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NOUS,
"COMPLOTISTES"
F L O R I A N M A R T I N

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Décembre 2020 - Reproduction interdite

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Acte 1 – Un cri

Il y a des mots que l’on aime lire, des mots que l’on aime dire,
des mots que l’on aime vivre, que l’on aime expliquer, que l’on
savoure, comme tous ceux intemporels, du champ lexical de l’amour.
Et il y a des mots que l’on évite, que l’on esquive, que l’on n’aime pas
prononcer, qui s’imposent à nous, nous surprennent et entrent dans
nos vies sans même avoir demandé notre approbation. Des mots qui
se sont enregistrés dans les remplissages automatiques de nos
téléphones portables et qui n’auraient jamais dû apparaître. Ces
mots nous les connaissons toutes et tous. Des mots comme nombre
de morts, nombre de décès, taux d’incidence, confiné, confinement,
déconfinement, reconfinement, couvre-feu, attestation de sortie,
amende, heure de sortie. Des mots qui font peur, des mots qui font
mal, des mots qui rappellent des heures sombres de l’histoire de
l’humanité. Ces mots qui résonnent depuis ce mois de mars 2020 où
le temps s’est arrêté. Ce mois de mars 2020 où la vie et la mort se
sont arrêtées, pour laisser place à la peur.

Ce sont pour tous ces mots et toutes ces fins que nous avons
décidé d’ouvrir la boîte de Pandore. Ce sont pour tous ces mots et
toutes ces fins que nous avons décidé d’aller au fond des choses et
de chercher des réponses. Ce sont pour tous ces mots et toutes ces
fins que nous avons décidé de nous poser des questions, d’autres
questions, différentes, sous d’autres angles, sous d’autres horizons et
surtout loin des médias traditionnels. Ce sont pour toutes ces raisons
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que nous agissons chaque jour et que nous existons, nous, lanceurs
d’alerte.

J’aimerais avant tout et une bonne fois pour toutes mettre les
choses à plat concernant certaines idées peut-être reçues ou
héritées. Un point est en effet essentiel à poser avant de vous
emmener avec moi dans l’envers du décor, dans l’envers de nos
quêtes. Ces autres angles que nous utilisons sont ceux d’un
désengagement total avec une quelconque organisation. Aucune et
aucun d’entre nous ne s’avance d’aucune manière et ce, même de la
façon la plus microscopique qui soit dans une partisanerie quelle
qu’elle soit. Nous ne sommes que de simples citoyens ou comme
l’usage veut de le dire dans la fonction publique territoriale, de
simples administrés. Même si dans notre engagement au quotidien
nous portons peut-être au fond de nous des principes qui nous
traversent, qui rythment nos vies, dans cette quête de vérité une
seule et unique énergie guide notre démarche : la recherche de
réponses cohérentes, envers et contre tout.

À aucun moment nous ne faisons entrer en ligne de compte nos


engagements politiques, nos revendications personnelles et les affres
de notre présent ou de notre passé. Notre unique carburant est la
recherche d’une vérité qui ne remplirait aucunement notre propre
égo, mais bien le vide, l’incohérence ou l’incompréhension du
peuple, face à des médias totalement orientés. À l’inverse, en tant
que lanceur d’alerte, je mets un point d’honneur à ne jamais laisser
transpirer la moindre goutte d’expérience personnelle au travers de
mes interventions digitales. Et c’est bien ici ce qui fait le creuset de ce
travail, s’il en est, que d’être au plus près de notre essence humaine,
au plus près de notre naïveté, au plus près de notre pragmatisme le
plus pur, tout comme le ferait un enfant. D’ailleurs ne dit-on pas que
la vérité sort de la bouche des enfants ? Nous répondons à un

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objectif d’abnégation la plus totale. Nous n’agissons pas dans le but
de répondre à des besoins personnels, mais bien à des besoins
humanistes. Que chacun s’y retrouve et comprenne, de la manière la
plus fine qui soit, avec un langage le plus clair possible, du parler vrai,
du parler franc, brut de décoffrage, hein mon René ! Nous suivre et
nous écouter, c’est comme prendre une tarte dans la gueule quand il
fait moins trente sans cagoule, ça pique. Car c’est bien là la base de
ce travail quotidien. Lorsque je m’adresse aux internautes, j’adopte
une méthode simple. Le dire ainsi m’apportera peut-être quelques
gentilles taquineries auprès de mes amis digitaux, mais je prends le
risque !

Ainsi, dans mon métier que j’exerce depuis longtemps, il existe


un principe central et qui repose sur peu de choses. Même si la
majorité des lanceurs d’alerte n’ont je pense jamais porté attention à
ce détail, c’est la façon dont le message va être diffusé. Cette notion
c’est le fait de s’exprimer toujours de façon user-centric et non égo-
centric. Ces anglicismes résument bien notre engagement et valide,
de fait, la démarche elle-même. Lorsque je m’exprime, je parle pour
les autres, je ne parle ni pour moi, ni pour me gargariser la nouille, ni
pour faire plaisir à Jean Cassetout, ni à Olivier Nerveux. Je me mets
systématiquement à la place de l’autre. Et c’est d’une des
caractéristiques, si ce n’est LA caractéristique originelle que l’on
retrouve chez tous les lanceurs d’alerte. Nous avons en nous une
appétence naturelle à penser aux autres. Et si nous sommes ainsi,
c’est que de par notre expérience de vie ou simplement par notre
nature propre nous avons des capacités empathiques très
développées. Il est donc pour nous tout à fait impossible de
prostituer notre pensée ou nos points de vue pour une quelconque
raison. Notre unique but est de répondre à la satisfaction de quête de
vérité, bien sûr d’abord de nous, mais surtout de l’autre. Ce besoin

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irrépressible d’obtenir une réponse est d’ailleurs certainement relié à
un fort besoin de clôture cognitive qui nous amène à ce
fonctionnement : peu importe la réponse, du moment qu’il y en ait
une et bien entendu qu’elle ait du sens. Car oui, si ce pragmatisme le
plus pur dont je parlais précédemment, ce paramètre essentiel, n’est
pas non plus présent, la boucle cognitive ne pourrait s’arrêter et
repartirait vers une autre quête d’explications. C’est ainsi que notre
démarche de recherche de vérité n’est jamais portée sur une réponse
satisfaisante, mais bien sur une réponse cohérente et ne s’arrête qu’à
ce moment précis, lorsqu’une réponse est là et qu’elle répond à une
logique humaniste et profondément empathique. C’est bon mon
René, tu suis ?

Mais ce n’est pas tout. Cette empathie fortement développée,


est intimement liée à la notion de justice. En effet si la simple
empathie devait s’arrêter là, nous serions dans la compassion et peu
importe la résultante d’une situation anxiogène pour la population,
nous nous dirions que c’est ainsi en espérant qu’ils franchiront cette
étape avec brio. Or, dans une initiative comme celle de révéler une
information importante pour un sujet qui nous paraît être survolé ou
biaisé, cela ne s’arrête pas à l’empathie. L’empathie sans justice
serait comme d’envoyer une bouée à un René en train de se noyer au
milieu de l’océan. Bah oui, on va pas le laisser crever le garçon ! Si
vous ne le montez pas à bord de votre bateau, la démarche n’aura
pas servi ce pauvre bougre bien longtemps. Lorsque je publie une
information, je rends justice et ce à différents niveaux. Je rends
justice à l’information elle-même, à la population et à moi-même. La
justice, voilà bien le second pilier de la démarche du lanceur d’alerte :
écouter, répondre à un appel mais également y rendre justice. Pour
reprendre ma comparaison, si une information est, selon moi, en
train de noyer le discours ou noyer son interlocuteur, il est tout à fait

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impensable que je le laisse couler ou dériver avec cette information
bancale. Ce SOS d’un terrien en détresse, pour reprendre les mots de
celui qui lui aussi avait une paire bien accrochée là où vous savez,
était un justicier de son temps. Et être ainsi, c’est notre raison d’être,
c’est vous notre raison d’exister. Putain je vais chialer, on dirait le
discours de Macron en 2016 au resto routier de la N21 après
Maubeuge en Chalosse. Vous qui me lisez actuellement, vous qui
cherchez pourquoi on nous cache la vérité, vous qui vous demandez
pourquoi lorsque vous lisez une information, tout ceci ne vous parait
pas clair, c’est en réponse à ce cri, en réponse à cet appel, que
j’existe en tant que réponse, que nous existons en tant que contre-
pouvoir, que nous existons en tant que réseau. Certains pourraient
croire que nous agissons parfois comme les partis politiques,
argumentant des théories fumeuses et des vérités toutes faites. Mais
justement non, car il est impossible pour nous de mentir. La
démarche elle-même nous interdit de le faire, car elle serait
fatalement autodestructrice d’un point de vue humain et totalement
contre-productive d’un point de vue de l’adhésion, la vérité éclatant
toujours un jour ou l’autre.

Ce cri, cet appel que nous entendons, que nous ressentons, il


fait partie de nous, d’une force que vous ne pouvez même pas
imaginer. Nous sommes tellement guidés par cette mission que nous
nous donnons chaque jour pour vous apporter de véritables
résultats, précis et non édulcorés. C’est pour cette raison que
souvent, ça pique, hein mon René ?! Nous travaillons pour vous
apporter du réconfort, de l’apaisement et même si l’information en
question n’est pas des plus réjouissantes, elle aura au moins le mérite
de pouvoir devenir une base de réflexion pour commencer à agir et à
calmer la boucle dans votre tête qui vous disait « ça ne peut pas être
ça, ça ne peut pas être vrai ». Quand je vois qu’une information n’est

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pas claire ou qu’elle ne répond absolument pas à la problématique
soulevée, je pense automatiquement aux répercutions que tout ça va
entraîner sur la population. La peur, les paniques, les interprétations,
le fatalisme, l’ambiguïté, la désolation, le rejet. Toutes ces idées ne
devraient JAMAIS faire partie du paquet que l’on vous livre avec une
information. Lorsque que l’on vous livre une information, ce doit être
clair : constat, raison, solution. Dès lors que vous basculez dans le
constat sans raison cohérente ou dans le constat sans solution
cohérente, c’est le début des ennuis. Car c’est bien de cela dont on
parle. Les ennuis. Il est facile de lancer des affirmations sur les raisons
et les solutions d’un constat. Mais lorsque celles-ci sont erronées, la
plupart du temps sciemment, que nous reste-il à nous ? Le fatalisme
et la dépression. Je ne m’étalerai pas sur les ravages collatéraux qui
sont en train de se produire dans notre pays avec des chiffres qui
glacent le sang concernant l’utilisation d’antidépresseurs,
d’anxiolytiques, de somnifères et l’explosion du nombre de
consultations en psychologie et psychiatrie. Voilà ce qui se produit
lorsqu’un cri au secours, un appel à l’aide est lancé mais n’est rendu
comme seul palliatif qu’une information fallacieuse ou incohérente.
Le cerveau est une machine bien rôdée, mais donnez-lui quelque
chose qui n’a aucun sens ou qui n’est pas cohérent et vous
provoquerez inévitablement un court-circuit au niveau de vos
neurones. Le mécanisme ou la supercherie, selon, fonctionnera peut-
être un petit moment, mais croyez-moi, ce sera de courte durée et
donnera rapidement lieu à une réaction visible et/ou invisible,
physique et/ou mentale.

C’est donc en ce sens aussi que j’agis au quotidien, que nous


toutes et tous agissons. Pour rendre à notre pays, pour rendre à
celles et ceux que nous aimons, un service, détaché de tout but
lucratif, de toute récompense égocentrée, mais fondamentalement

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d’intérêt public. À ce propos on ne devient pas lanceur d’alerte, on
l’est naturellement. J’ai vu passer ci et là des médias ou des
personnes argumentant sur le fait que cette position nous ferait dans
un sens du bien pour nos vies qui seraient bien malheureuses avec
des espérances non comblées. Ce genre d’analyse de comptoir est
bien entendu inexact. Si nous faisons cela, c’est pour le bien commun
et non pour notre propre gratitude. Ce besoin est viscéral, il vient du
ventre, il vient des tripes. La majorité d’entre nous, voire la totalité
sommes déjà de nature à défendre des injustices au quotidien et ce
depuis un bon nombre d’années ou depuis toujours. Nous avons à
cœur de remettre les choses à leur place, de casser toute prise de
pouvoir injustifiée et tout argument non vérifié. Personnellement je
ne suis pas de ceux qui passent leurs samedis à arpenter les rues de
leur ville pour participer à toutes les manifestations qui se
proposeraient à moi mais nous sommes dans un combat plus
quotidien et plus durable selon moi. Pour ma part j’agis au quotidien,
que ce soit dans ma sphère privée ou professionnelle, à rétablir
l’équilibre de choses qui ne sont pas acceptables. Notre société a
tellement dérivé depuis tellement d’années que c’est avec de petites
actions quotidiennes que l’on fait avancer les choses. Poco a poco
comme dirait mon ami Paco. Défendre un collègue, intervenir dans
une discussion entre amis où le seul argument serait « c’est comme
ça » font partie des combats que je mène quotidiennement, à mon
humble niveau.

Lanceur d’alerte, un remède contre la corruption et le bien-être


des populations ? Et alors, pourquoi pas ? L’idée me parait judicieuse,
puisqu’elle est humaniste. Et si elle devait être protégée par un statut
particulier, n’en déplaise à notre ministre de la bonne pensée déguisé
en ministre de la défense, il n’en serait que justice.

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Acte 2 – La chute

Revenons au point de départ, ce moment fatidique où notre


monde a basculé dans une folie digne de ce qui a été répété à
maintes et maintes reprises dès lors, celle d’un scénario d’Huxley ou
d’Orwell. Au choix, respectivement le meilleur des mondes (ou le
pire) et 1984. Ces deux ouvrages références, prémonitoires,
annonciateurs, voyez les comme vous voulez, peu importe. Lorsque
l’on évoque ces deux « monstres » de la littérature, plus proches d’un
roman de SF que d’un bon vieux polard, on se dit non, ce n’est pas
possible, c’est une blague, on en est quand même loin. Je me
souviens encore des premiers amis qui me prenaient déjà pour un
fou dès le début de cette descente aux enfers. Tu dis n’importe quoi !
Arrête tes délires, d’ici deux trois mois ce sera terminé. Mais l’enfer
allait se déverser petit à petit sur notre pays et sur notre monde.
Certes ce monde n’était pas parfait et il dérivait de plus en plus vers
une civilisation individualiste et aseptisée mais il y avait toujours
cette possibilité de créer autre chose, d’en faire quelque chose de
meilleur. Mais il en serait désormais tout autrement. Nous avions
perdu le contrôle de nos vies, l’arbre de direction venait de se briser
et il n’y avait aucun garage à l’horizon pour le réparer et c’est ce qui
allait inexorablement nous envoyer droit dans le mur. Nécessité ?
Peut-être. La question n’était donc plus de savoir lequel de ces deux
romans dystopiques se rapprocherait le plus de ce que nous allions
vivre, mais comment en sortir.

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C’est ainsi que tout commença, un mois de mars 2020. On
entendait déjà par ci par là des bribes d’information sur un virus venu
de Chine qui commençait à gagner du terrain. Bof, rien de trop
méchant, on a déjà connu le SRAS et autres chinoiseries de ce genre.
Comme dans un de ces épisodes du dessin animé South Park, ça se
soigne avec de la soupe de poulet et du Sprite. Mais ici la suite du
programme serait beaucoup moins amusante que les épisodes de
nos quatre amis du Colorado, beaucoup moins. Les premiers morts
sont annoncés, la tension monte, d’un coup, très vite, inattendue et
d’une violence qui nous laisse un peu tous sur le carreau. Ce sont les
écoles qui ferment en premier, bon, les jeunes, pourquoi pas. C’est à
ce moment précis que ma nouvelle carrière de soldat digital est
officialisée. Je commence mes recherches. Afin de vous expliquer ce
qui m’a permis pour ma part de me lancer dans ces recherches, il est
important d’expliquer ma situation professionnelle de l’époque.
Même si celle-ci ne justifie pas forcément un engagement particulier,
il est vrai que ma disponibilité est un paramètre majeur qu’il est bon
de préciser. Je suis d’ailleurs encore aujourd’hui en admiration totale
vis-à-vis de certains lanceurs d’alerte et que j’aurai l’occasion de vous
présenter. Des chefs d’entreprise, des personnes actives, travaillant
corps et âme le jour et arrivant tout de même à être présents en fin
de journée et la nuit pour alimenter ce qui sera l’avènement d’une
véritable armée digitale au service de la compréhension de la plus
importante manipulation mondiale de l’histoire de l’humanité. Pour
ma part je suis sans travail suite à un licenciement d’une grande
violence. Je suis expert en stratégie digitale et communication pour
un des plus grands groupes français dont je ne citerai pas le nom. J’ai
vingt ans d’expérience et me fais violemment remercier l’année
précédant le basculement, après plusieurs années de bons et loyaux
services et quelques millions d’euros supplémentaires dans le bilan
financier de cette entreprise. Le supplice dure plusieurs mois mais
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mon dossier est lourd, très lourd. J’emmène également Mediapart
dans mon aventure qui sortira un article sans appel début juillet 2020
mettant en cause une illégalité de fin de contrat active depuis plus de
quinze ans au sein de ce groupe et qui aurait touché des dizaines de
milliers de personnes. La situation a été donc un peu complexe mais
pas compliquée. Il faut tenir bon mais j’ai encore besoin de temps
pour remonter la pente. J’ai donc du temps, beaucoup de temps. Du
temps pour chercher, du temps pour me renseigner et tenter de
relier les indices les uns avec les autres. Je ne suis pas du genre à me
laisser abattre. Je prends des coups, comme tout le monde, mais je
me relève, c’est ma plus grande force. La vie vous envoie parfois des
situations difficiles dans lesquelles vous n’avez pas le contrôle, c’est
ainsi mais il faut l’accepter pour pouvoir se relever, sinon on est
foutu. Dans ce genre de situation il peut donc arriver d’avoir un
genou à terre, mais pour ma part, jamais les deux. Et mes genoux
j’allais en avoir besoin pour me relever et affronter face à face cette
supercherie qui crachait à visage découvert au visage de chaque
française et français.

Mes recherches commencent. On me parle donc de ce virus,


coronavirus, rien à voir avec la bière mais capable de vous mettre
une bonne claque paraît-il, enfin, c’est ce que dit le monsieur qui
parle parfois à la télé le soir dans son bureau avec le drapeau français
derrière lui. Il me dit qu’il faut le croire, qu’à cela ne tienne, je vais
plutôt partir du principe qu’il raconte de la merde. Je me renseigne
pour la première fois, je me souviens très bien, c’était un matin,
ensoleillé, sur le même ordinateur portable que celui que j’utilise
actuellement pour raconter cette histoire de fou. Une chose est sûre,
lui, il en aura vu de toutes les couleurs. C’est moi qu’il doit prendre
pour un fou, ou un visionnaire, la limite est parfois mince. Peu
importe, je ne me pose jamais vraiment la question de savoir ce que

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l’on pense de moi. Je parle avec mon cœur et j’agis avec mes tripes.
Je commence à taper quelques recherches sur internet. Et vous savez
quoi ? En quelques minutes je tombe sur un article. De mémoire ce
devait être Valeurs Actuelles. Un journal classé extrême droite mais
on doit sauver la vie de millions de personnes d’après le monsieur au
drapeau français, j’avance donc. Je lis et relis l’article. À priori les
nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent comme dirait
Stephan Eicher quand il voulait déjeuner en paix. Mais sur cette page,
les nouvelles sont bonnes, très bonnes même. On parle d’une
molécule qu’un barbu à l’allure un peu destroy vient d’utiliser sur ce
méchant virus et ça a l’air de fonctionner. Certes sur peu de patients,
mais c’est encourageant, très encourageant même. Je continue ma
modeste investigation, je vais vite, très vite. C’est mon métier. Je sais
où aller chercher l’information, je sais déceler quand elle relève de
l’hoax (farce) ou quand elle tient la route. J’arrive sur une vidéo. Ce
même professeur dans sa maison mère, l’Institut Hospitalier
Universitaire de Marseille, un nom et un prénom qui resteront gravés
je pense jusqu’à la fin des temps, le Professeur Didier Raoult. Le vieux
bonhomme à l’allure rock’n’roll se balade tranquillement dans son
amphi en rigolant à moitié et en arborant toujours cet air qui agacera
début juin lors d’une interview très commentée deux des journalistes
nouvellement décorées de la légion médecine de BFMTV. Mais en ce
mois de mars il est détendu donc, pour lui aucun souci, ce virus dont
on commence à avoir très peur n’est vraiment pas si méchant,
pourquoi ? Parce qu’en utilisant un anti paludéen datant de plus de
soixante-dix ans, antiviral bien connu et plus que confirmé dans son
champ d’action, on est capable de quasiment éradiquer le fameux
coronavirocauchemar. Je me réjouis et me dis que tout ça va donc
rapidement se terminer en une victoire éclatante. Je respire et
continue mon petit train-train quotidien sans avoir la moindre petite
idée de ce qui allait ensuite se passer et à quel point ce virus qui
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paraissait plus que banal allait nous emmener dans les méandres du
Styx.

Les jours passent et la tension monte d’un cran. On sent les


reportages se multiplier et la fermeture des écoles n’était que les
hors-d’œuvres. Le plat de résistance allait bientôt faire son
apparition, pourtant la France n’avait rien commandé. C’est là que
mon enthousiasme naturel, catalysé par les dires de ce professeur
qui avait l’air de savoir de quoi il parlait, allait se prendre un sacré
coup dans l’aile. J’allais donc bien vite devoir faire le constat que
l’heure n’était pas franchement à la rigolade, mais bien à la pire et la
seule séance d’arrachage de dents que j’avais connue de ma vie.
Nous y sommes, la date avait été annoncée, le nouveau chef des
armées virales, pardon, de l’état, arrive en scène et ce qui suivra ne
relèvera désormais plus du tout d’une gestion de crise sanitaire mais
bien d’une guerre. Si, si, c’est lui qui l’a dit. Répété à plusieurs
reprises lors de cette première allocution, je me pose déjà des
questions. Je pense comme la majorité des personnes à ce moment,
je me dis que le chef de l’état a un peu la grosse tête, ce premier de
la classe fait un peu de zèle. On part pour quinze jours de
confinement, on se dit que ça ne va pas durer et que tout ceci n’est
qu’une opération de communication à deux ans des élections,
pourquoi pas, si c’est pour sauver la France et faire redorer le blason
macronien, j’achète. Au pire des cas, je pourrais toujours me faire
rembourser le jour de l’élection. Mais surtout, m’étant déjà
renseigné au préalable sur ce qu’était ce virus qui commençait à tuer
tous les grands-pères et toutes les grands-mères de tous les EHPAD
de France, je me dis que tout ça ne va pas durer et qu’on va pouvoir
sauver tout le monde étant donné qu’un traitement existe. Si, si,
c’est le grand barbu qui l’a dit. Je ne vous cache pas que je
commence à voir rouge. Je me dis quand même dans le fond et après

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m’être relevé du choc de l’annonce du confinement, que pas une
seule seconde il n’a parlé de ce barbu qui a pourtant l’air d’être
plutôt connu. Il me parle de guerre mais il n’a à priori pas pensé à
appeler le moindre des soldats disponibles dans nos garnisons. Tant
pis, le lendemain, c’est moi qui vais commencer à aller taper dans le
dur. Je me dis que quelque chose cloche, personne ne parle de ce
traitement qui parait fonctionner. Et pour cause, s’il fonctionne c’est
que l’IHU est extrêmement spécialisé dans les maladies infectieuses
et que ce fameux nouvellement appelé Covid-19 est un coronavirus
comme il en existe des tas et comme il en passe des tas chaque
année entre les mains expertes de ce Didier Raoult. Dans le doute je
creuse un peu et approfondit mes recherches. Je me renseigne sur le
type, j’arrive sur son site. Déjà je me dis que ce professeur ne doit
pas être n’importe qui, il a son propre site internet. Et là c’est la
claque. Même s’il était à mes yeux tout à fait sérieux et crédible, celui
que je prenais pour un Professeur un peu doux-dingue n’est rien de
moins qu’une sommité internationale, mieux, c’est le taulier de son
domaine. J’en profite d’ailleurs ici pour celles et ceux qui ne le
sauraient pas, pour vous dresser son pedigree disponible sur son site
internet :

Les Honneurs et distinctions de Didier Raoult

Didier Raoult a été fait « Commandeur de l’Ordre du mérite » (2015)


« Officier de la Légion d’honneur » (2011) « Chevalier de la Légion
d’honneur » (2000) « Chevalier de l’Ordre du mérite » (1995),

Les prix nationaux

Didier Raoult a reçu le Prix Louis D de la Fondation 2015 (Institut de


France) ; Grand Prix Inserm 2010 (pour l’ensemble de la carrière) ;
Prix Eloi Collery 2009 de l’Académie nationale de médecine ; Prix Jean
Valade 2003 de la Fondation pour la recherche ; Prix Piraud 1997 de

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la Fondation médicale de France ; Prix de la science et de l’armée
française 1996 ; Prix des professeurs associés, Marseille 1986 ; Prix
Nourri – Lemarié 1985 (Médecine tropicale), France.

Les prix internationaux

2014 Prix Thomas J Marrie- Halifax (Canada) ;

2012 Medical Grand Round, Conférence annuelle Shaia, Virginie


(USA) ;

2010 Price Excellence in Clinical Medicine, Nijmegen (Pays-Bas) ;

2009 Khwarizmi International Award (KIA), Téhéran (Iran) ;

2008 Sackler Lecturer Award, Université de Tel Aviv (Israël) ; J.D.

2008. Williams Awards (Royaume-Uni) ; conférence d’introduction

2007 (American Society of Microbiology) ICAAC, Chicago (USA) ;


conférence distinguée 2006 à la Washington State University,
Washington (USA) ;

2006 Medical Grand Round, Medical School, Standford (USA) ;

2006 Medical Grand Round, Massachusetts General Hospital, Boston


(USA) ; 2005 Medical Grand Round, Medical Grand Round, Hôpital de
Chicago (USA) ;

2005 Fred Soper Lecture (American Society for Trop Med Hyg)
Washington (USA) ;

2003 J. Smadel Lecture (Infectious Diseases Society of America), San


Diego (USA) ;

2002 Award of Overseas Sciences, Royal Belgian Tropical Medicine


Society (Belgique) ;

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2002 Award of Excellence, European Society for Clinical Microbiology
and Infectious Diseases ;

2002 E. Garner King Memorial Conference, Edmonton (Canada) ;


2000 Pfizer, IDCP Discovery series ;

Oui, vous avez bien lu. Je me permets de faire une petite digression
pour celles et ceux qui n’avaient même pas eu la présence d’esprit de
se renseigner sur lui, vous savez, celles et ceux qui l’ont insulté, traité
de connard, de trou du cul, de charlatan, de minable, de Professeur
du dimanche ou ces journalistes sanguinaires qui se sont permis
d’essayer de l’humilier ou que sais-je encore. Je vous le remets juste
histoire que vous vous rendiez compte à quel point vous devriez avoir
honte et ce jusqu’à la fin de vos jours pour avoir pu penser une seule
microseconde de pouvoir parler d’un être humain comme Didier
Raoult de cette manière-là. Un Professeur français, faisant honneur à
la tradition de la recherche et frôlant si ce n’est touchant l’excellence
scientifique, relisez bien : Didier Raoult a été fait « Commandeur de
l’Ordre du mérite » (2015) « Officier de la Légion d’honneur » (2011)
« Chevalier de la Légion d’honneur » (2000) « Chevalier de l’Ordre du
mérite » (1995).

Vous êtes encore là ? Je ne vous ai pas perdu ? Ah ça va alors, je


croyais que vous étiez en train de vous creuser un trou pour vous
enterrer profond, très profond ou que vous étiez en train de vous
cacher derrière votre petitesse d’esprit. Pour les autres on peut
continuer. Bon, allez, je me sens d’humeur charitable aujourd’hui,
même pour les réfractaires, nous allons continuer notre chemin sur
ce qui va être une aventure qui ne sera agréable pour personne, je
dis bien, personne. Car vous savez, quand on s’engage dans cette
voie, celle de commencer à chercher ce qui ne va pas, de se lancer

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dans ce pari de se dire que l’on est pratiquement le seul au milieu de
l’océan à penser que l’on a raison et que tous les autres ont tort, oui,
c’est du domaine du pari, ou de l’inconscience, au choix.

Je décide donc de ne pas me laisser aller et à partir de ce


moment j’entre dans un état de sidération dont je ne suis toujours
pas sorti depuis maintenant neuf mois. Le simple fait de l’écrire me
donne la chair de poule : neuf mois, putain de merde. Excusez-moi,
j’ai tendance à être un peu trop introverti. Je commence donc avec
une approche plutôt light mais engagée. Je décide de faire un
document PDF téléchargeable. Je dépose le fichier sur une
plateforme de téléchargement type Wetransfer, en l’occurrence
celle-ci s’appelle Smash. J’en profite pour préciser à Karine
Lacatacombe que pour ma part lorsque je parle d’un logiciel ou d’une
plateforme, je préfère indiquer que je ne suis aucunement en lien
avec Smash ou WeTransfer. Je ne touche aucune rétribution
financière ni de l’un, ni de l’autre. Si par exemple je travaillais dans le
milieu de la médecine, je pourrais faire le parallèle si je parlais
positivement d’une molécule ou d’un traitement vendu par un
laboratoire, il serait alors judicieux de préciser avant toute
intervention dans les médias si j’ai des conflits d’intérêts avec le dit
laboratoire. Pour les néophytes et pour faire simple, si par exemple
j’avais été Karine Lacatacombe, j’aurais précisé avant toute
intervention si j’avais déjà touché ou touchais régulièrement une
compensation financière de la société Gilead qui vend le traitement
Remdesivir, avant d’en faire l’éloge sur tous les plateaux TV. Mais je
dis ça seulement au cas où cela ce serait produit. Je pourrais
également en profiter pour parler des neuf cent millions de dollars de
vente de Remdesivir par la société Gilead à tous les pays du monde
qui ont joué le jeu et des trente milliards de dollars gagnés lors de
différentes annonces sur une efficacité significative (aujourd’hui

17
réfutée par l’OMS) qui ont fait performer les actions de cette même
société Gilead. Mais tout ça je ne le ferai pas, je préfère me taire et
respecter toutes ces personnes qui se battent jour après jour pour
soigner les populations mondiales et ce avec la plus parfaite
abnégation et l’altruisme le plus évident. Bravo Gilead et merci
Karine. Sur la même tonalité, il est d’ailleurs assez drôle, je me
comprends, de voir que cette société porte le même nom que le
paradis dystopique que l’on retrouve dans la série The Handmaid’s
Tale, la Servante Écarlate en français dans le texte. Mais si, vous
savez ? C’est cette série où des commandeurs sont les seuls à pouvoir
violer des femmes fertiles quand leurs propres femmes ne le sont pas
pour avoir des enfants bien à eux. Ce parallèle pourrait porter à faire
sourire, ou à se tailler les veines, à vous de voir. Je plaisante, ne le
faites pas. Ceci étant dit, revenons à nos barbus. Je ne fais donc de
pub pour aucune plateforme et ne touche aucune compensation
financière, mais Smash a l’avantage de proposer gratuitement des
dépôts de quinze jours contrairement à Wetransfer qui n’en propose
que sept. Je décide donc de copier-coller l’article vu sur internet
expliquant que la chloroquine est efficace contre le virus et je cite le
professeur Didier Raoult. Je dépose le fichier sur la plateforme de
téléchargement et indique sur mon PDF le lien où l’on peut
télécharger ce PDF. Vous me direz, il marche sur la tête ? Non,
rassurez-vous je ne fais pas partie du gouvernement, j’ai bien toute
ma tête et je ne suis pas en train de rentrer dans une espèce de
dérive totalement cinglée de la moindre petite décision que je
prends. Car ce document je décide de l’afficher sur toutes les portes
de tous les immeubles de mon quartier.

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Acte 3 – Le choc

Maintenant la bataille était lancée, pas celle contre ce virus


qu’on peut tout à fait soigner non, celle contre un gouvernement qui
ne parle pas de la chloroquine, mais alors, pas du tout. Ni les médias
d’ailleurs, pas une ligne, pas un mot, alors que le décompte macabre
de Jérôme Salamèche fait son entrée dans le stade de l’humiliation
collective. J’attends quelques jours et commence à me dire que cette
histoire va vite me faire monter la moutarde au nez, si ce n’est déjà le
cas. Je prends mon portable et ouvre machinalement l’application
Linkedin où je n’ai pour le moment que deux malheureux contacts,
mon poisson et le chat des voisins. Malgré mon état d’esprit un peu
précaire, j’ai juste envie de vomir sur tous les patrons de la planète,
je n’ai toujours qu’un genou à terre et je guette les offres d’emploi
qui pourraient suggérer que mon prochain patron ne sera pas le fils
de Satan ou de Dupond-Moretti. J’ai toujours du mal à faire la part
des choses, il faut m’excuser. Ainsi je commence à découvrir l’univers
de ce réseau social professionnel. J’avais créé le profil seulement
quelques semaines auparavant et me considérait comme une vraie
pucelle sur ce média pro. Étonnant me direz-vous pour un expert en
stratégie digitale ? Et bien pas tant que ça. Si je devais utiliser la
totalité des outils webmarketing qui sont à ma disposition et les
connaitre tous sur le bout des doigts chaque jour que René fait, je ne
serais pas sorti du sable ! C’est un réseau que je connais, dans la
littérature de mon métier, je sais à quoi il sert mais je ne l’avais

19
jamais vraiment utilisé auparavant, ou très peu. Pas l’envie, pas le
besoin surtout et question performances ratio temps
passé/rentabilité, il faut toujours se poser cette question-là dans mon
métier, sinon, on y perd ses phalanges à tapoter à tort et à travers.
Car même si je ne suis pas forcément très fier de cet aspect, c’est
mon job. On m’emploie pour faire gagner de l’argent, beaucoup
d’argent, vite. Il fallait bien choisir un métier sans trop prostituer mes
valeurs, dans un monde qui ressemble à Pigalle un samedi soir à
l’heure de pointe, tout en acceptant de jouer le jeu et de protéger ma
santé mentale. J’avais pensé à faire de la politique, mais étant donné
que le boulot consiste à mentir vingt-trois heures cinquante-neuf sur
vingt-quatre, je n’étais pas très chaud. J’ai eu beau essayer de
soudoyer le responsable des inscriptions dans mon hémisphère
gauche, mais il était incorruptible. J’avais donc opté pour le digital,
après avoir décroché un diplôme de biochimie génie bio et fait un
peu de cuisine. Mes parents nous avaient acheté à mon frère et moi
un ordinateur quand j’avais seulement dix ans. Précoce à l’époque
pour plonger dans le bain de l’informatique, finalement l’idée était
bonne, ça m’a un peu servi, trois fois rien. En tout cas Linkedin ce
n’était pas mon dada favori, mais j’allais découvrir malgré moi que je
serai rapidement un expert en la matière.

