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LA RÉALITÉ
APPARITIONS
DES
DÉMONIA.QUES
PA R LE
R. P. D. Bernard-Marie MARÉCHAUX
Bénédictin de la Congrégation Olivétaine.
PARIS
ANCIENNE MAISON CHARLES DOUNIOL
P . TÉQU I, LIBRA IRE-ÉD ITEU R
sg, rue de Tournon, s g
1899
h ttp :// www, liberius.net
© Bibliothèque Saint Libère 2014,
Toute reproduction à but non lucratif est autorisée.
LA RÉALITÉ
DES
APPARITIONS DÉMONIAQUES
IMPRIMATUR
D. Bernard MARÉCHAUX
INTRODUCTION
II
III
IV
DES
APPARITIONS DÉMONIAQUES
---------------- fr+ft---------------
XIV. — Conclusion.
La conclusion de cette étude n’est pas difficile à
tirer.
J’ai mis en avant des faits en grand nombre qui
dénotent incontestablement une action physique,
extérieure, du diable; et les faits que j’ai laissés de
côté sont en bien plus grand nombre encore. Ces
faits ont eu des témoins sérieux, et quelques-uns
ont été en quelque sorte publics. Ils se trouvent
consignés dans des écrits qui portent le nom de
docteurs de l’Ëglisecomme saint Athanase, saint
Grégoire le Grand, saint Pierre Damien, ou tout au
moins qui proviennent d’auteurs graves et bien
placés pour être exactement renseignés; ils sont
parfois extraits des dépositions assermentées qui
figurent dans les procès de canonisation, et l’on
sait avec quelles précautions infinies l’Église dirige
les informations de cette nature. Il me paraît donc
que ces faits ne peuvent être niés, au monis
dans leur ensemble, sans déroger aux lois de la
certitude historique.
1
— 80 —
Pour arriver à formuler une semblable néga
tion, il faudrait non seulement recourir à la théorie
de Thallucination collective dont il n’est pas per
mis d’abuser, mais encore étendre cette hypothèse
gratuite d’hallucination à des témoins très divers,
ayant vécu à des âges très différents et dans des
milieux très disparates. Cette épidémie d’hallu
cination sans cause, se répétant à tout moment
dans la vie des saints, et se communiquant à tout
leur entourage, serait elle-même un phénomène
plus étonnant que tous ceux dont j ’ai donné le récit.
C’est un préjugé très dangereux et très faux
de croire que les saints avaient la tête faible, le
cerveau mal équilibré. Ils jouissaient au contraire,
leurs vies en témoignent, d’un grand bon sens
pratique et montraient en toute occasion une rare
possession d’eux-mêmes. Prenez le premier traité
spirituel venu d’un bon auteur : vous verrez quelle
différence il met entre l’état d’un novice qui
s’exalte facilement, et l'état d’un homme de vertu
consommée qui se défie des apparitions et des vi
sions, et qui n’y ajoute foi qu’à son corps défen
dant. Etant donnée cette maturité d’esprit, cette
expérience des choses surnaturelles, quand un
saint Benoît, une sainte Thérèse nous disent : fa i
vu le diable de mes yeux, on peut les croire sur
parole, sans même recourir à d’autres témoignages
que le leur.
— 81 —
FIN
T A B L E D E S M A TIÈR ES
Introduction.......................................................................... vu
I. — Quelques réflexions préliminaires............................. 1
II. — I/ère des persécutions............................................... &
III. — Saint Antoine et les Pères du désert.................... 8
IV. — Saint Martin et saint Benoit...................................... 12
V. — Du sixième au treizième siècle................................. 18
VI. — Les saints dominicains et franciscains................... 2&
VU. — Sainte Françoise romaine, sainte Colette............. 33
VUI. — Sainte Thérèse, saint Jean de la Croix................ 39
JX Saint Jean de Dieu, saint Philippe de Néri............. 45
X. — Les vénérables Agnès de Langeac et Benoîte du
Laus................................................................................... 49
XL Au dix-huitième siècle................................................. 55
XII. La vénérable Anna-Maria Ta'igi, le saint homme de
Tours.................................................................................. 65
XIU. — Le vénérable Jean-Baptiste Vianney, curé
d’Ars................................................................................... 11
XIV. — Conclusion............................................................... 79»
P A R IS . — IM P. T R Q U I, Ç S , SU E DB V A U G IE A R D ,