Vous êtes sur la page 1sur 23

Document Technique d’Application

Référence Avis Technique 16/09-586


Annule et remplace l’Avis Technique 16/08-589

Mur en maçonnerie de
blocs perforés de terre
cuite Calibric et Calibric Th
Ne peuvent se prévaloir du présent
Document Technique d’Application
que les productions certifiées, NF EN 771-1 et
marque CSTBat, dont la liste à jour Relevant des normes
est consultable sur Internet à NF EN 998-2
l’adresse :
Titulaire : Société TERREAL
www.cstb.fr Route de Revel
rubrique : FR-11400 Castelnaudary.

Certification Tél. : 04 68 94 45 90
Marquage CE Fax : ………………….
E-mail : ………………
Internet : ……………..

Commission chargée de formuler des Avis Techniques


(arrêté du 2 décembre 1969)
Groupe Spécialisé n°16
Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 17 mai 2010

Secrétariat de la commission des Avis Techniques


CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
© CSTB 2010
Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis
Techniques a examiné le 16 juin 2009 le procédé de mur de maçonnerie « Calibric
et Calibric Th » présenté par la Société TERREAL. Le présent document, auquel est
annexé le Dossier Technique établi par le demandeur, transcrit l’Avis formulé par
le Groupe Spécialisé qui rassemble les informations complémentaires utiles aux
utilisateurs du procédé quant au domaine d’emploi, aux dispositions de
conception et de mise en œuvre proposées propres à assurer un comportement
normal des ouvrages. Cet Avis annule et remplace l’Avis Technique 16/08-559.
Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne. L’Avis formulé
n’est valable que si la certification visée dans le Dossier Technique, basée sur un
suivi annuel et un contrôle extérieur, est effective.

1. Définition succincte • pour les murs isolés par l’extérieur, celles définies par référence
à l’Avis Technique du système d’isolation et au document
« Conditions générales d’emploi des systèmes d’isolation ther-
1.1 Description succincte
mique par l’extérieur faisant l’objet d’un Avis Technique » (Ca-
Procédé de réalisation de murs en maçonnerie en briques de terre hier du CSTB 1833 de mars 1983) en assimilant le mur à une
cuite, à alvéoles verticales, montées à joints minces de mortier. maçonnerie traditionnelle de briques en terre cuite, l’épaisseur
Les joints verticaux à emboîtement permettent un assemblage à brute de la maçonnerie devant être supérieure ou égale à 15 cm
sec, mais peuvent être remplis de mortier le cas échéant, notam- dans ce cas.
ment pour l'utilisation du procédé en zone sismique.
Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’éléments structu-
Revêtements extérieurs raux principaux de bâtiments en zones sismiques Ia, Ib et II
moyennant l’application des prescriptions du paragraphe 2.34 ci-
Dans le cas d’une isolation par l’intérieur, enduit traditionnel après.
d’imperméabilisation monocouche ou multicouche applicable sur
supports de type Rt 3 au sens du DTU 26.1. 2.2 Appréciation sur le procédé
Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, doublage en maçonnerie
ou tout système d’isolation thermique par l’extérieur ayant fait 2.21 Satisfaction aux lois et règlements en
l’objet d’un Agrément Technique Européen visant un support en vigueur et autres qualités d'aptitude à
maçonnerie de blocs de terre cuite.
l'emploi.
Revêtements intérieurs
Stabilité
Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, enduit traditionnel au
Elle est normalement assurée dans le domaine d'emploi accepté,
plâtre projeté, plaques de plâtre.
moyennant le respect des règles habituelles en matière de concep-
Dans le cas d’une isolation par l’intérieur, complexe de doublage tion, calcul et mise en œuvre des maçonneries de blocs perforés
plaque de plâtre-isolant ou isolant et contre-cloison brique. traditionnels montés à joints épais.

