LA

LUTTE
DES
FEMME
S
1
INTRODUCTIO
N
ANTICIPATION on est en 2050 et les féministes ont pris le pouvoir
On décide donc de demander réparation aux hommes :
◦ on décide pour commencer que les femmes ne feront que 20 % des
 tâches ménagères on va être payées 27% de plus En réparation de ses
4 millénaires de domination C'est pas cher payé quand même
◦ on va être 76%  á l ’Assemblée Nationale, 86%  á Polytechnique
◦ On va s’accaparer 99% des richesses mondiale
◦ Tous les 3 jours on abat un homme. En devoir de mémoire pour toutes les
femmes battues Quand on a envie de se rassurer sur le pouvoir de notre
féminité ON VIOLE 75 000 HOMMES par an au MAROC
◦ Comment savoir si son époux est mort ? - Vous avez accès à la télécommande.
◦ La communauté scientifique a trouvé le moyen de greffer des utérus sur les
corps des hommes pauvre qu’on paie pour avoir des bébés  á nos place Enfin
des bébés filles parce que les garçons coûtent cher et puis c’est honte d’avoir
un garçon
PLAN INTRODUCTIO
N
I. LE FÉMINISME
• 1-1 DEFINITION
• 1-2 L’HISTOIRE
DU FEMINISME
• 1-3 SOYONS
FEMINISTES
II. L’INÉGALITÉ
AUTOUR DE
NOUS
• 1-1 DÉFINITIONS
• 1-2 IMPACT DES
STÉRÉOTYPES

CONCLUSION
1-1 DÉFINITION DU
FÉMINISME
 DEFINITION

Le féminisme est un ensemble de mouvements et

d'idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun :
atteindre l'égalité politique, économique, culturelle,
personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les
hommes.
Le féminisme a donc pour objectif d'abolir, dans ces différents domaines,
les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi
de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée.
1-2 UN PETIT
APERCU SUR
L’HISTOIRE DU
FEMINISME
A-La première vague féministe
B- La deuxième vague féministe
C- La troisième vague féministe
A-La première vague féministe
La première vague féministe est
une période de l'histoire
du féminisme qui va des années
1850 à 1945 et qui concerne les
pays européens et les États-Unis.
Pour chaque pays, l'apparition
du
mouvement féministe marque le
début de la période et l'accès au
droit de vote en marque la fin
 La première vague féministe

L’objectif principal de la 

première vague féministe est de 
réformer les institutions, de sorte que
les hommes et les femmes deviennent
égaux devant la loi 
: droit à l'éducation, droit au travail, et 
droit de vote des femmes 
 B- La deuxième vague féministe
La deuxième vague
féministe se rapporte à
une période de
lutte féministe qui
commence à la fin des
années 1960 et qui
s'étend à travers le
monde occidental.
 C-La troisième vague féministe

Le terme « troisième vague féministe » n'est utilisé aux États-Unis

qu'à partir des années 1990 pour qualifier une nouvelle génération de
féministes qui intègrent à leurs luttes des enjeux et des pratiques en
continuité avec ceux de la génération précédente, issue de
la « deuxième vague »
 La troisième vague féministe
Elle accorde une très grande importance à la diversité au
sein des groupes, les femmes considérées comme
doublement marginalisées ou stigmatisées — femmes 
de couleurs, lesbiennes, transgenres, handicapées, ou
encore grosses, pour ne nommer que ces groupes.
1-2 SOYONS FÉMINISTES
 
Soyons féministes

A - pourquoi être féministe?

Parce que nous croyons que notre sexe,
quel qu’il soit, ne devrait pas déterminer
notre liberté d’action et nos choix.
Parce que «girls just want to have fun.»
Parce que nous souhaitons questionner les
normes dont sont empreintes nos sociétés,
pointer du doigt certaines absurdités,
déconstruire certains discours.
Parce qu’il a fallu attendre les années 70 pour
voter, les années 80 pour ouvrir un compte en
banque sans l’accord de son mari, les années 90
pour qu’une loi fédérale sur l’égalité hommes-
femmes soit entérinée, les années 2000 pour que
le droit du divorce soit révisé, l’avortement
dépénalisé, les violences dans les couples
poursuivies d’office, l’assurance maternité enfin
acceptée.

