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Nouvelles annales de la

construction : publication
rapide et économique des
documents les plus récents et
les plus [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. Nouvelles annales de la construction : publication rapide et
économique des documents les plus récents et les plus intéressants
relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann.
1863-04.

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65 NOUVELLES OTÂÉES Ï>E LA CONSTRUCTION. 9» ANNÉE. ^- AVRIL 1863.

W> m. v- atJnt 1863.


PL. 0, 18, 19, 20.

.
'. ; SOMMAIRE. : - NOTES ET DOCUMENTS.
TEXTE. — projets et Propositions.— 284. Assainissement des Ports de mer
à eaux stagnantes, au moyen de siphons en tôle sous-marins avec turbines, pompes
horizontales, —ilotes et Mocuments.— Cité ouvrière, de Cent-Vingt-hult Loge- Cité ouvrière dé Cent-vingt-Imlt logements. ^
ments (Type du. Creusot) (PI. 17-18). — Brise-glace du pont.de Dunabo.urg, sur "la
D-wina (Chemin,de fer de Saint-Pétersbourg à Varsovie) (PL 1,9). — Moments de Bésis- {Type du Creusot}.
tance et Poids par mètre courant des Poutres en tôle, par M. J. FOY, Ingénieur civil
(PI.. 20). -^ Chronique. ^-Travaux de Paris,
— Allocations faites par le Conseil gé- VL. 17-18.
néral de la Seine, pour continuer les travaux commencés ou votés dans la dernière
session.^ Construction d'une nouvelle Ecole pour l'industrie et le commerce. *-* Trar Articles antérieurs. — Mémoire sur les habitations ouvrières, Nouv. Ann. Const.,
vaux des Départements. — Affaires courantes du mois de Mars 1868- — Revue des 1856, col, 78, — Maisons d'ouvriers, de Vienne, de Berlin, Nouv. Ann. Const., 1856,
-CIicmïBS de fer.— Troubles produits par les.neiges dans l'exploitation des chemins col. 79, PI. 33 et 34.—Cités ouvrières de Mulhouse, Nouv. Ann.Const., 1856,-col. 79,
de fer, et moyens de les prévenir. — Revue TélégrapUique.-^Exposé de l'état des PI. 35. — Création de typés uniformes pour les constructions civiles et industrielles;
lignes télégraphiques françaises en 1862. •— Progrès de la télégrapMefrançaiseeni862. Nouv, Ann. Xonst,, 1858, Trop. 21, col. 41. — Les cités industrielles, Nouv. Ann.
—* Kcvué Technologique.—-
Fabrication des pierres-artificielles, procédé de Const., 186.8, Prop. 73, col. 153. ^- Cités ouvrières-du Boulevard Màzas, Nouv. Ann.
M. RANSOMME.—Revuedes Publications périodiques Étrangères.— The Ar- Const., 1859, col. 86. *- Cités ouvrières de Lille, Nouv. Ann. Const., 1860, col. 28.
lïgari. — Viaduc de; Dowes Gill. Comparaison des viaducs en briques et en métal.
PlAWCHES". — 17-1.8. Cité ouvrière de Çent-vingt-huit Logements (Type du L'importance croissante des forges et usines du Creusot a déterminé,
Creuzqt).-^-19. Brise-glace du pont de Dunabourg, sur la Dwina.(Chemin'de,fer de il y a quelques années, les Directeurs de cet établissement à con-
Saint-Pétersbourg à Varsovie). — 20. Moments de Résistance-et Poids par mètre cou- struire, sur le modèle déjà adopté par des centres industriels consi-
rant des Poutres en tôle, par M.'J. FOY, Ingénieur Civil.
.
' .
dérables, des habitations économiques et saines pour leurs ouvriers.
La planche 17-18 représente un des types adoptés, légèrement modi-
fié toutefois de manière à servir de modèle indépendant des conditions
PROJETS ET PMPÔSITIONS locales et de là configuration de l'emplacement qui avaient pu con-
duire à une disposition toute spéciale.
Les bâtiments ont 103m.08 de longueur sur l^^O de largeur et 12m.80
'
*' 884 (1J. de hauteur jusqu'à là corniche, la hauteur totale est de 16 mètres.
Un passage central, de 3 mètres de largeur, divise le bâtiment
AssKisiïssenient des ^orts dé user à eaux stagnantes, en deux parties composées chacune d'un rez-de-chaussée et de trois
aumoyen de Siphons en ièle sous-marins étages. Des murs de 0m,25 d'épaisseur,auxquels sont adossées les che-
avec tûrbines-pompès horizontales. minées, divisent les étages en huit parties égales comprenant chacune
quatre logements desservis par un escalier central dont la cage, com-
Toutes les personnes qui ont visité le vieux port de Marseille, ou les prise entre deux murs de 0m,25 d'épaisseur, a 2m.10 de largeur.
anciennes^ darses des ports de la Méditerranée, ont pu remarquer, en Les murs dé façade et lés pignons ont 0m.40 d'épaisseur. La hauteur
été surtout, l'infection extraordinaire qui résulte de l'accumulation des pour tous les étages, est de 2m.67. L'épaisseur des planchers avec so-
détritus animaux et végétaux, depuis des siècles, dans les eaux de ces lives en bois est de 0n,35. Le nombre des logements est de 128, soit
-bassins. 32 par étage,qui sont divisés de la manière suivante :
16 logements composés d'une pièce de 4m.83 sur 4m.67 et d'un ca-

Dans les ports de l'Océan, le flux et le reflux emporte naturellement
tous les •immondices, et l'inconvénient Se trouve très-réduit, mais à binet de hm.83 X 2 mètres, destinés aux familles nombreuses;
Marseille notamment, le développement dés gaz méphitiques est telle- 8 logements composés d'une pièce de 4m.83x 5n.10 et d'un cabinet
ment fort que les logements de toutes les maisons voisinesperdent de de 3IÙ.90X2°'.Î0, destinés aux familles moins nombreuses.
8 logements composés d'une pièce de 4m.83 X 5m.10, destinés aux
:
30 à 50 pour 100 de leur valeur. L'addition de toutes les sommes
an-
nuellement perdues par les propriétaires se monte certainement à plus célibataires.
dé 500,000 francs, et, par suite, c'est l'intérêt d'un capital dé 10 millions „
Chaque pièce a une cheminée. 80 caves de 2m.37X2)"-50 desser-
qui se trouve sacrifié chaque année. Pour la dixième partie de cette vies par un couloir central sont destinées aux familles nombreuses.
somme, on pourrait appliquer aisément le ' mode d'assainissement ci- Cette construction est couverte en tuiles plates de Bourgogne; tous
après: ... ; •;.-•' '..''
Établir, au-dessous du niveau des eaux, et en ligne horizontale, le.
les murs sont en briques fabriquées à pied d'oeuvre par le procédé
belge, avec les terres provenant des terrassements des caves> etc.
long des murs des quai, ou suivant lé thalweg du bassin., un fort tuyau La spéculation étant complètement étrangère du but que s'est pro-
en tôle, d'environ 1 mètre de diamètre, qui serait soutenu par des.flot- posé l'administration du Creusot les logements sont loués à un prix
teurs: •-.'.•' très-modique, couvrant à peine l'intérêt des fonds avancés et rentre-
Faire. déboucher l'une des extrémités du tuyau au fond du bassin dans tien des constructions.
le point le plus éloigné de la mer, et ouvrir l'autre extrémité en pleine Le prix de location des logements pour familles, au nombre de 96, est de
mer, à une profondeur suffisante poùï ne pas gêner le passage des na-
vires entrants et sortants. Établir alors, en un, deux ou trois points du
4f.50par mois, soit 54 fr. par an, ce qui donne 54X96-
........
Les logements pour célibataires, au nombre de 32, sont loués 3 fr. par
5,184 fr.

tuyau, des turbines hélicoïdales, dont l'axe soit l'axe même du tuyau, mois, soit 36 fr. par an........................... .4,152.
et qui puissent être mises en mouvement par des chaînes transversales.
On voit que si le sens de la rotation des turbines est tel que l'eau se
Le rapport brut est donc de.......................... 6,336 fr.

meuve dans le tuyau dû fond du porta la pleine nier, toute l'eau contenue. Le prix de révient total du bâtiment peut être estimé à environ
dans lebassin sortira peu à peu par le tuyau, et l'eau pure de la haute 240,000 fr., soit 1,875 fr. par logement.
mer affluera par l'entrée du port. C. A. OPPERMANN.
On pourrait encore remplacer l'action des turbines horizontales par
Brise-glace du pont de Bonaboarg, sur la Dwina.
un système de pompes ou de clapets mis en mouvement par des flotteurs
du bouées, en vertu de l'oscillation verticale des vagues qui crée une force, (Chemin de fer de Saint-Pétersbourg à Farsovie).
permanente et indéfinie.
C. A. OPPEUMAKW. ]._'. Pt. 19.
.
Paris. ^- le> Avril 1863. Lé brise-glace^, représenté PI. 19, se rattache au type adopté par la
Compagnie des chemins de fer Russes pour défendre les nombreux ponts
(1)Pour, la sérié complète des Numéros, voir le Portefeuille économique des Ma- métalliques qu'elle a dû construire sur les cours d'eau que franchit la
chines (8« Année), l'Album de l'Art'Industriel -fl* Année), et les Nouvelles Annales ligne de Saint-Pëtersbûurg à Varsovie.
d'Agriculture (5e Année)., Ces ouvrages présentent, dans le cas dont il s'agit, dés conditions
. C. 173 1863—0
67 NOUVELLES' ANNALES DE LA CONSTRUCTION. .'V 9° ANNiEv -- AVRIL 4863. m