1.2 Mise sur le marché Sécurité incendie


Les produits de terre cuite visés dans le présent Avis sont soumis, Compte tenu de la nature incombustible des matériaux constitutifs
pour leur mise sur le marché, aux dispositions de l’arrêté du 2 des blocs et du mortier des joints, le procédé ne pose pas de
juillet 2004 portant application à certains éléments de maçonnerie problème particulier du point de vue de la réaction au feu . En
en terre cuite du décret n°92-647 du 8 juillet 1992 concernant l’absence de retour d’expérience suffisant sur le comportement au
l’aptitude à l’usage des produits de construction, modifié par les feu des ouvrages en maçonneries en terre cuite montés à joints
décrets n° 95-1051 du 20 septembre 1995 et n°2003-947 du 3 minces, il est difficile de se prononcer sur les performances des
octobre 2003. ouvrages réalisés avec ce procédé. Des essais de résistance au feu
De même, le mortier de montage également visé dans le présent réalisés sur maçonneries porteuses CALIBRIC Th doublées côté feu
Avis est soumis, pour sa mise sur le marché, aux dispositions de d’un complexe plaque de plâtre-laine de roche de 10 cm
l’arrêté du 30 avril 2004 portant application à certains mortiers du d’épaisseur ont toutefois conduit à l’obtention d’un classement REI
décret n°92-647 du 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage 240 dans cette configuration.
des produits de construction, modifié par les décrets n° 95-1051
Utilisation en zone sismique
du 20 septembre 1995 et n°2003-947 du 3 octobre 2003.
L’utilisation du procédé en zone sismique, en cas de montage à
1.3 Identification des produits joints verticaux remplis ou non remplis, est admise dans les
conditions précisées au paragraphe 2.3.4 ci-après.
Les produits sont marqués en continu par une roulette réalisant
une impression en creux en sortie de filière ; le marquage com- Prévention des accidents lors de la mise en oeuvre
porte le libellé TERREAL, le nom de l'usine de production et la date
et de l'entretien
de production, ainsi que le marquage correspondant à la certifica-
tion CSTBat : logo de la marque et numéro du certificat. Les De ce point de vue, le procédé ne se distingue pas des maçonne-
housses de palette comportent la dénomination « CALIBRIC ». ries traditionnelles de petits éléments.
Les produits en terre cuite mis sur le marché portent le marquage Isolation thermique
CE accompagné des informations prévues par l’annexe Z de la
norme NF EN 771-1. De même, le mortier de montage mis sur Le procédé peut permettre de satisfaire aux exigences réglemen-
marché porte le marquage CE accompagné des informations pré- taires, étant entendu que les déperditions thermiques ne dépen-
vues par l’annexe Z de la norme 998-2. dent pas du seul procédé et qu’une vérification par le calcul,
conduite conformément aux « Règles Th-U» doit être fait dans
chaque cas à partir des valeurs suivantes des résistances ther-
2. AVIS miques des maçonneries non enduites :

2.1 Domaine d'emploi accepté Résistances thermiques (m2.K/W)


Les ouvrages de maçonnerie visés dans le DTU 20.1.
Joints V Remplis Joints V secs
Les limitations résultent de l’application des règles de conception
et de calcul données dans le Cahier des Prescriptions Techniques. CALIBRIC 0.80 0.84
Par ailleurs, les conditions d’exposition à respecter sont : CALIBRIC Th 0.99 1.06
• pour les murs isolés par l’intérieur, celles visées dans la partie 3
du DTU 20.1 « Guide pour le choix des murs de façade en fonc- Isolement acoustique
tion du site », l’épaisseur brute de la maçonnerie devant être Au vu des essais réalisés au CSTB et sous réserve du respect des
supérieure ou égale à 20 cm dans ce cas ; règles de l’art acoustiques pour les autres composants de la fa-

2 16/09-586
çade, le procédé permet de respecter la réglementation acoustique Type de chargement
dans les zones où l'isolement requis est égal à 30 dB.
centré Excentré
Le mur en CALIBRIC ne peut pas être utilisé seul en mur séparatif
de logements. CALIBRIC 9.5 13

