi
nous seront toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 4V15-17)
La Première Résurrection sera marquée par une phase transitive qui verra l’enlèvement
de tous les Croyants de tout temps, de tout âge, et de toute race, auprès du Seigneur
Jésus. Nous ne disposons pas d’outil humain pour déterminer précisément le jour et
l’heure où ses évènements se produiront. Mais les Ecritures nous donnent un indice
majeur…
« Nous vous le demandons, frères, en ce qui concerne l’avènement du Seigneur Jésus Christ
et notre rassemblement auprès de lui, ne vous laissez pas ébranler dans votre bon sens, ni
alarmer par quelque inspiration, par quelque parole ou par quelque lettre qui nous serait
attribuée, comme si le Jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise
d’aucune manière ; car il faut qu’auparavant l’apostasie soit arrivée, et que se révèle
L’Homme Impie, Le Fils de Perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on
appelle Dieu ou qu’on adore, et qui va s’asseoir dans le temple de Dieu pour se faire passer
lui-même pour Dieu. » (2 Thessaloniciens 2V1-4)
Les Ecritures révèlent qu’il y aurait deux signes majeurs par lesquels nous saurons que
le temps est proche. Le premier signe est l’apostasie et le second signe est la révélation
du Fils de Perdition, qu’on appelle L’Homme Impie ou la Bête.
L’apostasie, c’est lorsque les hommes renient la Saine doctrine de la Foi, établie sur la
personne de Dieu en Jésus Christ. Nous savons que les hommes sont sauvés et
gratuitement justifiés de tous leurs péchés en raison de leur foi en Jésus Christ. Mais ce
message central de la doctrine sera rejeté par un certain nombre d’individus, à cause
des multiples séductions qui gagneront le monde. Et d’ailleurs, ces séductions sont
actuellement visibles. Elles existaient au temps de l’Eglise primitive, et elles ne cessent de
muter en des formes encore plus subtiles, avec toutes sortes de miracles et de piété
charnelle. Toutes ces séductions et hérésies ont pour but de détourner la foi des hommes
de Jésus Christ, afin qu’ils n’aient point part à la Vie Eternelle et à la gloire de Dieu.
Mais afin de servir de témoignage à tous les peuples, la Bonne Nouvelle du Salut en
Jésus Christ sera répandu dans le monde entier. Tous connaîtront le chemin du Salut
comme le Seigneur Jésus lui-même l’a mentionné : « Cette bonne nouvelle du Royaume
sera prêché dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors
viendra la fin. » (Matthieu 24V14). Lorsque l’apostasie viendra, toutes les conditions
seront réunies pour que la Bête se manifeste. « L’avènement de l’Impie se produira par la
puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et
avec toutes les séductions de l’injustice pour ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas reçu
l’amour de la Vérité pour être sauvés. »
(2 Thessaloniciens 2V9-10)
Lorsqu’on verra apparaître l’Impie, alors nous devons nous tenir prêts. Car, sa
manifestation marquera la rédemption finale des Saints et leur enlèvement auprès du
Seigneur Jésus. Durant cette période, on verra la résurrection des Saints qui auront
quitté ce monde. Et, les Saints qui seront vivants, revêtiront chacun un corps
incorruptible créé à l’image du Seigneur, car la chair et le sang ne peuvent pas hériter
du Royaume de Dieu (Cf. 1 Corinthiens 15V50).
Après l’enlèvement de l’Epouse, qui sera visible par tous, plusieurs personnes prêteront
attention à la Parole de Dieu et aux prophéties du Seigneur. Il y aura un grand réveil
spirituel dans le monde, et plusieurs se convertiront à la voie du Seigneur.
Malheureusement, après que l’Epouse aurait été enlevée, l’Eglise qui sera constituée sur
terre devra faire face à la plus Grande Tribulation que le monde n’a jamais connue.
Plusieurs Saints mourront en martyr de la Foi, car la Bête centralisera toute dévotion et
pratique religieuse autour de sa personne. L’autorité de la Bête se sera grandement
accrue. Quiconque refuserait de lui prêter allégeance, sera considéré comme un ennemi
de l’Ordre Social. La Bête imposera sa marque à tout homme, comme signe d’allégeance
à son autorité. Et nul ne pourra acheter ou vendre, sans avoir la marque 666 de la Bête
(Cf. Apocalypse 13V16-18).
Pendant la Grande Tribulation, l’Epouse du Christ dans le ciel assistera aux Noces de
l’Agneau. Ce sera une période de grande festivité dans le Royaume.
« …J’entendis comme la voix d’une foule nombreuse, comme la voix de grandes eaux, et
comme la voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant a
établi son règne. Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse et donnons lui gloire, car les
Noces de l’Agneau sont venues, et son Epouse s’est préparée. Il lui a été donné de se vêtir de
fin lin, éclatant et pur. Le fin lin, ce sont les œuvres justes des Saints. » (Apocalypse 19V6-8)
La résurrection des Saints martyrs de la Grande Tribulation, constituent la phase finale
de la Première Résurrection.
« …Je vis les âmes de ceux qui étaient morts sous la hache à cause du témoignage de Jésus
et de la Parole de Dieu, de ceux qui ne s’étaient pas prosternés devant la Bête ni devant son
image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front ni sur la main. Ils revinrent à la vie, et
ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. » (Apocalypse 20V4)
La Première Résurrection marque le revêtement de corps glorieux, par les Saints de
toute génération (tous ceux qui ont cru au message de la grâce et de l’amour de Dieu en
Jésus Christ). Celle-ci a lieu en trois phases :
 La phase initiale : la résurrection du Seigneur Jésus et de certains Saints de
l’Ancienne Alliance comme prémices. Cette étape s’est déjà déroulée lorsque le
Seigneur Jésus est revenu à la vie avec certains Saints (Cf. Matthieu 27V52-53).
 La phase transitive : la résurrection de tous les Saints qui ont quitté ce monde
avant l’avènement du Seigneur Jésus ; la transformation respective des corps des
Saints qui seront vivants lors de l’avènement du Seigneur ; l’enlèvement de tous
les Saints auprès de Dieu dans les Cieux.
 La phase finale : la résurrection des Saints martyrs qui auraient subi la Grande
Tribulation.
« Heureux et Saints ceux qui ont part à la Première Résurrection ! La seconde mort n’a pas
de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils règneront avec lui
pendant mille ans. »
Après la Première Résurrection, la terre sera remplie de toutes sortes d’injustices et
d’impuretés. Car la Bête aura érigé pour un peu temps son royaume sur toute la surface
de la terre. Mais le Seigneur Jésus viendra du ciel avec l’armée des Cieux, afin de
capturer la Bête et détruire son royaume.
« …Je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc. Celui qui le monte s’appelle Fidèle et
Véritable, il juge et combat avec justice. Ses yeux sont une flamme de feu ; sur sa tête se
trouve plusieurs diadèmes ; il porte un nom écrit, que nul ne connait, sinon lui, et il est vêtu
d’un manteau trempé de sang. Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le
ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues de fin lin, blanc et pur. » (Apocalypse 19V1-
14)
« Je vis la bête, les rois de la terre et leur armées, rassemblés pour faire la guerre à celui qui
monte le cheval et à son armée. Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète qui avait
opéré devant elle les signes par lesquels il avait séduit ceux qui avaient reçu la marque de sa
bête…Tous deux furent jetés dans l’étang de feu où brûle le soufre. Et les autres furent tués
par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui montait le cheval… » (Apocalypse 19V19-21)
Les Ecritures révèlent que la Bête et son prophète seront jetés dans l’étang de feu et le
reste de son armée sera exterminé.
Qu’en sera-t-il des survivants de la Grande Tribulation ? Car les Ecritures ne le révèlent
pas explicitement, mais il y aura des hommes qui échapperont à la Tribulation après que
le royaume de la Bête sera anéanti. La suite des évènements nous instruit davantage sur
ce mystère…
« Puis je vis descendre du ciel un ange qui tenait la clef de l’abîme et une grande chaîne à la
main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
Il le jeta dans l’abîme, qu’il ferma et scella au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les
nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour
un peu de temps. » (Apocalypse 20V1-3)
Les Ecritures révèlent que Satan sera lié pendant mille ans, afin de ne plus séduire les
nations. Ces nations constituent les survivants de la Grande Tribulation, qui seront
admis au sein du millénium. Mais, contrairement aux Saints, ils ne seront pas infaillibles
en matière de perfection et auront des faiblesses dans leur chair. Il faut souligner en
guise de précision que Satan (encore appelé le Dragon), et la Bête sont deux entités
différentes (Cf. Apocalypse 13V1-2).
La terre connaitra une grande période de réforme dans tous les domaines d’activités
durant le millénium. Les Saints règneront sur la terre avec le Seigneur Jésus Christ et ils
seront sacrificateurs de Dieu. Ils offriront certainement des sacrifices en faveur des
nations, puisqu’ayant revêtu la perfection, ils n’auront pas besoin d’en offrir pour eux-
mêmes. Chaque Saint sera récompensé en fonction de l’œuvre qu’il aura accompli aux
jours de sa chair. Certains Saints recevront plus d’honneur que d’autres. Mais tous sans
exception, seront revêtus de gloire au milieu des hommes.
Quand les mille ans viendront à leur terme, un évènement majeur sera en phase de se
manifester…
« Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Il sortira pour
séduire les nations qui sont au quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler
pour la guerre…Ils montèrent à la surface de la terre, et ils investirent le camp des Saints et
la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. Le diable qui les séduisait fut
jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la Bête et le faux prophète. Et ils seront
tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » (Apocalypse 20V7-10)
Satan viendra séduire les nations de la terre, ceux qui auront survécu à la Grande
Tribulation et leurs descendances, afin de former une armée contre les Saints. Mais ils
ne prospèreront pas dans ce projet. Un feu descendu du ciel les consumera et Satan sera
jeté à son tour dans l’étang de feu.
Après ces évènements, tous les morts qui n’ont pas eu part à la Première Résurrection