Au début rien de folichon. Je me lance sur le site web, pas


l’application, je n’aime pas les applis, trop intrusif. Je me mets à
commencer à créer quelques articles, rien de très prolifique, de
temps à autre. Peut-être un ou deux articles par semaine. Et puis je
monte finalement doucement en gamme, au moins un ou deux
articles par jour. Je comprends très vite le fonctionnement, en même
temps rien de sorcier. Mes mots sont cinglants et mes articles
pointus, toujours quand on veut être pris au sérieux. Sujet de
prédilection, la chloroquine, évidemment. Et c’est ainsi que je

20
commence à créer quelques connexions bien léchées sur mon réseau
professionnel qui se transforme petit à petit en bureau officiel de
recrutement de cerveaux éveillés. Pour celles et ceux qui ne
comprendraient pas encore cette notion, c’est une des appellations
que nous nous donnons entre nous, les éveillés. Ce n’est ni pompeux,
ni surréaliste, pour nous c’est une évidence. Vous savez, ce cri dont je
vous parlais au début, voilà comment il se traduit. À un moment
donné, on se fout des étiquettes que l’on pourra nous coller, nous en
avons trouvé nous-mêmes et ça nous va bien. Nous savons ce que
nous disons et nous en sommes convaincus. Pourquoi ? Parce que ce
n’est pas avec des « peut-être que » et des « tu penses qu’on devrait
» que le monde a changé et surtout que des changements majeurs
sont arrivés dans notre société. Pour le meilleur et pour le pire, je
vous le concède, mais mon naturel optimiste me dit que c’est plutôt
la première option que la seconde. Et c’est cet état d’esprit qui nous
caractérise aussi en tant que lanceurs d’alerte. Nous sommes
indubitablement et inexorablement des personnes positives, enfin je
le crois. Pour ma part je réveille les esprits, parfois avec un
électrochoc inattendu, mais je vois l’avenir et surtout pas sa
désuétude, jamais.

C’est ainsi que je commence rapidement à m’entourer de


personnes éveillées. Celles qui avaient bien compris ce point central :
le gouvernement était vraiment en train de se foutre de notre
gueule. Dans les médias les sujets passent et se ressemblent, dans
une danse aussi inutile que morbide. Leur sujet favori ? Détruire un
des citoyens français les plus respectés au monde et accessoirement
un, si ce n’est le meilleur épidémiologiste de la planète. Didier est le
centre de toutes les attentions, mais délétères. Maintenant c’est
aussi clair que l’eau d’un ruisseau du massif central au milieu des
tourbières, ces salopards veulent sa peau. Et ils la veulent bien plus

21
que celle du virus, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.
Finalement oui, coquille vide, comme l’a très intelligemment
surnommé une dame que je commençais à suivre de temps à autre
sur sa chaîne YouTube, était entré en guerre. Mais pas contre le virus,
contre Didier Raoult. Je m’insurge littéralement quand je vois les
plateaux TV, passant leur temps à vomir sans relâche sur sa carrière,
sur sa bague en tête de mort, sur son caractère un peu soupe au lait,
mais surtout sur son arrogance. C’est d’ailleurs une exception bien
française à laquelle il faudra un jour porter une attention toute
particulière. En France on déteste quelqu’un qui réussit. On aime lui
cracher au visage et trouver coûte que coûte une raison bien minable
et peu recommandable qui pourrait expliquer la réussite
professionnelle d’un individu. Et puis d’ailleurs, qu’est-ce qu’une
réussite professionnelle ? Si vous avez la définition exacte de réussir
sa carrière professionnelle je suis preneur. Je serais curieux de voir ce
que cela évoque pour chacune et chacun d’entre nous, je pense que
je rigolerais deux minutes, ou toute une vie. Toujours est-il, ce pauvre
Didier s’en prend des vertes et des pas mures. Des cagettes par
centaines, en pleine figure. Et oui, Didier dérange, même pire, il est le
rocher dans l’engrenage huilé à la va-vite d’une manipulation
politico-pharmaceutique mondiale visant à détruire les économies et
à instaurer le chaos.

Mes premiers posts sur Linkedin me valent d’ailleurs


rapidement un premier commentaire très intéressant et qui titille ma
curiosité « exactement comme le livre de Naomi Klein, la stratégie du
choc ». Effectivement, je me renseigne sur l’ouvrage et l’idée me
parle, provoquer un choc, un choc terrible. Le principe est simple,
provoquez un choc colossal auprès d’une population, décrétez que ce
choc est incontrôlable et dévastateur et vous obtiendrez l’excuse
parfaite pour faire passer tout un tas de mesures et d’excuser un état

22
de fait bien établi qui vous aurait totalement échappé. L’alibi parfait
en somme, ce n’est pas moi c’est le choc. Car oui, comment peut-on
détruire un bonhomme qui vous raconte d’un côté qu’il a fait une
petite étude qui fonctionne avec un médicament qui coûte autour
des dix euros et de l’autre les médias mainstream qui vous racontent
toute la journée que le dit médicament provoque des pointes au
cœur, des arrêts cardiaques et vous colore le sexe en bleu
corinthien ? Concernant ce point particulier j’aimerais m’arrêter
quelques minutes sur ce qui s’est déroulé devant nos yeux mais que
personne n’a relevé. Je ne suis pas ici en train de me jeter des fleurs,
nous n’en sommes malheureusement plus là et franchement, j’ai
autre chose à faire et mon jardin égocentrique se porte très bien. Je
pose le problème. Nous sommes dans une période épidémique et il
faut trouver des solutions. Nous sommes en guerre a dit le monsieur
au drapeau derrière lui. Ok. Parfait. Mais alors si nous sommes en
guerre, ce n’est pas justement à ce moment-là qu’il est temps de
faire appel à tous les génies de la planète pour trouver une solution ?
Quelle est donc cette folie que d’avoir mis de côté les travaux et les
constats sur le terrain et pas dans une boîte de pétri de l’IHU de
Marseille ? Pourquoi lorsque j’allume mon téléviseur je me rends
compte qu’il y a une certaine, non pas une certaine, soyons très
clairs, une très très très très affichée SATISFACTION à dire qu’un
traitement ne fonctionne pas ? Ça ne vous choque pas ?
Personnellement je suis choqué, outré, scandalisé. Au-delà des
politiques qui passent leur temps à marteler qu’il n’y a pas de
traitement connu à ce stade, qu’il n’y a pas de traitement connu à ce
stade, qu’il n’y a pas de… Oui ! C’est bon on a compris que lorsque
l’on martèle une vérité, c’est bien entendu pour cacher ce qui n’est
que trop vrai, il y a un traitement connu à ce stade. Voir également
toute la classe journalistique bien-pensante se permettre également

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une très très très très affichée SATISFACTION à l’idée qu’il n’y a pas
de traitement connu m’est également insupportable.

Lorsque l’on écoute les plateaux TV, il est clair que la prosodie
employée est significative d’une satisfaction et d’un apaisement dans
la voix lorsque ces journalistes évoquent ce simple fait qu’il n’y a pas
de traitement connu. Ici nous avons donc un problème majeur. Et
c’est mon œil de communicant qui parle. Comment peut-on être
soulagé de se dire que l’on va rester confiné et voir mourir la
population plutôt que de lancer une vaste campagne d’utilisation de
l’hydroxychloroquine dans une région du pays par exemple ? Et que
penser alors de ce paramètre totalement fallacieux de se dire
qu’étant donné le non-respect d’une certaine méthodologie
dogmatique à la Martin Blanchisserie, grand prêtre de la data du
rayon charcuterie de l’Aldi Paris 14ème on devrait tout simplement
balayer du revers de la main une étude prometteuse. Doit-on
s’écraser face à des personnages comme lui qui n’ont comme seul
argument le fait de détruire les autres en utilisant dans son dialecte
des mots comme bidon, débile, charlatan, crétin. Je suis
personnellement impressionné de voir une personne à BAC+infini
ayant un vocable se limitant à une palette d’insultes de cour de récré
afin de défendre des thèses mettant la vie de personnes en jeu. Alors
monsieur Blanchisserie, je vous dirais ceci et n’y voyez là qu’une
attaque personnelle, car c’est tout à fait ce que c’est, lorsque j’aurais
envie d’avoir des informations sur la quantité de paquets de lardons
fumés et de lardons nature qui se sont vendus dans la période du 8
avril au 24 avril 2020 au rayon charcuterie de l’Aldi Paris 14ème et d’en
faire des courbes, d’en tirer des conclusions et de prendre des
mesures décisives quant à leur positionnement en tête de gondole
ou pas, c’est promis je vous appellerai. Mais lorsqu’il s’agira de
s’intéresser à essayer de ne pas tuer un pays de toutes les manières

24
qui soient, quoi qu’il en coûte comme j’ai entendu un certain soir
dans les couloirs de l’Elysée, à ce moment précis, je préfèrerais
passer le flambeau à quelqu’un d’autre que vous. Que nous reste-t-il
donc lorsque cet espoir réel, évident, intéressant, pertinent et
excellemment supervisé par une sommité mondiale est considéré de
la sorte ? Il nous reste la peur, il nous reste le mur, il nous reste la
chute, il nous reste le choc. Et c’est pour le coup au-delà du choc
pour moi. Pour le croquant standard qui entendait donc ces deux
sons de cloche antagonistes, difficile de faire la part des choses. Le
choc était bien là. Je m’imagine alors tous ces gens qui travaillent,
enfin, qui font semblant, dans cette période-là, je me demande bien
comment les gens peuvent réellement être à ce qu’ils font. Je me
demande donc comment font ces gens qui travaillent et qui n’ont
tout simplement pas le temps de se poser toutes ces questions et
d’aller vers la pragmatique la plus évidente. Lorsqu’ils rentrent chez
eux pour se détendre ou bien qu’ils gravitent de leur salon où ils
travaillent à leur salon où ils essaient se détendre, ils n’ont tout
simplement pas la capacité de se renseigner et nous les excusons
totalement pour ça. En tout cas une chose est sûre, moi j’ai du
temps, mais eux n’en ont pas et c’est un paramètre qui change tout.
Quand on travaille, on n’a pas beaucoup de temps et encore moins
pour se farcir la tête de théories qui vont à l’encontre de ce que nous
dit la dream team des capos journaleux de la république semi-
démocratique française. Je ne les citerai pas, il y en a beaucoup trop
et ils se reconnaitront, j’en suis convaincu.

Du temps il en faut donc, beaucoup, pour creuser, chercher,


aller voir ce que nous disent les études scientifiques, les fumeuses et
celles qui ressemblent à de vraies études. Croiser les conclusions,
vérifier à plusieurs endroits si l’information est confirmée ou
infirmée, etc. Il en faut pour écouter ce que nous disent d’autres

25
spécialistes de la question virale, car oui mesdames et messieurs
autoproclamés « experts » des plateaux TV, sachez bien une chose
qui ne peut être contredite. Que je sache notre mère nature nous a
toutes et tous dotés d’un appareil neuronale capable d’effectuer des
opérations complexes et des itérations afin d’arriver à un
phénomène appelé réflexion intellectuelle. Et je suis sincèrement
désolé de vous le dire ainsi mais ce n’est pas un bout de papier signé
par un directeur d’établissement, grand ponte, doyen ou modeste
femme de ménage qui vous octroie de facto le monopole de la
spécialité pour laquelle vous avez été récompensé après de longues
et difficiles années d’étude. La connaissance appartient à toutes et à
tous et s’il y a bien une chose qu’internet a su apporter c’est bien
cela, l’accessibilité à la connaissance. Après, à chacun de faire le tri
pour y trouver ce qu’il considère être du domaine de la superstition
ou d’une certaine vérité, même si Mulder et Scully ont été très clairs
à ce sujet, la vérité est ailleurs. Néanmoins, je peux vous assurer
d’une chose, lorsque l’on se penche sur un sujet, de surcroit lorsque
celui-ci est assez resserré, nous faisons nous aussi des études, d’un
certain point de vue.

Ce procès sans aucune preuve contre la chloroquine ou


l’hydroxychloroquine va donc durer, durer, durer et encore durer
derrière, au cas où vous en reprendriez bien une petite louchette,
c’est tellement bon. La situation devient donc au fil des jours de
confinement de plus en plus insupportable. J’essaie de me contenir
mais la rage fait place à la fureur, de vivre, car je sens que la voiture
est en train de déraper sévère et que l’on va tous devoir reconsidérer
notre pleine et entière liberté sous de nouveaux hospices, mais cette
fois morcelée, façon puzzle. Je commence à avoir envie d’insulter la
maréchaussée à chaque fois que je fais ma ronde dans un pays
devenu une véritable prison mais sans véritable barrières que celles

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qu’on nous a implantées dans le cerveau ou comme ces gestes qu’on
nous dit de répéter inlassablement si on ne veut pas buter grand-
mère. Je remplis religieusement mes Ausweiss et repense à mon
grand-père, contremaître aux Batignolles de Nantes, expert en char
d’assaut et résistant de la seconde guerre. Il refusa de répondre aux
SS, se moqua d’eux et fut envoyé en camp de concentration où il fut
le seul de son groupe à réussir à s’en échapper. Vous voyez, voilà
comment nous sommes, nous, lanceurs d’alerte, je vous écris, là,
maintenant et j’ai les larmes aux yeux. J’ai les larmes aux yeux parce
que ces fils de pute auraient mordus la poussière si mon grand-père
avait encore été de ce monde. Et c’est d’ailleurs la même réaction
émotionnelle qu’a eu un personnage dont je vous parlerai plus loin.
Un bonhomme… qu’est-ce que je dis, un monstre, un roc, que j’ai
rencontré via Linkedin et qui à la lecture d’un de mes posts sur mon
grand-père où j’évoque sa chanson préférée, le temps des cerises, a
lui aussi versé une larme, mais j’y reviendrai. Ces Ausweiss donc, je
les remplis, chaque jour que Dieu fait, ou plutôt que la famille
Addams habillée en tenue de SS fait et qu’elle m’autorise à sortir,
pour respirer le grand air devenu respirable, au moins un point
positif. Mais pas trop, une heure et dans un rayon maximum d’un
kilomètre autour de chez moi, mais vous connaissez la rengaine.
Idem pour les courses, il faut un laisser-passer. Dans les
supermarchés les comportements sont disparates. Certains portent
le masque, largement minoritaires, les autres non. Un jour je me
surprends, pire, je me déçois, lorsqu’une dame éternue à proximité
de moi. En une fraction de seconde la peur me monte à la tête, très
vite, instinctivement, merci Pavlov. J’ai repris des études de
psychologie pendant trois ans et ai bien étudié ces réflexes de
conditionnement mais jamais de la vie je ne pensais que j’allais me
faire avoir dans ce contexte. Conditionné le bonhomme, comme pas
possible. Et à ce moment-là je lève les yeux au ciel (du supermarché)
27
et me dis « putain, les enculés ». Encore toutes mes excuses, mon
côté introverti. J’ai beau ne pas croire une seule seconde à ces
conneries de virus qui je le sais ne touche pourtant que les personnes
fragiles et qui ne tue pas plus que la grippe saisonnière et bien non,
mon cerveau a décidé que non. C’est vous dire à quel point, même
moi, en tant qu’éveillé, je me suis laissé surprendre. Mais croyez-moi,
ça a été la première et la dernière fois.

28
Acte 4 – Mythomanipulation

Allez, je me dis que tout ça va bien se passer et qu’au pire des


cas on peut toujours espérer que la situation soit contrôlable si on
met en place l’autre recommandation de notre bon et brillant barbu,
la technique du « tester, isoler, traiter ». Sauf que, sauf que, si c’était
si simple, franchement, ça n’aurait pas été très marrant ! Nous
arrivons alors dans la partie la plus magnifique de l’histoire de
l’incompétence régalienne. Actons le fait que notre bon et brillant
barbu raconte des sornettes et que l’hydroxychloroquine associée à
l’azithromycine, saupoudré de zinc et de vitamine C ne soit en fait
qu’un cocktail explosif digne du gaz moutarde. Que nous reste-t-il ?
Les masques et les tests. Sauf que fait extraordinaire, les masques et
les tests accompagnés de leurs amis les réactifs ne sont
apparemment disponibles que pour la région PACA et dans un petit
village gaulois nommé IHU de Marseille. Didier Raoult n’a en effet
jamais eu le moindre souci pour se procurer des masques, des tests
et des réactifs. Il lui a suffi de quelques coups de fil et ça n’a pas
trainé. En parallèle Renaud Muselier, président de la Région Sud,
expert bien connu en langue chinoise et abonné premium
d’AliExpress a lui aussi été le seul à être en capacité d’offrir à sa
région Sud la panoplie du bon gestionnaire de crise épidémique.
Raison d’ailleurs pour laquelle en toute logique, l’impact des décès à
l’AP-HM, Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, a été bien
inférieur à celui de l’AP - HP, Assistance Publique – Hopiteux-état de

29
Paris. Mais cela n’aura pas suffi à convaincre Olivier Nerveux qui
décrètera que Marseille est LA ville où il faudra fermer à nouveau les
bars et restaurants alors que Paris, non. Oui c’est logique, René t’as
rien suivi encore, lorsqu’on a des résultats moins graves à Marseille
qu’à Paris, on ferme Marseille, t’es con ou t’es con ?

L’épidémie progresse vite et on atteint le pic épidémique fin


mars début avril. Mais en attendant, toujours pas de traitement,
toujours pas de tests et pire que tout pour les personnels soignants,
toujours pas de masques. Les stocks ont été détruits, six cent millions
et Olivier Nerveux nous informe que le fameux stock d’état issu de la
grippe H1N1 serait lui en grande partie inutilisable car dans un état
de dégradation telle qu’il « ne mettrait même pas ça à son chien ».
Point important, je ne savais pas que des matières telles que
majoritairement faits de papier et de matières synthétiques
pouvaient se transformer à un tel point qu’il serait non seulement
inutile de les porter, mais dangereux. Réfléchissons deux secondes.
Lorsque vous laissez vos vêtements au fond de votre placard et que
vous ne les utilisez pas, croyez-vous réellement qu’ils vont se
transformer comme par magie en un tas de déchet radioactif et qu’il
faudra les bruler ? Là ça commence à faire beaucoup et plus le temps
avance, plus la situation commence franchement à me faire pencher
du côté de la barrière où l’on se dit qu’il y a quelque chose qui ne va
pas, mais vraiment pas. Sur Linkedin je vois donc de plus en plus de
personnes éveillées se dire qu’il y a réellement un énorme souci.
Comment peut-on arriver à un tel niveau d’ingérence ? Il est bien
gentil d’applaudir les personnels soignants tous les soirs à 20h si c’est
pour ne leur apporter qu’un stock minimal de masques, de blouses,
de surblouses et j’en passe et de passer en boucle à la télévision les
« morts au combat », ceux qui sont en première ligne et qui n’ont pas
survécu au virus. La tension monte d’un cran et on se demande

30
franchement ce qui ne fonctionne pas dans les plus hautes instances
de l’état. C’est donc à partir de là que je commence sérieusement à
me rapprocher de quelques personnes via ce réseau social
professionnel. L’avantage est bien celui-ci, rencontrer des
professionnels et avoir des remontées et des avis de la part de
professionnels qui ont été ou sont sur le terrain.

Je commence donc à me connecter à des médecins,


pharmaciens, personnels de laboratoires, psychologues, mais aussi
des personnes qui auraient un avis plus stratégique comme des
personnels militaires, judiciaires et avocats. Bref, je commence à
tomber tout doucement dans ce qui sera pour moi le début d’une
véritable investigation. Je commence également à regarder quelques
vidéos de personnes excédées et dans l’incompréhension la plus
totale comme moi. De par mes recherches sur YouTube, que j’utilise
déjà beaucoup en temps normal pour regarder de nombreux
documentaires, je tombe rapidement sur des noms qui de mon point
de vue resteront gravés dans l’histoire de la résistance numérique.
Des noms comme Silvano Trotta, Jean-Jacques Crevecoeur, Alexis
Cossette, Chloé, Ema Krusi, Mohammed Dialo mais aussi des comptes
non-nominatifs comme Fils de Pangolin ou la Croix du Sud. J’en
oublie forcément des tonnes d’autres et m’en excuse sincèrement.
Leurs interventions sont emprunts d’une pertinence qui me parle, qui
va droit au but, sans complaisance et c’est ce que je recherche car
c’est ce que JE pense. Tordons immédiatement le cou à ceux qui
penseraient que ces chaînes sur lesquelles nous tombons seraient
irrémédiablement vouées à une espèce d’objectif sectaire afin de
vous embarquer dans des croyances totalement délirantes afin de
vous soutirer de l’argent ou je ne sais quoi. Si vous avez bien lu et
compris ce qui a précédé c’est justement totalement l’inverse.
Chacune et chacun d’entre nous qui cherchons des réponses ne

31
sommes pas tombés sur ces chaînes et ces personnes par hasard,
nous l’avons fait de NOTRE PROPRE chef, à NOTRE initiative. Il est
clair que les recommandations YouTube sont évidemment avancées
par corrélation avec nos intérêts propres, c’est le fonds de commerce
de YouTube, mais je vais éclaircir un point très important.

Sachant que j’ai déjà cette spontanéité de me dire qu’au regard


de plusieurs éléments, il y a un manque de cohérence, posez-vous
cette question, croyez-vous réellement qu’une personne qui se pose
des questions sur ce qui se passe va s’arrêter d’être ce qu’elle est
naturellement et commencer à avaler sans la moindre retenue les
affirmations ou contenus que peuvent nous proposer ces différentes
chaînes ? Vous en conviendrez, ça n’a pas de sens. Si nous avons le
moindre doute sur ce qu’affirme une personne, nous réfléchissons,
c’est ainsi, que ce soit de nature partisane ou non. J’ai toujours eu
cette particularité en moi et comme toutes celles et ceux qui ont fait
et font encore ce travail de recherche approfondie. Quand une
information vous arrive, qu’elle provienne d’ailleurs d’un autre
lanceur d’alerte ou du gouvernement et que vous la trouvez peu
concluante, qu’elle ne justifie pas le fait d’avoir pris une décision en
conséquence, vous avez légitimement le droit et surtout la présence
d’esprit de vous poser une question. Lorsqu’une affirmation est donc
bancale, je me mets donc déjà un peu en retrait. Mais lorsque dans la
gestion de cette crise je commence à faire le compte et à cumuler un
nombre significatif d’événements totalement incohérents et
impressionnants d’incompétence et d’absence d’argumentations
solides, ce n’est plus un simple réflexe de se poser d’autres
questions, mais bien une évidence d’aller voir ce qui pourrait justifier
de tels agissements. Pour parler clairement, on se dit qu’il y a peut-
être quelque chose derrière, quelque chose de caché, quelque chose

32
que l’on n’ose pas nous dire et peu importe la raison, du moment
qu’il y en ait une.

Faisons une petite pause sur ce moment clé, significatif,


fatidique. Fatidique pourquoi, parce qu’il déclenche à cet instant un
basculement clair que dorénavant on ne cherchera plus à
comprendre ce qui se passe en termes d’ingérence de l’état, d’un
point de vue purement logistique et de surface, mais plutôt ce qui a
déclenché ce phénomène d’ingérence. C’est ce qui fait toute la
différence entre deux typologies de journalisme, le journalisme
d’information et le journalisme d’investigation. On ne regarde
désormais plus seulement l’information brute, de surface, mais bien
les raisons qui ont pu être à l’origine de cette information et de fait,
de la problématique qu’elle génère. À priori pourquoi se dire que le
gouvernement ne me dit pas la vérité et qu’il ne fait pas tout pour me
protéger ? Aucune. Ce sont des personnes responsables et
hautement qualifiées pour les tâches qui leur incombent. Ce sont des
fonctionnaires préparés et je dirais modelés pour ce genre de
situation. J’ai travaillé dans la fonction publique territoriale pendant
deux ans. Mon président était Gilbert Mitterrand et mon vice-
président en charge de la communication était Philippe Buisson qui
fut ensuite propulsé secrétaire d’état en charge du numérique sous le
mandat de François Hollande. Même si ce passage dans la fonction
publique territoriale ne dura pas si longtemps, ce fut une expérience
très riche et elle me permit de me rendre compte de la fonction
étatique. Le secret m’interdit ici de vous dévoiler ce à quoi j’ai pu
assister mais une chose est sûre, les priorités des personnes au sein
d’une machine publique ne sont pas uniquement d’aller dans le sens
de ceux qui les ont pourtant élus. Il y a de belles choses et de belles
personnes, fort heureusement et c’est la majorité, mais il y a aussi
des choses qu’on n’aurait préféré ne pas savoir, pas voir, pas vivre.

33
Néanmoins, on part tout de même du principe que ces personnes
élues par le peuple, le sont dans une démarche purement altruiste et
détachée de toute gratification égocentrée. Un peu de naïveté ne fait
pas de mal car je vous vois déjà brandir le mot à la mode pour nous
décrire commençant par un c. Non, ce n’est pas « concombre ». Dans
la fonction publique lorsque vous communiquez, vous devez le faire
sous trois angles et ce quel que soit le sujet. Vous devez le faire en
direction de vos collègues fonctionnaires, en interne, en direction des
élus et bien entendu en direction de vos administrés, les citoyens.
Avec cette expérience je commence donc à me dire qu’il y a aussi un
problème de communication. Les mots ne vont pas.

Les terminologies employées par le gouvernement notamment


dans le rendez-vous mortuaire de Jérôme Salamèche chaque soir à
19h ne tient pas la route. Lorsque l’on fait face à une crise
épidémique, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ?
Faire peur à votre peuple ou plutôt faire en sorte de le rassurer en lui
disant que vous agissez et que la situation va être réglée le plus vite
possible ? Est-il réellement productif d’utiliser dès le départ une
terminologie guerrière ? Partir en guerre, première ligne, combat,
armes, munitions. Est-il réellement productif d’utiliser une
terminologie qui se rapproche de celle de la sidération ? Jamais
atteinte, sans précédent, inédite, extrême, très élevée, très forte,
alarmante, très préoccupante, etc. Les mots étaient tous réunis pour
provoquer une seule et unique réaction logique et tout simplement
humaine : la peur. À aucun moment l’exécutif, je dis bien aucun
moment, n’a été rassurant. Il a constamment cherché à être dans la
macabre constatation, la menace et le négativisme sans proposer
comme autre solution de rester confiner chez soi. Les annonces
positives ou du moins projectives avec une tendance positive étaient
tout simplement inexistantes. Le chaos est votre quotidien et c’est

34
ainsi. Comment dans une telle situation ne pas se remonter les
manches et partir en quête d’informations pour vérifier ce qui se dit
afin de confirmer ou d’infirmer des états de faits qui nous sont
déballés chaque jour ? Je commence donc à creuser avec toutes ces
personnes qui font partie de mon réseau et j’expose mon point de
vue, mes idées et pose des questions.

Rapidement je me rends compte que je suis loin d’être le seul à


me poser des questions depuis le début, depuis cette histoire de
chloroquine pas chloroquine, tout début mars, avant même le
confinement. Il y a un truc qui ne va pas et plus on discute plus on se
rend compte que ce n’est pas qu’un truc qui ne va pas, mais une
quantité de choses hallucinantes qui ne tournent vraiment pas rond.
J’apprends notamment que beaucoup de cliniques privées sont vides
et pourtant à quelques pas des hôpitaux en grande tension,
principalement en Ile de France et dans le Grand Est. Et dans le
même temps on dépêche des trains et des jets pour envoyer des
patients dans d’autres régions de France ou à l’étranger, capables
d’accueillir des patients critiques dans leurs établissements. Par les
pompiers j’apprends qu’on leur interdit littéralement d’emmener des
patients dans les hôpitaux ou vers d’autres cliniques, ce qui fera
d’ailleurs l’objet d’un communiqué de presse de leur part le 4 juillet
pour dénoncer ce qui s’était passé à cette période. J’apprends
également qu’une modification du décret du 23 mars est passée dans
l’indifférence la plus totale, non couvert par les médias, pour faciliter
la fin de vie de personnes présentant une positivité au Covid-19 ou
en présentant seulement les symptômes. Vous savez, le fameux
Rivotril qui vient tout juste de faire son apparition dans une enquête
déchirante passée sur France3 et étrangement relayée par
FranceTVInfo pendant que la branche la plus extrême de
désinformation, les Décodeurs du journal Le Monde s’empressent au

35
même moment de crier au mensonge sur ce reportage et sur ce qui
s’est passé. Deux poids, deux mesures. À ce propos sachez que la
même modification temporaire d’utilisation massive de ce puissant
anxiolytique, provoquant un lâcher prise vers la mort, a également
fait sa réapparition le 16 octobre 2020 ? Ajoutez à cela les
recommandations de l’état de prendre du doliprane et de rester chez
soi en attendant que ça passe et vous obtiendrez une quantité
impressionnante de personnes fragiles arrivant fatalement dans un
état de détresse respiratoire avancé avec un risque de mortalité
fortement augmenté. La liste est longue sur la quantité
d’incohérences et de faits qui pousseraient, sans avoir fait de grandes
études, n’importe quelle personne à se dire que toutes ces
informations mises bout à bout ne peuvent produire qu’un seul
effet : augmenter significativement le nombre de décès.

On discute entre nous sur le réseau, on se dit que tout ça n’est


pas possible, la colère monte. Que faut-il faire ? Les médias ne
relaient absolument pas d’autres informations que celles des décès
qui augmentent, sur le fait que la chloroquine est une bombe à
fragmentation médicamenteuse, que le professeur Raoult est un
tueur né et que le monde est en train de sombrer dans une pandémie
jamais vue de l’histoire de l’humanité. Avec ça mes petits amis, il y a
de quoi devenir fou. D’un côté des décisions totalement inefficaces et
une mortalité qui ne cesse d’augmenter et qui va perdurer et de
l’autre des réalités terrain et un traitement prometteur non pris en
compte. C’est pour toutes ces raisons que l’on devient malgré nous
et au fil du temps lanceur d’alerte, ce n’est pas par plaisir de détruire
le gouvernement ou qui que ce soit d’ailleurs. Nous nous serions bien
passés de nous lancer dans ce très lourd travail d’investigation, mais
en tant que citoyen il est de notre devoir d’agir. J’ai souvent répété
aux personnes autour de moi qui me traitaient de fou et bien sûr de

36
« complotiste », bien moins maintenant, qu’il était clairement
criminel de ne pas se poser toutes ces questions. Criminel car en ne
se les posant pas, c’est tout un système (volontairement) inefficace
qui continue sa course effrénée vers une situation qui nous échappe.
Il est de notre rôle d’être acteur de notre société et de notre pays car
c’est aussi pour cela que nous nous battons, car nous aimons
profondément notre pays.

Autre problème très français qu’il faudra aussi poser un jour où


l’autre sur la table c’est justement celui du patriotisme. La France a
un problème avec le patriotisme. Mon regard sur ce point est simple
et très dommageable pour notre pays. Le rassemblement National,
historiquement Front National, a toujours utilisé sur son logo le
drapeau de la France. Je ne pense bien entendu pas que ce soit
l’unique raison de la problématique patriotique et jamais je ne me
permettrais de juger la légitimité de l’existence ou des pensées de
ces partis, mais il est de mon point de vue une des raisons principales
sur l’amalgame qui est fait entre être un patriote et être un
nationaliste. Aujourd’hui en France il est difficile voire impossible de
dire que nous sommes des patriotes et que nous aimons notre
drapeau, notre pays, nos valeurs. Quand il s’agit de parler de notre
culture, de notre terroir, de notre saucisson, de nos fromages et de
notre cassoulet, aucun problème, mais dès qu’il s’agit de parler de
nos valeurs républicaines et historiques, à la seconde nous sommes
taxés de partisans de l’extrême droite, ce qui est d’une bêtise sans
nom. Ce n’est pas parce que j’aime mon pays que je veux par
exemple mettre tous les immigrés dehors et que je veux bruler tous
les livres. Vous voyez la nuance, moi aussi je peux facilement tomber
dans des clichés extrêmement réducteurs sur les personnes qui ont
décidé d’adhérer aux idées de ces partis extrêmes. Petite parenthèse,
que dire alors sur la fermeture absurde des librairies et la

37
comparaison que l’on pourrait aisément faire avec les brûlots de livre
de la seconde guerre mondiale par les nazis ? Est-ce un acte pour
détruire la culture littéraire française ? Sommes-nous dans une
société dictatoriale ? Je ne pourrais l’affirmer mais il convient en tout
cas en tant que citoyen de se poser au minimum la question.

Le constat est néanmoins là, il y a tous ces faits qui sont


irréfutables et que l’on s’échange, que l’on se partage au sein du
réseau et l’on se dit qu’il faut en faire quelque chose, alors on publie,
on publie et on publie, encore et toujours des articles pour faire
passer l’information. Car comme dit précédemment c’est pour ma
part du domaine de l’intérêt public de partager ces informations et
ne pas le faire relèverait presque d’un acte criminel. Je suis donc en
possession de toutes ces informations et force est de constater que
le gouvernement n’a apparemment pas accès aux mêmes que moi.
Déjà ce point m’interroge, m’interpelle. Par exemple les cliniques
privées sont-elles à ce point dogmatiques pour laisser mourir la
population alors que leurs services de réanimation sont vides ? Sans
compter que toutes les opérations dites « non urgentes » ont été
reléguées à une date ultérieure que le ministère de la santé décidera
de nous donner après consultation de son Saint Conseil Scientifique.
Que dire justement de ce conseil scientifique, totalement hermétique
à la moindre discussion médiatique, populaire ? Aucune concertation
que celle de tout mettre en œuvre pour faire taire Didier Raoult.
Pourquoi par exemple ce Saint Conseil Scientifique n’a-t-il pas
ordonné de lancer une étude randomisée chapeautée par Didier
Raoult afin de vérifier ses dires ? Pourquoi la seule réponse à ce
débat vital ne s’est retrouvé que dans les mains de l’Europe et de
décideurs difficilement identifiables avec les études Discovery et
Recovery ? Nous attendons d’ailleurs toujours les résultats qui je
pense pointeront le bout de leur nez en l’an 3597. Pourquoi n’est-on

38
pas capable de commander des centaines de millions voire milliards
de masques au sommet de l’État ? Pourtant de nombreux
entrepreneurs internationaux qui ont l’habitude de travailler avec la
Chine ont eux aussi demandé des devis pour des commandes
massives de masques témoignant sur les réseaux sociaux que des
fournisseurs existent et que les commandes peuvent arriver très vite.
Le Maroc se propose même de nous en envoyer en ne comprenant
pas ce qui est en train de se passer chez nous.

