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Il suffit enfin d’utiliser la 2ème équation de (4) pour trouver la formulation variationnelle
associée :
Trouver u 2 H 1 (⌦) telle que
Z Z Z
uv d⌦ + ru · rv d⌦ + uv d (FV4)
⌦ ⌦ Z
@⌦ Z
= f v d⌦ + gv d , 8v 2 H 1 (⌦).
⌦ @⌦
Q3. D’après ce que l’on vient de voir, si u est solution de (4), alors u vérifie (FV4).
Examinons la réciproque. Dans (FV4), si on choisit v 2 D(⌦)(⇢ H 1 (⌦)), on a alors :
Z Z
(uv + ru · rv) d⌦ = f v d⌦,
⌦ ⌦
Z
puisque v = 0 sur @⌦. On remplace ensuite les intégrales · @↵ v d⌦ par des crochets de
⌦
dualité h·, @↵ vi, puis on dérive au sens des distributions :
X @u @v X @ 2u
hf, vi = hu, vi + h , i = hu, vi h 2 , vi = hu, vi h u, vi.
i=1,3
@x i @x i i=1,3
@xi
On en déduit que
hu u, vi = hf, vi , 8v 2 D(⌦),
c’est-à-dire que u u = f au sens des distributions. Puisque u et f appartiennent à
L (⌦), u 2 L (⌦) et ainsi u
2 2
u = f presque partout dans ⌦. En particulier, on a :
Z Z
(u u) v d⌦ = f v d⌦, 8v 2 H 1 (⌦). (7)
⌦ ⌦
avec f 2 L2 (⌦), k 2 L1 (⌦) et k(x) kmin > 0 presque pour tout x dans ⌦.
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 13
Si on pose u = kru et en tenant compte du fait que v|@⌦ = 0, on obtient par analogie
Z Z
div (kru) v d⌦ = kru · rv d⌦.
⌦ ⌦
Ou bien, on raisonne par densité, en utilisant le fait que D(⌦) est dense dans H01 (⌦), et on
remplace la fonction-test v par une suite (v` )` d’éléments de D(⌦) tels que lim`!1 kv`
vkH 1 (⌦) = 0 : lim`!1 kv` vkL2 (⌦) = 0 et lim`!1 k @x @v`
i
@v
k 2 = 0 pour i = 1, 2, 3.
@xi L (⌦)
Ensuite, on utilise la dérivation au sens des distributions :
Z Z
div (kru) v d⌦ = lim div (kru) v` d⌦ = limhdiv (kru), v` i
⌦ ` ⌦ `
3
X ✓ ◆ 3
X
@ @u @u @v`
= limh k , v` i = lim
, i hk
`
i=1
@xi `@xii=1
@xi @xi
Z X 3 X3 Z Z
@u @v` @u @v
= lim k d⌦ = k d⌦ = kru · rv d⌦
` ⌦ i=1 @xi @xi i=1 ⌦
@xi @xi ⌦
avec kmin > 0, et on conclut que r(u1 u2 ) = 0 dans ⌦. Ainsi, u1 u2 est une fonction
constante sur chaque composante connexe de l’ouvert ⌦. Comme de plus on sait que
(u1 u2 )|@⌦ = 0, toutes les constantes sont nulles et donc u1 = u2 .
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 14
Q3. D’après ce qui précède, si u est solution de (5), alors u vérifie (FV5). La réciproque
est très simple à établir. En effet, comme u une solution de (FV5) appartient à H01 (⌦),
on a u|@⌦ = 0. Puis, on choisit dans (FV5) une fonction-test v de D(⌦), et on raisonne à
l’inverse de la 1ère question pour trouver que div (kru) = f au sens des distributions.
Puisque f appartient à L2 (⌦), div (kru) 2 L2 (⌦) et finalement div (kru) = f presque
partout dans ⌦.
(i) Tout d’abord, comme u 2 H01 (⌦), on sait que u 2 H 1 (⌦) et u = 0 sur @⌦.
(ii) On ne peut pas raisonner directement au sens des distributions dans D(⌦)
dans la suite, puisque d’une part la forme linéaire ` ne s’annule pas automati-
quement sur D(⌦) et d’autre part elle met en jeu des intégrales qui ne sont pas
"volumiques"...
