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RDM6 T1 + GME1

RDM6 : T1 + GME1

Rappel de cours : Introduction au calcul des structures hyperstatiques.

Rappel : Structure plane chargé dans son plan :

Nombre d’équations d’équilibres de la


statique = 3 :

- Projection des forces sur Ox.


- Projection des forces sur Oy.
- Moments autour de Oz.

Si n = nombre de réactions d’appui :

- n = 3 : La poutre est isostatique.


- n > 3 : La poutre est hyperstatique. Degré d’hyperstaticité = n – 3.
- n < 3 : La poutre est hypostatique : instable.

S’il n’y a aucun effort horizontal appliqué sur la poutre  Pas de réaction d’appui selon
Ox. Il ne reste que deux réactions d’appuis et deux équations d’équilibre de la statique.

Pour calculer une structure hyperstatique, on effectue un nombre de "coupures" égale au


degré d’hyperstaticité pour libérer les liaisons surabondantes. Une coupure libère un seul
facteur de force / déplacement / rotation. La structure isostatique ainsi définie après
coupures est appelée "structure isostatique associée". On applique ensuite, à l’endroit des
coupures, un système de force / moment qui annule les déplacements / rotation de la
structure à l’endroit des coupures. Cela permet d’écrire un certain nombre d’équation qui
permet de calculer les inconnues hyperstatiques.

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RDM6 T1 + GME1

Théorème de Ménabréa :

Soit une structure hyperstatique de degré d’hyperstaticité "n". Cette structure est soumise
à un système de charge P. Supprimons les appuis surabondants (effectuons n coupures)
et remplaçons les par leurs réactions d’appui Xi (inconnues).

Pour calculer Xi on écrit que le déplacement / rotation du point d’application de Xi est nul
(théorème de Castigliano) :

Ce qui donne un système de "n" équations permettant de calculer les "n" inconnues
hyperstatiques.

Le système de charge Xi est :

- Une force si la coupure libère un déplacement.


- Un moment si la coupure libère une rotation.

Relation entre les sollicitations en travée et sur appui d’une poutre hyperstatique :

Soit une poutre continue (plusieurs travées) sur appui simple :

- M(x) : Moment fléchissant en "x" de la poutre hyperstatique.


- T(x) : Effort tranchant en "x" de la poutre hyperstatique.
- (x) : Moment fléchissant en "x" de la poutre isostatique associée.
- (x) : Effort tranchant en "x" de la poutre isostatique associée.
- MA : Moment sur appui A (gauche).
- MB : Moment sur appui B (droite).

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Exemple (calcul des poutres hyperstatiques) :

Exemple 1 (théorème de l force unitaire) :

Poutre sur 2 appuis simples, de portée


L, soumise à une charge uniformément
répartie constante P.

- Calculer la flèche de la poutre


(déplacement de la section) en
x = L/2.

Exemple 2 (théorème de la force unitaire) :

Poutre libre à gauche, encastré à droite,


de portée L et soumise à une charge
répartie triangulaire variant de 0 en x = 0
à P en x = L. Calculer :

- La rotation de la section de l’appui


libre (x = 0).
- Le déplacement de la section de
l’appui libre (flèche en x = 0).

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Introduction au calcul des structures hyperstatiques

Exemple

On considère une poutre de portée L, encastré sur 2 appuis A et B,

Elle est soumise à deux charges concentrée de même intensité P appliquée en :

- x = L/3.
- x = 2 x L / 3.

Calculer :

- Les réactions d'appui.


- L'effort tranchant T(x). Tracer le diagramme de T(x).
- Le moment fléchissant M(x). Tracer le diagramme de M(x).

ESTP Section _GME1+T1 TD RDM 6 C. Chemaly

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