Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TD1 Cor
TD1 Cor
Rappels :
2 3
@u
2 3 6 7
v1 3 3 6 @x1 7
X @v X @u
¯
8v = 4 v2 5 2 C (⌦) , div v =
1 3 i
, v·n = vi ni ; ¯ ru = 6
8u 2 C 1 (⌦), 6
7
7.
@x i 6 @x2 7
v3 i=1 i=1 4 @u 5
@x3
Supposons la relation (1) vérifiée alors en particulier pour les composantes vi de v, elle
donne
Z Z
@vi @u ¯ 8 1 i 3,
(u + vi ) d⌦ = uvi ni d (1 i 3), 8u, vi 2 C 1 (⌦)
⌦ @x i @x i @⌦
d’où
Z X3 3 Z 3
@vi X @u X
¯
(u + vi ) d⌦ = u vi ni d , 8u, v1 , v2 , v3 2 C 1 (⌦).
⌦ i=1
@xi i=1 @xi @⌦ i=1
¯ 3 . montrons que
Q2. Soient u, v 2 C 1 (⌦)
Z Z
(u · rot v rot u · v) d⌦ = (u ⇥ n) · v d .
⌦ @⌦
Rappels :
2 3
@v3 @v2
2 3 2 3
6 @x2 @x3 7 u v u v
v1 6 @v @v3 7
2 3 3 2
8v = 4 v2 5 2 C 1 (⌦) ¯ 3 , rot v = 6 6
1 7 6
7 , u ⇥ v = 4 u3 v 1 v 3 u1 5
7
6 @x3 @x1 7
v3 4 @v2 @v1 5 u1 v 2 v 1 u2
@x1 @x2
Z Z ⇣X 3 ⌘
u · rot v d⌦ = ui (rot v)i d⌦
⌦
Z⌦ i=1 ⇣ @v
3 @v2 ⌘ ⇣ @v
1 @v3 ⌘ ⇣ @v
2 @v1 ⌘
= u1 + u2 + u3 .
@x2 @x3 @x3 @x1 @x1 @x2
Z⌦ ⇣
@u1 @u1 ⌘ ⇣ @u2 @u2 ⌘ ⇣ @u3 @u3 ⌘
= v3 + v2 + v1 + v3 + v2 + v1 .
(I.P.P.) ⌦Z @x2 @x3 @x3 @x1 @x1 @x2
⇣ ⌘
+ u1 (v3 n2 v2 n3 ) + u2 (v1 n3 v3 n1 ) + u3 (v2 n1 v1 n2 ) d
Z @⌦⇣
@u3 @u2 ⌘ ⇣ @u
1 @u3 ⌘ ⇣ @u
2 @u1 ⌘
= v1 + v2 + v3 .
⌦Z @x2 @x3 @x3 @x1 @x1 @x2
⇣ ⌘
+ v1 (u2 n3 u3 n2 ) + v2 (u3 n1 u1 n3 ) + v3 (u1 n2 u2 n1 ) d
Z @⌦ Z
= (rot u · v) d⌦ + (u ⇥ n) · v d
⌦ @⌦
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 3
= ]1,2[ ' dx
]0,2[
avec ]1,2[ la fonction indicatrice de ]1, 2[ qui appartient bien à L (]0, 2[).
2
= (b a) x=1 , '
D 0 (]0,2[),D(]0,2[)
Si b = a alors de manière évidente w 2 H 1 (]0, 2[). Sinon, comme une masse de Dirac
n’est pas mesurable, w 2
/ H 1 (]0, 2[).
Pour la fonction z. Elle est de carré intégrable si et seulement si x2p est inté-
grable c’est-à-dire si et seulement si p > 1/2. De même, sa dérivée @x
@z
= pxp 1 est
intégrable si et seulement si p > 1/2. On en déduit
pose vi = v|⌦i puis on dérive au sens des distributions. Pour toute fonction ' 2 D(⌦)N
D E N D
X @v E N D
X @'i E
rv, ' = , 'i = v,
D 0 (⌦)N ,D(⌦)N @xi D 0 (⌦),D(⌦) @xi D0 (⌦),D(⌦)
D
i=1 E i=1
= v, div '
Z D 0 (⌦),D(⌦)Z Z
= v div ' d⌦ = v1 div ' d⌦1 v2 div ' d⌦2
⌦ ⌦1 ⌦1
En intégrant par parties et en isolant les intégrales sur le bord, pour toute fonction
' 2 D(⌦)N
D E Z Z Z Z
rv, ' = rv1 ·' d⌦1 + rv2 ·' d⌦2 v1 '·n1 d 1 v2 '·n2 d 2
D 0 (⌦)N ,D(⌦)N ⌦1 ⌦2 @⌦1 @⌦2
et donc D E Z Z
rv, ' = rv1 · ' d⌦1 + rv2 · ' d⌦2
D 0 (⌦)N ,D(⌦)N ⌦1 ⌦2
Par hypothèse (sur v1 = v|⌦1 et v2 = v|⌦2 ), on en conclut que ce gradient pris au sens
des distributions appartient à L2 (⌦)N , c’est-à-dire que v 2 H 1 (⌦).
limk!1 kvk hkH = 0. Soit (zk )k la suite de réels définie par zk = `(vk ) pour tout
k. Etudions (zk )k :
` lin.
|zk zm | = |`(vk ) `(vm )| = |`(vk vm )| C` kvk vm kH .