reviendront à la vie. Ils auront à leur tour un corps incorruptible et devront se présenter
au tribunal du Seigneur pour le Jugement Dernier.
« …Je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts,
et un autre livre fut ouvert, qui est le Livre de Vie. Les morts furent jugés d’après ce qui était
écrit dans les livres, d’après leurs œuvres. La mer donna les morts qui s’y trouvaient, la Mort
et le Séjour des morts donnaient les morts qui s’y trouvaient, et ils furent jugés chacun selon
ses œuvres. La Mort et le Séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde
mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le Livre de Vie fut jeté dans
l’étang de feu. » (Apocalypse 20V11-15)
Le Jugement Dernier ne concerne pas les Saints. En raison de leur foi en Jésus Christ
lorsqu’ils étaient dans la chair, le Seigneur leur a assuré qu’ils ne seront point jugés (Cf.
Jean 3V18).
« Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, ce n’est pas moi qui le juge, car je suis
venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne
reçoit pas es paroles, a son juge : la parole que j’ai prononcée, c’est elle qui le jugera au
dernier jour. » (Jean 12V47-48)
Tous les morts qui ressusciteront après la Première Résurrection seront jugés sur la
base de leurs œuvres, comme les religions le leur ont enseigné. Ce Jugement sera
tellement implacable, qu’il est évident que personne n’en sortira justifiée par ses
propres mérites. Les Ecritures nous donnent un aperçu des paroles prononcées par le
Seigneur, et qui condamneront les œuvres des hommes…
« …Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine, qu’ils auront
proférée. » (Matthieu 12V36)
« …Quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon père qui
est dans les cieux. » (Matthieu 10V33)
« Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur ! N’est-ce pas en ton nom que nous
avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous
avons fait beaucoup de miracles ? Alors je leur déclarerais : Je ne vous ai jamais connu,
retirez-vous de moi vous qui commettez l’iniquité. (Matthieu 7V22-23)
Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le Royaume des Cieux,
mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les Cieux. (Matthieu 7V21)
Voici en effet la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie
éternelle… » (Jean 6V40)
Pour les générations qui n’auront pas vu le Christ dans sa condition d’homme, et qui
auront entendu la bonne nouvelle du Salut en lui, le Seigneur déclare :
…Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru. (Jean 20V28-29) »
Certains se demandent, pendant le Jugement dernier, qu’en sera-t-il de ceux qui n’ont
jamais pu entendre l’Evangile du Seigneur Jésus ? Des petits enfants qui ont quitté ce
monde avant l’âge de la raison ? Seront-ils jugés également du même jugement que ceux
qui ont rejeté l’Evangile ?
Le Seigneur a laissé entendre que lors du Jugement, certains seront jugés moins
sévèrement que d’autres (Cf. Matthieu 11V21-24). Et, le Jugement sera sans miséricorde
pour celui qui n’aura pas fait miséricorde à son prochain (Cf. Jacques 2V13). En ce qui
concerne les petits enfants qui ont quitté ce monde sans atteindre l’âge de la raison, le
Seigneur leur a rendu témoignage en déclarant qu’il fallait les laisser venir à lui, car le
Royaume des Cieux est pour leurs semblables (Cf. Luc 18V15-17). Nous pouvons donc
être rassurés du sort de toutes ses âmes qui ont quitté le monde assez tôt, sans jamais
entendre la bonne nouvelle du Royaume. Le jugement de Dieu sera équitable, il ne
comportera pas la moindre injustice.
Après le Jugement Dernier, les Ecritures nous révèlent qu’il y aura un nouveau ciel et
une nouvelle terre. La mer disparaitra, et la Cité de Dieu, la Nouvelle Jérusalem encore
appelée Jérusalem Céleste, descendra comme une épouse auprès de son époux. Dieu lui-
même demeurera éternellement avec ses Saints. Il n’y aura ni deuil, ni cri, ni douleur,
car les premières réalités auront disparues (Cf. Apocalypse 21V1-5).
« [Après le jugement dernier] Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel
et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel,
d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem… (Apocalypse 21V1-2)
(…) Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. Elle avait
la gloire de Dieu ; son éclat était semblable à celui d’une pierre précieuse, d’une pierre de
jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute montagne. Elle avait
douze porte, et sur les portes douze anges…La muraille de la ville avait douze fondements, et
sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau. (Apocalypse 21V10-14) »
Le point culminant de révélation que les Croyants doivent recevoir sur terre est sur
l’identité de Dieu. Qui est-il et comment se manifeste-t-il ?
A ces questions, nous devons comprendre que Dieu est Esprit. Il n’a ni commencement
de jours ni fin de jours et se présente sous l’apparence de Trois Personnes, qui sont le
Père, le Fils, le Saint Esprit. Les trois sont un seul et même Esprit. Mais ils procèdent
différemment. Dans le livre de la genèse, qui est un livre de l’ancien testament, et donc