spéciales de résistance et de construction que nous nous sommes efforcé 4° son moment résistant, calculé en prenant 6 kil. pour le coefficient
de signaler sur ce dessin. de résistance pratique de la tôle par millimètre carré; *
Ils se composent de pièces en fonte de 0m.06 d'épaisseur, renforcées 5° enfin, son poids par mètre courant.
à l'aide de nervures, réunies entre elles par des boutons,' et mainte^ Mais avant de les mettre sous, les yeux du lecteur, nous croyons
nues par des contre-fiches et des ëntretoises qui assurent la solidité dé utile d'exposer succinctement les principes qui nous ont servi de base
l'ensemble. —- Les joints sont en outre soigneusement garnisse mastic jdansce travail, de justifier les divisions que nous avons adoptées, et
de fonte. de dire enfin la manière de se servir de ces tables.
Un brise glace repose sur deux piles spéciales et bute contre celle du
pont (côté amont). Formation des Tables.
Chaque pile en fonte, est remplie de béton et surmontéede maçon- Le principe qui a servi de base à nos calculs, est ce fait d'expérience
nerie en granit, de 0ra.60 d'épaisseur, et dans laquelle sont scellés les
boulons d'attachée '--' "' ". '""'"'
La pile du bec a 3m.50 de diamètre et 14m.27 de hauteur. Les autres
admis par les Ingénieurs, et notamment par M. le Général MORIN,
dans son ouvrage si remarquable sur la résistance dès matériaux, que
là résistancedu fer à la. traction est égale à sa résistance à la compres-
ont 4m.5Û de diamètre1 et sont enfoncées à une profondeur délS^ôO
au-dessous de l'étiàge. Deux brise-glaces semblables ont été construits
sion^ dam les limites de l'élasticité, '.".: - .- .
;
principe, une fois admis, conduit naturellement à adopter pour
r Cepoûtfèsetf
au pont de Dunabourg, à 88m.60 de distance ; mais par suite de l'irré- les tôle des sections symétriques par rapport à l'axe hori-
gularité de profondeur du sol sous lés deux piles, l'un est à 2 mètres sous zontal : passant -à mi-hàuteur ; aussi avons-nous adopté des, sections
la pile gauche et l'autre à 4'\50 sous la pile droite,-il s'ensuit qu'ils ne symétriques pour toutes les poutres qui composent nos Tables.
sont pas l'un et l'autre dans les mêmes conditions de résistance. 'Gela-posèY désignons par :
On-ne sait d'ailleurs encore comment ils se comporteront pendant
les débâcles si considérables de la Dwina, mais tout fait espérer, après I le moment d'inertie de la; section dé la poutre symétrique par rap-
1

l'expérience faite sur les brisérgVacesprovisoires, que les travaux dé- port à l'axe passant par le milieu de la hauteur.
finitifs présenteront une résistance suffisante pour garantir l'ouvragé .,
«,ïà;distancëdé l'axe neutre.à; la..ûbre; qui en, est la plus éloignée; .

qu'ils sont destinés à préserver. C'est-à-dire ici,la moitiéde la hauteur totale de la poutre.
Chaque brise-glace est revenu à 151,027f.28, soit 302,05.4r.56 pour R le plus grand effort de traction^ou de compression: J auquel on
les deux, tout compris. ,.v ; piiissesoumettrè-avec sécurité^ le -fer par mètre carré.-'Nous.avons
---.- -
.'- KOSICkr,
Ingénieur-Surveillant.
admis R==6 millions de kil. pour la valeur 4e çé coefficient pratique,
chiffre admis par M.'MOKIN et par presque tous les Ingénieurs,
MoEBEeiste dé péslgtanc© ®i Wëî&£ <âé.à 'i?«ùts,es"eB6 tôle chiffre prescrit d'ailleurs à toutes les Compagnies de chemins de fer
et.des Fers double T par mètre courant, 1 Français. Mais, ainsi que.nous l'exposerons plus loin, l'adoption de
tout autre coefficient n'enlèverait rien à la.généralité de nos tables.
Par M. ï. FOY, Ingénieur Civil. |x le moment fléchissant maximum qui agit sur la poutre, dû aux forces
...

-"_
- -- :' PL. £Q.
On sait quels longs et laborieux calculs exige la recherche des di-
extérieures. ..-.-. TJT
D'après ces données, on sait que l'expression — est le moment de
mensions d'une poutre en tôle, et combien on peut être embarrassé
lorsque l'on a déterminé, le moment fléchissant maximum devant agir résistance de la poutre, lequel est dû aux forces moléculaires inté-
rieures.
sur elle, et qu'il s'agit de calculer les dimensions convenables pour Comme il y a égalité entre les moments fléchissants et résistants,
lui donnerun moment de résistance égal au moment fléchissant. Rien
ne Vient, eCeffet, guider dans cette recherche ; on connaît bien, dans on peut poser
certains cas, la hauteur de là poutre, quand elle est imposée par les
données mêmes de la question; mais, alors même que cette condition
favorable se trouve remplie, il reste, encore à rechercher quelle lar-
geur et quelle épaisseur on doit donner aux semelles horizontales, les équation dont nous nous servirons plusloin
dimensions des cornières et l'épaisseur de l'âme verticale. Ici il faut pour exposer l'usage des tables.
alors procéder par tâtonnements. Si nous représentons par le croquis ci-
On se donne, par exemple, la largeur des semelles ainsi que l'épais-
,
contre le type général des poutres en tôle,
seur de l'âme, et l'on calcule l'épaisseur des semelles, qui entre comme composé de deux seinelleshorizontâles éga-
seule inconnue dans l'équation des deux moments fléchissant et résistant. les, d'une âme verticale, et de quatre cor-
Mais l'épaisseur à laquelle on arrivé peut n'être pas satisfaisante, elle nières, le moment d'inertie de ce profil,
peut être trop forte ou trop faible. Il faut alors modifier l'une ou l'au- pris par rapport à son centre de gravité,
tre des dimensions que l'on s'est données, et recommencer les calculs. situé au centre de figure, sera représenté
Cen'est ainsi qu'après plusieurs tâtonneinentsét une perte de temps par la formule suivante
notable, que l'on détermine une section qui donné à la poutre les .con-
ditions voulues de résistance. V
Mais, malgré cette détermination, rien ne prouve que l'on ait ob-
tenu la section la plus avantageuse, et qu'une autre, de quelques cenr C'est cette formule qui a servi à calculer tous les moments d'inertie des
tiniètres plus grande en hauteur ou en largeur, ne soit pas plus éco- poutres, en prenant le mètre pour unité de longueur. Ils sont tous
nomique comme poids de métal employé, plus satisfaisante comme consignés dans une colonne intitulée : Moments d'inertie I.
proportions. A défaut de points de comparaison, il faudrait alors, pour
s'en assurer, calculer de nouvelles sections, de hauteurs et de largeur Lés rapports - ont été obtenus en divisant tous les moments d'inertie
différentes, et fournissant autant de solutions à la question : on choi-
sirait alors la plus avantageuse. Mais on voit de suite à quels calculs par la demi-hauteur de la poutre; ils sont réunis dans une colonne
longs et pénibles on serait entraîné, aussi les évite-t-on généralement; I
intitulée i Rapports.-. Ce sont, ces rapports qui donnent aux tables
.-

en adoptant la première section qui satisfait à la question.


Ce qui précède peut suffire pour faire apprécier l'utilité pratique de un caractère complet de généralité, tout à fait indépendant du choix
tables numériques contenant les moments d'inertie et de résistance, du coefficient de travail R.
ainsi que les poids par mètre courant d'un grand nombre de sections Lés moments de résistance ont été calculés en multipliant les ràp-
de poutres en tôle, disposées dans un ordre tel que l'ingénieur puisse
;
I ":--
ports par 6 millions de kil. ;Ces moments^se trouventdans la colonne
- in-
y trouver plusieurs sections de poutres résistant au moment fléchissant
connu, et n'ait plus qu'à choisir, à la seule inspection des tables, la
plus satisfaisante.
C'est pour répondre à ce besoin, que nous avons calculé les tables
suivantes, qui contiennent plus de douze mille sections différentes de
poutres en tôle, et qui donnent pour chacune, d'elles :

tilnlée'.Momentsrésistants—.
v .....
Le poids du mètre courant de chaque poutre a été calculé en adop-
tant 7.800 kil. pour le poids d'un mètre cube de fer, chiffre admis
entre autres par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Ces
1° toutes ses dimensions constitutives; poids se trouvent consignés dans une colonne intitulée -.Poids par
2° son moment d'inertie ;
.
mèlre courant. C'est cette colonne qui permet de faire de suite un
'? \'ï
3° son rapport -;... .'•'':. choix entre plusieurs sections d'une même poutre ayant le même mo-
ment résistant.
:NQWELL/ES JArW ALES Î)E M;: GONSTRtiCTIGfl. ANN#E:
69 ^- 9* — AVRIL 1863.
-
.70

J :
Division des Tables.; bleau permet de passer de suite d'une poutre en tôle ayant une épais-
., .... - ,

Le but de ces tables étant de présenter un grand nombre de pou- seur d'âme de 0m,010 comme celle des tables à toute autre poutre dont
tres entre lesquelles on puisse trouver de suite, -et sans calcul, une ou l'épaisseur d'âme serait plus grande ou plus petite, tous les autres
plusietirs sections ayant un-moment de résistance égal, à un moment éléments restant d'ailleurs les mêmes.
fléchissant connu, il;fallait, avant; tout, rendre les recherches faciles, Supposons qu'il s'agisse de passer de la poutre, dont les éléments
et pour cela disposer toutes ces poutres dans un ordre: clair et métho- de résistance sont donnés directement par les tables-, à la même
dique^ ^oiclile: classement adopté;à cet effet. - .; n '.y V: poutre, mais ayant 0". 006 d'épaisseur d'âme. On peutopérer de la
Hauteur. — On a fait varier les hauteurs des poutres dé 5 en 5 çen- manière suivante :
timètresidepuis O^^Ojusqu'à2:1.-mètres-, limites extrêmes.:que l'on ne Le moment d'inertie de là section en regard donné par nos îtàbles-
dépasse guère:pour des poutres àiseclion- pleine;.on a; obtenu ainsisune est de, . . .y-, . .---.;.. .;.. .7, ..7.7 ..;-,. -, . ;..... 0,003562880
première division des,poutres ienâ? groupes de hauteurs variables. ;. . ,.
La table des variations fait voir que pour des épaisseurs de semelles
,-

