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Régulation en Génie Climatique - Froid, Climatisation, - Desmons, Jean - 2016 - Paris - Dunod - 9782100534555 - Anna's Archive
Régulation en Génie Climatique - Froid, Climatisation, - Desmons, Jean - 2016 - Paris - Dunod - 9782100534555 - Anna's Archive
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Le pictogramme qui figure ci-contre d'enseignement supérieur, provoquant une
mérite une explication. Son objet est baisse brutale Ep de livres et de
d'alerter le lecteur sur la menace que revues, au point quelapossibilité même pour
représente pour l'avenir de l'écrit, les auteurs de créer des œuvres
particulièrement dans le domaine DANGER nouvelles et de les faire éditer cor-
de l'édition technique et universi- rectement est aujourd'hui menacée.
taire, le développement massif du Nous rappelons donc que toute
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tuelle du 1° juillet 1992 interdit LE PHOTOCOPILLAGE interdite sans autorisation de
en effet expressément la photoco- TUE LE LIVRE l'auteur, de son éditeur ou du
pie à usage collectif sans autori- Centre français d'exploitation du
sation des ayants droit. Or, cette pratique droit de copie (CFC, 20, rue des
s'est généralisée dans les établissements Grands-Augustins, 75006 Paris).
V
TABLE DES MATIÈRES
Préface
Avertissement IX
Avant-propos
1 * Électrotechnique appliquée
1.1 Conducteur terre
1,2 Différents régimes de neutre et schémas de liaison à la terre
1.3 Protections par fusibles 10
1.4 Disjoncteurs 12
435 Disjoncteurs à minimum et à maximum de tension 1e
1.6 Protection par relais thermique 14
1.7 Protection par relais de surchauffe 17
1.8 Autres protections 19
1.9 Sélectivité 21
1.10 Moteurs monophasés 23
1.11 Moteurs asynchrones triphasés 25
Fi Facteur de puissance (cos) 29
1.13 Modes de démarrage des moteurs asynchrones triphasés 31
1.14 Mesure de tensions et d'intensités 40
1.15 Utilisation de moteurs asynchrones triphasés en monophasé 43
1.16 Moteurs à aimants permanents 44
1.17 Principe et régulation des installations photovoltaïques 49
2 « Hydraulique 59
2.1 Vannes 59
2.2 Servomoteurs 72
3 * Généralités sur la régulation 79
3.1 Bases théoriques 79
3.2 Comportement thermique d'un bâtiment 83
VI
3.3 Actions et lois des signaux 84
3.4 Boucles 85
3.5 Lois de régulation 86
3.6 Régulation analogique 88
3.7 Régulation numérique 91
3.8 Régulation pneumatique 93
3-9 Sondes 97
3.10 Chaîne de régulation complète 113
3.11 Régulation tout-ou-rien 113
3.12 Régulation proportionnelle 116
3.13 Action intégrale (régulation PI) 118
3.14 Action dérivée (régulation PID) 122
3.15 Expressions mathématiques des actions proportionnelles, intégrales et dérivées 126
3.16 Limites 127
217 Compensation 130
3.18 Régulation des registres d'air 134
3.19 Régulation flottante ou régulation 3 points 138
3.20 Comptage de l'énergie 142
VII
6 + Régulation appliquée à la climatisation 217
6.1 Technologies de base utilisées en climatisation 217
6.2 Armoire de climatisation pour salle informatique avec régulation analogique 239
6.3 Armoire de traitement de l'air pour salle informatique avec régulation
numérique 243
6.4 Centrale de traitement d'air avec régulation numérique 251
6.5 Centrale de traitement d'air avec régulation pneumatique 276
6.6 Appareils terminaux 214
6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie 288
6.8 Régulation des systèmes à deux conduits 294
IX
AVANT-PROPOS
Dunod
©
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
Figure 1.1 - Défaut d'isolement (machine non reliée à la terre).
- 1 « Électrotechnique appliquée 1.1 Conducteur terre
Cette même machine est maintenant reliée à la terre par un conducteur de faible
résistance (par exemple 10 Q). Une masse franche va alors provoquer un courant
de fuite important :
Courant de fuite
+
Y
Figure 1.2 - Défaut d'isolement (machine reliée à la terre).
Tableau 1.1
1 » Électrotechnique appliquée 1.1 Conducteur terre
S<16 $.
2e Li
S>35 ed in
Limitéeà25 mm? (cuivre)
en schéma TT Hu
Répartiteur
de terre
|
CU
l
— = = = = 7
1 à les "=
! 1
Barrette de répartition
i
Barrette de mesure
H Conditions
RPESUT
— Toutes les masses protégées par un dispositif différentiel doivent être reliées à la
même prise de terre.
— Les masses simultanément accessibles doivent être reliées à la même prise de terre.
Æ Utilisation
Ce schéma est utilisé pour les installations alimentées directement par un réseau
de distribution publique à basse tension.
1 * Électrotechnique appliquée 1.2 Différents régimes de neutre et schémas
de liaison à la terre
Transformateur
RTS
rs 5€
1 1 1
Û Li
\ V
s ’\
D +
Neutre
Remarques
— La coupure doit intervenir au premier défaut d’isolement.
— Il est nécessaire d’installer des dispositifs différentiels assurant la protection
contre les contacts indirects. |
— S'il ny a qu'un seul différentiel (DR) à l’origine de installation, la mise hors
tension du matériel intervient dès qu’un premier défaut d’isolement affecte une
masse quelconque de l'installation électrique de l’établissement.
— Pour assurer une sélectivité, il est nécessaire d’installer des DR réglables en temps
et en intensité, associés à des DR instantanés au niveau des circuits terminaux
ou de groupes de circuits terminaux, sans être assuré pour autant d'obtenir une
sélectivité totale.
Les réseaux de distribution ont adopté le schéma TT. Cela signifie que les abonnés
directement alimentés en basse tension sont voués à ce schéma sauf s'ils interpo-
sent un transformateur de séparation qui leur laisse toute liberté de choix. En
outre il faut savoir que le schéma TT est simple à exploiter, mais il est limité aux
installations peu étendues, peu compliquées. Il déclenche au premier défaut et
offre une sécurité totale qui explique son adoption par le ministère de l'Éducation
nationale.
1:43 Schéma TN
Le courant de défaut se referme par le conducteur neutre et devient un courant de
court-circuit phase neutre. Ce type de protection peut être réalisé de deux façons.
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
_ ©—
5
1e Électrotechnique appliquée 1.2 Différents régimes de neutre et schémas
De de liaison à la terre
M Schéma TN-C
Les conducteurs PE et N sont regroupés, ce qui donne le conducteur PEN (figure 1.5).
Transformateur
O Conditions
— Le courant de défaut doit entraîner le fonctionnement d’un dispositif de protection
contre les surintensités.
— Cette condition détermine une relation entre l’impédance Z, de la boucle de
défaut et le courant Z, de fonctionnement du dispositif de protection, U, étant
la tension simple de l'installation :
AMEN
— Le conducteur de protection doit être efficacement mis à la terre de sorte que
son potentiel soit maintenu aussi voisin que possible de celui de la terre.
— Des précautions doivent être prises pour éviter toute rupture du conducteur
neutre lorsqu'il est utilisé comme conducteur de protection.
C Utilisation
Ce schéma est utilisable dans les installations alimentées à partir d’un poste de
transformation privé et, dans certaines conditions, par le réseau de distribution
publique à basse tension.
[] Remarques
— La coupure intervient au premier défaut d’isolement.
— Il est nécessaire d'installer des dispositifs de protection contre les surintensités
assurant la protection contre les contacts indirects.
1 + Électrotechnique appliquée 1.2 Différents régimes de neutre et schémas
de liaison à la terre
— On fait l'économie d’un pôle et d’un conducteur de protection dans les circuits
non terminaux de section d’au moins 10 mm? et en canalisations fixes.
— Il y a élimination sélective des défauts, limitée au matériel défectueux.
— Il faut respecter les exigences concernant la mise à la terre du conducteur de
protection.
Le système TN est économique, en particulier au niveau de son calcul. Il est indis-
pensable avec les courants de fuite importants. Une section minimale de 10 mm?
est imposée au conducteur du neutre pour éviter sa rupture : un détail sans impor-
tance dès que la puissance de l’installation est assez élevée pour justifier cette
section pour les autres conducteurs. À l’heure actuelle, le schéma TN semble être
le préféré.
BH Schéma TN-S
Transformateur
1.2.4 Schéma IT
Le courant de premier défaut est limité à une valeur telle qu'il n'en résulte pas de
Dunod
©
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
tensions de contact dangereuses.
ctrotechnique appliquée 1.2 Différents régimes de neutre et schémas
de liaison à la terre
Transformateur
EH Conditions
— Le courant de premier défaut ne provoque le fonctionnement d’aucun dispositif
de coupure, sous réserve que l'intensité Z, de ce courant ne soit pas supérieure à :
Résistance d'isolement
Lisolement doit être mesuré entre chaque conducteur actif et la terre à l’aide d’un
ohmmètre à courant continu, sous 500 V au minimum, les appareils d’utilisation
étant déconnectés. Les valeurs de résistance d'isolement ne doivent pas être inférieures
à 500 000 Q.
REMARQUE
La résistance d'isolement des câbles chauffants noyés dans les parois des bâtiments doit être au
moins égale à 250 000 Q.
Conducteurs de protection
La continuité des conducteurs de protection et des liaisons équipotentielles principales
et locales doit être vérifiée.
Dispositifs de protection
L'efficacité des dispositifs de protection doit être vérifiée comme suit :
— pour les dispositifs à courant différentiel résiduel, par examen visuel (adéquation
courant différentiel résiduel assigné/résistance de terre) et essai si l'installation
est sous tension ;
— pour les dispositifs de protection contre les surintensités, par examen visuel
(adéquation courant assigné/section du conducteur) ;
— pour les installations de branchement comprises entre le réseau de distribution
et l’origine de l’installation intérieure, constituée par les bornes de sortie du
disjoncteur de branchement, contrôle exercé par le distributeur d’énergie électrique,
sur la base de la conformité aux règles de la norme NF C 14-100 ;
— pour l'installation électrique intérieure, à partir des bornes de sortie du disjonc-
teur de branchement, contrôle effectué par le Consuel sur la base de la confor-
Dunod
©
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
mité aux règles de la norme NF C 15-100.
Électrotechnique appliquée 1.3 Protections par fusibles
1.2.6 Conclusion
Encore à ce jour, les régimes du neutre constituent apparemment un sujet inépuisable
et qui soulève, si ce n’est la passion, du moins.un intérêt toujours très vif, ce qui est
normal puisque de ces schémas dépend notre sécurité.
10
1 + Électrotechnique appliquée 1.3 Protections par fusibles
| = +
— — RER) EEE De TE
Less — : Etre LH :
1e M + | = =
Den te: . NN D
== EEE = Eee
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Temps (s) |
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1 000
NUIT 100 000
Intensité (A)
©
Dunod
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
— Figure 1.9 - Courbes de fusion des fusibles type aM (doc. Legrand).
11
1.4 Disjoncteurs
1.4 Disjoncteurs
Les disjoncteurs sont des appareils de protection, dont il existe différents types
(figure 1.10).
eS Déclencheur thermique
ne se
me
J
Contrôle du courant
différentiel
$
L|
eme
F ; |
(EPP
12
1 * Électrotechnique appliquée 1.5 Disjoncteurs à minimum et à maximum de tension
Ph
Rr
F = mB
14
1e Électrotechnique appliquée 1.6 Protection par relais thermique
1.6.1 Sélection
Les fabricants donnent la référence de tous les éléments nécessaires à la protection
et à la commande de leurs moteurs en fonction de leur puissance. Dans le
tableau 1.3, les éléments nécessaires à la commande et à la protection d’un moteur
asynchrone de 3 kW de puissance et alimenté sous 400 V sont les suivants :
— Intensité absorbée : 6,5 A.
— Référence de l'interrupteur sectionneur encore appelé combiné : GS1-E
4 LI . ,
puissances normalisées des moteurs interrupteur- |fusibles aM contacteur relais de protection thermique
triphasés 50/60 Hz en catégorie AC-3 sectionneur taille calibre | référence référence domaine
référence A de réglage
P le |P le A
KW A |Kkw A
0,06 0,22] 0,06 0,19 GS1-F 14 x 51 2 LC1-D09 LA2-D1302 0,16...0,25
RÉCENT en 14x51 2 LCI-D09 CR2-D1303 0,25...0,4
0,09 0,36 LC1-D09 LR2-D1304 0,4...0,63
0,12 0,42! 0,12 0,37
0,18 0,6 ee 14x51 2 LOT-D09 LA2-D1305 0,63...1
0,25 0,76
0,25 0,88 PRE ES rat 14x51 2 LC1-D09 LR2-D1306 418.1:6
0,37 1 0,37 1 0,55 1,21
ee pr PO 7 ST OSI-FSOn Id xHi DE MMILCT-DO LR2-D1306 TA
Do t5 [055 136 0e pn |GBI-FL : 14x51 2 97 LC t-008 LR2-D13X6 1:55.2
0,75 2 0,75 1,68 0280808 Por la be dt 5 LC1-D09 LR2-D1307 1,6...2,5
u PK: 2,37
(BASE
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3 Gb o 8 77 l'ARHebot) 14x51 8 LC1-D09 LR2-D1312 5,5...8
4 8,4 [4 7,9 |5,5. D )GSI-F | 14x51 10 > | LO1-D09 LR2-D1314 7.10
5,5 11 [5,5 10,4 17,5 12 |GST-F | 14x51 16 |LC1-D12 | LA2-D1316 9.13
[75 148] 7,5 13.7 |9 13,9 |GS1-F | 14x51 16 __ |LC1-Dis LR2-D1321 12.18
PR De 18,0. LRA2-D1321 12.18
11 21 15 23
15 __28,5| 26,5
15 | 18,5 28,5 |GS1-F _ | 14x51 32 |LC1I-D32 LR2-D2353 23...52
[18,5
35 [185 32,8 | 22 33 _[GS1-F
| 14x51 40 LC1-D40 LA2-D3355 30...40
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nest sun el O8i. | e2x 08 100 LC1-D80 LA2-D3365 80...93
T45 = 81 | | GS1J | 22x58 100 | LC1-D95 LR2-D3365 BÜ..93
55 10055 90 |75 105 |GS1-K | 22x58 125 | LC1-D115 | LR9-D5369 90.150
75 135 | 75 125 | 90 129 |GS1TL [TO
160 _|LC1-D150 | LR9-D5369 90.150
90 _165 [90 _ 146 [110 156 |GSI-N | T1 200 LA9-F5371 132.220
110 200 | 110 178 [132 187 |[GSI-N| T1 250 LC1-F225 | LR9-F6371 192...220
132 240 |132 215 |[160 220 |GS1-QQ| T2 315 LC1-F265 | LR9-F7375 200.330
160 256 Gs1-QQ LC1-F330 R9-F7375 200...330
160 265 | 200 321 | 200 281 |GS1-QQ 400
[ T2 _ |LC1-F330 | LA9-F7375 200.330
Cou ns" 1220 310 7181-00 LCI-F400 | LRO-F7375 200.830
200 352 FAUX s1-aa T2 500 LC1-F400 | LR9-F7379 300.500
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500 | LC1-F400 LR9-F7379 300...500
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16
1 » Électrotechnique appliquée 1.7 Protection par relais de surchauffe
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Ô g é
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LR DE
144 Lecce
Sans le relais de surchauffe, le moteur peut être mis en danger dans deux cas :
— marche à charge réduite (hypothèse d’un compresseur à 12 cylindres fonctionnant
relativement longtemps avec seulement 4 cylindres par exemple) : l'intensité
absorbée par le moteur est alors réduite, par contre le refroidissement du moteur
est moins efficace, il peut en découler une température excessive du stator et sa dété-
rioration ; dans cet exemple, le relais de surchauffe est la seule protection efficace ;
— marche avec un manque de fluide frigorigène (manque de charge) : on retrouve les
mêmes problèmes que ci-dessus, sans doute amplifiés en fonction du degré de
manque de charge.
REMARQUE
proscrite !
Il est évident que la mise au vide du circuit frigorifique à partir du groupe de l'installation est
Cette remarque est valable pour les compresseurs hermétiques et semi-hermétiques. Les compresseurs
Dunod
photocopie
autorisée
délit.
©est
La
non
un
—
dé
ouverts échappent à ce problème ; cependant le niveau de vide qu'ils obtiennent est nettement
insuffisant, et ils ne permettent donc pas d’effectuer la mise au vide d’un circuit.
Le relais de surchauffe est aussi conseillé dans les cas de moteurs à démarrages
fréquents ; l’inertie thermique du stator est en effet très différente de l’inertie du
relais thermique classique.
Phase
| 3% |
Q * Relais de surchauffe Q:
Fm ——-—-- —--
3
LE
}
!
i
{
I
|
[
i
|
Û
|
12 Es 11
= ——
— - - — À
KM, H;
Figure 1.17 - Raccordement pratique d'un relais de surchauffe.
Circuit de commande : Q, : contact de précoupure du combiné du groupe. F, : fusible de
protection du circuit de commande. F,: contact du relais thermique de protection du
groupe. F; : contact du relais de surchauffe. B; : pressostat HP de sécurité. B, : pressostat
BP de sécurité. B; : thermostat de régulation. KM, : bobine de commande du contacteur
de puissance du groupe.
Circuit de puissance : Q, : combiné permettant le sectionnement et la protection du
circuit de puissance. KM, : contacteur de commande du groupe. F, : relais thermique de
protection du groupe.
18
1 ° Électrotechnique appliquée 1.8 Autres protections
A REMARQUE
Sur la figure 1.17, le contacteur KM, associé au relais thermique F, forment un discontacteur.
Résistance ((2)
4000
1330
50
-20 0 Q wuuw uw
un BL
RE
Température (°C)
REMARQUE
Les frigoristes appellent souvent Kriwan ces relais de surchauffe, du nom de leur fabricant le plus connu.
ai Bilame : : “ TT ET
| Contact
me Bilame
Tension
A8
20
1 + Électrotechnique appliquée 1.9 Sélectivité
1.9 Sélectivité
Un défaut apparaissant dans une installation électrique peut être « vu » par plusieurs
dispositifs de protection suivant l’architecture arborescente de la distribution. Ce
défaut doit être détecté et éliminé par le dispositif de protection immédiatement
en amont afin de permettre la continuité du fonctionnement du reste de l’instal-
lation.
Une telle installation est dite sélective. La sélectivité peut être totale ou partielle.
La sélectivité entre deux dispositifs de protection est dite sotale lorsque, pour tout
courant de défaut inférieur ou égal au pouvoir de coupure du dispositif amont, le
dispositif de protection situé près du défaut déclenche seul.
Dans le cas de l’association de trois disjoncteurs (figure 1.23), la sélectivité est
totale lorsque l'énergie de déclenchement du disjoncteur aval (C) est inférieure à
l’énergie de déclenchement du disjoncteur amont (B). Il en va de même en ce qui
concerne le disjoncteur (B) vis-à-vis du disjoncteur (A).
Dans le cas de l’association d’un fusible et d’un disjoncteur (figure 1.24), il y a
sélectivité totale lorsque la courbe de déclenchement du disjoncteur est située
entièrement sous la courbe de fusion du fusible.
| Disjoncteur
différentiel
EE 1A
| (A)
l retard 200 ms
| Différentiel
—— 300 mA
| retard 50 ms
ner ©
Différentiel
30 mA
Intensité
Courbe de déclenchement
= des disjoncteurs
21
1e Électrotechnique appliquée 1.9 Sélectivité
T Courbe de déclenchement
V4 disjoncteur
Courbe de fusion L
du fusible Fusible
\Disjoncteur
22
1 + Électrotechnique appliquée 1.10 Moteurs monophasés
Neutre
Stator
Neutre
|
l
|
|
[l
(l
[
[
(
(l
(
|
[|
—— Enroulement principal (
- Enroulement auxiliaire
23
1 « Électrotechnique appliquée 1.10 Moteurs monophasés
Un tel moteur peut fonctionner sans autre artifice, à la condition que l’enroule-
ment de démarrage soit prévu en conséquence, c’est-à-dire qu’il ait une valeur
ohmique faible, identique à celle de l’enroulement de travail. Ces moteurs existent
mais leur coût est élevé et leur encombrement plus important, de sorte qu’ils sont
de moins en moins utilisés.
Lorsque le rotor est lancé, le couple moteur dans le sens du lancement est supé-
rieur au couple moteur qui correspond au sens inverse du lancement, il est alors
possible d’éliminer l’enroulement de démarrage. Cette élimination peut se faire
par un système de coupleur centrifuge pour les moteurs ouverts. Pour les moteurs
hermétiques, les démarrages peuvent se faire à partir de relais électromagnétiques
d'intensité ou de tension ou encore à partir de composants à coefficient de tempé-
rature positif (CTP). Pour ces différents systèmes, voir le chapitre 5 ($ 5.2).
Pour les très petits moteurs, les bagues de déphasage sur les épanouissements polaires
provoquent une dissymétrie des champs magnétiques tournants, le moteur peut
démarrer. Cette technique n'est possible que sur les moteurs à très faible couple
résistant au démarrage. Les très petits moteurs de ventilateurs utilisent souvent
cette technique qui a un prix de revient très faible.
La figure 1.28 montre un petit moteur asynchrone monophasé à démarrage par
bagues de déphasage encore appelées spires de Frager.