Etanchéité des murs extérieurs CALIBRIC Th 7 9.5

En cas de mur extérieur à simple paroi, comme pour les maçonne- Du fait de la nécessité de disposer d'un nombre entier de rangées
ries traditionnelles de blocs en terre cuite, l’étanchéité des murs sur chaque hauteur d'ouvrage (mur, allège, ...), et du fait de
repose largement sur l’intégrité du revêtement extérieur associé. l'impossibilité de jouer sur l'épaisseur des joints aux fins de rattra-
Utilisées en paroi porteuse intérieure d’un mur extérieur à double page, un calepinage préalable en hauteur des ouvrages est indis-
paroi, les maçonneries en CALIBRIC ne sont pas destinées à assu- pensable.
rer seules l’étanchéité du mur. Un calepinage des ouvrages en longueur et pour le positionnement
des baies est en outre nécessaire pour limiter le nombre de coupes
Risques de condensation superficielle au minimum.
Le procédé, lorsqu’il est associé à un système d’isolation par
l’extérieur, permet de supprimer les ponts thermiques au droit des 2.32 Prescriptions de fabrication
planchers et des refends, et donc d’éliminer les risques de conden- Les caractéristiques des briques CALIBRIC doivent satisfaire aux
sation superficielle en ces endroits. spécifications de la norme NF EN 771-1 en ce qui concerne l'as-
Des ponts thermiques subsistent dans le cas d’une isolation ther- pect, les dimensions, l'état de surface, les éclatements, la dilata-
mique rapportée côté intérieur, l’utilisation de la brique creuse tion conventionnelle à l'humidité, l'absorption d'eau, la résistance
d’about de dalle décrite dans le Dossier Technique étant de nature à l’écrasement et la résistance au gel.
à réduire ces ponts au droit de la jonction mur-plancher. La résistance à l’écrasement des produits, exprimée en MPa et
rapportée à la section brute, doit répondre aux conditions sui-
Confort d’été vantes :
Selon la position de l’isolation thermique complémentaire dans Valeur minimale Valeur moyenne
l’ouvrage, les murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la
catégorie des parois à isolation extérieure ou intérieure. La déter- CALIBRIC > 6.4 >8
mination de la classe d’inertie est à effectuer conformément aux CALIBRIC Th > 7.2 >9
règles « Th-I ».
Des valeurs différentes peuvent être spécifiées dans chaque certi-
Finitions - aspects ficat CSTBat associé au présent Document Technique
Les finitions prévues sont celles, classiques, pour les parois en d’Application.
terre cuite. L'homogénéité du support d'enduit apportée par un De plus, les tolérances dimensionnelles doivent satisfaire à celles
montage à joints minces est certainement favorable à l'homogé- imposées dans cette norme pour les produits de catégorie M (mise
néité d'aspect et de teinte de l'enduit de parement. en œuvre à joints minces) :
Précision dimensionnelle en hauteur : ± 0,5 mm.
2.22 Durabilité
La terre cuite constitutive des éléments ne pose pas de problème 2.33 Prescriptions de mise en œuvre
de durabilité intrinsèque. Compte tenu de ce que les matériaux
Il est rappelé que l'application du mortier défini dans le Dossier
associés à la terre cuite dans le mur fini sont également des maté-
Technique doit être effectuée à l'aide du rouleau spécialement
riaux minéraux, la durabilité d'ensemble des murs est estimée
prévu à cet effet de manière à assurer un calibrage aussi régulier
équivalente à celle des murs traditionnels homogènes constitués
que possible de la couche de mortier.
de ces mêmes types de matériaux.
La pose est proscrite sur supports gelés ou gorgés d'eau.
2.23 Fabrication La technique nécessitant de poser le premier rang sur une assise
La fabrication des blocs et accessoires est classique pour ce type bien plane et de niveau, la planéité et l'horizontalité sont à vérifier
de produits. sur la périphérie de l'ouvrage (ou sur une partie de l'ouvrage
délimitée par des joints de fractionnement) au moyens d'instru-
Une chaîne de rectification de chaque face horizontale des produits
ments dont la précision de mesure est compatible avec celle de
à l'aide de disques diamantés permet en outre d'obtenir aisément
l'ouvrage à réaliser.
la précision dimensionnelle en hauteur demandée.
La fabrication fait l'objet d'un autocontrôle suivi par le CTMNC ou 2.34 Utilisation en zones sismiques
le CSTB dans le cadre de la procédure des certificats de qualifica-
Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’éléments structu-
tion CSTBat.
raux principaux de bâtiments en zones de sismicités Ia, Ib et II
Les produits bénéficiant d'une telle certification sont repérables moyennant l’une ou l’autre des dispositions suivantes :
par la présence du logotype de la marque suivi du numéro de
• l’application des prescriptions de la norme en vigueur NF P 06-
marquage imprimé par des roulettes.
013, dites « règles PS 92 » avec remplissage des joints verti-
caux ;
2.24 Mise en œuvre
• l’application de la norme NF P 06-014 (« Règles PS-MI 89 révi-
L’assemblage des blocs à joints minces diffère de la mise en
sées 92 ») avec remplissage des joints verticaux également, qui
œuvre traditionnelle par hourdage des produits traditionnels de
fournit dans le cas de petits bâtiments de forme simple définis
même type. Il devrait donner de bons résultats moyennant l'appli-
dans cette norme, des dispositions constructives dont
cation des méthodes décrites dans le Dossier Technique et l'utilisa-
l’application assure le respect des règles PS 92 sans nécessité
tion des accessoires associés au système (platines de réglage,
de vérification par calcul ;
rouleau applicateur). La réalisation des assises dont la planéité
conditionne directement la qualité de réalisation des murs requiert • l’application des prescriptions de la norme NF P 06-013, hormis
un soin particulier. celle faisant obligation du remplissage des joints verticaux, mais
seulement le remplissage de la gorge. Cette solution construc-
L’attention est par ailleurs attirée sur le fait que, compte tenu de
tive nécessite en contrepartie le respect des prescriptions com-
l'épaisseur réduite du joint de mortier et de la forte capillarité du
plémentaires suivantes :
support, la longueur maximale d'encollage ne doit pas être trop
importante de manière à éviter des dessiccations prématurées du - limitation aux bâtiments réguliers au sens des règles PS 92,
mortier, qui seraient préjudiciables à la bonne tenue du collage. et de type R+2 au plus ;
Le titulaire de cet Avis Technique est tenu d'apporter son assis- - hauteur sous plancher haut inférieure à 2,75 m ;
tance technique aux entreprises désireuses de mettre en œuvre ce - respect du décalage des joints verticaux d’une rangée sur
procédé, notamment au démarrage des chantiers. l’autre d’une demi-longueur de bloc ;
- coefficient de comportement q pour les ouvrages en maçon-
2.3 Cahier des Prescriptions Techniques
nerie pris égal à 2,5 ;
2.31 Prescriptions de conception - longueur des panneaux de contreventement supérieure ou
égale à 1,00 m ;
Les contraintes admissibles dans les parois porteuses sous l'effet
des charges verticales doivent être calculées, conformément au - la capacité résistante individuelle des panneaux de contreven-
chapitre 4 des Règles de calcul du DTU 20.1, en appliquant à la tement peut être prise égale aux valeurs données dans le ta-
résistance nominale des blocs l’un des coefficients de réduction bleau ci-dessous :
donnés dans le tableau ci-dessous en fonction du type de maçon-
nerie :