.
f
Semelles- V ôurchacùn de ces?trente4sept groupes, on a; fait varier de 0m.0!0, une variation 4'«n millimètre dans l'épaisseur de l'âme
.fait varier le moment d'inertie delà, quantité ,0,000078432 : or dans
la largeur des semelles de 5 .en 5; centimètres, depuis-0™,15 jusqu'à cet exemple l'âme diminuant de 0.004, le moment d'inertie ci-
0-.4Ô, limites que l'on ne- dépasse guère enrprâtique,-ce qui a:donné dessus diminuera donc de la quantité 4:><0.000078432;==..:.-.v:. ; 0;0003i3728
,
dans: chaque groupé,"six divisions'-.-différant! ensemble par la largeur-des Opérantla soustraction, on trouvera pour le'moraent d'inertie cherché- 0.003249152
semelles. ';. v.;-.:-..-.v ;:.-..--' .,,:v --,-^r;-^:,-...--'y-..'-..-.:) ;-:,>':/.„- -;... Si l'épaisseur dëTâine avait augmenté de:0oe.004:'au lieu de diminuer,
;Enfin,;dans^chacune dé ces divisions, on: a fait;varier ^épaisseur: des -
semelles de 5en 5 millimètres, depuis; 0^.005 jusqu'à; 0".030, ce qui on aurait ajouté les deux quantités ci-dessus, au lieu de les retrancher.
On opérerait de la même manière pour avoir les autres éléments de
adonné par groupe dé même/largeur six..sections: de poutresayânt des
épaisseurs de semelles variables./ ---,'
-
Chacun des trente-sept groupes primitifs de hauteurs variables com-
- , -
résistance et le poids de la nouvelle poutre, et l'on trouverait les valeurs
suivantes:: ^: - ;_•_ V

prend ainsi, trente-six sections de poutres différant ensemble par la


largeur ou l'épaisseur des semelles. :i:
Valeur du rapport
—. . . ..... • . . . . .-. .
7 .... Ô.0064978
-•..-.- "-:.;:;-..
Cornières. ^~ Le choix des Cornières-était assez; délicat ;, des^cor-
Valeur du moment résistant.
. ......
Valeur du poids par mètre courant'.
.
.
.7. , . . .
,
: 38,986.8
1391.464
nières trop petites/auraient laissé, dans:les;poutres àlarges;semelles, On voit par cet exemple avec quelle facilite on passe, sans aucun
un trop grand; p'orte-àvfaûx au delà des ailes sous les semelles, ce qui calcul, pour ainsi dire, d'une section à une autre dont l'épaisseur dé-
les aurait exposées à se voiler ; dés cornières"trop: grarides eussent l'âme seule varierait.
élevé beaucouple poids, de la poutre; sans•oaug-menter :,sa jésistapce Il suit de là qu'en admettant, ce qui d'ailleurs est d'accord ayecla
dans la même proportion ;il' est vraique-i'opjpouvaitobyipà'ce:der- pratique,-queTon puisse/faire varier l'épaisseur de l'âme entre 0m. 005
nier inconvénient par des eorhièr'és à âilesinëgaTesi, mais dételles cor- et Ûm.015, ce n'est plus 36 sections de poutres que contient chacun des
nières nesont pas: défabrication7 GÔuraiite/;-;--Pôur.-paf.eP;'ià-ççs;difficultés, 37/groupes, mais.bien 360, soit plus de 12,000 poutres pôurTensemble
on a adopté trois espèces de cornières différentes eu égard à là largeur des tables :;Of lorsque l'on a, pôtir une hauteur donnée de poutre,
des semelles. Ces cornières ont les dimensionssuivantes r • : 360 SectionsdifférenteSi on peut affirmer que l'on en trouvera toujours
une dont le coefficient de travail se râpproéhera aussi près que pos-
sible dn coefficient adopté.
C'est là surtout ce qui rend ces tables complètes et utiles, et ce qui
nous a fait insister autant sur ce tableau des variations.
Poutres composées d'une âme et de quatre cornières. — Il peut arriver
quelquefois que Ton soit amené, surtout pour de faibles hauteurs et des
On voit par là que les dimensions des cornières deviennent plus petites moments fléchissants relativement faibles, à adopter des poutres dont
la section ne contienne pas de semelles, et ne soit composée que d'une
avec la largeur des semelles, ce qui est rationnel.
Épaisseur de Pâme. -^- On a adopté, pour toutes les sections de pou- âme et de quatre cornières.
tres, une épaisseur d'âmé uniforme dé- 0™.010, Mais il petit arriver Pour répondre à ce besoin, nous avons ajouté pour les hauteurs
poutres comprises entre 0oe.20 et 1 mètre, un tableau, comptant six
que l'on ait avantage, pour les: faibles hauteurs de poutres, à diminuer
cette épaisseur, ou quel'on soit amené, au contraire, pour les grandes
hauteurs, à l'augmenter de quelques millimètres. .,
'
'"';.' 80X80: 70X70 v.
savoir -n et -- ^
ï
sections dé cette nature; — Ges six poutres ont deux espèces de cor-
"" ''"
\ '

.'• Or il devient très-facile de-passer à une poutre ayant une épaisseur


mères, , et pour chaque espèce
, de cornières,

d'âme plus grande ou plus petite de plusieurs înillimetres, au moyen l'âme a reçu successivement 0n,0i0, 0m. 008 et 0m.0,06 d'épaisseur.
d'une petite table de 6 lignes que nous avonsi placée a la suite de Nous avons d'ailleurs choisi ces six sections de manière que leurs
chacun des trente sept groupes de poutres et qui est intitulée : Varia- éléments de résistance fassent suite, dans l'ordre descendant, au mo-
tionspar'millimètre de l'épaisseur de l'âme. ment le plus faible des poutres de même hauteur.
Celte petite table donne la quantité dont varient les moments d'iner- Résumé.— En résumé, chaque tableau de ces tables comprenant
i ' ' '-',':. 'v '. toutes les poutres de même hauteur contient :
tie, le rapport.--, le moment résistant,, et le poids par mètre courant,
-
1» Un premier tableau de trente-six poutres différentes divisé en

lorsque l'on fait varier dans une poutre donnée l'épaisseur d'âme de six groupes de largeurs variables ;
2° Un deuxième tableau faisant connaître les variations apportées
1 millimètre. "-v~". /
dans les éléments de résistance des trente-six poutres précédentes par
Lé calcul de cette table repose sur cette remarque que rend évi-
dente la formule (2) donnant là' valeur du moment d'inertie, à savoir Une variation d'un millimètre dans répaisseur de l'âme;
3° Lfn troisième tableau contenant six'poulres en tôle composées seu-
que si.,- dans une poutre en tôle, on fait varier uniquement l'épais- lement d'une âme etde quatre cornières. ;
seur dé l'âme, toutes lès quantités qui entrent dans cette expression
de la quantité de, a', qui affecte le fac- Les quatre premières colonnes à gauche font connaître tous les élé-
: restent les mêmes à l'exception

teur b'. ."'7 V. '.;.';.,; ments constitutifs des poutres,Sàvoi!': largeur et épaisseur des semelles,
-,
: '
épaisseur de l'âme, dimensions des cornières ces quatre colonnes don-
Dès lofs, l'épaisseur de l'âme variant de 1 millimètre, le moment
. .

,'....., :,./....- 0 0Ô1X&'8 nent donc la sectiohCotnplète de chaque poutre.


d'inertie varie.dans le inertie sens d'une quantité égale à .'-'- "> --. Les trois colonnes suivantes font connaître les éléments de résistance
Or,:; pôUPvchaGttn dés
'-.
-;-:--:-: -.,. -: ..- '- -v ;;':,; -.'- •-"-• j
de chaque poutre, le moment d inertie I, le rapport -, et le moment
trente-sept ..groupes- de -

poutres, les-six épaisseurs différentes adoptées ..


v
"pour les-semellesy:donnant six: valeurs diffé- résistant A- calculé en faisant R= 6 millionsdekil.
rentes à Ta quantité 6', et partant à la quantité ""-,.'..'V , .;.-"..-•.

0,001 X^-v,-':; &;.-:f.::-.;, ,;.^;-., La dernière colonne à droite donne le poids par mètre courant de .

— -,-,. ., il a suffi,.pour ces trente-sept - .


grou- chaque poutre. c

Poutres enfer à double T, — A la suite des tables relatives; aux pou-


pes., de caicùléf-cessix dernières quantités, et ,
tres eh. tôle, nous avons joint une autre table contenant,.comme la
d'en déduire îles''valeurs correspondantes des première, les éléments constitutifs, lès éléments".;dé résistance et les .

rapports — et ps rnoments résistants; ou y a poidspar mètre, pour tous lès fers à double T, et à section syrâétrique,
fabriqués par les prihcipaies usines métallurgiques dé France."
:

joint en même temps les variations de poids Ces fers, que i'on trouve dans le commercé, sont fréquemment em-
correspondantes. •"'•' ployés dans; les Constructions, et c'est ce qui nous a engagé à calculer
Un. exemple va faire voir comment ce ta- cette nouvelle table.
71 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 9° ANNEE. — AVRIL 186 3. 72

Nous n'avons fait d'ailleurs ce travail que pour les fers dont les sec- Cette discussion fait ressortir deux choses très-importantes : d'abord
tions sont publiées dans des albums par les usines qui les fabriquent et l'utilité indispensable de la colonne des poids par mètre courant^ puis-
qui sont les suivantes : qu'elle décide souvent du choix de la section, puis la rapidité avec
Forges de la Providence. — Paris, quai Jemmapes, 208. laquelle on opère, puisqu'en un coup d'oeil on dispose, dans chaque
Forges de Châtillon.(Nièvre) et de Çommeniry (Allier). problème à résoudre) de huit ou dix solutions entre lesquelles on: n'a
Forges de la S ambre.
— Paris, rue de la Pépinière, 10. plus qu'à choisir.
Forges de Dupont et Dreyfus. — Paris, quaiJemmapes; 190. La Pi. 20, jointe à ces tables, facilite encore ces récherches, si
Forges de Montataire (Oise). simples déjà. *
Les fers de chaque usine forment un tableau distinct, et les en-tête de Elle représente l'épure des moments de résistance et des poids des
chaque colonne font connaître suffisamment les quantités qu'elle ren- poutres en tôle contenues dans les tables. Au moyen de cette épure on
ferme. voit dans leur ensemble toutes les solutions répondant à une question
Usages des Tables. donnée, et.l'on peut choisir immédiatement la poutre la plus satisfai-
sante, comme poids, ou comme hauteur. ;