Spire de Frager
24
1 ° Électrotechnique appliquée 1.11 Moteurs asynchrones triphasés
©
photocopie
Dunod
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
25
- 1.11 Moteurs asynchrones triphasés
—- =
La somme vectorielle des deux tensions simples OU; (OA) et OU, (OB) donne
>
U; (AB). L'angle OAH est égal à 30°. Le cosinus de l’angle OAH est AH/OA.
N3
Le cosinus d’un angle de 30° est égal à Ce
Secteur
triphasé
Stator
« Eee ct «
es LS
CEPFETEEL
26
1 » Électrotechnique appliquée 1.11 Moteurs asynchrones triphasés
6U 400
173 230 V
La figure 1.32 confirme que la tension aux bornes d’un enroulement est constante.
lorsque le couplage est correct !
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
23
Électrotechnique appliquée 1.11 Moteurs asynchrones triphasés
Secteur
en triphasé 230 V
Moteur bitension
230 V/400 V
Secteur
en triphasé 400 V
—
Moteur triphasé
230 V/400 V
i 230V
sort AS | ®@)
=. st
28
1 + Électrotechnique appliquée 1.12 Facteur de puissance
U _ 400
= 230V
grd 182
— Courant absorbé par un enroulement : 230/10 = 23 A.
— Puissance absorbée par un enroulement :
P = U Icos = 230 x 23 x 0,9 = 4 761 W.
— Soit pour trois enroulements : 4 761 X 3 = 14 283 W,
En résumé, pour la tension la plus basse indiquée sur la plaque signalétique, le
couplage doit être en triangle, pour la tension la plus haute en étoile ; la puissance
absorbée par le moteur est alors la même.
Un récepteur tel qu’une résistance chauffante, encore appelée résistance pure, ne crée
pas de déphasage entre les vecteurs tension et intensité (figure 1.35).
L'angle formé par les vecteurs est donc de 0°. Cet angle est généralement appelé
angle phi (@).
On a ici cos = 1 et sing = 0:
P=UlIcos®=UIXI
Q=Ul]sing = UIX0
Se
Dunod
©
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
29
1° Électrotechnique appliquée 1.12 Facteur de puissance
Un tel récepteur n’absorbe que de l'énergie active. Toute l'énergie est utile et facturée
au client.
Considérons à présent un condensateur parfait. Un tel récepteur déphase l'intensité
en avance sur la tension d’un quart de période (figure 1.36).
Angle 6
U x
P = UIcos®
= UIXO0
Q=UlIsinp=U]IXI1
Se LT
La puissance réactive produit ici un courant qui n’a pas d’effet sur le compteur
énergie active (kWh). Un courant électrique circule dans les lignes du distributeur
d'énergie électrique, ce qui induit des pertes par effet Joule dans tout le processus
de production et de distribution sans qu’il en découle une facturation en kWh
pour l’abonné.
Pour l'organisme producteur et distributeur, la puissance réactive est donc économi-
quement préjudiciable, d’où l'incitation faite aux abonnés de limiter cette puissance
réactive.
Afin de limiter la puissance réactive, il convient de ne pas choisir des moteurs
surpuissants. Il faut éviter que des machines fonctionnent à vide ou à très faible
charge. La plupart des abonnés disposent de récepteurs inductifs (moteurs). Ces
récepteurs déphasent le courant en arrière sur la tension. La mise en place de conden-
sateurs (récepteurs capacitifs) qui déphasent le courant en avant sur la tension permet
de réduire la puissance réactive globale.
Initialement, l'installation présentée figure 1.37 absorbe les puissances active 2
réactive Q,, et apparente S.. Elle présente un ratio kW/kvar défavorable, le courant
total est grand en regard de la puissance active absorbée. On met en place des
batteries de condensateurs produisant une puissance réactive Q. en opposition
avec Q,,, il en découle une puissance réactive globale réduite (Q résultante). Le
diagramme des puissances fait apparaître une puissance apparente S, inférieure à
S,, le courant en ligne est donc réduit ; c'est ce qui est recherché par l’organisme
producteur et distributeur, la puissance active (utile) pour l’abonné étant restée
constante.
30
1 « Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
des moteurs asynchrones triphasés
Tableau 1.5 -— Principales formules liées aux puissances absorbées par les moteurs.
L1 L2 L3
Figure 1.38 - Schéma de principe (doc. Leroy Somer).
32
1 * Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
ee > des moteurs asynchrones triphasés
La figure 1.39 représente le circuit de puissance de l’une des trois phases du moteur
asynchrone triphasé associé à un démarreur par électrolyte.
Vers bornier
- Électrol
moteur
Vitesse
Intensité a nn
0 nl
|| |
Figure 1.40 - Visualisation des performances d'un démarreur par électrolyte (doc. AOIP).
©
Dunod
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
25
1 + Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
des moteurs asynchrones triphasés
BH Démarrage étoile/triangle
L'intensité au démarrage est réduite par 3, mais si la machine ne monte pas en
vitesse, une pointe d'intensité importante se produit lors du passage en triangle.
Au moment du passage en triangle, il y a coupure de l’alimentation, entraînant
surtension et surintensité transitoires qui peuvent être préjudiciables au moteur
(figure 1.42).
Vitesse |
rép nn em
rio A |
Figure 1.42 - Visualisation des performances d'un démarrage étoile/triangle.
34
1 + Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
des moteurs asynchrones triphasés
EL albert)
PE net Dÿ,a
5sumviralte
Éne
FA
L1 L2 L3 press
Figure 1.43 - Schéma électrique de principe de la puissance
et courbes caractéristiques.
Principe
On utilise la grande différence de résistivité qui existe entre un électrolyte liquide
et sa vapeur. Dès la mise sous tension, l'appel de courant rotorique provoque une
vaporisation partielle immédiate de l’électrolyte. La résistance instantanément
élevée ainsi apparue ajuste le couple de décollage à sa valeur optimale. Au cours de
la montée en vitesse, les échanges thermiques internes permettent l'apparition
d’un mélange liquide/vapeur de résistance progressivement décroissante (figure 1.44).
Le court-circuitage s'effectue sur une résistance résiduelle faible, celle du liquide,
par le jeu d’un court-circuiteur temporisé.
36
1 « Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
des moteurs asynchrones triphasés
Résistance
Résistance
métallique
Eee ACTans
Résistance
RLV
REMARQUE
La notation PW est fréquente dans la littérature technique, c’est l’abréviation de part winding
Re,
CEE
SORT
EN)
RC
Or
nl
DE
ANR
OO
ne
RE
ED
(enroulements séparés).
3%
1 « Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
des moteurs asynchrones triphasés
K, contacteur
du bobinage (1,
K, contacteur
du bobinage
balise
Figure 1.45 - Représentation schématique du bobinage statorique
et des contacteurs de commande.
L'un des gros avantages du démarrage par enroulements séparés réside dans le fait
que lors du démarrage il ne se produit pas d’interruption de l’alimentation électri-
que, contrairement à ce qui se passe lors du démarrage étoile/triangle (figure 1.47).
Or cette interruption est la cause d’un appel de courant supplémentaire.
38
1 + Électrotechnique appliquée 1.13 Modes de démarrage
des moteurs asynchrones triphasés
|
| ne
Figure 1.47 - Courants de démarrage comparés d'un système étoile/triangle
et d’un système à enroulements séparés.
Il faut ajouter à cela que, pour la commande, seuls deux contacteurs de petite taille
sont nécessaires, ce qui réduit aussi bien le prix que l'encombrement de l’installation.
électrique.
Pour ce type de démarrage, il faut bien respecter l’ordre des phases afin que les sens
de rotation ne soient pas contrariés ! Et dans la mesure du possible, il faut démarrer
ces moteurs à vide.
©Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La-
39
lectrotechnique appliquée 1.14 Mesure de tensions et d'intensités
40
1 + Électrotechnique appliquée 1.14 Mesure de tensions et d'intensités
©Dunod
La
photocopie
autorisée
délit.
est
non
un
-
41
+ Électrotechnique appliquée 1.14 Mesure de tensions et d'intensités
42
1 + Électrotechnique appliquée 1.15 Utilisation de moteurs asynchrones triphasés
en monophasé
HR Le D LE 8 .
£ 2 © œ D LT :
oies
ê Le Se 2 : e .. «3:LS
=
ë 5 ë& € PS (SE & Es _e is 0 8 à
RELAIS ELECTRONIQUE
43
1.16 Moteurs à aimants permanents
1.16.1 Rappel succinct sur les moteurs asynchrones triphasés
Le principe de fonctionnement des moteurs asynchrones triphasés est décrit au
paragraphe 1.11.2.
Le rotor de ces machines peut être de type bobiné ou à cage d’écureuil.
arbre de la machine
44
1 + Électrotechnique appliquée 1.16 Moteurs à aimants permanents
Lame de
collecteur
L'induit est alimenté à partir de balais prenant appui sur les lames de collecteur.
Balais (fixe)
Lame de collecteur
(mobile)
Alimentation = ou -—
45
1° Électrotechnique appliquée 1.16 Moteurs à aimants permanents
— Inconvénients :
+ Fragilité (usure des balais sur le collecteur).
+ Création de parasites (coupure du courant à chaque passage des balais sur une
lame de collecteur).
+ Rendement médiocre : pertes par courant de Foucault dans les masses métal-
liques, pertes mécaniques, pertes par effet Joules dans l’inducteur et dans
linduit.
l’induit n'est plus produit par le stator, mais directement créé à partir d’une série
d’aimants permanents insérés sur le rotor.
M Principe de fonctionnement
46
1 « Électrotechnique appliquée 1.16 Moteurs à aimants permanents
1/3 de période
RE GET A
|
'
Ï
{
l 1/3 de période
pe
———— #4
1
[l
!
l
Û
délit.
un
est
autorisée
non
)
permanent
Figure 1.60 - Schéma de principe d'un moteur à aimant
équipé de sondes de pôle.
47
*-
1e Électrotechnique appliquée 1.16 Moteurs à aimants permanents
Dans le domaine industriel, ce sont les moteurs à boucle fermée qui sont utilisés.
La boucle fermée réside dans le fait que le système de commande du moteur
dispose en permanence de la position relative des aimants du rotor.
Le moteur est alors équipé de capteurs de position encore appelés sondes de pôle.
Dans la figure 1.60, les sondes de pôle sont repérées 1, 2 et 3.
Le système de commande relié aux sondes de pôle et associé à un algorithme de
calcul permet en permanence d'optimiser le couple moteur donc le rendement de
la machine.
Un tel système de commande permet surtout un démarrage sans autre artifice.
Dans le domaine industriel, ces moteurs peuvent entraîner tout type de machine
par exemple :
° les broyeurs,
e les pompes,
e les surpresseurs,
les compresseurs des centrales frigorifiques, etc.
Ces moteurs trouvent par ailleurs une multitude d’autres applications, on les
trouve par exemple dans les ordinateurs, dans l'automobile, etc.
Les pertes rotoriques (Joules) d’un moteur asynchrone représentent près du tiers
des pertes totales, tandis que les pertes rotoriques d’un moteur à aimant perma-
nent sont pratiquement négligeables.
La vitesse de rotation des moteurs synchrones à aimants permanents peut-être
élevée (jusqu'à 5 000 t/mn). Les puissances peuvent être très faibles ou élevées
(plusieurs centaines de kW).
Avantages des moteurs synchrones à aimants permanents :
° Très bon rendement du fait de l'absence de pertes Joules rotoriques,
* Puissance massique et couple massique élevés,
°_ Faible poids en regard des autres technologiés à puissance égale,
*_ Encombrement réduit,
+ Maintenance réduite, peu de frais d'entretien,
° Capacité à faire des arrêts et redémarrages fréquents,
+ Montée en vitesse rapide (intéressant dans le cas d’ascenseurs en IGH).
Inconvénients :
+ Coût élevé du fait du prix des aimants,
° Risque de démagnétisation des aimants,
+ Complexité de son électronique de commande (nécessité de capteurs de posi-
tion).
48
1 + Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
: des installations photovoltaïques
Réseau
Ensoleillement
Onduleur
Courant alternatif
injecté au réseau
Panneaux solaires
Compteur
réversible solaire
1
Disjoncteur
différentiel
!
Disjoncteur
abonné
Compteur Réseau
abonné existant électrique EDF
49
1 +Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
: ue à des installations photovoltaïques
1.17.2 Terminologie
B Watt crête (symbole Wc)
Cette unité indique la puissance maximale produite par un module photovoltaïque.
Par exemple, dans un environnement donné, un module de 1 m° permet une
puissance de 130 Wc. Dans la pratique, la puissance produite est donc plus faible.
H Production annuelle
Cette production est exprimée en kWh/an. Cette production dépend des facteurs
suivants : la surface, la localisation, l'orientation et l’inclinaison du module.
En France, on peut estimer qu’un m? de module produit en moyenne 150 kWh/an
pour une exposition plein sud et une inclinaison de 30° des modules.
Æ Cellule solaire
La cellule solaire est le plus petit élément d’une installation photovoltaïque.
CO Module solaire
De multiples cellules solaires sont regroupées afin de former un module.
Cl Générateur solaire
Une installation photovoltaïque type se compose de plusieurs modules solaires
appelés générateurs solaires.
@ ©
Figure 1,63 - Différents éléments d'un générateur solaire.
A : Cellule solaire ; B : Module solaire ; C : Générateur solaire (Doc. Viessmann).
50
1 ° Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
e des installations photovoltaïques
Silicium NN
a ) Barrière de potentiel
Silicium P
VunOG
©
délit.
un
est
autorisée
non
pnoitocopié
La
—
5
1e Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
des installations photovoltaïques
L'ensemble ci-dessus représente donc une diode. Le courant ne passe que dans un
seul sens.
Si maintenant cette diode est « bombardée » de photons, il y aura libération d’élec-
trons et possibilité d'obtention d’un courant continu.
C’est la face dopée « N » qui est exposée à la lumière.
Une cellule solaire est donc un générateur électrique associé à une diode.
Cellule photovoltaïque
Générateur
+
diode
52
1 « Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
des installations photovoltaïques
Principe
Les onduleurs sont des structures en pont tels que des thyristors.
Par un jeu de commutations commandées de manière appropriée (généralement
une modulation de largeur d’impulsion), on module la source afin d'obtenir un
signal alternatif de fréquence donnée.
Tension
continue /
Tension
alternative
53
1 » Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
des installations photovoltaïques
Convertisseur Circuit s
; |
élévateur de tension en pont FERNS Bec teur ©
Affichage interface
graphique :s (DS PC
Disjoncteur Compteur
différentiel solaire 4
1
Disjoncteur l Compteur
abonné abonné
Habitation -
Réseau |
électrique EDF
54
îe Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
des installations photovoltaïques
BB : Coffret de sectionnement CC
Le coffret présenté ici permet d’isoler l'installation, le pouvoir de coupure est de
40A, il permet aussi une protection contre la foudre.
Quatre circuits de panneaux solaires peuvent être raccordés à ce coffret.
BE C:Onduleur
L'onduleur présenté ici est multi-fonction.
Fonctions de sécurité : surveillance des courants de fuites dus à un défaut d’isole-
ment ou à un contact avec une personne.
Fonctions de commande et de régulation :
— commutations automatiques, ;
— surveillance du réseau : tension trop faible, surtension, fréquence anormale,
— synchronisation sur secteur et régulation de la forme sinusoïdale du courant,
— recherche des conditions de travail optimum,
— limitation de puissance pour les générateurs solaires surdimensionnés,
— limitation des courants d’entrée et de sortie,
— surveillance de l'électronique de puissance,
— surveillance de la température du radiateur,
— commande de l’affichage graphique,
— communication externe via RS 485 et/ou Ethernet.
EH D: Coffret de sortie AC
Coffret de sectionnement et de protection.
Il comporte un parafoudre spécifique à cette application.
La protection est assurée par un disjoncteur différentiel.
Rayonnement
annuel en %
E Ms 10°
30
H>
40 4207
= 60 a 30
Le ar,
80
90 FA 50°
— 95 La 60°
ion
1 70
[_ 80°
[__ 90°
Angle d'inclinaison
56
1 « Électrotechnique appliquée 1.17 Principe et régulation
des installations photovoltaïques
En marche normale (sans ombre), la tension aux bornes des modules est faible, les
diodes sont bloquées (résistantes). Si l’un des modules est à l'ombre (module A2 :
dans la figure ci-dessus), la tension augmente et la diode correspondante devient
passante, bipassant ainsi le module correspondant, ce qui en limite la surchauffe.
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©-
57
fe 1: ee RUES
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Feseg Pyhe is cet 7 LD CHE a dx
à::. «de
2 + HYDRAULIQUE
2.1 Vannes
Une vanne est un dispositif permettant de modifier l’écoulement d’un fluide.
H Vannes papillon
Les vannes papillon ne conviennent pas pour les régulations progressives. Elles
sont destinées à fonctionner en tout-ou-rien (ouvertes ou fermées), par exemple
dans le cas de branchement en séquence de plusieurs chaudières. La perte de charge
en position ouverte est très faible, les fuites en position fermée relativement élevées
(figures 2.1 et 2.2).
si
à * Hydraulique
M Vannes à siège
Cet organe de réglage à fermeture étanche convient particulièrement à la régula-
tion progressive (figure 2.3). Les vannes à siège existent sous différents modèles
adaptés à chaque application. Dans les circuits avec pompe, les vannes à siège
3 voies sont préférables aux vannes à passage direct car un débit d’eau constant en
circulation présente certains avantages dans la technique du réglage.
Ces vannes sont utilisées presque exclusivement pour le contrôle en mélange dans
les installations de chauffage à eau chaude (figure 2.4). Les pertes de pression sont
faibles et les fuites sont maintenues dans des limites admissibles pour ce genre
d'applications. Elles peuvent être à 2, 3 ou 4 voies. Les vannes à secteur à 4 voies
permettent un double circuit pour accroître la température de retour de chaudière,
réduisant la corrosion.
60
2.1.2 Caractéristiques
MB Autorité de vanne
Le développement qui suit concerne les vannes 3 voies.
Le comportement d’une installation équipée d’une régulation progressive est influencé
par le dimensionnement de la vanne de réglage. La vanne est dimensionnée de
manière optimale lorsque la puissance maximale de l'installation n’est obtenue qu’au
moment où elle est entièrement ouverte.
La relation de pression :
era;
Api + Apy
détermine la stabilité de la régulation. Ce quotient s'appelle l'autorité de la vanne.
Apy correspond à la perte de charge de la vanne, Ap; à la perte de charge du circuit
à débit variable.
O Exemple
Sur la figure 2.5, la perte de charge de la vanne est de 0,6 bar (Ap,), la perte de
charge du circuit à débit variable est de 0,5 bar (Ap;). L'autorité de cette vanne est
donc (nombre sans unité) : |
= = 0,55
0,6 + 0,5
APi
[] Remarques
Une vanne d'autorité égale à 1 présenterait une perte de charge très grande en
regard du circuit à débit variable correspondant, cette hypothèse n’est pas réaliste.
Une vanne d'autorité égale à 0 présenterait une perte de charge négligeable en regard
du circuit à débit variable correspondant, cette vanne n’aurait aucune influence sur
le débit.
Une vanne d’autorité supérieure à 0,5 est coûteuse sur le plan de l'énergie de
pompage, par contre elle permet une plus grande précision. Dans la pratique, il
©
délit.
Dunod
photocopie
La
autorisée
est
non
un
—
s'avère qu’une autorité voisine de 0,5 est un compromis satisfaisant.
61
LC
TS
Une vanne est donc bien sélectionnée si sa perte de charge est proche de la perte de
charge du circuit à débit variable correspondant.
Coefficient de vanne
L'autre caractéristique importante d’une vanne est son coefficient de vanne (K,,).
Le K,, d’une vanne correspond à son débit eñ m°/h lorsque la différence de pres-
sion entre l’amont et l’aval de la vanne est de 1 bar et cela pour une vanne grande
ouverte.
Le X, indique le débit de la vanne lorsque la différence de pression entre l’amont
et l’aval n’est pas de 1 bar. Pratiquement, dans les catalogues, les fabricants garan-
tissent leurs vannes à partir du Æ..
Donnons un exemple de calcul correspondant au Æ!, Sur la figure 2.6, la vanne a
un Æ,, de 20 (20 m°/h de débit pour une différence de pression (p4 — p3) = 1 bar,
la vanne étant grande ouverte).
Unités thermales
LD. Lu MR +4
|
|
- |
5 |
=œ |
[ob]
£
£
æs
|
©
|
|
st du ruse =
Pratiquement, (94 — p3) = 0,5 bar. Le débit Q, (m*/h) dans cette vanne (grande
ouverte) peut être calculé à l’aide de la formule suivante :
Gr, 2
(=
Ap
7
Ap, est la perte de charge de la vanne (bar), d'est la densité du liquide traversant la
vanne, dans cet exemple, il s’agit d’eau de densité égale à 1 :
Q, = 200,5 = 14,14m°/h
I est aussi possible de déterminer le débit à partir d’un abaque (figure 2.7). Le K,.
de la vanne est égal à 20, la perte de charge entre l’amont et l’aval de la vanne est
de 0,5 bar (en abscisse) ; par construction l’abaque donne un débit de 14,14 m5/h
(en ordonnée), ce débit est le même que celui calculé.
62
nn
20
14,14 m3/h
10
ms
OBen
WW
NX
WAY
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BRETON
TRPREer le] te Mit iME.
