Vous êtes sur la page 1sur 11

Cours Informatiques ESTS-TICQ

ALGORITHMIQUE

L’algorithmique est un ensemble de règles logiques


à respecter lors de la description d’une démarche
menant à la solution d’un problème.

Un algorithme est une succession ordonnée


d’opérations élémentaires, acceptés par la logique de
fonctionnement de la machine, qui coopèrent entre elles
afin de réaliser une tâche demandée. Il constitue la base
pour élaborer correctement et rapidement son
programme équivalent.

Exemple 1 : résoudre a x + b = 0
Entrées ou données : a et b
Sorties ou résultats : x
Algorithme :
 Début
 Lire ( a , b )
 Si a ≠ 0 alors x = - b/a et écrire(x)
1
Cours Informatiques ESTS-TICQ

Sinon si b = 0 alors écrire (R est l’ensemble solution )


Sinon écrire ( pas de solution )
 Fin

Exemple 2 : Déchargement d’un camion


Soit un camion plein de sacs de ciment. Celui ci sera
déchargé par un robot programmable. On propose
l’algorithme suivant :
1. Lever le bras robot à une position face aux sacs
2. repérer un sac ( par un caméras)
3. Saisir le sac
4. Déplacer le sac à une position donnée
5. Poser le sac
6. Aller à l’étape 1 tant que le camion est non
complètement déchargé
7. Fin.

Quelques notions de base


Constante :

2
Cours Informatiques ESTS-TICQ

C’est un objet dont l’information est invariante. Elle


peut être de différents types (entier , réel , lettre , mot ,
….)
Exemple :
19 , 114 et 2153 sont des constantes numériques
entières.
3.14 , 8.0 et 309.01 sont des constantes réelles.
‘A’ , ‘L’ , ‘I’ , ‘S’ , ‘M’ sont des constants lettres.
‘ASMAE’ , ‘OMAR’ , ‘ALI’ sont des constantes mots
( chaînes de caractères ).
Variable :
C’est un objet à valeur non fixe. Elle est caractérisée
par :
 Sa valeur instantanée
 Son nom ( ou identité )
 Son type ( entier , réel ,….)
Exemple :
Heure , jour , mois , âge , …..
Types d’objets :
a. Type numérique
3
Cours Informatiques ESTS-TICQ

On entend par type numérique l’ensemble de toutes les


valeurs numériques que l’unité centrale sait très bien
manipuler. Ces valeurs peuvent être entières, réelles ou
complexes.
Exemple :
12 , -7 : entiers
3.14 , 365.0 : réels
2 + 3 i , 3 – 4 i : complexes
Remarque
Le type numérique complexe n’est pas toujours
prédéfini pour tous les langages évolués. Par exemple,
en fortran, il est défini mais en Pascal ou en C, ils ne le
sont pas. ( il y a quand même possibilité de le définir )
b. Type caractère :
De même, le type caractère est défini comme étant
l’ensemble des caractères connus par le processeur. Ils
peuvent être des lettres (majuscules ou minuscules), des
chiffres ( 0…9), des signes de ponctuation ( , ; . ? !....)
ou des caractères spéciaux ( α , ,….)
c. Type chaîne :
4
Cours Informatiques ESTS-TICQ

C’est l’ensemble des séquences de caractères, telles


qu’un mot, une phrase ou un texte. Le nombre de
caractères d’une chaine ne doit pas dépasser au
maximum 255, y compris les espaces (caractères blancs)
Exemple
‘’Ahmed ‘’
‘’La vie est pleine d’envies et d’espoirs mais….’’
‘’2153’’
Remarque
Une chaîne peut être caractérisée par sa longueur
( nombre de ses caractères). Elle est dite vide ou à
longueur nulle si elle ne contient aucun caractère.
d. Type logique ou booléen
C’est la paire { vrai , faux } ({True , false}{ 0 , 1}{on ,
off}). Les valeurs de ce type sont donc soit « true » soit
« false »
e. Type composé
C’est l’ensemble des associations d’objets de types
quelconques ( différents ou identiques )

5
Cours Informatiques ESTS-TICQ

Ces éléments peuvent être par exemple un tableau


d’objets, un enregistrement, un fichier…
Exemple
Date de naissance ( jour , mois , année)
Identité d’une personne ( nom , prénom , N°CIN ,
fonction , adresse,…)
Actions ( Instructions ou ordres )
a-Action Lire(…)
Lire une variable V, c’est affecter à V la donnée tapée
au clavier. A toute exécution de l’action lire( V ) , le
processeur se met en attente et observe le clavier,
chaque touche frappée lui communique une partie de
l’information attendue. La fin de la saisie sera indiquée
en tapant la touche « enter » ou « entrée ».
b-Action Ecrire(…)
Cette action se charge de l’affichage des messages, des
résultats sur l’écran ; autrement dit si l’action « Lire »
fait passer l’information de l’utilisateur vers l’ordinateur
alors l’action « écrire » fait l’opération inverse c'est-à-
dire elle permet d’envoyer l’information à l’utilisateur.