L'usage de ces tables se comprend de suite: aussi ne donnerons-nous Pour construire cette épure, nous avons pris pour ordonnées les mo-
qu'un seul exemple, bien moins pour l'expliquer qtte pour faire voir ments; de résistance des poutres à l'échelle de 0m.001 pour 1,000, et
à quelle économie de temps et de métal on peut arriver par leur em- pour abscisses les poids par mètre courant des poutres à l'échelle de
ploi. 0m,001 pour 2 kil. En réunissant pour chaque groupe de même hau-
Soit à calculerla section d'une poutre en tôle posée sur deux appuis teur les divers points-d'intersection des coordonnées, on obtient les
distants de 8 mètres, et chargée d'un poids uniformément réparti de courbes que l'on voit tracées sur la planche. Chaque ligne représente
6,500 kil. par mètre courant, sachant que le fer ne doit pas travailler à donc les deux éléments (moments et poids) de toutes les poutres de
plus de 6 kil. par milliirïètre carré. même hauteur.
L'équation des moments répondant à ce cas particulier de la résis- Nous avons inscrit à l'extrémité supérieure de chaque ligne la hau-
tance des matériaux est la suivante : teur de poutre à laquelle elle correspond.
Un exemple va du reste montrer clairement l'usage de cette épure :
en reprenant l'exemple précédent, on voit qu'il s'agit de trouver une
poutre ayant un moment de résistance de 52,000.— Si l'on prend une
Remplaçant p et l par leurs valeurs : 6,500 kil. et 8 mètres, on a ordonnée égale à 52,000 et; que l'on mène par ce point une horizon-
tale, on voit qu'elle rencontrera toutes les lignes, depuis celle qui ré-
pond à la poutre de lm.50 jusqu'à celle qui répond à la poutre de 0m.60,
soit en tout 19 lignes: il existe donc 19 poutres répondant à la question.
La première poutre rencontrée donne la solution la plus économique
La poutre cherchée doit donc avoir un moment résistant de 52,000 comme poids.
pour travailler à 6 kil. par millimètre carré. — En cherchant dans les Entre ces 19 poutres, on choisira celle qui répond le mieux aux
diverses colonnes des moments résistants ceux qui s'en approchent le conditions de hauteur et de poids. Puis, quand on aura choisi la hau-
plus, tout en lui étant supérieurs, on trouve les solutions suivantes : teur, on aura dans les tables, parmi les sections de ce groupe, tous
Hauteur. Largeur. Hôm. résistant. Poids par met.
les éléments exacts et complets de la poutre.
0m.70 0m.40 53,064 263k.S6 Si dans certains cas particuliers on se décidaità adopter, pour le travail

.'.- 0 .75
0 .80
0 .85
0 .35
0 .40
Ô .25
: 53,484
53,516
53,142 ,
.251 .16
240 .24
225 .42
maximum du fer, un autre coefficient que celui de 6 millions de kil.
qui nous a servi à calculer les moments résistants, l'utilité des tables
0.90 0.40
;

53,646 217 .62


n'en resterait pas moins la même, et l'usage en serait tout aussi facile.
-1 .00 O .25 52,698
.
199.68 . Pour fixer les idées, supposons, par exemple, que dans le calcul
1 .10 0 .15 62,476. 191 .88 précédenton veuille faire travailler le fer à7.milIions de kil. :onopére-
.
rait ainsi, reprenant l'équation (3) ci-dessus :
On trouve dans les tables d'autres solutions aussi rapprochées; on en
trouverait même un nombre encore plus considérable si l'on voulait se
servir du tableau des variations, et faire varierl'épaisseur d'âme des
poutres, mais nous nous arrêterons à ces sept solutions. ;
Le travail de la tôle dans chacune de ces poutres se trouve immé- On faitdanscette équationR= 7 millions de kil., etl'on en tirela valeur
diatement par la formule ci-dessus (1): I—correspondante,
du rapport ce qui donne :

qui donne pour la valeur de R

Appliquant cette formule, on connaîtra la valeur de R pour chacune


de cessolutions en divisant [J.== 52,000 parla valeur du rapport- corres-
v
pondant à chaque poutre : on obtient ainsi respectivement les sept va-
leurs suivantes de R par mètre carré :
5,879,0Q0k, 5,833i000k, 5,722000l, .5,871,f:00l, 5,846,000'', 5,920000k, 5,945,000k,

On voit par là que ces solutions donnent des valeurs à peu près égales
pour R, ettoutes voisines du coefficient presçirt de 6 millions de kil. : ces
sept solutions sont donc toutes également bonnes au point de vue du
travail du fer.
Mais, sous d'autres rapports, il s'en faut de beaucoup qu'elles soient
équivalentes.
Sous le rapport du poids du métal nécessaire, on voit que la poutre
de lm,10 est plus légère que celle de 0m.70 de 71\98 par mètre cou-
rant, ce qui est énorme.
Sous le rapport de la hauleur de poutre nécessaire, la différence
n'est pas moins grande puisqu'elle est de 0m.40 entre la première et la
dernière.
Si donc la hauteur de la poutre est arbitraire, il n'y a pas à hésiter
-'_'
à adopter celle qui donne le poids le plus faible : sinon on adopté celle
qui correspond à cette hauteur, en choisissant toutefois parmi les so-
lutions correspondantes la plus économique.
73 NOUVELLES-ANSApS/DE LA GONSTRÛGTION. ^ 9e; ANNEE. —AVRIL 186 3. 74 :

dent à la question, et en.effet, l'âme et les cornières restant les mêmes,


une poutre est d'autant plus légère que ses semelles sont plus larges HAUTEUR. ;.-
-SEMELLES.: '
A^E.- MOMENTS
^^OHTS- .*££»: ro,BS ' /
et moins épaisses, pour fournir la même résistance. ^ ,,
'~r~===—"^r—=*
. .
I m par mètre
Enfin, on peut toujours arriver rapidement à concilier les conditions
totale.
Largeur.
T Epaisseur,

!,=,
i-""^-"- Epaisseur, d,,.inertie. TI.-
v-• -

. .
_v • .
-.
courant.

de hauteur.'et de poids suivant chaque cas particulier : cela ressort im-


médiatement du grand nombre de solutions que fournissent ces tables
Forges de Cliâtillon et de Commentry,
dans toute/s les questions qui se présentent. Dépôt à Paris, rue de Bercy^Saint-Antoine, quai de la Râpée.
Commençons par les moments et les poids des fers à double T. Dans
miUim. millim. kil.
la prochaine livraison, nous publierons ce qui est relatif aux poutres. met.
0.08
millim,
40 7 4 O.00000084i 0:0000211 .126.6 7.50
0.08 46 .
7 10 0.000001100 0.0000275 165.0 12.00
1° FERS A DOUBLE T DU COMMERCE.. 184.2
0.10 43 7 5 ,0.000001538 0.0000307 9.00

^ 0.000001788 0.0000357
0.10 45 7 8 214.2 12.00

kiW '
'.;
FEMELLES.
_
—!-«».~<~—<^—-—-
AME.
— '^^ ' SPORTS
1
—£ /
,.T,T parmètre-
0.12
0.12
0.14
45
50
48
7
7
8: :
6
11
6
0-Q00002609 0.0000435
0.000003329 0.0000555
0.000004461 0.0000637
261.0
333.0
382.2
11.00
15.00
14.00
totals- Largeur. Épaisseur. EPaissem- 'dmeltie"1-
. .-
'7 *''
, T" '
«raniW 0.14 : 63 8 12 0.000005605 0.0000800 480.0 2000
"';!
: .
0.16 80 12 8 0.000012213 0-0001526 915.6 24.00
_____ —— ———' / / ^ '
'-""[." / 0.18 '- 80 12 8
9
0.000016101 0.0001789 1,073.4
0.000015575 0.0001557 934,2
25,00
25.00
,. 0 20 62 10
0.20 70 10 16 0.000020242 0.0002024 1,214.4 37.00
Forge de la -Providence, àMdrchienne-au-Pont [Belgique). 0.22 62 .-10- 8 0.000019014 0.0001728 1,036.8 26.00
Dépôt à Paris, 208, quai Jemmapes,,. 0.22 70 10 ,16 0.000026113 0.0002374 1,424.4 40.00
0 24 100 16 12 0.000049207. 0.0004100 2,460.0 40.00
met. millim. ' millim.• millim. - kil.' 0.26 100. 18 11 0.000063107 0.0004854 2,912.4 .42 00
0.10 43 6 ;5 0.000001425 0.0000285 .171.0 9.00 ; 0.50. 160 33 .
15 0.000678896 0.0027156 16,293.6 145.00
0.10 45 6 7- 0.000001590 0.0000318 190.8 12.00
.0:12 45 7 4 0.000002412 0.0000402 : 241.2 11,00 Forges de Montataire.
0.12 50 7 9 0.000003132 0.0000522' -313.2. 15.00
0.14 47. 7 6 0.000003913 0.0000559 335.4 14.00 0.10 42 7.5 10 O.0000O18CO 0.0000372 223.2 8.00 -
0.14 53 7 12 0.000005278 0.0000754 452.4 20.00 ' 0.10 52 7.5 15 0.000002280 0.0000456 273.6 15.06
0.16 48 8; 7 0.000006376 0.0000772 463.2 .15.00 0.12 45 8• 5 0.000002730 0.0000455 273.0 10.00
'63 12 .
0.000007888 0.0000986 591.6 25-00 - 10 0.000003450 0.0000575 345.0 14.28
: 0.16 8. 0.12 50 8'
0.18 -55. 9 8- 0.000010071 0.0001119 '671,4 20.00 .
0.14 50 .
8.5 7 0.000005460.0.0000780 468.0 13.00
0.18 62 9 15 0.000013482 0.0001498 898.8 30.00 0.14 55 8.5 12 0.000005915 0.0000845 507.0 18.00
0.22 64 .
10 9' 0.000020042 0.0001822 1,033.2 -25.00 0 16 55 9 7 0.000009216 0.0001152 691.2 16.50
0.22 71• ", 10 16 0.000026257 0.00023S7 1,432.2
0.0000389610.0002997.1,798.2
40.00
40.00
0.16 62 9 14 0.000010424 0.0001303 781.8 25 00
20:00
.0.26 67 ; 12 13 0.1-8 60 ' 9 8 0.000010728 0.0001192 715.2
0.26 74 12
.
20 0.000049218 0.00037S6 2,271.6 58.00 0.18 67 9 15' 0.000014130 0.0001570 942.0: 30.00.
.0.30 120. 18 14 0.000107468 0.0007164 4,298.4 65.00 0 20- 65 9.5 8 0.000015160 0.0001616 909.6 22.00
,
: 0.30 128 19,
.
22 .0.000129134 0.000S609 5,165.4 85.00 0.20 73 9.5 ;
.16 0-000020500 0.0002050 1,230.0 .34.40
0 22 65 9.5 8 0.000019096 0.0001736 1,041.6 24.30
Forges de la Sambre., '
- j •'
- .
022 ï3" 9.5 16: 0.000026202 0.0002382 1,429.2 37.40
. .
Dépôt à Paris,. 10, tue de la Pépinière.,
.