CIE
Pos ca
63
2 + Hydraulique
Débit (%)
Siège Re ue FL
SNS. KK
50 100 Levée H (%)
Débit (%)
50 75 100 Levée
H (%)
Débit (%)
Clapet
Siège
5
50 75 100 Levée
H (%)
64
2 + Hydraulique
Puissance
Caractéristique
d'un échangeur
Débit
Débit ‘
Caractéristique
d'une vanne de type
logarithmique
Levée du siège
Puissance
Caractéristique
résultante
Levée du siège
autorisée
délit.
Dunod
©
photocopie
La
est
non
un
—
65
2e Hydraulique 4
Figure 2.12 - Schéma de principe d'un circuit de répartition avec organe de mélange.
A : échangeur. Bp : bypass. P : pompe. St : servomoteur. Départ,;,, : côté départ primaire.
Départ... :côté départ secondaire. Retour,,;, : retour primaire. Retour... :retour secon-
daire. 6, : température nominale dans départ... 6, : température nominale dans départ...
6, : température nominale dans retour... 0, : température nominale dans retour,,;,.
66
H Montage en mélange
Dans un montage en mélange (figures 2.14 et 2.15), la boucle à débit variable se
trouve dans le circuit primaire. La perte de pression de la vanne doit donc être à
peu près égale à Ap,, + Apr. Le montage en mélange est utilisé dans les cas où on
exige une température d’eau variable à l'échangeur. Il permet un flux thermique
assez homogène sur toute la surface de l’échangeur du fait du débit constant.
APa
_—
Figure 2.14 - Montage en mélange.
Ap, : perte de charge dans l'échangeur. Apx, : perte de charge dans le bypass. Apk : perte de
charge dans le générateur. Ap,, : perte de charge dans les conduites primaires. Ap.. : perte
de charge dans les conduites secondaires. En pointillés : circuit à débit variable.
Dunod
photocopie
La
délit.
un
est
autorisée
©non
-
67
2 + Hydraulique
Ë REMARQUE
Les montages en décharge et en répartition sont très proches sur tous les plans.
Dans le cas du montage en mélange (figure 2.16), le débit est constant dans les
radiateurs, la température de départ est variable. Ce montage est le plus fréquent
pour ce type de chauffage.
Montage en injection
Si, de par la construction du réseau de distribution (figure 2.18) au point de déri-
vation vers l'échangeur, une différence de pression devient efficace entre le point
de raccordement AA et le point de raccordement AB, on peut s’en servir pour
vaincre la résistance de l'organe de réglage. Lorsque celui-ci est fermé (voie NF
fermée) la pompe secondaire P, fait circuler l’eau du point M via le départ secon-
daire, l'échangeur, le retour secondaire et le bypass secondaire, et retour au point
de mélange M. Dans le même temps, le débit primaire est assuré par la pompe P,
du point AA via le bypass primaire et l’organe de réglage vers le point de raccorde-
ment AB. Si l'organe de réglage s'ouvre, suivant la position prise, une partie du débit
de départ primaire est injectée au point de mélange M dans le réseau secondaire.
Dans le circuit à injection, la résistance de l'organe de réglage est donc vaincue par
la pompe primaire.
68
A
APA
(2
1
Ke
P, @)
| es
(>
pe. bn] | [LL]
AB ES Dar
nc
69
PLU IENITTES
2,15 Pannes
— Blocage mécanique de la partie mobile.
— Inétanchéité entre clapet et siège (corps étrangers, corrosion, usure).
— Fuite sur le corps de la vanne ou au niveau du presse-étoupe.
Voie Voie
Voie Voie directe f£ Bz commune
directe commune 1Ë
Voie ONE (
Dipasse a. A Voie bipasse
DT
Ca
(min.
10
DN
m)
0,5
x
70
Lors des mises en route, il n'est pas rare que des dysfonctionnements soient dus à
une erreur de montage. Les vannes sont pourtant presque toujours très correctement
repérées (figure 2.21). La voie de bypass est généralement en opposition avec le
servomoteur ; repérée B ou 2, elle est normalement ouverte (NO) : lorsque le servo-
moteur ne reçoit aucun signal, cette voie est ouverte en grand. La voie commune est
repérée AB ou 3. La voie A ou 1 est la voie normalement fermée (NF) : lorsque le
servomoteur ne reçoit aucun signal, cette voie est complètement fermée.
Calcul du débit
P=0,,.C'A8
P est la puissance de l'échangeur (kW). Q,, est le débit massique de fluide dans
l'échangeur (kg/s). C'est la chaleur massique du fluide (kJ/kg.°C). A8 est l'écart de
température du fluide dans l’échangeur.
Le débit volumique s'obtient en divisant le débit massique par la masse volumique :
Q= Qu+p
p est la masse volumique du fluide utilisé (kg/m° ou kg/dm°).
Le débit volumique du fluide étant connu, il convient alors de calculer la perte de
charge du circuit à débit variable, cette perte de charge devant être pratiquement
égale à la perte de charge de la vanne grande ouverte.
Exemple de sélection
La vanne étant grande ouverte (voie NF ouverte et voie NO fermée), le débit
souhaité est de 9 m°/h et la perte de charge du circuit à débit variable est de
0,6 bar soit 6 m de colonne d’eau.
Sur l’abaque (figure 2.22), portons la perte de charge en abscisse (0,6 bar) et le
débit en ordonnée (9 m3/h). Pour ce fabricant, la vanne à installer est de référence
M3P32 et son X,, est de 12.
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71
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2.2 Servomoteurs
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72
2 + Hydraulique 2.2 Servomoteurs
Élément sensible
Air neuf
Vanne de chauffage
Actionneur pneumatique
de registres J.C.
D-4400 | EP-8000
forte capacité
74
Ouverture
Fermeture
Amplificateur 2
Asservissement
Force du ressort:
Electro-aimant
@ modulant
1
pépenés ue | bal: 2epr Force électro-
magnétique
Fluide =
‘76
2.2.5 Servomoteurs électrohydrauliques
Ces servomoteurs développent des forces importantes. Sur la figure 2.31, la
descente du piston est obtenue par la mise en marche de la pompe 8, l'huile est
refoulée dans la chambre 9, la remontée du piston s'obtient par l’enclenchement
de l’électrovanne 7, l’huile de la chambre supérieure retourne dans la chambre
inférieure 10, le ressort de rappel repoussant le piston vers le haut.
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+ er : 11167
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“6” à CES
3 e GÉNÉRALITÉS SUR LA RÉGULATION
a
et de délivrer ou non un signal de demande d’énergie. Ce signal vient agir sur l'organe
de réglage du fluide réglant.
cÀ Définitions
— Grandeur à régler: grandeur physique (température, hygrométrie relative...)
qui doit être maintenue à une valeur déterminée.
— Fluide réglant : fluide qui permet d’agir sur la grandeur à régler afin de la main-
tenir à une valeur déterminée, par exemple eau glacée, eau chaude.
— Grandeur perturbatrice : grandeur qui tend à modifier la valeur à régler, par
exemple apports thermiques en été, déperditions en hiver. La somme des grandeurs
perturbatrices constitue le bilan thermique qui est négatif en hiver et positif en
été.
— Régulation tout-ou-rien : une machine régulée en tout-ou-rien fonctionne
à pleine puissance ou est à l'arrêt. Ce type de régulation concerne surtout les petites
machines (chaudières domestiques, climatiseur, réfrigérateur, etc.).
— Différentiel : s'applique à la régulation tout-ou-rien, c’est l’écart de la grandeur
physique nécessaire pour passer de l’état 1 à l’état 0. On peut encore dire que c'est
l'écart nécessaire pour passer de l’enclenchement au déclenchement de la machine.
— Régulation tout-ou-peu : ce type de régulation permet une puissance inter-
médiaire entre l'arrêt et la marche à pleine puissance. Une chaudière à deux allures
délit.
©
Dunod
La
photocopie
autorisée
est
non
un
—
correspond à une régulation tout-ou-peu.
79
3e Généralités 3.1 Bases théoriques
D HHRENMTNENT
80
3 e Généralités 3.1 Bases théoriques
sur la régulation
81
3 ° Généralités 3.1 Bases théoriques
sur la régulation
18h 6h 8h
Horloge à mémoire à microprocesseur (optimiseur) : la programmation est la
même que pour l'horloge programmable, mais l'appareil est auto-adaptatif. Elle
est possible sur une année, un programme différent pouvant être choisi chaque
jour. Compte tenu des expériences réalisées durant les jours passés, l’heure de la
relance du matin est optimisée afin que la température dans les bureaux soit
correcte à l’heure d'occupation. Ce n’est qu'après une semaine environ de
raccordement que l’optimiseur commence à avoir un fonctionnement stabilisé.
Dans l’exemple figure 3.3, la relance du matin est telle que les 22 °C requis à
8 heures sont effectivement obtenus à cette heure précise.
18h 6h 8h
82
3 e Généralités 3.2 Comportement thermique d'un bâtiment
sur la régulation
RARE
+
fi!
vu
5: LL STTEA CERN EL EEE NS
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LES
ALU
à
LEE
83
3e Généralités 3.3 Actions et lois des signaux
ROTTAE) régulation
Air de reprise
Air recyclé Ventilateur
de reprise
Ventilateur
Air neuf de soufflage
V.3V.
eau
chaude
X
Y: x
Figure 3.5 - Schéma de principe d'une installation de traitement d'air
permettant le contrôle d'une température.
84
3 + Généralités 3.4 Boucles
EURE CELUI ELT)
3.4 Boucles
3.4.1 Boucles ouvertes et fermées
Sonde extérieure
Les boucles ouvertes sont possibles si l’on connaît bien la relation entre les grandeurs
perturbatrices (ici la température extérieure) et le fluide réglant.
Dans le cas d’une boucle fermée à une seule sonde, le régulateur ne reçoit que le signal
de la grandeur réglée. Il ne tient donc pas compte des grandeurs perturbatrices, ce
qui a pour conséquence l’absence d'action anticipatrice.
Dans l'exemple suivant (figure 3.9), un régulateur numérique « intelligent » correc-
tement paramétré agit par anticipation sur le fluide réglant.
co.
etais
de
um
5DLe
DO
D
D
RS
OR
D
85
3 » Généralités 3.5 Lois de régulation
sur la régulation
Air de reprise
Air soufflé
Q X Entrées du
régulateur
Sorties du D Xs 9
régulateur | y
SE e
H
1
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pm: î
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Température de départ
20 Température
extérieure (°C)
no mener HS
— pente lors des basses températures extérieures (entre +5 et 15 °C) :
S=(-15) "20
Température de départ
eau chaude
15 -10 -5 O0 5 10 15 20 Température
extérieure (°C)
Dunod
délit.
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autorisée
non
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La
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87
3e Généralités 3.6 Régulation analogique
sur la régulation
Ventilateur
Air de reprise
de rejet
Air neuf
D
;0 0 » 3 Température
extérieure (°C)
88
3 e Généralités 3.6 Régulation analogique
sur la régulation
—nn — =
Régulateur Servomoteur
Sonde (organe de commande)
ke Vanne
(organe de réglage)
re te otmuet nes
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90
3 + Généralités 3.7 Régulation numérique
sur la régulation
37 Régulation numérique
La régulation numérique supplante actuellement la régulation analogique (tableau 3.1).
Entrées :
sondes, contacts.
_ Multiplexeur convertisseur
A/D
Régulateur digital
Unité centrale (ou numérique LR ire en fonction Terminal
(U.C.) de la régulation à effectuer sur l'installation)
Sorties :
vannes, moteurs.
Figure 3.19 - Exemple de comptage des différents types de points d'une centrale
de traitement d'air.
92
3 + Généralités 3.8 Régulation pneumatique
sur la régulation
fé Régulateurs re
Ordinateur Interface | numériques ;
ë
93
3 « Généralités
sur la régulation
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3 e Généralités 3.8 Régulation pneumatique
-sur la régulation
Servomoteur pneumatique
} —— Organe de réglage
A
ZZL
96
3 e Généralités 3.9 Sondes
. Sur la régulation
Principe de fonctionnement
Lorsque la grandeur physique contrôlée varie, la pression pilote en amont de la
buse varie.
Si la grandeur physique contrôlée augmente, la pression dans la chambre pilote 3
croit. La membrane 5 est alors repoussée vers le bas.
Le siège 7 repousse alors le clapet à bille correspondant. L'entretoise 22 rendant les
2 clapets à bille solidaires, le clapet 23 s’écarte de son siège.
De l'air primaire (à 1,5 bar) est alors introduit dans la chambre 25 où la pression
augmente. La force qui s'exerce sous la membrane 6 augmente, le jeu de clapets
remonte, ce qui interrompt l’arrivée de l'air primaire.
L'augmentation de la température au transmetteur a donc provoqué une augmen-
tation de la pression dans la chambre 25. Cette pression via le raccordement 10-21
s'exerce sur la membrane du servomoteur C, ce qui provoque un repositionnement
de l’organe de réglage.
Si la grandeur physique contrôlée diminue, la pression pilote diminue, la pression
dans la chambre 3 décroît, la membrane 6 entraîne le siège 7 vers le haut, ce qui
permet une mise à l’atmosphère de la chambre 25 : de l’air s'échappe par l’orifice 9.
La pression dans la chambre 25 est donc réduite, le siège 7 reprend appui sur le
clapet à bille correspondant et la fuite cesse.
Il en découle un repositionnement du clapet de l'organe de réglage.
Ce régulateur permet donc une pression de sortie proportionnelle à la pression
pilote et ce, sous un débit important. Le temps nécessaire au positionnement de
l'organe de réglage lorsque la grandeur physique contrôlée varie est donc faible.
Il est décrit ici une boucle de régulation avec régulateur à action proportionnelle.
Il existe aussi des régulateurs pneumatiques P + I, P + 1 + D et TOR.
La régulation pneumatique permet aussi les limitations et les compensations.
3.9 Sondes
3.9.1 Sondes passives
Une sonde passive ne produit pas de signal. Généralement sa valeur ohmique varie
en fonction de la grandeur physique contrôlée :température, hygrométrie, pres-
©
Dunod
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La
autorisée
délit.
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non
un
-
sion, etc. (figure 3.23). Les sondes passives sont généralement reliées par deux fils.
97
tés 3.9 Sondes
Résistance
98
3 + Généralités 3.9 Sondes
sur la régulation
Tension
Résistance
Température
Résistance
6, 6 Température
GEL,
UN
ESE
AULOrISCC
HUIL
PHUIULURIC
Lea
NN
CT
99
3:95 Thermocouples
Le principe des thermocouples est basé sur la production d’une force électromotrice
proportionnelle à un écart de température entre deux soudures de métaux ou d’alliages
\ 4 / d o,
è
Tension (mV)
Alumel
® Alumel
Soudure 1 Soudure 2
Les fabricants proposent un grand nombre de types de thermocouples. Ils sont très
utilisés en mesure, très peu en régulation. Ils peuvent travailler sur de grandes plages
de température.
100
3 « Généralités 3.9 Sondes
sur la régulation
Potentiomètre R = f(p)
101
3 . Généralités
HÉCITENCUE
102
3 e Généralités 3.9 Sondes
. sur la régulation
Tension
AV I UE ES ATRES
Dunod
délit.
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non
photocopie
La
©-
103
3° Généralités 3.9 Sondes
surla régulation
Cette sonde est généralement constituée de deux thermistances, l’une d’elle est
protégée du soleil et ne réagit donc qu'à la température extérieure, l’autre au contraire
est associée à une surface noire (figure 3.36). Les différences de résistance entre les
deux thermistances sont proportionnelles à l’ensoleillement.
hsPE noire
Figure 3.36 - Sonde
[B| d'ensoleillement.
Cette sonde est constituée de deux thermistances, l’une est protégée du vent, l’autre
au contraire exposée au vent (figure 3.37). La différence de température entre les
deux thermistances est proportionnelle à l'intensité du vent.
Vent
1 Chauffage !
à
Î !
104
3 « Généralités 3.9 Sondes
sur la régulation
UF[V]
3,8
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non
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La
‘©—
105
3 + Généralités
sur la régulation
oo 4m
40V
20 mA
Dans le cas de la figure ci-dessus, la détection est effective entre 250 et 375 ppm.
C Signaux de sortie
2 x 4 — 20 mA
2 x 0 — 20 mA
2x0-5V
2x0—10V
106
3 e Généralités 3.9 Sondes
sur la régulation
laulululululul D
RH échelle: HV
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non
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La
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107
2 3.9 Sondes
C1 Signaux de sortie
2 x 4 — 20 mA
2 x 0 — 20 mA
2X0-5V
2Xx0—-10V
Desoo00s000.0060900 ©
“BAZ-INDUSEA
At À
GAZ INDUSTRI
Résistance (2)
_CTN
Figure 3.45 - Représentation
de deux sondes à coefficients
de températur és.
Nickel FRANS
Température (°C)
108
3 ° Généralités 3.9 Sondes
sur la régulation
TT Suns
FEES …
NITLLLES
Humidificateur
Ventilateur
de soufflage
©
Dunod
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La
autorisée
délit.
est
non
un
—
Figure 3.47 - Schéma de principe d'une centrale de traitement d'air.
109
3 + Généralités 3.9 Sondes
sur la régulation
110
3 + Généralités 3,9 Sondes
sur la régulation
111
3 e Généralités 3.9 Sondes
- sur la régulation
dE
RÉSEAU
E
LOCAL LE (E|
IN
(RAEATSIR
CPE 300
a
|æ
*
À vœu
. Servomoteur
Sonde _ Régulateur (organe de Organe de réglage
commande)
En résumé, les sondes Les régulateurs Leurs principes de C'est l'organe qui agit
raccordées par 2 fils analogiques sont fonctionnement sont sur le fluide réglant.
sont passives, les basés sur le pont variés. Leur sélection Une vanne a une
sondes raccordées de Wheatstone, dépend des forces ou courbe caractéristique
par 3 fils sont actives. leurs possibilités des couples résistants quiindique la relation
Elles permettent sont limitées. à vaincre, destemps entre le débit
de contrôler Les régulateurs de réponse souhaités, et la levée du clapet
de nombreuses numériques de la fiabilité, du prix, (voir 8 2.1.3).
grandeurs physiques. sont à base de de l'application, du |
microprocesseur, degré de précision
leurs possibilités souhaité.et aussi
sont très grandes. des habitudes de
la société !
Organe de réglage
113
3° Généralités 3.11 Régulation tout-ou-rien
surla régulation
3 Pression
2 Cire
\ > Liquide
\ } Fluide saturant Température
% Vapeur
2 Température
114
3 + Généralités 3.11 Régulation tout-ou-rien
sur la régulation
État
19 21 Température (°C)
Dans l'hypothèse A de la figure 3.55, le thermostat agit sur une batterie froide à
eau glacée, laquelle présente une forte inertie thermique. Dans l’hypothèse B, le
thermostat agit sur une batterie froide à détente directe dont l’inertie thermique
est moindre.
À la température 8A,, le thermostat s’enclenche, du fait des inerties, des temps de
réponse, la température continue à croître jusqu'à 8A,’, la température décroît
ensuite. À la température 6A,, le thermostat déclenche, mais du fait de l’inertie
de la batterie froide, la température continue à baisser jusqu’à 8A,’. Le différentiel
de l’ambiance est donc supérieur au différentiel du thermostat. Ces écarts sont
représentés par A8A, et par A8A,;. Dans le cas du refroidissement à partir d’une
batterie à détente directe, l’inertie étant moindre, les écarts AB, et A68B, sont
réduits.
Température
A6A
L_i Lx 6A;’
DLes
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Ça
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6A;
AOB A9A li À
[l 0B;
115
3 +Généralités 3.12 Régulation proportionnelle
. sur la régulation
Za Zb
116
3 e Généralités . 3.12 Régulation proportionnelle
sur la régulation
Ventilateur
de reprise
Batterie froide
Ventilateur
de soufflage Local
climatisé
Air neuf
Régulateur
X
pa rte Grandeur physique contrôlée
; X
24°; Température de reprise
21€
DUNTCN ! XP,=2°C
Figure 3.61 - Loi dessignaux.
118
3 e Généralités 3.13 Action intégrale (régulation Pl)
_sur la régulation
OT
to LRO ta ts te Temps
t 1 —
ù r | {| Réguration
| | yo Bel
4 | [34 Statisme
‘ Ex
î Régulation P
Î
Sortie du signal
du régulateur a b
120
3 + Généralités 3.13 Action intégrale (régulation PI)
sur la régulation
Temps de cycle
t- critique
Consigne
encore stable £
instable
Temps
121
3.14 Action dérivée (régulation PID)
ici un écart constamment croissant représenté par l’oblique repérée & (figure 3.69).
122
3 + Généralités 3.14 Action dérivée (régulation PID)
. Sur la régulation
Actions P
Figure 3.68 — Évolution de la grandeur physique contrôlée en fonction des actions proportionnelles
seules (a), proportionnelles et intégrales (b) et enfin proportionnelles, intégrales et dérivées (c).
Écart
P seule
QE; - Ne P + D pour Ta
P + D pour Ty
Fluide réglant
123
3° Généralités 3.14 Action dérivée (régulation PID)
sur la régulation
Au temps #, l'écart est E;. L'action P seule produirait le signal de sortie du régu-
lateur QE..
Si le temps de dérivation est T1,, l'influence propre à l’action dérivée est (QE;" —
QE). Si le temps de dérivation est Ty, l'influence propre à l’action dérivée est
(QE,” — QE,). L'association des actions proportionnelles et dérivées conduit donc
à l’action du fluide réglant repérée par QE,” (dans la mesure où le temps de déri-
vation est Ty).
Si Ty est voisin de 0, la régulation fonctionne en proportionnelle. Si T'} est grand,
l'influence de l’action dérivée est importante : il y a risque de pompage.