16/09-586 3
Longueur minimale de mur Résistance au contreventement
(m) (kN) 3. Remarques complémentaires
1,00 30 du Groupe Spécialisé
2,00 50 Le procédé décrit dans le présent dossier appartient à la famille
3,70 110 des murs à éléments de terre cuite rectifiés.
Des essais de résistance à l’écrasement sur murets en blocs
L’utilisation des blocs poteaux monolithes pour la réalisation des
CALIBRIC et CALIBRIC Th ont permis de fournir pour ces maçon-
murs de contreventement en zone sismique n’est pas admise.
neries les coefficients de sécurité à appliquer, dont les valeurs sont
différentes de celles données dans le DTU 20.1 pour les maçonne-
ries traditionnelles montées à joints épais.
Conclusions Les essais de contreventement réalisés au CSTB ont également
permis d’évaluer les performances de ces murs montés à joints
Appréciation globale verticaux secs ou remplis, et notamment dans le cas de murs
courts.
L'utilisation du procédé dans le domaine d'emploi proposé est
appréciée favorablement. L’introduction des murs en briques CALIBRIC Th présentant 8
rangées de cloisons longitudinales filantes conduit à des perfor-
Validité mances mécaniques en compression verticale et thermiques amé-
liorées par rapport aux maçonneries CALIBRIC. Toutefois, les
Jusqu’au 30 juin 2015
valeurs des capacités résistantes des panneaux de contrevente-
ment restent inchangées par rapport à celles qui figuraient dans le
Pour le Groupe Spécialisé n°16 et par DTA 16/08-669.
délégation, La justification des performances thermiques des maçonneries se
Le Président de séance base actuellement sur la certification NF Th dont bénéficient les
Laurence DUCAMP produits CALIBRIC fabriqués à l’usine de Lasbordes.
La commercialisation par le titulaire de l’Avis des trois éléments
principaux constitutifs du système de construction que sont les
éléments de terre cuite, le mortier pour montage à joint mince et
les outils de pose, constitue une condition nécessaire à la bonne
utilisation de ce procédé.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 16


Nicolas RUAUX

4 16/09-586
Dossier Technique
établi par le demandeur

2.2 CALIBRIC accessoires


A. Description Les briques courantes CALIBRIC et CALIBRIC Th 20 peuvent être
associées aux accessoires CALIBRIC. (Voir figures 1 b)