une image des choses à venir, nous pouvons saisir ce caractère trinitaire de la nature de
Dieu, lorsque l’Eternel apparut à Abraham…
« L’Eternel lui apparut aux chênes de Mamré, tandis qu’il était assis à l’entrée de sa tente,
pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux et regarda : trois hommes étaient debout près de
lui. Quand il les vit, il courut à leur rencontre, depuis l’entrée de sa tente, se prosterna en
terre et dit : Seigneur, si je peux obtenir cette faveur de ta part, ne passe pas, je te prie loin
de ton serviteur. » (Genèse 18V1-3)
Plus tard, lors du baptême du Seigneur Jésus, nous assistons aussi à une manifestation
de Dieu sous son aspect trinitaire (Père, Fils, Saint Esprit).
« …Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean Baptiste, pour être baptisé par lui. Mais Jean
s’y opposait en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi et c’est toi qui viens à
moi ! Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous
accomplissions ainsi toute justice. Alors Jean le laissa faire. Aussitôt baptisé, Jésus sortit de
l’eau. Et voici : les Cieux s’ouvrirent, il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et
venir sur lui. Et voici qu’une voix fit entendre des Cieux cette parole : Celui-ci est mon Fils
bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3V13-17)
Jésus et Dieu sont Un seul et même Esprit. Dans les Cieux, le Fils qui correspond à la
personne du Seigneur Jésus, siège à la droite du Père et le Saint Esprit demeure au sein
de l’Eglise (les Croyants). Si nous n’avons pas en nous la pensée qui était en notre
Seigneur Jésus, lorsqu’il était dans sa condition d’homme, il serait difficile de saisir qu’il
est Dieu. C’est pourquoi, Paul communiqua cette révélation à l’Eglise de Philippes35…
« Ayez en vous la pensée qui était en Jésus Christ, lui dont la condition était celle de Dieu, il
n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal à Dieu. Mais, il s’est dépouillé lui-
même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être
trouvé dans la situation d’un homme. Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant
jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu (le Père) l’a souverainement
35
Ville de Macédoine
élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout
genou fléchisse dans les Cieux, sur la terre et sous la terre, et que quiconque reconnaisse
que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2V5-11)
De sa nature, le Seigneur Jésus n’est ni un homme ni un Ange. Il est le Fils, l’une des
personnes de la Trinité divine.
« Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes
choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes. Ce Fils qui est le rayonnement de sa gloire et
l’expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante ; après avoir
accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux
très-hauts, devenu d’autant supérieur aux Anges qu’il a hérité d’un nom bien différent du
leur. » (Hébreux 1V2-4)
« …Il dit des Anges : Il fait des Anges des vents36 et de ses serviteurs une flamme de feu. Mais
au Fils il dit : Ton trône, ô Dieu, est éternel, Et : Le sceptre de ton règne est un sceptre
d’équité. » (Hébreux 1V7-8)
Dans sa condition humaine, Jésus savait qu’il était Dieu et qu’il s’était dépouillé lui-
même de sa divinité, afin de se conformer à la condition d’homme. En atteste la
déclaration qu’il fit aux pharisiens : « …En vérité, en vérité, je vous le dis, avant
qu’Abraham fût, moi, Je Suis. » (Jean 8V58). C’est pourquoi, lorsqu’il devait quitter ce
monde, il fit au Père cette prière : « …maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-
même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. » (Jean 17V5)
Jésus revient bientôt ! Nous ne devons pas être dans la crainte de sa venue, si nous avons
acceptés la grâce qu’il nous a faite, en pardonnant tous nos péchés et en plaçant dans
notre esprit, une nature parfaite et sainte. Marchons dans la foi en cette perfection et en
cette sainteté que nous avons reçues de sa part, et ne désespérons pas des conditions de
cette nature corrompue par le péché que nous supportons. Par la foi, faisons mourir les
réalités de ce corps de péché qui sera définitivement anéanti, lorsque nous revêtirons un
corps glorieux, créé selon la perfection de Dieu lui-même. Etant dégagés de la loi et de
tous les principes élémentaires de ce monde, veillons à ne pas faire de notre liberté un
prétexte pour vivre selon la chair. Mais soyons fondés et affermis dans la grâce et
l’amour de Dieu manifestés en Christ, afin d’être capables de toute bonne œuvre. Notre
récompense ne nous fera pas défaut si nous agissons de la sorte. Révélons aux hommes la
justice de Dieu en Christ qui ne dépend pas des œuvres, mais de la foi en ce qu’il s’est
offert lui-même pour nous sanctifiés et nous rendre irréprochables à ses yeux. Car celui
qui sème la justice dans les cœurs, travaille pour un salaire véritable. Usons donc des
talents, des richesses, des moyens techniques et logistiques qui sont à notre disposition,
pour révéler la justice de Dieu au monde, afin que plusieurs soient sauvés.
Pour ceux qui restent sceptique au sujet de l’avènement du Seigneur Jésus, l’apôtre
Pierre met en garde…