Soit plutôt i 2 D(⌦i ), pour i = 1, 2, que l’on prolonge par 0 à ⌦ : son pro-
longement, noté , appartient à D(⌦). Comme D(⌦) ⇢ H01 (⌦), on peut l’utiliser
comme fonction-test dans (P), et on a `( ) = 0 :
Z Z
0= ru·r d⌦ = i (ru)|⌦i ·r i d⌦i = i hr(u|⌦i ), r i i = i h (u|⌦i ), i i.
⌦ ⌦i
Par définition v s’annule sur la frontière @⌦. Ainsi, le support de v|@⌦i est inclus
dans l’interface ⌃, pour i = 1, 2. On peut donc remplacer dans ce cas les crochets
de dualité (entre espaces fonctionnels définis) sur @⌦i par des crochets de dualités
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 15
hg, v|⌃ iH 1/2 (⌃),H 1/2 (⌃) = h(1 ru1 2 ru2 )·n1 , v|⌃ iH 1/2 (⌃),H 1/2 (⌃) , 8v 2 H01 (⌦).
Q3. Pour éliminer le champ e du système stationnaire, il suffit cette fois de diviser la
relation (8) par ı!✏, d’en prendre le rotationnel et de soustraire le résultat à la relation
(9). On obtient alors
✓ ◆ ✓ ◆
1 1
ı!µh rot rot h = rot j , dans ⌦.
ı!✏ ı!✏
Il n’y a pas de condition aux limites sur h. En revenant à (8) et (10), on a
✏ 1
(rot h j) = ı!e dans ⌦ et e ⇥ n |@⌦ = 0.
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 16
Q4. Tout d’abord, si u et v appartiennent à H(rot , ⌦), les intégrales sur ⌦ sont
bien définies. De plus, si u appartient à H0 (rot , ⌦), l’intégrale sur @⌦ disparaît. Si v
appartient à H0 (rot , ⌦), on remarque que (u ⇥ n) · v = (v ⇥ n) · u = 0 sur @⌦ et
l’intégrale sur @⌦ disparaît aussi. Dans ce cas, la généralisation est
( Z
8(u, v) 2 H0 (rot , ⌦) ⇥ H(rot , ⌦)
, (u · rot v rot u · v) d⌦ = 0.
8(u, v) 2 H(rot , ⌦) ⇥ H0 (rot , ⌦) ⌦
Q5. D’après (8) et (9), h et e sont dans H(rot , ⌦) mais du fait de la condition aux
limites (10) vérifiée par e, on a même e dans H0 (rot , ⌦).
Q7. D’après ce que l’on vient de voir si e est solution de (Pe ) alors elle est solution de
(F Ve ). Examinons la réciproque. Tout d’abord comme e est cherché dans H0 (rot , ⌦), il
vérifie par définition la condition aux limites de (Pe ).
De plus, dans (F Ve ), on peut choisir v 2 D(⌦)3 ⇢ H0 (rot , ⌦). On remplace ensuite
1. De cette façon, la fonction-test v et la solution e appartiennent au même espace fonctionnel.
MA201. Méthode des éléments finis (2013-2014) 17
R R
toutes les intégrales ⌦
. . . · v et ⌦
. . . · rot v par des crochets de dualité h. . . , vi et
h. . . , rot vi :
On en déduit que
⌦ ↵
rot µ 1 rot e ! 2 ✏e, v = ı! hj, vi , 8v 2 D(⌦)3 ,
c’est-à-dire que
Q8. Essayons de faire de même pour le problème en h. Pour obtenir la formulation va-
riationnelle pour le problème (Ph ), nous allons prendre le produit scalaire de la première
équation de (Ph ) avec v 2 H(rot , ⌦) et intégrer sur ⌦ :
Z Z Z
1 2
rot ✏ rot h · v d⌦ ! µh · v d⌦ = rot ✏ 1 j · v, 8v 2 H(rot , ⌦).
⌦ ⌦ ⌦
Pour conclure, on pourrait montrer en utilisant les mêmes arguments que dans les ques-
tions précédentes, que les problèmes (Ph ) et (F Vh ) sont équivalents.
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