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presentee iiI
DOCTEUR ING~NIEUR
PAR
Didier LEBOUC
J URY
Messieurs P. BRISSONNEAU
A. MAILFERT
L. PIERRAT Examinateurs
Je. SABONNADIERE
Enfin, me pLaçant SUl' un pLateau de fer.
Prendre un moroeau d'aimant et Le Lancer en L'air!
Ca,o'est un bon moyen: Le fer se préoipite,
Aussitôt que L'aimant s'envole, à sa pOUl'suite ;
On re Lance L'aimant bien vite, et cadédis !
On peut monter ainsi indéfiniment.
CYRANO de BERGERAC
Aote III, soène 13
Edmond ROSTAND
INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE GRENOBLE
Professeurs Associés
Chercheurs du C.N.R.s
Directeur de recherche
Maîtres de recherche
***
Gérard MEUNIER & Jean BIGEON pour leur aide en modélisation numérique
ainsi que Philippe NOBLET pour l'électronique de puissance.
matertau doux
--+---
bobine
o
entrerer
plecea pot.lr ..
.. Imant
(0.+8+"(=1, l'effet des culasses de fermeture de flux est négligé ce qui n'est
acceptable que pour une machine possédant un grand nombre de pôles et/ou
une structure répétitive en disque).
CUIISSI
sl.IOf
cU
1(.\ 1 enlreler
~.I 1,,",
culasu
W(EM) .!::1 X2 - .,
( w )max = y ."4. IPJT (wntés S.I.)
(unités S.I.)
avec
ra-:-(l-a
opt opt
-y) J
X/ r
c 2 = 1400 ( 1 - cr ) (1 _ Y )
opt I-P---
JT
Xc /2
En prenant y=O, 1 et PJT = 1,7 10 5 W.m-3 (ce qui correspond à des pertes de
20 W. kg-1 dans du cuivre) on obtient
y = 0,05 À /2
c = 12 cm
y = 0,1 Àc/2 = 22 cm
Y = 0,15 Àc/2 = 30 cm
Les machines à aimants qui ont été réalisées et décrites par divers
auteurs, peuvent être ou non équipées de pièces polaires.
:2
1-1 1-1
Il t
I~ 1 t
:2
~
1_' 1 t 1-1 1
---- - ------
d) SPP
3
f
Il Il f
ROTOR
ROTOR
_.+---
ROTOR5
·a b c
- ~ - --
p.uil m.gnitiqui
}trlUI
Figure I.5 Frettage des aimants dans une machine cyLindrique cLassique.
1.10
3· 1 ~!~~~~_È-~__~~_~~~~~~~_~_~~~~~~_~~~~~~~_~~~~~~~
~_!~~_~rf~~~~~_~_~~
(7)
II
Z
= (l-m) II
r
+ID (8)
magn8tique
j••' '.'
enlrell'
10tDI
slator - homolllneise-
entrlle,
10101
1
avec G(a, ~z) = 1 (10)
1-<1(1- - )
~z
F peut aussi être exprimée en fonction des pertes joule- ,~ par wrlté de volume
de machine PJ :
(11)
(12)
10 20 50 100 1000
2 2'''2
W -~
-~
(13)
-1
W = 20 W.kg f :: 600 Hz 4> = 0,18 Dm
f = 50 Hz 4> = 2,2 Dm
-1
W = 5 W.kg f = 600 Hz 4> = 90 llm
f = 50 Hz 4> = 1,1 Dm
à-di.re si II est supérieure à 50 (en prenant m=O, 5 cela signifie II > 100).
z z
Ainsi, du fait de leur faible perméabilité (ll «0) et de leur faible induction
z
de travail (Bt <lT), les poudres de fer agglomérées n'ont que peu d'intérêt
sur le plan de la force de poussée (indépendamment des problèmes de facilité
et de coût de réalisation).
3·2 ~!~~~~_~~_!~~~!~~_~~_~~~!~!!_~_~~~!~~_~_~~~~!~~
L'induction de travail B t du matériau doux: statorique est fixée
par le niveau admissible des pertes fer (on peut, par exemple, convenir d'avoir
des pertes fer volumiques égales aux pertes joule volumiques) et par la
Ll4
(16)
_~F__
- -
=f .