Concernant les tests, les groupements vétérinaires habitués à


tester massivement des cheptels de grandes tailles, se proposent dès
le 15 mars de déployer trois cent mille tests PCR par semaine. Mais il
faudra plus d’un mois avant que les autorités autorisent ce
déploiement. Seulement « autorisent » ne veut pas dire
« déploient ». Je revois l’audition d’Edouard Philillico il y a quelques
semaines de cela sur la gestion de la crise sanitaire nous expliquant
bonnant malant que s’il n’a pas pu déployer les tests plus rapidement
c’est parce que l’administration est lente, qu’il faut faire attention
aux différences entre les animaux et les humains et qu’il avait peur
de faire une coquille et de finir en prison. Cher Edouard Philillico, je
ne vais pas y aller par quatre chemins, quand vous aurez fini de nous
prendre pour des cons, faites-nous signe, nous avons d’autres choses
à faire comme par exemple de réfléchir à un avenir meilleur qui
soyez-en assuré, se fera sans vous. Le gouvernement est capable de
sortir une modification de décret pour accélérer la fin de vie de
personnes fragiles à une vitesse record mais pour tester massivement
la population et pouvoir ainsi isoler les personnes infectées c’est trop
lent et risqué ? Oui, on marche franchement sur la tête, pire que ça,
on marche sur l’eau. Car c’est vraiment la sensation que j’ai.

39
Acte 5 – Les Saints de la République

La macronie est devenue la Sainte Patronne de la Sainte


Première Guerre Virale lancée avec son Saint Conseil Scientifique
contre un virus qui tue autant qu’une grippe et géré de la pire
manière qui soit. Le fossé entre les informations que nous nous
échangeons sur les réseaux sociaux et manifestement le peu
d’informations auxquelles a accès le gouvernement me consterne.
Les innombrables questions que je me pose sans trouver
d’explication rationnelle pour expliquer ce fossé m’interpellent,
beaucoup. À tel point que ce n’est plus de l’interpellation mais bien
de la colère qui m’emplit un peu plus chaque jour. Une colère sans
précédent quand je commence à penser à toutes ces personnes en
EHPAD que l’on est littéralement en train d’assassiner au travers
d’aides-soignantes, d’infirmières et de médecins qui ne font
qu’appliquer ce qu’on leur demande d’appliquer. Une colère
viscérale quand je continue d’entendre que chaque soir, ce petit
bonhomme Directeur Général de la Santé continue de nous dresser
un portrait macabre et je m’en foutiste d’une situation pourtant
parfaitement contrôlable.

Le pire de tous est sans nul doute Olivier Nerveux, Roi de


l’arrogance et expert en « vous ne comprenez rien bande d’ignorants,
c’est moi le médecin ». Que dire aussi de Sibeth N’Dinepties, grande
prêtresse de la parole gouvernementale et titulaire d’un BTS Port du
Masque Mention Très Bien, nous expliquant que de toute façon

40
même s’il y avait des masques les français seraient incapables de
savoir comment les porter. Édouard Philillico ? Ce n’est qu’un relais,
mais il n’a en tout cas pas laissé tomber le bâton lorsqu’on lui a
tendu, un poste de direction chez Atos, leader mondial de la
transaction bancaire. Un vrai numéro d’équilibriste, plus fort qu’un
chat que l’on jetterait du haut d’un immeuble. Finalement faire de la
merde ça rapporte apparemment. Moi qui pensais que c’était en
obtenant de belles réussites qu’on était récompensé, manifestement
c’est plutôt le contraire pour certaines personnes.

Je suis donc en train de bouillir, je n’en peux plus de voir et


d’entendre tous ces mensonges et cette incompétence, appelons-là
comme ça pour le moment. Je me lance donc dans mes premières
accélérations et prises de position sur Linkedin. Je me promène sur
tous les comptes de tous responsables politiques et n’y vais pas de
main morte. Je vais sur chacun des posts des responsables du
gouvernement et assène des volées de bois vert à chacun d’entre
eux, méthodiquement mais largement. Lorsque je suis sûr de ce que
j’avance, je ne vais plus dans le détail, j’arrose et je n’y vais pas par
quatre chemins. Je suis donc sur tous les fronts, à coup d’une
centaine de réponses que je copie-colle chaque jour sur la moindre
de leurs interventions. Je sais pertinemment que derrière ce ne sont
bien entendu pas eux mais des community manager ou autre qui
sont en charge de gérer ces comptes gouvernementaux mais peu
importe. J’y ajoute des articles de presses parallèles parlant de ce
que je sais de la réalité du terrain, en direct via mes contacts sur le
réseau professionnel. Le but étant moins de provoquer une réaction
de mes chers élus que je chéris tant mais bien de pouvoir avant tout
de pouvoir exprimer mon indignation et au passage de rassembler
toujours plus de monde auprès de ma cause pour faire passer le
mot : quelque chose ne tourne pas rond et j’aimerais vous aussi que

41
vous vous rendiez compte que la situation est grave et que nous
devons nous rassembler pour faire bouger les choses. Ça fonctionne.

Au bout de quelques temps je cumule quelques dizaines de


personnes connectées à mon réseau, puis une centaine, puis
plusieurs centaines. Ça fonctionne donc, mais pas vraiment comme
sur un long fleuve tranquille, car la censure est là, elle commence à
pointer le bout de son nez. Je commence à perdre l’usage de mon
compte Linkedin, première fois, compte restreint quarante-huit
heures, comprenez ici compte inaccessible. Linkedin me demande ma
pièce d’identité pour vérifier que je suis bien la personne qui utilise
ce compte et que je ne me suis pas fait piraté, qu’à cela ne tienne, je
m’exécute même si je trouve la procédure franchement contestable,
non, pire, clairement abusive, mais je n’allais pas être au bout de mes
surprises avec cette société dépendant manifestement d’autres
intérêts ou d’autres organismes que le sien. Et je suis loin d’être le
seul à commencer à être censuré, Silvano Trotta et Jean-Jacques
Crevecoeur notamment subissent ces mêmes censures, sur YouTube
cette fois. Leurs vidéos, vues plus d’un million de fois, sont
directement supprimées, sans sommation. S’en suivront une longue
liste de suppressions de vidéos jusqu’au basculement sur d’autres
réseaux moins regardants, surtout moins pilotés par des instances
parallèles. C’est à cet instant précis, nous sommes fin avril, que je
vais faire la connaissance via mon réseau professionnel d’un
personnage tout simplement incroyable. Ce Roc, ce monstre dont je
vous parlais plus avant, va définitivement me conforter sur ma vision
de la gestion d’une crise épidémique et sur la stratégie
gouvernementale mise en place depuis le début de cette spirale
infernale et de toutes les interrogations qu’elle suscite. Ce
personnage se prénomme Ramon et des choses à dire, il en a des
pleins wagons.

42
Acte 6 – Le temps des cerises

Un soir de ce mois d’avril, je repense à mon grand-père et à son


histoire, à sa vie, à ce qu’il a vécu pendant la seconde guerre
mondiale. Mon grand-père était ingénieur, un homme d’une
précision et d’une connaissance incroyable. Dans notre famille son
histoire est connue puisque les enfants de mes grands-parents, ma
mère y compris, avaient décidé de leur offrir une écrivaine pour leurs
soixante ans de mariage. Il avait donc eu ce coup de génie sachant
l’arrivée imminente des allemands sur Nantes de jeter dans l’Erdre
l’intégralité du travail de lui et son équipe. Ils travaillent en effet à la
mise au point et à la construction d’un char de dernière génération
capable de pivoter sur ses chaînes. Prouesse technique d’avant-garde
pour l’époque. Une fois les allemands arrivés à Nantes, il fut
interrogé par les SS et comme dit plus avant, ce ne fut pas une partie
de plaisir pour les troupes de la mort nazis. Mon grand-père ne
donna absolument aucune information. Mieux, il se moqua d’eux en
ironisant la situation. Il fut envoyé en camp de concentration mais
réussit à s’en échapper en passant par les fils barbelés qu’il avait
repéré comme étant plutôt lâche à un endroit. Dans l’ouvrage dont
nous avons toutes et tous un exemplaire dans la famille, mon grand-
père raconte ce moment déchirant en parlant d’une photo qu’il avait
réussi à conserver du bloc du camp de concentration où il se
trouvait : « Tous les autres sont morts ». Il fut le seul à s’en être sorti.
Et ce qu’a fait mon grand-père pendant cette guerre est tout

43
simplement héroïque. Il faisait également fondre les rails des trains
avec des mélanges de produits chimiques et de produits du quotidien
pour saboter les opérations nazies. Il me confia d’ailleurs les secrets
de ces mélanges impressionnants, que je testais à mon adolescence.
Je me dis que finalement ce que je suis en train de faire, ce que nous
toutes et tous sommes en train de faire est aussi une forme de
résistance. Bien entendu notre vie n’est pas en jeu, mais celle des
personnes fragiles l’est, considérant que le gouvernement ne fait rien
pour enrayer cette escalade.

Je décide donc de faire un post sur mon grand-père, pour parler


de lui et de ce qu’il a fait en y ajoutant une vidéo de la chanson
d’Yves Montand « Le temps des cerises » en haut de mon message.
Cette chanson était la préférée de mon grand-père. Nous l’avions
passée lors de sa crémation il y a pratiquement dix ans de cela. Et
j’ajoute en bas de ce post quelques icones de cerises. Le message
était celui de l’espoir, celui de l’attente de jours meilleurs, une fois
que tout ceci serait terminé. J’étais déjà persuadé à cet instant de
l’agenda prévu par le gouvernement et de sa synchronisation
mondiale qui allait durer au moins jusqu’au début de l’année 2021.
C’est à ce moment, en postant ce message, que Ramon est apparu de
manière plus significative dans mon combat de tous les jours pour la
réinformation et la vérité sur ce qui se passait devant nos yeux.
Ramon fait déjà partie de mes contacts, depuis peu, mais il est très
présent, actif, très actif, écrivant des articles de manière très
régulière et toujours en y ajoutant quelques cerises… d’espoir. Ces
messages sont tranchants, cinglants, proches du ton que j’emploie,
avec l’expérience terrain en plus. Même si je ne me souviens plus
exactement de sa réponse, sur ce message que j’envoie concernant
mon grand-père il répond : « Mon Florian, tu m’as mis les larmes aux
yeux avec ton grand-père, quelle histoire… » Les posts de Ramon

44
sont d’une précision lapidaire, ça pique et c’est très clair, il sait de
quoi il parle. Sous son profil, une petite citation « A walking idiot »
mais il est tout sauf idiot. Ses publications parlent des messages
envoyés par le gouvernement, de la manière dont ils sont rédigés, de
la manière dont on nous rabâche ces morts chaque soir comme une
funeste et fataliste fin du monde. Mais surtout, il parle de son
expérience personnelle, professionnelle et pas n’importe laquelle.
Ancien légionnaire, il proposa ses services, toujours en tant que
consultant pour conserver son indépendance, en tant que chargé
d'affaires politiques, militaires et de sécurité auprès de l’ONU et ce
pendant plus de vingt ans de 1990 à 2011.

Je me demande d’abord si ce qu’il raconte est exact, car on ne


sait jamais sur qui on peut tomber, par mesure de précaution,
toujours se méfier d’informations qui pourraient être trop précises et
trop argumentées ou trop documentées. Mais au fil du temps, je me
rends compte qu’il a réellement vécu ces moments et que ce qu’il
raconte est un trésor d’informations historiques, stratégiques,
politiques, géopolitiques et humanitaires. Quelques jours plus tard je
me décide à le contacter par téléphone pour en savoir davantage et
là c’est le grand déballage. Bien entendu il ne peut pas tout me
confier, il a certaines sources qu’il ne peut pas citer et je ne vous
citerai pas non plus la totalité de ce qu’il m’a confié. Première chose
à savoir lorsque l’on entre en contact téléphonique avec quelqu’un
qui fait partie de notre réseau d’éveillés et que l’on ne connaît pas
dans la vie réelle, c’est que c’est toujours un peu étrange. On ne
connait pas sa voix mais il fait pourtant déjà partie de la famille. Nous
avons toutes et tous cette sensation, de faire partie de la même
famille. Et c’est un point essentiel. Les pseudos journalistes qui
parlent 24/24 de « complotistes » ne savent réellement pas de quoi
ils parlent. Beaucoup nous prennent pour des extrémistes fous, voire

45
des nazis comme j’ai pu le lire dans des articles de la presse
mainstream. Il n’en est rien, pas le moindre petit soupçon de
comparaison possible. Comment peut-on même oser se permettre de
nous qualifier ainsi alors même que ces médias ne prennent pas une
seule minute pour venir nous parler et nous interviewer ? Si vous
n’avez rien à cacher, pourquoi ne pas nous contacter ? Pourquoi
auriez-vous si peur de nous si nous passons notre temps à raconter
des mensonges, des fake news comme vous dites ? Les fake news
chers medias mainstream c’est vous qui les diffusez, à longueur de
temps dans cette crise et c’est à vomir. On sent très facilement la
haine et le mépris qui courent sur vos lignes ou dans vos mots sur les
plateaux TV. Mais de notre côté, nous n’avons jamais ce ton lorsque
nous exprimons notre point de vue. Le ton que nous employons est
surtout de la désinvolture et de la déception en voyant la quantité de
mensonges qui sont proférés sur internet et à la télévision. Même si
parfois nous nous amusons à dire que nous sommes des « Digital
Soldier », nous sommes une armée pacifiste, qui ressemble
davantage à une armée de Ghandi que d’autres mouvements
significativement violents.

Ramon justement lui, les conflits géopolitiques il les connaît, il


les connaît même parfaitement bien. Il s’est occupé de travailler
durant toute sa carrière au milieu des pires conflits mondiaux que
vous puissiez imaginer. Palestine/Gaza, Cambodge, Vietnam,
Thaïlande, Somalie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Congo,
Rwanda, Ouganda, Burundi, Nigéria et Cameroun. Il m’explique
rapidement que finalement pour résumer sa carrière, il a travaillé
dans les égouts du monde. Tout est dit. Conflits armés séparatistes,
trafic humains, trafic d’organes, trafic de minerais, exécutions
sommaires, amputations, torture, humiliations, il a tout vu. Un jour il
me dit « tu sais, quand tu as cramé tout un village au napalm pour

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faire fuir des bouchers qui tuent des centaines de personnes à la
machette, le soir avec tes gars pour décompresser, tu te poses, tu
bois une bonne bière et tu parles d’autre chose, sinon tu deviens
fou. » Ramon lui n’a jamais été au combat. Sa spécialité c’est le
renseignement et la réinformation. Il passe une partie de son temps à
coordonner des actions de pacification et de désengagement de
milices armées qui ont pris le contrôle sur les populations. Donc
quand il s’agit de parler de techniques de manipulation
psychologique, ce qu’on appelle des PsyOps dans l’armée, il sait de
quoi il parle. Il est au-delà d’en être un expert, il connait
profondément la nature humaine, ses moindres recoins et sait
exactement sur quel levier appuyer pour faire revenir à la raison
toute une population qui serait tombée sous le joug de milices
ultraviolentes. C’est alors que Ramon me dit qu’il n’en revient pas de
ce qui est en train de se passer sous nos yeux et qu’il a compris que
quelque chose n’allait pas depuis un bon moment, depuis fin février.
Pourquoi est-il aussi rapide à avoir compris que quelque chose ne va
pas ?

La raison à cela est que Ramon n’est pas seulement un expert


en réinformation, il a aussi une autre corde à son arc et pas des
moindres dans le sujet qui nous concerne. Formé et homologué
expert en gestion de catastrophe et d'épidémie par l'OMS, il
accompagne Médecins Sans Frontières de 1985 à 1989 au
Soudan/Darfour, Colombie, Mexico, San Salvador, Nigéria et Pérou.
Fièvre jaune, choléra, typhoïde, diphtérie, en plus des égouts du
monde, il a aussi travaillé au contact des maladies contagieuses les
plus dévastatrices du vingtième et vingt-et-unième siècle. Il sait donc
ce que l’on fait lorsque l’on est face à un virus. Il le sait mieux que
personne, surtout lorsqu’il se retrouve en Afrique au milieu de
villages sans équipements, parfois sans eau, sans nourriture et sans

47
moyens lourds d’intervention. Il faut tout créer de A à Z. Créer des
sas de décontamination, des hôpitaux de fortune, des ponts
humanitaires, parler avec les autorités pour créer du lien et amener
les personnels nécessaires, se renseigner pour trouver l’origine de la
contamination, le fameux R0. Il en connaît un rayon et pas un rayon
comme celui de la spécialité charcuterie de Martin Blanchisserie. Le
terrain lui il le connaît et il sait de quoi il parle, il a morflé comme on
dit, il y a mis ses tripes, il y a mis sa vie, son cœur et son âme pour
venir en aide à des dizaines de milliers de personnes tout au long de
sa carrière. Il a mouillé sa chemise à un point qu’on ne peut même
pas imaginer vivre dans une vie. Lorsque par exemple vous remettez
en cause des agissements douteux au sein même de l’ONU et que
vous vous retrouvez dans le bureau new-yorkais de Ban Ki-moon,
secrétaire général des Nations Unies de 2007 à 2016 pour en rendre
compte, qui aurait le courage de faire ça ? Quitte à mettre sa carrière
en péril ? Je vais vous dire qui d’autre a agi de la sorte durant cette
crise épidémique, ils s’appellent Perrone, Raoult, Toubiana, Toussaint
et les autres. Des personnages avec une telle intégrité, une telle
droiture. Des personnages de ce rang il n’en sort qu’un ou deux tous
les cent mille et encore. Prendre le risque de dénoncer au plus haut
niveau d’organisations puissantes et censées protéger l’être humain
que des irrégularités sont en cours, il faut en avoir du cran. Je ne
pense pas que tous ces pseudos journalistes des médias mainstream
et ces pseudos médecins qui ne font que superviser leurs services ou
qui passent leur temps à vendre des modélisations fallacieuses pour
s’accorder les bonnes grâces des laboratoires pharmaceutiques
soient dotés de ce genre de qualités.

Ramon a donc un regard plus qu’avisé sur la gestion de cette


crise sanitaire. Nous nous faisons d’ailleurs régulièrement la réflexion
que le simple fait d’évoquer le mot « crise » est en soit une erreur,

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puisqu’elle a été selon nous, éveillés, « complotistes », appelez ça
comme vous voulez, créée de toutes pièces. J’en profite pour faire
une petite parenthèse à ce sujet, les informations judiciaires en cours
suite aux perquisitions menées à l’encontre de plusieurs membres
actuels du gouvernement ou du précédent, reposent sur le chef
d’accusation suivant : Abstention volontaire de combattre un sinistre.
L’intitulé est très clair, le mot central aussi : volontaire. Une centaine
de plaintes ont été déposées, certaines ont été considérées comme
recevable, ces plaintes recevables se sont soldées par des
perquisitions et ces perquisitions ont donné lieu à des informations
judiciaires. Nous ne savons pas à l’heure actuelle si ces informations
judiciaires aboutiront à un quelconque résultat pénal, mais il est
néanmoins déjà fort intéressant de noter que toutes ces étapes aient
été franchies et validées par les plus hautes instances de la
magistrature française. Tant qu’à être dans le sujet autant dire les
choses telles qu’elles sont. N’y voyez pas là une judiciarisation
systématique de la vie politique. Cette excuse bas de gamme
présente dans toutes les émissions TV ne reflète aucunement la
réalité de notre système judiciaire et pénal. J’entends encore les voix
s’élever pour justifier de l’ingérence et l’incompétence totale de ce
gouvernement à avoir géré cette crise sous ce faux prétexte qu’ils
auraient peut-être eu peur de finir devant les tribunaux ci ceux-ci
avaient agi plus fermement ou braver quelques étapes de validation
et de paperasserie administrative pour commander plus rapidement
des masques ou des tests ou que sais-je encore. Comment peut-on se
permettre d’avoir l’audace d’invoquer cet argument pour excuser les
abstentions de prises de décisions ? Mettons les choses au clair,
ayant été dans la fonction publique territoriale, (cela ne vous
échappera pas non plus même sans y avoir travaillé) les élus locaux
ne souhaitent qu’une chose, devenir élu d’une communauté de
communes ou d’agglomération. Les élus d’une communauté de
49
communes ou d’agglomération ne souhaitent qu’une chose, devenir
élu départemental et ainsi de suite pour les postes de région, député,
ministre, président ou sénateur. Il est selon moi un peu facile de
venir brandir la peur de la judiciarisation à outrance lorsque son seul
objectif de vie n’a été que de briller toujours plus haut aux yeux d’on
ne sait réellement quel objectif personnel ou de l’accomplissement
d’une mission à fort rayonnement publique. Lorsque l’on veut
toucher le soleil, on prend le risque de se brûler les ailes. Etre à un
important niveau de représentation nationale implique un
engagement sans failles, implique de prendre des risques, implique
d’être conscient de l’amplitude la tâche et implique surtout d’en être
digne. Lorsque l’on n’a pas la stature d’un chef d’état ou d’un haut
représentant de la république, il vaut mieux se mettre à jardiner et se
concentrer sur des plantations de carottes. C’est sur cette vision des
choses et uniquement sur cette vision que Ramon et moi avons
toujours analysé la situation, partant du principe que notre
gouvernement est conscient et investit d’une mission de protection
et d’accompagnement de son peuple, avec toutes les compétences
nécessaires en main pour remplir son rôle.

Pour Ramon le constat est donc sans appel. Il me raconte qu’il


n’a pas fallu bien longtemps à son cerveau pour se rendre compte
que la tournure qu’étaient en train de prendre les événements
venant de Chine n’allait pas franchement dans la bonne direction. Le
coup de grâce a été selon lui cette mascarade guerrière du premier
discours du monsieur au drapeau français derrière lui. Lors d’une
gestion d’une crise épidémique me dit-il, les choses sont simples.
Identifier les personnes infectées, les isoler et les soigner. Jamais de
sa vie, jamais il n’a confiné une population entière. Ces confinements
sont une folie pure sortie d’on ne sait quelle livre de science-fiction
ou peut-être d’un manuel d’apprenti dictateur. En tout cas une chose

50
est sûre, ce type de mesures ne correspond en rien et ce de toute
l’histoire de l’humanité à une prise en charge sérieuse d’une
épidémie. Que les choses soient dites une bonne fois pour toutes : les
confinements ne servent absolument à rien. Pire, ils enferment les
épidémies dans les foyers et provoquent même une amplification de
la transmission entre les personnes résidant dans ce même foyer. Ce
qui tout simplement logique.

J’entends déjà les voix argumentant qu’en ouvrant


régulièrement les fenêtres les personnes malades deviennent
miraculeusement moins malades ou bien que le virus qui aurait pu
être présent dans l’air s’échappe tout aussi miraculeusement par les
fenêtres. C’est vrai que c’est bien connu, lorsqu’on ouvre les fenêtres
les méchants petits virus adorent prendre l’air et s’échappent tous
par la fenêtre pour aller faire leur commission. Mais alors pourquoi
désinfecter les poignées de porte, les surfaces et se laver les mains
constamment si le simple fait d’aérer permet aux virus de s’envoler ?
Nous aurions dû faire une grande campagne sous le slogan « Sauvez
des vies, ouvrez les fenêtres », j’ai dit une connerie ? Le
gouvernement aura décidemment été vraiment très drôle à essayer
de nous faire gober n’importe quelle connerie qui lui passait sous la
main. À plusieurs reprises je me suis imaginé et ce depuis le début,
les réunions entre ministres et notre chef jupitérien. Je serais
presque capable de parier qu’ils jouaient au diner de cons et
d’ailleurs ils y ont joué longtemps jusqu’à l’histoire des librairies
fermées. Je me dis que dans ces réunions c’est à celui qui devait
trouver l’idée la plus débile qui soit et voir si les français la suivraient
aveuglément. Je me souviens d’une image qui avait circulé sur les
réseaux sociaux et qui montrait des personnes les unes derrière les
autres à quatre pattes, fesses relevées, en train de marcher avec le
texte suivant au-dessus de l’image : si on disait aux français que le

51
virus se propageait davantage au-dessus d’un mètre de hauteur ils
marcheraient à quatre pattes. Voilà bien le niveau de débilité du
gouvernement et de ce conseil scientifique en carton qui n’a pour
moi de scientifique que les rétributions financières qu’ils reçoivent
des laboratoires sans la moindre culpabilité mais qui justifient de fait
leurs statuts de médecin.

Ce n’était donc pas clair et j’étais dans le vrai. Ramon est donc
exactement sur la même ligne que moi, le discours guerrier, la non
préparation des commandes de masques, le confinement, l’absence
totale de la politique de test généralisée, le pseudo isolement chez
soi avec toute sa famille et surtout, surtout, la campagne de
destruction de Didier Raoult et du traitement HCQ+AZY. Un enfant de
six ans sachant à peine lire et comprendre le monde qui l’entoure
aurait vite compris que ce traitement était LA solution au problème,
fin de l’histoire. Pouvez-vous d’ailleurs expliquer pourquoi l’Afrique
qui compte 1,3 milliards d’habitants ne compte à l’heure où je vous
parle que 35000 décès sur tout son territoire ? Si vous avez la
solution je suis preneur car fin novembre 2020 l’OMS est justement
en train de se poser ce genre de question, pourquoi donc l’Afrique a
si peu de décès ? Dingue non ? Pourtant tout le monde sait pourquoi
il y a si peu de décès, tout simplement parce que la Malaria ou
paludisme est une maladie bien connue d’Afrique, transmise
majoritairement par les moustiques et que les africains possèdent
des stocks gigantesques de chloroquine qu’ils ont utilisé pour se
protéger et guérir du Covid-19. Pour ceux qui n’avaient pas de
chloroquine il restait la solution de l‘artemisia, cette plante très
utilisée sur l’ile de Madagascar, dont ils possèdent des champs à
perte de vue et qui a également montré une effectivité
impressionnante sur le Covid-19. Savez-vous pourquoi ? Parce que
l’artemisia contient une importante quantité de quinine, qui est la

52
molécule princeps de la chloroquine. Ah mais oui pardon, la
chloroquine est très dangereuse tout ça tout ça, oui excusez-moi, si
vous êtes encore totalement dans le discours gouvernemental et
scientifico-corrompu qui a inondé tous les réseaux d’information de
par le monde, je ne peux décidemment rien faire pour vous. Je vous
conseille alors d’allumer votre téléviseur tous les soirs sur l’émission
TPMP, je pense que vous avez le niveau, vous devriez apprécier. Vous
savez aussi quel est le point commun entre Ramon et Didier Raoult ?
Ils ont tous les deux une expérience gigantesque en gestion de crise
épidémique en Afrique. Raison pour laquelle ils savent comment
gérer une crise et qu’il faut écouter principalement voire uniquement
ce genre de personnes hautement qualifiées.

53
Acte 7 – Action réaction

Arrêtons-nous un instant sur ce méchant virus qui ne l’est pas


tant que ça. Je continue donc à me renseigner sur le virus au fil de
mes explorations sur internet et j’essaie de capter les émissions de
télévision qui n’ont pas peur d’aller un peu plus loin que les autres.
Nous sommes désormais au mois de mai et la période tant attendue
du déconfinement pointe le bout de son nez, ce sera le 11. Vous avez
été mignons les enfants, pendant ce temps-là nous avons bien réussi
à tuer un maximum de personnes fragiles et âgées à coup de Rivotril,
vous allez pouvoir toutes et tous sortir dans la rue sans vos Ausweiss.
Comme le dit si bien Richard Boutry dans la minute Ricardo :
« comme disait ma grand-mère, lavez-vous bien les mains les enfants
et ne vous inquiétez surtout pas, les médias se chargeront de vous
laver le cerveau. » Richard est une personne d’une grande qualité,
ancien journaliste FranceTV avec qui j’ai été en contact pendant
plusieurs semaines à cette période de la crise. Et même si j’ai eu un
désaccord avec lui sur un sujet qui nous tenait tous les deux à cœur, il
n’en reste pas moins qu’il reste un excellent journaliste et je vous
conseille fortement de suivre ou de revivre ses vidéos « La minute
Ricardo » qui sont toujours d’une justesse et d’une franchise sans
complaisance aucune, saupoudrées de son charisme télévisuel
naturel. À cette même période de la crise, nous sommes début mai,
une personnalité fait son apparition et va déchainer les passions par

54
une information qui va ébranler la Sainte Croyance Scientifique
Omnipotente.

Cette personnalité n’est pas moins que le Professeur Luc


Montagnier, prix Nobel de médecine 2008 pour avoir co-découvert
avec deux de ses confrères le virus du Sida ou VIH en 1983. Oui ils
mettent un peu de temps à donner des prix chez les Nobel, c’est le
temps d’imprimer le certificat. Le Professeur Montagnier nous
explique qu’il a étudié le Covd-19 avec le plus grand intérêt et qu’il a
découvert deux choses. Premièrement ce virus serait composé d’une
part d’un coronavirus plutôt classique dirons-nous mais également de
plusieurs séquences du VIH. Deuxièmement, la façon dont cette
séquence se présente ne peut pas l’orienter vers la conclusion d’une
mutation naturelle mais d’une manipulation humaine. Le virus aurait
donc été fabriqué en laboratoire. Il faut savoir que cet homme est
déjà décrié, selon moi abusivement, par la caste scientifique depuis
quelques années pour certaines de ses théories et notamment celle
de la mémoire de l’eau dont je vous parlerai plus loin. Il commence
néanmoins à passer à la télévision et à la radio. C’est d’ailleurs à ce
moment que l’on commence à se rendre compte quelles sont les
télévisions et les radios qui commencent à tourner le dos à la théorie
fumeuse du gouvernement et au monodiscours des médias
mainstream. Pour faire simple, CNews et Sud Radio s’échappent du
peloton de tête. Et il est incroyable de voir à quel point cet homme
est descendu en flèche. Aucun média, hors ceux que j’ai cités, ne
l’épargne. Il se voit taxé de vieux fou et de scientifique sénile. On
l’imagine dans son laboratoire en train de travailler sur je ne sais
quelle invention ou découverte totalement délirante proche de celles
du Dr. Frankenstein. Or il se trouve pour rappel que cet homme a
découvert le VIH et possède un prix Nobel de médecine. Que je sache
il n’a pas été récompensé pour avoir découvert le chemin le plus

55
court à emprunter pour arriver au bout du labyrinthe présent sur la
boîte de CornFlakes du p’tit dej. Fait supplémentaire, il n’est pas le
seul à dire qu’il a découvert cette particularité plutôt étrange que le
Covid-19 est composé de séquences du VIH et que cela a
certainement dû être fabriqué par la main de l’homme. Des équipes
en Inde avaient également fait ce constat quelque temps avant lui.
Ma question est encore celle-ci, sur quoi se base-t-on pour accabler
un homme de ce rang sans même penser une seule seconde que ses
recherches pourraient peut-être être intéressantes à explorer pour
en savoir davantage sur le virus ? Mais non, une fois de plus, tout
comme Didier Raoult, on le dénigre et on le prend pour un fou. Il y a
de quoi se poser la question de la raison de cet acharnement
médiatique systématique dès qu’une porte s’entrouvre pour
comprendre quel est ce virus qui nous embarrasse tellement. Oui, on
marche sur la tête.

On marche tellement sur la tête et je ne peux tellement plus


supporter ces médias qui n’en finissent plus de diffuser en boucle le
perpétuel et mensonger vomis gouvernemental que je décide d’agir
avec mes moyens. Cette fois je vais aller plus près de la réalité ou
plutôt plus près des décisionnaires, non pas de mon réseau mais
auprès de mes élus et finalement pas seulement ceux de mon
territoire. Je prends donc ma plume digitale et commence à rédiger
un mail. Je décide tout d’abord de l’envoyer sur toutes les boites
mails possibles que je trouve sur Nantes Métropole, notamment
notre maire Johanna Rolland, suiveuse aux œillères bien attachées,
mais aussi à l’opposition, même si je doute que ce mot existe encore
sur notre territoire. Je me dis que finalement je pourrais faire
beaucoup plus, envoyer également à toutes les plus grandes
métropoles, je m’exécute. Et puis je commence à réfléchir, oui j’en ai
la capacité, je vous l’ai dit plus haut, il faut suivre ! Je réfléchis et je

56
repense à mon travail, car ma spécialité c’est le webmarketing et en
webmarketing, envoyer des emails de manière massive fait partie des
leviers pour capter du business. Et je repense au fait que j’ai en ma
possession la totalité des adresses mail des mairies de France, plus de
dix mille. J’avais demandé à un très bon ami à moi, big-up mon Kspal,
développeur informatique chevronné, d’aller me récupérer cette liste
quelques années auparavant. Je le contacte à nouveau à ce sujet et
lui demande de me faire un petit nettoyage en bonne et due forme,
classé par taille de population. Et je commence la moisson ou plutôt
l’arrosage massif. Je shoote comme on dit dans mon métier. Je
shoote et je reshoote. Je suis limité par mes boîtes mails car je n’ai
pas de logiciel spécialisé mais de toute façon je me dis qu’il est
préférable d’envoyer la missive via mes boîtes mails personnelles,
plus d’impact. J’envoie 600 mails par jour et au total j’envoie mon
message à plus de 6000 mairies, les plus importantes. J’obtiens
quelques réponses qui prennent en compte mes inquiétudes et
revendications et quelques autres qui me demandent « mais qui
êtes-vous ? ». Bref, peu importe, le message est lancé, c’est l’action
qui compte, pas le résultat, surtout dans la situation actuelle. L’effet
Tigre de papier, bien connu en psychologie, nous indique que les
choses ne durent jamais longtemps lorsqu’elles sont trop brutales et
adhérées trop rapidement. L’approche lente et progressive est
beaucoup plus efficace, même si on se prend des portes au passage.
Merci les cours de psycho ! Voici ce mail :

Madame le Maire / Monsieur le Maire,

Si je viens vous solliciter aujourd’hui c’est dans un acte citoyen


relevant de notre responsabilité à toutes et tous. Pour beaucoup
d’entre nous, il est désormais temps que les élu(e)s de notre nation

57
prennent part à la fin de ce qui est en train de se dérouler juste sous
nos yeux.

Depuis le début de la situation qui touche chaque française et


français depuis maintenant plus d’un mois, de nombreux éléments
nous permettent aujourd’hui d’affirmer et ce sans l’ombre d’un
doute que tout ceci n’est tout simplement plus acceptable et, de fait,
ne l’a jamais été.

Nul besoin d’avoir fait de grandes écoles ou de prétendre être ceci ou


cela. Nous parlons ici de ce que tout être humain est en capacité
d’activer, son esprit critique, sa logique, son instinct de survie. Aussi,
dans un souci d’éviter toute sorte de biais émotionnel ou
d’information non avérée, je me baserai donc uniquement sur les
faits. En citoyen libre, vivant au sein d’une démocratie, nous avons le
droit, le devoir, de réagir.

Le traitement : on nous explique depuis le début qu’il n’y a à ce jour


aucun traitement. Le traitement existe, le monde entier le sait, bien
au-delà de nos frontières. Sous l’action de macrolides et de divers
antibiotiques selon les risques d’allergie éventuellement possibles
chez certains patients (et ce avec ou sans hydroxychloroquine pour
aider la baisse de la charge virale). De simples antibiotiques, car le
virus génère ce qui ressemble à une pneumonie. Autre point, le
passage de l’hydroxychloroquine dans la catégorie des substances
toxiques au mois de janvier est également frappant, lorsqu’on sait
que ce médicament a été prescrit pendant 70 ans. Pas besoin donc
d’être médecin, nous avons également de la matière grise et sommes
tout à fait en capacité de comprendre ce qui se passe. La médecine
n’est pas du domaine de la physique quantique, elle est tout à fait
accessible au commun des mortels lorsque l’on s’y penche
rapidement.