L'action dérivée permet donc au régulateur d’anticiper sur la variation de l'écart.
Notons cependant que la réponse du régulateur ne peut jamais être en avance
sur une action qui n'a pas encore eu lieu ! L'action dérivée agit donc au temps
t=0+e.
À titre d'exemple, la figure 3.70 donne des valeurs préréglées sur un régulateur
analogique pouvant fonctionner en proportionnel seul, en proportionnel associé à
une action intégrale, et enfin en proportionnel associé aux actions intégrale et
dérivée. En fonctionnement PI, le temps d’intégral est de 2,5 min, en fonctionne-
ment PID, le temps d’intégral est de 10 min et le temps de l’action dérivée est de
1 min. Ces valeurs fixées par le fabricant découlent de l’expérience et correspon-
dent à des installations de traitement de l’air classiques (dans notre exemple, les
temps de dérivation et d'intégration ne sont pas réglables).
Pour résumer, comparons les réponses de trois régulateurs dans une boucle fermée.
Le point de consigne (XQ) est égal à 19 °C, la température de départ (X) est de 15 °C.
En régulation proportionnelle, un écart permanent peut subsister (figure 3.71). En
régulation proportionnelle et intégrale, l'écart nul est obtenu au temps s, (figure 3.72).
En régulation proportionnelle intégrale et dérivée (figure 3.73), l'écart nul est
obtenu au temps #;’ :
t'<t
124
3 e Généralités 3.14 Action dérivée (régulation PID)
sur la régulation
X (°0)
F7 Écart permanent
15
X (°C)
t t
X (°C)
té t
125
| 3e Généralités 3.15 Expressions mathématiques
sur la régulation des actions proportionnelles, intégrales et dérivées
Y= XX Xe) = Koxe
Ax
Y(#) = re He AE Éd JF
t t
X-Xc de
Y{(t)(#) =! Td re
me xXdti= = Tdx —-
126
3 e Généralités 3.16 Limites
sur la régulation
3.16 Limites
Les limitations peuvent avoir les rôles suivants :
— garantir le confort par le contrôle de températures maximale ou minimale ;
— dans le cas d’un processus industriel, garantir une bonne qualité des produits
par le contrôle de température et/ou d’hygrométrie relative ;
— assurer une sécurité en température maximale ou minimale.
Ventilateur
01 de reprise
Ventilateur
de soufflage
Sur la figure 3.75, en 4, il y a équilibre entre les apports thermiques et le fluide réglant
(eau glacée par exemple). En 4, il y a accroissement des apports thermiques, il en
découle en régulation de type proportionnel un abaissement de la température de
l'air soufflé. En c, c’est la sonde montée au soufflage qui pilote le régulateur, la
température de reprise n’est plus alors contrôlée et la température au soufhlage est
à sa valeur minimale. En E, la température au soufflage est la valeur minimale
souhaitée.
Sur la figure 3.76, l’ordonnée correspond à la température de reprise. L'abscisse
correspond à la température au soufflage. La sonde de reprise associée au régula-
teur représente une boucle longue. La bande proportionnelle correspondante est
généralement faible (XP,). La sonde de soufflage associée au régulateur représente
une boucle courte. Pour éviter un fonctionnement instable (pompage), il faut
majorer la bande proportionnelle (XP,) : XP, > XP..
127
3 » Généralités 3.16 Limites
sur la régulation
Température
Grandeur réglée
Température
de reprise
Le > Température
XP; au soufflage
128
3 ° Généralités 3,16 Limites
sur la régulation
Ventilateur
Batterie à de reprise
eau glacée
Hygrométrie
en reprise
PEPEEPPPN PPCEPECEECEEECEP PE EEEES EEE
X, E Hygrométrie
XPxk au soufflage
Hygrométrie
en reprise
l ! [ 1 1
X TT X
[a]
>
de-leuse—
dm
Hygrométrie
4 XP xk k au soufflage
129
3e Généralités 3.17 Compensation
sur la régulation
3.17 Compensation
Les compensations permettent la modification automatique du point de consigne
d’une grandeur physique dans un but de confort ou d'économie d’énergie.
Le point de consigne est modifié en fonction de la variation d’une grandeur physique
d'influence, la température extérieure par exemple.
3.17.1 Compensation en température avec une régulation numérique
La plupart des régulateurs numériques comportent beaucoup de fonctionnalités
dont la fonction de compensation.
Ventilateur
de reprise
Ventilateur
de soufflage
M Lois en compensation
Température ambiante
26° = >
ie
t
M
20° Température
extérieure
130 “h
be
td
3 + Généralités 3.17 Compensation
sur la régulation
Tension
|
i Température
| | ambiante
| | s
Zone neutre
| |
Bande proportionelle
Exemple de paramétrage
Compensation
13
3 + Généralités 3.17 Compensation
. sur la régulation
Température ambiante ._ 22 | 22 ù à 26 26
REMARQUE
Sur la figure 3.82, les signaux « demande de chauffage » et « demande de refroidissement » se rejoi-
gnent au point de consigne. Ces régulateurs permettent une limitation minimum des signaux, on
obtient ainsi une zone neutre (partie en pointillé).
Ventilateur
de reprise
Ventilateur
Air neuf de soufflage Local
climatisé
Compensateur
132
3 e Généralités 3.17 Compensation
sur la régulation
BP { 4e | BP
! chaud | (variable) : froid |
Le ES SU HD NE De——
|
Figure 3.85 — Loi des signaux.
Grandeur réglée
Grandeur réglée
+ 24° + 32°
Figure 3.86 - Lois de régulation.
Dans les constructions récentes, les isolations étant de plus en plus efficaces, la
température des parois est peu influencée par la température extérieure, la compen-
sation hiver est donc moins nécessaire.
PISCINE
% Sonde
d'hygrométrie
134
3 ° Généralités 3.18 Régulation des registres d'air
sur la régulation
L'air neuf est nécessaire à tout local climatisé occupé, afin de garantir une teneur
en oxygène normale, d’évacuer le gaz carbonique, les odeurs. Toutefois, si un
débit d’air neuf important est favorable à l'hygiène, il peut être très néfaste sur le
plan énergétique.
Ventilateur de reprise
o1 Batterie à
eau glacée
Ventilateur
de soufflage
Figure 3.89 - Schéma de principe d'une installation avec régulation des registres d'air.
Signaux de sortie
S:
Air repris
Air recyclé
Air neuf
CÉCECELLELECCEE
CET EEE EEEETEEEESISECLEELLLE)
sl tes
Hypothèses :
— point de consigne (X<) = 20 °C
— température de l'air repris (X;,) = 24 °C
L'écart entre la mesure et la consigne vaut (24 — 20) = +4 °C, il est positif, il y a
une demande de refroidissement.
Dans le même temps, l’air neuf est à 20 °C. Il apparaît donc que l'air neuf a un
pouvoir de refroidissement. Il y a donc fermeture de l'air repris et ouverture de
l'air neuf.
Comparons à présent les airs neuf et repris sur le plan des enthalpies (tableau 3.6).
Comme nous sommes ici en demande de refroidissement, l'air neuf ayant une
enthalpie supérieure à l’enthalpie de l’air repris, il y aurait passage à un minimum
d’air neuf.
Il apparaît donc que, dans certains cas, la régulation des registres par la compa-
raison des températures n’est pas la meilleure solution. La régulation des registres :
par comparaison des enthalpies est plus fiable (figure 3.92).
En numérique, la régulation des registres d’air fait généralement l’objet d’une
boucle de régulation indépendante. Le minimum d’air neuf se programme ou se
paramètre en considérant un débit compris entre 20 et 30 m° par occupant.
136
3 ° Généralités 3.18 Régulation des registres d'air
sur la régulation
SM
6;
RRTE_@e
Air neuf R
Lis html se
id NL NS RE Pc
RE
Figure 3.92 — Points nécessaires à la régulation des registres par comparaison des enthalpies.
Tableau 3.7 - Récapitulatif des différentes possibilités de régulation des registres d'air.
3° Généralités 3.19 Régulation flottante ou régulation 3 points
sur larégulation
a ES 17
D EESS 18a
18b
Figure 3.94 — Pressostat permettant
la régulation flottante (doc. Danfoss).
5 : bouton permettant le réglage manuel. 9 : échelle de plage.
12: ressort principal. 15 : tige principale. 16 : système de contact.
17 : rouleau d'entraînement supérieur. 18a et b : bras de contact.
20 : rouleau d'entraînement inférieur. 23 : élément de soufflet.
25 : trou de montage. 27 : tubulure de raccordement. 40 : rouleau
de réglage de zone neutre. 44 : tige de réglage de pression.
138
3 e Généralités 3.19 Régulation flottante ou régulation 3 points
sur la régulation
Sur la figure 3.95, le contact mobile peut occuper les positions 2-3, 2-1, et toutes
les positions entre 3 et 1 (il est flottant).
ob ef er
des discontacteurs
Pression
Res een
FT
à
P
Ê
\ A 7 À
:NX}sb
/
À [l
= |
Pression ti subortse Ut Temps
réglée
139
3° Généralités 3.19 Régulation flottante ou régulation 3 points
e CAELCNENTCHE
|
Commande des compresseurs
Commande
1, Es mr; des ventilateurs
140
3 e Généralités 3.19 Régulation flottante ou régulation 3 points
sur la régulation
Lorsque la basse pression flottante est activée, les informations en besoin de froid
des postes utilisateurs sont transmises par le réseau. Le point de consigne de la basse
pression est alors calculé localement. Cette régulation permet de réduire le taux de
compression et de limiter le nombre de démarrages des compresseurs.
Condenseur à air
Dire
Rien Rdmi à Régulateur
©] |||| HP
©
P Tu. ver
Réservoir
CR
entrale { ) k | 1e
@) BP (e) é
Température
Température extérieure
départ liquide
É)
Figure 3.98 - Schéma de principe d'une centrale de production de froid à condensation
par air associée à sa régulation.
MSystem MNetwork
autorisée
délit.
photocopie
Dunod
©
La
est
non
un
—
Figure 3.99 - Exemple d'architecture de réseau de communication.
141
_ 3e Généralités < 3.20 Comptage de l'énergie
sur la régulation
Lorsque la fonction haute pression flottante est activée, le point de consigne est
calculé en fonction de la température extérieure selon une loi de régulation avec
des limites basses et hautes.
À REMARQUE
La description succincte ci-dessus correspond à la marque Johnson Control.
142
3 e Généralités 3.20 Comptage de l'énergie
sur la régulation
— du débit,
— des écarts de température,
— du fluide,
— du temps.
La puissance échangée se calcule par la formule suivante :
P = Qmx Cx AB
P : puissance en kW
Qm : débit massique en kg/s.
C: chaleur massique du fluide en kJ/kg.°C.
A8 : écart de température en °C.
p = KBx-K ec
J- xw
spakpieC s
L'énergie consommée se calcule par la formule suivante :
W=Px+r-=KkW xh =kWh.
1 kWh = 3 600 k]J
À la base, les compteurs d'énergie mesurent un débit volumique, or la mesure de
l'énergie se fait à partir d’un débit massique. Pour l’eau froide, masse volumique et
volume massique sont très proches, il n’en est pas de même aux températures élevées.
Les compteurs d'énergie à microprocesseurs, à partir d’un algorithme de calcul,
font la conversion automatique du volume en masse.
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
143
3 e Généralités 3.20 Comptage de l'énergie
sur la régulation
retour
T1-T2=m/s
Principe de fonctionnement
144
3 « Généralités 3.20 Comptage de l'énergie
sur la régulation
V+
La
-—
Dunod
non
délit.
un
est
©autorisée
photocopie
145
+ ie
, à . € : agi Ve gr
Don : an Poedk st
mire)de het LIL à pe. ut + n ee
, * sf , A.
ja4
LD
kL PET vo ”
: n = . de pipes Lo L ee
. :
t + >
2 = + È «+ -
. »
4e PRÉSENTATION PRATIQUE
DE LA REGULATION
Entrées Sorties
X
Proportionnelles
>
.
Flottantes E
Régulateur
:
Xc
te re
147
4e Présentation pratique 4.3 Réglage d'un régulateur analogique
de la régulation par la méthode de simulation
Chauffage
: Température
XP: xk: xk XP) de reprise (°C)
19 1 20% 25
(Xd
Figure 4.2 - Loi des signaux.
148
4 e Présentation pratique 4.3 Réglage d'un régulateur analogique
de la régulation par là méthode de simulation
| Température
19 hf For: 25 de reprise (°C)
Reprise
Soufflage
Air neuf
V3V
eau glacée
Potentiomètre
de simulation
Xc
Y:
Les valeurs à régler sont celles de la loi des signaux précédente. La démarche est alors
la suivante :
— Remplacer la sonde par un potentiomètre approprié.
— Régler le point de consigne (Xc) à 22 °C.
— Simuler 21 °C au potentiomètre de simulation de la sonde de reprise.
Re
RER
OR
PR
REP
RE
RE
Eee
D
DRE
149
4 « Présentation pratique 4,3 Réglage d'un régulateur analogique
_ de la régulation par la méthode de simulation
Reprise
Soufflage
Local
climatisé
150
4 e Présentation pratique 4,3 Réglage d'un régulateur analogique
de la régulation par la méthode de simulation
Température
12 15
au soufflage (°C)
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
| ©—
151
_ 4e Présentation pratique 4.3 Réglage d'un régulateur analogique
CEE par la méthode de simulation
Reprise
Soufflage
9 Local
climatisé
Compensateur
Figure 4.7 - Schéma de principe d'une installation de traitement d'air permettant le contrôle
d'une température avec influence de la température extérieure sur le point de consigne.
La loi des signaux représentée figure 4.8 correspond à une température extérieure
inférieure à 26 °C.
Température
Es . _ = ce de reprise (°C)
2 Température
: Le extérieure (°C)
152
4 + Présentation pratique 4.3 Réglage d'un régulateur analogique
de la régulation par la méthode de simulation
Amplitude H
Point d'enclenchement E
526
Il convient donc d’afficher 0,83 au potentiomètre de la pente (S).
Le point d’enclenchement E correspond à la température extérieure à laquelle il y
a un début du décalage du point de consigne : ici 26 C.
La documentation des fabricants est généralement très explicite et les réglages ne
posent pas de problème.
Le contrôle de quatre points de la loi de régulation est largement suffisant
(figure 4.11) :
— Simuler 21 °C en température ambiante (P,) et 20 °C en température extérieure
(P,) : on doit avoir Y, = Y,= 0 V.
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
© —
153
Présentation pratique 4.4 Réglage par la méthode dite de chantier
_ delarégulation
— Simuler 21 °C en température ambiante et 26 °C en température extérieure:
on doit avoir Y, = Y,= 0 V.
— Simuler 26 °C en température ambiante et 32 °C en température extérieure :
on doit avoir Y, = Y,= 0 V.
— Simuler 26 °C en température ambiante et 40 °C en température extérieure :
on doit avoir Y, = Y,= 0 V.
Valeurs affichées
en P: (8 ambiante)
21€
Valeurs affichées
20 pa G26 32 40°C np, (b extérieure)
Chauffage Refroidissement
V3V
; Température
ne “4 à & de reprise (°C)
XP: ; xk4 È xk ; XP)
154
4 + Présentation pratique 4,5 Paramétrage, réglage et programmation
CORÉEN IIELT des régulateurs numériques
— Étudier alors chaque boucle indépendamment. Établir la loi des signaux et la loi
de régulation (si nécessaire), et déterminer les différentes valeurs de paramétrage
à saisir.
— Il est alors possible de passer à la saisie. Dans cet exemple, nous avons trois
possibilités :
+ paramétrer à partir des touches en façade du régulateur (figure 41394
+ paramétrer à partir d’un module de service spécifique (figure 4.14) ;
Touche de modification
«augmenter » Touche de modification
«diminuer »
Connexion module
de service ou clef d'accès
DC-9100-8054
Module de service
156
4 + Présentation pratique 4.5 Paramétrage, réglage et programmation
RER TTMENT des régulateurs numériques
Cette dernière hypothèse est la plus favorable car elle permet de contrôler
immédiatement le bon fonctionnement de la boucle à l’aide du simulateur, la
commodité du paramétrage est aussi améliorée. Répéter l'opération pour les
autres boucles. Lorsque toutes les boucles sont paramétrées et contrôlées, il
convient d'effectuer une ou plusieurs sauvegardes sur disquette ou CD.
RS 485
Régulateur
k57
4.6 Dépannage
4 + Présentation pratique
dela régulation
raccordement de la masse
en un seul point
ED AD)
Lun|
DC-9100 DC-9100 En
Montage ro Montage à
façade ä fond d'armoire
PAPE) FERA)
4.6 Dépannage
Lors d’un problème de fonctionnement d’un équipement thermique, la cause en
est souvent imputée à la régulation. quelquefois à tort ! N’est-on pas appelé pour
des vannes à eau fermées, des combinés sectionneurs ouverts, des commutateurs
de commande sur arrêt, etc.
Prenons l'exemple d’un dépannage sur une centrale de traitement d’air permettant
de garantir une température. Le chauffage est assuré par une batterie à eau chaude
associée à une vanne 3 voies montée en décharge. Le refroidissement est assuré par
une batterie à eau glacée associée à une vanne 3 voies montée en décharge.
Cette installation comporte donc quatre parties distinctes : l’hydraulique, l’aéraulique,
l'électricité et enfin la régulation.
158
4 + Présentation pratique 4.7 Repérage et contrôle des composants discrets
de la régulation
Il faut contrôler les tensions, les protections, les positions des différents commuta-
teurs de commande.
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
152
4 + Présentation pratique 4.7 Repérage et contrôle des composants discrets
de la régulation
Symbole : LE
Figure 4.17 - Diode
semi-conductrice.
A : anode. K : cathode Présentation:
Cette diode permet de stabiliser une tension (figure 4.18). Dans le sens direct, la
diode Zener se comporte comme une diode semi-conductrice. Dans le sens inverse,
elle stabilise la tension (la tension de Zener est donnée par le fabricant). La diode
Zener s'utilise donc en cathode au plus et anode au moins.
Symbole : nets
Présentation :
160
4 + Présentation pratique 4.7 Repérage et contrôle des composants discrets
de la régulation
4.7.4 Thyristor
Un thyristor est un dispositif appelé redresseur commandé, qui présente donc deux
états : l'état bloqué et l’état passant (figure 4.20). C’est le courant de gâchette qui
permet l’amorçage du thyristor. Un thyristor est composé de trois diodes.
A K
4.7.5 Triac
Le triac consiste en fait en deux thyristors montés tête-bêche (figure 4.21). Le
thyristor est donc unidirectionnel, par contre le triac est bidirectionnel. Les triacs
sont souvent utilisés en régulation pour le chauffage électrique, et sont alors appelés
vannes de courant.
Anode Cathode
Gachette
Anode 2
Gachette
Anode 1
161
mp img arte . rene 7 dE ln Y PSSAN fi
E= | 23 À : EL Le
L L «di a Le .
d ; % L * a N .: Hp
7; d 4 ane k VAR CU J Do He ;
ae votent M
ELA nl
fi
LL diteèt, [AA
senti CE ssl 75 botatifies SE AISNE VLE PL
sp U OE s 4 - À den 64 30 4 INVÉTE,
LAsën NN as Le Ghsicati} Da diode
ñ EU TE : F4 neés
Neutre
Intensité Courant
auxiliaire
Courant principal \
164
5 + Régulation 5.2 Régulation des petites machines
appliquée au froid et groupes hermétiques
Ce type de relais peut poser plusieurs problèmes. Il doit être monté verticalement.
S’il est monté à l’envers, le contact du relais est constamment établi ; l’enroule-
ment de démarrage est constamment alimenté, et du fait de sa valeur ohmique
non négligeable, le moteur va chauffer et risque d’être détérioré (figure 5.4).
Lorsqu'un relais est défectueux, on ne dispose pas toujours du même relais pour le
remplacement. Considérons les deux hypothèses suivantes :
— le relais de remplacement est prévu pour un plus petit moteur, il est alors possible
que le courant normal de marche soit suffisant pour maintenir attiré le contact
de démarrage, l’enroulement auxiliaire est alors constamment sous tension avec
risque de surchauffe et de détérioration. Un moyen simple de contrôler ce
problème est de mesurer le courant dans le fil de démarrage à l’aide d’une pince
ampèremétrique : si le courant est permanent, le relais est trop petit, il y a
danger. Lorsque le rotor est bloqué, le courant est également permanent dans
l’enroulement de démarrage ;
©Uunoa
délit.
un
est
autorisée
non
pnolocopie
La
—-
165
5eRégulation 5,2 Régulation des petites machines
appliquée aufroid)
et groupes hermétiques
— Je relais de remplacement est prévu pour un plus gros moteur, et il se peut que le
courant de démarrage soit insuffisant pour attirer le noyau du relais de démarrage,
le démarrage est alors impossible. Un moyen simple de contrôler ce problème
est de retourner le relais. Le contact se ferme, si le démarrage a lieu, le relais est
surpuissant, il ne convient pas pour ce moteur.
Klixon
2 D
| Phase
Neutre
Condensateur
Relais de démarrage
Le contact du relais de tension est fermé à l’arrêt à l'inverse du relais d'intensité. Lors
d’une demande de refroidissement, le contact du relais étant établi, le courant
traverse les deux enroulements, le moteur démarre. La bobine du relais de tension est
branchée aux bornes de l’enroulement de démarrage, la rotation du rotor induit
dans l’enroulement de démarrage une tension qui croît avec la vitesse. Lorsque le
moteur est pratiquement lancé, la tension aux bornes du relais de démarrage est
Dunod
La
non
©autorisée
photocopie
délit.
est
un
—
suffisante pour attirer le contact, seul l’enroulement principal reste actif.