6
Cours Informatiques ESTS-TICQ

c- Action Affecter
Cette action consiste à attribuer une valeur donnée
(information ) à une variable de même type. Par la suite,
si on appelle une variable au cours d’un traitement, alors
c’est la valeur affectée qui sera mise en jeu.
Sa notation en algorithmique est :
Variable  valeur
La valeur d’affectation peut être
 Une constante
 Une variable déjà affectée
 Une expression arithmétique ou logique évaluable.
Exemple
V  10 , XV , W(V+X)*X
V1 , X  V/2 , WX
V  13.23 , V  309 , WV
d-Action de contôle et de répétition :
1. Action de test
Si ( condition ) alors ( instruction 1 )
Sinon ( instruction 2 )

7
Cours Informatiques ESTS-TICQ

Commentaire :
Si ( condition ) est vraie alors la machine exécute
( instruction 1) sinon elle exécute ( instruction 2). Dans
le cas où ( instruction 2) n’est pas considérée, l’action
devient : Si ( condition ) alors ( instruction )
2. Action de répétition
 Si le nombre de répétitions est connu à l’avance :
L’action s’écrit :
Pour i allant de ( valeur inférieure) à (valeur supérieure )
faire ( instruction)
Commentaire :
L’exécution de instruction sera répétée un nombre de
fois égal à
(valeur supérieure ) – ( valeur inférieure ) +1
 Le nombre de répétitions est inconnu ou non
1. Tant que ( condition ) faire ( instruction )
2. Répéter ( instruction ) jusqu’à ( condition )
Commentaire :
Pour la première, Tant que ( condition ) est vraie, on
répète l’exécution de (instruction) quant à la deuxième,
8
Cours Informatiques ESTS-TICQ

on répète l’exécution de (instruction) jusqu’à avoir la


vérité de (condition)
Remarque :
Si on a à tester ou répéter simultanément un ensemble
d’instructions, ces dernières doivent être mises entre
deux délimiteurs de bloc : début et fin.
Etapes de résolution d’un problème
Normalement, afin d’aboutir à un programme correct et
efficace, il est hors question de travailler à l’aveuglette.
Il est alors indispensable de suivre une démarche
méthodique et pratique dont les étapes sont :
1. Définition du problème
Bien comprendre le problème, mettre en évidence ses
données, discuter les cas de ses résultats et proposer
dans la mesure du possible un raisonnement de
résolution.
2. Algorithme
Etablir un algorithme équivalent, englobant tous les cas
de solutions possibles. Raffiner cet algorithme en
cherchant à le rendre précis, efficace, complet et clair.

9
Cours Informatiques ESTS-TICQ

3. Validation de l’algorithme
Pour le valider, appliquer à ses entrées des données
particulières dont les résultats sont déjà disponibles et
voir si les sorties donnent la même chose. Ce test n’est
pas suffisant pour juger avec certitude l’efficacité de
l’algorithme mais il aide à prendre une décision.
4. Programmation :
Après avoir établi l’algorithme, on le traduit dans un
langage de programmation ( ce qu’on appelle la
codification)
5. Compilation et exécution :
Une fois le programme est saisi, on le compile. S’il y a
une détection d’erreurs de syntaxe, on les corrige, sinon
on passe immédiatement à l’exécution.
Noter :
Un langage de programmation est un symbolisme
assurant la communication entre la machine (ordinateur)
et l’utilisateur. Il possède un vocabulaire bien défini,
clair et simple, qu’il est indispensable de respecter le cas
où on lui fait appel.
10
Cours Informatiques ESTS-TICQ

Ce qu’on convient d’appeler phrase dans le langage


naturel, est nommé « instruction » c'est-à-dire un ordre
que l’ordinateur exécute à une demande du
programmeur ou de l’utilisateur
Un langage évolué est aussi appelé un langage de
haut niveau. Il est très proche du langage naturel ; une
simple lecture du programme écrit conduit à conclure
sur son objectif ( Exemple : Basic, fortran , Pascal , C,
C++ , Java , PHP….)

11

Vous aimerez peut-être aussi