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LA 17 LE PACTE

Mvt 1 :

L1 : « ceci » pronom démonstratif qui a une fonction de déictique qui met en valeur la PDC
et souligne son caractère étrange.
Le gérondif « en montrant » rend plus vivante cette présentation de l’objet à R et au lecteur.
Antiquaire est mise en avant par sa voix qualifiée « éclatante ». La présentation se poursuit
avec les attributs du sujet avec des vb substantivés (comme être vb d’etat).

Le pv et le vl réunit confère un caractère fantastique puisque le talisman à le « pv » de


satisfaire tous les désirs de son détenteur « vouloir ».
Le caractère fantastique est souligné « La » (adv de lieu), un terme imprécis.
L’antiquaire s’adresse à R en employant le det possessif « vos » qui fond R dans la masse de
ses contemporains, dont l’antiquaire se désolidarise psk lui dit « nos ».

L’énumération qui se développe alors, vise à caractériser tous les domaines recouverts par
le pouvoir de la peau (idées, désirs, intempérances, joies, douleurs)

Expansion du nom utilisé condamne les excès des désirs et soulignent le caractère paradoxal
du pv de la peau car celle-ci permet de vivre intensément.
Comme le souligne l’adj « excessif » et la PSR « qui fait » mais elle indique le mot comme
l’indique la PSR « qui tue »
La phrase se clos sur une prop coordonnée introduite par « car » qui introduit la cause et la
négation restrictive qui associe le plaisir au mal.
Le temps utilisé, le présent de vérité général qui confère une certaine sérénité a sage.

Avec La leçon philosophique du sage, un passage qui permet de présenter le talisman en


soulignant le caractère fantastique assimilant une réflexion sur le plaisir introduit par une
interro direct partielle.
Le chiasme (l4) qui souligne la proximité entre volupté et mal.
Les deux ph interro négative total contribue à discréditer le plaisir ainsi le champ lexical de
l’obscurité s’oppose à la lumière (antithèse : ténèbres placé aux côtés du plaisir)
Dernière question est une QR (l8) qui associe le vl (brule) et le pv (détruit) (qlq page qui
précèdent ce passage) pour les associer à la folie.

Cette intervention de l’antiquaire permet de condamner les exces des désirs.

Mvt 2 :

R est nommé « inconnue »


Cette mise en garde du vieillard interrompu par R dont le propos commence par une
interjection « eh » souligne la vivacité de son désir comme le confirme le sens de son
interjection « ..oui ».
Il affirme sa volonté par son assertion avec « je veux » et par son geste (gérondif)
Par opposition, la prise de parole mesuré de V dont l’autorité souligne par l’impératif (l11)
et dont sa détermination est soulignée par le vb « s’écria » et le compl cir de manière.
La confrontation indique le désir du V de se désolidariser de la pdc pour protéger R, mais en
vain. Emblème d’une jeunesse désabuser, démesurer, ne parvenant pas à trouver sa place
dans la monarchie de Juillet.

Il évoque un constat avec l’emploie du plus que parfait, il explique que cette résolution s’est
résolue par un échec.

La personnification apparente « vb mourir » souligne implicitement la pauvreté qu’il


connait.

R se positionne de façon autoritaire (décideur du destin qu’il s’instaure)


L12 : « ni » x3 donne un rythme ternaire et montre l’emportement progressif du perso.
Anaphore de la conjonction de coordination marque le rejet du héros :
- Croyance mystique « prédication… »
- Le merveilleux « amulette »
- La vertu chrétienne « charité »

Ses propos se clos sur le compl de cir de but qui appuie définitivement le refus de l’aide du
sage.
L’attribut du sujet « impossible » marque la distance qui sépare le héros du monde dans
lequel il ne se reconnait plus.
R se montre particulièrement désabusé et rejette les conseils de l’antiquaire.

Mvt 3 :

Il va mtn dresser le portrait d’une société matérialiste et corrompu


Le 3ème mvt s’ouvre sur l’interjection « voyons » qui lance un défi à la fois au V et au
talisman. Le compl cir de manière souligne le geste violent et involontaire de la main « en
serrant »

« Je veux » suivi de 2 Cod identifient les désirs de R (diner, bacchanale, fête Dyonisius
ivresse, démesure…)
On assiste à un glissement immoral, psk ses désirs sont réduit au plaisir de l’ivresse.
S’en suit une accumulation de ph exclamative introduit par des vb au subjonctif (souhait)
traduisant l’enthousiasme de R et ne font que renforcer l’expression de ce désir exubérant.
L’attribut du sujet exprime un souhait démesuré, abs de préjugés semble caractériser leur
abs de principe et de valeurs
Emploie d’adj mélioratif, intensification par l’adv « plus » qui montre que les désirs sont eux
aussi…

On a ensuite la nuit, cette orgie imaginée passe par la présence de femme ardente (désir,
sensualité)
R veut assouvir tous ses désirs sans se préoccuper du moral

La dimension imaginée est à l’image de sa corruption


L’excès se traduit par une allégorie de la débauche elle-même personnifier en conducteur
de quadrige ( 4 chevaux) « en délire et en rugissant ».
Le désir s’avère alors délirant et ne plus avoir de limite, traduisant ainsi le désir de fuir ce
monde décevant.
Son imagination le conduit à « des plages inconnues » cela fait penser à la lubrice, a la
démesure, gout orgueilleux de l’homme afin de se hisser auprès des dieux « cieux ».

2ème prop complétive elle se veut blasphématoire puisque les antithèse x3 soulignent les
rejets des valeurs religieuses et révèlent une vision maniquenaire du paradis et de l’enfer.

Le passage ce clos sur une exclamation désinvolte qui souligne l’abandon du perso à ses
désirs, les valeurs morales n’ont plus de sens.

Se manifeste le désir auquel s’abandonne le perso, il représente la jeunesse corrompue,


sans repères, ne trouvant de sens à sa vie que des plaisirs, la jouissance à tout prix, peu
importe le prix à payer.
Le désir s’inscrit dans son époque.

Le discours s’achevé sur une nouvelle affirmation de sa volonté « donc »


Périphrase pour designer la pdc « le pv sinistre », le perso a conscience des consq de son
choix, seul compte pour lui la jouissance toute puissante « fondre tous les jours.. »

Champs lex de l’union renforcer par les termes « embrasse », « GN « PLAISIR »


« ETREINTE »
L’extrait se clos sur le vb « mourir » qui prend tout son sens pour le lecteur à la fin du
roman.

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