Parce que pubs sexistes les blagues sexistes  et

marketing rose fleurissent
Parce qu’un homme sur deux est une femme.
Parce que tout le monde connaît, fréquente, vit
avec, travaille avec une personne se reconnaissant
en tant que femme.
Parce que se faire appeler «mademoiselle» sous-
entend qu’on devient femme quand on se marie.
Parce que le viol en droit suisse est encore défini
comme une pénétration.
Parce que l’égalité, ce n’est pas une opinion
politique mais un droit. Tout comme le fait
de ne pas se faire harceler dans la rue, de
ne pas être violée, de ne pas être frappée
par son conjoint ou sa conjointe, d’avoir
le même salaire que les hommes,
d’avorter, de se vêtir comme on le
souhaite, etc. Des droits, pas des opinions.

Parce que dire des femmes qu’elle sont plus

fragiles, plus délicates, plus belles, plus
charmantes, plus mystérieuses (…) est une
façon de les garder à une place inférieure
Parce que les femmes ont leur place dans la rue, à vélo,
à pied ou en patins à roulettes, sans se faire interpeller
par des remarques sur la présence de leur corps dans
l’espace public.
Parce qu’à l’heure du politiquement correct où tout le
monde se dit pour «l’égalité», nous nous revendiquons
féministes.
Parce que nous préférons être heureuses plutôt que
normales.
 Parce qu’il y a des féminicides
Parce que ne pas vouloir d’enfant pour une femme est
encore suspect.
 Parce que quand on dit «l’écrivain», «le professeur»,
«l’avocat», «le pompier», «le policier», c’est un homme
que nous imaginons, pas une femme. Et que la
représentation est essentielle dans une construction
identitaire.
Parce que non, nous ne laisserons pas notre féminisme
être utilisé à des fins racistes, classistes. Notre
féminisme inclut les femmes dont le corps est marqué
par la différence raciale, les femmes voilées, les
femmes de basses couches sociales. Toutes les
personnes qui se définissent de bonne foi comme des
femmes
Parce que, nous voulons écrire et créer pour
«les moches, les vieilles, les camionneuses,,
les mal baisées, les imbaisables, les
hystériques, les tarées, toutes les exclues du
grand marché à la bonne meuf».
Parce que nos bodies are perfect.
Parce que la pauvreté ne doit pas être une
condition féminine.
Soyons
féministe
B -10
mauvaise
raisons de ne
pas être
féministe
1. « Je ne suis pas d’accord avec les féministes »

Sauf si tu es contre les droits des femmes, ça va être

compliqué de ne pas être d’accord avec les féministes,
tout simplement parce que leurs positions sont
incroyablement variées.
o Si tu penses que les hommes viennent de Mars, tu es
féministe essentialiste (tu crois qu’il y a une « essence »
masculine ou féminine).
o Si tu penses qu’on est humains avant tout, tu es anti-
essentialiste.
o Si tu crois qu’on apprend surtout à se comporter comme
une femme, tu es constructionniste.
2. « Les féministes répètent toujours la même
chose »

◦ Bah elles seraient ravies d’arrêter, mais comme la situation ne change

pas… les discours non plus.
 3. « Je veux rester à la maison, faire des enfants
et avoir un homme qui gagne l’argent du foyer »

 Formidable. Rien de tout ça ne t’empêche

d’être féministe et de vouloir une meilleure vie
pour les femmes en général, de même que
personne ne te met un pistolet sur la tempe
pour utiliser tous tes droits (je ne me sens pas
obligée par contrat d’avorter).
En plus, même avec un style de vie rétro, tu
as sans doute envie qu’il soit illégal qu’on te
tape dessus.
 4. « Je n’aime pas les mots en -isme »