58
Les masques : on nous explique que les masques sont inutiles, puis
qu’ils ne le sont pas. Peu importe ce débat. Les masques ont toujours
été disponibles. L’enquête Mediapart sur ce point et beaucoup
d’autres, révèlent la manifeste et voulue inaction du gouvernement
pour se procurer des masques pour les professionnels et la
population. On interdit également aux pharmaciens de vendre des
masques (tout à fait disponibles par leurs fournisseurs respectifs) y
compris aux professionnels de santé, à qui l’on octroie de très faibles
stocks, largement insuffisants pour exercer leurs métiers. Il est à
noter également que la réquisition de grandes entreprises pour
fabriquer des masques, si tel était un réel problème, tout comme les
saisonniers recrutés pour aider notre agriculture, aurait dû être fait
depuis longtemps, ce qui n’est pas le cas.

Les tests de dépistage : on nous explique que les tests sont en


quantité insuffisante et qu’il va falloir attendre longtemps pour
pouvoir les déployer à grande échelle. L’industrie vétérinaire a
proposé dès le 15 mars de distribuer 300.000 tests PCR/semaine et
plus si besoin. Il a fallu attendre 1 mois pour que ces laboratoires
soient autorisés à déployer ces tests mais l’administration freine
toujours sur des questions de validation. Et il va sans dire que leur
capacité de production aurait également pu largement être accélérée
si le mot d’ordre avait été lancé, ce qui n’est pas le cas.

Le confinement : on nous explique que le confinement a sauvé des


vies, qu’il faut se protéger car nous n’avons pas suffisamment de lits
de réanimations, de masques, de tests de dépistage et surtout pas de
traitement connu à ce jour. Vous voyez donc bien ici le problème et il
ne tient finalement qu’à une seule contradiction : un traitement
existe.

59
Les chiffres : on nous explique religieusement et ce dans un esprit
d’une morbidité extrême chaque soir le nombre de ceci et le nombre
de cela. L’institut supérieur de la santé italien (ISS) a publié courant
mars des résultats tout à fait intéressants en observant une dizaine
de pathologies les plus courantes présentes sur les personnes
décédées avec le virus, étrangement, dont personne ne parle :

% de personnes décédées uniquement à cause du virus : 0,8%

% de personnes décédées ayant 1 pathologie : 25,1%

% de personnes décédées ayant 2 pathologies : 25,6%

% de personnes décédées ayant 3 pathologies ou plus : 45,8%

Car là est bien le problème, une simple question de langage : décédé


à cause du virus ou uniquement à cause du virus. J’ai perdu mon père
il y a près de 4 ans maintenant d’un cancer du poumon.
Régulièrement il était atteint d’infections, sa fragilité immunologique
le rendant propice à ce phénomène. Souvent, les médecins mettaient
plus de 2 ou 3 semaines à trouver leurs origines tellement les
bactéries étaient rarissimes. J’ai donc une simple question. Si mon
père était encore de ce monde et qu’il avait contracté ce virus,
aurait-on attribué sa mort à celui-ci ? Dans cette même logique, la
moyenne d'âge élevée (autour de 80 ans) des personnes décédées
pose une réelle question. Les personnes âgées décèdent, c'est ainsi
et ce pour de multiples raisons et depuis la nuit des temps. Va-t-on
désormais systématiquement comptabiliser nos morts selon les
pathologies que la terre porte ? En sommes-nous réellement arrivés
là ?

Les vaccins : notre gouvernement, l'OMS ainsi que la fondation Bill et


Melinda Gates (finançant significativement l'OMS) font pression sur
chacun de nous pour vacciner l'ensemble de la population. La

60
fondation Gates annonce clairement, de manière spontanée et
décomplexée la nécessité de nous identifier par un implant et ce
depuis plusieurs années. Les questions légitimes que soulève la perte
de nos libertés les plus fondamentales avec ce type de méthode est à
prendre très au sérieux. La question du vaccin ne devrait plus faire
partie des objectifs du gouvernement, de l'OMS et de la fondation
Gates, pour la simple et bonne raison qu'un traitement existe, quoi
qu'en disent les médias. Les multiples pressions et interdictions que
subissent les médecins en France et partout dans le monde ne
peuvent plus être acceptées.

Faisons désormais le point sur cette situation :

- Un traitement existe
- Les masques sont disponibles
- Les tests sont disponibles
- Le confinement est inutile
- Les chiffres sont inexacts
- Le vaccin est superflu

Avant toute chose je comprends tout à fait la grande difficulté d’avoir


à admettre le constat qui suit mes propos, car une seule question
vient donc d’elle-même. Si tout ceci n’est qu’une accumulation de
mensonges, que l’on a volontairement laissé mourir des milliers de
personnes et que cette situation a manifestement été orchestrée de
toutes pièces. Pourquoi ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Que
se passe-t-il ? Ces questions sont légitimes. Je fais donc appel à votre
position, à votre devoir de représentation du peuple. Les françaises
et français ont le droit de savoir, nous avons ce droit d'obtenir des
réponses et si tel est bien le cas de la situation que je décris, des
réponses pénales.

61
En conclusion de cet appel à l’aide, le cataclysme économique qui se
prépare donnera lieu à un renversement politique, économique,
mondial. Il est également incompréhensible de continuer à rester
confiné et à laisser fermer les hôtels, cafés, restaurants, événements
en tout genre, parcs d’attraction, etc. Notre gouvernement et
beaucoup d’autres, sont en train de détruire leurs économies,
traumatiser et contrôler leurs populations. Les réseaux sociaux
parlent d’eux-mêmes et ce quelques soient nos origines, nos
confessions et nos rémunérations. Nous nous préparons, toutes et
tous, à entrer dans une période sombre de l’histoire de l’humanité.
Nous serons présents, debouts, par millions, par milliards. Vous avez
le pouvoir d’agir, vous êtes notre voix, nous avons besoin de vous
pour sauver ce qu’il reste de notre pays que nous aimons tant, qui
vous a transmis sa confiance et qui se battra jusqu’au bout pour
exercer son droit le plus fondamental, celui de résister.

Je vous remercie sincèrement de votre compréhension et de votre


écoute.

Cordialement,
Florian Martin

62
Acte 8 – Résistance

Pendant ce temps mon réseau commence à prendre de


l’ampleur, je passe de plus en plus de temps au téléphone avec les
personnes que j’ai rencontrées via Linkedin et nous échangeons en
direct sur les différents sujets qui nous préoccupent et qui
préoccupent apparemment très peu le gouvernement. Nous
cherchons des vidéos dans tous les pays, des recherches dans le
monde entier qui prouvent que la chloroquine est efficace et que le
confinement ne sert à rien à part augmenter le nombre de décès.
Nous sommes de plus en plus à nous rendre compte de la
supercherie et des attaques incessantes des médias envers le
professeur Raoult qui devient quasiment l’unique sujet de
détestation et de prédilection des médias mainstream. Mais pendant
ce temps, nous aussi nous prenons de l’ampleur et nous aussi nous
utilisons nos armes, elles pacifistes. J’ai encore du mal aujourd’hui à
me demander comment font tous ces gens qui ne suivent pas les
mêmes habitudes que nous afin de voir ce qui se passe de l’autre
côté de la balance, cette situation doit tout simplement être
insoutenable. Nous avons donc nos « petites habitudes » et nos
« bons plans ». Notre réseau grandit et grandit grâce à des
personnalités dont je vais désormais vous parler et qui de mon point
de vue jouent un rôle digne des plus grands résistants de la seconde
guerre mondiale, oui, carrément. Je pense qu’eux-mêmes ne se
rendent pas compte de l’impact colossal qu’ils jouent dans nos vies et
dans la défiance vis-à-vis de la pensée unique et du monodiscours
63
que l’on devrait accepter avec un large sourire sans faire fonctionner
la moindre petite parcelle de logique qui sommeille en nous. Ces
hommes et ces femmes qui ont contribué à nous tenir la tête hors de
l’eau depuis le début de cette supercherie mortifère sont pour moi
de véritables héros. Des héros du quotidien qui nous prouvent jour
après jour que nous ne sommes pas fous de penser différemment,
que nous ne rêvons pas sur ce qui est en train de se passer sous nos
yeux et que nous avons surtout le DROIT de penser autrement, de
penser intelligemment, de penser par nous-mêmes. Ce droit est
inaliénable et nous le prenons, nous l’embrassons avec la plus grande
fierté.

Ces hommes et ces femmes ont eu un rôle d’anti-déprime et de


fédération d’une force incroyable avec en cadeau la capacité
supplémentaire de nous apporter leur soutien avec sourire et
enthousiasme. Même s’il est vrai qu’un certain nombre d’entre nous
sont davantage visibles, ont été extrêmement actifs sur les réseaux
sociaux et j’en fais partie, il y en pour qui l’ascension a été fulgurante
et la résonnance pas seulement nationale mais mondiale. Ce qui est
intéressant de noter dans les différents profils de lanceurs d’alerte
que nous suivons tous régulièrement sur les réseaux YouTube,
Linkedin, Twitter et plus modestement Facebook, est que chacun a
une personnalité bien à lui et un angle d’analyse qui de ce fait est
également bien à lui. Car c’est ensemble que chacun amène sa pierre
à l’édifice et que c’est ensemble que l’on arrive ainsi à aborder la
totalité de cette crise, en écoutant les avis de tous les lanceurs
d’alerte pour avoir une vision globale et non réductrice de la
situation. C’est ainsi que de mon point de vue chacun des lanceurs
d’alerte majeurs, pour ne citer que Silvano, Alexis et Jean-Jacques,
ont chacun une approche différente sur l’analyse de la situation.
Silvano Trotta a davantage une approche sur les problématiques liées

64
au virus, au traitement HCQ+AZY et aux données scientifiques, Alexis
Cossette (Radio Québec) a davantage une approche que je
qualifierais de structurelle, sur les implications entre les laboratoires
pharmaceutiques, l’ OMS, les milliardaires qui financent ces
organisations et leurs liens avec les différents gouvernements et
enfin Jean-Jacques Crevecoeur a lui davantage une approche
psychologique, sur la manipulation de masse, le conditionnement et
le bien-être à apporter au quotidien au milieu de cette crise.

J’ai choisi tout d’abord de vous présenter celui qui pour moi
s’impose pratiquement de lui-même comme la référence en termes
de réinformation en France, par son sérieux, sa proximité avec son
audience, sa présence positive et son engagement tout simplement
incroyables. Salut les amis ! Je veux bien entendu parler de Silvano
Trotta.

Silvano est un personnage haut en couleurs, finalement comme


tous les lanceurs d’alerte que nous sommes. Comme beaucoup de
lanceurs d’alerte il n’a pas commencé à exister avec la crise mondiale
du Covd-19, loin de là. C’est d’ailleurs une des raisons pitoyables qui
a été utilisée pour essayer de la décrédibiliser, sur son passé
numérique et les sujets qu’il a pu aborder précédemment à cette
crise. On ne compte plus les nombreux organes de propagandes
créés à la va-vite par bon nombre de médias mainstream, sans
compter les sites internet spécialisés en fact-checking autoproclamés
qui ont fleuri par ci par là ou le nombre impressionnant de comptes
YouTube, Twitter, Linkedin et Facebook apparus comme par magie
pour commenter systématiquement de manière négative la moindre
information, la moindre vidéo et le moindre argument que nous
publions sur la toile, mais j’y reviendrai. Silvano est donc avant tout
ce que l’on pourrait qualifier d’ufologue. Pour les néophytes UFO =
Unidentified Flying Object ou Objet Volant Non Identifié. Il s’intéresse

65
donc principalement à la compréhension d’événements
astronomiques, observationnels ou terrestres en lien avec la
recherche extraterrestre. C’est une activité parallèle à la recherche
astronomique classique qui suscite bon nombre de critiques car
difficile à prouver et surtout ouverte à beaucoup d’interprétations
spéculatives. Mais soyons honnêtes, nous sommes toutes et tous
ainsi, lanceur d’alerte ou pas. Le fait d’avoir des croyances fait partie
de la nature humaine. Que l’on m’apporte par exemple la preuve que
Jésus a effectivement existé et je retire immédiatement ces propos.
Attaquez-vous plusieurs milliards de personnes dans le monde parce
qu’elles croient en Jésus, Allah, Buddah ou tout autre personnage
mythique des religions ? Bien sûr que non. Tout simplement parce
que l’être humain est ainsi fait, de rêves, de croyances et surtout
d’espérances. Le fait d’avoir des croyances n’indique pas ipso facto
une forme de déficience mentale ou de folie caractérisée. Bien au
contraire.

Prenez quelqu’un qui ne rêve jamais, qui ne croit pas en


quelque chose de plus grand ou quelque chose de caché, qui n’a
aucun fantasme et aucune soupape de relâchement dans laquelle il
puisse exprimer ses convictions, je vous fais ici le pari que cette
personne a de fortes probabilités de développer bon nombre de
maladies auto-immunes du fait de n’avoir jamais su lâcher prise sur
ses croyances. Personne n’a le droit de dire à qui que ce soit que la
religion en laquelle il croit serait une hérésie et devrait aller consulter
un spécialiste des troubles mentaux pour en discuter. Les croyances
font l’être humain, elles font partie de son énergie, de ses
motivations, de ses aspirations et de sa capacité à espérer, à faire des
projets et à se sentir soutenu par elles. Un jour un homme s’est dit
qu’il pourrait voler dans les airs en construisant un appareil avec des
ailes, incroyable non ? Un autre a eu l’audace de penser que

66
finalement la terre n’était pas plate mais sphérique, ce type devait
vraiment être totalement fou… J’avance justement régulièrement un
argument que j’affectionne tout particulièrement et que l’on peut
voir dans le film Cuisine et Dépendances. Jean-Pierre Bacri, soupe au
lait au possible comme à son habitude, répond à son interlocuteur
qui lui assène un argument uniquement validé par le fait que « la
majorité pense que… ». Jean-Pierre Bacri lui répond alors
immédiatement « La majorité, mais quelle majorité ? Celle qui
pensait que la terre était plate ? ». Voilà bien ce qui résume tout. La
majorité ne fait JAMAIS la vérité et fort heureusement. Dans le cas
contraire nous ne serions toutes et tous que des robots sans
distinction aucune, mangeant les mêmes choses, écoutant les mêmes
musiques, ayant les mêmes positions politiques, etc. C’est ainsi que la
diversité de l’être humain apporte précisément tout l’intérêt que l’on
doit lui porter. La différence de pensée n’est pas un défaut mais bien
une qualité qu’il faut défendre envers et contre tout, n’en déplaise
aux médias mainstream et leur monodiscours abêtissant.

Pour revenir au « cas » Silvano, mettons donc les pieds dans le


plat ou plutôt les pieds sur la lune, puisque c’est le sujet favori pour
essayer de le discréditer. Il se trouve qu’au-delà de ses croyances en
la vie extraterrestre, que je partage tout comme lui, il a notamment
publié une vidéo il y a de cela un moment et qui a eu un beau succès
sur Youtube. Dans cette vidéo il nous explique que la lune serait
creuse et qu’il y a des autoroutes visibles sur sa surface. Je raccourcis
volontairement ses propos. Honnêtement ses arguments sont là, il a
fait un gros travail d’investigation pour valider ses dires, ou en tout
cas en être quasiment persuadé et je les respecte. Néanmoins, tout
grand passionné de l’espace que je suis, je n’adhère pas à ses
théories, même si elles semblent effectivement amener des
questionnements intéressants, nous n’avons de toute façon pas la

67
possibilité de prouver quoi que ce soit à cent pour cent pour le
moment sur ce sujet. Et j’ai envie de vous dire et alors ? S’il a envie
de faire cette vidéo et d’expliquer que la lune est habitée et que des
fêtes extraterrestres se produisent du soir au matin sur la lune, grand
bien lui fasse, qui cela dérange-t-il ? Peut-être a-t-il raison ? Silvano
pourrait demain faire une vidéo sur le fait que manger dix œufs par
jour vous fait grandir les orteils de cinq centimètres et alors ? Grand
bien lui fasse. S’il considère que cette info est valide et tient la route,
en tout cas de SON point de vue, qui cela dérange-t-il ? J’ai entendu
dire aussi que quelques dizaines de gouvernements dans le monde
ont réussi à enfermer quatre milliards d’individus chez eux pendant
plusieurs mois sans aucun fondement ni aucune étude scientifique.
Dingue non ? Vous savez quoi aussi ? Ces mêmes gouvernements ont
également réussi à faire croire à leurs populations que porter un
masque pratiquement toute la journée allait les protéger d’un virus
pourtant plus petit que les fibres de n’importe quel masque. Ces
mêmes gouvernements ont aussi réussi à faire croire qu’aller dans les
supermarchés bondés était moins dangereux que dans une boutique
qui accueille une trentaine de personnes par jour et que les pages
des livres étaient plus contaminantes car davantage poreuses ! Top
foufou ! Concernant notre lune creuse, enfin, celle de Silvano,
comme dit précédemment, que je sache la connaissance n’est pas la
propriété de qui que ce soit et nous sommes toutes et tous dotés
d’un système neuronal plus ou moins efficient nous permettant
néanmoins d’avoir une capacité de réflexion et de jugement. Des
scientifiques nous assuraient dans les années soixante, soixante-dix
et quatre-vingt que la cigarette était bonne pour la santé et pendant
ce temps on essaie de descendre un type qui nous dit que la lune est
creuse et que des êtres vivants y ont construit des autoroutes. C’est
ça que vous appelez du journalisme ? Passer du temps à critiquer ce
genre de point de vue ? Je pense que vous vous êtes trompés de
68
métier. Par contre si vous avez comme objectif de faire partie de la
prochaine Stasi que le gouvernement macronien est rapidement en
train de mettre en place à la vue de tous, je pense que vous avez vos
chances ! Ne lâchez rien, c’est un métier d’avenir !

Silvano c’est ça, un doux dingue qui a ses points de vue et qui
n’a pas peur de donner son opinion, ce qui est le cas de nous tous. Et
qui n’a tellement pas peur de ça qu’il a créé sa chaîne YouTube pour
parler de ses intuitions. Qu’elles soient avérées ou non, peu importe,
il le fait parce qu’il y croit et que ça lui fait du bien de le faire pour
tout un tas de raisons et rien que pour ça, je trouve personnellement
la démarche profondément louable et courageuse. C’est dans cet
état d’esprit qu’il a donc commencé à faire parler de lui concernant
cette mascarade de Covid-19. Et sa première vidéo a atteint 1,6
millions de vues. 1,6 millions de vues, il y a de quoi se poser des
questions non ? Qu’en dites-vous ? Toutes ces vues ont-elles été le
fruit d’une hallucination collective ? Je ne crois pas avoir vu de
campagne de publicité sur toutes les chaînes de la TNT ventant cette
vidéo ? Ni d’édifices religieux Silvano Trotta dans les rues des plus
grandes villes de France proposant de louer le culte de la
Silvanosphère, du Silvanocube ou du Silvanotron ? Je ne crois pas non
plus l’avoir vu brandir une quelconque vérité et pousser ses adeptes
à l’absolution ultime en venant s’immoler dans une grange du côté
de Strasbourg ? Non, rien de tout ça. Pourtant, il est intéressant de se
demander pourquoi tant de personnes sont venues pour regarder
cette vidéo et sont « tombées » dessus. L’explication est simple, il
n’y a jamais de fumée sans feu. Lorsque le gouvernement passe son
temps à raconter des mensonges à répétition et qu’une personne
normalement constituée se rend compte à des kilomètres de la
supercherie qu’on essaie de nous vendre 24h/24, ceci explique sans
doute cela.

69
Quand par exemple on fait le décompte des décès attribués au
Covid-19, ces nombreux témoignages de personnes avec des proches
décédés de tout autre chose qui vous racontent que sur l’acte de
décès la raison indiquée est Covid-19 alors que la personne est
décédée d’un cancer, vous trouvez ça normal ? J’ai d’ailleurs
personnellement été averti par une amie proche à deux reprises de la
falsification de ces documents. Ce n’est pas tout, il y a également
cette réalité qu’aucune différence n’est faite lorsqu’une personne
décède AVEC le Covid-19 ou À CAUSE du Covid-19, celles que l’on a
volontairement assassinées avec le Rivotril et j’en passe et des
brouettes. Silvano n’a donc en rien répondu à des défaillances
cognitives ou à une quelconque fantasmatique, mais bien à des
agissements totalement incohérents d’un gouvernement cherchant
clairement à créer la peur autour d’une maladie qui ne l’est pas
autant qu’on veut bien nous le faire croire.

Avec mon ami Ramon nous nous disons régulièrement que si


cette épidémie était si grave que ça, ambiance Ebola ou du plus
largement du domaine des fièvres hémorragiques il en aurait été tout
autrement. Je peux vous assurer que si du sang commençait à couler
de vos yeux et que vos organes se mettaient à littéralement se
liquéfier chaque minute qui passe, on ne nous autoriserait pas à nous
balader alignés les uns derrière les autres au rayon poissonnerie de
nos supermarchés. J’attends d’ailleurs toujours les explications du
gouvernement sur le lien entre d’une part le rapport qui donne la
liste des lieux de contamination par ordre de croissance avec les
restaurants en bas de tableau et sa conséquence d’avoir fermé les
dits restaurants. René, tu suis toujours rien ! Logique pourtant, c’est
lorsque les lieux sont les moins contaminants que le gouvernement
décide de les fermer. J’adore aussi entendre les journalistes au rabais
sur les plateaux TV nous expliquant que le métro c’est normal que ce

70
soit autorisé, en général on ne fait que deux ou trois arrêts. Alors
mettons les choses au clair. Dans votre monde de CSP+++, Catégorie
Socio Professionnelle très très avantagée, effectivement, vous ne
faites certainement que quelques arrêts entre chez vous, l’épicerie
fine où vous allez chercher votre caviar et l’hôtel particulier des
Habsbourg, héritiers de la couronne du Kazakstan au troisième degré
chez qui vous allez bruncher tous les premiers dimanches du mois.
Mais désolé de vous apprendre ce qu’est la vie « normale », d’un
citoyen moyen. Le citoyen moyen n’habite pas Paris. Il habite à
l’extérieur de Paris et doit déjà prendre son RER. Arrivé à son RER il
doit alors prendre un métro pour plusieurs arrêts et pas qu’un seul.
Ajoutez à cela le fait que beaucoup aussi doivent encore prendre un
bus, on est donc très loin du « quelques arrêts », excusez du peu.
Pour les provinciaux, mais si, vous savez la Province ? C’est le reste de
la France qui n’existe pour vous que quand vous allez dans votre
bicoque en Sologne ou dans votre appartement à Port Grimaud, juste
en face de votre Yatch, c’est bon ? Vous y êtes ? Donc, nous, les
provinciaux, lorsque nous venons à Paris pour aller y rencontrer
notre Directeur Général et faire de grosses réunions interminables où
l’on nous amène nos petits plateaux repas au milieu de la réunion,
nous prenons très souvent le train. Et lorsque nous prenons le train,
nous avons ensuite le métro et encore une fois, il n’y a pas qu’une
station pour aller de Montparnasse à Nanterre, loin de là.

J’entends déjà le chef de l’argumentation de comptoir Jean-


Claude Dacia absolument convaincu de ce qu’il avance et utilisant via
sa grosse voix bien portante son argument favori : « Allons !
Allons ! ». Oui Jean-Claude, vraiment bravo, ça c’est de l’argument,
respect. Comme quoi pour certains journalistes en fin de course, il est
vraiment temps de rester à la maison afin d’éviter d’asséner des
vérités aussi sérieuses qu’un rendez-vous Tinder. Silvano lui ne donne

71
pas franchement ce type d’arguments dans ses vidéos et ce pour une
raison toute simple que je vais tout de suite vous expliquer. SIlvano
c’est comme un ami de la famille, car comme je vous le disais
précédemment, nous, fiers « complotistes », c’est réellement comme
cela que nous le ressentons. Il fait partie de la famille et à un tel point
qu’il reçoit régulièrement des messages de parents expliquant que ce
sont leurs enfants qui disent à leurs parents avant la grand-messe
quotidienne, « on regarde Silvano ? »

Silvano à cette époque de la crise sanitaire fait des vidéos à un


rythme tout simplement impressionnant, chaque jour et toujours à la
même heure. Le temps de faire son montage et de mettre sa vidéo
en ligne, Silvano a littéralement remplacé le vingt heures des chaînes
mainstream. Il est devenu une de ces « petites habitudes » que nous
avons. Il rythme notre vie. Mais pour rythmer aussi religieusement
nos vies avec ses découvertes toujours plus intéressantes et toujours
aussi bien documentées et sourcées, ça prend du temps, beaucoup
de temps. Et Silvano n’est pas dans la même situation que moi, il n’a
pas autant de temps libre, loin de là. Silvano est un homme très pris
et pour cause, il est le patron de plusieurs entreprises,
majoritairement dans la région de Strasbourg dans le Bas-Rhin. Il
opère dans la téléphonie et était pour le coup en première ligne lui
aussi, étant donné l’explosion de contaminations qui se sont
déroulées autour de chez lui lors du premier confinement. Et lorsque
l’on est patron, je sais de quoi je parle je l’ai été pendant de
nombreuses années, on se lève en pensant à notre entreprise et nos
employés, on vit notre entreprise, on mange notre entreprise, on
dort notre entreprise. Comment pensez-vous donc que Silvano fait
pour nous diffuser autant d’informations chaque jour à la même
heure ? Tout simplement parce qu’il ne le fait pas seul.

72
Chacune et chacun d’entre nous, les plus actifs dans nos
recherches pour la plupart mais aussi des personnes lambdas qui ont
des témoignages à apporter, lui envoyons des mails toute la journée,
toute la nuit, tout le temps. Nous lui envoyons des informations qu’il
sélectionne selon leur pertinence, afin de ne montrer que des
preuves solides, circonstanciées, documentées et vérifiées. Il met
d’ailleurs systématiquement l’intégralité des liens qui lui ont servi
pour faire ses vidéos, les documents à télécharger, etc. en
commentaire de chacune d’elles. C’est par exemple de cette manière
que nous avons pu directement voir les informations de l’INSEE sur le
nombre de décès quotidiens, montrant sans aucune ambiguïté que le
Covid-19 n’a absolument pas provoqué de surmortalité nationale en
2020, mais seulement dans les régions Ile de France et Grand Est. Le
bilan du nombre de décès sur de nombreuses années passées est
bien supérieur à l’année 2020, mais cette information bien entendu,
JAMAIS vous ne l’entendrez sur les médias mainstream, jamais. Je
vous invite à aller faire un tour sur l’INSEE, l’information est
extrêmement simple à trouver sur leur site. C’est aussi sur leur site
que je me suis rendu compte que Mayotte et la Guyane, montrées du
doigt de manière presque autistique, n’ont jamais et ce à aucun
moment, eu de surmortalité, les courbes de décès sur les années
2018, 2019 et 2020 sont absolument identiques. Pouvez-vous
m’expliquer ce qui se passe dans la tête du gouvernement et des
médias à sa botte pour diffuser de telles informations totalement
fallacieuses ? Nous y reviendrons plus tard.

Silvano n’est donc pas seul, il fait partie d’une grande famille et
il nous le répète régulièrement. S’il est capable de fournir autant
d’informations précises c’est grâce à nous toutes et tous qui passons
énormément de temps à aller chercher des informations en France et
dans le monde pour démentir et réinformer les françaises et français

73
sur la réalité de la situation. Et ce n’est pas une certaine vision de la
réalité, car nous ne nous basons pas sur des approximations ou des
vérités sorties d’un chapeau comme le fait que le confinement
préserve la diffusion du virus et du nombre de décès, mais de réelles
études et constats sur le terrain qui valident ce que l’on avance.
Silvano reprend donc chacun des mails que nous lui envoyons du
mieux qu’il le peut et traite ces informations par thématique. Chaque
soir une vidéo différente tout en travaillant pour toutes ses sociétés,
chapeau l’artiste… Tordons également le cou à cette idée que nous
vouerions une espèce de culte vis-à-vis de lui ou de tout autre
lanceur d’alerte majeur. Si vous avez bien suivi et ce n’est pas faute
de ne pas l’avoir répété à de nombreuses reprises, Silvano n’est pas
un gourou du web ou un gourou tout court. C’est tout simplement
quelqu’un de la famille. Certains le voient comme un grand-frère
bienveillant, d’autres comme un père vous transmettant son
expérience ou d’autres encore comme l’oncle toujours souriant et
engagé dans tout ce qu’il fait. Voilà bien le profil des lanceurs d’alerte
et également de ce que je suis moi aussi. Un point d’appui, de
conseil, de support pour essayer de tenir le coup pendant cette
période difficile, en amenant des informations précises et cohérentes
à nos auditoires mais pas uniquement, car en dehors de l’écran je
suis aussi là pour discuter avec un petit panel de personnes avec qui
je suis en contact régulier.

Ces personnes ne sont pas seulement des contacts virtuels, ce


sont des contacts qui au fil du temps sont devenues des contacts par
téléphone et même des contacts que j’ai rencontrés en personne et
qui sont désormais de véritables amis. C’est ça aussi l’esprit de
famille et non de revendicateurs haineux que l’on veut bien nous
mettre à tort sur le dos. En plus du temps que je passe à accélérer ma
présence sur Linkedin, je passe donc aussi beaucoup de temps au

74
téléphone avec des personnes qui ont clairement besoin d’écoute. Si
la situation est pour le moment plutôt tenable après la sortie du
premier confinement pour la majorité de la population qui est encore
très majoritairement hypnotisée par les discours gouvernementaux
et les médias mainstream, ce n’est pas le cas pour nous, les éveillés.
Car en effet il faut se mettre à notre place. Comment pouvez-vous
continuer à vivre normalement alors que les masques sont devenus
légion, que bon nombre d’événements sont toujours interdits et que
nous savons d’ores et déjà par certains de nos contacts qu’un
nouveau confinement aura certainement lieu aux alentours du mois
de septembre octobre ? C’est pour nous effectivement beaucoup
plus compliqué de se sentir rassuré. Car nous savons pertinemment
ce qui va se passer. C’est assez logique, en septembre octobre le froid
revient doucement et le virus va fatalement revenir légèrement, un
virus ne s’éteint jamais réellement. Il serait d’ailleurs totalement
illusoire de se dire qu’on éradique totalement un virus quel qu’il soit
de la surface de la terre. Cette idée relève clairement de la folie et du
fantasme de quelques médecins corrompus avides de nous injecter
un vaccin pour voir leurs actions et leurs rétributions financières
monter en flèche. Dans cette situation j’ai donc de temps en temps
de longues conversations avec des personnes de toute la France pour
les rassurer sur la situation et que tout ceci ne va pas durer. Je vous
rassure nous parlons aussi de bien d’autres choses ! Et si nous savons
que la situation ne va pas durer c’est pour une simple et bonne
raison, nous avons des informations qui nous poussent à penser que
d’autres paramètres sont à prendre en considération et qu’ils
aboutiront inexorablement à la fin de cette manipulation mondiale.
Ce n’est pas du tout du domaine du fantasme et même si nous
n’avons bien entendu pas la certitude de ce que nous avançons, nous
avons au moins la sensation que tout ceci a un sens et que quoi que
l’on puisse nous reprocher, il y a bien une liste d’incohérences qu’il
75
faut bien se résoudre à accepter et à essayer d’en trouver des
explications. Encore une fois c’est bien là la différence entre
journalisme d’information et journalisme d’investigation. Nous ne
sommes ni prophètes, ni juges d’instruction, mais nous ouvrons des
pistes de réflexion et sommes également persuadés que la justice
fera son travail à un moment ou à un autre.

Tabernacle de tabernacle, c’est le moment de parler de notre


cousin compagnon outre-Atlantique Alexis Cossette. Alexis est un
personnage réellement attachant, forcément déjà par son accent que
nous, français métropolitains affectionnons tout particulièrement.
Alexis est lui aussi rentré dans les « petites habitudes » de beaucoup
d’éveillés. On le sent d’une gentillesse incroyable et il a toujours cette
petite lueur dans les yeux qui vous donne envie de l’écouter. C’est un
véritable passionné de ce qu’il nous partage, un fouineur invétéré,
qui présente ses vidéos comme une enquête policière. Alexis est
notre Sherlock Holmes des lanceurs d’alerte ! Il se présente dans son
petit studio avec son beau logo reluisant derrière lui « Radio
Québec » et nous présente au fur et à mesure de ses vidéos, des
documents, des captures d’écran, qui apparaissent tout autour de lui
au fur et à mesure qu’il déroule son argumentaire, effet garanti. C’est
surtout ainsi très facile de comprendre tout son raisonnement et
visuellement de comprendre là où il souhaite nous emmener.

Alexis a aussi cette particularité de faire des émissions en direct,


en live in english in the text. Cela lui permet donc d’interagir
directement avec des milliers d’internautes du monde entier qui
l’interpellent au fur et à mesure de son direct. Cette interactivité est
intéressante mais demande une réactivité pas toujours évidente
lorsque l’on vit une situation comme celle que nous vivons. Beaucoup
de questions, beaucoup d’interrogations quant à l’avenir, la suite des
événements, les informations que l’on entend chacun de notre côté

76
et que l’on aimerait qu’Alexis confirme ou infirme. Bref, c’est un
exercice de haut vol qu’Alexis arrive tout de même à parfaitement
maitriser. Tout comme Silvano, Alexis n’en est pas à ses débuts. Il n’a
pas attendu que cette manipulation nous tombe sur la tête pour
commencer à diffuser ses points de vue, son regard sur la situation
au Québec, au Canada et dans le monde. Sa chaîne YouTube existe en
effet déjà depuis de nombreuses années. Ce qu’il diffuse sur Radio
Québec se concentre majoritairement sur la politique, la
géopolitique, l’influence des lobbys, les lois, les implications, les
influences. Il a une donc vision très structurelle des choses. Il va
analyser une grande quantité d’informations pour essayer de
comprendre comment des événements que nous n’avons pas
forcément la facilité de relier, même si nous en sommes persuadés,
arrivent à une être cohérents. Le parallèle avec Sherlock Holmes est
donc tout trouvé. Il regarde les événements qui se déroulent et
essaie de mettre en lumière une situation, pour nous éclairer. Vous
avez compris, lumière, éclairer, tout ça tout ça, oui je sais j’adore les
jeux de mots. Ses émissions sont donc l’occasion de voir la situation
d’un point de vue plus global sur ce qui se passe. Car forcément
quand une situation se répète d’une manière aussi synchronisée dans
la plupart des pays occidentaux, c’est bien qu’il y a quelque chose qui
relève davantage de la PsyOps, de l’opération psychologique, que
d’un virus qui se propage partout dans le monde. Quand vous avez
par exemple l’Allemagne qui s’alarme et confine avec 5000 cas
positifs par jour quand la France en a dix fois plus, vous vous dites
qu’il y a un problème dans l’équation. On n’agit JAMAIS de la même
manière selon des situations différentes. Par exemple les flux
migratoires ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre et de fait les
lois et mesures prises pour gérer ces flux migratoires sont différents
d’un pays à un autre. Pour une ressource donnée comme du blé par
exemple, les importations et exportations ne sont pas les mêmes
77
dans tous les pays et de la même manière les lois qui régissent ces
échanges commerciaux ne sont pas les mêmes. C’est également un
paramètre intéressant à souligner et c’est en cela qu’étrangement,
même si les pays n’ont jamais eu les mêmes quantités de décès,
jamais eu les mêmes nombres de cas positifs, jamais eu les mêmes
équipements hospitaliers, jamais eu les mêmes répartitions
géographiques, ils ont pourtant appliqué avec une synchronisation
digne d’une opération militaire les mêmes restrictions aux mêmes
moments pour des situations pourtant totalement incomparables
d’un point de vue épidémiologique et gestion sanitaire. C’est là
qu’Alexis entre en scène.