167
: 5e Régulation 5.2 Régulation des petites machines
au froid
_ appliqué e et groupes hermétiques
Neutre
5.2.5 Klixon
En regard de son prix faible et de ses performances élevées, le klixon est très largement
utilisé (figure 5.8). Il réagit dans les cas de figure suivants :
— surintensité ;
— démarrages trop fréquents ;
— température excessive de la cloche.
Résistance
Bilame | Contact
4
À
i
! \
4
\ 1!
à
as«
| L Contact
Résistance
Lors d’un dépannage, si le klixon défectueux est remplacé par un klixon fait pour
un plus petit moteur, il va couper intempestivement ; à l'inverse, un klixon prévu
pour un plus gros moteur risque de ne jamais couper.
5.2.6 Dépannage
En dépannage, on peut devoir remplacer l'élément défectueux par un élément
d’une autre marque (on n'a souvent pas le choix !). Il est alors nécessaire que les
r} Ÿ . .
168
5 + Régulation 5.2 Régulation des petites machines
appliquée au froid et groupes hermétiques
C | Phase
A Neut
eutre
Figure 5.9 —- Exemple
de branchement.
Condensateur
?-
170
CT ITELT TL 5.3 Régulation par tirage au vide
appliquée au froid
171
: 5e Régulation 5.4 Pressostats différentiels d'huile
appliquée aufroid
5.3.4 Réglage
Soit une chambre froide dont on doit garantir l'ambiance entre 2 et 4 °C. Cette
installation fonctionne au R-134a (figure 5.11). Une pression de 0,5 bar (relatif)
correspond à —18 °C environ pour le R-134a à l’état saturant. Une pression de
2 bars (relatif) correspond à 0 °C à l’état saturant.
Thermostat |: Neutre
Électrovanne
liquide
P
ressostat KM
Commande
du groupe
172
173
= Le
“eplA e
Uorje]|e}suI ed
uoryenbai ne
aBeun SUN,P
2PUEUWILUOD 2P
PWAUDS —
Sn6HEL°S
ps [6 À m9 feà Seob auttee RCE
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vu
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2
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È Na] o [=
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UN
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x
TD n
Le:
g
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9
Le 1
V
A 0.Leo n n O
in
appliquée au froid
5 + Régulation
S3
$
uolsua} snos| 4H ANEJ2p apinbi} inasuapuo) |
jue{oA jue4oa aUURAOJNe|} | apuewwWo) | epuewuwo)
5e Régulation 5.4 Pressostats différentiels d'huile
… appliquée au froid
174
5 + Régulation 5.4 Pressostats différentiels d'huile
appliquée au froid
BP
NTRéarmement
TRéarmement
œ Neutre
Défaut d'huile
Commande
compresseur
Marche
normale
Résistance
du pressostat
Huile
176
5 + Régulation 5.5 Détendeurs électroniques
appliquée au froid
Tuyauteries de trop grande section ou mal réalisées (le retour de l'huile est mal
assuré, il en découle un manque d’huile dans le carter du compresseur).
— Séparateur d'huile défectueux : blocage mécanique du mécanisme ou inétan-
chéité du flotteur (lhuile est bloquée dans le séparateur, il en découle un
manque d'huile dans le carter du compresseur).
— Bouteille anti-coup de liquide ayant l’orifice de retour d’huile obturé (l’huile
s’'accumule dans cette bouteille, il en découle un manque d’huile dans le carter
du compresseur).
— Incompatibilité entre le fluide frigorigène et l'huile.
Détendeur
Sondes
©
Dunod
photocopie
La
autorisée
délit.
est
non
un
—
Figure 5.17 — Éléments d'un détendeur électronique de type commercial (doc. Danfoss).
147
5 + Régulation 5,5 Détendeurs électroniques
appliquée au froid
Exemple d'application
Le système de détente présenté figure 5.18 permet de réduire le nombre de compo-
sants. Comme il est communicant, il permetla transmission des alarmes et le contrôle
à distance des grandeurs physiques contrôlées. Il garantit une faible surchauffe, donc
un remplissage optimal de l’évaporateur.
Principe de fonctionnement
Le régulateur comporte un commutateur permettant de régler la surchauffe. La
sonde S, mesure la température du fluide frigorigène en sortie d’évaporateur. La
sonde S, mesure la température du fluide frigorigène à l’entrée de l’évaporateur.
Le régulateur compare en permanence la surchauffe affichée avec la surchauffe
mesurée (S, — S;). Il produit un signal de type haché dont la durée est proportion-
nelle à la différence entre la surchauffe affichée et la surchauffe mesurée. La base de
temps du signal est de 6 secondes (figure 5.19).
— Première base de temps (cycle 1) : le détendeur reçoit un signal pendant 3 secondes,
l'écart est nul entre la surchauffe affichée et la surchauffe mesurée.
— Deuxième base de temps (cycle 2) : le détendeur reçoit un signal pendant
2 secondes, la surchauffe mesurée est inférieure à la surchauffe affichée : le débit
de fluide frigorigène est réduit.
178
5 + Régulation 5.5 Détendeurs électroniques
appliquée au froid
État (tension)
Temps
0 3 CRT 12 16 18 (s)
Figure 5.19 -— Différents signaux reçus par le détendeur en fonction de la surchauffe.
Æ Fonctionnement en maître/esclave
220V@ 220VO
ÉE
AKC
master
AKV 51
10
DANFCSS
44,
848
Pourcentage d'ouverture
100
Détendeur
180
5 + Régulation 5.5 Détendeurs électroniques
appliquée au froid
Re PE TE RER TS
er 5,5 Détendeurs électroniques
tension proportionnelle à l'écart entre le signal produit par une sonde de pression
située en sortie d’évaporateur et le signal produit par une sonde mesurant la
température du fluide frigorigène en sortie d’évaporateur. Ce signal est donc
proportionnel à la surchauffe
Régulateur
POS Stator
es
Figure 5.23 - Détendeur de technologie
UT ., « pas à pas » (Doc. Carel).
Cartouche
us, “rs
ALLER ‘
‘ie Pointeau
SRE
BU: 0 Li us RÉFRIGÉRANT
LL st
Lib
182
OCZ-022
À ‘2e ‘%S1—/%01+
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5 + Régulation
appliquée au froid
OL
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‘20p) ‘(ssoyueg
5.5 Détendeurs électroniques
183
5 Régulation 5,5 Détendeurs électroniques
appliquéeau froid
Fonctions
En dehors de sa fonction principale de détendeur, il permet les fonctions auxiliaires
suivantes :
— Ouverture et fermeture forcées.
Fermeture d'attente.
Réglage de la référence S, — S; par potentiomètre externe.
Réglage de la référence S, — S; par ordinateur externe.
Lecture par affichage de la différence de température S, —S;.
| Pression de service maximale (MOP) progressivement réglable.
Éléments technologiques
Sondes
Figure 5.25 - Sonde de type Pt 1000 (sonde de platine de valeur ohmique 1 000 Q à 0 °C)
pouvant être installée sur une conduite, dans un doigt de gant ou en ambiance.
Régulateur électronique
Le régulateur représenté figure 5.26 comporte les réglages suivants :
— la surchauffe Ar= S, —S,,
— le facteur d'amplification proportionnelle (4!) ;
— le réglage du temps d’intégrale (T,,) ;
— le point MOP ;
— la sélection du fluide.
184
5 + Régulation 5.5 Détendeurs électroniques
appliquée au froid
Cl Détendeurs
Les détendeurs représentent en fait l'association servomoteur (organe de commande)
et détendeur (organe de réglage) (figure 5.27). Le servomoteur est de type ther-
mique, une capsule contient un fluide soumis à une température variable, il en
résulte une pression variable.
M Exemple d'application
La figure 5.28 donne le schéma de principe d’un refroidisseur d’air. La sonde S,
doit être montée sur un brin inférieur et aussi près que possible de l’évaporateur.
La sonde S, doit être montée sur la première conduite verticale. Ces sondes
doivent être montées avec de la pâte thermoconductrice et isolées.
M Principe de fonctionnement
Sur la figure 5.29, l'élément chauffant 17 reçoit un nombre d’impulsions propor-
tionnel à l’écart entre la surchauffe mesurée et la surchauffe affichée. Le pointeau
est mécaniquement solidaire d’une capsule contenant un fluide dont la pression
est proportionnelle à la température.
En cas d'augmentation de la surchauffe, l'élément chauffant élève la température
de la capsule dans laquelle la pression interne va augmenter, ce qui induit une
ouverture corrélative du détendeur. Lorsque l'écart de température entre les sondes
S, et S, diminue, le phénomène inverse se produit.
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
Dunod
©—
185
5 e Régulation 5,5 Détendeurs électroniques
appliquée au froid
. Couvercle
Vis
Joint
. Fil conducteur
Joint torique
Vis de blocage
. Partie supérieure du détendeur
Vis
GR
DHNOUNER
Cosse
. Raccord de câble (Pg 13,5)
Bague d'étanchéité
Joint
. Joint
. Bomier
. Enveloppe
. Capteur NTC
. Elément chauffant PTC
. Bloc orifice
. Corps du détendeur
186
5 + Régulation 5.6 Régulation de la haute pression
appliquée au froid
Vitesse 3 (GV) : Y3
Dans l'exemple du condenseur à air représenté figure 5.31 comprenant trois venti-
lateurs, les éléments de la boucle de régulation sont les mêmes que dans l’hypo-
thèse précédente, la loi des signaux est aussi identique.
Il est aussi possible de modifier la vitesse de rotation à partir de la fréquence
variable (figure 5.32). La sonde de pression génère un signal proportionnel à la
haute pression. Le régulateur, en fonction de l'écart entre la mesure et la consigne,
élabore un signal variant de 0 à 10 V ; ce signal est injecté dans un variateur de
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
fréquence, laquelle peut varier de 20 et 66 Hz par exemple.
187
5 + Régulation
appliquée au froid
190 4263 75
Fréquence
Puissance en 50 Hz je variable
Fréquence (Hz)
188
5 + Régulation 5.6 Régulation de la haute pression
appliquée au froid
Dans cet exemple (figure 5.35), la haute pression ne peut pas être inférieure à
10 bars. Les valeurs des pressions indiquées ci-dessus sont des valeurs possibles,
elles dépendent du fluide frigorigène utilisé et de la technologie du détendeur… et
des habitudes du technicien !
1 cf
Moteur asynchrone d'entraînement
du ventilateur à deux vitesses
FF
liquide
Signaux de sortie
Tension
État
(RE ONE
Comparateur \\”, Air de reprise
l
(
Ÿ
rte
De
D” le 4 Batterie de refroidissement
nr, Æ | alimenté en eau glycolée
! L sq | j permettant des économies d'énergie
|
@/ ie
1874 +
| Lie cé bi Ÿ
®
OJe Vanne àeau JO
pressostatique A ST
#2
re \.
(Dre ets?
A co
PA Vanne à eau
pressostatique
G ra Pf ;
Robinet de purge
. @ A) (()
/]
‘L Robinet de purge
Figure 5.36 - Schéma de principe d'un aéroréfrigérant associé à une armoire de climatisation.
Ces aéroréfrigérants secs sont irrigués avec de l’eau glycolée, ce qui évite les
problèmes de gel. Leur principal inconvénient est une haute pression élevée en été.
190
5 + Régulation 5.6 Régulation de la haute pression
appliquée au froid
La régulation se fait sur l’air et sur l’eau (figure 5.37). Lorsque la température de
l’eau à l'entrée du condenseur diminue, dans un premier temps, on agit sur la
vitesse du ventilateur (moteur à deux vitesses par exemple) ; en dernier lieu, la tour
de refroidissement est progressivement court-circuitée,
Rejet d'airsaturé A
rer
Arrivée d'air
y3
yÿ2
Sonde
Fluide frigorigène liquide
Signaux de sortie
18 Température de l'eau
à l'entrée du condenseur (°C)
En cas de manque d’eau, pour verrouiller les résistances et la pompe (figure 5.39), le
relais temporisé KA, est commandé par le contrôleur de niveau minimum N. En cas
de niveau d’eau insuffisant, le relais KA, est enclenché. Si la durée du défaut dépasse
le temps de la temporisation, le contact kal, se ferme et alimente le voyant défaut
d’eau. Le contact kal, s'ouvre et coupe l'alimentation du relais KA,, ses contacts
auxiliaires ka2, et ka2, commandent respectivement les résistances et la pompe.
2 2
Neutre
17-18 | 1-2 13-14 | 1-4
15-16 | 1-3 23-24 | 1-5
pe
Figure 5.39 - Schéma de principe du verrouillage des résistances par manque d'eau.
Les résistances de mise hors gel de la tour sont commandées par un thermostat réglé
pour enclencher à 3 °C et couper à 6 °C par exemple. Le contact auxiliaire ka2,
interdit l'alimentation des résistances par manque d’eau (figure 5.40). Un thermostat
. . > je . .
Phase
«M L
Contacteur
| de commande
des résistances
192
5 + Régulation 5.6 Régulation de la haute pression
appliquée
au froid
—b————
Az
=)
LS é
e = Groupe à eau glacée
|
=}
7 D
2 LS
@} P:
- Circuit à eau glacée Th;
nf
Les condenseurs évaporatifs ont un circuit hydraulique très simple, par contre les
groupes frigorifiques sont souvent éloignés, ce qui induit des pertes de charge
importantes sur les tuyauteries frigorifiques et réduit sensiblement l'effet frigorifique
de la machine. Ce choix technologique n’est donc pas le plus fréquent.
194
5 + Régulation 5.6 Régulation de la haute pression
appliquée au froid.
L'adaptation de la puissance aux besoins peut se faire à partir d’une vanne 3 voies
de bypass, une autre solution peut consister dans le montage en série de deux
pompes (figure 5.45).
Les avantages de cette technologie sont que, avec une seule pompe, la puissance
absorbée électrique est réduite de 50 %, la capacité de refroidissement de la tour se
maintient à environ 70 %, le niveau de pression acoustique est réduit, la durée de
vie des pompes est accrue.
Régulateur de pression
Figure 5.46 - Vanne contrôlant
une pression en amont réglable.
196
5 + Régulation 5.6 Régulation de la haute pression
appliquée au froid
197
5 + Régulation 5.7 Régulation de la basse pression
appliquée au froid
198
5 + Régulation 5.7 Régulation de la basse pression
appliquée au froid
Un maintien facile
se fait grâce à la possibilité
d'enlever librement l'ensemble
piston/bielle sans que le
Une consommation d'huile démontage de la chemise
minimale se réalise par de cylindre s'impose.
trois segments de compression
et un segment racleur d'huile
par piston qui assurent
une éjection d'huile minimale
par la conduite de refoulement.
Clapet annulaire BP
bloqué en position
d'ouverture si le dispositif
de réduction de puissance
ci-dessous n'est pas alimenté
en huile.
Adaptation rapide à
différentes conditions de service
Chaque cylindre est équipé
d'un dispositif lève-soupapes
à commande hydraulique,
réalisant un réglage absolument
sûr de la capacité ainsi qu'un
démarrage total à vide.
199
5 + Régulation 5.7 Régulation de la basse pression
appliquée au froid
Puissance frigorifique
(l
|
[l
| l
[l (l
1 f
Î [l
Î ;
[ [
pe> pez Basse pression
200
5 ° Régulation 5.7 Régulation de la basse pression
appliquée au froid
Ces deux types de vannes sont autorégulatrices : C’est le fluide frigorigène lui-même
qui est le fluide moteur.
Sur la figure 5.55, la basse pression est garantie à une valeur minimale. AH,
correspond à l'apport thermique des gaz chauds par kilogramme de fluide frigorigène
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
Dunod
©—
au niveau de l’évaporateur.
201
Figure 5.55 - Influence de l'injection des gaz chauds (HP)
sur la basse pression à partir du tracé du cycle de fonctionnement
sur un diagramme enthalpique.
L'injection de gaz chauds après le détendeur présente les avantages d’un coût à l’instal-
lation faible et d’une surchauffe à l’aspiration inchangée. Son inconvénient est un
rendement énergétique de la machine dégradé.
Réduction de la puissance frigorifique à partir d'une vanne d'étranglement
à servomoteur électromagnétique montée sur l'aspiration du compresseur
Ces vannes conviennent aux petites puissances lorsque la technologie du compresseur
ne permet pas d'adapter sa cylindrée aux besoins.
La vanne représentée figure 5.56 permet d’adapter la puissance frigorifique de la
machine aux besoins. Hors tension elle assure le débit minimum réglé (par exemple
à 40 %).
Évaporateur
202
5 + Régulation 5.7 Régulation de la basse pression
_appliquée au froid
Sorties du régulateur
État | Tension
10 12 14 Température de retour
de l'eau glacée (°C)
0 40 100 Puissance (%)
mr æ Huile de commande
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©— Figure 5.58 - Fonctionnement en charge partielle et en pleine charge (doc. Bitzer).
203
5 + Régulation 5,7 Régulation de la basse pression
appliquée au froid
204
5 + Régulation 5.7 Régulation de la basse pression
appliquée au froid
Hauteur
manométrique
Courbe / Vitesse
de limite de À
pompage }/
Débit volumique
Aubes
ompresseu
Turbocom p r érotati n
de prérotatio
Refoulement y Ô Aspiration
Figure 5.61 - Vue écorchée d'un compresseur centrifuge. Les aubes de prérotation permettant
la réduction de puissance sont visibles au centre de la machine dans l'ouïe d'aspiration.
5.8 Dégivrages
Lorsqu'un échangeur fonctionne à une température inférieure au point de rosée de
l'air, il y a condensation; si dans le même temps la température de surface de
l’échangeur est inférieure à 0 °C, il y a alors givrage.
La puissance d’un échangeur (en W) est donnée par la formule suivante :
P:= RS AG
206
5 s Régulation 5.8 Dégivrages
appliquée au froid
REMARQUE
Il est conseillé de vidanger l’évaporateur avant le dégivrage, ce qui en améliore le rendement. La
remise en route par le pressostat BP est alors impossible, la relation pression température n’existant
qu'en présence de fluide saturant, La remise en route se fait généralement par un chronorupteur
ou, ce qui est préférable, par un thermostat d’élément de fin de dégivrage.
Condenseur
Varine 4 voies
Évaporateur
207
5 + Régulation 5.8 Dégivrages
appliquée au froid
Compresseur
Vanne 4 voies
Ventilateur évaporateur
Ventilateur condensateur
208
5 e Rédulation 5.8 Dégivrages
appliquée au froid
Compresseur
Ventilateur évaporateur
VEM liquide
VEM bipasse
2 4 6 8 Temps (h)
210
5 + Régulation 5.8 Dégivrages
appliquée au froid
Compresseur
Ventilateur
VEM 1
VEM 2
VEM GC
VEM 4
2 4 6 8 Temps (h)
Si aucun poste n’est en dégivrage, l’électrovanne 4 est sous tension, elle bipasse la
vanne 5, la haute pression est donc isobare, aux pertes de charges près ! Chaque
point de froid comporte sur l’aspiration une vanne à pression constante associée à
une électrovanne. Chaque point de froid peut donc avoir une température d’ébul-
lition spécifique. Lorsque l’un des points de froid passe en dégivrage, l’électro-
vanne 4 est mise hors tension, l’électrovanne GC étant alimentée, les gaz chauds
sont acheminés à l’évaporateur correspondant, le fluide liquide est réinjecté dans
la ligne liquide par le clapet anti-retour 2. Cette réinjection est possible grâce à la
perte de charge produite par la vanne 5, cette perte de charge est généralement de
1,5 bar comme indiqué figure 5.69.
Dégivrage par les gaz chauds d'une installation multiple à partir d'une vanne 3 voies
La technologie présentée figure 5.70 est proche de celle décrite figure 5.67. La
vanne 3 voies (3) n’est pas sous tension en marche normale, le fluide frigorigène
s'écoule donc de la voie C vers la voie NO, l’électrovanne liquide VEMT est alors
sous tension.
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
—La
©Dunod
214
‘uoñ1}iNq2,p 21nj219dW8} e] 32 aULAUA e] ap ajueique 21nje19dWe) e[ 2AU8 7, ÿ 2P UE29 UN JUOP E UO ‘}, Z- 2P UOI}
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unœ
©
(eq s'ei) (eq z1)
INVISNOO
TILN34341410
eq S'E = dv
appliquée aufroid
5 + Régulation
dH3aInort Uegzt)
SONVHI
SULBIA
NOUVHIJSY
(Oeil)
DeL-
242
ZV9
5 + Régulation 5.8 Dégivrages
appliquée au froid
EatX © SÉVEM :
3 4
|
aÀ ——
+
F W D
| LE 6
a 2 sa
En dégivrage, la vanne 3 voies est mise sous tension, les gaz chauds s’écoulent de la
voie NF vers la voie C. Dans le même temps, l’électrovanne liquide VEMI est
mise hors tension. Pour que le fluide frigorigène liquide issu du dégivrage puisse
réintégrer la ligne liquide, il importe de créer une perte de charge en amont du
condenseur, c’est le rôle de la vanne 5. Lorsqu'un poste est en dégivrage, l’électro-
vanne 4 est mise hors tension.