36
« Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait
connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais parce que nous
avons vu sa majesté de nos propres yeux. » (2 Pierre 1V16)
« Sachez avant tout que dans les derniers temps, il viendra des moqueurs pleins de raillerie,
qui marcheront selon leurs propres convoitises et diront : Où est la promesse de sa venue ?
Car depuis les pères sont morts, tout demeure comme depuis le commencement de la
création. (2 Pierre 3V3-4)
(…) Mais il est un point que vous ne devez pas oublier, bien-aimés : c’est que, devant le
Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne
retarde pas l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns le pensent. Il use de
patience envers vous, car il ne veut pas que qui que ce soit périsse, mais il veut que tous
arrivent à la repentance. (2 Pierre 3V8-9) »
« Vous donc, bien-aimés, qui êtes prévenus, soyez sur vos gardes, de peur qu’entrainés par
l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais, croissez dans la
grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ…» (2 Pierre 3V17-18)
 CODE DOCTRINALE DE LA FOI

1- Il y a un Seul DIEU, Vivant ET Vrai.

Dieu possède des attributs.

Les attributs de Dieu sont les caractéristiques, les qualités, et les perfections qui LUI
appartiennent. Ce sont aussi des composantes de Sa nature divine. Ce n'est pas que la
totalité de Son être consiste en l'addition de ces attributs. Mais ce sont les formes et les
expressions de Son être qu'IL a révélées aux hommes. Ces attributs concernent Sa nature et
Son caractère moral. Les attributs de Sa nature révèlent Son existence en tant qu'Esprit infini
et rationnel. Ce sont : le fait qu'IL existe par Lui-même, la liberté, la Toute-Puissance,
l'omniprésence, l'omniscience, la sagesse. Ses attributs moraux sont la sainteté, la droiture,
la justice, la bonté, l'amour, la grâce, la miséricorde et la vérité. Ce que sur terre les hommes
savent de Dieu, c'est qu'IL est un Esprit invisible, qu'aucun homme n'a vu ni ne peut voir. Il
est éternel et Il existe par Lui-même. Il crée les êtres avec l'immortalité, mais LUI seul
possède l'éternité. Il est infini, remplissant tout l'espace de l'univers entier, embrassant tous
les mondes. Il est omniprésent, et Sa puissance est infinie, comme le montrent toutes Ses
créations, de l'infiniment grand à l'infiniment petit. Tous Ses actes sont le fait de l'exercice
de Sa volonté et sont visibles par l'homme dans l'universalité, la variété et la multitude de
Ses œuvres. La Toute-Puissance de Dieu est seulement limitée par Ses perfections morales.
Dieu ne peut mentir ou faire le moindre acte mauvais, bien qu'IL en ait le pouvoir.