1. Principe du procédé et domaine 2.21 CALIBRIC tableau / calepinage (figure 2)


d’application Ces briques ont les mêmes dimensions que les briques courantes
et possèdent à leurs extrémités un emboîtement mâle/femelle
Le procédé est un système de maçonnerie enduite en briques terre
(après casse des cloisons sécables). Le réseau alvéolaires de cette
cuite assemblés par joints horizontaux minces obtenus avec un
brique permet de réaliser un calepinage grâce à une découpe aisée
mortier pour montage à joint mince.
tous les 30 ou 20 mm.
Les joints verticaux à emboîtement permettent un assemblage
totalement à sec. Ce procédé est destiné à la réalisation de murs 2.22 CALIBRIC poteau (figure 3)
porteurs ou non porteurs, pour tous les types de constructions
Ces briques sont destinées à l’intégration des chaînages béton
courantes telles que maisons individuelles, bâtiments de loge-
armé. Elles ont les mêmes dimensions que les briques courantes
ments en collectif, bâtiments pour bureaux, pour constructions
et possèdent à ses extrémités des emboîtements femelles (après
scolaires, et tous types de bâtiments à usage commercial, indus-
casse des cloisons sécables).
triels ou agricole pour tout type de mur au sens du DTU 20-1.
Ces briques possèdent une réservation d’une section permettant
tout type de chaînages verticaux.
2. Eléments constitutifs Le réseau alvéolaire de cette brique permet de réaliser un calepi-
La gamme CALIBRIC est constituée : nage grâce à une découpe aisée tous les 30 ou 20 mm.
• Des éléments de base rectifiés (brique courante) :
2.23 CALIBRIC multi-angle (figure 5)
- Calibric
La brique multi-angle permet de réaliser des murs avec une incli-
- Calibric Th 20 naison.
• D’une série d’accessoires : (tableau/calepinage ; angle ; ré-
hausse ; multiangles ; maxi-linteau, Calibric chainage) 2.24 CALIBRIC de hauteur complémentaire
Toutes ces briques sont disponibles en 2 hauteurs (314mm et La gamme des briques ci dessus est également produite en
249mm). briques de hauteur 249 mm.
Les briques de la gamme CALIBRIC peuvent également être asso-
2.25 CALIBRIC réhausse (figure 6)
ciée à des accessoires monolithes de grande longueur de la
gamme TERREAL : maxi-linteau, coffre de volets roulants, bloc La brique de réhausse (hauteur 110) permet de réaliser un calepi-
poteau de hauteur d’étage. nage vertical.
Toutes ces briques, à l’exception du chaînage maxi-linteau, ont Des hauteurs de plafond différentes peuvent être obtenues.
une structure de cloisons verticales et possèdent un emboîtement
mâle/femelle et sont rectifiées. 2.26 CALIBRIC maxi-linteau (figure 4)
Les alvéoles de ces briques ont une forme rectangulaire plus ou Ces briques permettent de réaliser les linteaux avec un seul élé-
moins grande. ment (longueur maximale de l’ouverture 260 cm) ou avec 2 élé-
ments (pour les longueurs d’ouverture comprises entre 260 et 520
Le pourcentage des vides est de l’ordre de 70 %.
cm). Dans ce dernier cas, il est nécessaire de positionner un étais
le temps de la prise du béton.
2.1 CALIBRIC courante
Leur forme en U offre une réservation et autorise la réalisation des
Les briques courantes CALIBRIC et CALIBRIC Th 20 sont consti-
chaînages horizontaux.
tuées d’une structure à alvéoles verticales. (Voir figures 1a).
Ces éléments ne sont pas rectifiés.
Type CALIBRIC CALIBRIC Th 20
Epaisseur 2.27 CALIBRIC chainage (figure 7)
20
(cm) Les briques de chainage sont des accessoires de terre cuite recti-
fiées et sont utilisées pour réaliser les chainages horizontaux.
Hauteur rectifiée
249 314 249 314 Les dimensions sont (hauteur, largueur, longueur) :
(mm)
• 28x20x500
Longueur hors tout • 21x20x500
520 520 520 520
(mm)
2.3 Mortier pour joints minces
Longueur face
vue/trame Les mortiers utilisés pour l’exécution des joints horizontaux sont
500 500 500 500
des mortiers en poudre prête à mouiller.
(mm)
Les mortiers utilisables ont fait l’objet d’essais de convenance sur
Rangées d’alvéoles 5 5 7 7 leur aptitude à l’emploi pour ce qui concerne la résistance de la
maçonnerie et les conditions de mise en œuvre.
Section nette de
collage 307 307 322 322 Les caractéristiques des mortiers-colles retenus sont données dans
le tableau suivant :
(cm²)
Classe de résistance BP80 BP80 BP90 BP90
Les faces verticales de jointoiement des briques comportent un
emboîtement mâles/femelles. Cet emboîtement forme une réser-
vation pouvant être éventuellement remplie de mortier pour les
constructions en zone sismique.