PJ
=J
r
(1 - J r (1 -iJ,-y»
Bt (1-iJ,}·
/0. (l-iJ,-Y) G(a, llz}
/3 /PJ
/2np
0.3
0.2
0.1
O.ST 1T 1.ST 2T B,
'PI
0.5
0.25
l5T 2T St
Fimaoe
~
I.9 VaPiation de fpJmax
· en fonction de Bt (y=O,V.
LI?
TabLeau I.1 J
r = 1T, Y = 0,1, II z = 1000
Remarques
- Des calculs identiques effectués avec dl autres types de contraintes
thermiques (par exemple des conditions d'évacuation surfacique) aboutissent
à des conclusions similaires.
- Ces calculs ont été effectués pour un volume actif donné indé-
pendanment du volume des culasses. Cette hypothèse ni est valide que dans
les machines multidiscoides et/ou à grand nombre de paires de pôles. Dans
les autres machines, le volume (ou le poids) total est souvent le facteur
limitatif le plus important. Dans ces conditions, le volume de culasse est
dl autant plus faible (et donc le volume actif d'autant plus important) que
li induction de travail est élevée ; ce qui renforce l'influence du matériau
doux statorique.
1.18
1.4 CONCLUSION
(Cuivre)
I~~
~~,
-+---.~
: ~cp
""
1
-- --------------+-
Figure II.l Schéma du stator du premier prototype.
,.
,lent "
- -------"""
~;\ .. , .I.e.
I
r-
f""·t' " c.t,·Ol'i
-t-
1 valeur 1 valeur 1
!
%,
1 expérimentale 1 théorique 1écart en
l l
tension efficace par phase à 1 1 1
38, SV 8,5%
6000 tr/mn
1 35,SV
l l
1
400
200
vitesse (tr/mn)
O~~~----~2~OO~0--------~~~0~------~6~0~00
aozœant
tension
des dents,
- réalisation de conducteurs de section
conti.mament croissante (cf figure IT.Z.a),
- réalisation dl aimants en forme de pavé
(cf figure IT.10).
aiJftant .
._-
1
... ... *
Les mesures ont été effectuées à l'aide d 'lm cadre Epste;in réalisé
au laboratoire, spécialement conçu afin de minimiser les erreurs systématiques
dues aux capacités parasites quand on opère aux fréquences moyennes ([ 8 ] ) .
A
B
B
-ê
v
t"
--~
- --
2.1 ~~~!~!!~~_~~~_~~~_~_!~_~~~~~~~
Nous avons mesuré quatre échantillons différents de tôles magnétiques
minces (épaisseur 0,1 Dm) : 1 échantillon de Fer-Cobalt, 1 échantillon de
Fer-Nickel et 2 échantillons de Fer-Silicium Grains Orientés de provenances
différentes.
-wf
T = 80 I-IS0 ________
----0 0 _
100 120 pS
-+---+ ---+-
400
_ . __ _ e pS
____ e _
50 _ x _ 600 pS _ x _
_ _ x=--_
f (Hz)
o 400 600 800
Fer-Silicium G.O.
Fer-Cobalt
Fer-Nickel
Al,4 T 0 vaut 4, 3 mais il faut noter que pour T =60011 s les pertes
sont supérieures aux pertes en onde sinusoïdale.
y(TOllS- 1 ) 10,03510,02810,02310,01810,01410,00710,00471 -
FeSil 1 59
. FeSi2
FeC
o
-1
Y ( T. j.lS ) 0,041· 0,0321 0,0271 0,021 0,0161 0,00810,00531 -
FeSi2
FeC
o
H
H
FeN.
l
.
H
'-l
,.