Comme (vk )k converge (vers h) dans H, c’est en particulier une suite de Cauchy,
c’est-à-dire que limk,m!1 kvk vm kH = 0. Ainsi, (zk )k est une suite de Cauchy
dans R. Or, R est complet : (zk )k est donc convergente. A partir de là, on définit
le prolongement par continuité de ` en h comme étant égal à la limite de (zk )k :
˜ = lim `(vk ).
`(h)
k
Or, |`(vk vk0 )| C` kvk vk0 kH , et limk kvk vk0 kH = 0 par inégalité triangulaire
(kvk vk0 kH kvk hkH + kh vk0 kH ). On en conclut que limk `(vk ) = limk `(vk0 ).
— Linéarité du prolongement `. ˜
On obtient la linéarité en passant à la limite. Soient h1 , h2 2 H, ↵1 , ↵2 2 R :
par densité, il existe (vk1 )k et (vk2 )k deux suites d’éléments de V , qui convergent
respectivement vers h1 et h2 dans H, et
˜ 1 h1 + ↵ 2 h2 )
`(↵ = lim `(↵1 vk1 + ↵2 vk2 )
k
` lin. ˜ 1 ) + ↵2 `(h
˜ 2 ).
= lim{↵1 `(vk1 ) + ↵2 `(vk2 )} = ↵1 `(h
k
or, pour tout k, |`(vk )| C` kvk kH . Comme limk kvk kH = khkH , on en conclut que
˜
|`(h)| C` khkH .
˜
NB. Le module de continuité est identique pour ` et pour son prolongement `.
NB(bis). On a le même résultat pour des espaces de Banach définis sur C...
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 6
en effet, C 1 ([0, 1]) est dense dans H 1 (]0, 1[) d’après la proposition 1.7 p. 16 du poly.
Soit maintenant v 2 C 1 ([0, 1]) : on écrit comme indiqué
Z x Z x
0
v(0) = v(x) v (t) dt =) |v(0)| |v(x)| + v 0 (t) dt .
0 0
Pour faire de même pour le premier terme (|v(x)|), on utilise une "astuce" qui permet
de passer à une intégrale : Z 1
|v(0)| = |v(0)| dx !
0
La majoration du premier terme "intégré" donne alors
Z 1 ✓Z 1 ◆1/2
2
|v(x)| dx 1 ⇥ |v(x)| dx .
0 0
NB. Pour la dernière l’inégalité, on a utilisé (a+b)2 2a2 +2b2 , valable pour tous a, b 2 R.
¯ telle que
Trouver u 2 C 1 (⌦)
Z Z Z Z (F.V.)
uv d⌦ + ru · rv d⌦ = f v d⌦ + gv d , ¯
8v 2 C 1 (⌦)
⌦ ⌦ ⌦ @⌦
¯ est
La norme sur C (⌦)
1
3
X @u
kuk = sup |u(x)| + sup | (x)|. (5)
¯
x2⌦ ¯
i=1 x2⌦
@xi
¯ vérifie (3)-(4) alors u vérifie (F.V.) puisque les formules
En résumé, si u 2 C 2 (⌦) \ C 1 (⌦)
de Green classiques sont valides.
c’est-à-dire le produit scalaire canonique ·, · H 1 (⌦) . Il est donc naturel de se placer dans
cet espace fonctionnel H 1 (⌦). On obtient alors une nouvelle formulation variationnelle
Or l’espace H 1 (⌦) muni du produit scalaire ·, · H 1 (⌦) est un espace de Hilbert, ce qui
permet d’appliquer le théorème de Riesz (ou de Lax-Milgram) pour établir l’existence et
l’unicité de la solution. A posteriori, nous mesurons la solution selon la norme de H 1 (⌦) :
⇣ ⌘1/2 ⇣ Z Z ⌘1/2
2 2
kukH 1 (⌦) = (u, u)H 1 (⌦) = |u| d⌦ + |ru| d⌦
⌦ ⌦
⇢
1 ` : v 7! `(v) est linéaire, à valeurs dans R
` 2 H (⌦) () ;
9C` 0, 8v 2 H01 (⌦), |`(v)| C` kvkH 1 (⌦)
|`(v)|
k`kH 1 (⌦) := sup .
v2H01 (⌦)\{0} kvkH 1 (⌦)
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 9
Ainsi, ` : ' 7! hv 0 , 'i est une forme linéaire sur D(I), continue pour la norme k · kH 1 (I) .
D’après Ex3–Q1, on peut prolonger ` par densité en une forme linéaire et continue sur
H01 (I) : en d’autres termes, v 0 2 H 1 (I).
On a aussi montré que kv 0 kH 1 (I) kvkL2 (I) . On en conclut que l’opérateur dérivée
v 7! v 0 – c’est une application linéaire – est continu de L2 (I) dans H 1 (I).
0
NB. Pourquoi ne peut-on pas dire que v 0 2 (H 1 (I)) (pour v 2 L2 (I)) ? Le problème est
que l’on raisonne par densité, en partant de D(I)... Or, sauf si I = R tout entier, D(I)
n’est pas dense dans H 1 (I) !
@v
|h , 'i| kvkL2 (⌦) k@i 'kL2 (⌦) kvkL2 (⌦) k'kH 1 (⌦) .
@xi
Q3. Comme la frontière est “régulière”, on suffit de prouver que v = 0 sur @⌦.
— Par hypothèse, ṽ 2 H 1 (RN ) donc, pour tout ' 2 D(RN )N :
Z Z
ṽ div ' dx = rṽ · ' dx. (6)
RN RN