Les mots en -isme sont souvent des concepts. Les concepts sont ce qu’on utilise
pour créer du sens et des discours intelligents.
Si tu n’aimes pas les mots en -isme alors ton problème n’est pas avec le féminisme mais
avec la paresse intellectuelle.
 5. « Je trouve qu’on est déjà trop loin dans l’égalité »

Non, sérieusement ? Les écarts de salaire, les violences, l’éducation sexiste, la

représentation politique, le plafond de verre, ça ne te parle pas ?
Bon de toute façon, on ne peut pas aller trop loin dans l’égalité. On ne peut pas être
un peu égal, à moitié égal, ou trop égal : soit on l’est, soit pas (et pour
l’instant on n’y est pas).
À noter que souvent, les opposant·es du féminisme se plaignent de cette histoire
d’égalité, qui nous condamnerait à être « tous pareil ». Sauf que…
Égalité n’est pas identité (on peut être à égalité sans être identiques, sinon le premier
article de la Constitution nous obligerait à nous cloner
6. « Les féministes ne s’occupent que
des femmes »
◦ Avec généralement la remarque suivante : «
Dans féminisme, il y a femme ».Et dans
humanisme il y a humain, pourtant ça ne veut
pas dire qu’on déteste les animaux ou les
arbres. Alors rassurons-nous : des
associations féministes mixtes, il y en a un
paquet, on peut donc y croiser des hommes,
venir avec son frère, son copain, son cousin…
◦  Le féminisme a besoin de plus d’hommes
prêts à poser ces questions.
 7. « Les féministes sont revanchardes »
Non. Vraiment pas. Revancharde, ça voudrait dire qu’elles
demanderaient plus de droits pour les femmes que pour les hommes,
ce qui est une aberration totale.
L’extrême majorité des féministes veut changer le monde pour
vivre en paix, et passer à autre chose.
Ensuite, il peut arriver d’entendre des remarques amères, parce que
certaines féministes ont vécu des choses amères, dont notre
génération n’a pas gardé le souvenir.
 8. « Les féministes ont un problème avec les hommes »

En fait, petit scoop : les féministes ne passent pas leur temps à

dire du mal des hommes.
Leur problème, c’est le patriarcat, c’est-à-dire le système qui
veut qu’un homme vaut plus qu’une femme. Mais si quelqu’un
entend parler de féministes commettant des crimes sexistes
contre les hommes, des viols, des coups, des dénigrements
systématiques, qu’on me tienne au courant.
Le féminisme n’a jamais tué personne. Contrairement au
sexisme.
 9. « Je préfère le mot antisexiste »
Antisexisme et féminisme, c’est pareil.
Mais féminisme est un chouette mot avec une chouette
histoire. Enfin de toute façon, tu fais ce que tu veux.
C’est juste dommage de ne pas rendre hommage aux
générations de femmes qui ont obtenu tous nos
droits en se rangeant sous cette bannière, d’autant que
sans vouloir me répéter, dans féminisme, il y a vraiment
tous les courants.
 10. « Franchement, je suis contre les droits des femmes, qui sont
des êtres inférieurs »

◦ Bon, d’accord. Là, tu ne peux pas

être féministe !
II. L’INEGALITÉ
AUTOUR
DE NOUS
 1-1 DEFINITIONS
SEXISME
◦ Ce terme, né dans les années 60, a été crée par
les féministes, en se calquant sur celui de
racisme.
◦ Le sexisme se définit comme une attitude
discriminatoire envers une personne en raison
de son sexe (souvent féminin).
MACHISME
◦ Le machisme , désigne la tendance de
certains hommes ou femmes à mettre en
avant de manière exclusive la force des
hommes et de croire que les femmes leur
seraient inférieures dans tous les domaines
ou dans les domaines prestigieux
 Les stéréotypes de genre Les rôles sexuels