T( ps) 1 80 1 100 1 120 1 160 1 200 1 400 1 600 1Sinus Remarques
l 1 1 1 1 1 .·1 1 1
y(T.ps- ) 10.045 1 0,03610,003 1 0,0231 0,0181 0,0091 0,0061
1 1 1 1 1
FeSil 1 - - 1 - 1 - 1 - 1 - 1 - 1
, \ \ \ 1
. FeSi2 98,5 1 - 1 76 - 1 - 1 46 1 - 1 40,5 1Pertes en sinusoîdal pour B=1,77T
..
1\ ~ 'Î. Fee0 93,3 1 86,3 1 82 79,51 75,5 1 65 62
~.. H
H
~j:
H
FeN.l. 11 - - 11 - 1
1
- 1 1
- 11 - 11 - 11 - 00
:~
,;1
" ~'
Il
-1)
1 1 1 1 1
y(T.~s 1 0,05 0,041 0,0331 0,0251 0~02
1 1 1 1
FeSil 1 - - 1 - 1 - 1 -
FeSi2 1 - - 1 -
H
1 - 1 -
1 1
FeC 1105,5 1 97,5 94 1 91 1 85 74 IMauvais facteur de forme en sinusoîdal
0
.1 1 1 1 1
H
H
FeN.
1 1 - 1 - 1 - - ! - 1 .
H
-.0
FeC
o
FeSi.l
500 't" V'8)
FeSi2
~..
~ ., 8=1.41
\
.," .~ . ~.
------~---.---
.~
"-- . ----.--
.. - - - * - * -
100 300 500 r (P8)
200 Hz
400 Hz
600 Hz
Une telle formulation montre que les pertes ne dépendent pas linéairement
des grandeurs magnétiques B,H,J ce qui interdit toute application du principe
de superposition dans le cas d'une forme d'onde complexe. Ce fait est confirmé
par l'absence, pour un temps de montée T donné, de tout terme proportionnel
à la fréquence f dans le graphe w(f) (figure III.4) alors que l'amplitude
des différents harmoniques dl une onde trapézoîdale dépend du produit T. f .
y == al (H-Hcr1t
. ) (2)
A -3
w == 400 (J.rn )
III. 13
IN
(mJ
100
50
FeCo _.-
FeSi2
_..-
_0 _
FeNi
0.01 0.03
w = 4B (-t
a + Hcrl"t)
III.4 QUEL MATERIAU MAGNETIQUE DOUX POUR LES MACHINES A AIMANTS TERRES RARES-
COBALT?
Hcr1-0t al al
min max:
-1 ' -1 -1 -3
TabLeau III.2 VaLeurs de HCPl,0t en A.m et de a en T.lls .A.m .10 •
III. 16
à des inductions relativement élevées (B<l ,8T). Par contre, dans les machines
cylindriques où on est obligé de recourir à un matériau non orienté, il peut
constituer un facteur important, maix coûteux, d'amélioration des performances.
OW'ITRE IV
CHAPITRE IV
IV. 1 INTRODUCTION
La méthode numérique utilisée pour calculer les pertes à vide permet aussi
dl estimer le comportement de tels moteurs avec différents types d'alimentation.
Nous décrirons. tout d'abord cette méthode, nous examinerons ensuite l'efficacité
des différentes solutions envisagées de diminution des pertes à vide et,
enfin, nous presenterons un exemple dl application de cette méthode en sinulant
le fonctionnement dl un moteur alimenté par conm.rt~ateur de courant.
A ext
'\...l...\.----
Rin!
axe. z
A moyen
entrerer
V2stator
D c
1f.2stator
.~
,entrefer
.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - :
1.-------------------,
1
1
, 1
rotor 1
1
~ - - - - - ëülasSe - - - - - - - - - ,
L ______________ --- __ J
1
1 E~t a
~ e
4131413141314131413141314 d
Hypothèses tous les matériaux sont supposés linéaires avec des perméa-
bilités et des conductivités constantes,
- l'aimant est assimilé à un milieu de perméabilité II parcouru
o
par des courants ampériens convenables,
- les matériaux magnétiques sont supposés non conducteurs afin
qu 1 ils ne puissent être le siège de courants induits. Une
telle .hypothèse équ.ivaut dans le cas des aimants à négliger
les pertes produites par les harmoniques de denture, et dans
le cas du matériau doux statorique à considérer un feuilletage
suffisanment fin.