249
5e Régulation 5.9 Contrôle de niveau dans les bouteilles: séparatrices
appliquée au froid (alimentation en régime noyé des évaporateurs)
Bouteille
séparatrice
214
5 + Régulation 5.9 Contrôle de niveau dans les bouteilles séparatrices
appliquée au froid (alimentation en régime noyé des évaporateurs)
Le contrôleur LL, contrôle le niveau bas dans la bouteille séparatrice, il est monté
en sécurité. Si le niveau de liquide s’abaisse anormalement (surcharge, arrêt de
l'alimentation en liquide, etc.) jusqu'à la zone de contrôle du contrôleur LL,
celui-ci place le relais de la (ou des) pompe(s) hors tension. La cavitation des pompes
à fluide frigorigène, qui prolongée peut conduire à la détérioration des pompes, est
ainsi évitée.
Le contrôleur de niveau haut LL, agit sur le relais pilote KA, (figure 5.72). Si le
niveau dans la bouteille séparatrice est normal, le relais KA, est alimenté. Le fonction-
nement du (ou des) compresseurs) est asservi à ce relais pilote par les contacts kal,
et kal,. Si le niveau devient excessif, il y a mise à l’arrêt des compresseurs et
alimentation d’une alarme sonore ou visuelle.
Le contrôleur de niveau normal LL, agit sur l’électrovanne liquide (ligne 6).
Le contrôleur LL; agit sur le relais pilote KA, ce relais est mis hors tension en cas
de niveau insuffisant. Si le commutateur S, est sur la position 1 (marche normale),
il y a coupure du discontacteur KM,, lequel commande et protège le moteur
d'entraînement de la pompe de recirculation 1.
K A1 KA2 KM1
13-14/1-4 13 — 46 |1-8
23-2411-5 23 —24|1—10
PT ER
CRE sue
Figure 5.72 - Schéma de principe électrique.
_©Dunod
non
photocopie
La
délit.
un
est
autorisée
—
215
A cEnonsnDR at,
JB Redewvin 10 4
FA Var \ LE FA
tt He tr 8 Non r ht de hein de
re roitsinsueirtzor ORNE Hot
ét
mtéo
conte prog mét
©:
Il s’agit de l'appareil de base de la climatisation (figure 6.1), son prix de revient est
faible, son installation facile, sa maintenance et sa fiabilité bonnes. Ses inconvénients
sont la température et le brassage de l’air dans la pièce souvent peu homogènes.
Le niveau de pression acoustique est quelque fois élevé. Le niveau de filtration de
l'air est modeste. Le contrôle de l’hygrométrie n’est pas assuré.
Le filtre déshydrateur 4 (figure 6.2) est ici à double sens de passage (quelques
fabricants produisent ce type de composant).
M Schéma électrique
Voir figure 6.3.
._ —
©UunoG
dénit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
217
V4V en chauffage
Cp HP
EV Figure 6.2 -
Cp BP Schéma fluidique
d'un climatiseur de
fenêtre réversible.
VAV en refroidissement
51 AQ pompe à chaleur
Commande à distance
——— Câäblage
de chantier
220/240-1-50 220/240-1-50
ed nt
Position de Position de
fermeture fermeture
des contacts des contacts
3 voies
20 22 Température
de reprise
État
6 Température en aval de
la batterie de chauffage (°C)
6.1.3 Chauffage par une batterie à eau chaude avec régulation sur la température
de soufflage et compensation en fonction de la température extérieure
Dans l'exemple des figures 6.7 à 6.9, le point de consigne varie de 32 à 26 °C au
souffage. Ce type de régulation est possible si le local est le siège de déperditions
relativement stables. Pour une température extérieure de +5 °C, la loi de régulation
donne la température de l'air soufflé à 29 °C.
TAG
3 voies
S
l Régulateur
S2
SM Servomoteur
220 ;
6e Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
Point de consigne
(variable) Signal de sortie
Signal de sortie
Température
27 29 au soufflage (°C)
Poe cene 2 D dm x
Les problèmes de sécurité antigel sont identiques à l'exemple précédent.
Dans le cas de régulation analogique, il convient généralement d’utiliser un compen-
sateur et un régulateur. En numérique, le régulateur étant un automate adapté, un
seul appareil suffit (il est sélectionné en conséquence).
TAG
Registre
Air neuf
Régulateur
Sonde de régulation
Régulateur
Vanne 3 voies
a 5 Température Température
de reprise (°C) : : | au soufflage (°C)
30 X, 34
Figure 6.13 - Loi des signaux et loi de limitation.
222
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
Air neuf
B
Sonde de reprise
SM
Régulateur ;
TAG
v3v :| V3V
eau chaude : : eau glacée
Température
C5 de reprise (°C)
22
229
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
EXEMPLE
Soit X (température à la sonde) = 20 °C er Xc (point de consigne) = 22 °C. L'écart est de 2 °C, il
y a demande de chauffage, d’après la loi des signaux ; la vanne 3 voies reçoit 5 V, 50 % de l’eau est
bipassée.
224 :
6 + Régulation ÉTAIT 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
ÉRE climatisation
S:
Régulateur
S2
S3
TAG V3V V3V
eau chaude eau glacée
Registre
Signaux de sortie
Chauffage |Refroidissement
Température
de reprise (°C)
a RE Es
Z'UTRPE 2
Point de consigne
Température
-20 -10 +12 +24 +32 440, ,térieure (°C)
Figure 6.20 - Loi de régulation.
Température
de reprise Bande proportionnelle en limitation
Bande proportionnelle
en marche normale
Température
10 12 14 au soufflage (°C)
Ventilateur
rejet de reprise
Ventilateur
Air neuf
de soufflage
S:
S1 Régulateur
TAG
S2
Signaux de sortie
à. i \
Si
XP Ke nu Température
# XP 2 Xdz , 2 , de reprise
19 21 2 23 24
227
6 * Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la dimatisation
4 û
si Régulateur préchauffage
TAG OÙ BPC
Régulateur température
S:
Comparateur BRC
Régulateur hygrométrie
BF
228
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
Signal de sortie
Température en aval de la
8 10 batterie de préchauffage (S3) (°C)
<Agion XP Orgnecommandé
| VaV de préchauffage |
Signaux de sortie
É © Température
19 21 % 23 25 de reprise (S;) (°C)
Signaux de sortie
Tension
Hygrométrie
35 40 45 50 5 en reprise (S2) (%)
229
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
Le rôle de la batterie de préchauffage est d’assurer la mise hors gel des différents
éléments de la CTA. En garantissant 8 °C au minimum, elle assure aussi une meilleure
efficacité du laveur adiabatique.
L'humidification est ici en tout-ou-rien. Il est à noter que l’humidification par
laveur est actuellement de moins en moins utilisée à cause des problèmes d’hygiène
(risque de salmonellose en particulier).
La batterie à eau glacée est sollicitée lorsque la température et l’hygrométrie sont
excessives. Les deux signaux correspondant sont injectés dans un comparateur à
maximum et c’est le signal qui correspond au plus grand écart qui aboutit à la
vanne 3 voies à eau glacée.
Le contrôle de l’hygrométrie décrit ici correspond à un contrôle dit hygrostatique.
En climatisation de confort classique, il y a déshumidification en été et humidifica-
tion en hiver. L'évolution a-b correspond à la batterie de préchauffage (figure 6.30).
‘évolution b-c correspond au laveur adiabatique (supposé parfait ici). L'évolu-
tion c-d correspond à la batterie de réchauffage. Cette évolution est théorique ; en
effet, un laveur adiabatique n’a pas un rendement de 100 %, le poids d’eau réel
après le laveur est donc inférieur à 8 g/kg d’air sec. L'évolution décrite ici suppose
un fonctionnement en tout-air neuf.
x (g/kg)
0
2-10 SON 010015820825 302357 40 400)
230
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
REMARQUE
La rampe d’injection de vapeur est souvent disposée en aval du ventilateur.
Signaux de sortie
Humidification Déshumidification
; Hygrométrie
35 40 45 .50 55 en reprise (S2) (%)
Sur la figure 6.33, l’évolution a-b correspond au chauffage de l'air, l’évolution b-d,
à l’humidificateur vapeur, et AH, à l'apport de chaleur total nécessaire. On constate
que celui-ci est le même quel que soit le mode d’humidification (laveur adiaba-
tique ou vapeur saturée sèche).
0
HETON GS ET 8101 1500200025 0 30" "357" 40
t (0
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
231
COL ECMELCUENU NICE 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
__‘ladimtisation
L'humidification par vapeur saturée sèche est plus hygiénique et se prête mieux à la
régulation proportionnelle. Cette technologie est actuellement la plus utilisée.
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Figure 6.34 - Schéma de principe d'une centrale de traitement d'air
dont la régulation de l'hygrométrie est une régulation par point de rosée.
23
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
départ de la centrale est choisi de telle façon qu'il n’est généralement pas nécessaire de
prévoir une régulation de l’hygrométrie relative au niveau des différents équipements
terminaux, ce qui est économique. En contrepartie, une hygrométrie relative très
précise dans les différents locaux n’est pas garantie.
L'exemple le plus connu est la centrale de traitement d’air associée à des éjecto-
convecteurs.
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Dans tous les cas, le poids de l’eau en amont de la batterie de réchauffage est de
8 g/kg d’air sec. Si la température du point de rosée est majorée, l'hygrométrie
absolue de l’air est accrue et réciproquement. Le point de rosée été est souvent
différent du point de rosée hiver.
Rappelons qu’en climatisation de confort, les locaux climatisés sont généralement
en déficit d’eau en hiver et en excès d’eau en été.
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233
+ Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
… à la climatisation
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Figure 6.36 - Schéma de principe d'une installation à éjecto-convecteurs
pour laquelle la régulation par point de rosée est souvent adoptée.
1 : air neuf. 2 : centrale de traitement d'air permettant de garantir un point de rosée.
3: air inducteur. 4: éjecto-convecteur à 2 batteries. 5: chaudière. 6: groupe à eau
glacée. 7 : servomoteur et vanne 3 voies permettant la régulation de la batterie de
préchauffage. 8 : servomoteur et vanne 3 voies permettant la régulation de la batterie à
eau glacée. 9 : laveur adiabatique. 10 : servomoteur et vanne 3 voies permettant la régu-
lation de la batterie de réchauffage. 11 : servomoteur et vanne 3 voies permettant la
régulation de la batterie de chauffage de l'éjecto-convecteur. 12 : servomoteur et vanne
3 voies permettant la régulation de la batterie de refroidissement de l'éjecto-convecteur.
234
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
Signaux de sortie
E Ù : Température en aval
8 9,5. |105 127, dulaveur (S1) (°C)
Dans la pratique, les laveurs n'ayant pas un rendement de 100 %, l'air quitte le
laveur avant la courbe de saturation, le poids d’eau par kilogramme d’air sec est
donc légèrement inférieur à 8,6 et 6,4 g d’eau par kg d’air sec (figure 6.38).
Nord
Sud
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235
jée | 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
L'intérêt du volume d’air variable est d’adapter les débits aux besoins. La somme
des débits instantanés maximaux est inférieure environ d’un tiers au système à débit
d’air constant.
La technologie VAV réduit fortement le coût des réseaux aérauliques ainsi que la
consommation d'énergie.
Rappelons que la variation du débit d’air par action sur la vitesse de rotation du
ventilateur entraîne une variation à la puissance 3 de la puissance électrique absorbée.
L'air préparé par la CTA est maintenu à une température variant de 12 à 15 °C.
Signal de sortie
Débit d'air
hygiénique
minimum
Température
ce 24 ambiante (°C)
236
6 + Régulation appliquée 6.1 Technologies de base utilisées en climatisation
à la climatisation
Signaux de sortie
Température
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Air soufflé
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de débit de pression
différentiel
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Ù Température
238 12 13 147 1e au soufflage (°C)
6 + Régulation appliquée 6.2 Armoire de climatisation pour salle informatique
à la climatisation avec régulation analogique
Égalisation de pression
Détendeur
thermostatique
Voyant liquide
Distributeur |
solénoïde liquide
Restricteur
Vanne solénoïde
Condenseur
Compresseur
239
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6 + Régulation appliquée 6.2 Armoire de climatisation pour salle informatique
à la climatisation avec régulation analogique
VEM 2
40 45 50 55 60 Hygrométrie
ambiante (%)
Dans l'exemple donné figure 6.51, R, et R, sont les régulateurs qui gèrent la
température. R; est le régulateur qui gère l’hygrométrie. F, et F, sont les deux
compresseurs. EV, est la vanne de bypass des gaz chauds du compresseur 1 (F,).
EV, est la vanne de bypass des gaz chauds du compresseur 2 (F,). DH, et DH,
correspondent à la déshumidification, laquelle s'effectue par l’enclenchement des
compresseurs à pleine puissance. H, et H, correspondent à l’humidification, elle
s'effectue par la mise en ébullition d’eau à partir de résistances électriques.
242
6 « Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
_à la dimatisation informatique avec régulation numérique
Sonde de température
F:
L'étude faite ici concerne la même application que celle faite au paragraphe 6.2 où
la régulation est de type analogique.
Nous prenons appui ici sur une armoire de traitement de l'air pour data centers de
marque Tecnair LV dont la régulation « Survey Evolution » permet le suivi, l'opti-
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La
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misation du fonctionnement conduisant à d'importantes économies d'énergie.
243
6 + Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
à la climatisation informatique avec régulation numérique
G D
244
6 + Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
à la climatisation informatique avec régulation numérique
Réglages à 2 compresseurs
ie inverter.
Figure 6.54 - Diagramme de fonctionnement des compresseurs avec la technolog
r.
A: point de consigne de la température. B: bande proportionnelle. C : compresseu
D : zone neutre ou zone morte. E : compresseur 2.
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245
6 + Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
_ à la climatisation informatique avec régulation numérique
Figure 6.56 - Schéma de principe du circuit hydraulique, vanne 3 voies montée en décharge.
246
6 * Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
à la climatisation informatique avec régulation numérique
Si le système de free cooling ne devait pas être suffisant pour le réglage de la tempé-
rature, et que la demande de refroidissement atteignait 100 %, il y aurait alors
enclenchement des compresseurs comme indiqué à la figure 6.54.
Lorsque la température extérieure ne sera plus en mesure de faire fonctionner le
free cooling, alors l'unité fonctionnera uniquement à expansion directe.
Figure 6.58 - Lois des signaux en régulation proportionnelle avec et sans zone morte.
À : point de consigne de la température. B : bande proportionnelle. C : réglage du refroi-
dissement. D : réglage du chauffage. E : zone morte.
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247
6 Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l’air/npour salle
— à la climatisation informatique avec régulation numérique
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6 + Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
à la climatisation informatique avec régulation numérique
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6 + Régulation appliquée 6.3 Armoire de traitement de l'air/npour salle
. à la climatisation informatique avec régulation numérique
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à la climatisation avec régulation numérique
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Figure 6.66 - Schéma de principe de la centrale de traitement d'air.
S, : sonde de gaine de température de reprise. 5, : sonde d'hygrométrie de reprise. S, : sonde de
gaine de température de l'air extérieur. S,:sonde de gaine d'hygrométrie de l'air extérieur.
S; : sonde de gaine de température de-l'air de mélange. S, : sonde de gaine de température de
l'air aval de la batterie froide. S; : sonde de gaine de limitation de température. S; : sonde de gaine
de limitation d'hygrométrie. S, : sonde de gaine permettant la régulation de la batterie de pré-
chauffage. Ap; : pressostat différentiel contrôlant la perte de charge du filtre à air. Ap, : pressostat
différentiel monté sur le ventilateur de soufflage. 1 : air neuf. 2 : air de mélange. 3 : air soufflé.
4 : air de reprise. 5 : air de rejet. 6 : air recyclé.
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6 + Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
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6 + Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
. à la climatisation avec régulation numérique
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6 « Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
avec régulation numérique
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Voir figure 6.73.
M Établir la loi des signaux
On veut garantir au minimum 8 °C en aval de la batterie de préchauffage
(figure 6.74).
B Déterminer les valeurs de paramétrage
La sonde active a une plage de 0 à 40 °C. Le relais antigel KA, est enclenché en
marche normale, le contact DI, est alors fermé, il convient donc de le paramétrer
en inverse. La bande proportionnelle se détermine en pourcentage :
BP = (2 x 100)/40 = 5 %
258
Ge Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
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6 « Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
à la climatisation avec régulation numérique
Comparateur
«maximum »
Écart positif en température: 4V Servomoteur
Figure 6.75 - Sélection du signal reçu par le servomoteur de la vanne 3 voies à eau glacée.
260
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à la climatisation avec régulation numérique
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Signaux de sortie
Zone neutre
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_ à la climatisation avec régulation numérique
Loi de régulation
Point de consigne
Température
-20 -10 +10 24 32 40 extérieure (°C)
Figure 6.79 — Loi de régulation.
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Le module « Max » (figure 6.67) n’est pas utile en contrôle d’hygrométrie seule, dans ce projet, la
température est aussi contrôlée, le module comparateur maximum est donc nécessaire.
Tension
Hygrométrie
35 40 45 50 Den reprise (%)
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265
6 » Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
à la climatisation avec régulation numérique
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Direct Niveau forcé = 0
Xc = 40
Direct Diff.=5
25 °C
Local
climatisé
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Première hypothèse :
— Xc= 22 °C (point de consigne) ;
— X = 25 °C (mesure) ;
— température extérieure : 13 °C.
266
6 + Régulation appliquée 6.4 Centrale de traitement d'air
à la climatisation avec régulation numérique
L'écart est de (25 — 22) = +3 °C. Il y a ici une demande de refroidissement. Lair
extérieur étant à 13 °C, cet air a un pouvoir de refroidissement ; dans le but d’éco-
nomiser l'énergie, il y a intérêt ici à un débit d'air neuf maximal. Cette régulation
en température est satisfaisante ; cependant, il peut arriver quelques cas particuliers
où cette régulation n’est pas optimale.
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Air repris
Air recyclé
CARMEN RAUNERERMEMETU
M Re REERLENNARER
Seconde hypothèse :
— Xc= 221€
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— température de l'air extérieur : 17 “C.
L'écart est de (19 — 22) = -3 °C, il est négatif, il y a un besoin de chauffage. Lair
neuf étant à 17 °C, la régulation en température des registres doit assurer un fonc-
tionnement avec un débit d’air neuf minimal.
Considérons à présent ce même équipement, la régulation se faisant par compa-
raison des enthalpies (figure 6.86).
Tout restant égal, comparons les enthalpies de l'air repris et de l'air neuf :
— enthalpie de l'air repris : 34 kJ/kg d’air sec ;
— enthalpie de l'air neuf :46 kJ/kg d’air neuf.
supérieure à
[l ya ici une demande de chauffage, l’enthalpie de l'air neuf étant
la régulat ion doit
l'enthalpie de l'air de reprise, dans le but d'économiser l'énergie,
assurer un débit maximum d’air neuf.
plus fiable que
La régulation des registres par comparaison des enthalpies est donc
la régulation par comparaison des tempér atures .
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6.4 Centrale de traitement d'air
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à la climatisation avec régulation numérique
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Figure 6.89 - Paramétrage du module logique.
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6 +Régulation appliquée 6.5 Centrale de traitement d'air
climatisation avec régulation pneumatique
Principe de fonctionnement
Notons d’abord une spécificité des régulateurs pneumatiques, ils n’élaborent géné-
ralement qu’un seul signal de sortie.
Ce signal de sortie est une pression variant de 0 à 15 psi.
Ce signal peut alimenter 1, 2 voire 3 servomoteurs.
Chacun des servomoteurs comportant alors un ressort spécifique permettant la
commande de l’organe de réglage dans une plage précise.
Contrôle de la température
Le régulateur 4 est à action directe : lorsque le signal pilote d’entrée croit, le signal
de sortie augmente.
Si le transmetteur de température mesure une température insuffisante, la pression
pilote produite est faible, la batterie de chauffage est alors irriguée au maximum.
Avec l'augmentation de la température, le transmetteur élabore une pression crois-
sante, laquelle est amplifiée par le régulateur 4, à 20°, la batterie de chauffage cesse
d’être irriguée. Si la température continue à augmenter, à 22°, il y a un début
d'irrigation de la batterie à eau glacée. À 24°, la puissance de refroidissement est
maximale (voir la loi des signaux figure 6.93).
Contrôle de l'hygrométrie
Le transmetteur d’hygrométrie élabore un signal pilote proportionnel à l’hygrométrie.
Ce signal pilote aboutit au régulateur. Ce régulateur est à action inverse.
Quand l'hygrométrie est basse, le transmetteur d’hygrométrie produit une pression
pilote faible. Le régulateur d’hygrométrie 5 étant à action inverse, la pression de
sortie (en « F ») est élevée, ce qui permet la production de vapeur d’eau en 12.
Lorsque l’hygrométrie augmente, le transmetteur d’hygrométrie élabore un signal
croissant, le régulateur 5 produit alors une pression de sortie décroissante.
Cette pression aboutit au sélecteur de pression minimum 3.
276
27.
‘sajppuuoruodoid suorpe e sanbnewuneud sinazen6au ap 11ed e aljawoiBAU,| 2p 3e
ainesoduus] e| ap a[01u02 aj zueyouued anbrewneud uonen6ai e[ ap uoneatidde,p aduex3 — z6'9 ain
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avec régulation pneumatique
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+ LeLe £a[0]
U Lo][= + LunLe)2 TDLe]
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En Le)
euuorIpuoo
_à la climatisation
6 + Régulation appliquée
1e e 12207
JeYEN 11Y€
6 + Régulation appliquée 6.5 Centrale de traitement d'air
à la climatisation avec régulation pneumatique
Hygométrie
40 % 42 44 46 48 50 52 54 56 58 %
Humidification Zone neutre | Déshumidification |
278
6 + Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
10 |
|
|
|
|
!
