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Observatoire Réseau Routier
Observatoire Réseau Routier
L’Observatoire du Réseau
Routier National
2. Cartographie:
i. Le réseau routier national
(1/250,000è);
ii. Les voiries urbaines et les routes secondaires
(une carte au 1/12,500è par commune)
3. Institutions impliquées:
i. Ministère des Travaux Publics, Transports et
Communications (MTPTC);
a. La Direction des Transports;
b. La Direction des Travaux Publics;
c. Le FER;
d. Le LNBTP.
ii. Le MPCE: L’Unité de Télédétection et d’Infor-
mations Géographiques. (Construction et ges-
tion d’une base de données géoréférencées).
B. Historique et Caractérisation
géométrique et mécanique:
1. Période de construction de la route;
2. Anciennes réparations:
i. Type de réparations;
ii. Longueur des tronçons affectés;
iii. Période d’interventions;
iv. Nombre d’interventions.
3. Relevé au moyen de GPS:
i. Plan de la route:
Caractéristiques du tracé
nécessaires à l’utilisation du
modèle HDM dans le calcul des
coûts d’exploitation des véhicules :
i. L’altitude.
ii. La dénivelée, exprimée en m/km, donne le
cumul du nombre de mètres de montée et de
descente par kilomètre de route.
iii. La sinuosité, exprimée en degrés/km, mesure
le cumul des angles de virages à gauche ou à
droite par kilomètre de route.
Utilité des paramètres
Exemple:
Tracé Ntoum - Nsilé
45000
NTM
40000
35000
30000
Y
25000
20000
15000
NSL
10000
585000 590000 595000 600000 605000 610000 615000 620000 625000 630000
X
Représentation graphique de l’altitude
Exemple:
Ntoum Nsilé - Altitude
60
50
40
Ponts de KANGO
30
m
20
10
0
0,000 10,000 20,000 30,000 40,000 50,000 60,000
PK
Représentation graphique de la dénivelée
Exemple: Dénivelée
30,00
25,00
20,00
m/km
15,00
10,00
5,00
0,00
0,000 10,000 20,000 30,000 40,000 50,000 60,000
Représentation graphique de la sinuosité
Exemple:
Sinuosité
120,00
100,00
80,00
degrés/km
60,00
40,00
20,00
0,00
0,000 10,000 20,000 30,000 40,000 50,000 60,000
Représentation graphique de la vitesse et
du niveau de service
Exemple: Vitesse
120,0
NS = 83,5%
NS = 80,7%
NS = 62,5%
100,0
NS = 27,3%
NS = 23,2%
80,0
IRI = 3,9
km /h
60,0
IRI = 3,7
IRI = 5,7
40,0 IRI = 9,3
IRI = 9,7
20,0
0,0
0,000 10,000 20,000 30,000 40,000 50,000 60,000
140,0
120,0
100,0
80,0 aller
km/heure
Retour
aller moy
60,0 retour moy
40,0
20,0
0,0
0,000 10,000 20,000 30,000 40,000 50,000 60,000 70,000
PK
7. Méthode d’exploitation des
mesures de vitesse.
• Simulation par le modèle HDM d’une route évoluant depuis l’état neuf (Niveau de service = 100%,
IRI = 2m/km) jusqu’à son stade ultime (Niveau de service = 0%, IRI = 12m/km) et ceci pour
chaque couple homogène de « dénivelée, sinuosité ».
• Calcul par HDM de la vitesse moyenne maximale (NS = 100%) et de la vitesse minimale (NS :
0%) et ceci pour chaque couple homogène de « dénivelée, sinuosité ».
• Détermination des zones pour lesquelles la différence des vitesses maximales est significative.
Ce sont les zones de vitesse maximum de référence homogène. (Il pourra y en avoir plusieurs
pour une route s’il y a des différences très significatives des couples « dénivelée, sinuosité »
• La vitesse minimum de référence est unique pour une route donnée. Pour des niveaux de service
très bas, la vitesse dépend surtout de l’état de surface et ne dépend que très marginalement de la
dénivelée et de la sinuosité.
• Pour chaque zone de vitesse maximale de référence, (Dans le cas présent il n’y en a qu’une),
repérer le tronçon homogène des vitesses relevées le plus élevé. Sur ce tronçon, calculer la
moyenne (Vm) et l’écart type (σV) des vitesses relevées.
• La vitesse maximale de référence sera prise égale à :
Vmax = Vm + 1,3 x σV
• La vitesse minimale de référence sera prise égale à :
Vmin = 45km/h.
• Pour chaque tronçon de vitesse homogène (V) calculer le NS et l’IRI.
Ces fissures
provoquent
un affaisse-
ment vers
l’accottement.
iv. Dégradation de l’accottement
sur la RN #1
Cette
dégradation a
débuté par
une fissure
longitudinale
ayant évolué
vers un
affaissement.
L’absence de
fossé de
drainage
semble être la
cause
principale.
v. Schéma
montrant un exemple de
dégradation du corps de
chaussée au niveau de
l’épaulement. On observe
la formation d’une marche.
L’action de l’eau, jointe à
un compactage insuffisant
des rives de chaussées,
complète le mécanisme.
vi. Schéma montrant un
exemple d’ornières dues à
la résistance insuffisante
de l’assise ou de la
chaussée pour l’intensité
du trafic.
La pénétration possible de
l’eau dans le corps de la
chaussée risque
d’entraîner sa fissuration
et sa rupture.
vii. Schéma
montrant le
mécanisme des
fissures de
tassement sous
une file de
buse.
Il en résulte la
formation de
nid de poule en
surface.
viii. Cliché montrant la formation d’un cône de déjection
sur la RN #2 à Papette non loin de Grand-Goâve.
La dégradation de la
chaussée dans cette
section est totale. Ce
phénomène, très
courant sur le réseau
témoigne de
l’agression quasi
permanente de
l’environnement sur
la route.
2. Mesures de déflexions:
Le niveau de déflexion est un indicateur important du
comportement de la chaussée. Il intervient par ailleurs
pour :
– La détermination du trafic admissible de la chaussée existante et
pour le dimensionnement des solutions de renforcement.
– La modélisation de la chaussée existante dans le modèle HDM.
Ces mesures peuvent être réalisées sous un essieu simple
à roues jumelées. La charge de l’essieu et la pression de
gonflage sont choisies en fonction de la capacité
portante recherchée. La déflexion caractéristique d’un
tronçon est la valeur de la déflexion qui n’a que 10
chances sur 100 d’être dépassée et se calcule par la
formule suivante :
D90 = Moyenne + 1.3 x Ecart type.
Mesure de
déflexion sur la
RN #2 au
Morne Tapion,
non loin de
Petit-Goâve.
Représentation graphique des
Déflexions
Déflexion (D90)
170
160
150
140
130
120
110
100
90
80
70
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150