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Clarence BRETON

Vasthi RABEHARISOA
Lauriane ROBERGE
Groupe 0001

Comment peut varier le féminisme d’un pays à un autre ?

Travail présenté à monsieur Guillaume Lafontaine

Être efficace dans ses études et réussir


360-00-SF

Département de tremplin DEC


Cheminement tremplin DEC
Cégep de Sainte-Foy
24 avril 2023
Le Féminisme Musulman
Un féminisme musulman, et pourquoi pas ? Malika Hamidi (2017)

« Peut-il vraiment exister un féminisme islamique ? » (Hamidi, 2017, p.10) La réponse


est oui. On peut s’appuyer sur le Coran pour justifier l’égalité entre tous les humains. Le
féminisme islamique est à la fois un mouvement de pensée et un mouvement d’actions.
Le mouvement de pensée est composé d'intellectuelles qui travaillent sur la relecture du
Coran et analysent le haddiths. Le mouvement d’action lui se compose de femmes
dynamiques qui s’engagent sur le terrain contre les lois discriminatoires. Ce que ces
femmes courageuses veules c’est : Encourager la participation des femmes au sein des
prises de décision, exiger les droits d’accès à la mosquée pour les femmes et leur
permettre de connaitre les fondements de leur religion afin de ne plus avoir à subir de
fausses interprétations misogynes du coran. Une de leur plus grande préoccupation est
l’accès à l’éducation pour les jeunes filles. Cependant, un dilemme surgit par apport aux
jeunes musulmanes dans les établissements scolaires occidentaux : Les écoles devrait
elles bannir le port du voile ? Beaucoup pense que les femmes voilées sont sous la
domination du patriarcat. L’école devrait être un lieu laïc qui les « protège » de cette «
oppression ». En réalité beaucoup de jeunes étudiantes font elles même le choix de
porter le voile et voient en celui-ci un moyen de libérer. L’école n’a absolument pas à
s’immiscer dans la vie religieuse de ces étudiantes. (Clarence Breton)

Féminismes islamiques, Zahra Ali (2020)

Margot Bardon, est une chercheuse à Woodrow Wilson International Center Woodrow
Wilson International Center for Scholars ainsi qu’au Prince AlWaleed bin Talal Center
for Muslim-Christian Understanding à Washington, aux Etats-Unis. Selon elle, le
féminisme islamique est basé sur le Coran. Il recherche la justice et les droits autant
pour les femmes que pour les hommes dans toutes les sphères de leurs vies. Le terme «
féminisme islamique » est né dans les années 1990 dans différentes parties du monde.
La jurisprudence islamique (fiqh) qui s’est consolidée IX siècle a été la culture
patriarcale de cette époque. La jurisprudence est une compréhension du message de
l'islam sur le plan juridique. En Iran, l’égalité entre les femmes et les hommes est
malheureusement loin d’être présente.

L’art de se mouiller : Chroniques pour nourrir le débat

Le féminisme en Afrique
1) Selon Awa Thiam

Le féminisme noir connaît une expansion dans les années d’indépendance. Selon Awa
Thiam, une autrice sénégalaise, le féminisme noir est surtout relié au problème du
genre, de la race et de la classe. Par problème du genre, elle évoque la soumission de la
femme, la réduction du rôle de la femme tel un instrument sexuel, et il y a le plus
important des problèmes : l’excision. Ensuite, la problématique de la race, d’une part,
locale et d’autre part extérieure. D’une part, localement, elle dénonce les stéréotypes
africains même : la femme plus blanche est plus belle que la femme noire, un mythe
purement africain. D’autre part, elle dit que les occidentaux accusent les femmes noires
de « mimétisme », elle dénonce au contraire que les occidentales s’approprient le
féminisme comme leur mouvement à elles seules donc Awa Thiam ne veut pas parler de
féminisme mais de veut exposer directement les problèmes. Aussi, Les occidentales
prétendent se battre pour toutes les femmes alors qu’elles nient qu’il y a une spécificité
chez la femme, il y a l’exploitation et l’oppression, exercées aussitôt par les locaux que
les étrangers. Enfin, le problème de classe sociale, Awa Thiam aspire à la dénonciation
du régime patriarcale et la polygamie dans le but de promouvoir la femme socialement
et de lui garantir une réappropriation de la parole. Les objectifs proposés par Awa
Thiam sont : la réorganisation sociale, la reconsidération des mœurs et changement des
mentalités.