Les stéréotypes de genre sont des caractéristiques C'est le fait d'attribuer à une personne des rôles et
arbitraires que l'on attribue à un groupe de personnes en fonctions dans la société déterminés par son
fonction de leur sexe. sexe (homme ou femme).
Ces stéréotypes ont un impact sur les rôles attribués aux Exemples :
hommes et aux femmes dans la société. Il servent de prétexte
à la maison, maman fait la cuisine et le ménage, papa
à les cantonner à certains rôles sexuels.
bricole et tond la pelouse
Exemples de stéréotypes de genre :  certains métiers sont considérés comme masculins, d'autres
◦  "Les filles qui portent des jupes courtes sont des filles féminins ; il est assez mal perçu socialement que les rôles
faciles"  soient inversés : une femme camionneur (-euse ?), plombier
◦  "Les garçons ont plus de besoins sexuels que les filles"  (-ère ? ), boxeur (-euse ? ) / un homme "sage-femme"

◦  "Un garçon, ça ne pleure pas !"  Ainsi, on entend plus souvent les termes : une secrétaire,
mais un directeur, une infirmière, mais un médecin...
◦  "Les filles sont nulles en mathématiques
L'IMPACT DES STÉRÉOTYPES
SEXISTES
 Des relations de couple inégalitaires
Certains stéréotypes vont renforcer l'acceptation par les femmes de comportements
violents et irrespectueux dans les relations de couple.
Parfois certaines filles vont accepter des rapports de domination de la part des
garçons : rapports sexuels pas vraiment désirés, soumission aux désirs des garçons
de peur d'être rejetées.  
autre idée préconçue : les femmes doivent être sexy pour plaire aux hommes.
Certaines jeunes filles vont s'habiller sexy, par peur de ne pas plaire à un homme et
non par goût personnel.
◦ Les violences conjugales englobent l’ensemble des actes de violence commis au sein
des couples. La violence conjugale peut revêtir de nombreuses formes : elle peut tout
d’abord être physique (coups et blessures), mais aussi psychologique (insultes, menaces,
humiliations) ou sexuelle (harcèlement sexuel, viol).
◦ Les violences conjugales sont bien plus nombreuses qu’on pourrait le penser. La violence
conjugale est une réalité souvent minimisée. Pourtant, toutes les études, les chiffres et les
statistiques confirment qu’il s’agit d’un phénomène loin d’être marginal.
 Exemples
◦ Exemples: «Il s’énerve facilement pour n’importe quelle raison. Il crie après toi ou après les enfants. Il te
dénigre : les autres sont toujours mieux que toi. Il te menace ou il fait du chantage. Il adopte un ton de voix
agressif ou il s’adresse à toi d’une façon irrespectueuse.»
◦ «Ton conjoint te reproche constamment des choses. Il t’empêche de parler aux autres gars. Il contrôle ta tenue
vestimentaire. Il décide de tout pour toi. Il a des regards menaçants. Il brise intentionnellement des objets
auxquels tu tiens. Il te considère comme inférieure à lui. Il menace de se suicider quand tu parles de rupture.»
◦ «Il contrôle ton argent et/ou tes sources de revenus. Il t’empêche de travailler. Il t’incite à t’endetter. Il t’oblige
à tout payer. Il critique tes dépenses. Il t’incite à faire du travail malhonnête pour en retirer le maximum
d’argent
Exemples
◦ «Il te harcèle sexuellement Il te fait des attouchements Il t’agresse sexuellement (tentative de viol, viol,
etc.). Il te force à avoir des relations ou des pratiques sexuelles non désirées.»
◦  «Il te secoue. Il te serre les bras. Il t’écrase contre un mur. Il t’immobilise. Il t’empêche de sortir., te
gifle, t’égratigne, te tire les cheveux, te brûle, te mord ou te frappe. Il te crie dans les oreilles. Il te donne
des coups de poing et des coups de pied. Il t’étrangle. Il te lance des objets ou te blesse avec une arme
ou un objet.»
Statistiques

