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T-Dor Communiqué de presse

Partout dans le monde, des personnes sont assassinées parce qu’elles sont
transgenres. Elles sont aussi poussées au suicide, enfermées, expulsées et
abandonnées face à la pauvreté et aux épidémies.
Le T-Dor (Transgendre Day Of Remembrance) est l’occasion de faire vivre la
mémoire de celles qui ne sont plus là.
Cette journée du souvenir trans a lieu chaque année le 20 novembre, en mé-
moire de Rita HESTER tuée en 1998 à cette date là, à Allston dans le Massa-
chusetts, lors d’un crime de haine transphobe.

Cette année, les associations paloises Aides et Arcolan, vous proposent de les
rejoindre le lundi 20 novembre à 18h au miroir d’eau du Parc Beaumont, pour se
retrouver, personnes transgenres et allié.e.s, se recueillir ensemble pour les
400 personnes décédées cette année.
La parole sera également ouverte aux personnes trans et à leurs proches pour
partager un discours, un poème, une lecture ou simplement quelques mots ou
déposer une bougie.

Pour rappelle, aujourd’hui en France, si la discrimination à l’identité de genre,


supposée ou véridique, est supposée être un délit, la définition de la transpho-
bie reste floue et laisse la porte ouverte à l’interprétation de personnes cis-
genre.

Quelques chiffres: En 2018, une étude britannique révèle que 1/3 des patrons
des petites et moyennes entreprises refusent d’engager des personnes trans-
genres.
55% des personnes transgenres subissent des insultes et des discriminations
sur leur lieu de travail.
53% des personnes transgenres ont subi du harcèlement et de la transphobie
de la part de leur équipe pédagogique et 37% ont vécu une situation d’échec
scolaire en conséquence.
54% des personnes transcendes subissent un rejet familial après leur coming
out et 89% développent des pensées suicidaires en conséquence directe.

La transphobie n’est pas un avis acceptable dans le cadre d’un débat d’opinion,
la transphobie n’est pas une donnée floue, mais bien une réalité sociologique.

Si les problèmes de santé mentale sont prépondérants chez les personnes


transgenres, c’est bien souvent directement lié à la transphobie et non à la sup-
posée plus grande fragilité intrinsèques des personnes transgenres.

Les personnes transgenres ont besoin du soutien de leur communauté mais


aussi des personnes cisgenres comme allié.é.s. Aussi, n’hésitez pas à venir
nous rejoindre au Palais Beaumont, dans le respect de cette commémoration.

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