Il a cette capacité à se concentrer sur les raisons qui poussent


les pays à s’organiser et à se synchroniser d’une manière si précise
qu’on se dit que c’est assez incroyable tout de même. Prenons
exemple avec la question de l’écologie. Bien entendu je ne le prends
pas par hasard. Depuis des décennies les pays du monde entier se
graissent la patte et se caressent dans le sens du poil pour nous faire
croire que leurs gigantesques réunions mondiales ont enfin permis de
s’accorder sur la résolution du problème écologique et de la
progressive mais effrayante destruction de notre planète. Petite
information sur le sujet, chaque année en France, meurent 48000
personnes à cause de la pollution atmosphérique, données Santé
Publique France. Ça n’a pas pourtant l’air d’affoler qui que ce soit au
gouvernement ? Et aucun pays dans le monde d’ailleurs. Ça ne me
parait pourtant pas plus compliqué que ça d’imposer certains
investissements pour les entreprises polluantes ou de radicalement
modifier notre utilisation des carburants fossiles ou autres idées de la
même veine. Mais étrangement, un simple petit virus avec un taux de
mortalité de 0,6% selon l’OMS, 0,45% chez notre bon Didier et le
monde s’effondre dans une synchronisation digne d’une montre

78
Rolex. D’un seul coup tout le monde s’accorde et tout le monde met
en place les mêmes interdictions de l’hydroxychloroquine, les mêmes
restrictions, les mêmes aberrations, les mêmes protocoles
totalement injustifiés sortant d’un chapeau et les mêmes décisions
de fermetures entrainant clairement la destruction de leurs
économies. Comme quoi, quand on veut, on peut. Je dis ça je dis rien.

Quand on a comme objectif de détruire l’économie de son pays,


manifestement ça peut aussi se faire sans aucun problème. Ah
pardon, vous croyez encore que toutes les aides qui sont proposées
par l’État sont là pour sauver l’économie de notre pays ? Avez-vous
vu ne serait-ce que parcouru la complexité des documents à remplir
et des différents cas de figure selon si vous avez subi un couvre-feu,
un non couvre-feu, que vous avez tant de salariés, que vous faites
tant de chiffre d’affaires, que vous avez ouvert ou fermé pendant
tant de temps et à telle période ? Avez-vous également entendu ou
vu en vidéo les innombrables témoignages de professionnels qui
n’ont jamais touché quoi que ce soit, soit parce qu’on ne leur a
jamais répondu, soit parce qu’ils ne remplissaient pas forcément les
critères pour raison x ou y, soit qu’ils ne rentraient pas dans les grilles
d’obtention du PGE, le fameux prêt garanti par l’État ? Pensez-vous
réellement que l’État se préoccupe réellement de la misère sociale
qui est en train de gangréner doucement chaque territoire de notre
beau pays ? Il s’en préoccupe tellement que la fermeture aléatoire
des commerces leur passe totalement au-dessus de la tête, mais par
contre, vous avez toujours la possibilité d’aller faire vos courses dans
les grandes surfaces, dans les grandes enseignes du bricolage, aller
manger dans les enseignes de Fast-Food et de commander tout ce
que vous souhaitez sur Amazon. Faisons un petit focus sur Amazon
pendant quelques instants.

79
On nous dit qu’Amazon ne représente que 20% de la totalité
des achats en ligne en France. Pas de chance, c’est mon métier et je
connais exactement la réalité. Oui, peut-être qu’ils représentent 20%
du business en ligne en France, mais selon quelle étude ? Et surtout
sur quelle période se base ce chiffre ? Je peux vous garantir qu’en
temps de crise, étant donné que plus personne n’a d’argent, les seuls
à pouvoir faire de la publicité en ligne sont les majors, les pure
players comme on les nomme dans ma profession, ceux qui ont une
présence uniquement sur internet, pas de magasin physique. Parce
que vous pensez franchement que les enseignes à plus petit budget
qui ont l’habitude de vendre principalement en boutique arrivent à
injecter en un claquement de doigts du budget pub sur internet pour
contrebalancer la perte sèche de leurs magasins physiques ? Bien sûr
que non. Faire du webmarketing c’est un métier et on ne s’improvise
pas expert en stratégie digitale en une semaine ou en quelques mois.
Il faut faire appel à des spécialistes, à des agences et ça se paie, cher,
très cher. Mais pardon, notre bon Bruno La Martingale de l’économie
sait forcément de quoi il parle. Proposer une aide pour créer son site
internet en quelques semaines et au passage culpabiliser les
entrepreneurs en leur disant qu’en plus sur ce sujet la France est en
retard, ça c’est classe. Là pour le coup je commence à me souvenir de
la seule année de ma vie où j’ai voulu aller tâter de plus près le
monde de la politique et où je me suis encarté, à l’UMP, étant plutôt
de nature libérale. À l’époque cet expert en économie de bistrot
brandissait ce slogan imprimé sur les t-shirts de tous ses
sympathisants : « Le renouveau, c’est Bruno ». Le renouveau ce n’est
certainement pas Bruno, mais par contre le foutage de gueule
permanent, l’amateurisme et le pipo, ça c’est sûr, c’est Bruno.

Pour revenir à Alexis, il est vraiment très intéressant à suivre sur


cette ligne, l’économie, les annonces des gouvernements, les affaires

80
juridiques et les glissements insidieux mais bien présents vers des
régimes dictatoriaux. Il a la capacité de bien mettre en avant les
engrenages qui se mettent en place pour arriver à des résultats qui
font froid dans le dos, comme le grand reset. Car oui, c’est bien de
cela dont nous parlons, les pays du monde occidental ont décidé de
changer de paradigme économique et nous imposent une vision
différente petit à petit. Et c’est ce qu’Alexis aborde beaucoup dans
ses vidéos. La destruction des économies mondiales nous emmène
tout doucement vers un changement profond de notre manière de
vivre, de manière de consommer et de manière d’être plus en tant
qu’individu mais en tant que ressource. Destruction de l’emploi,
destruction des modèles économiques, arrivée des revenus
universels et des monnaies numériques, un programme effrayant,
pourtant en train de réellement se réaliser. À ce propos il est
d’ailleurs assez effarant de voir les annonces totalement
décomplexées voir de plus en plus le jour. Au mois de mai il est
encore impensable de parler de grand reset économique qui est
selon nous prévu pour un début d’amorçage au mois de janvier 2021.
Tout comme il est impensable de parler que l’idée est également de
détruire les monnaies physiques pour ne laisser place qu’aux
monnaies numériques afin d’entrer dans un contrôle chirurgical de
nos faits et gestes et de nos habitudes de consommation. Quelques
mois plus tard, à l’heure où je vous parle, le Time Magazine a fait une
première de couverture il y a quelques semaines intitulée « The
Great Reset » et peu de temps après, Christine Lagarde commença à
parler de l’euro numérique. Plus si « complotiste » que ça
maintenant.

Alexis va également traiter de manière très approfondie un


sujet majeur dans cette crise sanitaire mondiale, je veux parler du cas
d’une élection extrêmement importante qui va bientôt se dérouler

81
dans un pays pas si anodin que ça et au regard du contexte sanitaire,
cette élection ne va pas se dérouler exactement comme d’habitude,
elle va même radicalement changer sa façon d’être organisée.
Lorsqu’à priori on vous parle de ça, vous vous dites que vous ne
voyez pas vraiment le rapport entre un virus qui sème la panique sur
notre planète depuis des mois et le fonctionnement d’élections.
Pourtant ce microscopique virus va bien provoquer un changement
majeur dans le processus de vote des élections américaines,
première puissance économique mondiale. En effet avec ce virus, les
deux poids lourds politiques que sont les républicains et les
démocrates s’affrontent avec deux visions radicalement différentes
sur la gestion de cette crise sanitaire. Les républicains se veulent
rassurants et on voit même très nettement dans les rassemblements
Trump quasiment la moitié des sympathisants ne portant pas de
masque. Ce qui se comprend tout à fait quand son propre candidat
lui, n’en porte jamais. Et de l’autre les démocrates et leur candidat
Joe Biden, judicieusement surnommé Sleepy Joe ou Creepy Joe par
les républicains, scandalisés et excédés de la légèreté avec laquelle
Donald Trump gère ce problème d’épidémie et considère la
dangerosité du virus. La résultante de ces deux visions
diamétralement opposée la voici. Les républicains ne changent pas
leurs habitudes quant à leur manière de voter. Ils encouragent leurs
électeurs à se déplacer en bureau de votre, comme chez nous en
France par exemple. De l’autre côté les démocrates vont mettre en
place une campagne d’une impressionnante violence pour générer la
panique au sein de leurs électeurs afin de les encourager, que dis-je,
de les pousser fortement à voter par correspondance. Les moyens
sont colossaux. On peut voir sur toutes les TV américaines et sur tous
les réseaux sociaux des dizaines de vidéos promouvant le vote par
correspondance et tout le monde y va de son audience. On y voit
bien entendu Joe Biden et Kamala Harris, le couple de candidats du
82
camp démocrate mais pas seulement. Des dizaines d’artistes
d’Hollywood, de la chanson, du cinéma, de la télévision mais aussi
l’ancien couple présidentiel Barack et Michelle Obama qui produisent
et diffusent régulièrement de petites vidéos afin de pousser au vote
par correspondance avec en trame de fond l’excuse toute trouvée :
« protégez-vous du virus, n’allez pas dans vos bureaux de vote qui
risquent d’être remplis de personnes potentiellement infectées,
votez plutôt par correspondance ». Ce point de divergence va
entraîner une différence absolument centrale dans les résultats de
l’élection présidentielle américaine de 2020.

Mais qu’est-ce que le vote par correspondance ? Imaginez des


sortes de containers et autres boîtes disposés ni plus ni moins dans
les rues de tout le pays, dans tous les quartiers de tous les comtés de
tous les états. Des milliers et des milliers de containers et boîtes plus
ou moins importantes à la disposition du grand public pour
réceptionner votre vote, comme si vous déposiez une enveloppe
dans une boîte aux lettres, c’est le « mail-in ballot » ou « bulletin par
correspondance ». Cette méthode n’est pas nouvelle aux États-Unis
mais n’a jamais été réellement très plébiscitée par la population. La
très grande majorité des votants préférant directement se déplacer
au bureau de vote de leur quartier pour effectuer leur acte citoyen.
La différence avec cette année est que les votes des démocrates via
cette méthode ont été largement supérieurs aux années précédentes
et que le vote par correspondance présente plusieurs défauts
majeurs. Le fait que les personnes ne se déplacent pas physiquement
devant des représentants électoraux officialisés pour l’occasion,
bénévoles pour la plupart, induit de fait une impossibilité de valider
que le bulletin a bien été rempli par la bonne personne, avec la
bonne signature et sans pression aucune lors du remplissage du
bulletin. C’est notamment pour toutes ces raisons que le vote par

83
correspondance fut abandonné en France en 1975, jugé trop
pernicieux pour un processus électoral et on peut le comprendre.
Donald Trump, conscient de la vague de votes par correspondance
que les démocrates vont générer afin de fausser l’élection, va
s’atteler de son côté à conseiller de faire l’inverse durant toute la
période électorale afin de préserver au maximum l’intégrité de cette
élection d’une importance capitale. Et lorsque l’on voit aujourd’hui le
résultat de ce que donne le vote par correspondance, on comprend
que Donald Trump avait raison depuis le début. Malgré ce que les
médias mainstream français diffusent sur leurs canaux, détruisant
systématiquement le président américain depuis quatre années, de
nombreuses affaires de corruption éclatent aux abords du 3
novembre 2020, date de l’élection américaine. Fraudes, pressions,
votes massifs dans des maisons de retraite, maisons de personnes
handicapés, bulletins estampillés 100% Biden arrivant en pleine nuit
en quantité très importante, bref, la liste est longue, très longue. Ce
que je vous dis ici n’est pas le fruit d’une hallucination ou d’un
partisanisme quelconque, mais bien d’informations vérifiables et ce
dans plusieurs états. Mais bien entendu, vous n’entendrez jamais les
médias français vous parler de toutes ces affaires, ni sur CNN, ni sur
MSNBC.

Il y a là aussi un problème majeur sur lequel il faudrait un jour


réellement se pencher, celui du filtrage international de
l’information. Cette élection me direz-vous, que va-t-elle changer
dans votre quotidien, à priori pas grand-chose. Mais bien au
contraire, lorsque l’on est la première puissance économique et
militaire mondiale, avec toutes les implications géopolitiques et
stratégiques que cela implique, on a de multiples raisons de
légitimement se poser la question de ce que serait un monde avec le
couple Biden/Harris comparé à un monde avec le couple

84
Trump/Pence. Sachant que le premier fonce tête baissée dans la
manipulation et la peur du virus, alors que l’autre ne porte jamais de
masque et ne pense qu’à redonner la confiance à son pays, tout ceci
en dit long sur les objectifs plus qu’obscurs qu’ont les démocrates
pour l’avenir des États-Unis et de la planète pour les prochaines
années.

Avec toutes ces informations Alexis est néanmoins quelqu’un


de très positif, même s’il reste éminemment pragmatique sur ce qui
est en train de se dérouler devant nous. Il est positif pour une bonne
raison et cette raison ou ces raisons je vous en parlerai plus loin car
aborder ces questions maintenant serait contreproductif et tout à fait
prématuré. Toujours est-il cette part de positivisme est très
importante au sein des discours des lanceurs d’alerte les plus
influents, car elle nous maintient la tête hors de l’eau et je
m’applique également chaque jour à ne jamais oublier qu’il ne faut
pas négliger cet aspect. Alexis nous apporte donc des sujets
pertinents, même s’il n’est parfois pas évident de suivre certains
raisonnements car ils demandent tout de même une vision avec
énormément de recul sur la situation que nous vivons actuellement.
En effet c’est parfois difficile de prendre du recul car nous sommes
enfermés, c’est le cas de le dire, dans notre petit quotidien mais
grâce à Alexis nous arrivons à prendre de la hauteur mais encore
faut-il prendre le temps de le faire et être capable de balayer aussi
certaines idées reçues que l’on nous vend depuis le début et parfois
pas seulement depuis le début de cette épidémie, mais depuis le
début de notre existence. Non les gouvernements ne nous veulent
pas QUE du bien, non les entreprises qui nous vendent de beaux et
efficaces produits ne veulent pas non plus QUE nous faciliter la vie.
Des enjeux géopolitiques et géostratégiques majeurs se jouent
derrière certaines réalités de notre quotidien. C’est pour cette raison

85
qu’il est important d’écouter ce genre de vidéos, pour voir plus haut,
plus loin, mieux comprendre comment fonctionne notre monde et
mieux appréhender les objectifs à plus ou moins long terme que
certaines personnes ont décidé d’atteindre. Car comme vous le
savez, ces personnes sont très limitées en nombre, puisque sachez
qu’avant cette crise sanitaire, la richesse des 1% les plus riches de la
planète correspondait à deux fois la richesse de 92% de la population
mondiale. Et le portefeuille de ces plus importantes fortunes n’a fait
qu’augmenter au cours de cette crise, notamment grâce à l’explosion
des bénéfices des GAFAM, Google Amazon Facebook Apple
Microsoft, mais aussi celles de l’industrie pharmaceutique.

Au milieu de tout ce marasme politico-économico-sanitaro-


mondial, il en faut du cœur et de l’énergie pour tenir bon, rester
debout et réussir à se lever chaque matin en se disant : ça va aller. Et
même si l’ami Silvano et l’ami Alexis sont toujours là pour nous
rassurer en fin de vidéo et nous donnent toujours une lueur d’espoir,
il y a tout de même celui qui remporte la palme de la bonne humeur
et on le comprend puisque c’est son cœur de métier, je veux bien
entendu parler de Jean-Jacques Crevecoeur. Ah l’ami Jean-Jacques,
sacré bonhomme. Pas un bon brillant barbu, mais un bon brillant
chevelu ! L’ami Jean-Jacques est un belge d’origine, immigré il y a
longtemps au Canada. Malgré sa totale immersion dans
l’environnement canadien, il n’arrivera pas à nous tromper sur la
provenance de son accent si reconnaissable, même si soyons
honnêtes, il n’est pas si prononcé que ça. Ce bon brillant belge ET
chevelu est un rayon de soleil pour beaucoup et on comprend
pourquoi. Il insuffle une énergie positive et ce de manière totalement
spontanée au travers de ses vidéos. D’un naturel 100% nature, Jean-
Jacques Crevecoeur est un passionné de l’humain et il en a fait son
métier. Il est auteur, formateur, conférencier de réputation mondiale

86
depuis 1989. Pour le décrire rien de plus simple, son site internet le
fait beaucoup mieux que moi, il se définit comme « accoucheur de
potentiel humain et catalyseur de changements durables ». Il a sorti
de nombreux ouvrages et est spécialiste dans l’analyse des jeux de
pouvoir et comment reprendre confiance en soi et prendre soin de
soi de manière plus générale. C’est un formidable personnage,
capable de redonner la vie à des existences difficiles et de redonner
de l’espoir à des parcours compliqués. Tout comme Silvano ou Alexis,
Jean-Jacques n’est donc pas né d’hier et on ne la lui fait pas. Et
surtout pas à lui qui est expert en détection de comportements
douteux et manipulatoires. Il est donc plutôt normal et évident qu’il
ait très vite compris que quelque chose ne tournait pas rond sur la
planète Covid-19, mais vraiment pas rond du tout.

Forcément quand vous avez face à lui des gouvernements qui


déversent jour après jour, quel que soit le pays, des mensonges
toujours plus gros les uns que les autres, il n’en faut pas beaucoup
pour qu’il tire la sonnette d’alarme et qu’il décide de prendre le
problème à bras le corps et sans vouloir faire de mauvais jeux de
mots, à bras le cœur. Jean-Jacques est un homme de cœur et ça se
voit, ça se ressent dans chacune des vidéos qu’il produit sur sa chaîne
YouTube. Sa chaîne, tout comme les deux autres lanceurs d’alerte
que j’ai pris en exemple, n’a pas non plus été créée au début de la
crise sanitaire, loin de là. Il nomme ses interventions les plus
visionnées, les CDL, Conversations Du Lundi. Il dispose d’un espace
internet privé qui le prémunit de la censure, qu’il diffuse auprès de
celles et ceux qui souhaitent s’y inscrire afin d’être au courant des
dernières vidéos mises en ligne comme les conversations du lundi,
qui comme leurs noms l’indiquent, sortent chaque lundi. Ce sont ces
vidéos principalement qui font le succès de Jean-Jacques. Les vidéos
se présentent toujours de manière différente. Il nous présente ses

87
points de vue sur la situation actuelle soit dans des espaces de
bureau, soit dans ce qui lui correspond davantage, de la manière la
plus authentique qui soit, au milieu de la nature. De par ses
connaissances en psychologie, développement personnel et
techniques de détection de personnalités malveillantes et
manipulatoires, il aborde majoritairement cette crise sur un aspect
psychologique. Il découpe et analyse les discours des gouvernements
mondiaux afin de transmettre toutes les armes qu’il a en sa
possession pour être capable de discerner le faux du vrai, le discours
compatissant du discours infantilisant, le discours bienveillant du
discours manipulateur. Car de la manipulation il y en a dans cette
gestion de crise, des pleines malles, à commencer par le plus visible
et le plus lamentable qui soit, la culpabilisation.

Lorsque la crise commence, on n’identifie pas forcément très


bien quels types de personnes vont être majoritairement touchées,
mais on énonce les personnes fragiles, assez logique quand on parle
d’une maladie. Mais très vite le discours va basculer dans une espèce
de vomis ultra culpabilisant consistant à répéter en boucle et ce quel
que soit le pays occidental dans lequel vous vous trouvez, que vous
êtes potentiellement un meurtrier en puissance. Cette manipulation
visant à détruire les liens sociaux déjà bien attaqués en période de
confinement, va s’insinuer petit à petit comme une véritable névrose
marquée au fer rouge dans le cerveau de quatre milliards d’individus.
Le processus cognitif est ainsi bien rodé, le matraquage ininterrompu
des spots publicitaires, affiches dans les transports en commun, en
entreprise, au restaurant, bref dans tous les lieux possibles et
inimaginables nous prend littéralement en tenaille. Nous sommes
toutes et tous jour et nuit et du matin au soir cernés par l’application
des fameux « gestes barrières » et de la « distanciation physique ou
sociale ». Mais ça ne s’arrête pas là. Appuyé par de nombreuses

88
interventions anxiogènes au possible par les différents représentants
de l’état, les médias, les médecins et autres journalistes pseudo
experts en médecine, le discours de la bombe à retardement est
partout. Même si vous n’êtes pas malade, vous êtes potentiellement
« asymptomatique », c’est-à-dire porteur sans le savoir et sans être
malade. Vous pouvez donc à tout moment, tuer votre voisin, votre
collègue, vos amis et inversement vis-à-vis d’eux également. Vous
devenez pour eux un meurtrier potentiel, tout comme eux le sont
pour vous. Le clou du spectacle est la mise en scène macabre que l’on
a également vue fleurir dans les spots de « prévention » que je
qualifierais de spot de propagande et de manipulation, où l’on n’y va
même plus par quatre chemins, si vous ne respectez pas les gestes
barrières et la distanciation physique vous allez buter grand-mère. Et
c’est bien là le point central, c’est que par un effet de glissement, le
danger n’est plus seulement le virus. Le danger, c’est vous, le danger
c’est l’autre.

Avez-vous remarqué que lorsque quelqu’un s’approche un peu


trop près de vous, vous avez immédiatement le réflexe de vous en
éloigner, de rester à bonne distance et de fixer votre attention sur les
mains de votre interlocuteur si celles-ci venaient à s’approcher trop
près de vous ? Ces comportements sont le fruit d’une manipulation
mentale répétée typique d’un conditionnement pavlovien. Ivan
Pavlov, avait obtenu le prix Nobel de médecine en 1904 pour ses
travaux sur le conditionnement. Son étude princeps utilisait un chien
et un stimulus sonore comme un sifflet par exemple. Avant de lui
donner son repas, un chien salive. Mais si vous utilisez un stimulus
sonore juste avant de lui donner son repas et que vous répétez
l’opération à plusieurs reprises pendant plusieurs jours, vous n’aurez
ensuite plus qu’à utiliser votre sifflet pour que votre chien salive, sans
même qu’il y ait le moindre repas à la vue de votre animal, c’est un

89
conditionnement. C’est ainsi que par ce matraquage systématique de
l’application de ces gestes barrières et du risque de tuer quelqu’un
autour de vous, le gouvernement a fait tout son possible pour
détruire le lien social. Et lorsque l’on voit les chiffres et les résultats
concernant la santé mentale de la population française et mondiale à
l’heure où je vous parle, l’opération est un succès. Que dire alors
quand Jérôme Salamèche et Olivier Nerveux nous expliquent avec le
plus grand sérieux face caméra qu’il faut créer du lien social pour ne
pas tomber dans la dépression. Oui, on nous prend vraiment pour
des gros cons. Jean-Jacques a donc remarqué tous ces
comportements et ces mises en scène dignes des plus grands pervers
narcissiques qui soient et il les explique avec brio afin de
déconditionner la population de toutes ces manipulations. Dans ses
vidéos il nous explique de manière très vulgarisée des méthodes pour
se désengager de toutes les stupidités du masque, des tests, des
gestes barrières et du confinement.

J’arrive à un point que Jean-Jacques s’est également rompu


corps et âme à essayer de résoudre et qui je pense parle à chacune et
chacun de nous. Une problématique majeure que nous avons toutes
et tous traversé et qui nous traverse encore, la problématique de
l’entourage. Lorsque l’on a très vite compris que toute cette
épidémie ne tenait pas la route et que le constant imbroglio
gouvernemental ne relevait non pas d’un amateurisme patent mais
bien de techniques de manipulation visant un objectif précis, c’est
une très bonne chose. Mais lorsque la très grande majorité de la
population croit aveuglément que le gouvernement ne sait pas ou ne
veut pas vraiment comprendre ce qu’il a en face de lui et qu’il est
convaincu que le gouvernement fait de son mieux, on se heurte ici
non pas à un problème mais à une montagne de problèmes pour se
comprendre avec son entourage. C’est même au-delà de cela, c’est

90
au-delà d’un simple problème de compréhension. Il est arrivé un
moment où j’ai tout simplement fait le constat qu’avec la majorité de
mon entourage, nous ne parlions tout bonnement plus le même
langage. Et ce problème, Jean-Jacques passe beaucoup, beaucoup,
beaucoup de temps à essayer de nous transmettre ses conseils afin
de réussir à réinstaure le dialogue, car il a bien compris lui aussi, que
le problème n’est pas seulement la compréhension, mais bien un
problème de langage. La novlangue sécuritaire sanitaire a, c’est le cas
de le dire, contaminé les esprits de la très grande majorité de la
population pendant que nous, éveillés, avions en tête une approche
langagière positive axée sur le respect de l’autre, le traitement, le
souffle de vie et la liberté.

Le respect d’abord car en effet, lorsque nous parlons de


manière très calme que nous ne sommes pas en accord avec ce qui
est en train de se passer, on nous agresse, on nous insulte et on nous
traite irrémédiablement de « complotiste ». Ce qui démontre bien ici
la destruction manifeste du pont langagier qui lie chaque être
humain. Nous n’étions non seulement plus en capacité de nous
comprendre mais aussi et surtout plus en capacité de nous parler. Il
devenait impossible d’aborder le moindre sujet de conversation et de
fait, le seul sujet qui occupait nos vies était devenu un virus et quoi
que l’on puisse mettre en place pour éviter d’en parler, l’exercice
devenait tout simplement insupportable. Jean-Jacques en arriva
même à faire deux vidéos sur la même thématique, une pour ceux
qui comme nous voyaient ce qui se déroulait sous nos yeux et une
pour ceux qui croyaient bec et ongles à tout ce qu’on leur intimait de
croire pour leur bien et celui de grand-mère. Mais force est de
constater que l’exercice, aussi intéressant soit-il, n’eut pas le moindre
effet et je dois bien avouer aussi que malgré les tentatives de
discussions apaisées que j’ai tenté d’avoir au fil de cette crise, aucune

91
méthode, aucune approche, aucun langage n’a fonctionné. C’est ainsi
que comme beaucoup je suis à l’heure actuelle séparé de beaucoup
de personnes de mon entourage, la situation rendant impossible la
continuité de certaines amitiés ou de certains liens familiaux. C’est un
constat difficile pour moi comme pour celles et ceux avec qui
j’échange mais c’est ainsi et mieux vaut l’accepter pour le vivre
mieux. Mais il est clair qu’aujourd’hui, nous sommes incapables de
savoir quelle direction pourra prendre cet état de fait. Deux mondes,
deux visions, deux façons d’envisager sa liberté. Si le gouvernement
a, comme nous le pensons, décidé de diviser pour mieux régner,
l’opération est un succès. Néanmoins et fort heureusement, ce
succès sera de courte durée et nous allons le voir en retournant dans
le récit de la plus grande manipulation sanitaire de l’histoire de
l’humanité.

92
Acte 9 – Les Saintes Écritures

Nous sommes maintenant à la fin du mois de mai, mes contacts


commencent à dépasser la centaine, mais c’est surtout le nombre de
vues de mes posts qui comptent et ils prennent tout doucement de
l’ampleur. De quelques dizaines à quelques centaines de vues au
mois d’avril, je suis désormais à plusieurs centaines voire quelques
milliers de vues pour les plus forts rayonnements. Mes posts font
mouche et c’est tant mieux. Je sais désormais comment faire en sorte
qu’ils le soient de plus en plus. Mon premier métier est webdesigner
et j’ai bien compris que plus l’image a d’impact, plus mon article sera
lu et plus il sera partagé et repartagé. La minorité que nous étions en
début de crise se transforme petit à petit. À force de pédagogie et de
documentation précise notre travail à toutes et à tous commence à
faire son effet. Je ne passe pas encore trop de temps à écrire mes
articles, une heure par jour tout au plus, pendant que l’ami Ramon,
insatiable expert de la réinformation et du déconditionnement
s’attèle à la tâche comme il l’a toujours fait dans sa vie
professionnelle active en publiant avec force au minimum une
dizaine d’articles par jour et par nuit. Une vraie machine ! Et de la
présence il va falloir en avoir pour traiter le scandale médiatique qui
arrive à grand pas, je veux parler de l’étude la plus
abracadabrantesque de l’histoire de la médecine et des publications
scientifiques, la fameuse et extraordinairement fumeuse étude du
Lancet sur les effets de l’hydroxychloroquine.

93
Il était une fois, une société du nom de Surgisphère. Cette
société créée en 2007 était spécialisée dans la récolte et l’analyse de
données médicales. Ce genre de sociétés travaille dans ce que l’on
appelle le Big Data. Lorsque l’on récolte des données en quantité
conséquente, il faut ensuite en faire quelque chose et le but ultime, y
trouver des corrélations. Que disent ces données, que nous
apprennent-elles, quelles décisions dois-je prendre en conséquence
au regarde de cette étude et comment faire pour que des
phénomènes délétères pour l’être humain puissent être circonscrits
au plus vite. C’est le 22 mai que cette étude colossale sort donc de
son trou, publiée par la mondiale et très renommée revue
scientifique The Lancet. Une étude qui avance des chiffres à tomber
par terre, 96000 patients dans le monde, des dizaines et des dizaines
d’hôpitaux concernés, des données dans tous les sens récoltées et
analysées en un temps absolument record entre fin février et mai,
des performances rares, voire jamais réussies à ce jour. Déjà lorsque
l’on regarde le travail colossal qu’il faut en temps normal pour
analyser des études portant sur 15000 personnes, on parle de
plusieurs mois au bas mot, mais là aucun problème, en l’espace de
seulement quelques petits mois également, Surgisphère arrive à
sortir une étude sur 96000 patients. Ajoutons à cela des déclarations
d’impôts inexistantes, plusieurs adresses de domiciliation dont des
pavillons en banlieue et des employés fantômes qu’on a peine à
trouver sur Linkedin, étrange. Pourtant ils ne sont déclarés comme
n’étant officiellement que quatre en tout et pour tout. Un site
internet fabriqué sur Wordpress, comme si votre épicier du coin en
avait fait autant en regardant des épisodes de Maigret à la télévision.
Je vous passe également toute la partie sur l’aspect plus scientifique
avec une méthodologie plus que douteuse, les répartitions d’âge des
patients sont exactement identiques d’un pays à l’autre, des
conclusions très limitées et peu circonstanciées de l’étude etc. Alors
94
que nous sommes toujours en plein questionnement sur la question
Raoult pas Raoult, je trouve tout de même assez fou que cette étude
arrive à point nommé, pas vous ? Dites-moi, la vie est bien faite
quand même, on descend notre bon Didier depuis le début de cette
crise sanitaire qui n’en est pas une et hop, sortie de son chapeau, une
étude comme jamais vue tombe du ciel pour écraser la molécule
magique dont une grande quantité de médecins ne veulent pas
entendre parler. Ces mêmes médecins qui touchent des rétributions
financières de la part du laboratoire Gilead. Mais si Gilead, souvenez-
vous, ce sont ceux qui ont gagné 30 milliards de dollars en bourse en
annonçant que le Remdesivir allait sauver le monde et qui ont gagné
900 autres millions de dollars supplémentaires pour avoir vendu ce
même médicament à l’Europe juste avant que l’OMS annonce
finalement qu’il était inefficace. Lors d’une vidéo, le patron de cette
magnifique société qu’est Surgisphère, Sapan Desai, annonce que le
Remdesivir de Gilead ralentit le séjour à l’hôpital. Encore une fois je
tiens à préciser que je n’accuse absolument personne, mais qu’il est
intéressant de constater certains liens de cause à effet qui pourraient
éventuellement amener à se poser légitimement quelques questions.
D’un côté des personnes qui détruisent la réputation et le travail du
meilleur épidémiologiste au monde qui souhaite utiliser une
molécule à dix euros et en face des médecins régulièrement financés
par Gilead qui détruisent la réputation de la molécule à dix euros
pour ne parler que de leur traitement pourtant totalement bidon à
trente fois le coup de l’autre molécule. Je dis ça je dis rien.

Mais ce coup-ci cette étude du Lancet Olivier Nerveux ne va pas


la manquer. Il répète en boucle depuis des mois qu’il n’y a pas de
traitement connu à ce jour, qu’il n’y a pas de traitement connu à ce
jour, qu’il n’y a pas de, oui c’est bon Olivier on a compris merci ! Alors
s’il a l’occasion d’assener un dernier uppercut à l’hydroxychloroquine

95
via une étude de cette ampleur, il ne va pas se gêner. Il court, il
saute, il vole, il s’envole même, directement en direction du Haut
Conseil de la Santé Publique pour limiter drastiquement ni une ni
deux la prescription de l’hydroxychloroquine. Il intervient via un
tweet dès le lendemain de la publication de cette étude que notre
bon Didier qualifiera de « foireuse ». Voici ce tweet : « Suite à la
publication dans The Lancet d'une étude alertant sur l'inefficacité et
les risques de certains traitements du Covid-19 dont
l'hydroxychloroquine, j'ai saisi le HCSP pour qu'il l'analyse et me
propose sous 48h une révision des règles dérogatoires de
prescription ». Wah ! Incroyable, d’un côté nous avons Édouard
Philillico qui nous explique en commission qu’il est dangereux
juridiquement parlant et très lent de s’occuper de déployer les tests à
grande échelle avec les laboratoires vétérinaires et de l’autre, en
l’espace de 24h, on stoppe net l’hydroxychloroquine et on oblige
même le HCSP de nous sortir une révision dans les 48h. Deux poids,
deux mesures. Il faut que j’arrête de voir le mal partout après vous
allez me traiter de « complotiste », ce serait ballot. La suite vous la
connaissez, c’est un tollé général au sein de la communauté
scientifique. L’étude fait le tour du monde et un nombre incalculable
de scientifiques s’élèvent contre cette étude totalement bidon. Ils
attaquent également directement la revue scientifique The Lancet,
accusée de favoriser une étude qui ressemble tout sauf à un travail
sérieux. Comment a-t-on pu un seul instant publier une telle étude
sans même avoir fait les vérifications les plus élémentaires ? La raison
est évidemment très simple. Pourquoi faire l’apologie d’une molécule
passée dans le domaine public depuis la découverte de la roue et qui
coûte le prix d’une pizza quatre fromages à la pizzeria d’en face
quand on peut plutôt décider de la détruire sous de faux prétextes et
vendre du caviar dégueulasse à la place ? Franchement ce serait

96
dommage de s’en priver, tiens, je vais même en reprendre une
louchette.