Une étude révèle que

54,4 % des Marocaines ont subi récemment des violences malgré
l’adoption d’une loi en 2018.
3,7 millions de Marocaines ont déjà subi des violences conjugales
◦ l’étude du ministère de la famille révèle que seulement 6 % des femmes
violentées ont porté plainte contre leur agresseur.
Exemples
L’HARCÈLEMEN
T
 DEFINITION
Le Code pénal définit le harcèlement sexuel comme « le fait d'imposer à une
personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui
soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant,
soit créent à son encontre une situation
intimidante, hostile ou offensante ».
Une baisse de l'image de soi et la confiance en soi

A un âge vulnérable, les jeunes adolescents peuvent se dévaloriser, vouloir se conformer à une
norme qui ne leur correspond pas et avoir une confiance en eux très altérée. Ils peuvent
développer des complexes ou ne pas être en accord avec leur identité profonde en contradiction
avec les stéréotypes imposés
Les garçons se soumettent au diktat de la virilité associée à la force physique, la multiplication
des expérimentations sexuelles et la non expression des sentiments. Ils peuvent développer des
complexes liés au fait qu'il ne correspondent pas à l'archétype de l'homme viril : fort, insensible
conquérant...
◦ Les filles peuvent être très mal à l'aise avec la norme qui dicte que les femmes doivent être douces, conciliantes ou
qu'elles doivent jouer la séduction pour adhérer aux standards de la féminité. Par ailleurs ces normes ne leur
permettent pas de valoriser leurs autres qualités intellectuelles ou de caractère (combativité, créativité, esprit
d'initiative)
Les filles peuvent subir ces stéréotypes en adhérant soit à l'image de la femme objet séduisante (exercice périlleux
car il y a toujours le risque de tomber dans la catégorie des "filles faciles"), soit à l'image de la "fille bien". D'autres
filles, notamment dans des quartiers difficiles, mettent en place des stratégies pour échapper aux rôles imposés de la
fille bien docile ou de la fille facile en niant toute leur féminité et adoptant un comportement de garçon manqué pour
s'imposer.
 CONCLUSION

Au Maroc on en est pas encore au stade d ’être féministe

pour se battre pour porter ce que l’on veut On est pas encore au stade de dire que
porte un maillot de bain n’est pas une invitation au viol
J’admire les féministes d’Europe et des ETATS-UNIES et je les suis
Mais chez nous le combat est plus profond
Au Maroc je suis féministe parce que :
 CONCLUSION
Parce que le taux des femmes illettrées dépasse le taux des hommes illettrés
Parce que ce sont les petites filles que l’on retire des bancs du primaire et du collège plutôt que les petit garçon
Parce que j’ai vu des mamans bâtir une conception horrible de la femmes chez leurs enfants garçons.
Garçons qui grandissent  á la recherche d’une esclave
◦ .Ils veulent qu’elle soit vierge alors qu’ils ont toutes les aventures possibles sous prétexte que c’est pour construire leur virilité.
◦ Ils veulent qu’elle arrête de travailler
◦ Ils veulent qu’elle soit une machine  á procréer et une fois son corps soit tuméfie par le sang et le lait ils veulent copuler á droite et á
gauche parce que ce sont des hommes
Je suis féministe dans un Maroc où on élève un garçon comme hyène et les filles comme des proies
Je suis féministe dans un Maroc où on cherche une femme qui  n’a connu aucun homme et un homme qui a connu plusieurs femmes
Je suis féministe dans un Maroc phallocrate et hypocrite
Je suis féministe dans un Maroc qui doit et va subir un changement
CONCLUSION
SOYONS FEMINISTES ET ATTAQUONS LES BASES
DE CE SEXISME PROFONDÉMENT ANCRÉ DANS
NOTRE EDUCATION
DES TEMOINAGES DES VICTIMES