16/09-586 5
• La date de fabrication
Producteur PAREX LANKO SOPREBA
• Le site de fabrication
Poudre :
• Le marquage CSTBat (éventuel)
Grise
Présentation Poudre rouge Les CALIBRIC et CALIBRIC Th 20 sont conditionnés sur palettes
Blanche houssées.
Rouge
3.3 Contrôles
Densité apparente 1,25±0,1 1,25±0,1 3.31 Contrôles en cours de fabrication
• contrôle quotidien des dosages
PH 13 13
• relevé des pressions d’extrusion, des températures et des cycles
Liants de séchage et de cuisson
hydrauliques • la rectification de hauteur est régulée en permanence par un
Constituants Charges Liant hydraulique automate qui réagit à partir d’une détection en sortie des pro-
minérales duits et sous surveillance permanente d’un opérateur.

Adjuvants 3.32 Contrôles sur produits finis


Outre les essais prévus dans le cadre de la certification, les essais
Taux de gâchage % 32 40 de contrôle porte sur les caractéristiques suivantes :
• dimensions et aspects
Temps de vie en auge • résistance au gel
90±30 180±45
(min)
• résistance à l’écrasement
• masse volumique absolue
Temps d’ajustabilité
5 à 20 5 à 15 • dilatation à l’eau bouillante
(min)

Compression (MPa) >10 >10 4. Mise en œuvre

Le mortier colle est conditionné en sacs de 25 kg portant 4.1 Pose des briques rectifiées CALIBRIC
l’indication de l’usine productrice et le logo TERREAL. Ce mortier
est livré par TERREAL à raison d’un sac pour 2 palettes de 50 4.11 Outillage
briques. Les outils traditionnels des maçons (règles, niveaux, maillet caout-
Les fournisseurs effectuent les contrôles suivants : granulométrie, chouc,…) sont nécessaires à la pose mais il faut également les
masse volumique, viscosité, résistance flexion et compression à 28 outils spécifiques suivants :
jours, capillarité à 28 jours, adhérence à 28 jours, taux de gâ- • des platines permettant le réglage de l’arase mortier du premier
chage. rang de pose (figure 11)
Les sacs sont livrés avec les bulletins d’analyses fournisseurs. • d’un mélangeur rotatif permettant le gâchage du mortier
• Lieu de production pour LAFARGE Mortiers : Pibrac (31820) • d’un applicateur de mortier permettant une dépose régulière,
• Lieu de production pour SOPREBA : Saint-Etienne (42015) continue et maîtrisée du mortier sur les briques.

4.12 Principe général de pose des briques


3. Fabrication et contrôles CALIBRIC
3.1 Processus de production des briques TERREAL, à la demande de l’entreprise de pose, peut faire une
assistance technique lors d’un démarrage de chantier.
CALIBRIC
L’assise du premier rang de briques est réalisé sur un lit de mor-
• dosage volumétrique des matières premières tier traditionnel suivant le DTU 20-1.
• broyage des matières premières Après étalement du mortier traditionnel, celui-ci est réglé de
• mouillage du mélange niveau et de manière parfaite avec une règle prenant appui sur
les guides des platines de réglage.
• extrusion de la pâte argileuse
Le maçon réalise la pose du premier rang en réglant l’alignement
• découpe des produits semi-finis
des briques et leur niveau à l’aide d’un niveau et d’un maillet en
• séchage des produits caoutchouc.
• cuisson des produits Ensuite les autres rangs sont posés au mortier pour montage à
• après cuisson, rectification des produits semi-finis permettant joint mince.
ainsi le calibrage de la hauteur des briques avec une tolérance Le gâchage est effectué à l’aide d’un mélangeur rotatif de manière
de + /- 0,5 mm. à obtenir une consistance fluide.
• palettisation des briques rectifiées. Le mortier est ensuite déposé sur les briques avec le rouleau
Le processus de rectification est le suivant : les briques, après applicateur. Un épaulement au niveau du rouleau permet de dépo-
cuisson, sont convoyées vers la machine de rectification. Les faces ser un cordon de mortier de 3 mm environ sur la face de la brique.
à rectifier sont perpendiculaire l’avancement de la brique. Les
briques passent entre plusieurs trains de meule. Celle-ci usine les
PAREX LANKO SOPREBA
faces de la brique jusqu’à la mise à dimension souhaitée avec une
tolérance de +/-0.5 mm. Après cette opération, les briques sont Durée Pratique 2 h +/- 30 mn 2 h +/- 30 mn
palettisées. d’Utilisation ou
Temps de Vie en
3.2 Marquage Auge
Les CALIBRIC et CALIBRIC Th 20 sont marquées par le biais d’une Temps 2 à 5 mn 2 à 5 mn
molette imprimant ainsi le marquage en creux. d’ajustabilité ou
Le marquage indique la certification CSTBat du produit, le libellé Temps Ouvert
de l’entreprise, le nom de l’usine de production, la date de produc-
tion. 4.2 Réalisation des chaînages verticaux
Les CALIBRIC et CALIBRIC Th 20 présentent plusieurs informa- Les briques CALIBRIC poteaux disposées alternativement dans un
tions, relatives aux produits, incrustés sur la face extérieure : sens et dans l’autre permettent le harpage des briques tout en
• la marque commerciale « TERREAL » ménageant un vide pour la mise en œuvre des chaînages confor-
mément au DTU 20-1, ou conformément aux normes NF P 06-013
• Le nom du produit ou accessoire
et NF P 06-014 pour les constructions en zones sismiques I et II.