Dieu est omniprésent.

Il est Celui qui crée, soutient et gouverne toutes choses. Il est aussi omniscient, toutes
choses étant ouvertes et nues devant Ses yeux. La sagesse de Dieu est infinie. Elle embrasse
toute la connaissance, et elle est indépendante de toutes Ses créatures. Nous ne pouvons
rien Lui dire qu'Il ne sache déjà, car Son intuition intelligente et infinie connaît toutes les
choses passées, présentes ou futures. Cette intelligence est parfaite et absolue. L'homme
analyse les choses pour découvrir leur nature. Dieu connaît la nature des choses sans
analyser.

Dieu possède également la connaissance absolue du futur.

Comment cette connaissance du futur peut-elle être conciliée avec la liberté d'action et la
responsabilité morale de l'homme ? Ceci est véritablement un mystère pour l'homme sur la
terre. Mais les écritures enseignent clairement ces deux choses. Certains ont nié la liberté
morale de l'homme, sous prétexte que Dieu déciderait dans son omniscience qui sera sauvé
ou condamné. D'autres soutiennent que Dieu, dans l'exercice de Son omniscience comme de
Sa Souveraineté, s'abstient de connaître ce que Ses créatures feront en certaines
circonstances données. Afin, disent-ils de ne pas influencer le choix des uns et des autres.
Mais cette connaissance que Dieu a du futur, qui n'est pas révélée à l'homme, n'impose, ni
même n'insinue, pour l'homme, la moindre ligne de conduite. Elle n'affecte sa liberté
d'action en aucune façon. Si l'homme pèche ou s'il vit dans la sainteté, ce n'est pas la
conséquence du fait que Dieu connaisse le futur. Aussi, en dépit de Sa connaissance du futur,
DIEU a fait l'homme à Son image : un être moralement libre.

Dieu possède une sagesse infinie.

Il sait toujours ce qui est le meilleur. Il choisit toujours les moyens qui accompliront le mieux
Ses objectifs. C'est cela la Sagesse. C'est l'art d'amener notre connaissance au meilleur
avantage. La sagesse de Dieu se voit à la fois dans la création et dans la providence. Partout,
Sa sagesse et Ses œuvres se confirment mutuellement comme étant de Dieu. On n'a jamais
vu ni connu plus grande sagesse que la sagesse de Dieu dans le plan de la rédemption de
l'homme. Elle résout le problème de la justice de Dieu en justifiant le Croyant en JÉSUS-
CHRIST.

Dieu fait montre d’une bonté impartiale envers les hommes.