0.10 43: 6 5 0.000001425 0.0000285 171.0' - 9,00 F. FOY.


0.10
0.12
.48
45
6
6
10
5
0.000001842
0:000002280
0.0000366
0.0000380
219.6
228.0
13.00
11.00 . .. Ingénieur Civil.
52 7 12' 0.000003517 0.0000686 351.6 17.50- (La suite prochainement.)
0.12
0.14 47, 7 6- 0.0000039130.0000559 335.4 14.00
0.14 51 7 10 0.000004827 0.0000689 413.4. 18.50
0.16 48 7 8 O.OOOOOBOIO 0.0000751 450.6 15.00
0.16 55 8- 15 0.000008820 0.0001102 661.2 24.00 CHRONIQUE.
0.18 "55 9 8 0.000010078 0.0001119 671.4 20.00
0.18 63 9 16 0.000013966 0.0001551 930.6 31.50
0.20 65 10 8 0.000015031 0.0001563 937.8 22.00 .

0.20 73 10 16 0.000020964 0.0002096 1,257.6 '35.00


0.22 64 10 8 0.000019456 0.0001768. 1,060.8 .: 26.00 .-,TRAVAUX CE PARIS.
0.22 72 10 16 0.000026554 0.0002414 1,448.4 40.00
0.26 120. 12 10 0.000055270 0.0004251 2,550.6 45.00
3,555.0, - 55.00 .
allocations faites par le Conseil général de la Seine, pour continuer
0.000088887 0,0005926
0.30 120 14 12 les travaux commencés ou votés dans la dernière session. — Le .-Conseil'
Forges de _f_f. DUPONT;.e*DîiETFCs, à Afs-sur-Môsélle. général du Département de la Seine a voté, dans sa dernière session,; la
Dépôt, 52, rue d'Angouléme-du-Terople.; continuation, pendant six ans, à partir de 1863, de l'imposition extraor-
Fers doc_îe T égacx. _ - dinaire (0f,08 produisant 16,800,000 fr. environ) pour raçhèvemeht des
0.100 43 6 5 0.000001425 0.0000285 171.0 1.0.00 V travaux du Palais de-Justice et des autres constructions, commencées
10. 0.000001886 0.0000377 226:2 12.45
ou votées, ainsi que la continuation des travaux de réfection des routes
0.100' 47 6.'5
0.120 46- 6 4.5' 0.000002268 0.0000377 22.6.2 .12.00
0.120 54 7 12.5 O.O0Ô003657 0.0000609 365.7 17.30 départementales. .-'
-
0.140 47 7 5.5 0.000003829 0.0000547
0.000006052 0.0000864
32S.2
518.4
:
14.00
21.30
Sur cette somme de 16,800,000 fr.,.4,200,000fr. doivent être réservés.

0.140' 8 13.5
aux routes; 5,189,500 fi\ au Palais de Justice; 6,481,584 ff7à la nou-
66
.
0.160 48 7 6.5 -0.000005621. O.OÔ00702 .421.2 16.00
-0.160 "59 8 : 16 0.000009439 0.0001179
0.000009724 0.0001080
707.4
648.0
26.70
20.00
velle prison projetée, pour 500 prévenus et 500 condamnés, dans l'en-
9 '- 7
clos de la Santé, et destinée à remplacer les Madelonnettes; 465,959 fr.
.
0.180 55 ,
0.180 65' 10' 16 .
0.000014864 0.0001651 990.6 31.60
23.à 24
.
0.200 60. -9.5.
iO.5
8 0.0000143040.0001430
0.000020291 0.0002029
858.0
1,217.4 34.25
au.nouveau Tribunal de commerce.
0.200 67
10
16
8.5 Ô.0000197S9 0.0001799 1,079.4 25 à 26 . M. le Préfet a ensuite rappelé à cette occasion le projet d'acquérir,
0.220 64:
0-220; / 70; 11 -
;16, 0.000027182 0.0002471 1,4S2,6 39.25. dans Paris même, de l'Assistance publique, une vaste propriété où se-
rait établi, à portée des étudiants en médecine, Un asile clinique destiné
..

Fers âôn&lé T ïàrgcs ailes.'"


à 600.malades, ainsi qu'un dépôt provisoire, qui manque aujourd'hui,
à."

0.120 65 9 6.5 0:000005186 0.0000697 41-8.6 1.5.000


0.120 75 9 17 0.000005671 0.0000945 667.1 .
24.185 pour l'examen des aliénés, leur admission et leur classement; d'autre
0.118 70 10 -
9
19
0.000004799 0.0000813-487.8
0.000006169 0.0001045 627.0
18.170
27.360 part, d'acquérir hors de Paris, mais à peu de distance, deux établisse-
-0.118 80
ments réunissant toutes les conditions requises pour le traitement des
10
0.116 -.
75 12 11 0.000005602 0.0000965 579.0. -22.300
0.116 85 12 -21 0.000006903 0.0001190
0.00ÔÔ075S6 0.0001083
714.0
649.8
31.330
29.930
maladies mentales, d'après les indications de la science et les procédés
0.140 76 10 S
0.140 86 10 18 OV000009873 0.000141,0 846.0 31.845- pratiques les plus perfectionnés.
0.000009355 0.0001355 813.0. 25,755 Ces diverses acquisitions coûteraient à peu près 4 millions; mais
.-
0.138 85 12 10
0.00001154(1 0:0001673 1,003.8 36.495 qui reviendrait à l'Assistance
' 0.138-
0.136
95
90
12"
14
20
12 0.0000.10677 0.0001570 942.0 31.545 pour la majeure partie de cette somme
0.136 100 14 22 0.000012774:0.0001818 1,126.8 42.100 publique, le Département aurait toutes les facilités du payement dont
0.160 80 Ï0 8 0.000010842 0.000.1355 813,0 22.245
il pourrait avoir besoin.
10:' 18 0.000014256 0:0001782 ï;069.2 34.725
0.160
0:160
90
120 12: 10 0.000017901 6.0002237 1,342.2 35.000 L'avant-projet de l'asile clinique et du dépôt d'admission porte
0.158 85 12 10
20-
0.000012901 0.0001633 979.8.
0:000016187 0.0002049 H,229.4
27.390
39.695
ladépensede construction de ces deux établissements contigus à
;
0.158
0.156
95
-90
12
14. 12 0.000014841 0.0001902 1,141.2 3^3.495 3,600,000 fr. On peut évaluer celle des deux asiles extérieurs à
0.156 100 14 22 0.000018005 0.0002303 1,381.8 45.635 4,400,000 fr. La dépense totale des travaux serait donc de 8 millions.
0.180 100
.
12 9 .0.000019810 0.0002201 1,320.6 32.000
0.180 109 12 18. O.ÔÔ00241S4 0.00026S7 1,612.2 000 '45
0.180 120 :
12 10 0.000023519 0.0002613 1,567.8 37.000 ' ' Construction d'une nouvelle École pour l'Industrie et le Commercé.:
0.000027901 0.0002790 1,674.0 37à37.50
—On élève dans l'avenueTrudaine, au coin delà rue Bochard de Saron,
:
0.200 110 12 10-
'20 Ô-.0Ô0034568 0.0003456 2,073.6 51.25
0.200
0:250
120
110
140-20
12
15 '9 -
0.000053608 0.0004288 2,572.8 :44-à45
0.000092410 0.00072.47 4,348.2 75.00
une école, fondée ,par la chambre de commerce de Paris, ou seront
0.255
.] -.'.
18
0.000055271 0.000425l| 2,510.6 45.00; formés des employés pour l'industrie et le commercé»
11- 0.260 : 120 12 10
7 1S63. —10 ..-•-;
C. 174
.
75: NOUVELLES -ANNALES DE -LA CONSTRUCTION. -~ §.«-. ANNE E. {-~ MK)L;18<33.

Elle doit être d'ailleurs tout à fait distincte de l'école spéciale du au ruisseau d'Ahun (Creuse). Inspecteur général, H, DE BRÉVICLE.;
commerce, et destinée surtout aux enfants de la classe ouvrière. La du- Ingénieur en chef, M. GONNAOD.
rée des cours sera de quatre ans. A. GASSÀGKES,
/ L'école pourra recevoir quatre cents élèves externes. On y enseignera Ingénieur Civil.

les langues vivantes,les mathématiques, la physique, la chimie,le dessin, ,
,

l'histoire naturelle! la tenue des livres, l'histoire etla géographie, etc.