6 16/09-586
Le chaînage vertical peut également être fait avec des blocs po- PAREX LANKO SOPREBA
teau de hauteur d’étage.
MVA sur produit
1500 1470
4.3 Réalisation des chaînages horizontaux durci (kg/m3)
Au niveau des planchers, les chaînages sont coffrés du côté exté- Résistance en
rieur par des briques de réhausse d’épaisseur et de hauteur adap- traction par 3.3 4.9
tée au plancher courant. flexion (MPa)
En cas d’absence de planchers, les chaînages horizontaux sont Résistance en
réalisés en utilisant les briques de chaînage horizontale (maxi compression 17.1 21.3
linteau par exemple) ou brique de chaînage. (MPa)

4.4 Réalisation des baies Adhérence en


traction par 0.17 0.15
Les tableaux de baies sont obtenus en utilisant des briques ta- flexion (MPa)
bleaux rectifiés découpés aux dimensions souhaitées. La complé-
mentarité des formes de rives entre tableaux rectifiés et briques
Essais sur murets
de base permet de réaliser le même emboîtement que dans les
joints courants. Rapport d’essais CSTB n°EEM 08 26016715
Les appuis de baies de la gamme Terreal peuvent être mis en Charge à la
Charge de rupture
œuvre avec les briques CALIBRIC. Les appuis peuvent être consti- N° muret première fissure
(kN)
tués soit de plusieurs petits éléments soit d’un seul élément de (kN)
grande longueur. 1 900 1023
4.5 Réalisation des linteaux 2 700 720
Les linteaux sont réalisés avec les briques CALIBRIC maxi-linteau 3 630 750
de chaînage horizontal (brique monobloc de grande longueur).
4 950 950
La section du chaînage est adaptable aux exigences mécaniques.
5 1015 1015
Dans le cas de baies avec coffre de volet roulant, la brique
CALIBRIC maxi-linteau est mise en œuvre au dessus du coffre. Moyenne 839 892
Dans le cas d’ouverture supérieure à 2,4 m, il est possible de Coefficient de
mettre 2 maxi-linteau bout à bout. Dans ce cas il est nécessaire 19.7 16.4
variation (%)
d’étayer à la jonction des deux.
Essais sur CALIBRIC Th 20
4.6 Jonction entre mur de façade et mur de
refend Essais sur éléments
Elle est réalisée conformément aux dispositions du DTU 20.1. Rapport d’essais CSTB n°EEM 09 26017906
Ne peuvent être harpés que des murs de même nature. Résistance en compression verticale : 1001 kN, soit 9,8 MPa
(moyenne sur 6 essais). Résistance en compression horizontale :
4.7 Dispositions parasismiques 63 kN (moyenne sur 6 essais)
Le procédé des briques rectifiées permet une mise en œuvre Essais sur mortier
conforme aux dispositions des normes NF P 06-013 et 06-014 ;
Pour cela, les briques sont jointoyées verticalement en remplissant Rapport d’essais CSTB n°EEM 09 26017906
de mortier l’espace prévu à cet effet. PAREX LANKO SOPREBA
Les chaînages et les renforts autour des portes et des baies sont MVA sur produit durci
réalisées en utilisant les différentes briques CALIBRIC acces- 1500 1470
(kg/m3)
soires : briques CALIBRIC maxi-linteau, briques CALIBRIC poteau,
briques CALIBRIC Tableau/calepinage. Résistance en traction
4,7 4,9
par flexion (MPa)
4.8 Enduits
Les enduits extérieurs peuvent être de 2 natures : enduits tradi-
tionnels monocouches ou multicouches conformes au DTU 26.1, et Résistance en
21,8 21,3
applicables sur support de type Rt3. compression (MPa)

Pour le revêtement intérieur : doublage plaque de plâtre isolant.