(Kane, 2021)

2) Selon Obioma Nnaemeka, Christine Eyene

Dans les années 1970, Nnaemeka veut parler du féminisme noir sous l’angle de voix
minoritaire : « Ces féministes ont insisté sur le fait que, pour comprendre l’oppression
des femmes noires dans sa globalité, la race et la classe sociale devaient être prises en
considération » (Nnaemeka, Eyene, 2008. p.13). Pour elle, les problèmes sur le
féminisme repose sur le fait qu’on l’a présenté à tort comme unité homogène, puis
défini comme un concept occidental et que le féminisme a perdu la pluralité à travers
laquelle s’expriment les similarités entre les femmes. Elle parle du terme « womanisme
» d’Alice Walker, qui est l’audace, le courage, la démesure et la soif de connaissance,
c’est un mouvement contraire au séparatisme. Elle évoque notamment les différences et
les ressemblances du féminisme africain. À propos du féminisme locale, elle dit que
cela doit dépasser les limites du genre, que l’objet est d’améliorer une structure sociale
existante en la modifiant et non en la remplaçant, et que la diversité ethnique est
synonyme de variété de féminisme. Aussi, elle évoque les ressemblances et des
solutions : formuler une approche féministe locale, savoir négocier avec le patriarcat, en
divers contextes, amener les occidentales à remettre en question leur attitude
d’exclusion : « Ce n’est qu’en s’ouvrant à d’ « autres » féminismes que le mouvement
pourra survire et évoluer vers une forme véritablement polyversale » (p.18), et enfin, la
théorisation et l’analyse du féminisme africain doivent émaner de réalités locales.

(Nnaemeka, Eyene, 2008)

3) Le combat féministe africain pendant la décolonisation

Cet article parle de la contribution invisibilisée des féministes africaines avec le


féminisme occidental blanc dominant. Malgré la prise de paroles de certaines grandes
auteures africaines francophones, leurs œuvres sont faiblement mises en avant. Leur
combat commence par la domination coloniale dont qui a contribué à la domination
mentale des populations africaines et à la stratification sociale. Les africaines ont pris
position sur le féminisme blanc dominant pendant les deux grandes conférences
internationales des femmes tenues à Copenhague en 1980 et à Nairobi en 1985. Elle
condamne le patriarcat de la colonisation et celui des sociétés africaines que les hérauts
de la décolonisation, elle dénonce le double patriarcat. « Après la libération de
l’Afrique, les hommes ont continué à exercer leur domination sur les femmes (Thiam,
1978 : 156 et 172-177). Ainsi, la libération de l’Afrique n’a pas coïncidé avec celle des
Africaines. Ces dernières subissaient la domination des Blancs et des Africains, qui
continue même après les indépendances. » (Mianda, G., 2021). Mariama Bâ, quant à
elle, révèle la situation des Africaines dans trois circonstances, à savoir le mariage tant
monogamique que polygamique, l’éducation occidentale et l’éducation traditionnelle
africaine orale de même que les femmes en politique et le mouvement de libération des
femmes, Sans vouloir avaliser le féminisme, Bâ avait posé déjà les jalons d’un discours
féministe postcolonial.

(Mianda, 2021)

Féminisme latino-américain

1- Alan Loquet, “Les féministes en mission”, publié le 11 juillet 2021 sur


La presse https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/2021-07-
11/future-constitution-du-chili/les-feministes-en-mission.php

2-Alan loquet, "Chili: La révolution féminisme passe à l’offensive”, publié


le 27 mars 2020 sur Madame Figaro (magasine féminin)

https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/2021-07-11/future-
constitution-du-chili/les-feministes-en-mission.php
3-Eva-Luna Tholance, “La vague Latinx”, publié le 20 juin 2021 sur
Women who do stuff. (magasine féminin)

https://www.womenwhodostuff.com/rencontres/vaguelatinx
Bibliographie
Kane, C. (2021). La Parole aux Négresses d’Awa Thiam : relecture d’une oeuvre
pionnière du féminisme africain. Études littéraires africaines, (51), 63–75.
https://doi.org/10.7202/1079599ar

Mianda, G. (2021). Le colonialisme, le postcolonialisme et le féminisme : un discours

féministe en Afrique francophone subsaharienne. Recherches féministes, 34(2), 15–

32. https://doi.org/10.7202/1092228ar

Obioma Nnaemeka, Christine Eyene. (2008). « Autres » féminismes : Quand la femme

africaine repousse les limites de la pensée et de l'action féministes. Africultures 3-4

(n° 74-75), 12-19. https://doi.org/10.3917/afcul.074.0011

Thiam Awa, (1978), La parole aux négresses. Paris, Denoël Gonthier.


Bibliographie photo, Féminisme en
Afrique
• https://pixabay.com/fr/illustrations/sénégal-drapeau-empreinte-digitale-654170/

• https://www.pngegg.com/en/png-omnuy/download

 https://www.pngegg.com/en/png-bytos
• https://www.flaticon.com/fr/icone-gratuite/communaute_992578?
term=classes+sociale&page=1&position=1&origin=search&related_id=992578%0Ahttp
s://www.flaticon.com/fr/download/icon/992578?
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 https://www.flaticon.com/fr/icone-gratuite/feministe_4741229?
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