Le soir, il y aura des cours publics pour les adultes.
Les constructions présentent les dispositions suivantes : l'entrée prin-
RE¥UE DES CHEMINS DE FER.
cipale donne sur l'avenue Trud-aine et conduit dans une vaste cour
carrée précédée d'une grille. Deux pavillons, de chaque côté de la
grille, sont destinés à l'habitation du Directeur et de l'Économe. A
droite et à gauche de la cour, deux rez-de-chaussée surmontés de ter- Troubles produits par les neiges dans l'exploitation dés Chemins de
fer. — Moyens de les prévenir.—L'hiver de. 1860 à 1861 a été marqué
rasses renferment l'un et l'autre deux Salles de cours pouvant recevoir dans l'exploitation des chemins de fer Allemands, par de nombreux
chacune cent élèves. Le fond de la cour est occupé par un bâtiment cen-
tral présentant, au rez-de-chaussée, une grande salle de réunion dans troubles causés par l'amoncellement des neiges sur la voie. -
laquelle se dégagent trois amphithéâtres, dont un en hémicycle est Ces amas varient d'importance suivant les conditions de l'établisse-
éclairé parlehaut et pourra contenir deux cent cinquante élèves.. ment de la voie en remblai ou en tranchée, le relief du terrain, la
Deux escaliers conduiront au premier étage, où se trouveront une nature des cultures avoistaant le chemin, suivant aussi les conditions
salle de dessin, une galerie d'histoire naturelle et une bibliothèque. topographiques du pays traversé. Ils semblent atteindre leur maximum
Derrière ^hémicycle: et les bâtiments est une. cour de service. La dansles circonstances suivantes, dont-le chemin de Hanamm à Pader-
surface totale de ces constructions dirigées par M. Juste LISCH, Archi- born, près dei la verrerie de Neuenbecken, a fourni un exemple.
tecte, est de 3,000 mètres environ, cours comprises. Sur cette partie, en effet, la neige atteignit, sur une longueur de
5 kilomètres, une hauteur variable de 2 mètres à 3".50. Le chemin, se
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS..
dirigeant de l'Est à l'Ouest, se trouve sur le flanc d'une montagne en
pente très-douce, dominée à h kilomètres de là par les hauteurs;
Affaires coï-i'amteÉ flp snoîs ^é Mars 4 S©S. entre le chemin et ces hauteurs est une vaste plaine complètement dé-
boisée; le chemin est en tranchée.peu profonde, et le vent soufflait
':;. Routes et Ponts. .. à peu près perpendiculairement à sa direction; les amas de neige
Rectification de la route Impériale n° 9, entre Babory et Grenier- arrêtés par les hauteurs tombaient dans la plaine où, roulés par le
Montgon (flâute-Lôire). Inspecteur général, M. KERMAIGANT ; Ingénieur vent, ils remplissaient la tranchée du chemin de fer.
en chef, M, ÇQKMES; ingénieur ordinaire, M. ALtARY» Quand le pays est couvert de forêts, les mêmes effets se produisent,
Reconstruction des ponts de Coulombs, et rectification de la mais d'une manière beaucoup moins sensible. Quand le terrain est nu,
—-
route Impériale n° 83 aux abords (Eure-et-Loire). Ingénieur en chef, le chemin en remblai peu élevé, le vent faible et soufflant suivant cer-
M. FRANCFORT; Ingénieur ordinaire, M. BRIAKGHOS. taines directions, Ce remblai peut produire dans l'air des remous qui
— Reconstruction du pont delà Boisle, surl'Authée, route Impé- ont pour effet d'amasser la neige sur la voie ; mais cet effet est beau-
riale û° 28 (Somme). Ingénieur en chef, M. Fuix; Ingénieur ordi- coup riioins à craindre, au point de vue de l'exploitation, que les
naire, M. FRÉMAUX.' amas de neiges dans les tranchées peu profondes. Ces irrégularités dans
la hauteur de la neige, ce nivellement général du sol en rase campagne
Navigation intérieure. est, du reste, connu de quiconque a voyagé par de grandes neiges.
Élanchement du canal du Berri, entre. Montluçon et Saint-Amand Ait point de vue de l'exploitation, il est une circonstance qui vient
(Cher). Inspecteur général, M. BAILLOUD; Ingénieur en chef, H. BEL- la troubler plus encore peut-être que la hauteur de la neige : c'est la
LIOTÏE. gelée après un dégel qui a fait incomplètement fondre la neige, c'est
le grand froid pendant la nuit succédant à un temps clair, aux rayons
— Canalisation de la Baïse, entre Beaucaïre et Saint-Jean-Poutge du soleil pendant le jour, il se forme alors à la surface du sol, au
(Sers). Inspecteur général, M. COMOY; Ingénieur en chef, M. BORDAS ,•
Ingénieur ordinaire, M. ESTER. niveau du rail, et sur le rail lui-même, une couche de glace qui rend
le chemin impraticable.
-•"-!:-. Ports de mer. Le Journal Allemand auquel nous empruntons ces lignes cite plu-
sieurs méthodes employées pour éviter l'amoncellement des neiges sur
Travaux de prolongement de -la jetée de/Socoa, à Saint-Jean-de-Luz la voie.
(Basses-Pyrénées). Ingénieur en chef, M. PAIRIÈR; Ingénieur ordinaire,
On a essayé de diminuer l'angle formé par les talus avec le plan
M>-DAGUENÉT.:. -;.:.
,\ horizontal ; sur le chemin de Berlin à Stettin, on a pris 6 de base pour
— Travaux d'amélioration du port du Havre (Seine-Inférieure). 1 de hauteur, sans cependant avoir obtenu des résultats bien satisfais
Inspecteur général, M. TOSTAIN; Ingénieur en chef, M. BOIWICEAU; In- sants; on espère mieux avec des talus de 1 de hauteur pour 8 de base.
génieurs ordinaires,, Mal, BELLOT et CODCHE. On a essayé d'élargir le plafond de la tranchée au niveau même du
rail ; cette méthode est coûteuse, mais elle a donné d'excellents ré-
Chemins de fer.
Chemin de fer de Nantes à Châteaulin. — Travaux de fortifications à
sultats. '•",
On a construit des murs en terre tout le long du chemin : ils out
exécuter à Lôrient (Morbihan). Inspecteur général, M. LECEERC; Ingé- partout été efficaces quand ils ont été construits à une distance conve-
nieur en chef du contrôle, M. CHATONÉY ; Ingénieurordinaire, M. Co_- nable du sommet du talus, et élevés à une hauteur suffisante. On a re-
-IGNON. '..'""/ marqué sur les chemins de Stargard-Posen et de Posen-Breslaw que
— Embranchement de Monïbrizon.—Exécution de la partie comprise le long de ces murs en terre, disposés à 5 ou 6 mètres du sommet de
entre Andrézieux et Môntbrizon (Loire). Inspecteur général, M. KER- la tranchée, la neige s'amasse en talus dont l'inclinaison moyenne est
MAINGANT. ///" '_.''-/""-'" de 1 de hauteur pour 6 de base ; ils préservèrent la voie sur une grande
— Chemin de fer de Dijon à Lahgres.— Raccordement avec la ligne partie, du parcours.
de Paris ;à là Méditerranée (Côte-d'Ôr). Inspecteur général, M. PiçôT ; Sur le chemin de Berlin à Hambourg, on a construit, de chaque
Ingénieur en chef, M. LABORIE ; Ingénieur ordinaire, M. VERNIS. côté dû chemin, des mûrs en terre de 2m.50 de hauteur et à 10 mètres
— Chemin de fer de Rennes a Brest. —Embranchement sur le port de distance de la crête de la tranchée ; c'est surtout à leur influence
de commerce de Brest (Finistère). Inspecteur général, M;. LECLERC; que l'on doit de n'avoir pas été contraint d'interrompre la circulation
Ingénieur en chef, M. PLANCHÂT; Ingénieur ordinaire, M. MARÉCHAL. sur cette ligne. 7 7
-—
Chemin de fer de Toulouse à Bayonne.,'-— Achèvement de l'em- En règle générale, ces murs doivent être assez élevés et n'être pas
branchement dé Saint-Girons (Ariégè). Inspecteur général, M. JOB ; In- trop près de la trahchée ; car alors, avec certaines directions du vent,
génieur en chef, M. FRÉCOT ; Ingénieur ordinaire, M. GALLATJP. ils augmenteraient précisément les amas qu'ils ont pour but d'atténuer
— Chemin de fer de Chassiac ait Lot.—Partie comprise entre Roussel en' produisant/des^/tdûrbillbns ou/remous faisant retomberfdans la
et Figeac (Cantal). Inspecteur général, M. PETOT ; Ingénieur en chef, tranchée la neige même qu'ils arrêtent. La neige doit se déposer, soit
M. VICART ; Ingénieur ordinaire, M, JULLIARO. extérieurementau mur en terre^soit intérieurement entre le mur et
— Chemin de fer de la ligne d'Italie.— Partie entre Évain et Saint- le talus de la tranchée; ilest à remarquer, d'ailleurs, d'après ce qui
Gingolph (Haute-Savoie). Inspecteur général, M. BUSCHE; Ingénieur en aété dit plus haut, que, dans Un profil normal, la neige s'amassant en
chef, M. DEGLIN. talus de 1 de hauteur pour 6 de/base, la distance du mur; au talus de
°±- Chemin de fer de Montluçon à Limogés. — Viaduc sur la Creuse la tranchée doit être ehvironde six fois sa hauteur; on a observé, ce qui.
7-7 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 9* ANNEE. AVRIL 1863. 78