Û
|
|
Û
l
1
1
|
|
|
|
|
|
|
l Température
Seule la mise en œuvre pratique des différentes lois est spécifique au type de régula-
tion choisie.
Dunod
est
autorisée
non
photocopie
La
délit.
©un—
279
6° Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
Æ Régulation
Régulation assurée par une sonde d'ambiance.
La batterie électrique est alimentée par un triac assurant une régulation propor-
tionnelle.
La batterie à eau glacée est alimentée à partir d’une vanne 2 voies. Cette vanne
2 voies est associée à un servomoteur alimenté par un signal 0-10Volt permettant
une régulation proportionnelle. Cette vanne pourrait aussi être à commande tout
ou rien (TOR).
Sécurités et verrouillages
Sur le plan électrique, on retrouve les sécurités classiques : disjoncteur différentiel ;
fusibles spécifiques et mise à la terre.
L'alimentation de la batterie électrique est asservie à la ventilation.
Un thermostat de sécurité monté dans le ventilo-convecteur assure la mise à l'arrêt
des résistances en cas de température excessive.
Il est possible d’asservir le fonctionnement du ventilo convecteur à une sonde de
présence
La recherche d’une consommation d'énergie minimale rentre dans les mœurs …. !
280
=
puis+ 2 [4 œ x ee = *oo 6.6 Appareils terminaux
œŒso(=)=
£ re
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6
5
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Refroidissement \/.2.V.
©
5
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281
6 + Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
Régulateur
AO1
CGTRARL ge
th.
MB Paramétrage
Quelques fabricants proposent des régulateurs préparamétrés pour ce type d’appli-
cation. Dans les autres cas, il convient de garantir la loi des signaux de la figure 6.96,
chaque matériel ayant sa propre méthodologie de paramétrage.
Avantages et inconvénients
Avantages
Grand nombre de modèle : 2 tubes, 2 tubes 2 fils, 3 tubes, 4 tubes :
large gamme de puissance : un fabricant propose une gamme de 2 à 20 kW en
chauffage et en refroidissement ;
implantation facile : existe en modèle console, mural et plafonnier ;
régulation simple : les occupants peuvent agir facilement sur le débit d’air et la
température.
Inconvénients
1262
6 » Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
TE-9100-8501
Le chauffage est assuré ici par une batterie à eau chaude. Cette batterie est associée
à une V3V montée en décharge.
Il en est de même pour le refroidissement.
L'organe de commande est un servomoteur 0 — 10 Volt permettant une régulation
proportionnelle.
Vis-à-vis du ventilo convecteur précédent (2 tubes, 2 fils), son coût de raccordement
est plus élevé, par contre le coût de fonctionnement est réduit. Un kilowattheure
de la
électrique coûtant environ le triple d’un kilowattheure thermique provenant
combustion du gaz ou du fioul.
Comme précédemment, le régulateur à utiliser ici doit comporter 2 sorties analogi-
ques (2 AO) et 3 sorties logiques (3DO).
délit.
autorisée
photocopie
Dunod
©
La
est
un
non
—
283
6+ Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
État
Température
Figure 6.101 - Loi des signaux de la pompe à chaleur (Pac) de la figure 6.100.
: 284
6 + Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
UE DO A LR CN OA OTLL
—— A ae ride
“> È
délit.
autorisée
photocopie
est
Dunod
La
©
un
non
—
285
6 + Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
à la climatisation
M Écran LCD
AE Unité
ALL! LIcentrale Souris tactile
Bus N2
TM-9170-0002
24 Vca
TE-9100-8501 | TE-9100-8501
LE e en DAS
a Omer oi
TC-9170-0007 TC-9170-0007 TC-9170-0007 TC-9170-0007
leu NT 24 Vca . ; 24 Vca Û 24 Vca \ 24 Vca
#
of 1!
a »|d I}
sp»
> |
Figure 6.103 - Exemple de ventilo convecteurs raccordés en réseau (Doc. Johnson Controls).
286
6 + Régulation appliquée 6.6 Appareils terminaux
CREME |
Production Chaud
Production Froid
de traitement d'air
Figure 6.104-Schéma de principe d'un équipement
(Doc. Johnson Dontrol).
délit.
autorisée
photocopie
Dunod
La
est
©
un
non
—
287
6 + Régulation appliquée 6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie
- à la climatisation
Chaque partie de cet ensemble a sa régulation spécifique, en l'occurrence, ici les trois
études porteront sur le groupe à eau glacée, sur les CTA, puis sur les appareils terminaux.
Description succincte des trois régulations
Groupe à eau glacée
La plus ou moins grande complexité de la régulation d’un groupe à eau glacée
dépend de sa puissance, de sa technologie et du mode de condensation. Dans ce
manuel, un groupe à eau glacée de faible puissance est étudié au paragraphe 8.1.
Certains fabricants commercialisent des régulateurs dédiés à ce type d'application,
ils sont alors préprogrammés.
Centrale de traitement d'air
Les centrales de traitement d’air peuvent être simples ou complexes, elles peuvent
assurer le chauffage, le refroidissement, l’humidification, la déshumidification, le
free cooling à partir d’une régulation « intelligente » sur l'air neuf et l'air recyclé, et
enfin, elles peuvent permettre le transfert d'énergie entre l’air neuf et l’air de rejet.
Dans ce manuel, une centrale de traitement d’air est étudiée au paragraphe 6.3.
Appareils terminaux
Il existe une grande variété d’appareils terminaux : ventilo-convecteurs, éjecto-
convecteurs, etc. Là encore, les fabricants commercialisent des régulateurs adaptés
à cette application.
Dans ce manuel, la régulation des appareils terminaux est décrite au para-
graphe 6.5.
Enfin, une telle installation nécessite une production d’eau chaude. Les chaudières
peuvent être électrique, fonctionner au gaz, au fuel ; enfin l’eau chaude peut être
d’origine géothermique.
Indépendamment du traitement de l'air, la production d’eau chaude existe pour le
chauffage du bâtiment.
Dans ce manuel, le chauffage (ou la production d’eau chaude) est décrit au
chapitre 7.
Tous ces éléments sont reliés en réseau. Grâce à une interface (le contrôleur de
réseau), à partir d’un superviseur, il est possible d’analyser, de paramétrer, de visua-
liser, d'imprimer, de stoker en mémoire toutes les alarmes et les évolutions des
différentes grandeurs physiques contrôlées.
288
6 + Régulation appliquée 6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie
RENTE
LEE LT)
donc la
Le signal Y3 est un signal proportionnel : la vitesse de rotation de la roue
puissance échangée varie proportionnellemen t à l'écart.
à eau glacée
Si l'écart continue à croître, il y a ouverture progressive de la vanne
ete).
Hypothèse 2
ne.
B1 > XC : la température de soufflage est supérieure au point de consig
à la tempér ature de l'air
B3 > B4 : la température de l'air extrait est supérieure
extérieur.
l'air neuf, la roue
La température de reprise étant supérieure à la température de
est à l'arrêt (Y3 = 0).
à l’écart entre la mesure
La vanne à eau glacée reçoit un signal (Y2) proportionnel
délit.
autorisée
photocopie
est
Dunod
©
La
un
non
—
(B1) et la consigne (XC).
289
6 » Régulation appliquée 6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie
à la climatisation
Œ Hypothèse 3
B1
< XC
B3
> B4
MH Hypothèse 4
BIaXxXE
B3
< B4
290
6 + Régulation appliquée 6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie
ÉRERAIM EME TO
Y3
NO
NO est ouverte
Lorsque le servomoteur ne reçoit pas de signal (Y3 = 0 V), la voie
neuf n'est pas
en grand et la voie NF est fermée ; dans ce cas, la batterie sur l’air à 10 V) reçu
(0
irriguée. Lirrigation de cette batterie est proportionnelle au signal
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
par le servomoteur.
291
6 + Régulation appliquée 6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie
RENTE LT
H Hypothèse 1
B1 > XC : demande de refroidissement,
B3 < B4 : l’air extrait a un pouvoir de refroidissement.
oc
292
6 + Régulation appliquée 6.7 Régulation se rapportant aux économies d'énergie
à la climatisation
QE
Température
de reprise
Figure 6.116 - Évolution des
points de consigne XC et XL
en fonction de la température KCPSE
au soufflage.
mt Température
XP2 au soufflage
bande propor-
Remarque : Lorsque c’est le point de consigne XL qui est maître, la
courte.
tionnelle est majorée, la boucle de régulation étant alors une boucle
tent tous ces param étrages :
Beaucoup de régulateurs numériques actuels permet
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
‘©—
compensation, limitation, régulation P ; PI ; PID.
293
6 + Régulation appliquée 6.8 Régulation des systèmes à deux conduits
à la climatisation
CPE ir repris
‘, intérieur
77 2
2 É
e_— T
Li =
FH
: Ë
8 .
S \ 85 Es
AT Le | #®
É
rejeté À
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Air
Ventilateur
d'extraction
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[°]
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A
NU
Air neuf É D n /\ Traitement
extérieur | A \/ acoustique
: 2
Ar
2
Cd
A
X
@ Ventilateur 0)
de soufflage
Eau chaude
Chaque local climatisé comporte une boîte de mélange raccordée à deux conduits
aérauliques, l’un acheminant l'air chaud : + 35 °C, l’autre froid = 15 °C.
Chaque local a sa régulation propre qui garantit l'ambiance souhaitée par action
appropriée sur les débits d’air.
294
6 + Régulation appliquée 6.8 Régulation des systèmes à deux conduits
_ à la climatisation
Température
ambiante
Chaque servomoteur reçoit un signal (0 à 10V), l'ouverture des volets air chaud
ou air froid est donc proportionnelle à l'écart entre la mesure et la consigne.
Lorsque l'énergie était peu chère (et apparemment abondante), les réglages corres-
pondaient quelque fois aux signaux en pointillé, ce qui garantissait un débit d’air
constant. Actuellement, un tel paramétrage n'est plus réaliste, produire et
mélanger des airs à 15° et à 35° serait un non-sens énergétique.
Dans le cas de la figure 6.118, il est prévu une compensation ETE (sonde BI et
compensateur N2).
É:%
!
net Température
extérieure
afin
Lorsque la température extérieure augmente, le point de consigne est majoré
; un
de limiter la consommation d’eau glacée et d’éviter aussi les chocs thermiques
écart trop grand entre les locaux climatisés et l'extérieur est mal ressenti.
|
Exemple de compensation :
e varie de
Lorsque la température extérieure varie de 24° à 30°, le point de consign
21 à 24° comme l'indique la figure ci-dessus.
Calcul de l'influence « E »
295
6 - Régulation appliquée 6.8 Régulation des systèmes à deux conduits
Fe. à la climatisation
Froid
Température
ambiante
296
6 + Régulation appliquée 6.8 Régulation des systèmes à deux conduits
à la climatisation
ii dedde.
SM HU |
=
SM air chaud |
Signal pilote (psi)
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
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La
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297
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© : » | L mine À A |
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LD: . …
. RP
ÿ
EL RÉGULATION
APPLIQUÉE AU CHAUFFAGE
300
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
État État
80 90 °C | Température de l'eau
19 21°C! Température
ambiante de la chaudière
CO Régime jour/nuit
Température ambiante
. Régime jjour
Temps (h)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
302
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
All =
Œ
* Robinet thermostatique û
RADIAGYR
AE
2
HE
NU
js "
*
REMARQUE
lorsque les budgets sont très serrés, la
_ En petite puissance, en dehors des considérations techniques,
, elles sont moins chères que les vannes
préférence va aux vannes 3 voies. Tout étant égal par ailleurs
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
©—
4 voies.
303
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
cremelie
304
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
VT
Référence
+5° — 5°)
ALT (ex
+ 15 Incurvation
ITS
f Robinet thermostatique ü
RADIAGYR
To HD
Le rendement d’une chaudière est d'autant plus faible que la température de l’eau
produite est élevée (déperditions par les fumées). Il y a donc intérêt à avoir une
température de chaudière faible, à condition de faire attention au risque de conden-
sation, donc de corrosion.
306
7 « Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
Température
AB=5°C
C) musanuunt,
9
Température
de minimale
— Température
audière
de la chaudière
ssssss Température de départ .,
‘énuunsnuus
du circuit
>
307
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
| au chauffage du gaz ou du fuel
M Cascade chaudière
Le raccordement hydraulique des chaudières est réalisé en boucle de Tickelman à
la condition qu’elles aient les mêmes pertes de charge. La figure 7.15 montre le
schéma de principe d’une cascade de deux chaudières avec brûleurs à deux allures.
Les éléments permettant la régulation du secondaire n’y apparaissent pas.
Primaire ie Secondaire
La mise en marche de la chaudière prioritaire en première allure se fait par l’un des
événements suivants (figure 7.16) :
clavier du régulateur automate ;
commande manuelle (D;) ;
marche par limite basse de la température extérieure (X;) ;
marche par limite basse de la température de retour (X;).
Il y a enclenchement en cascade des puissances supérieures lorsque l’écart est crois-
sant entre la courbe de chauffe et la température de départ. Le choix de la chaudière
prioritaire se fait par commutateur manuel ou permutation automatique programmée.
Lors de la mise à l'arrêt, les brûleurs sont stoppés avant les pompes de circulation :
— clavier du régulateur automate ;
— marche/arrêt extérieur (D).
308
7 « Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
Alarmes :
— pompes (D; et D,) ;
— manque d’eau (D).
Défauts : seuils haut et bas sur toutes les mesures.
Commandes manuelles : depuis le clavier du régulateur, il est possible d’agir sur toutes
les sorties, TOR ou analogiques pour forcer l'ouverture des vannes par exemple.
La température de départ au niveau de la vanne 3 voies dépend de la température
extérieure (X,) en regard de la courbe de chauffe.
€ pu L..…. bu El
PET RER
309
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
310
7 + Régulation appliquée 7.2 Chauffage à partir de la combustion
au chauffage du gaz ou du fuel
Accéléré
Température
extérieure
- 10 20 ru
Signal
100
Température
45 55 LC
Pompe
Marche P
Arrêt
ECS
45 55 °C
Dunod
La
délit.
un
est
autorisée
photocopie
©non
—
311
Régulation appliquée 7.3 Chauffage par pompe à chaleur
au chauffage
Extérieur
Intérieur
Bouteille
accumulatrice 9
312
7 + Régulation appliquée 7.3 Chauffage par pompe à chaleur
au chauffage
Y2
Y3
encl. | déclench.
RD
État
des
sorties
Tension : Y:
313
. 7 + Régulation appliquée 7.4 Chauffage électrique
au chauffage
A
FA
: ee
QU AA fr
EDlé !&
ALFU) ;
314
7 « Régulation appliquée 7.4 Chauffage électrique
au chauffage
Thermostat programmable
ennennnssenenenannnnnnenenenennne nn
Résistances
Figure 7.28 - Commande directe d'un convecteur électrique à partir d'un thermostat.
Thermostat programmable
délit.
autorisée
photocopie
est
La
©Dunod
un
non
—
GLS
7e Régula tion appliquée 7.4 Chauffage électrique
au chauffage
Température de départ
® y Vers contacteurs
Entrées TOR bS de puissance
Température extérieure
Air recyclé
Air neuf + me
716
On Re £\
© O1 45
réa? EN 14
11 (81) 12
9 10
[8][P]
7
6X
316
7 + Régulation appliquée 7.4 Chauffage électrique
au chauffage
: «HAE
Resistance N2 SR. 7He DES [25 |O}
KM 2
RES
© SR
GE) (250
US «—
ES G
MONEN
RE
FRésistance N 3765 Es) fo
KM 5 Of» | [soc
[of10]| |s110]
Oo] 11] [3215]
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[Oo] 14] [3510]
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[40 [0
41 [Oo]
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RS
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à
7M M3 ;A ne ä Lo.
Ë v
Es ES
pur |Et AE u 5 < st
Er
pente = Dee OC
Ag -30
extérieure de 0 °C:
Calculons la température de consigne pour une température
A8..,= 10 °C (Ax)
Ay= Dx x pente = 10 x 1 = 10 °C
délit.
autorisée
photocopie
La
est
Dunod
©
un
non
—
347
7° Régulati on appliquée 7.4 Chauffage électrique
au chauffage
Température de départ
Température
extérieure
_20°C -10°C +20°C +40°C
Figure 7.34 - Loi de régulation.
BP =-1
Étage 1
KM; Xc= 0
Diff. = 2
58 60 °C
BP =-1
Étage 2
Xc= 2
KM
Diff =2
56,2 58: « 46050
BP =-1
Étage 3
KM, Xc = 4
Diff. = 2
54 56 58 60°C
318
7 + Régulation appliquée 7,5 Chauffage à partir de capteurs solaires thermiques
au chauffage
es
Lai
pra
>poser
—7
LES
prets
EFECE
Fr
et
purs”)
1: coffre ; 2 : vitre ; 3: joint;4 : isolant; 5 : réseau tubulaire dans lequel circule le fluide
caloporteur ; 6 : panneau noir appelé « absorbeur » ; 7 : entrée du fluide caloporteur ;
8 : sortie du fluide caloporteur ; 9 : rayonnements ayant traversé la vitre absorbés par :
l'absorbeur ; 10 : rayonnement réfléchi par la vitre ; 11 : l'absorbeur « chaud » émet des
rayonnements, lesquels sont piégés par la vitre.
320
7° Régulation appliquée 7.5 Chauffage à partir de capteurs solaires thermiques
au chauffage
1 000 40
SNS "7 |
Absorbeur
Dans l'exemple ci-dessus, pour une puissance incidente de 1 000 Watt, la puis-
sance transmise au fluide caloporteur est de 600 W. Le rendement de ce capteur
est donc de 60 %.
321
7 ° Régulation appliquée 7.5 Chauffage à partir de capteurs solaires thermiques
au chauffage
Dans ces capteurs, l’absorbeur appelé caloduc est parcouru par une petite quantité
de solution à base de glycol sous vide partiel. Cette solution est donc facilement
vaporisable par apport de chaleur.
Lors d'exposition de ces capteurs au soleil, il y a vaporisation de la solution. La
vapeur ainsi produite remonte à la partie haute du tube où elle est condensée
(phénomène exothermique).
Le fluide condensé retombe à la partie basse du caloduc et le cycle peut recom-
mencer. La chaleur ainsi disponible est transférée au fluide secondaire caloporteur.
Ce modèle de capteur qui exploite l'énergie du changement d’état présente les
meilleures performances pour la production d’eau chaude à haute température.
922
7 + Régulation appliquée 7.5 Chauffage à partir de capteurs solaires thermiques
au chauffage
B2 Eau froide
le2]
me:
mnt
mme
mie
pet
mt
mmtentinée
mme
ns
retee
ET eau chaude SATA EU 0 TESTS TERRE À nage 7
avec sa régulation
Figure 7.43 - Schéma de principe d'un pavillon solaire
Dunod
est
autorisée
non
photocopie
La
délit.
©un— (Documentati on EDF).
522
7 « Régulation appliquée 7.6 Chauffage par eau géothermale
au chauffage
Température
ambiante
18 20 2 23
324
7 « Régulation appliquée 7.6 Chauffage par eau géothermale
au chauffage
Fluide géothermal
nes, en
UHR :) Tr | AE ||57°
MTTNTETINTET MOT MEET TNNANnNnNnî
NnNAnnnanm
fuel | 54
Évaporateurs
Du
2 puits
de production
270m%h |
Chaudières
d'appoint
SNYPAUMSS
À Y
FE a
|
Chaudière
Lors ,
d'appoint LE 4 CES 4er
58 ik
rs be. D - 154
) ri5°
fi @ 28°
r---4-- ||
Échangeur 1
Ke
Échangeur 2 A 1
1
t
! Compresseur
:(2)Q Chaudière
57° 10° d : d'appoint
Condenseur ' }
LS 4
Échangeur 3 36°
Dunod
délit.
un
est
autorisée
non
photocopie
La
*©— 358
Figure 7.46 - Schéma de principe hydraulique.
7 + Régulation appliquée 7.6 Chauffage par eau géothermale
au chauffage
Cette installation comporte en fait trois sources de chaleur qui sont l’eau géother-
male, les pompes à chaleur et enfin les chaudières d’appoint. Il est évident que les
chaudières d’appoint n’interviennent que lorsque l’eau géothermale et les pompes
à chaleur n’assurent plus une température suffisante dans les réseaux panneaux de
sol et/ou radiateurs.
326
7 + Régulation appliquée 7.7 Sécurités pour brûleurs au fuel et au gaz
au chauffage
SK
(Force du ressort
# Fluide
Électro-aimant
Thermocouple
Clapet de sécurité
Dunod
La
non
délit.
un
est
autorisée
photocopie
©—
327
n ACTE on appliquée
au chauffage
7.7 Sécurités pour brûleurs au fuel et au gaz
Marche du brûleur
Le gaz s'écoule par les orifices de la rampe de combustion, la veilleuse permet la
mise en route du brûleur principal (figure 7.50). Lorsque la veilleuse s'éteint, la force
électromotrice aux bornes de l’électroaimant disparaît, le clapet de sécurité est
libéré et retombe sur son siège. L'arrivée du gaz est alors stoppée, le brûleur reprend
l’état de la figure 7.48.