On voit la bonté parfaite de Dieu dans la bienveillance qui embrasse toute l'humanité et qui
pourvoit à Son bien-être. Le méchant dispose de ressources pour atteindre le summum de sa
propre destruction. Le juste aussi dispose de toutes les ressources pour atteindre une
perfection ultime, que rien ne peut freiner. Ses relations pleines de miséricorde envers les
hommes proclament Sa bonté. La bonté de Dieu se voit également dans Ses faveurs
imméritées envers l'homme. Il l'attire vers le salut au moyen de divers canaux, dont le
principal est la voix de ceux qui sont initiés à sa Parole. Dieu a pourvu avec abondance au
bonheur présent et éternel de l'homme. Et si l’incrédulité disqualifie l’homme de ce bonheur
présent et éternel, la foi est l’élément qui lui donne de participer aux desseins de Dieu.

Dieu se révèle comme un Esprit Trinitaire.

Dieu s'est révélé aux hommes comme Père, Fils, Saint-Esprit. Nous adorons DIEU en tant
qu’Esprit Trinitaire. Le Fils de DIEU est divin et IL l'a toujours été. Il révèle Dieu dans une
condition Humaine37, celle à laquelle ont part tous les hommes qui sont issus de lui et qui ont
été rendus semblables à Sa Personne. Il est LA PAROLE DE DIEU depuis l'Éternité. Au
commencement était la PAROLE, et la PAROLE était avec DIEU, et la PAROLE était DIEU.
Quand Il était sur la terre, Il a été considéré comme divin et adoré comme DIEU par les
Anges. Et au Ciel, tous le confessent comme étant DIEU et égal au Père. Tous les hôtes du
Ciel l'adorent. Le Saint-Esprit est UN avec le père et avec le Fils. Égal en éternité, en
puissance et en gloire. A la création, Il se mouvait au-dessus des eaux. Il développa la forme
37
et la beauté à partir du désordre et de la confusion. Il venait du Père et du Fils. Il a élu
domicile avec l’Eglise sur la terre. Il a toujours été avec elle depuis Sa venue à la pentecôte. Il
est Celui qui console, qui guide (instruit) et qui sanctifie chaque membre de l’Eglise.