Fornulation nO 1 : repère Oxy lié à l'induit
(induit fixe, inducteur mobile)
Nous avons donc mis en oeuvre une autre technique qui consiste à
-+-
décomposer la densité de courant ampérien J en série de Fourier. En posant
w=kv il vient
(2)
-+- H
rot -+- (x,y,t ) = >:T1ej(kx+wt)
J>
1
-+- -+-
rot H3 (x,y,t) = J-+-3 e
3j(kx+wt) (3)
Fornulation 1 Fornulation 2
Repère lié à 11 induit Repère lié à l'inducteur
Transformation
..... + + ....
milieu fixe rot H = J(x) + av AB
milieu mobile
)
courants courants
stationnaires
glissants
<llamp de vitesset---~
Formulation inintéressante
Décomposition en série de Fourier
des courants ampériens
(6)
(7)
IV.4 CALCUL DES COURANTS INDUITS EN REGIME SINUSOIDAL DANS UN SYSTEME A CON-
DUCTEURS MULTIPLES
4. 1 Notations
------~--
4·2 ~!!~_~_~!~~~_~~_~~!~!~~
L'équation de base d'un problème de courants induits fonrulée en
potentiel vecteur s'écrit
. (1
div ï1-+-
grad Az ) + crEz - jcrwiz = 0 ( 11)
F (Ez., L)
1 1
=0
1 O.W I_
div (- gr~d Az.) - jo .wAz. + j ..2--
1
Az.1 dS = a.
lA 1 1 1 a. 1
1
n
A A + E c.1. A.
1.
o i=l
avec
= <1\ . \1. ~dS (17)
Il
Mik JSidS)
<1.>
<1.>
et B. 1. + jcr.1J.) AdS (18)
1. 1. 1. o
<i>
(Ô ik symbole de Kronecker
1. courant fourni par le générateur i)
1.
4.3 ~~~~~~~_d~_~~_~~~~~_~_~~~~~~~~_~~_!~~~~~!_~~~~
i = l,n
[M ] [cl = [B]
n
A = Ao + .L C.A.
1= l 1 1
A= (
A(t} = R
e
[~ A(q) (cos qUIt + j sin qUIt)] (20)
q=l
Nous avons tout d'abord calculé les pertes à vide dans le cas dl une
géométrie "simple " correspondant approximativement aux: dimensions du premier
prototype. Les calculs ont été effectués en supposant chaque conducteur relié
à un générateur de courant parfait délivrant une intensité nulle. Une série
de tests numériques a ensuite permis dl établir la validité de la méthode
employée. Enfin diverses solutions ont été envisagées pour réduire les pertes
à vide dans ce type de machine.
IV. 14
7. 1. 1 Dormées utilisées
Les dimensions retenues sont
- hauteur de l'aimant a = 5 Dm
- hauteur de stator d = 4 Dm
(pour une machine à cinq paires de pôles cela équivaut à un rayon moyen de
80 um).
" j
Û
\\
\
11
1
, \ 1
. \ ;' i \ 1
\\ 1
21\ \ l-/_'1_2_5...J 3 3
\\//
\ .
~::"''''''1~2. [3 CJ Lj C'-. ,
r;=::::;,
1
Il
1 "
Il'
11
6 /~/.......>\
~. l ,~
\\.
10 \. \.
16
".'
.\
~;>.
.li\ '-.
. . \. .:./\'\.
.:.A '"
... "
... "'. "...
....
,-t"l\"
c.
.....
l~7.~
1
..,}
/l
1 /';"\
/'/
..
~
_lo.. \\
..)3,
- ) ( \ i \
J aimants lf t
J=-
E XI'}.
li 1!
courants amperiens
! li
Figure IV. 7. a AHure des courants ampériens
IV.16
J +""
j = 3175 >52 L cos(2q+1) ~ cos kx
q=O
amplitude .