Mais et il y a un mais, même si la classe scientifique mondiale a


anéanti la fameuse et fumeuse étude sur l’hydroxychloroquine,
qu’Olivier Nerveux en tire de nouvelles conclusions et décide de
réviser sa copie c’est tout à fait hors de question. C’est même plus
que ça, circulez y a rien à voir. Pas un seul instant il ne reviendra sur
cette grotesque manipulation, pas une. Mais en attendant l’objectif
est atteint, l’hydroxychloroquine reste extrêmement difficile à
prescrire, ce dans certaines conditions, pour certains patients, dans
une certaine gravité, quand le ciel est vert fluo et que les oiseaux
volent à la verticale. Autant vous dire que peu de médecins vont donc
se risquer à braver réellement cette limitation de prescrire. On leur
envoie même régulièrement des petits courriers soit de l’ordre des
médecins, soit de l’agence nationale du médicament pour leur
rappeler que s’ils prescrivent cette molécule ils mettent en danger
leur carrière et qu’on pourra leur faire un procès, voire les exclure
définitivement de l’ordre. On interdit de prescrire une molécule suite
à une étude bidon en privant la possibilité de soigner des gens qui
sont en train de mourir d’une maladie qui se soigne pourtant très
bien. Elle n’est pas belle notre France ? Ah mais oui c’est vrai pardon,
c’est parce que nos ministres ont peur de la judiciarisation de leurs
actes, que ce sont simplement des amateurs dans ce domaine et que
c’est juste de la maladresse. En attendant, la soi-disant maladresse et
le soi-disant amateurisme a couté la vie à des milliers de personnes
et ça, ça s’appelle de la non-assistance à personne en danger.

Dans ce contexte, c’en était trop pour beaucoup d’entre nous et


surtout beaucoup trop pour le très remonté et actif Silvano Trotta. Il
lança donc une action via plusieurs avocats pour dénoncer cette
interdiction et rétablir le droit de prescrire l’hydroxychloroquine ou

97
tout autre traitement qui pourrait s’avérer bénéfique pour le patient.
Je décide bien entendu de faire immédiatement partie de cette
initiative en justice, comme plus de 30000 personnes. Après tout ce
que je viens déjà d’énumérer sur la situation actuelle, comment peut-
on légitimement se dire que le gouvernement veut notre bien ?
Personnellement cela me dépasse.

98
Acte 10 – C’est pour mieux te soigner mon enfant

Entre temps j’apprends par un de mes contacts ce qui se trame


au niveau de l’éducation nationale. Ah l’éducation nationale, bel
exemple de propagande gouvernementale. Mon contact c’est
Nathalie. J’ai fait la connaissance de Nathalie dès le début de ma
présence sur Linkedin. Nathalie est AESH, Accompagnant des Élèves
en Situation de Handicap. Son mari a toujours eu une très bonne
situation mais elle fait avant tout ce métier parce qu’elle a du cœur
et qu’elle a besoin d’apporter sa pierre à l’édifice. Ce qu’elle va me
montrer va me sidérer. Elle m’envoie un jour des photos de la cour
d’école dans laquelle elle travaille. L’établissement a fait installer de
la rubalise, vous savez les rubans plastiques rouges et blancs que l’on
met sur les chantiers. La cour ressemble désormais à une ronde de
prisonniers. Les élèves n’ont pas le droit de bouger, ils sont séparés
par classe et ont en plus des cercles au sol dans lesquels ils doivent
rester statiques. Pardon ? Des cercles au sol et des séparations ? Elle
m’explique que les regards des enfants sont vides et qu’ils n’osent
même plus s’adresser la parole. Consternant. Voilà où nous en
sommes au mois de juin 2020. La sortie du confinement du 11 mai
avait un coût, la douloureuse est tombée, ce sera la liberté
conditionnelle. De la folie pure. Mais ce n’est pas tout et c’est la
cerise sur ce gâteau immangeable qu’est la situation dans les écoles,
collèges et lycées à cette période de la crise. Les établissements
scolaires ont reçu plusieurs circulaires gouvernementales, émanant
directement du ministère de l’éducation nationale.
99
Ces circulaires stipulent plusieurs choses totalement
inacceptables au sein d’une démocratie et je suis persuadé que
beaucoup d’entre vous n’ont même jamais entendu parler de ces
circulaires que j’ai bien entendu en ma possession. Au même
moment je vois fleurir partout autour de moi dans ma ville de Nantes
des affiches sur des panneaux 4x3 avec des yeux de commerçants et
ce slogan « vos commerçants vous sourient avec les yeux ». On peut
aussi voir des 4x3 avec comme slogan « je me protège, je protège les
autres, je porte le masque quand je sors de chez moi ». Toute cette
situation totalement folle me dépasse et m’inquiète. Comment peut-
on avoir l’audace de fait une campagne de communication en
expliquant que les commerçants ont le sourire ? Vous êtes
réellement allé parler aux commerçants ? Car moi je le fais,
régulièrement et ils sont en train de crever, voilà la réalité. Ils sont en
train de crever pour des mesures sanitaires aucunement justifiée, par
aucune étude, basées uniquement sur de la spéculation. D’un côté la
ville fait ce genre de campagnes de communication expliquant que
les commerçants ont le sourire et de l’autre on vous explique qu’il
faut porter le masque dès que l’on sort de chez nous, c’est sûr, ça
donne très envie d’aller faire nos courses chez les commerçants du
quartier, muselés comme des chiens enragés. Oui, on continue
toujours de vraiment se foutre de notre gueule. Scandalisé par ce que
je suis en train de voir dans ma ville et ce que je viens de lire et voir
par l’intermédiaire de Nathalie, je décide de me rapprocher de la
mairie de Nantes afin de leur poser quelques questions. J’envoie un
mail, puis deux, puis j’appelle la mairie, plusieurs fois, afin que l’on
me donne les contacts directs des personnes en charge de l’éduction,
de la santé et de la sécurité. Je vise large pour au moins avoir
l’opportunité de parler à une personne. Pour information je ne
stipule qu’une seule circulaire dans cet email, la plus significative, afin
que les personnes en charge se rendent compte à quel point la
100
situation est en train de déraper sérieusement. Voici le mail que je
leur ai envoyé qui explique le contenu d’une de ces circulaires :

Bonjour,

Je viens vers vous pour vous faire part de ma crainte quant à la


dérive, non pas sectaire mais gouvernementale à l'œuvre dans le
contexte actuel.

Vous trouverez ci-joint la circulaire envoyée à tous les établissements


scolaires de France afin d'informer les enseignantes et les personnels
éducatifs quant aux éventuelles dérives sectaires pouvant apparaître
en l'état actuel des choses.

J'aimerais attirer votre attention sur 3 éléments de ce document qui


m'ont fortement alerté et que je me suis permis de surligner :

1er point : Page 1 : L'enfant étant dépendant de son environnement,


une attention doit donc être portée aux élèves dont les responsables
légaux, adeptes de certaines idéologies ou croyances, sont réticents
ou opposés aux recommandations faites en matière de santé
publique : contournement du confinement pour des
rassemblements, refus de traitements, d'examens médicaux ou de
tests sanguins, etc.

> en quoi le refus de traitements, d'examens médicaux ou de tests


sanguins seraient à mettre sur le compte d'une dérive sectaire ? Le
gouvernement ne s'en cache même plus. Nous avons tous saisis que
son but ultime est d'effectuer des tests sanguins massifs, recréer la
panique avec de faux tests positifs et de nous inoculer un vaccin
permettant de tous nous tracer dans un avenir proche. Il est
inadmissible que les enfants et les parents soient ainsi pris en otage
sous des prétextes qui seront bientôt sous le coup de la justice pour

101
une grande partie du gouvernement (61 plaintes à ce jour et
l'amnistie demandée au sénat ne trompe plus personne)

2ème point : Page 2 : Les leaders des groupes apocalyptiques et les «


manipulateurs de peur » utilisent :

• la crise sanitaire actuelle, qu’ils avaient prévue, pour valider leur


théorie et discréditer la parole institutionnelle.

• les réseaux sociaux, pour diffuser des vidéos porteuses


d’explications ésotériques et de conseils parfois dangereux qui
totalisent des centaines de milliers de vues, pendant un confinement
qui fragilise le lien de la population avec les institutions publiques.

• les thèses complotistes qui s’ajoutent aux simples fausses


informations pour participer à une perte de contrôle des opinions
publiques.

> Si des vidéos totalisent des centaines de milliers de vues, c'est qu'il
y a une bonne et simple raison. Le gouvernement français, comme
beaucoup d'autres, nous ment depuis le début et effectivement, nous
sommes bien des centaines de milliers à avoir découvert la
supercherie, très tôt, dans le monde entier. Vous vous en rendrez
bientôt compte dans les rues, et ce dès demain. Les personnes
éveillées comme moi et beaucoup d'autres sont taxées de
"complotistes" dès qu'ils annoncent simplement ce qui n'est que trop
vrai, en se renseignant sur des sites d'administrations
gouvernementales, instituts de recherche et autres, en relatant des
faits exacts et en regardant la vérité en face. La très grande majorité
de ces vidéos sont extrêmement documentées, nous vérifions
chacune de ces informations et je doute que le gouvernement puisse
en faire autant face à l'incalculable liste d'incohérences et de
mensonges proférés depuis le début de cette situation. Ce qui

102
manifestement les dérange au point d'en faire une circulaire,
consternant.

3ème point : Page 3 : Proposition d'activités pédagogiques -


Engagement associatif et vie de l’établissement

• L’émission de France inter intitulée « Rumeurs et fausses


informations au temps du coronavirus » peut faire l’objet d’une
écoute par les élèves, suivie d’un débat ou d’une demande de
synthèse.

> La page d'information du site internet du gouvernement, plutôt de


désinformation, lancée il y a peu concernant les vraies ou fausses
informations circulant, a été immédiatement retirée suite aux
plaintes déposées des deux principaux syndicats de journalistes
français. Cet espace annonçait, sans aucune gêne, les médias à
écouter, à lire, les informations à considérer comme exactes et non
exactes. Désormais, c'est au tour des enfants de subir cette tentative
de pression psychologique innommable. Comment peut-on se
permettre d'annoncer au sein d'une circulaire qu'il faut écouter une
émission de France Inter comme point de repère d'un fait ?

Les mots me manquent et le mot "immense" serait encore loin de la


vérité pour qualifier mon indignation face à ce que nous sommes en
train de subir.

Quelle autre conclusion porter à cette situation d'incarcération, de


violence et de manipulation psychologique que nous subissons
depuis bientôt 3 mois, que celle d'une dérive idéologique dictatoriale
qui tue nos aînés, propage la peur, manipule nos enfants et détruit
notre économie.

Faites quelque chose, aidez vos citoyennes et citoyens, aidez notre


pays et la démocratie qui se meurt.

103
Florian Martin

Je pense qu’il n’est pas utile d’en dire davantage, tout est là. Rendez-
compte de ce que le gouvernement met en place pour verrouiller le
discours et endoctriner nos enfants contre la liberté de pensée. C’est
à vomir. On comprend alors ce qui est en train de se dérouler. Nous
ne sommes plus alors dans la gestion d’une crise sanitaire mais bien
dans une opération psychologique visant à instaurer une dictature
sous un prétexte fallacieux. Lorsqu’il y aura des procès et croyez-moi,
il y aura des procès, je pense qu’il sera primordial de se focaliser sur
les raisons sous-jacentes à cette épidémie volontairement
incontrôlée. Finalement je commence à me dire que le plan est tout
de même plutôt bien ficelé et que ce qui nous attend dans les mois
qui viennent ne sera certainement pas une partie de plaisir.

Suite à ces envois de mails je réussis tout de même ENFIN à


obtenir une réponse d’une personne qui se présente comme étant en
charge de la santé et de l’éducation à la ville de Nantes. Je me
prépare et l’appel se passe bien. Il dure 1h20. Ce qui ressort de cette
conversation c’est un grand vide de la personne que je ne citerai pas
ici. Je pense tout d’abord qu’elle n’est pas plus responsable de la
santé et de l’éducation que je suis Roi de la Tanzanie. Elle hésite dans
ses réponses et essaie de faire fonctionner la technique politicienne
classique de l’interronégative avec des réponses tournant autour du
« il n’aurait peut-être pas fallut que » ou « ne pensez-vous pas qu’il
aurait été judicieux de » ou encore «que si nous n’avions pas fait ».
J’appelle ça de la marmelade politique bas de gamme. Au final elle
m’explique qu’elle n’est pas au courant des campagnes d’affichage
alors qu’à ce moment précis, au mois de juin, aucune obligation
gouvernementale ne parle de porter le masque partout et tout le

104
temps. C’est donc une initiative propre à la ville de Nantes et à
Nantes métropole. Je suis d’ailleurs certain que des campagnes
similaires sont lancées dans tout le pays, de manière insidieuse, une
façon de plus de contrôler la population en lui bloquant l’accès à son
visage.

Je ne sais pas si vous êtes au fait de cette notion que l’on nous
enseigne notamment dans le cursus de psychologie, c’est le concept
de communication non verbale ou CNV. La communication non
verbale suit le principe fondamental du 7, 38, 55 ou règle des 3V. Les
7% représentent le sens des mots, les 38% représentent la prosodie
ou intonation de la voix et les 55% représentent les expressions du
visage, très majoritairement représentés par ce que nous voyons sur
et autour de la bouche de notre interlocuteur. C’est donc 93% de nos
capacités de communication qui seraient non verbales. Quand on y
pense, l’idée tient la route. Lorsque vous portez un masque, étant
donné que l’on vous coupe votre capacité de tonalité de manière
significative et que l’on vous enlève également la visibilité d’une
grande partie de votre visage, on vous handicape sur 93% de votre
capacité à comprendre de manière correcte ce que vous dit votre
interlocuteur et surtout comment l’interpréter. Comprenez tout
simplement que moins nous nous comprenons, moins nous nous
parlons et moins nous avons envie de le faire. Vous avez beau vouloir
essayer de conserver des rapports sociaux avec votre entourage, je
pense que vous avez toutes et tous ressenti une baisse très
significative d’échanges de la part des autres mais aussi de votre
envie d’avoir des échanges avec l’autre, comme vos collègues de
travail par exemple. La liberté à un prix et comme l’a dit un haut
fonctionnaire de l’état chez notre ami Alexis « votre nouvelle liberté
sera celle de porter le masque », ça donne envie !

105
Acte 11 – Les fleurs sur l’étron

En attendant cette nouvelle liberté qui nous sera bientôt


imposée à la rentrée, on a hâte, j’accélère le nombre de mes
publications et développe de plus en plus d’articles, toujours plus
précis et toujours plus percutants. En effet, le recul commence à être
là et je réussis à obtenir de plus en plus de documents, témoignages
vidéo de médecins, personnels de santé, avocats, juristes, qui se
lèvent contre le glissement qui est en train de s’opérer, la falsification
des chiffres des décès, le blocage fait sur l’hydroxychloroquine, etc.
Je commence ainsi à atteindre plus de 200 contacts mais surtout des
publications qui atteignent désormais systématiquement 5 à 10000
vues. L’impact est donc très significatif et je le ressens, on me sollicite
souvent par message privé, par commentaires et mes articles sont
repartagés de manière massive. Un phénomène qui va également
grandement faciliter la prise de conscience collective sur les
mensonges de l’état et cette présomption d’abstention volontaire de
combattre un sinistre, c’est la médiatisation de plus en plus forte des
« antis ». Je pense qu’à cet instant le gouvernement sait
pertinemment que la puissance des lanceurs d’alerte, des réseaux
sociaux et du matraquage que nous aussi sommes en train de mettre
en place ne peut plus être mis de côté. Il faut réagir et autant faire
davantage venir sur les plateaux les anti-masques, anti-confinement,
anti-vaccins, anti-dictature ou les pro-Raoult, pro-
hydroxychloroquine, pro-liberté, pro-thésistes dentaires, quoi, on
peut bien rigoler un peu non ? Enfin vous m’avez compris. Car faire
106
venir devant les médias des personnalités qui commencent, disons-
le, à emmerder le monde, c’est aussi l’occasion rêvée de leur tordre
le cou lorsqu’ils commenceront à prêcher pour leur paroisse.

C’est alors que certains médecins qui étaient jusque-là un peu


mis sur la touche, ou du moins hésitants à exprimer sur les plateaux
leurs points de vue antagonistes à la masse populaire, font leur
apparition. C’est aussi grâce à eux que nos publications vont prendre
un tout autre tournant. Jusqu’ici nous passons beaucoup de temps à
récupérer des vidéos à l’étranger de personnalités qui s’expriment
sur le sujet mais il est parfois difficile de faire les traductions, les
sous-titrages et enfin de publier. Tout ça prend du temps, vraiment
beaucoup de temps et demande une coordination rapide et efficace
avec tout un petit réseau d’informateurs, traducteurs et experts du
digital. Au moins à partir de maintenant, nous avons de vrais
témoignages, du moins qui vont dans notre sens et ça tombe bien,
cela va grandement nous aider à amplifier la résonnance de nos
points de vue. Je veux parler du Professeur Perronne, du Professeur
Toubiana, du Professeur Toussaint, plus tard du docteur Fouché et le
ministre Douste-Blazy mais aussi la présence d’avocats qui dénoncent
chacun à leur manière la gestion de cette crise comme Maître Brusa
ou Maître Di Vizio. Ils avancent des arguments implacables et les
petits soldats perfusés au discours du Saint Conseil Scientifique
commencent à avoir du mal à répondre face à d’éminents experts
reconnus et des avocats qui savent s’exprimer avec surtout cet
avantage de pouvoir contredire la moindre information fallacieuse. Ils
deviennent nos porte-drapeaux sur les plateaux TV et il était temps
qu’on laisse enfin plus de place et plus de poids pour les méchants
contradicteurs « complotistes ».

Si ces personnes sont de plus en plus souvent invitées sur les


plateaux il y a aussi une bonne raison à cela et ce n’est pas seulement

107
pour qu’on profite d’eux et démonter leurs arguments, pour faire du
fact-checking comme on dit. La raison c’est aussi que les animateurs
et chroniqueurs de plus en plus d’émissions commencent à virer de
bord. Un ras-le-bol commence à se faire sentir pour une bonne raison
là aussi, on commence déjà à nous préparer à la seconde vague qui
n’en sera jamais une, avec tout le package livré avec. C’est donc
grâce à toutes ces animatrices, animateurs, chroniqueuses et
chroniqueurs que nous gagnons aussi du terrain dans la sphère
médiatique. Bien entendu cette vague médiatique ne se verra pas
partout, loin de là, mais elle se verra tout de même de manière très
significative dans les mois à venir. Je ne vais même pas évoquer la
chaîne d’information continue que tout le monde connait et qui à
mon humble avis finira bientôt dans l’oubli le plus total quand on voit
le lamentable niveau journalistique de cette chaîne. Une pâle
démonstration de ce qui se passe lorsqu’un journaliste fait le choix de
glisser du journalisme à l’activisme. Pendant ce temps, CNews
remporte largement le concours de la première chaîne d’information
continue à se détacher du peloton. Des émissions totalement
décomplexées avec des invités qui n’ont pas froid aux yeux et surtout
pas peur de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Des
noms comme Jean-Marc Morandini, Laurence Ferrari, Pascal Praud,
Christine Kelly et bien entendu l’incontournable André Bercoff. Il y a
aussi des chroniqueurs comme Ivan Rioufol, Charlotte D’Ornellas, Éric
Zemmour et d’autres. Ils ne sont pas tant que ça mais ils ont un poids
énorme car comme toujours, une progression lente mais continue
sera toujours plus efficace qu’une montée en flèche trop abrupte.

Cette énumération n’engage bien entendu que moi et je


pourrais tout à fait comprendre que l’on ne partage pas mon point de
vue. Je vois aussi les lumières s’allumer ou plutôt les fusils d’assaut se
charger pour dénoncer les opinions que portent ces personnes. Il est

108
vrai que la majorité sont davantage rattachés à la pensée dite
« nationaliste » française qu’à la droite modérée, au centre, aux
socialistes ou à l’extrême gauche, même si je doute de leur existence
réelle. Si vous avez récemment vu des personnalités politiques hors
classement « nationaliste » affirmer leur désapprobation sur la
gestion de la crise sanitaire face caméra, je suis preneur. Pour ma
part j’ai lancé un avis de recherche mais je n’ai à ce jour toujours reçu
aucun appel, ils se planquant presque tous dans leurs misérables
terriers de politicards au rabais. Si je précise nationaliste avec des
guillemets c’est pour une bonne raison. Comme je l’ai abordé
précédemment dans cet ouvrage, il est temps d’en finir avec
l’amalgame qui est fait entre nationalisme et patriotisme. Je suis
personnellement un libéral, mais j’ai autant de valeurs dites de
gauche que de valeurs dites de droite, je me fous totalement des
étiquettes politiques et je cherche avant toute chose à savoir ce qui
est bon pour le pays et pour la population. Et en l’occurrence en ce
moment, les seules personnalités à oser dire ce qu’elles pensent sont
celles qui sont le plus attachées aux valeurs de la France, au
patriotisme. Des personnes qui aiment leur pays et qui ne supportent
plus de voir à quel point il est en train d’être détruit, ce qui ne veut
pas dire tomber dans un nationalisme extrême. Je pense aussi que
dans ce moment de crise, faussement sanitaire, mais démocratique,
faire fît de nos différences de croyances, qu’elles soient religieuses
ou politiques et avancer main dans la main est primordial pour que la
vérité éclate et que nous retrouvions notre vie d’avant.

109
Acte 12 – Surströmming

Nous arrivons au mois de juillet et les restrictions sont toujours


d’actualité, toujours pas de concerts, d’événements comme des
mariages ou autres rassemblements trop importants. Je ne saurais
vous donner les jauges de public autorisé tellement la cacophonie
gouvernementale ambiante n’a absolument aucun sens et tient
davantage des conseils d’un marabout que d’une quelconque
approche scientifique. Mais cette cacophonie de l’exécutif
commence à agacer en haut lieu et il va bien falloir à un moment ou à
un autre faire tomber des têtes. Ce sera chose faite début juillet avec
la mise en place d’un « nouveau » gouvernement d’incompétents et
de personnalités plus que contestables. Je me dis que je rêve encore
un peu plus ou plutôt je cauchemarde. Les nouveaux arrivants
annoncent la couleur, sombre et l’odeur, nauséabonde. Au
programme : un premier ministre spécialiste BAC -12 en
déconfinement, il fallait bien le récompenser, un ministre de la
défense en pleine affaire judiciaire pour accusation de viol, un
ministre de la justice spécialiste de défendre les dossiers les plus
indéfendables de la planète et accessoirement en guerre depuis
toujours contre la magistrature (ça va être pratique), une ministre
déléguée à l’égalité hommes-femmes qui n’a pas franchement le
profil d’être engagée dans cette voix et pour finir une ministre de la
culture experte en gestion de crise de grippe H1N1. Le tableau est
complet, il va y avoir du sport. Et oui, du sport il va y en avoir.

110
À plusieurs reprises je me lance dans des discussions avec mon
entourage sur la nouvelle composition du gouvernement et me fait
toujours la même remarque : « sérieusement, on n’avait que ça de
disponible ? ». Il est tout de même plus que légitime de se poser
cette question. Je pense que les différentes listes de prétendants aux
différents ministères sont plutôt faciles à trouver quand on connaît
l’ambiance meute de cabots prêts à écraser les copains pour attraper
le moindre morceau de viande. Mais lorsque l’on voit cette liste
arriver au compte-gouttes, on ne peut arriver à la seule explication
possible que le monsieur au drapeau français derrière lui a décidé de
nous en faire baver. Il avait déjà bien commencé depuis le mois de
mars et même bien avant pour les partisans des gilets jaunes, mais là,
comme on dit dans le sud de la France que j’affectionne tout
particulièrement, on va prendre cher. Oui on va prendre cher, très
cher même. Il va y en avoir quelques coups de canif dans notre
démocratie et je commence déjà à ne plus me rappeler réellement ce
que c’est. Voilà donc notre cadeau des vacances, un crachat
monumental envoyé au visage des françaises et français. L’été sera
chaud l’été sera chaud dit la chanson, il sera en effet très chaud,
masqué, dans les restaurants, dans les lieux publics, les magasins, les
campings, les hôtels et j’en oublie surement. La meilleure solution
reste peut-être encore de prendre l’avion et de quitter le pays
définitivement, nous sommes beaucoup à y penser. La panique est
telle chez beaucoup de personnes que les réservations dans les
campings et autres établissements hôteliers sont catastrophiques
pour la plupart. On a peur d’aller aux toilettes communes, on a peur
d’aller à la piscine et peur d’aller à la page au cas où mamie Monique
sur sa serviette de bain se mettrait à éternuer pas loin de nous, bref,
les gens paniquent, paniquent et paniquent encore.

111
Un couple d’amis pourtant plutôt gauchiste, intellectuels,
anticonformistes, abonnés au Canard Enchaîné, Charlie Hebdo et
compagnie en arrive au point de ne fait plus ses courses au
supermarché depuis le mois de mars, si si je vous jure. Toutes leurs
courses sont faites en drive ou en livraison, merci la planète ! Un soir
de ce mois de juillet je passe prendre l’apéritif chez eux et mon ami
se recule instinctivement d’un mètre au moment où je me rapproche
de lui pour lui faire la bise. Je lui dis qu’ils sont vraiment en panique
et il me répond non non, pas du tout, c’est mieux comme ça. Au bout
de vingt ans d’amitié, je peux vous assurer, ça calme et ça remet tout
de suite les choses en perspective sur ce que veut dire l’amitié et où
elle s’arrête. J’ai mon idée, l’amitié s’arrête à la connerie. Tout ce
petit monde qui panique va en avoir pour son pesant d’amandes
grillées parce que le gouvernement nous harcèle jour et nuit de
messages à la radio, à la télévision, sur les abribus, dans les magasins,
dans notre sommeil (oui, ça aurait pu) pour nous dire de ne pas nous
relâcher cet été. Je ne sais pas vous, mais personnellement lorsque je
me balade dans divers endroits, les gens respectent les fameux
gestes bidons, pardon, les « gestes barrières », à la lettre et pour ce
qui est du masque, tout le monde est très discipliné. De mon côté je
décide aussi d’appliquer les « gestes barrières », non je déconne, je
n’ai jamais mis de gel hydro alcoolique et je n’ai jamais respecté les
distances. Je m’amuse par contre beaucoup quand je vais dans les
magasins. Je porte un masque quasi intégral de Dark Vador que j’ai
spécialement acheté pour l’occasion. On me dit qu’il faut porter un
masque, je porte un masque. Quoi ? J’ai mal compris la consigne ? En
tout cas je vous assure que c’est vraiment amusant et que ça fait rire
beaucoup de monde. Mais j’attire aussi le stress de certains
directeurs de magasin et agents de sécurité qui se demandent si mon
masque est homologué, je vous assure. Je leur réponds donc que oui
étant donné que c’est du PVC et je leur demande aussi
112
systématiquement si leur masque fait maison est homologué ? Je leur
demande aussi s’ils connaissent la taille des fibres qui composent leur
masque et leur rappelle la taille du méchant virus qui n’est en fait pas
très méchant. Bref, je bouscule les esprits, je pousse les lignes.

Les lignes je les pousse de plus en plus, tellement que mes


articles font grand bruit sur Linkedin. C’est maintenant une véritable
habitude que j’ai prise. Le soir je réfléchis aux sujets que je vais
diffuser le lendemain. Je passe désormais deux à trois heures par jour
minimum pour diffuser des informations pertinentes et comme
toujours, des informations documentées et toujours sourcées.
J’atteins quasiment les 400 contacts mi-juillet et mes publications sur
cette manipulation mondiale atteignent les 30000 vues quasiment à
chaque fois. L’impact est réellement important mais je ne me jette
pas de fleurs, pas du tout. Premièrement je ne fais pas ça pour moi,
mais pour les autres. Je le fais pour que nous puissions réussir à
éveiller celles et ceux qui ne le sont pas. Deuxièmement les résultats
du nombre de vues, aussi bons soient-ils au regard de l’objectif de
réinformation que je me suis fixé ne traduisent pas uniquement mon
travail quotidien et mon égo se porte très bien, je vous remercie de
poser la question. La réalité est toute autre. C’est ensemble que nous
agissons, jour après jour, pour faire éclater la vérité et réveiller les
endormis. Le nombre de vues est exponentiel pour de multiples
raisons : les « petits » lanceurs d’alerte comme moi sont de plus en
plus nombreux, la population se rend de plus en plus compte que la
volonté gouvernementale n’est pas de gérer une crise mais bien de
générer la peur et que le nombre d’incohérences et de falsifications
des chiffres se sait de plus en plus. Sur ce dernier point j’y reviendrai
plus loin en abordant l’audition d’Olivier Nerveux lors de la
commission d’enquête du Sénat qui s’est déroulée fin septembre.
Vous allez voir, la fin de l’année va être tout simplement épique ! Une

113
fois cette envolée de publications et le « boulot » fait, il était temps
de partir en vacances.

Mais avant de partir en vacances, une petite perle médiatique


fait son apparition. Provenant tout droit d’un laboratoire spécialisé
en débilité profonde et préparation de soupe aux choux, une étude
polonaise sortie de nulle part fait le tour de toutes les rédactions.
Une si petite étude, si lointaine et pourtant tellement relayée. Sans
vouloir semer le doute sur le sérieux de cette étude, ce n’est pas mon
genre, il est intéressant de noter qu’au moment où les mouvements
anti-masques se multiplient un peu partout sur les réseaux sociaux,
une étude sur les anti-masques apparait. Il est aussi intéressant de
noter que l’on obtient facilement une étude sur la personnalité des
anti-masques mais aucune sur l’efficacité des masques. Je dis ça je dis
rien. Cette étude est sans appel, les anti-masques ont les
caractéristiques de la Triade Noire, à savoir une personnalité
narcissique, psychopathe et machiavélique. Rien que ça ! Il est vrai
que lorsque je publie une information sur un possible traitement
efficace comme l’hydroxychloroquine je me dis aussitôt que si je
pouvais tuer ces personnes en leur faisant croire que cela fonctionne
et que par la même occasion cela ressurgisse sur mon côté
narcissique ce serait parfait. Sérieusement ? On voit à quel point la
machine de propagande est bien huilée. Cette étude fera le tour de
tous les médias mainstream. Classe.

114
Acte 13 – La peur fait sa rentrée

Je reviens fin du mois d’août et reprend ma vie normale, enfin,


ce qu’il en reste. La suite des événements nous l’avions toutes et tous
prévus depuis déjà plusieurs mois, la rentrée allait définitivement
mettre un terme à notre capacité respiratoire dès que l’on allait
franchir le pas de notre porte. Effectivement, il n’aura pas fallu bien
longtemps avant que les restrictions sur le port du masque
deviennent notre nouvelle norme, pardon, notre nouvelle liberté. La
peur continue son chemin, devenant peu à peu une véritable
autoroute de la honte. Ah quel bonheur cette rentrée de septembre
2020, que de surprises. Aimant aussi beaucoup faire des surprises et
afin de ne pas laisser mes amies les mairies de France sans nouvelles
de ma part, je me dis qu’il serait bon de les solliciter une nouvelle
fois. Je décide donc de reprendre ma plume numérique pour envoyer
un second message aux 6000 plus importantes mairies de France. Le
message le voici :

Madame Le Maire / Monsieur Le Maire,

Nous traversons une période de crise sanitaire qui a bouleversé nos


vies et nous dicte nos actions quotidiennes de façon arbitraire et de
plus en plus liberticide.

Les meilleurs épidémiologistes, scientifiques, médecins, chercheurs


non corrompus par des conflits d’intérêts affirment que l’épidémie se
termine, par la baisse de la charge virale du Sars-COV2.

115
Pourtant, les médias mainstream nous submergent de chiffres
alarmants de contaminations qui ne sont, dans les faits, que des tests
effectués en grand nombre sur des personnes saines pour la plupart
et souvent asymptomatiques et non contagieuses vue la charge virale
quasiment éteinte. En effet, les tests PCR, déjà peu fiables, peuvent
déclarer positive une personne qui aurait été en contact avec
n’importe quel coronavirus il y a quelques semaines ou quelques
mois. Tout ceci permet de gonfler les chiffres et maintenant la
population se trouve dans une peur insensée et non fondée, dans
l’attente d’un hypothétique vaccin que la majorité des français ne
semblent pas vouloir.

Sous prétexte de vouloir nous protéger d’un simple virus grippal qui
se soigne à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine et qui n’existe
plus sous sa forme contagieuse, les mesures gouvernementales ont
pris le dessus sur notre pouvoir souverain concernant notre santé
individuelle, entravant nos libertés de nous soigner, de nous
déplacer, de nous rencontrer, nous contraignant à porter un masque
au travail, dans les lieux clos, les commerces, voire dans les rues et en
plein air. Ces mêmes masques qui empêchent le développement de
l’immunité collective et le maintien de notre système immunitaire,
alors qu’on sait que ces masques doivent être réservés au corps
médical et ne protègent pas des virus et qu’ils entraîneront à court
terme des conséquences psychiques et des contaminations
bactériologiques qui conduiront à des problèmes buccaux et
respiratoires.

La rentrée des classes s’est faite dans des conditions de stress


extrême pour les enfants comme pour les parents et les enseignants,
les obligeant à des contraintes sanitaires extravagantes et
contradictoires en les privant de tous contacts physiques et

116
psychologiques entre eux et avec leurs enseignants, avec des
conséquences psychiques et physiologiques à venir.

Des preuves concrètes scientifiques délivrées par des personnes


intègres sans conflits d’intérêts démontrent l’inutilité et le danger du
masque et l’incohérence des mesures barrière à l’heure actuelle, qui
ne sont rien moins que des actes politiques et non sanitaires.

Nombreuses sont les instances politiques, policières et médicales qui


n’adhèrent pas aux injonctions du gouvernement et des agences
régionales de santé, mais ne peuvent s’exprimer ouvertement sous
peine de représailles pécuniaires ou professionnelles et je rejoins
leurs inquiétudes concernant la gestion de notre santé et nos
libertés.