2- La Foi
La Foi véritable ou doctrine est fondée sur la révélation de la Parole de Dieu. Cette foi a une
vertu salvatrice pour l’homme. Car elle conduit l'âme à placer sa confiance dans le sacrifice
que Jésus a accompli par Sa mort et Sa résurrection, dans le pouvoir rédempteur de ce
sacrifice, afin d’être justifiés par Dieu. Nous avons la possibilité de croire à la Parole de Dieu
ou à ce que disent les hommes. Nous sommes donc responsables de notre foi. Car nous
pouvons croire à un mensonge aussi bien qu'à la vérité. Seule la vérité peut rendre l'homme
libre. La Foi doctrinale est établit sur toutes les promesses qui ont été accompli par Dieu à
travers le Seigneur Jésus. Elle nous mène à la liberté, et à la possession de l’héritage des
Saints. La Foi doctrinale considère également la condamnation qui prévaut sur tous ceux qui
rejettent la vérité.
3- L'Expiation ou la Réparation
La mort de Christ fut une substitution propitiatoire, c'est à dire qu'IL a subit la condamnation
de l'homme pour ses péchés, afin de l’en libérer. Par cette mort la justice divine est
satisfaite. Car Dieu est juste et Il justifie ainsi tous ceux qui croient en Jésus. Le pardon et le
salut sont donc gratuitement offerts à tous les hommes, par la repentance et la foi.
4- La Repentance
La vraie repentance est une condition de l'âme devant Dieu, opérée par l'action du Saint-
Esprit sur le cœur de l'homme. Lorsque l’Evangile est annoncé, l’homme est rendu capable
de voir et de sentir le caractère coupable de ses péchés, et de cette condamnation dont il
aurait été chargé, si le Seigneur Jésus ne s’était pas offert en sacrifice de réparation. Il place
donc sa foi dans cette œuvre rédemptrice, avec l'objectif d'avoir un cœur entièrement
obéissant à Dieu et à Sa Parole.
5- La justification
La justification peut seulement suivre la vraie repentance. Elle est un acte de la grâce
gratuite de Dieu par lequel Il pardonne les péchés de l'homme et l'accepte comme droit à
Ses yeux.
6- La nouvelle naissance
Il s’agit de ce puissant changement que Dieu opère dans l'âme de l'homme quand Il lui
communique la vie éternelle et le renouvelle à Son image. Ce changement est l'œuvre du
Saint-Esprit dans l'homme. Il le convainc de péché, le conduit à la repentance et à la foi par
lesquels il naît d'en haut, avec la vie éternelle comme don de DIEU. Ce changement est
spirituel et non physique ou charnel. Une personne qui naît de nouveau à l’esprit totalement
parfait, mais sa personnalité ou son intelligence demeure celle du vieil homme, jusqu’à ce
que ce que l’âme soit régénérée à son tour par la Parole de Dieu.
 7- L'adoption
L’adoption est un acte de Dieu par lequel le Croyant est reçu dans la famille de Dieu avec
tous les droits et tous les privilèges de Ses enfants. Dans la famille de Dieu, il devient un
héritier, avec un droit et un titre pour la vie éternelle. La terre est considérée en ce moment
comme le lieu de naissance du Saint, l'endroit où sa vie a commencé. Quand il est né, il avait
en lui une vie corruptible. Mais sa Nouvelle Naissance, Dieu lui communiqua la Vie éternelle.
Dès lors, son esprit a été mis en contact avec toute la perfection des réalités célestes. Aussi
longtemps qu’il demeurer dans la vérité de l’Evangile, le Paradis est sa destination finale.
Quand il ne sera plus de ce monde, accompagné par les Saints Anges de Dieu, il pourra s’y
rendre et franchir les portes de la Jérusalem Céleste.
Père Saint, je te remercie de ce que tu aies manifesté en ma faveur, tant d’amour et de
grâce, lorsque le Seigneur Jésus mourrait sur la croix pour moi. Tu as vu ma faiblesse,
et tu n’as pas voulu que je sois maintenu par les liens de la mort ! Le châtiment qui me
donne la paix est tombé sur Christ et par ses meurtrissures j’ai été guéri. Tu as créé en
moi un esprit bien disposé, un esprit favorable à ta loi et à toutes les exigences de la
vérité, afin que l’accès à ton Royaume me soit pleinement accordé. Merci pour ta paix et
tes richesses infinies ! Merci pour le sang précieux du divin agneau par lequel je suis
couvert, et qui éloigne de moi toutes sortes d’injustices de la part des hommes et des
esprits méchants. Merci O Père d’avoir fait de moi l’expression de ta justice, la preuve
de ta miséricorde et de ton amour en Christ ! A ceci, je reconnais que rien d’impur ou
d’injuste ne vient de toi. Car tu m’as justifié Père, afin de révéler en moi ta gloire et ta
bonté sans faille. Par ta justice, je marche dans l’assurance ! Peu importe les réalités
auxquelles je fais face, je reconnais que je suis plus que victorieux et que ma foi en
Christ triomphe du monde et de toutes espèces d’adversités.
Quand viendra la mort, j’aurais de l’assurance ! Quand viendra le jugement, j’aurais de
l’assurance ! Car Jésus Christ est ma justice ! Au jour de son avènement, j’aurais de
l’assurance ! Je serais plein de confiance, et je ne craindrais rien ; Car le Christ est ma
force et le sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a sauvé, non à cause des œuvres de
mérites que j’aurais accomplis, mais à cause de son grand amour. Et c’est en lui que se
trouve mon assurance ! Ni la vie ou la mort, ni les choses présentes ou les réalités à
venir, absolument rien, ne peut me séparer de l’amour de Dieu, manifesté en Jésus
Christ mon Sauveur ! Je suis à lui, il est le Seigneur de ma vie et rien ni personne ne
peut me ravir de ses mains.
Père Saint, je sais combien mon âme sera pure lorsqu'elle se tiendra sous ton regard
pénétrant. Elle ne tremblera pas. Mais dans ta paix sereine, elle sera vivante et te
contemplera. Car elle aura été rendue semblable à ton image. Tu lui as donné d’être
transformée de gloire en gloire en ton image O Dieu, afin qu’elle puisse se tenir dans ta
dignité. Gloire soit rendue à toi Dieu, Père, Fils, Saint Esprit, maintenant et dans les
siècles des siècles ! Amen !

"Digne est l'Agneau qui a été immolé et qui a racheté pour Dieu, par Son sang, des Hommes
de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation" (Apocalypse 5:9).