é=22 degrés
11 3 :') ~ rang
1 5 7
Les autres harmoniques sont soit d' amp1itude faib1e soit de rang
trop é1evé (et de ce fait produisent des champs magnétiques ne traversant
pas l' entrefer) •
!! !
Harmonique! Fréquence 1Pertes pour 1 ~ %des pertes
!ITension pour 1
1 1pôle de 1 mètre 1 totales 1conducteur de 1
1mètre
1 1 1 i
!1 600 !
1 Hz 1 1915 w 1 65 % 1 32,5 Veff.
1 1 1 i
!11800 !1 830 W 28 8,1 V eff.
3 Hz Il % 1
1 1 1 i
Il
2,7 V eff.
~
5 13000 Hz 1 190 W 6,5 % 1
1 1 1
7 14200 Hz 1 7 w ~
ij
0,2 % 1 0,4 V eff.
i i 1
TOTAL 1 - 1 2940 W 1 100 % 1 35" 7 V eff.
1 1 1 1
,
J o.91162E -0 1 4
.17136 6
.12G';6
2161G
7 .26096 8 _JO"il~
9 .J50';5 10 _J9"iJ"i
1 O. 12419E--02 2 0_ 23950E-OI
3 0.~6657E-OI 4 0 G936';F -01
'5 O. 92073E --0 1 6 .11478
7 .13749 8 _ 16020
9 _18290 10 .20,61
) / \.,
\
{ ~ 1
1 -O. 122JIF -01 2 -O. 10GOOE·01
1 1 h. [ 1 1\ 1 1\ ( 1 1 J J
';
7
9
,0. 9969~F ·02 ~
-0.';7018F ·02 6
-0_ 24462E -02 8
0.91';40f ·0310
·0 73386E·02
,0. 40710f -02
-0.91';40f -03
O. 244G2F -02
1'1 O. 40770F -0212 0.'il018F-02
13 O. 1JJ8GE ·021 ~ 0.99694F-02
1'; O.IOGOOf-OIIG O. 12231F ·01
hormOnlQue 1
ro~oLU~lon STAllOUf
mv=1000
1
~" ~
A
1\ Il
"
1\
,,\\ ,\
,,
l'
Il Il
, 1 1 1
,,
Il
\
1 1 '1
1 1 , 1 1 , 1
1
1 1 1 , 1
1
1 , 1
,
1 ,
1 1 1 1
1 1
1 \
,
, 1
\ 1
1
,
1 1
1
, :\
,
1 1
1
/
i /
1
1
, o. !\HEO/l O'r 20 02 O.J02E02 ~,4tl3EOO f'1M
,,
\
/
1
1 / , ,
1 1
,
'/ , ,
1 1
, ,1 1
1 1
1 1
1
1
1
1/,
,, 1
\
1 r 1 1 \ 1
8
Il( ,1 /
1 i
Il
,1
1 1
Il
1 1
, 1
If) l, 1/
'/ ,1 l,
'" ~ Il,
\'
~
, T
cf '1 ",1
g
l'
ô
1 1\ 1
1\ 1
1 \1
1 ~
1
1
1
-40.
Ces tests ont eu lieu sur Wle géométrie simplifiée (figure IV .13)
comportant un nombre dl éléments réduits afin de dimi.nuer les temps de calcul
et ni ont porté que sur le premier harmonique. Les valeurs des paramètres
physiques utilisées dans ces tests sont les mêmes que celles utilisées précé-
denment.
:2
.
4 :3 . :3 .
Fi{JUI'e IV .13 Géométrie à deux cond.u.cteu:rs uti Usée pOUl' tes tests
numériques.
7.2.6 Conclusion
Tous les calculs effectués sur ce modèle simplifié aboutissent à
des résultats cohérents entre eux. Une seule difficulté semble présente. Elle
concerne la nécessité de calculer les coefficients de combinaison C. avec
1
une très bonne précision.