Ce message a pour but de vous demander, avec beaucoup de


respect, d’être chercheur de vérité, de soutenir et défendre vos
concitoyens, de les aider à sortir de cette hystérie de peur qui
affaiblit leur santé, crée des divisions entre les hommes, appauvrit
notre économie et de vous rallier en votre âme et conscience au bon
sens et à la Vie, pour l’avenir de nos enfants et de notre pays.

Cordialement,
Florian Martin

En cette rentrée, le gouvernement en mal de chiffres de la peur


ne sait plus très bien où donner de la tête. Jean Cassetout aimerait
bien enfermer tout le monde une seconde fois, mais il n’ pas d’idée.
Rassurez-vous, lorsqu’il s’agit de raconter n’importe quoi, il trouve
toujours une solution pour arriver à ses fins. Les gens se font tester à
tour de bras, des centaines de milliers de tests PCR par semaine,
bingo ! Jean Cassetout et son comparse Olivier Nerveux y voient là

117
une occasion en or, nous prendrons désormais comme indicateur,
roulement de tambour : le taux d’incidence. Plusieurs niveaux
d’alerte sont décrétés, prenant également en compte le nombre de
décès par tranche d’âge et le degré d’inclinaison de la mer noire en
temps de pluie, une vraie marmelade ministérielle sanitaro-
fantasmagorique comme on les aime. Le masque considéré
auparavant comme totalement inutile en extérieur devient d’un coup
d’un seul une obligation dans les rues où la distanciation physique,
sociale, appelez-là comme vous le voulez, ne peut pas être respectée.
Encore un endroit qui devient plus dangereux qu’un supermarché,
évidemment ça tombe sous le sens. René je t’ai totalement perdu, tu
ne suis plus RIEN DU TOUT !

Nous devons donc mettre le masque dans le centre-ville, enfin,


les moutruches doivent le mettre, vous savez ce mélange entre un
mouton et une autruche. Pour moi il est tout à fait hors de question
que je porte cette muselière. Si je vais en ville je ne le porte pas et
tout va bien, je fais même plutôt exprès de tousser machinalement
pour effrayer les gens dans la rue, c’est vraiment très amusant, vous
devriez essayer. Trèves de plaisanteries, les rues sont décidées en
haut lieu des différentes municipalités de France. Des grandes
métropoles aux villages, tout le monde y passe. C’est le temps des
cerises, non pas du tout en fait, c’est plutôt le temps des masques et
des éléphants roses et des poules qui ont des dents, assez logique
étant donné que l’on nage en plein délire. Pour les moutruches, s’y
retrouver ce n’est vraiment pas évident, surtout quand on a la tête
dans le sable et aucune annonce n’est faite nulle part. Je me pose
d’ailleurs la question de savoir si tout ceci est bien légal, même si nul
n’est censé ignorer la loi. C’est au citoyen lambda de se renseigner
sur les rues « à risque ». Enfin, on n’en est plus là depuis bien
longtemps de toute façon, peu importe. Les restaurants et les bars

118
sont encore ouverts mais attention, le couperet ne va pas tarder à
tomber. Nos deux comparses regardent les taux d’incidence, mais
forcément, avec des taux élevés d’amplification dans la recherche de
traces de virus, il est facile de trouver l’aiguille dans la botte
d’écouvillons. Et des tests positifs il va en pleuvoir et du taux de
positivité aussi.

Petit à petit on approche le million de tests réalisés par semaine


et les mauvaises notes pour les mauvais élèves tombent. Les rues
masquées du centre-ville se transforment en centre-ville élargi
masqué, qui se transforme en ville masquée, qui se transforme en
département masqué. En même temps il faut être très clair, on nous
avait pourtant bien prévenus. C’est le retour de bâton de l’été mes
chers petits. Si la situation épidémique est ainsi, que le virus circule
de manière alarmante, c’est que vous avez fait n’importe quoi tout
l’été et qu’il y a eu du relâchement. C’est vrai que les partouzes à 250
c’était une bonne idée sur le papier mais question virus c’était peut-
être pas idéal. Ajoutez à cela des journalistes à la retraite comme
Jean-Claude Dacia qui vous certifie que « Allons ! Allons ! Bien sûr
que c’est vrai, il y a eu du relâchement ! » S’il le dit c’est que ça doit
être vrai, on va donc se dire que seulement 2% de la population
respectait les gestes barrières et le port du masque cet été. Ok
monsieur avec sa grosse voix comme seul argument, on a compris.
Bien entendu, heureusement que beaucoup d’entre nous n’écoutent
pas les bêtises que sortent à tour de bras la grand majorité des
médias mainstream. Si je vous pose la question : « Cet été,
considérez-vous que vous avez bien respecté les recommandations
sanitaires ? », je peux vous garantir que la réponse sera oui à plus de
90%. Et non mesdames et messieurs des médias, ce n’est pas 10% qui
se relâchent légèrement qui vont automatiquement générer une
seconde vague qui n’a jamais été qu’une vaguelette. Vous êtes

119
complètement cons ou quoi ? Mais peu importe pour le duo gagnant
de l’Elysée, la culpabilisation est leur maître mot et nous devrons
suivre, quoi qu’il arrive et surtout pas quoi qu’il en coûte comme
pourtant annoncé. La folie des tests contamine la France, mais on
cherche toujours le virus dans les chiffres des décès.

Les files d’attente sont devenues totalement délirantes et il faut


attendre jusqu’à deux semaines pour obtenir ses résultats, du grand
n’importe quoi. Mais en attendant c’est parfait, la politique de port
du masque généralisé fonctionne et les fermetures des bars et des
restaurants vont refaire leurs apparitions sur la simple base du taux
d’incidence et du taux de positivité, oui ma bonne dame ! C’est
comme si les vaches se dirigeaient toutes seules du champ à
l’abattoir, trop facile. La cerise sur le marteau et bientôt aussi sur
l’enclume pourquoi pas, Olivier Nerveux va se faire un petit plaisir
perso, il va se payer la tête des marseillais. Ce bon Didier s’en est tiré
trop facilement jusque-là. Ajoutez à cela Renaud Muselier, mais si,
vous savez le Président de la Région Sud expert en langue chinoise et
abonné premium chez AliExpress, celui qui a un peu trop parlé sur ses
livraisons de masque et a un peu trop défendu son ami Didier qu’il
connait depuis les bancs de l’université de médecine. Et ça, ça va leur
coûter cher aux deux amis. Alors que Paris enregistre un taux
d’incidence pourtant bien supérieur à la cité phocéenne, Marseille va
devenir la première et unique ville de France à devoir fermer fin
septembre ses bars et ses restaurants. Olivier Nerveux en beau
joueur qu’il est, prévient tout de même les élus locaux une heure
avant de l’annoncer publiquement, classe. Et pendant ce temps-là,
les files d’attente devant les laboratoires ne rétrécissent pas, mais
alors pas du tout. C’est devenu l’activité favorite des français. Tu fais
quoi demain toi ? On se fait un PCR ?

120
Petit aparté sur la réalité du test PCR, histoire de tordre le cou
aux mensonges des résultats positifs. Il faut savoir que selon le
Professeur Perronne, rare médecin à n’avoir aucun intérêt à mentir
dans les médias, 1 à 3% des tests PCR donnent de faux positifs. Testez
1 million de personnes, vous aurez donc fatalement entre 10000 et
30000 personnes faussement positives par semaine. Sur une semaine
du mois de septembre, sur 1,2 millions de tests réalisés, le nombre de
cas positifs se situait sur une moyenne de 10000 positifs/jour (et
30décès/jour). Avec un taux d’erreur de 1 à 3% de faux positifs sur
1,2 millions de tests, on obtient entre 12000 et 36000 erreurs. Sur
70000 cas positifs pour cet exemple de septembre où l’on
enregistrait une moyenne de 10000 positifs/jour, nous obtenons
donc en réalité entre 34000 et 58000 positifs réels au lieu de 70000.
Un chiffre qui n’a donc plus rien à voir avec nos 70000 de départs.
Autre information intéressante que j’ai pu moi-même vérifier, il s’agit
du taux d’amplification dont je vous parlais précédemment. J’ai pris
contact courant septembre avec une chaîne de laboratoire bien
connue de ma région dont je ne citerai pas le nom. J’ai prétexté une
fausse excuse pour obtenir l’information du taux d’amplification.
Pour information et pour résumer, le taux d’amplification est le
nombre de cycles que l’on va lancer pour détecter les morceaux de
virus. Première chose, le test PCR ne va pas spécifiquement détecter
un virus actif mais une molécule spécifique du virus, une polymerase.
PCR = Polymerase Chain Reaction. Il faut comprendre par-là que si
vous avez été en contact avec le virus mais que vous n’avez pas
présenté de symptômes, comme 90% de la population, vous pouvez
tout à fait avoir des résidus de virus en vous mais cela n’indique pas
que vous êtes contaminant, loin de là. Lorsque j’ai eu la réponse à ma
question sur le taux d’amplification ou nombre de cycles, on m’a
répondu qu’il était de 40 mais que la majorité des tests sortaient
positifs au bout de 25. La majorité oui, ce qui ne veut pas du tout dire
121
la totalité. De plus, on considère qu’une personne a un risque de
contamination qui est fortement diminué au-delà de 30 cycles
d’amplification. Vous comprenez la supercherie ? Les chiffres ne sont
donc que des chiffres et on leur fait bien dire ce qu’on a envie de leur
faire dire. C’est d’ailleurs exactement ce qu’a fait Olivier Nerveux
pendant la première vague sur un autre point extrêmement
important sur lequel j’avais justement fait un énorme travail au mois
de juin. Il s’en explique lors de sa première audition devant le Sénat
le 24 septembre et ça mes p’tits amis, c’est de l’or en barre.

122
Acte 14 – Ça balance à Paris

Je passe maintenant beaucoup de temps, en tout cas plus qu’à


l’habitude, à regarder les deux chaînes qui se partagent le canal
numéro treize de la TNT, Public Sénat et LCP La Chaîne
Parlementaire. Ces deux chaînes je vous les conseille fortement
même si ce ne sont à priori pas des chaînes très sexy. On se fait quoi
ce soir ? Un p’tit débat parlementaire sur LCP ça te dis ? Mouais, je
suis pas hyper chaud. Il est vrai que de regarder les débats à
l’assemblée nationale ou au Sénat et de voir aussi des débats en
plateau sur ces mêmes débats, comme ça ce n’est pas tellement
vendeur. Il y a pourtant un réel intérêt à regarder ces chaînes qui ne
diffusent pas uniquement des débats mais aussi de très bons
reportages sur la vie de la France, de l’intérieur, des villes aux
campagnes, sur les processus démocratiques et comment une loi ou
une décision politique aboutit à une réalité terrain. Pour le moment
focalisons-nous sur les auditions actuelles, car à partir de ce mois de
septembre, c’est la moisson et ça ne fait que commencer, des petites
perles il va en tomber quelques-unes. Nous sommes le 24 septembre
et Olivier Nerveux est donc auditionné pour répondre aux questions
de la commission sénatoriale sur la gestion de la crise sanitaire.
L’audition dure un peu plus de trois heures et est facilement visible
sur internet. Je ne l’ai personnellement pas regardée très longtemps
car j’ai réellement de plus en plus de mal à écouter les mensonges
permanents de ce pseudo ministre d’une arrogance

123
incommensurable. Néanmoins je l’ai parcourue cette audition et via
les réseaux sociaux sont apparues deux informations qui valent la
peine que l’on s’y arrête quelques minutes.

L’audition commence systématiquement par un réquisitoire


préliminaire. Les deux parties exposent leurs objectifs respectifs. Le
président de la commission expose rapidement ce qu’il espère retirer
de cette audition et la personne auditionnée, en l’occurrence ici un
ministre, expose également ce qu’il espère retirer de cette audition, à
la différence près que l’auditionné(e) ajoute très souvent d’emblée
les circonstances atténuantes des sujets sur lesquels on pourrait lui
faire des reproches lors de cette audition. Pour résumer, il bétonne
l’audition avant même que l’on commence à lui poser la moindre
question. Et à ce petit jeu, les auditions que j’ai pu voir d’Edouard
Philillico, Jean Cassetout et Olivier Nerveux à deux reprises,
commencent par des réquisitoires qui mériteraient de se retrouver
dans le Guinness Book des records à la section « ce n’est pas de ma
faute, je n’y suis pour rien, je n’étais même pas là ». Une fois les
réquisitoires des deux parties terminées, les sénatrices et sénateurs,
dans le cas d’une audition sénatoriale, posent leurs questions par lot.
L’auditionné(e) essaie de suivre au fur et à mesure les questions,
griffonne ce qu’il peut pour ne pas perdre le fil et répond ensuite lui
aussi par lot à ces mêmes questions. Si je vous explique le
déroulement de ces auditions c’est tout simplement pour vous
expliquer qu’il y a énormément de questions et que ce n’est pas un
exercice forcément évident. Ceci étant dit, cette audition d’Olivier
Nerveux va me laisser sans voix, sachant que mon latent état de
sidération présent depuis le mois de mars me l’avait déjà largement
diminuée.

Viennent les questions autour du nombre de décès, des


décisions qu’il a prises pour circonscrire l’épidémie et de la très

124
prochaine arrivée de la grippe saisonnière. Tout va se passer très
rapidement mais Olivier Nerveux ne va pas répondre comme
d’habitude, il ne va pas répondre avec l’arrogance qu’on lui connait.
On le sent plutôt gêné, il répond vite et même s’il a envie de
répondre à la question, sa réponse va être très brève. Il commence à
répondre au Sénat qu’il tient à préciser que le nombre de morts du
Covid-19 n’est pas de 30000 mais de 20000 car le décompte des
décès de la grippe saisonnière par Santé Publique France s’est arrêté
suite à l’arrivée du Covid-19. Pardon ? Oui, vous avez bien lu. Ce que
nous, lanceurs d’alerte, disons depuis le début et sur lequel on nous a
régulièrement attaqué sur la réalité des chiffres de la grippe
saisonnière nous est enfin révélé en l’espace de quelques secondes
devant le Sénat. Ces chiffres sont effectivement à priori assez exacts
et je vais vous dire la raison pour laquelle ils le sont. Ils le sont car j’ai
personnellement fait un énorme travail sur les chiffres de Santé
Publique France, disponibles pour tout un chacun sur leur site
internet. Je suis allé faire mon travail de citoyen, très
consciencieusement et j’ai téléchargé l’ensemble des données de la
grippe saisonnière depuis 2014. Ce qui implique les données 2014-
2015, 2015-2016, 2016-2017, 2017-2018, 2018-2019 et enfin 2019-
2020. Oui, je fais toujours très bien mes devoirs. En tout cas je peux
vous assurer que la démarche n’est pas des plus réjouissantes.
Lorsque l’on se lève le matin on ne saute pas au plafond en se disant
qu’il va falloir que l’on creuse toutes ces données pour voir si le
gouvernement nous ment ou nous dit la vérité. Ces données que
montrent-elles ? Je vais essayer d’être le plus concis possible et de
vous donner des approximations car rentrer dans les détails à la
virgule près ne changerait de toute façon pas la conclusion qu’il
faudrait en tirer. Je précise également que les données Santé
Publique France sont des estimations. Les données indiquées ne sont
jamais fermes. Il est toujours précisé sur les rapports intermédiaires
125
et définitifs qu’ils « estiment » que l’on peut attribuer un certain
nombre de décès directement liés à la grippe saisonnière.

Ces données nous informent donc qu’en moyenne, selon les


chiffres Santé Publique France disponibles et en faisant quelques
extrapolations pour les données non disponibles, il y a en France
12600 décès par saisonnalité imputables à la grippe saisonnière.
Cette saisonnalité s’étale à peu près de la S45 d’une année à la
semaine S16 de l’année suivante, pour faire plus simple, du mois de
novembre à la fin du mois d’avril, avec un pic au mois de
février/mars. Et effectivement, lorsque j’arrive sur l’année qui nous
intéresse le plus, l’année 2019-2020, les chiffres de Santé Publique
France s’arrêtent à 2600 décès imputables à la grippe saisonnière.
J’en profite pour faire un petit aparté sur une erreur qui a été faite de
la part de beaucoup de lanceurs d’alerte. Santé Publique France nous
annonce 88 morts pour la saison 2019-2020 mais ce n’est pas si
simple. Ils annoncent 88 morts pour une très courte période et non
pas pour la saisonnalité entière. Ce chiffre a été sorti de son
contexte. Si l’on fait une extrapolation sur toute la durée épidémique
avec comme point de référence ces 88 morts, en comparaison des
autres années et en moyennant, on obtient pour l’année 2019-2020
non pas 88 morts mais 2600. Néanmoins, il reste cette réalité,
il « manque » donc 10000 décès si je peux m’exprimer ainsi. Ce
qu’Olivier Nerveux annonce donc au Sénat est pour une fois tout à
fait exact. La crise du Covid-19 n’a pas du tout occasionné 30000 mais
bien 20000 décès sur la période où il est questionné. Même si je
connaissais déjà la réalité de ce chiffre depuis le mois de juin, les bras
m’en tombent. Que je sache il avait aussi accès aux mêmes chiffres
que moi au mois de juin, exact ? Je pense également que les
personnes du ministère de la santé n’avaient à l’époque pas besoin
de suivre une formation pour utiliser un ordinateur et un navigateur

126
internet, ni de savoir comment installer Acrobat Reader pour pouvoir
visionner les documents PDF de Santé Publique France. Par contre, il
nous affirme en direct que les chiffres annoncés sont tout
simplement faux. Et ils ne sont pas faux de quelques centaines ou
quelques milliers de décès, mais ils sont faux de 33%, trois fois rien.
Premier mensonge avoué, première claque. Mais ce n’est pas tout et
je vais faire plaisir à beaucoup, beaucoup, beaucoup d’entre vous.

Dans cette continuité, il ne se débine pas. De lui-même et


contre toute attente, il aborde la question de l’efficacité et donc de
l’utilité des masques. Ok Olivier, vas-y on t’écoute. Il faut tout de
même s’imaginer la scène. L’audition, même si toutes les
personnalités présentes se connaissent très bien, est tout de même
quelque chose de très solennel, le lieu amplifiant l’ambiance. Il vient
donc tout juste de nous dire qu’il n’y a en fait que 20000 décès
imputables au Covid-19 et continue sa réponse en nous expliquant
qu’au sujet des masques pour la grippe saisonnière qui arrive donc,
une étude est déjà sortie. Pardon ? Déjà on se dit, vraiment trop fort
cet Olivier. Il oblige une population entière à porter le masque
quasiment 24h/24, à l’intérieur, à l’extérieur et ce sans être capable
de prouver de quelque manière que ce soit la véracité de ce qu’il
avance, en huit mois. C’est pourtant une pandémie d’après ce qu’il
dit et ce que le monde occidental est en train de nous dire et de nous
faire subir, non ? Des données il doit bien y en avoir quelque part ?
Mais non, aucune étude scientifique à nous partager, rien. Mais là,
étrangement, la grippe saisonnière n’est même pas encore arrivée
sur notre territoire qu’il est d’ores et déjà capable de nous indiquer
qu’une étude est sortie sur l’efficacité et l’utilité de porter un masque
face à cette grippe qui pointe le bout de ses membranes
cytoplasmiques. Deuxième mensonge plus ou moins avoué,
deuxième claque. Je ne pourrais d’ailleurs pas vous dire de quel pays

127
il s’agit mais vous pourrez le savoir en regardant plus de trois heures
d’audition de votre ministre de la santé préféré. Mais ça ne s’arrête
pas là.

Vous allez maintenant entendre le clou sur la saucisse, le bignou


sur la baleine, enfin vous m’avez compris, la cerise sur la gâteau. La
scène est réellement très rapide, quelques secondes. Il explique donc
qu’une étude existe concernant l’efficacité du masque mais que cette
étude nous révèle que le masque est totalement inutile. Pardon ?
Pardon ? PARDON ????!!!!! Oui, ça valait bien plusieurs points
d’interrogation et d’exclamation. Troisième mensonge plus ou moins
avoué, troisième claque. J’ai un genou à terre. Comme je vous l’ai dit,
il m’arrive parfois d’avoir un genou à terre mais jamais les deux.
Toujours est-il la douloureuse est là, j’ai la tête qui tourne, je me
pose, je me dis non, ce n’est pas possible qu’il ose dire ça. Le masque
est inutile pour la grippe saisonnière qui arrive.

Remettons les choses en perspective deux secondes. Je suis loin


d’être débile et encore moins lorsque l’on me parle de virus et de
bactérie. J’ai quatre années de microbiologie dans les pattes, j’ai une
excellente mémoire et je me rappelle de la quasi-totalité de mon
cursus en microbiologie, biochimie et génie biologique. Les virus,
aussi gros et aussi variés soient-il ne font pas quelques micromètres
pour certains et quelques centimètres pour d’autres. Ils font entre
0,01 et 0,3 micromètres. Pourquoi le virus du Covid-19 serait-il
incapable de passer au travers des fibres de tissu d’un masque et que
celui de la grippe saisonnière ne le serait pas ? Alors vous allez me
dire, oui, mais il y a les gouttelettes ! Ah, ces fameuses gouttelettes.
Quand bien même, les virus du Covid-19 et de la grippe se baladent
tous les deux via des gouttelettes me semble-t-il lorsque vous
éternuez. Il n’y en a pas un qui préfère prendre son petit avion
personnel et l’autre votre salive. Et même si le masque a peut-être la

128
capacité d’arrêter une partie de la charge virale, quand on sait la
quantité de virus en plusieurs millions voire milliards présente dans
chaque éternuement, si vous avez bien regardé les épisodes d’Il était
une fois la vie, ces petites bestioles ont la capacité de se diviser,
même si un seul d’entre eux arrive à passer dans votre corps. Vous
voyez donc où je veux en venir. Nul besoin de citer autre chose que
ce que je viens de vous dire. Il est clair et définitif que le port du
masque est inutile. Comme il est tout aussi clair que ce que nous,
lanceurs d’alerte, disons depuis le début de cette épidémie est exact.
Que toutes les recherches et validations en ce sens et que nous avons
trouvées de par le monde sont exactes. Et que ce qui est tout aussi
exact c’est que le port du masque est une folie relevant davantage de
la manipulation psychologique et d’une volonté affichée de générer
la peur que d’une quelconque mesure visant à nous protéger du
Covid-19 et de tout autre virus. Ce qui nous amène inexorablement à
nous poser une nouvelle fois cette même question : Pour quelle(s)
raisons(s) ?

Pour quelle raison et s’il y en a plusieurs il serait bon de pouvoir


y répondre et surtout de le partager à tout le monde. C’est pour ces
raisons auxquelles nous, lanceurs d’alerte et injustement nommés
« complotistes », nous croyons profondément, que nous avons un
rôle à jouer pour diffuser les informations que nous croisons et
analysons pour essayer d’en faire ressortir une tendance. Une
tendance n’est en rien une vérité absolue mais bien une direction
vers laquelle nous convergeons à la vue de tout un tas
d’informations. Et cette direction que nous diffusons, nous utilisons
tous les moyens possibles pour l’exprimer afin que toutes et celles et
ceux qui pourraient penser que cette direction, cette tendance, serait
effectivement à être priorisée, puissent nous rejoindre dans notre
réflexion et notre analyse de la situation au fil de l’eau. Or, le

129
problème qui se pose c’est que nous dérangeons et pas qu’un peu. Je
dirai même que nous sommes clairement l’ennemi à abattre et les
moyens de communication et de diffusion que nous utilisons chaque
jour nous prouvent que nous ne sommes pas les bienvenus ou en
tout cas maintenant plus du tout.

Entre cette fin de mois de septembre où Olivier Nerveux nous


révèle des vérités plutôt explosives et nos actions qui durent depuis
le début de cette manipulation psychologique mondiale début mars,
notre présence sur les différents réseaux sociaux va venir bousculer
les conditions générales d’utilisation de bon nombre d’entre eux.
Deux poids, deux mesures. Si vous baisser bien gentiment votre
garde et que vous dites oui à tout ce que le gouvernement vous dit,
aucun problème. Dans le cas contraire, la moindre remise en cause
de la parole gouvernementale se traduit immédiatement par une
suspicion de fake news et fatalement de « complotisme ». La
réciproque est également vraie dans la vie de tous les jours. Je
l’évoquais précédemment, il est devenu quasiment impossible aussi
d’aborder la question des décisions gouvernementales et leurs
incohérences sans être taxé de « complotiste » ou de diffuseur de
fake news. Il n’est tout simplement plus possible de parler librement.
La seule parole autorisée devient celle du gouvernement et je vous
pose la question très naïvement, mais il ne faut pas beaucoup de
temps pour reconnaître les différents indicateurs d’une dictature.
Ceux-ci commencent généralement par le lissage de la parole
commune, la seule autorisation au monodiscours et l’arrivée d’une
novlangue totalitaire enfermant fatalement toute pensée divergente
dans son escarcelle. Tous ces constats mis bout à bout font que pour
nous il devient au fil du temps de plus en plus compliqué d’avoir des
espaces d’expression libre et de pouvoir continuer à diffuser auprès
de celles et ceux qui souhaitent participer au dépoussiérage de

130
l’information. Petit retour en arrière sur ces mois qui se sont écoulés
depuis le mois de mars et de la galopante censure.

131
Acte 15 – Libertad

Au début tout va bien, nous diffusons facilement nos


informations. Preuve en est, Silvano arrive à un score totalement fou
de 1,6 millions de vues sur une vidéo où il commence à exprimer ses
inquiétudes quant à la véracité des informations que l’on nous
diffuse du matin au soir et du soir au matin sur l’ensemble des
medias mainstream. Pour ma part le constat est le même. Même si je
me fais restreindre mon compte à deux reprises durant mes
premières semaines de présence sur le réseau professionnel
Linkedin, ce ne sont que des coupures temporaires de 48h puis 72h.
Mais la situation va basculer de mois en mois vers une véritable
chasse aux sorcières et il en sera de même pour tout le monde,
aucun lanceur d’alerte ou partisan de notre vision des choses ne sera
épargné. Tout le monde va en prendre pour son grade et ce de
plusieurs façons.

Je veux être tout à fait clair dès le départ afin que l’on se
comprenne bien. La censure mise en place est arrivée au fil du temps
à un tel niveau de propagation qu’il serait tout à fait naïf de penser
que ces différentes manœuvres synchronisées et chirurgicales soient
le fait de toutes les entités, chacune à leur initiative. Même si pour le
moment il serait difficile de le prouver, il est néanmoins très
fortement probable que le gouvernement soit à l’origine de cette
opération de censure à grande échelle. Je ne peux pas le prouver et
peut-être n’est-ce pas le cas. Mais si ce doit être un jour prouvé, ce le
132
sera. Si l’histoire nous apprend bien une chose c’est que les
mensonges, les censures et les manipulations de population de la
part de gouvernements arrivent toujours, un jour ou l’autre, à se
savoir et à être prouvés. Laissons donc le temps faire les choses, j’ai
totalement confiance sur ce point. Des informations judiciaires sont
d’ores et déjà en cours et il y en aura certainement beaucoup
d’autres.

La censure va donc s’immiscer dans nos quotidiens de lanceur


d’alerte. Du côté des lanceurs d’alerte majeurs, ce sont tout d’abord
leurs vidéos phares qui vont être tout simplement supprimées et tout
le monde y passe. Pour deux des trois principaux lanceurs d’alerte
que je suis personnellement et que la très grande majorité d’entre
nous suivent, Silvano Trotta et Jean-Jacques Crevecoeur, les vidéos
sont supprimées assez rapidement, aux alentours du mois de mai.
C’est réellement à partir de ce moment que les choses vont
s’accélérer. Les vidéos des personnes que je suis régulièrement sur
YouTube vont être supprimées au grès des envies du poids lourd de
la diffusion de vidéo en ligne, appartenant au géant Google. Les
différentes plateformes de réseaux sociaux et de diffusion de
contenu vont elles aussi se mettre au diapason. Le groupe Facebook
« DidierRaoultVsCoronavirus » qui compte plus de 482000 membres
est même désactivé pendant deux jours « par erreur ». Il arrive aussi
de plus en plus régulièrement que l’on m’interpelle sur des
publications que je fais mais dont le contenu n’apparait plus, ou bien
que la publication elle-même a définitivement été supprimée. On
commence également à recevoir des messages au sein même des
petites boites de discussion type Facebook ou Linkedin. En
s’envoyant des contenus entre nous, le réseau social vous informe
que le contenu est à caractère dangereux et que sa véracité est
discutable.

133
Les vidéos sont donc supprimées au fur et à mesure que nous
les publions et nous commençons donc à entrer dans des
publications plus stratégiques, nous conservons d’abord nos vidéos
sur nos ordinateurs, puis nous les publions, pour pouvoir les republier
si la publication venait à être supprimée. Pour les lanceurs d’alerte
présents sur YouTube, l’après confinement fut une période très
compliquée. Ils se font attaquer de toutes parts. Leurs vidéos
quotidiennes ou hebdomadaires, visionnées par des centaines de
milliers de personnes chaque jour font l’objet d’attaques à répétition.
Des trolls s’invitent depuis le début sur les commentaires des vidéos
pour venir semer le trouble et essayer de contenir la montée en
puissance et la renommée de beaucoup d’entre eux. Pour
information, un troll est un individu qui vise à générer des
polémiques pour détourner l’attention de la conversation ou de la
vidéo vers un sujet sans lien direct avec le contenu. Il sème le doute
et noie le discours d’adhésion que le message originel aurait pu
générer. Le Troll est soit une personne réelle, soit un profil créé de
toute pièce par des algorithmes, raison pour laquelle il est tout à fait
inutile de répondre à des attaques de ce genre. On peut ranger ce
type d’agissement dans la batterie d’outils utilisée pour lancer des
opérations de désinformation ou de fake news. Il existe des organes
pro-gouvernementaux déguisés en « machines de la vérité pour le
bien de tous » bien connus dans les médias mainstream français
comme les Décodeurs du journal Le Monde, Checknews du journal
Libération, l’émission Vrai ou Fake de FranceTVInfo et bien d’autres.
Ces différentes structures passent leur temps à scruter les
informations diffusées par les lanceurs d’alerte en visant
majoritairement un objectif, celui de réfuter de ce qu’ils disent. Le
simple fait que des médias d’importance aient pensé à déployer ce
type de structure prouve de facto le caractère malsain de la
démarche.
134
Pourquoi avoir besoin de créer des entités spécialement
dédiées à ce type de travail lorsque l’on est un journal ou une
télévision d’information, si ce n’est le contrôle de la pensée unique ?
On sent immédiatement dans cette démarche comme si par un
quelconque phénomène, quelque chose ou quelqu’un leurs avaient
confié la charge de rétablir la Sainte Parole et la Sainte Vérité sur le
monde. Comme s’ils s’étaient octroyé le droit de venir sauver
l’humanité du danger de relayer de fausses informations. Mais
arrêtons-nous quelques instants sur cette mission quasi divine. La
vérité appartient à qui veut bien la voir et n’appartient en rien à qui
que ce soit. La biologie quantique nous indique même très
récemment qu’un nombre conséquent de savoirs se rapportant à la
biologie classique sont faux et relèvent de phénomènes qui pour le
moment nous dépassent. Les Décodeurs du journal Le Monde
auraient peut-être quelque chose à dire à ce sujet ? Je ne sais pas je
pose la question. Peut-être voudraient-ils conserver les préceptes de
la biologie classique et tant que nous y sommes, aller aussi mettre à
la poubelle cette moderne physique quantique dont tout le monde
nous rebat les oreilles ? Plutôt étrange comme démarche. Qui
protègent-ils donc, nos concitoyens ou le gouvernement ? Il est
légitime de se poser la question quand on voit la proportion que la
censure a pris ces derniers mois.

Dans la même analyse, pourquoi les réseaux sociaux se


mettent-ils tout d’un coup à retirer certains contenus ? Je ne crois
pas non plus avoir vu passer de lois interdisant la libre expression ou
de nouvelles conditions générales d’utilisation. Nous ne parlons pas
de manière haineuse, nous ne diffusons pas de contenus à caractère
raciste, xénophobe, sexuel. Nous ne faisons pas l’apologie du
terrorisme. Nous ne faisons l’apologie d’aucun parti politique ni de
quelque religion que ce soit. Mais pourtant, on nous supprime nos

135
contenus sous prétexte d’enfreindre les CGU. Il faut savoir une chose,
la très grande majorité de ces vidéos ou documents quels qu’ils
soient ne contiennent que des analyses documentées, sourcées ou
des discussions sur des faits qui se déroulent dans le contexte d’une
épidémie, rien d’autre. Il est donc normal de s’interroger sur les
dispositions que prennent les différents gouvernements, sur ce qui
aurait pu peut-être être fait de manière plus efficace, mieux
appréhendé, mieux préparé et aussi se demander pourquoi y a-t-il eu
tant d’approximations et d’amateurisme comme j’entends souvent.
Amateurisme, oui bien sûr et pourquoi pas les excuser d’être
ministres parce que c’est un dur métier tant que nous y sommes.
Demandez à des chefs d’entreprise qui travaillent dans des secteurs
risqués avec des centaines voire des milliers de salariés s’ils préfèrent
ne pas équiper leurs employés de protections qui peuvent à priori les
protéger davantage, par peur de finir au tribunal. On marche sur la
tête.

Petit à petit donc, la censure s’accélère et je commence à avoir


d’autres restrictions. Mon compte Linkedin est fermé, une troisième
fois, courant du mois d’août. La raison invoquée est à tomber par
terre : diffusion de contenu à caractère sexuel ou pornographique.
J’ai simplement répondu à un commentaire d’une personne qui fait
pourtant partie de mes contacts en faisant une petite boutade un
peu potache. Mais rien de sexuel ni de pornographique. On cherche
clairement à limiter nos comptes. Par l’intermédiaire de d’un de mes
contacts, j’ai des informations m’indiquant que nous et quelques
autres, sommes dans le viseur de certains services de l’état, pas
étonnant. Pas étonnant quand on arrive à 30000 vues à chaque
publication plusieurs fois par jour. Il est clair qu’en haut lieu, nous
commençons forcément à agacer quelques personnes. On sent qu’à
chaque petite incartade, c’est le bannissement assuré. Et ça ne va pas

136
louper. Juste avant de partir en vacances au mois d’août je publie une
image accompagnée d’un article concernant les chiffres du chômage,
dont vous n’avez je suis sûr absolument jamais entendu parler. Et
pour cause ces chiffres étaient tout simplement catastrophiques. Et si
d’ailleurs vous pensez que les chiffres que l’on nous annonce en cette
fin d’année 2020 sont exacts, vous avez peut-être un peu trop
confiance dans la parole gouvernementale. Je pense qu’il y a
vraiment de quoi se poser des questions quand on s’intéresse aussi à
la situation économique, sans même aller bien loin. Chaque jour des
licenciements de masse s’opèrent, les jeunes ne peuvent plus
travailler, nous sommes également toutes et tous forcément
entourés de personnes qui emploient ou qui sont employées dans le
secteur de l’intérim et des CDD et tous ces emplois ont été
supprimés, tous sans exception. Aucun secteur d’activité n’est
épargné, aucun. Mais en parallèle on nous annonce depuis la rentrée
des chiffres du chômage en baisse. J’ai l’impression de regarder la
série Stranger Things avec le monde à l’envers. L’économie
s’effondre, les dettes des entreprises n’ont jamais été aussi
colossales, les embauches sont à l’arrêt, on licencie à tour de bras,
mais les chiffres du chômage vont bien. Logique.