Adhérence en traction
0.11 0.13
4.9 Types de murs extérieurs réalisables par flexion (MPa)
Les types de murs sont définis par le DTU 20.1 et sont indiqués ci-
après : Essais sur murets
Description du mur extérieur Conditions d’exposition
Rapport d’essais CSTB n°EEM 09 26017906
admises : DTU 20.1
Charge à la
Mur simple avec isolation Type II-a Charge de rupture
N° muret première fissure
complémentaire intérieure (kN)
(kN)
1 1000 1010

B. Résultats expérimentaux 2 1100 1140


3 750 990
Essais sur CALIBRIC
4 860 1150
Essais sur éléments 5 880 1120
Rapport d’essais CSTB n°EEM 08 26016715
moyenne 918 1082
Résistance en compression verticale : 1048 kN, soit 10,7 MPa
(moyenne sur 6 essais) Coefficient de
14.7 7,02
variation (%)
Résistance en compression horizontale : 27 kN (moyenne sur 6
essais)
Essais de contreventement sur murs
Essais sur mortier Rapport d’essais CSTB n°EEM ES553-04-0181, partie III
Rapport d’essais CSTB n°EEM 08 26016715 Trois essais ont été réalisés en chargement cyclique alterné con-
trôlé en déplacement au sommet du corps d’épreuve.

16/09-586 7
Le chargement est constitué de 10 trains de cycles d’amplitude
croissante. La hauteur des murs est de 2,80 m C. Références
Longueur Charge Charge Le procédé a donné lieu à la réalisation d’un millier de maisons
Joints
N° essai du mur élastique maximale individuelles par an depuis 2005.
verticaux
(m) (kN) (kN)
Non Type Maître Entreprise Bureau de
1 1 41 60 Quantité
remplis d’habitation d’ouvrage de pose contrôle

Non
2 3.7 173 222 Villa à
remplis
Nailloux JOSEPH MOREIRA 150 m²
3 3,7 remplis 123 174 (31)

Essai de résistance au feu CB


Collectif CARRERE constructio VERITAS 500 m²
Rapport d’essais CSTB n° RS09-051 du 18 mai 2009
n
L’essai a porté sur une maçonnerie CALIBRIC Th 20 chargée verti-
calement à raison de 100 kN/m, et doublée côté feu par un com-
plexe plaque de plâtre de 10 mm d’épaisseur + isolant en laine de BINCOLLET
Collectif ---- NORISKO 800 m²
roche de 100 mm d’épaisseur. O
Arrêt de l’essai au bout de 308 mn, avec conservation des 3 cri-
tères Capacité portante, Etanchéité au feu et Isolation thermique.

8 16/09-586
Figures du Dossier Technique

Figure n°1a: Brique Calibric 314


ou
249

200

500

314
ou
249
Figure n°1a bis: Brique Calibric Th 20

200

500

16/09-586 9
Figure n°1b: Brique Calibric Th 20 mise en
œuvre avec la brique accessoire POTEAU

10 16/09-586
Figure n°1b bis:Brique Calibric Th 20 mise en
œuvre avec la brique accessoire TABLEAU

Coté emboitement mâle

Coté emboitement femelle

16/09-586 11
Hauteur 314 et 249

Hauteur 314 et 249

12 16/09-586
Figure 5 : Calibric Multi-angle

Hauteur 314 ou 249

16/09-586 13
Figure 6 : Calibric Réhausse

Figure 7 : Calibric Chaînage

14 16/09-586
16/09-586 15
16 16/09-586
16/09-586 17
Figure 16 : Détails de pose sur Mur de refend

18 16/09-586
Figure 17 : Détails de chainage vertical avec brique Poteau

Figure 18 : Mise en œuvre des ouvertures (Fenêtre et portes)

Figure 19 : Réalisation avec joints remplis de mortier pour utilisation en zone sismique

16/09-586 19
Figure 20 : Mise en œuvre chaînage horizontaux

Figure 21 : Mise en œuvre avec plancher intermédiaire

20 16/09-586
Figure 22 : Mise en œuvre d’une élévation sur chape

16/09-586 21
Figure 23 : cas d’élévation avec plancher chauffant ( plancher hourdis en tête de mur et plafond plâtré)

Calibric réhausse de 11cm

Calibric de 249mm

22 16/09-586
Figure 24 : cas de mise en œuvre d’une ouverture avec Calibric multi-angle

16/09-586 23

Vous aimerez peut-être aussi