était facile à prévoir, que l'exhaussement des murs avait partout assuré hureaux. On a créé des centres de transmission, dont le rôle unique est le
l'action préservatrice. classement des dépêches émanant d'un cercle limité ; des lignes spéciales
De même que les murs en terre, les haies de vieilles traverses, les sont préposées à celte transmission. Les villes principales sont reliées
clôtures en planches, en clayonnages de broussailles, ont donné de bons entre elles par des conducteurs directs que l'on peut comparer aux
résultats quand elles ont été mises à une distance variable de 6 à 9 mè- grandes artères du système télégraphique qui couvre la France entière.
tres de la partie supérieure des talus. L'application de ces mesures nécessitait, avec l'établissement d'un
Le moyen le plus sûr et le plus économique est celui des planta- grand nombre de fils nouveaux, le remaniement de la plupart des
tions; les haies vives réussissent, mais elles ne sont généralement pas lignes anciennes, qui n'avaient pas été définitivement établies en vue de
assez hautes ; on a fait deux lignes de haies, on a planté des broussailles cette organisation méthodique. C'est ainsi que, dans le courant de
sur deux zones protectrices parallèles à la voie; mais on a été surtout l'année 1862, l'Administration a posé sur les lignes déjà existantes
satisfait de l'action des arbres ; on doit préférer de beaucoup les arbres 14,969 kilomètres de fils nouveaux; qu'elle créé d'autre part, 2,110 ki-
verts comme le/pih:, les conifères en général; les arbres qui perdent lomètres de lignes nouvelles représentant 4,421 kilomètres de fils; et
leurs feuilles à ' l'automne ont beaucoup moins d'action, surtout si la qu'elle a déplacé enfin, ou reconstruit, 1,253 kilomètres; ce qui porte
zone n'a. qu'une faible;largeur,: s'ils sont jeunes et peu élevés. à 28,671 kilomètres de lignes et à 88,238 kilomètres de fils le dévelop-
Toutes les tranchées, du reste, ne nécessitent pas de semblables pré- pement actuel du Réseau français.
cautions..L'administration du chemin de l'Est prussien regarde comme Tout en poursuivant ces travaux si importants, l'Administrationfran-
préservées,par'leurprofilmême, toutes les tranchéesdont la profondeur çaise des lignes télégraphiques s'est mise en mesure, par des enquêtes
dépasse ë^.ôO et dont les talus-sont inclinés à 1 de hauteur pour 1/2 de dans les départements, et par l'adoption de systèmes d'exploitation
base. On doit sans doute compléter ce renseignement en ajoutant : pour économique pour les bureaux secondaires, de combiner, sans temps
la largeur de tranchée correspondante au passage d'une double voie. d'arrêt, l'oeuvre d'extension de son réseau. Elle a voulu, le service ad-
Le long de toutes lés tranchées dont la profondeur est moindre que ministratif une fois assuré, pouvoir faire prolonger ses fils jusque dans
3m,50, il y "a des travaux à faire pour lesquels, jusqu'à l'époque où l'on les chefs-lieux de canton, jusque dans les communes, aussitôt que des
sera bien fixé sur l'effet des abris, sur le régime des vents dans chaque besoins réels lai seraient signalés par les représentants des divers in-
pays à l'époque des neiges, les ingénieurs du Réseau westphalien con- térêts locaux.
seillent deprendre la précaution; suivante payant de faire des planta- Nons avons eu d'ailleurs souvent l'occasion de signaler ici les progrès
tions qui mettront longtemps à pousser et dont je résultat définitif de la construction des lignes télégraphiquesfrançaises en Algérie, au
peut être douteux, on peut construire pour un oudeux hiversdes„haies Sénégal, en Gochinchine. Sous dirons, en terminant, que^ ces deux
artificielles en vieilles traverses, en clayonnages de broussailles, pour dernières apnées, l'Administration a essayé avec empressement les hou-
juger de la hauteur et de la position définitive à adopter dans les pro* veaux télégraphes-imprimeurs de MM. HUGHES, CASELLI, BOKELLI. Nul
jets pour les haies vives qui doivent serard'abris.—^ On.conseille de doute qu'avant peu, le télégraphe à signes conventionnels de MORSE
faire ces dernières en aubépine. ne fasse place aux nouveaux appareils imprimant les dépêches en; ca-
Nous croyons que d'après les renseignements.précédents; et la base ractères d'imprimerie, et reproduisant l'écriture même dés correspon-
suivante donnée par le chemin de Haûte-Silésie, on peut le plus/souvent dants.
se dispenser de ces essais. -•:'.. Il est à regretter toutefois qa'il n'as-t pas été fait mention dans cette
Le chemin de Haute-Silésie adopte lés haies vivês^ .
les haies de pièce, de la nouvelle tentative de pose du câble translantique, convenue
vieilles traverses et les mûrs en terre ;'-il fixé comme suit leur hauteur entre l'Amérique et l'Angleterre, ce projet ayant été annoncé il y a quel-
au-dessus du niveau de l'arête du talus : ques mois d'une manière presque officielle. ILest probable cependant,
Côté du terrain en pente montant vers le chemin,.
1 mètre à P.30. que, grâce aux études récentes qui ont été faites relativement aux câ-
Terrain horizontal des deux côtés, 2 mètres. bles sons-marins, l'exécution de ce projet se fera dans des conditions
-
Côté du terrain en pente descendant vers le chemin, 2n.50. iacomparablèm.eût meilleures que 'cellesdans lesquelles avait é té exécuté
Dans les trois cas, là distance de l'abri à l'arête supérieure du talus le premier projet.
doit être de 5 ou 6 fois sa hauteur. Progrès de la télégraphie privée en 1862.— te nouveau tarif des dé-
Les opinions des différentes administrations des autres chemins prus- pêches privées, établi en France par la loi du 3 Juillet 1861 a été inau-
siens rentrent toutes, plus ou moins, dans les précédentes/, et nous guré le Ie* Janvier 1862. L'exposé de la situation de l'Empire, présenté
croyons inutile de les rappeler; il est également inutile de nous appe- à l'ouverture des Chambres, constata (Nouv. Annales de la construc-
santir sur l'établissement de claies et haies.mobiles et transportables tion, Mars 1863) que les résultats de cette réforme sont tout à fait sa-
qui manqueraient le plus souvent leur but, non parce qu'elles ne sont tisfaisants, puisque les recettes ont conservé leur marche ascendante, et
pas efficaces ou transportables, mais parce que le plus souvent on ne que l'encombrement ne s'est produit sur aucune ligne par un dévelop-
pourrait plus les transporter. pement excessif et subit des correspondances.
Quant aux moyens de déblayer la voie quand elle est une fois en- La rapidité du service s'est accrue par suite de la simplification ap-
combrée d'une couche épaisse, il n'en existe encore qu'un : la pelle. portée par la nouvelle loi à la comptabilité. Pour accélérer l'enregis-
On a essayé vainement de garnir les locomotives à leur avant d'un trement des dépêches au départ, on a adopté de nouveaux registres de
soc de charrue destiné à écarter la neige; ils réussissent sans.doute quittances qui, sans omettre aucune des garanties d'une gestion finan-
pour de faibles hauteurs de neige, mais dès que la couche atteint cière irréprochable, contiennent strictement les indications indispen-
lm.25 à lm.50, les locomotives sont impuissantes."On est encore arrivé sables pour la perception de ia taxe, et ne reçoivent plus, comme au-
par un moyen extrême à conserver le libre passage, sur la voie, trefois,la signature de l'expéditeur. Cette améliorationintroduite dans le
moyen coûteux, mais qui peut cependant devenir opportun ; c'est de service des principaux bureaux en 1862, s'étend peu à peu à toutes les
garder en circulation continuelle d'aller et de retour, sur les passages stations de la France. La lélégraphie s'est approprié par ce nouveau
exposés aux amas de neigey une locomotive en; feu, écartant la neige service un timbre à date mobile d'une forme analogue à celui dont
de dessus le rail à mesure qu'elle y tombe,; l'Administration des Postes fait usage.
v.. (Zeitschpftfûv Bauwesen), Avant la nouvelle législation des lignes télégraphiques, lés taxes
.Extrait par Ose, YALIN. étaient variables suivant les localités, le mode d'exploitation étant uni-
forme; c'est le contraire aujourd'hui, le décret est essentiellement re-
latif à la régularisation du tarif, et permet d'approprier les conditions
RE¥UE ÏËLÉGRAPHIOUE. .d'exploitation aux intérêts locaux. .-'.--
Le service de la télégraphie privée en France a pris une grande
extension ea 1862; 70 gares ou stations de chemins de fer ont été ou-
vertes à la correspondance privée; 4 nouveaux bureaux ont été installés
Exposé f e l'état &m Siîgsaes. télégB»apMcjoees:_?ffaiaçaî_es à Paris; les stations télégraphiques des principales villes (Rouen,
Nantes, le Havre, Rennes, Limoges) ont dû établir un service de nuit;
en 1862. '
l'Algérie a ouvert les trois bureaux (Djeifa, Laghouat, Jemmapes).
L'exposé delà situation des lignes télégraphiques en Franceprésente Certaines villes dont la population double et même triple lors de la
un
ensemblede faitsimportants que l'on peutrésumer de lamanière suivante: belle saison, n'ont de station télégraphique qu'une partie de l'année
La réduction du tarif des dépêches télégraphiques échangées dans l'in- (Barëges, Biarritz, Plombières, Néris. .). Certaines (Aix-les-Bains, Ba-
térieur de la France, a déterminé un développement considérable dans le gnères, Trouville), possèdent maintenant un service complet.
service télégraphiqué.L'Administrationa dû réorganiser, en conséquence, Notons que la Belgique suit l'exemple donné par la France; à partir
son réseau sur de nouvelles bases. Le nombre des dépêches s'accroissant du l6r Janvier 1863, il existe une taxe uniforme qui fixe à 1 fr. la dé-
d'une manière considérable, il devenaitnécessaire deprendre des disposi- pêche simple de 20 mots, la taxe augmentant de 0'.50 pour chaque
tions spéciales pour assurer l'ordre dés correspondances entre les divers série supplémentaire dé 10 mots.
79 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— 9« ANNEE. --AVML, 186S.

Il est à espérer que cette régularisation du service lélé|Taphifue,sera près deftogesvduDerwent, au,Nord-Ouest du comté de Durham, sur- le .chemin
adoptée par tous les Étals européens; la télégraphie" pfivëe^rè^dra r de fer de Sochto'ri et de. Darlington. ..-'
7
Hownes Gill est un ravin sec de 1243ni.80 de largeur sur 48m.76 de profondeur. Pri-.
alors toute l'extension dont elle est susceptible. mitivement la voie suivait les contours naturels de la montagne dont la pente était
Nous terminons cet examen en présentant le tahleau/fii^pï® qpîenlll ipïl jfiÔ.ÇySÏrJle versant ouest et de 1 sur 3 côté est. L'accroissement.de l'exploi-
ferme des chiffres indiquant les dépêches transmises dans une période Hation, dû principalement à la\découverte des mines de fer du Cteveland, rendit in-,
de 10 mois, et les recettes auxquelles elles ont donne heu. dispensante d'augmenter les facilités, dp .traction., ret la Compagnie décida la construc-
tion de ce Viaduc dont le projet%Vait%é%Wâi'ldès l'année 1844,
Ernest SAINT-BDMD. yfiGe ne fut ^penjantj&u^n3l#6»qufi,||.jJs,A^EMOK*ntTepiîit:pour 3.65,350'fr. de
;
;;poiisir;ulr# iCet-.gUiXïag{|fdja^gajviecbriques et. çinii^^ns^inter^alleide^iS: mois et
gfte^efCli^rger; a^,Kp.pn .entretien^pm
vPMeMrtdreAséjèafeM-j %^
aé^Ajlorig;ijeujjt«^'e:4s.çlQj-yia4jiifiî8^déj2p?i,6Q;..itis.a;jpJîusjgnanàe hautéury jusqu'au
transmises
parlesinreansidelEirt
pendantdix moit>
PRODUITS
- _ i eu faveur de 1862
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'*' ^ v !gqûa^rgij]d.e.majriè,5è5^éj,é1tjto4^
1861 1863 enH61 "*
en 1862 Dépêches Produt':
ïh ^ 1
c !
fl résulte de cette disposition:
que ïa pression par.centim.ètreicsrréjesfes.e.ulement'.
^ৠJ.J^S environ. Vï, h ,.Kgsg,n,gn ^t, ^u^n ah^ts» Ï-^-JV-- gai
2,347,339' 66 2,494,498r 73 " 473,C21 &.%& Vf-.
603,836 1,076,357 147 159f,0_
p^és|lr^ffll^^?*jf fe Mf$X^"i^T;JM'M^r^'de^jaaissarlée' ^naissance
^"des^ejnq
JMs'wcte*s0inffiièures'"ètiJ six'pllës'iëst^
vers les extrémités du viaduc. Elles ont perpendiculairement à l'axe de là'voYe 4"'.25
REVUE TECHNOLOGIQUE» =dfiJar.g£iu7d&sommet--et-Al&^
correspondant à la largeur dés ajehes renversées.^
...„_--,, :â]u
Lèspiles||6^ëffiipoeJpâr|dl^fa)Sîrie7forpj3fe0^:W]d|p^ifS:etff ... sommet - et lm.52
inférieurerrMrfçi1iettè"diffêfen'cé':1'étànt'rachetéep'af' des 'retraits !'*dé- 10 .''.'mètres
en
10 mètres. Les piles légères dâns-leu-rs-proportions ont Zm.2H ; parallèlement sur
7 ">v':S."TfS®dé"a-ôJMvR_sS'8_tf^ "7"J-">J - l^.l^i^gpaisjeur.^^.^,5Fg.::,
La=sèttiôn^ffunè''pW „,« ^k. s-^-^.i^-pï&w^c,JR .>,*«'
4ont-:répaiss|pr,4el^fliaçonnerie au; mil|e%.eKt.jfe0^.-60;^eulement.^çcjçoissemeht
On s'est beaucoup occupe, depuis une quinziine d'années, de f.ibii- , dé" s|çtign;;%VîM, erf^
* .permis'"de.' rédiijr,e de
quer des mtténaux de construction artificiels, soit pour suppleei au > l'^-Tiï/â'-pï ioô!léHoîumeWmaç^ '}i' ^^'-i-T M •M--,'y. 1