IV. 27
7.3 ~~~~~~_~~_~~~~~!!~~_~!~~~!~~~_~~!!~!_~~_~!~!~~~_!~
~~~-~-~~~~
(Tous les résultats numériques concernant ce paragraphe sont consignés
dans le Tableau IV. 1 ; les différentes géométries étudiées sont représentées
figures IV .15 à IV .20).
Les résultats présentés ont été obtenus avec l' harmonique 1 à 600 Hz,
lU expérience nous ayant montré que la diminution des pertes est à peu près
identique quel que soit le rang de l' harmonique.
Pour tous les cas étudiés, nous avons choisi de conserver un entre-
fer mécanique égal à 1,5 mm et un matériau magnétique isotrope de perméabilité
relative 1000. Pour chaque géométrie envisagée nous avons calculé :
1
5 réf 412 W 412 W MS 47 %
p =7 1 1 1
! 1 e = 1,5 ! ! 1 ! I! 1
6 1 1 = 0,5 630 loi 630 W 1 143 N 1,271 MS 71 % 1 <hanfrein
~
~ 7 ! 2 !
b = 0,5
e = 1,5 ! 435 W ! 435 w
1
1123,5 N !1,171
1
MS ! 50 %
1
1 Feuille d'isolant (Î = 114ft)
~
i = 1,5 1 1 1
~
! ! e = 2! ! 1 ! I! 1
~
N
8 Ibis 1 = 0, S
b = 0,5
400 W 400 W 1 145 N 11.,341
1 1 1
MS 45 % 1 <hanfrein magJ>étique
1
! ! e = 2! ! 1 1 1 1 1
~ 9 3 1 = 0,7
h = 0,5
175 loi 175 W 147 N Il,291
1 1
s 1
1
20 % 1 Bec d'encoche S)'IIIIétrique
1
Q
t". ! 1e = 2 ! ! ! Il! 1
~~
10 3 1 = 0,7 108 W 1 165 loi 148,5 N Il,291 1'8 - 1 Correction des pertes douteuses
i h = 0,5 1 1 1 .
1 !e 2,2
= I l ! 1 1 1 1
. ,
Il 13
1
1 = 0,5
h = 0,7
1
1
119 W 125 W 147 N Il,291
1 1
S 14 % 1 Bec d'encoche symétrique
1 !e = 2,; 1 ! ! Il! 1
12 13 1 = 0,7 1 67 loi 67 \II 147 N .,291 MS 8 % 1 Bec d'encoche symétrique
1 h = 1 1 1 1
1 ! e = 2,5 1 ! ! ! I! 1
13 13 1 = 0,7 1 36 loi 36 loi 148,5 N 1,291 MS 4 % 1 Meilleur résultat obtemI
i h =1 1 1 1 1
14 14 !e = 2,5 1 196 W ! 196 W 1 - !1,291 MS ! 22 % 1 Avancée du circuit magnétique
1 h = 1 1 1 1 1
1 1 1 1
1 e = 2,5 1 1 ~ 1 1 •
IS 1S 1 = 0,5 1 67 W 1 8S W 1 147 N 1,291 1'8 - 1 Bec non symétrique, correction des p."1;f,,,
i h=1 1 1 1 1 1 douteuses
16
I
Is
le 2,9
11=0,5
1
1
=
32W
I33W
1
l !1,2911'8
114711
I! -
11 Correction des pertes dout;euses
1 1h = 1,4 1 1 1 1 1
i7
1
JI 6
!
JI 1
e
=
= 3,9
0,5
1
1 63 IV
Il! I!
1 65 W 1 143 N Il,291 MS 7 %
1
1 Ilecs disymétriques modifiés
h =1 4 i i i i i --L __
IV. 29
4 3 4 :3 4 3 4
Par contre, la variation des pertes avec le pas dentaire p est très
importante. Pour un mètre de machine, les pertes sont pratiquement proportion-
nelles à la puissance quatre du pas dentaire (problèmesl':-à~~. Ceci s'explique
par l'examen des lignes équipotentielles (figure IV.23). En effet, la distance
séparant un point du conducteur situé sur l'une des équipotentielles n °2,3,4,5
et le point A est proportionnelle au pas dentaire p. Le volume de conducteur
dans lequel les pertes surviennent est donc proportionnel à p 2 . Le flux tra-
versant ce volume est proportionnel à p'. Les pertes sont donc proportionnelles
à p4.
