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Système combinatoire :
Un système logique est dit combinatoire si l'état de sa sortie ne dépend que de l'état de son
entrée. Le système combinatoire ne doit donc pas présenter de réactions de la sortie sur
l'entrée, de sorte à ce que l'état de la sortie ne dépende pas de l'histoire du système. Une
fonction logique est dite combinatoire lorsque l'état de la sortie est uniquement définie par la
combinaison de l'état des variables logiques d'entrées quelque soit l'instant.
Système séquentiel:
Un système est dit séquentiel, lorsque la ou les sorties dépendent de la combinaison des
entrées et de l'état précédent des sorties
Une même cause (même combinaison des entrées) peut produire des effets différents.
Le temps peut être une cause déclenchante.
L'effet peut persister si la cause disparaît.
La mémoire, la temporisation, le comptage sont des fonctions logiques séquentielles.
1. fonction mémoire
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à l’apparition du signal e, la sortie change d’état, à la disparition du signal la sortie reste dans
le même état. Le maintien de la sortie est l’effet mémoire.
A l’apparition du signal e, la sortie S ne change d’état qu'au bout d’un certain temps t1, à la
disparition du signal la sortie reste dans le même état pendant le temps t2.
3. fonction monostable
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Quelle que soit la durée du signal d’entrée, la sortie a toujours la même durée.
4. fonction comptage
La sortie change d’état lorsque l’entrée a changée d’état le nombre de fois prédéfini. La sortie
est indépendante de l’intervalle entre deux changements mais seulement du nombre de
changement.
Cette notion de synchronisation est surtout utilisée dans le fonctionnement des bascules et
constituants mémoires pour synchroniser plusieurs composants entre eux.
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C. Fonction mémoire
La plupart des traitements ne sont pas uniquement combinatoires mais souvent séquentiels.
Dans un traitement séquentiel le système doit pouvoir mémoriser certaines valeurs pour
pouvoir les réutiliser. Une bascule est un composant qui permet de réaliser la fonction
Mémoire.
Introduction :
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Ce type de produit peut intégrer dans un seul circuit plusieurs fonctions logiques
programmables par l’utilisateur. Les PLD sont utilisés pour remplacer l’association de
plusieurs boîtiers logiques. Le câblage est simplifié, l’encombrement et le risque de pannes est
réduit. Certains PLD ne permettent pas la relecture de la fonction logique programmée, c’est
pratique lorsque le programme doit rester confidentiel. Ces circuits disposent d’un certain
nombre de broches d’entrées et de sorties. L’utilisateur associe ces broches aux équations
logiques (plus ou moins complexes) qu’il programme dans le circuit.
Sa mise en œuvre se fait très facilement à l’aide d’un programmateur, d’un micro-ordinateur et
d’un logiciel adapté.
Rassemblés sous le terme générique PLD, les circuits programmables par l'utilisateur se
décomposent en deux familles :
1. les PROM, les PLA, les PAL et les EPLD,
2. les FPGA.
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Une éventuelle structure de sortie (Portes in verseuses, logique 3 états, registres...).
Les deux premiers ensembles forment chacun ce qu’on appelle une matrice. Les
interconnexions de ces matrices doivent être programmables. C’est la raison pour laquelle elles
sont assurées par des fusibles qui sont « grillés » lors de la programmation. Lorsqu’un PLD est
vierge toutes les connexions sont assurées.
Convention de notation :
Afin de présenter des schémas clairs et précis, il est utile d'adopter une convention
concernant les connexions à fusibles. Les deux figures suivantes représentent la fonction
3 entrées. La figure b) n'est qu'une version simplifiée du schéma de la figure a).
Un exemple de notation est donné sur la figure ci-contre. La fonction réalisée est S = (a . c) +
(b . d). Une croix, à une intersection, indique la présence d'une connexion à fusible non
claqué. L'absence de croix signifie que le fusible est claqué. La liaison entre la ligne
horizontale et verticale est rompue. La sortie S réalise une fonction OU des 2 termes produits
(a.c) et (b.d).
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Représentation de l’architecture interne d’un PLD :
Un exemple de ce type de structure est présenté par la figure ci dessous. On peut remarquer que
la représentation d’une telle structure est complexe alors que le nombre de portes intégrées est
peu important. Les constructeurs ont donc très rapidement adoptés un autre type de
représentation rendant les schémas beaucoup plus lisibles. On remarquera que la norme adoptée
est américaine. Un exemple de cette représentation est donné par la figure suivante.
La figure représente la structure interne d’un PLD ayant ses fusibles intacts. Les équations
logiques de Q0 et Q1 sont : Q0 = Q1=a.b.a.b+ a.b.a.b+ a.b.a.b+ a.b.a.b=0.
Si on veut obtenir les fonctions on « grillera » des fusibles de façon à
obtenir le schéma suivant :
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x : Fusible intact
Les premiers circuits programmables apparus sur le marché sont les PROM bipolaires à
fusibles. Cette mémoire est l'association d'un réseau de ET fixes, réalisant le décodage
d'adresse, et d'un réseau de OU programmables, réalisant le plan mémoire proprement dit. On
peut facilement comprendre que, outre le stockage de données qui est sa fonction première,
cette mémoire puisse être utilisée en tant que circuit logique. La figure ci-dessous représente
la structure logique d'une PROM bipolaire à fusibles.