328
7 + Régulation appliquée 7.7 Sécurités pour brûleurs au fuel et au gaz
au chauffage
Cellule photoélectrique
ne
Figure 7.51 - Schéma
de principe.
lie: sat
21 fi 222
13 ! 14
23-22
to:
Emplacement de la sonde
2 est la zone
La flamme d’un brûleur au gaz est constituée de trois zones ; la zone conduc-
la zone
dans laquelle les électrons libres sont très abondants, c’est donc l quand
optima
délit.
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—
trice (figure 7.53). Le courant d’ionisation que permet la zone 2 est
329
7e » Régulation appliquée 7.8 Brûleur au fuel de faible puissance (premier cas)
au chauffage
ue ‘ Relais de contrôle
=] de flamme
een)
ae
: TR Alimentation
Brûleur |électrique
=— Masse Masse ——
Figure 7.52 - Schéma de principe.
330
7 + Régulati on appliquée 7.8 Brûleur au fuel de faible puissance (premier cas)
ÉTTRAEE TS
Chaudière
Brûleur
107068b
photorésistante
Après toute intervention sur le brûleur, il convient d’occulter la cellule
afin de s'assurer de son efficacité.
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331
7e Régulation appliquée 7.8 Brûüleur au fuel de faible puissance (premier cas)
: au chauffage
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Marche
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Indicateur de panne externe
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préventillation
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Surveillance
de flamme
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Électrovanne
GX
Transformateur
d'allumage
Moteur brûleur
Préchauffeur
de fioul
334
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au chauffage
7 + Régulation appliquée
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7 + Régulation appliquée 7.9 Brüleur au fuel de petite puissance (deuxième cas)
: au chauffage
336
7 « Régulation appliquée 7.10 Brûleur au gaz de faible puissance
au chauffage
Brûleur
DMG970
130967
délit.
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497
7° Rég ulation appliquée 7.10 Brüleur au gaz de faible puissance
au chauffage
Marche
ne
2 ose|
D Pr
_ a Temps maximal de réaction pour le
Na pressostat air
# d Temps de préventillation 245
se Surveillance flamme résiduelle | 5e san
. Temps de préallumage so
ns
Temps total d'allumage
Temps de sécurité
338
7 + Régulation appliquée 7.10 Brüleur au gaz de faible puissance
CIRE
ET
Observons les principales sécurités du brûleur. Le pressostat gaz détecte les anoma-
lies de l'alimentation en gaz (figure 7.65). Dès que la pression devient trop faible,
il met le brûleur en position d’attente. Préréglage d’usine : 14 mbar. Plage de
réglage : 10 à 45 mbar. Le pressostat d’air assure la mise à l'arrêt du brûleur
lorsque la pression d’air devient inférieure à la valeur de réglage (figure 7.66),
comprise entre 1 et 10 mbar.
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8 + CAS PRATIQUES DE RÉGULATION
D'INSTALLATIONS RÉELLES
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342
8 e Cas pratiques de régulation 8.1 Groupe à eau glacée
d'installations réelles
B Réglage du thermostat
État
343
8° Cas pratiques de régulation 8.2 Bloc opératoire et salle de préparation
ADO TIENNE réelles
Humidificateur
BPC BF à Vapeur
À L i Er
=
de ville ;
Salle
d'opération
non
©
Figure 8.6 - Schéma de principe.
344
8 + Cas pratiques de régulation 8.2 Bloc opératoire et salle de préparation
d'installations réelles
— Salle de préparation :
+ Seule la température y est contrôlée.
+ Le point de consigne doit pouvoir être modifié de 20 à 24 °C, comme dans la
salle d'opération, à partir d’un potentiomètre disposé dans cette salle.
Salle
d'opération prépa.
n°1 malade
Q
Figure 8.7 - Boucles de régulation.
Signal de sortie
V3V de la BPC SE
Température en aval
de la batterie de préchauffage
8°C 10°C
Figure 8.8 - Loi des signaux de la boucle de préchauffage B..
délit.
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—
345
+ Cas pratiques de régu
lation 8.2 Bloc opératoire et salle de préparation
… d'installations réelles
Signaux de sortie
Signaux de sortie
Signal de sortie
Signal de commande
du triac
Température ambiante
20 22°C
Figure 8.11 - Loi des signaux de la batterie de chauffage de la salle de préparation B,.
346
8 e Cas pratiques de régulation 8.2 Bloc opératoire et salle de préparation
d'installations réelles
Ο Salle Salle
9 d'opération | prépa.
: n°1 malade |,
| {R1Q
CRE |
Ra
347
+ Cas pratiques de régulation 8.3 Pompes à chaleur
. d'installations réelles
Régulation numérique
d'opération
Communication
= PE — è _—_—_ Bus
IU-9100/RP-9100 5
como ———|coM0 ar
RS232 ÆÈT
348
349
8.3 Pompes à chaleur
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8 e Cas pratiques de
régulation d'installations
PS apneup
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T2Ed M) SuonEsIjAN S2NE 5121
a 8e Caspratiques de régulation 8.3 Pompes à chaleur
: CAO CTENTHE réelles
Signal de sortie
Signal de sortie
État
PAC 2
V3V PAC 2
V3V PAC 2
V4V PAC 2
350
8 + Cas pratiques de régulation 8.3 Pompes à chaleur
d'installations réelles
PAC1
PAC 2
V3V PAC 2
V3V PAC 2
V4V PAC 2
kb
—_— 25 PAC3
PAC 1
PAC 2
V3V PAC 2
V3V PAC 2
VAV PAC 2
PAC3
refroidissement.
Figure 8.19 - Demande simultanée de chauffage et de
délit.
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39
8 + Cas pratiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
; d'installations réelles en régulation numérique
Hiver
re ® @ R 427
—e e—-—
FA,
froid
Primaire
chaud
Primaire
1. Pound square inch. 1 psi = 0,07 bar. Cette unité de pression est couramment utilisée en régulation
pneumatique.
532
8 e Cas pratiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
d'installations réelles en régulation numérique
Point de consigne
Température extérieure
- 10 + 20 °C
Température Température
de départ 9 psi
de l'eau chaude
4 Xe 3 °C
Figure 8.22 - Loi des signaux.
M Régime été
L’électrovanne À est sous tension, le régulateur P340 n'étant plus alimenté, la
vanne C ne reçoit aucun signal, l'échangeur n’est donc plus alimenté en eau
air
chaude. L’électrovanne B étant sous tension, le régulateur T100 est alimenté en
à 15 psi, ce régulateur est à action directe (AD).
Température de départ
de l'eau glacée
ARE ET
Figure 8.23 - Loi des signaux du régulateur.
délit.
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—
450
8° Caspr atiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
a d'installations réelles en régulation numérique
M Régime transitoire
Il est à craindre, lors du passage du régime hiver au régime été, d’alimenter les
évaporateurs des groupes à eau glacée en eau trop chaude. Une température
excessive à l’évaporateur conduit à une surcharge du moteur d'entraînement du
compresseur. Cet inconvénient est évité grâce au thermostat WTM qui, lors d’une
température excessive, coupe l’alimentatioden la vanne B.
froid
Primaire
chaud
Primaire
354
8 e Cas pratiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
d'installations réelles en régulation numérique
Entréedurelaisété 22-26 / . D
:Entrée du relais hiver + 23 -26 / ed Dh HIVER
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24 w Circuit
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Relais été
|
Relais hiver
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355
8 e Cas pratiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
d'installations réelles en régulation numérique
CT] M
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SES
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KT
M Paramétrage
Tous les éléments étant reliés au régulateur, il est possible d’affecter à chaque point
un numéro de paramétrage (tableau 8.1).
Les lois étant connues ainsi que les numéros de paramétrage, il est possible de
relier les points sur page écran (figure 8.27).
À ce stade, il convient de paramétrer afin de garantir les lois et les valeurs souhaitées
(tableau 8.2). | |
Tableau 8.2 - Paramétrage.
356
8 e Cas pratiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
d'installations réelles en régulation numérique
CN À Libellé
:TEMPRETO
Der PM AE MS Sonde active
NA :|"déétre A ae Plage:7
: Set point : 21 Seuil bas : 0
RD Seuil : 100
Di; Contact du relais ÉTÉ AO, Libellé
:V3VEAUGL
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: OCM;
Dh Contact du relais HIVER AO, Libellé : V3VEAUCH
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: OCM;
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8e Cas pratiques de régulation 8.4 Conversion d'une régulation pneumatique
d'installations réelles en régulation numérique
CM; (RS)
PID
PV: AI5
BP
=4
Direct V3V
EF: Log 3 =
eau (AO1)
Niveau glacée
de forçage = 0
Set point: 5
M Contrôle de l'hydraulique
— Purger tous les points hauts.
— S'assurer que les pressions d’eau sont correctes.
S’assurer de l’ouverture des vannes.
— Contrôler le sens de rotation des pompes.
— S'assurer que les productions d’eau glacée et d’eau chaude sont opérationnelles.
S'assurer du bon fonctionnement des contrôleurs de débit.
MH Contrôle de l'électricité
S'assurer que les tensions sont correctes.
Contrôler le bon calibre des fusibles.
Contrôler les réglages des relais thermiques et des disjoncteurs.
Contrôler les terres et les masses.
358
8 e Cas pratiques de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
d'installations réelles technologie et régulation
H Contrôle de la régulation
— Déconnecter les sorties de puissances.
— Mettre le régulateur sous tension.
— Interroger toutes les entrées (analogiques et binaires) et s'assurer de la cohérence
de leurs valeurs ou de leurs états.
— Reconnecter les sorties de puissances.
— Contrôler chaque loi des signaux et chaque loi de régulation.
— S'assurer que les valeurs des grandeurs physiques contrôlées correspondent aux
valeurs indiquées dans le cahier des clauses techniques particulières (CCTP).
Dunod
délit.
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©—
359
8°Cas pratiques de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
= d'installations réelles technologie et régulation
État
Basse pression
C1 C2 C3 C4
La valeur de la basse pression donne une très bonne image de l'équilibre entre la
production et les besoins.
Une BP faible indique une cylindrée en fonction excessive en regard du volume de
vapeur à aspirer.
Une BP élevée, à l'inverse indique une cylindrée insuffisante en regard du volume
de vapeur à aspirer.
Ces compresseurs doivent être équipés des sécurités de base classiques : pressostat
basse pression, pressostat haute pression, pressostat différentiel d’huile, sondes associées
à des relais de surchauffe etc.
360
8 e Cas pratiques de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
d'installations réelles technologie et régulation
État
FE —_———
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—— — —
Ÿ Enclenchement
|mt ===)
Déclenchement '
Haute pression
vi v2 V3 V4
361
362
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Cas pratiquesde régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
d'installations réelles technologie et régulation
moche sn
Modem superviseur
LT) lEtemeRiss
MNetwork
Repeteur
Va cn RP 9100
_ 4 FX 05 FX 05
EX 05
MR 44 FX 05
364
8 e Cas pratiques de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
d'installations réelles technologie et régulation
Réseau en ligne :
ESF INNRGT |
LP RE es
FX 05 bi
ei mien
Repeteur
a
RP 9100
MNetwork
MR 44
Repeteur
RP 9100
FX 05
Réseau arborescent :
er 30 appareils
.ART: 1
Repeteur
RP 9100
MNetwork MR 44
Repeteur
de RP 9100
MR 44 0 de FX 05
MR 44
31 appareils
Réseau étoile :
TR 31 appareils
æ
RS re
ve |.
… : »# 1 ac
{ Repeteur
RP 9100 MR 44 MR 44
Repeteur
Î RP 9100 MR 44 FX 05
/ 31 appareils
= 5.
\
Repeteur MR 44
RP 9100
365
gulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
15pratiques de ré
d'installations réelles
technologie et régulation
— réseau en ligne : les segments sont placés en série avec l'insertion du répéteur.
Les répéteurs permettent de prolonger le réseau. Ses inconvénients sont que les
répéteurs sont disséminés sur l'installation, et que la maintenance est plus difh-
cile. Lalimentation indépendante des répéteurs est à prévoir ;
— réseau arborescent :ses inconvénients sont que les répéteurs sont disséminés sur
l'installation en conséquence la maintenance est plus difficile ;
— réseau en étoile : c’est la solution recommandée. L'inconvénient de ce réseau est
qu'il nécessite une plus grande longueur de câble ; ses avantages sont que tous
les récepteurs sont placés en salle des machines, la maintenance et la mise en place
en sont facilités.
8.5.6 Régulateurs pouvant gérer les vitrines ou les chambres froides
COM
366
8 + Cas pratiques de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
d'installations réelles technologie et régulation
©)
©
Figure 8.40 - Vue du régulateur.
permettant d'augmenter la
1: touche d'entrée ;2: touche de dégivrage ; 3: touche
e ;4 : touche permetta nt de diminuer la valeur
valeur de la grandeur physique contrôlé
de la grandeur physique contrôlée .
délit.
autorisée
photocopie
La
Dunod
©
est
un
non
—
367
* Casoi
F de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
. d'installations réelles technologie et régulation
de res Sep
EL Limite inférieure de consigne —40 à +70 °C —40 5
Paramètres d'alarme :
: _ R . . Paramètres dedégivrage
df Type de dégivrage OFF
(0):arrêt compresseur ee te” ELE
. " ELE (1): résistances Re
| … | HGA (2):gaz chauds
dd Température defindedégivrage oo 7 -.
di ll
Intervalle entredeuxdégivrages 99h :6_
_ Tempsd'égouttage
368
8 + Cas pratiques de régulation 8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
__ d'installations réelles technologie et régulation
—10 à +10K de es
ib Valeur du décalage de consigne EE SU TE A
NE D LA
Paramètres de ventilation
tite rte rer ent
née graine
0 à 99 min lé | 5 5
Fd | | Temporisation de démarrage
du ventilateur après un cycle |
_ de dégivrage
-30 445. C ; ue :
Fr. < |Température de démarrage. . a
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369
8.5 Les supermarchés et les hypermarchés :
technologie et régulation
Autres paramètres
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370
8 + Cas pratiques de régulation 8.6 Grands magasins où les postes positifs sont
d'installations réelles en froid indirect et les postes négatifs en froid direct
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Réglage de la consigne
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8 + Cas pratiques de régulation
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8 e Cas pratiques de régulation 8.6 Grands magasins où les postes positifs sont
d'installations réelles en froid indirect et les postes négatifs en froid direct
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9 e LES RÉSEAUX INFORMATIQUES
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9,1 Introduction
La régulation numérique et les systèmes informatiques sont une réalité quotidienne.
Faire communiquer ces différents systèmes entre eux nécessite la création de réseaux.
Ces réseaux permettent la communication, la décentralisation et la gestion d’ensem-
bles pouvant être complexes.
Dans la pratique, le terme de réseau peut exprimer :
— le support permettant les échanges,
— Ja totalité de l’installation : (machines, interfaces et câblage).
Le contexte permet de distinguer le sens dans lequel il doit être compris.
Une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est le numéro qui identifie une
machine d’un réseau.
Il existe des adresses IP de version 4 et de version 6. La version 4 est actuellement
la plus utilisée : elle est généralement notée avec 4 nombres compris entre 0 et 255,
séparés par des points.
Exemple : 212.85.150.134.
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377
es réseaux informatiques 9.2 Définition de termes ou expressions
utilisés en informatique
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Généralités
L'Universal Serial Bus (USB) est un bus informatique à transmission série servant
à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur.
Dans sa version 2, il autorise des débits allants de 1,5 Mbit/s à 480 Mbit/s.
Le bus USB autorise les branchements et débranchements à chaud (« Hot-Plug »,
sans avoir besoin de redémarrer l’ordinateur).
Le bus USB possède une topologie arborescente (dite également en étoile) : les
feuilles de cet arbre sont les périphériques ; les nœuds internes sont des hubs qui
permettent de greffer des sous-arborescences dans l’arborescence principale.
5 cm
378
9 « Les réseaux informatiques
Cet appareil permet la connexion de plusieurs appareils sur une même ligne de
communication, plusieurs ordinateurs dans un réseau Ethernet, ou plusieurs péri-
phériques sur un port USB, en régénérant le signal, et en répercutant les données
émises par l’un vers les autres.
Figure 9.3 - Connecteurs RJ-45 servant à la connexion des réseaux informatiques via Ethernet.
9.2.5 Ethernet
délit.
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19
9,2 Définition de termes ou expressions
utilisés en informatique
CS 9100
Superviseur
DC 9100
Régulateur-automate
DC 9100
Figure 9.4 - Exemple d'implantation d'une interface réseau (Doc. Johnson Controls).
9.2.8 Internet
Internet est composé d’une multitude de réseaux répartis dans le monde entier.
Chaque réseau est rattaché à une entité propre (université, fournisseur d’accès à
internet, armée) et se voit attribuer un identifiant unique.
Afin de pouvoir communiquer entre eux, les réseaux s'échangent des données, soit
en établissant une liaison directe, soit en se rattachant à un nœud d’échange.
Chaque réseau est donc connecté à plusieurs autres réseaux. Lorsqu'une communi-
cation doit s'établir entre deux ordinateurs appartenant à un identifiant différent,
il faut alors déterminer le chemin à effectuer parmi les réseaux. Aucun élément
d'internet ne connaît le réseau dans son ensemble, les données sont simplement
redirigées vers un autre nœud selon des règles de routage.
9.2.9 Intranet
380
9 e Les réseaux informatiques
9.2.11 Modem
Modem résulte de la contraction des termes modulateur et démodulateur.
C’est un dispositif électronique, en boîtier indépendant ou en carte à insérer dans
un ordinateur, qui permet de faire circuler (réception et envoi) des données numé-
riques sur un canal analogique qui est en général une fréquence porteuse modulée.
L'opération de démodulation effectue l'opération inverse et permet au récepteur
d'obtenir l’information numérique.
9.2.13 Répéteur
Un répéteur est un dispositif électronique combinant un récepteur et un émetteur,
le répéteur compense les pertes de transmission d’un média (ligne, fibre, radio) en
amplifiant le signal sans modifier son contenu.
Exemple avec la Wi-Fi.
La couverture Wi-Fi est limitée géographiquement. En cas de couverture insuff-
sante, la mise en place d’un répéteur permet d'étendre la zone géographique de
perception.
Exemple en génie frigorifique.
En régulation de supermarché par exemple, dans le cas d’un réseau en ligne, le
fabricant demande l'installation d’un répéteur après un nombre donné de régula-
teurs (Fig. 8.37).
9.2.14 Routage
Le routage est le mécanisme par lequel des chemins sont sélectionnés dans un
réseau pour acheminer les données d’un expéditeur jusqu’à plusieurs destinataires.
Le routage est l’opération exécutée dans de nombreux réseaux, tels que les réseaux
télégraphiques, les réseaux de données électroniques comme Internet et les réseaux de
autorisée
délit.
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Dunod
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un
non
—
transports.
381
9e Les réseaux informatiques 9,3 Réseaux informatiques
9,2.15 RS-232
RS-232 est une norme standardisant un port de communication de type série.
Le port RS-232 est fréquemment utilisé dans l’industrie pour connecter différents
appareils électroniques.
Ce port peut se présenter sous la forme d’un connecteur 9 ou 25 broches (le nom
du connecteur est alors DB9 ou DB25).
Seule la version 25 broches est vraiment standardisée.
9.2.18 Wi-Fi
Technique de réseau informatique sans fil mise en place pour fonctionner en réseau
interne et, depuis, devenu un moyen d’accès à haut débit à Internet.
Dans la pratique le Wi-Fi permet de relier des ordinateurs portables, des machines
de bureau, des assistants personnels (PDA), des objets communicants ou même
des périphériques à une liaison haut débit sur un rayon de plusieurs dizaines de
mètre en intérieur. Dans un environnement ouvert, dans des conditions optimales,
la portée peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres.
9.3.1 Infrastructure
Les infrastructures ou supports peuvent être sur des câbles dans lesquels circulent
des signaux électriques, l'atmosphère (ou le vide spatial) où circulent des ondes
radio, ou des fibres optiques qui propagent des ondes lumineuses.
382
9 e Les réseaux informatiques 9,3 Réseaux informatiques
Électriques :
— Câble coaxial, pair torsadée, câble électrique
Optiques :
— Fibre optique
— Air
Électromagnétiques :
— Antenne radio, satellite \
B Différentes topologies
CO Topologie en bus
Le bus, un segment central où circulent les informations, s'étend sur toute la longueur
du réseau, et les machines viennent s'y accrocher.
L'avantage du bus est qu'une station en panne ne perturbe pas le reste du réseau.
Elle est de plus très facile à mettre en place.
Cette topologie est utilisée dans les réseaux 10 base 2 et 10 base 5.
O Topologie en étoile
unique
C’est la topologie la plus courante. Toutes les stations sont reliées à un
vers le concent ra-
composant central : le concentrateur. Quand une station émet
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teur, celui-ci envoie les données à toutes les autres machines.
383
9e Les réseaux informatiques 9.3 Réseaux informatiques
384
Æ Support physique
Blindage
(masse)
CO Paires torsadées
Ce câble correspond à la topologie étoile.
C1 Fibre optique
Topologie en BUS/Etoile.
385
| 9 e Les réseaux informatiques 9,3 Réseaux informatiques
Figure 9.11 - Exemple de site comportant un réseau LAN (Doc. Johnson Controls).
386
9 e Les réseaux informatiques 9.4 Pratique des réseaux
Chaque tronçon de Bus doit être terminé par un appareil de la gamme 9100 ou parune
résistance de 220 ohms. ne A
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Froid industriel, commercial, domestique
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COLLECTION TECHNIQUE & INGÉNIERIE
FROID ET GÉNIE CLIMATIQUE
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ISBN 978-2-10-072853-4 du savoir Mo[Vistote Meteiss L