IV·3I
\\
1 3
LI-L\____~~~~~6
'\
Figu:pe IV.22.c e = 1 mm
(probLème n03J
16 Lignes équipotentieLLes équiréparties entre 0 et 2,510-3 Wb
! \\ \\\\\
\\\\
\
1 \. \.I\.\,\ \\ \
'1" 't'
\\>~~\.~\~\~\~\ \
\ '.,,_ \\1\
V\
\\
\. )\\\ \
'1 1
1 \ 1
l\ 11\
____~~-------2----~~--~--- !e
q
:3 4 3 3 5 4 5 3
Figure IV.15 Géométries nOl, lbis Figure IV.16 Géométrie n02 iso~t
2
h1J 4 1
le
a
~
3 3
1
2
hl le
3 4 . 3
b 4
Figure IV.l? Géométrie n03 becs Figure IV.1B Géométrie n04 avancée
d'encoches. du circuit magnétique.
\ \\\\\\\
\\ \"'~ ~\\~\\ \\\ \ 1
\~'''''~,-I\ \\ \ \
i
~
1
3 1 i\ i1
-1\_ _
IL' --LllJIJU..IUU...IJU.'LD:l6
binaison de cette avancée avec un chanfrein devrait aboutir à des pertes égales
à environ 10 %des pertes référence.
IV. 38
-, 1 i
2 1
1
_.1 3 ~; - '-. . __:J
i
'\
1\
l ,!
/ \,
/ \,
\
...
\
\
3
h!'~6~---:----:6~1__ le
~
a 3 :3
b 4
a 3 3
a.
permet de constater
)
___ : E
. ________ • t 1
10.
1
1
1
··
·:·•
1
-10. 1
-20. -300.
Figure IV.34 Courant pa:P-- phase et fem à vide par phase, angle de
calage interne \11=30° (\II est l'angLe entre Le courant
par phase et La tension entre phases).
___ t E
" __ 0_41100_ :. U
20.
10.
-10.
-20.
.
,
-30.
:2
3 4
u ~
1 \ \
-( J l 1 V1
/
Î' \ / L \ci- a) Fonctionnement à vide
~\
~
J 1 0 ~
''''-.
-,,
,~
) ~
) 1 \
~( rJ \ f/
l
f---../
J 1'>, / Y 1
\
- bJ Fonctionnement en générateur
)
l 0
\\
.\ \
\ \
\ aJ fonctionnement à vide
\
. r
\.
!
// b J fonctionnement en cfjénépateup
~
/ . ('i!=30o, I = 205AJ
i ( 1
\
i
1
f
i
..,..._ .....,
ci! \
1 \
; \
-!
o
\\
~
Of
\ \
\
\
9 \ 0.50 1 O. 10lEO!Z 0-. f5 IE02 0.~02E02
\ .
.... _ / 1 \
\
.... ~// "
\
\
\
\
~
\
\
\
\
'"cir - ..... , ...
CONCLUSION
CONCWSION
- DI une part, les mesures de pertes fer avec une induction trapé-
zoïdale ont démontré la nécessité de tenir compte de la forme dl onde dans
la détermination de l'induction de travail du matériau doux statorique.
1. CONVENTIONS ET NOTATIONS
E = Vil et z = Z/I
ce qui devient
E dans le cas d'une source de tension parfaite
E = E
g
J E
l = .J
+ 1 2 + ••• + ~
1 k
E
A.3
.I~ J.
~l 1
T
E •
t
4 J
k
Zg
E
a pour équation :
El == EZ
E3 == E4
1 == Il + IZ
1 == 13 + 14
E == El + E3
E == Eg + z
g
1
BIBLIOGRAPHIE
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Le Président de l'I.N.P.-G
D. BLOCH
Président
de flnatltUt National PolytecbDlque
de Grenoble
P.O. le Vice-PrésIdent.
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