:D|iiEfiÉades^m|)Snà^îàfic)Mtîiiifc ; ~
manque de matériaux convenables dans certaines localités, soit pour §;;î%nst Iglpinape jle£ trayersesî«taient fioulonnës:, sur. çcesa murs;nmais \ce système' - -

obtenir des pieires jouissant de ceitames pi opuetes spéciales, soit enfin !


~ ayante justgiitïç^
1

do
pourutihseï des lesidusjusqu alois sans valeur ou encombrants ' "baffâ'sï tés pàrape^^fl^enïônt^;;; /".",!"L",'^"'";^ .''.'î-^!'"!;.^,!^ "']",'-,/-. "i--/ -' '1

M. Fiedenc RAHSOML, d Ispswich (Angleterre), a fait connaitie un Les briques,-âei:tf&'-bbnné'qffâl^ -

piocede de son Intention, fonde sur la production du silicate de chaux


^c^struâëùr^SSfJSSàëlmllteiainenésàfpledsd'oe^
g^>mpinbre£ên^oyéjaëj;é,deî^^
t?^ '*)'. d'aou:3âflcî :

n?j 'ÏH» àiis Ci lif/flalî


et sur la gtande cohésion de ce compose, pour obtenir li es-aisen^ent ;-(
;,:^Q3 doitlnoter quîî,.^
des blocs de forme quelconque susceptibles dêtre avantageusement 1 "éf qu'il"iie;3s'est ^f 0^
employés dans les constructions. --
sèrnëntrïlës éèEaiaud*àgè'îfUt':'ébWidérabièm^ ïôïïîant
::::sur!des:câblés ehiïîls'ïde^r.soMemer^marMsta*dêuxièxtremltésôu-râvinliJbrs-
Sa méthode consiste a fane un mélange de sable ordinaire, de ci aie. pqu'qn;farriyapaux^aissMçe§^es.^rpl}esj}[les^
ou d'autres substances analogues, avec une solution de silicate de soude. ^eiiâiïtjiensemble7^'i^"^ii4H^aî?Ç.JtÇfflifefi'BJPr-î'?ïJW't poBj6é:-<gi^.éyriet"iJS57«çJtAe.%irè-
Le tout est amené a une consistance telle qu'on puisse le mouler faci- Jlimertrampfâsï^n^JMllél;iSâfc* "J'V; ~~,:"Jr'' 7.; 'l! ''.':[ 'V.':~~'} '"'.'-".T ~"^.^: -

lement à la manièie des briques ou le couler en plaques, ou même ' s liffdépèftsë^âeflS éonstrueîiotfs^sï'élevé^ •

l'étendre a la truelle comme le ciment ordinaire. On applique ensuite à litreprise ayant-été)dépassé$:ar.:là^rofona^ï:Mdit&nnëllèi3desïfôndatK


du parapet plus massif et poùr^autrM;io%ejreesMinjr^ cïbéc::.ny
ce produit, soit à lalnosse, soit par immersion, une solution de chlo- ,b^Jue cube,dé la maçsnn.mé;s;ëlèye;>à\.*^3^P;,mèttç^P'iïbçs.v,r/ >„j',r. --v.j--.Vff
"5 ''^èt/ôuvrâgerE^tftfperirïêtj1 a3ôute''Ml 0DW6RTHÎjlè^cbmparèr I^plôrde. fabrique
i ure de calcium. Il y a double décomposition et foimation d'un silicate
de chaux insoluble, et de chloruie de sodium qu'on élimine par des sèt-diprnëfàlOpbûf t&constiMMiànî'yè;:'viaâuc¥finK6n%é-repbrtel4ééttrcbfïstruits'fler-.
ïnn^eméhtsparjjliièEopqH. BurSèçchèD)inô;deiifér-:SbiUh»Vuflù^%fi£anc^M?êï Ces
lavages On obtient ainsi rapidement une matière capable de résister à viaducs''ooniistejttt£enjteoisrg^ dé
1 action destructive des agents atmosphériques et d'une duiete ,six,çolonnes;;énf;fbnte;as^ de.4mj.5,u;4B j&auteqr. Ce.s.colonnes sont
qui ne
fait qu'augmenter avec le temps. -,:%bU'dfemtni''reïi^ fertical|inéntrpar
Cette espèce de pierre aitificielle peut êtie fabriquée, presque par- 'jflésîc-rôS dèiSâirif-Andfé Mifèf.lt'SuTëM-ujfe^nirbrmèëMre'ïes:fiflesiësitid.è!:14^:G2.
tout, avec les matières piemieres de la localité. Elle peut se mouler jiî^IïeJyMduc^eygl^^pesurjë^fcSSideïlongd de^
,t:fleeKda^|ressèmWant;davantage ipar-jsesjptoportip|is..à ce\m-$e;goMnes?£ili ,a3g2S'°.54.
sous toutes les foimes et a\ec toutes les dimensions; on 1 emploie 'delôngueuï:;su'r |feî.G "de Hauteur.^ lÛest in-.
comme élément de construction ou simplement comme objet de déco- ':*dispens"âMe;:dé'ifixérssi ieyiaiiuc.'Mbit êtrë.ï'uîié ôti deux'vbïèÇ'ef'ëdopteï'unJnombre
ration; elle n'exige ni séchage artificiel ni cuisson, et pai conséquent 'i'rèpféséiitant la-cKâfgetoaxMum'sur-'Iés'Wndatibri^
n'est sujette à aucun letrait ni fendillement; enfin elle est susceptible ^fiiÈn^partant:,d^s,!çgS|id(mnéps^^:4'apvè.5:cIest génes^rde-rpi^x
de recevoir dans sa préparation une addition de couleur qui lui donne iecQnqvies:n par
" "C; AHPÉR|JQH et cêÛês'Hè.MM.; éniSÉs .^ftlbN \ÉT p^"les, èntr^r.ënejirSf $&$',viaducs
le ton qu on désire. *Wl^uttf;t)û]fflhïiétlËànbïs1iirë bnuarriW'à05Î'7y02p'ïrf|)brir'la
, ilépiaiîsei.ô'î.aië'S'un
Le docteur FRUSKLAND a fait des essais sur celte piene artificielle, viaduc en briques et 408,220 fr. pour un via;3!ùb'^m'étSËÎqfie;-Mbiâme fl'elt'pfoBable
:iïque}.Cinté,rêt;de,iia.di^ér@ice(.5,§Q0i.!fr;,;paf-an').lsëra;absor^^
en prenant des échantillons qui ont ete follement biosses, puis liaii.es lance-, de;«,peintures.j;,â'.usu"r£,de,la Idate-rjorme,; en;:bqis;,;ionrpeut; admettre qu'un
par des bains d'acide sulfunque eLendus a 1 p. 100, 2 p. 100 e\.k p. 100 „*' viâàùc
bn;maçonnerie 'sèra""apssr'écqnbmi3fte.;qùeiçelui en^elâf. 14!en7qué,'4'âuteur
d'acide, mis ensuite dans 1 eau poitee a 1 ebulliiion enfin sèches a ^'.préfère-'â.eiëâUé^p-îêsvconslïrictiônsen pierres ôu-fen^ïi^û'fe^celïeV.M'-m'étsÇi, il
212° Fahr. et liolles de nouveau avec une brosse dure. , reconnaît que dans certains cas remplbM:ûifei3bù--Wiaîfbnte;êsfciridis'pë'nsabM-Pour
11 a constate
rgleSiÇbntréesjpaj-: exgnjpje où.4eSfm.a^ériauxtman,qu;e^ mode
que la peite totale en poids subie dans ces différents traitements avait ;%,transpor.t,éc;onpmjqueJria
été deO 94, tandis qu'elle était de G 17 pour la pieire de Bath, de 13.33 .,"for^eri faveur,'c"^^
s'a lés
pour celle de Caen, de 0.81 pour celle de Daik-Spnng. -
ïbridàiloiis^ser^
léméntï:à l'afloptiônids mëtâùdànstlë'cfedèffonaàtibns:IôWëûBë^7îïï*rf;-U- ^-^
ED. GR\±_\U. --

:;&T:irm ÏB ^i.oy-Tiq & «rnps:-K:.. sa,.,.:;;«; ;> ':su3<f^^^jjg.:^_^&D^^,j^i


- Ingénieur Civil „3ïHi.;i, 107 •';;/ j::i;7-J :J^JJ!:J />: •'' ItigêhiêuY'&iviï:-'

BEVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES


ÉTRANGÈRES.
.C^A, Ç^PpMAl^'|)ïJR|c^HK^;
* v;". .lli^ei-^AS-J^aux-Arts^ a;fearikt,,.,
THE ARTIZAN. !
^ „
(Livraison 4e Février 1863.) j

Tintlwc île Bonnes Gill.


Comparaison des Viaducs en liiques et des Viaducs en métal. \
Dans un mémoire lu à la Société des Ingénieurs Civils de, Londres, M. CDDVOUTH
est entrë'dans quelques détails sur la construction du viaduc dé Ho-wnes Gill situé

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