Je fais donc cette publication pour transmettre l’information à


mon réseau mais aussi aux autres que je vais forcément toucher par
mon influence significative sur les réseaux. Ces chiffres sont ceux
provenant directement du site officiel Pôle Emploi et sont mis à jour
tous les trois mois, tous les 27 du mois. Nous sommes donc le 27
juillet et j’attendais avec impatience que ces chiffres tombent. Ils
sont le reflet de la situation. Pour les chômeurs de catégorie A (les
emplois en CDI, CDD, saisonnier, temporaire ou à temps partiel) nous
passons du mois de janvier 2020 avec 3,3 millions de chômeurs à 4,2
millions en juillet 2020, un delta de 900000 personnes. Mais là c’était

137
l’information de trop et ça ne plait pas du tout à Linkedin, mais
vraiment pas. Je ne le vois pas tout de suite et mon compte reste
actif. Je ne suis de toute façon plus du tout connecté. Je ne regarde
plus aucun lanceur d’alerte et plus jamais mon compte, rien. Je
décide pour ce mois d’aout de rester totalement déconnecté. Fin
août, mon compte est à nouveau « restreint » comme ils disent.
J’envoie donc un message à l’assistance pour prouver mon identité
une nouvelle fois avec ma carte d’identité. Mais cette fois ça ne
suffira pas. On me renvoie un mail avec l’article incriminé en
m’indiquant qu’il est considéré comme du « faux contenu ». Le type
de Linkedin avec qui je négocie mon retour ne parle même pas
français et le mail m’indique que c’est une traduction qui a été faite
de l’anglais au français, du grand délire. On me propose de pouvoir
me justifier en indiquant mes sources, sources qui sont pourtant
systématiquement dans mes publications car j’essaie d’apporter le
plus de transparence possible sur les origines de ce que j’avance. Et
là, pas de chance, c’est en plus un site gouvernemental, à priori pas
de problème. Mon cas passe en observation et la sentence tombera
de nouveau, mais cette fois le compte est fermé définitivement.

En tout cas ça ne me touche pas plus que ça, j’ai fait ce que
j’avais à faire durant la période qui pour moi était la plus importante,
celle de l’après confinement, celle où la population était de mon
point de vue la plus à l’écoute. C’est un peu comme dans mon métier
lorsque j’envoie une campagne d’emails. Des emails qu’ils soient de
nature simplement informationnelle ou promotionnelle ne s’envoient
pas à n’importe quel moment. Même si vous recevez tout au long de
la semaine des emails de sites sur lesquels vous êtes client ou cliente,
il y a des moments qui sont davantage propice à performer en termes
de taux de pénétration. Pour certains secteurs un mardi matin sera
plus performant qu’un vendredi soir, mais pour d’autres ce sera le

138
contraire, tout dépend de ce que vous avez à vendre. Et dans cette
période de crise, ce n’est pas tellement pendant l’état de sidération,
de confinement et de stress ambiant généré par le gouvernement
que les personnes étaient les plus propices à se poser des questions
sur ce qui était en train de se passer. Trop frais, trop tôt, pas assez de
recul sur le virus, etc. J’avais donc rempli ma part du job ou en tout
cas de ce que je considérai réellement comme étant une véritable
action citoyenne. D’autres avaient pris le flambeau et c’était très bien
ainsi.

139
Acte 16 – Action et réaction, le retour

N’étant plus présent sur les réseaux sociaux, je me dis qu’il est
temps de passer à l’action et d’intervenir directement auprès des
élus. Je me dis aussi que notre maire de Nantes toujours autant
suiveuse de la parole gouvernementale et experte en œillères serait
très contente de me voir physiquement après les nombreux mails
que je lui ai envoyée. Je sais, je suis quelqu’un de très charitable. Je
contacte donc le numéro général de la mairie de Nantes et me
renseigne sur les prochains conseils, municipal et communautaire.
J’avais préalablement regardé sur leurs sites internet mais ces
informations n’étaient pas disponibles, alors qu’elles auraient dû
pourtant s’y trouver. L’avantage d’avoir travaillé dans la fonction
publique territoriale c’est que je connais les processus administratifs,
les rencontres officielles et surtout les terminologies à employer pour
bien montrer que l’on sait de quoi on parle. Je suis également un
téléspectateur de TéléNantes qui diffuse systématiquement et en
direct chacun des conseils métropolitains. Pour information, le
conseil communautaire se nomme conseil métropolitain sur Nantes
car Nantes est une métropole, tout simplement. J’obtiens donc par
téléphone les deux dates qui m’intéressent, celle du prochain conseil
municipal et celle du prochain conseil métropolitain. J’en profite au
passage pour leur faire un petit rappel sur leur obligation légale de
l’annoncer sur l’ensemble des supports de communication officiels. À

140
deux semaines à peine des dates que l’on venait de me donner, il
était plus que temps d’en informer leurs administrés.

Pour faire cette action il fallait tout de même que je la prépare


un minimum. Je choisis déjà une stratégie. Je ne vais finalement pas
intervenir aux deux conseils. Le municipal étant le 9 et le
métropolitain le 16. Si je vais au premier, je toucherai moins de
monde, aucun élu des autres communes de la métropole et je serai
surtout persona non grata pour le conseil métropolitain du 16. Ce
sera donc uniquement le 16 octobre. Je regarde le conseil en direct
sur TéléNantes, il est 11h. J’hésite, le risque de se faire violemment
raccompagner à la sortie est là, il y a forcément beaucoup d’agents
de sécurité dans ces réunions. Peu importe, j’y vais, l’enjeu est trop
important et je dois crier haut et fort ma colère pour soutenir les
commerçants qui sont en train de mourir et la dérive sectaire du port
du masque. La veille j’avais regardé les derniers chiffres de l’ARS Pays
de la Loire. Je les connais, ils n’avaient pas beaucoup bougé. Sur le
département de Loire-Atlantique, 1 décès par jour pour une
population de 1,4 millions d’habitants et on décide de tuer tous les
commerces, ça pose question. J’arrive à la Cité des Congrès de
Nantes. Le conseil a été déplacé ici pour respecter les mesures de
distanciation sociale.

Il est aux alentours de midi et je m’approche de l’entrée. Les


agents de sécurité sont là, ils sont quatre. Je discute une heure
entière avec eux, je leur explique mon point de vue sur tout ça, les
mensonges, les incohérences. Ils me disent que je parle bien et qu’ils
sont d’accord avec moi, ils ne croient pas non plus à tout ce que les
médias disent, tant mieux, ça va me servir dans peu de temps. Petit
détail qui a aussi son importance, je ne suis pas un habillé comme
certains militants qui oublient que pour être pris au sérieux il faut
aussi être présentable. Je suis donc habillé correctement,

141
classique/business. L’un des agents de sécurité connait la situation
des commerces mieux que personne, c’est le responsable de la
sécurité, ou plutôt c’était, d’un club tendance musiques
électroniques très connu en France. Un lieu que je connais plutôt
bien, j’y suis allé quelques fois pour voir des DJs. Et fatalement, étant
donné le contexte, il n’a plus de travail. Par respect de confidentialité
je ne vous dirai pas le montant des pertes sèches que le club
engrange mais c’est beaucoup, vraiment beaucoup, des sommes
colossales. Bien entendu je leur explique ce que je suis venu faire ici.
Ils me disent que je n’ai pas le droit de faire ça mais je leur réponds
qu’ils savent aussi que je vais quand même le faire. Effectivement le
public est autorisé à participer en tant que spectateur mais n’a pas le
droit d’intervenir, aucune question. Certaines communes ou villes
autorisent quelques questions, tout dépend de la municipalité.

J’entre et arrive au-devant de toutes les tables. Le conseil ne


s’est pas encore arrêté pour aller déjeuner. J’attends que Johanna
Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole
annonce la fin des hostilités pour la matinée et le début des miennes.
Il y a plus d’une centaine de personnes et l’espace est grand,
vraiment très grand, ça résonne de partout. À l’intérieur d’autres
agents de sécurité m’ont repéré, forcément, je porte le masque que
m’a envoyé la ville de Nantes par courrier au début du confinement
et que j’ai personnalisé avec deux mots. Au-dessus « DICTATURE »,
en dessous « MANIPULATION ». Je sais qu’ils savent que je vais
intervenir. Je vais donc vite. Je m’approche d’un coup au milieu des
tables et commence mon laïus pendant que les agents de sécurité se
ruent vers moi. C’est court, quelques dizaines de secondes, mais
efficace. Je dénonce la dictature des masques, rappelle les chiffres du
nombre de décès en Loire-Atlantique, crie au scandale de la mort des
commerces, dénonce la passivité de Johanna Rolland et termine en

142
évoquant mon grand-père, le résistant nantais et la honte qu’il aurait
eu s’il avait dû vivre cette situation. Les agents de sécurité me
tiennent les bras pendant quasiment toute la durée de mon
intervention et me ramènent discrètement à la porte,
tranquillement, très tranquillement. Les deux agents lèvent
discrètement leurs pouces et me disent que ce que j’ai dit a été
génial, que vraiment ça a été super et que j’ai juste dit ce qu’il fallait.
J’en ai presque les larmes aux yeux. Je leur dois une fière chandelle.
Je repasse devant les autres agents avec qui j’avais conversé pendant
une heure et les remercie de leur compréhension. Je récupère mon
véhicule, repasse à nouveau devant eux et les remercie une nouvelle
fois. Vraiment les gars, chapeau et surtout merci.

143
Acte 17 – La dictature en marche

Fin octobre les choses allaient s’intensifier côté censure pour les
amis lanceurs d’alerte. La situation faisant, l’incompréhension totale
de la fermeture de certains établissements et pas d’autres, la menace
du second confinement, la catastrophique gestion des tests et les
cafouillages de déclarations gouvernementales avaient rendu la
population française légèrement nerveuse et on la comprend. Ajouté
à cela, une extrême tension économique qui commençait à se faire
sentir. Les commerçants avaient perdu toute ressource dans le
premier confinement, les couvre-feux mis en place dans de
nombreuses villes et le confinement qui s’annonçait à grand renfort
de matraquage médiatique commençaient à faire vriller les esprits.
Tant mieux. Dans mon réseau nous avions anticipé cette situation
depuis plusieurs mois déjà et n’avions pas du tout le regard des
moutruches qui ne cessaient de répéter ces deux phrases : « cette
crise sera bien moins pire que celle de 2008, ça n’a rien à voir » et
« l’économie repartira à la fin de l’année, ça sert à rien de voir le noir
partout ». Quand votre population n’a plus de travail mais que vous
la payez à rester chez elle, tout va bien. En politique c’est ce qui
s’appelle contenir la vindicte populaire mais soyons lucides, cela n’a
rien à voir avec une quelconque volonté gouvernementale de
maintenir le pays sur les rails. La preuve, les aides pour les
commerçants sont une véritable mascarade et beaucoup n’ont jamais
rien touché. Ainsi, lorsque les aides promises n’arrivent finalement

144
pas mais que les licenciements eux arrivent en cascade et que
l’arrivée du second confinement peut très bien en appeler un
troisième, un quatrième et ainsi de suite, les projections dans l’avenir
s’annoncent alors plus que compliquées.

C’est à cet instant précis que la population se tourne vers


davantage d’espoir et surtout davantage de réponses que celles que
le gouvernement veut bien nous donner. Par un logique effet de
vases communicants, le gouvernement donne ainsi une portée
toujours plus importante pour les lanceurs d’alerte. La confiance
accordée au gouvernement est inversement proportionnelle à celle
accordée aux lanceurs d’alerte, CQFD. Et pour ce qui est de la
confiance accordée au gouvernement, si les français ne lui accordent
plus la leur, il en est de même aux plus hauts sommets de l’état. Je
passe toujours régulièrement du temps sur les chaînes du Sénat et de
l’Assemblée Nationale et ce que j’y vois me réjouis au plus haut
point. Je focalise avant tout sur le Sénat. Quand on pense Sénat, je
pense que si nous posions la question à la population française, elle
répondrait majoritairement qu’elle imagine une bande de personnes
âgées totalement déconnectées des réalités. Or, absolument pas. Les
choses étaient peut-être ainsi dans le passé mais autant vous dire
que le passé est le passé et que les choses ont bien changé, même
radicalement. Les sénateurs et sénatrices approchent davantage de
la cinquantaine d’années que de l’âge d’avoir une carte de réduction
pour l’hospice. Ils sont tenaces, actifs et ont de l’énergie à revendre.
La première chose qui m’a sauté aux yeux est la manière dont ils
s’expriment. Il est tellement agréable d’entendre des représentants
du peuple s’exprimer avec une justesse et une attention toute
particulière au beau langage, aux beaux mots, à la belle parole. C’est
ça aussi la France, une langue magnifique et d’une richesse
linguistique rare.

145
Cette richesse ils vont s’en servir contre le gouvernement en
place et on peut les comprendre. En effet depuis le début de cette
crise sanitaire le gouvernement n’a cessé de cumuler les opérations
d’enfermement de la parole parlementaire, que ce soit au niveau de
l’Assemblée Nationale ou au niveau du Sénat. Tout commença avec
l’arrivée du Saint Conseil Scientifique de la Sainte Parole du
Confinement perfusé aux conflits d’intérêts de laboratoires
pharmaceutiques. L’ambiance générale est tellement agréable et
constructive qu’elle plaira d’ailleurs beaucoup à notre bon brillant
barbu qui claqua la porte du Saint Conseil Scientifique quelque temps
seulement après y avoir été convié. On ne peut que l’en féliciter.
Pourquoi donc avoir créé cette instance parallèle alors que le conseil
des ministres existe déjà et que des propositions peuvent être faites
dans ce cadre ou dans le cadre de débats au sein de l’Assemblée
Nationale ? Ce n’était et n’est apparemment toujours pas le souhait
du monsieur avec le drapeau français derrière lui d’ouvrir le débat à
une quelconque concertation politique. Sur ce point, on nage déjà en
plein obscurantisme élyséen. Ca ne partait déjà pas très bien sur le
papier vis-à-vis de la population française. Des experts scientifiques
enfermés dans une salle discutant de la stratégie à adopter pour la
France, étrange façon de voir les choses. Mais ça ne va pas s’arrêter
là.

Notre chef de l’état a d’autres idées en tête. Obscurantisme un


jour, obscurantisme toujours. Il n’y avait déjà pas vraiment de débats
avec ce conseil scientifique mais avec l’arrivée massive des conseils
de défense, on entre dans le secret le plus total. Les conseils de
défense sont normalement utilisés de manière très ponctuelle, en cas
de crise grave comme un attentat terroriste, une prise d’otage, une
menace de guerre, etc. Ces conseils de défense ont la spécificité de
se passer dans le secret le plus total. Aucune prise de notes par un

146
tiers, aucun enregistrement audio ou vidéo, rien. Nous n’étions déjà,
le peuple, pas tellement invités à donner notre avis via nos députés
avec ce très opaque conseil scientifique, mais là nous touchions le
fond. Et le fond va être profond, vraiment très profond. Les décisions
totalement injustifiées de l’exécutif et de ce conseil de défense
amènent donc légitimement à penser qu’il y aurait une volonté
manifeste d’étouffer le débat, étouffer la parole des députés,
étouffer la parole du Sénat.

Fin octobre, le Sénat sent bien cette tendance qui s’amplifie un


peu plus au fil des semaines et je peux vous assurer que la colère des
sénatrices et sénateurs, scandalisés du comportement digne d’une
monarchie voulue par le chef de l’état est également à la hauteur de
l’incroyable arrogance des différents ministres ou ministres délégués
venant présenter leurs propositions. Je ne comprends tout
simplement pas ce que je suis en train de regarder. Chaque partie se
parle dans le vide. Les ministres ou ministres délégués argumentent
avec toujours plus d’arrogance, sans apporter la moindre justification
à ce qu’ils sont en train d’exposer et de l’autre les sénatrices et
sénateurs fustigent le total mépris de la parole parlementaire en
criant à la dictature et à la volonté de totalement contrôler des
décisions capitales par les comités restreints des conseils de défense.
Ajoutez à cela les reports systématiques de l’état d’urgence sanitaire,
permettant de sortir des ordonnances à tour de bras et vous avez en
main le cocktail idéal pour que la démocratie soit tout simplement
réduite à néant.

Dans cette situation, le Sénat n’a quasiment plus accès qu’à un


rôle consultatif et non décisionnaire. Nous arrivons dans ce qui n’est
plus du tout désormais de l’ordre du danger du virus mais bien de la
mise en danger de notre démocratie. Ce que nous redoutions depuis
des mois se profil doucement mais surement, le basculement vers un

147
système digne d’un état communiste. La preuve la plus significative
de la part du chef de l’état de nous emmener vers un état totalitaire
fut cette phrase prononcée lors d’un discours à la télévision : «On
s'était habitué à être une société d'individus libres. Mais nous
sommes une nation de citoyens solidaires. Nous avons besoin les uns
des autres.» Les réactions dans la presse furent unanimes, mettre en
opposition la liberté et la solidarité n’a absolument aucun sens. Et si
notre président croit une seule seconde que ce genre de phrase
passe inaperçue, il se met le doigt dans l’œil. La notion est très claire,
détruire les libertés individuelles pour faire passer le groupe et la
nation en priorité. Exactement la définition d’un état communiste.
L’individu n’existe plus, il devient un groupe. Pour justifier mon
propos il est intéressant de faire le parallèle avec une citation gravée
dans l’histoire de la politique, celle de Margaret Thatcher datant de
1987 : «Nous sommes arrivés à une époque où trop d'enfants et de
gens (...) rejettent leurs problèmes sur la société. Et qui est la société
? Cela n'existe pas ! Il n'y a que des individus, hommes et femmes, et
des familles. » L’idée ici est exactement le contraire de la vision du
discours de notre président. L’un détruit l’individu au profit de la
nation, l’autre détruit la nation au profit de l’individu. Deux visions,
deux objectifs. L’un d’une nation communiste, l’autre d’une nation
capitaliste. Beaucoup d’analystes financiers vont également dans ce
sens et évoquent d’un point de vue économique une soviétisation
des entreprises avec la perfusion des entreprises par l’état et l’arrivée
sur la table du débat sur le revenu universel. Tous les éléments sont
réunis pour glisser vers un état dictatorial communiste. Je me dis qu’il
serait temps que je me mette sérieusement à apprendre le mandarin.
Mais la remise en question de nos libertés ne va pas s’arrêter là. Je
commence à me dire qu’il faut montrer au Sénat que le peuple le
soutient, que nous suivons leur travaux parlementaires et leurs
débats à la télévision. Il faut les soutenir dans ce moment critique où
148
la démocratie est en jeu. Je décide donc une nouvelle fois de prendre
ma plume numérique pour solliciter les sénatrices et les sénateurs. Je
prends contact avec le site internet du Sénat qui m’indique où je
peux récupérer la liste des sénatrices et sénateurs en format Excel.
Après nettoyage et sélection des membres actifs, j’obtiens une liste
de 187 représentants. Voici le mail que je leur ai envoyé :

Madame la Sénatrice / Monsieur le Sénateur,

Je me permets de venir vers vous concernant la situation que nous


traversons.

J'ai regardé à de nombreuses reprises les séances du Parlement sur la


chaîne Public Sénat et je tenais premièrement à vous remercier vous
et votre groupe quant à l'engagement sans failles que vous nous
démontrez. J'ai été impressionné de voir votre niveau de réalisme, de
pragmatisme mais également votre capacité à vous exprimer avec
une justesse qui nous rappelle ce que veut dire "s'exprimer" et
"défendre ses idées", de la plus profonde des manières qui soit.

Ceci étant dit, j'aimerais vous solliciter sur ce qui m'amène


aujourd'hui.

Je vous parlerai donc sans détours. La situation à laquelle nous


sommes toutes et tous confrontés actuellement me met dans un état
de sidération.

Il n'est désormais plus l'heure de se demander pourquoi mais bien de


se rendre à l'évidence que notre gouvernement s'attèle, ce de
manière manifeste et par tous les moyens, à la progressive
destruction de nos libertés et de notre démocratie.

La gestion désastreuse de cette crise ne peut plus désormais être


regardée comme des manquements ou des erreurs du gouvernement
mais bien comme une abstention volontaire et coordonnée de
149
résolution de cette crise sanitaire. Comme la très grande majorité de
sénatrices et sénateurs l'ont très justement souligné, il est plus que
troublant de voir à quel point l'exécutif reste totalement sourd à la
moindre de vos propositions et au moindre débat. Les différents
qualificatifs employés ces derniers jours à l'égard du Président de la
République me paraissent de fait, justifiés et suggèrent d'agir
rapidement afin de mettre un terme à ce glissement dictatorial.

Je ne reviendrai que rapidement sur le fait de vouloir s'acharner à


interdire un traitement qui fonctionne et de marteler sa prétendue
inaction. Je suis d'ailleurs toujours étonné de voir une certaine
réjouissance de la part du gouvernement sur cette thématique
centrale. J'ai, en ce sens, trouvé plus que troublant le fait de
découvrir que des élus de la République pouvaient se réjouir d'un
traitement qui ne fonctionnerait pas pour un peuple qu'il est censé
protégé. La liste est également longue lorsque j'analyse la totale
incohérence de discours, qui relèvent à mon sens de la manipulation,
sur l'utilité des masques, le déploiement massif de tests, les
engagements envers les capacités d'accueil des hôpitaux, la seconde
introduction du Rivotril et j'en passe.

Cette épidémie ne peut plus attendre et doit désormais être gérée


avec responsabilité, logique et bon sens. Je ne saurais d'ailleurs vous
redire à quel point je suis fier des réactions des sénatrices et
sénateurs de mon pays face à un gouvernement tentant de
s'emparer d'une légitimité relevant de la monarchie et ce de manière
totalement décomplexée. J'en appelle donc à votre position et à
votre engagement pour que tout ceci cesse et que nous reprenions le
contrôle sur ce véritable suicide collectif organisé.

Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.

Florian Martin

150
J’obtiens cinq réponses sur 187 envois. Vous vous dites sans doute
que c’est très peu, mais il y a plusieurs paramètres à prendre en
compte. Mes propos sont directs, y répondre les engageraient
forcément vers une probable voie de médiatisation de leur réponse,
ils sont clairement très occupés dans la période que nous traversons
et je pense ne pas être le seul à faire ce genre de démarches.
Néanmoins les réponses sont là et quand elles sont là, ce n’est pas
simplement pour me remercier de ma démarche mais aussi pour y
répondre dans le détail. Ci-après, la réponse d’un sénateur dont je
conserverai l’anonymat mais qui en dit long sur la validité de ce que
je ressens :

Cher Monsieur,

Je suis très touché par votre message. J’essaye avec mon groupe de
faire valoir l’État de droit qui est très malmené par ce Gouvernement
qui préfère une gestion autoritaire et solitaire de la crise alors qu’il
aurait fallu une mobilisation de toute la nation.

Nous n’avons pas voté la confiance que nous demandait le


Gouvernement et nous voterons contre la prolongation de l’état
d’urgence, car il donne tous les pouvoirs au Gouvernement et ne
respecte pas les libertés individuelles.

Sur les traitements médicaux, je ne suis pas médecin et je ne peux


me prononcer sur leur validité. En revanche, je regrette que le
Gouvernement n’ait pas réussi ou pas voulu organiser un débat
scientifique contradictoire afin de donner aux citoyens les éléments
rationnels destinés à éclairer le point de vue des médecins et à
favoriser leur acceptation par les malades.

151
Je partage totalement votre analyse sur la façon dont ce
Gouvernement a tenté à plusieurs reprises de masquer ses impérities
et la faiblesse des moyens médicaux dont il était largement
responsable.

Cette crise met en lumière la nécessité absolue de renforcer les


services publics. Il est vain d’évoquer en permanence la République si
elle est de plus en plus incapable d’aider tous ses citoyens,
indépendamment de leur statut social et de la région dans laquelle ils
vivent.

Une scission nette existe donc bien entre d’un côté les députés
et le Sénat et de l’autre l’exécutif et ses conseils scientifique et de
défense. Le dialogue est tout simplement rompu, comparable à la
scission de communication que j’évoquais avec notre entourage. Le
gouvernement macronien est de plus en plus isolé et les députés
LREM gravitent en véritables loups blancs sur les plateaux de
télévision, tout comme à l’Assemblée Nationale. Leur majorité leur
permet d’avoir la main mise sur les votes de leurs idéos et leurs
propositions passent ainsi systématiquement en leur faveur. Un
événement majeur va néanmoins se produire à l’Assemblée
Nationale et qui restera je pense gravé dans l’histoire de ce
gouvernement au bord de la folie et validant ce totalitarisme
décomplexé.

Olivier Nerveux, le bien nommé, était en visite en fin de journée


dans un hôpital de Corbeilles-Essonnes, au sud-est de Paris. Rentrant
à son ministère il regarde les débats en cours à l’Assemblée Nationale
sur un écran de télévision. Nous sommes le 3 novembre. Voyant les
députés se lever et applaudir il pose la question au personnel de son
cabinet pourquoi les députés applaudissent. La réponse est que les

152
députés viennent de voter l’arrêt de l’état d’urgence sanitaire au 14
décembre et la fin du confinement au 30 novembre. C’est en effet
une grande victoire pour les députés qui pour une fois sont
majoritaires face à l’opposition des députés LREM. Cette situation est
réellement hilarante quand on y pense et traduit bien le niveau
d’engagement réel des députés LREM. Alors qu’un débat et un vote
essentiels à la gestion de la crise sanitaire va se produire, ils n’ont
apparemment pas eu la présence d’esprit de se concerter pour être
en nombre suffisant et ainsi valider la prolongation de l’état
d’urgence sanitaire jusqu’à la mi-février. La défiance à l’égard du
gouvernement dans cette scène digne d’une pièce de théâtre est
également révélée puisque l’on s’aperçoit qu’à partir du moment où
la majorité n’est pas suffisamment représentée, les votes vont
automatiquement à leur encontre et provoquent une joie immense
de tout l’hémicycle.

Cette situation n’est pas acceptable pour Olivier Nerveux, très


agacé, qui décide alors de venir en personne à l’Assemblée Nationale
pour exprimer sa colère. Il va en effet l’exprimer et pas de la plus
douce des manières. Expliquant, comme à son habitude, d’un ton
larmoyant ce qu’il vient de voir à l’hôpital. Comme si personne ne
savait ce qu’est d’avoir un proche à l’hôpital, il s’embarque dans un
déballage culpabilisateur des plus risibles : « C’est ça la réalité
mesdames et messieurs les députés ! Si vous ne voulez pas
l’entendre, sortez d’ici ! Elle est là la réalité de nos hôpitaux! Vous
êtes en train de débattre de sujets alors que nos soignants se battent
pour sauver des vies de cette manière-là dans nos hôpitaux ! ». Le
ministre de la santé venait de s’autodétruire en plein assemblée.

De témoignages de nombreux députés, jamais dans l’histoire


de la République on avait vu une chose pareille se produire. Des
débats houleux ce n’était pas la première fois, mais qu’un ministre en

153
vienne à indiquer la sortie aux représentants de l’état, c’était
inacceptable. Cette intervention digne d’un enfant de 5 ans en colère
parce qu’il voulait une autre tartine de Nutella provoqua bien
entendu l’indignation et de nombreuses demandes ont émergé
sommant qu’Olivier Nerveux fasse des excuses à l’ensemble de
l’hémicycle. Bien entendu, l’arrogance d’Olivier Nerveux étant à la
hauteur de son incompétence, nous attendons toujours ses excuses.

Ceci étant dit, il n’aura pas fallu longtemps pour que le ministre
de la santé propose une nouvelle fois ce vote à l’Assemblée en
invoquant une martingale procédurale pour que les députés LREM se
décident enfin à venir dans l’hémicycle et repoussent l’état d’urgence
sanitaire non pas à mi-février comme initialement prévu mais
jusqu’au mois d’avril 2021. C’est vous dire la tension qui règne à cet
instant entre un groupe de quelques personnes dans le secret qui
décident de l’avenir de la France et une nation tout entière qui se
met en position de défiance unilatérale.

Le constat est identique sur les plateaux de télévision. Les


députés LREM n’arrivent plus à convaincre qui que ce soit et les
altercations deviennent quasi systématiques avec les autres
intervenants, si ce n’est avec les animateurs eux-mêmes. À la
différence près que la population française bascule nettement en
faveur de notre vision des choses, nous, lanceurs d’alerte et
« complotistes ». Le mot fleuri avec une vitesse impressionnante
dans les médias mainstream qui ont décidé de détruire la vindicte
populaire par tous les moyens et leur prochaine cible sera « les
complotistes ».

154
Acte 18 – La course à la mort

Entre temps, le second confinement est arrivé avec son lot


d’incohérences, à partir du 30 octobre minuit. L’augmentation du
nombre de décès et la tension du remplissage des services de
réanimations sont les éléments pris en compte par le gouvernement
comme points de repères pour suivre ce que les medias mainstream
intituleront la « seconde vague ». Mettons tout de suite les choses à
plat, ce n’est pas du tout une seconde vague pour une raison simple,
le pic épidémique a été atteint début novembre avec une moyenne
de 500 décès par jour. Au maximum du premier confinement nous ne
parlions pas de 500 décès par jour mais d’un chiffre avoisinant les
1400, établissements sociaux et médico-sociaux compris. On est donc
très loin de la première vague. Autre point qu’il est intéressant et
surtout révoltant de noter est la réintroduction de la facilité de
déploiement du Rivotril à partir du 16 octobre 2020 comme cela avait
été le cas avec le décret du 23 mars. Comme par magie les pics
épidémiques se situent parfaitement dans les 2 semaines suivant
l’introduction de ce puissant anxiolytique accélérant la fin de vie. Je
ne tire là aucune conclusion mais constate simplement des faits
pouvant amener à se poser quelques questions. Le reportage de
France3 diffusé le 17 novembre 2020 dont je vous parlais concernant
l’injection massive de Rivotril et de Midazolam par les personnels
soignants vient appuyer cette thèse. Il faudra se pencher plus tard sur
ces décisions prises et quelles ont été leurs conséquences quant à la

155
réalité des décès. Je vous rappelle également que l’injection de ces
substances ont été faites en cas de positivité au Covid-19 ou en cas
de simple suspicion de Covid-19.

Autre fait également notable dans le décompte des décès,


arrive une nouvelle audition d’Olivier Nerveux, cette fois par une
commission d’enquête sur la gestion de crise sanitaire coordonnée
par l’Assemblée Nationale. Vu en direct sur La Chaîne Parlementaire,
un député lui pose une question concernant plusieurs personnes de
sa commune venus l’interpeller suite à des déclarations de décès
assez étranges. Plusieurs de ses administrés sont venus le solliciter
pour lui indiquer des décès de proches et classés comme cause du
décès Covid-19. Or, ces personnes ne sont pas décédées du Covid-19.
Olivier Nerveux avec toute son arrogance habituelle répond en
substance alors au député qu’il a du mal comprendre ce qu’on lui
avait rapporté et qu’il se penchera à posteriori sur ces cas afin qu’il
regarde cela de plus près. En toute honnêteté je suis incapable de
vous retranscrire exactement ce qu’Olivier Nerveux a dit ce jour-là
mais il était très clair qu’il a feint de répondre à la question et l’a tout
bonnement balayée du revers de la main.

Autre fait que je peux néanmoins vous transmettre en tant que


témoin indirect c’est celui d’une amie. Ancienne collègue, nos procès
respectifs nous ont rapproché afin de partager nos points de vue
mais surtout de nous soutenir pour traverser cette épreuve. Elle
m’annonce début novembre lors d’une conversation téléphonique
que deux personnes de son entourage ont récemment connu deux
décès de leurs proches à cause de cancers. Ces deux personnes
avaient pourtant comme cause du décès indiquée, Covid-19. Les deux
personnes de l’entourage de mon amie voulant connaître la raison
d’avoir indiqué Covid-19 se sont donc rapprochées du médecin.
Après une conversation plutôt tendue avec celui-ci, il avoue au bout

156
de quelques minutes avoir touché une prime de 1500€ par patient
pour avoir indiqué Covid-19 comme cause du décès. Je ne me
lancerai pas ici non plus à valider ce que je suis en train de vous dire.
Je ne fais que relater ce que l’on me dit. Je ne sais pas si ces dires
sont exacts et qui est ce médecin. Tout ce que je peux vous dire c’est
que mon amie a 58 ans, n’est pas vraiment le genre de personnes à
raconter des mensonges, surtout dans son état de santé et n’aurait
de toute façon aucun intérêt à le faire.

Il convient tout de même de se poser la question de la réalité de


ce phénomène qui consiste à inscrire sans aucune raison valable une
cause du décès attribuée au Covid-19 alors qu’il n’en est rien. Je
pourrais aussi évoquer le nombre important de messages que j’ai vu
passer sur les réseaux sociaux depuis le mois de mars de personnes
expliquant qu’il leur est arrivé exactement la même chose avec leurs
proches, souvent des personnes âgées ou des personnes
cancéreuses, cause du décès : Covid-19. Tout comme il est
intéressant ou plutôt très problématique de voir par exemple le
témoignage du Docteur Bensadoun le 23 octobre 2020 dans
l’émission de Jean-Marc Morandini sur CNews nous expliquer
tranquillement « dans mon cabinet, toutes les personnes qui ont les
symptômes d’une rhinopharyngite et que j’aurais étiqueté
rhinopharyngite les années précédentes, je les étiquette et ON les
étiquette Covid. » Arrêtons-nous une seconde ou plutôt quelques
minutes sur ce point.

On peut déjà se poser des questions quant aux déclarations


d’un député, de mon amie et de toutes les autres personnes dont j’ai
pu voir passer les témoignages de l’étiquetage Covid-19 pour la cause
du décès alors que la raison est toute autre. Mais nous devons aussi
nous poser des questions sur le pourquoi d’indiquer une
symptomatique liée au Covid-19 sans même le savoir. Vous allez me

157
dire oui mais la réalité est que les services hospitaliers sont en
tension, ça on ne peut pas le nier. Effectivement on ne peut pas le
nier mais premier point, ce ne sont pas tous les services hospitaliers
qui sont en tension mais seulement une très large minorité. Second
point, les services hospitaliers sont en tension en cette période de
l’année depuis une bonne dizaine d’années au bas mot. Vous pouvez
regarder des vidéos de reportage de chaînes d’information datant
des années précédentes à cette période et vous verrez des services
de soins aux abois, des personnes attendant sur des lits dans les
couloirs et des personnels au bord de la crise de nerfs. Raison pour
lesquelles de nombreuses manifestations de personnels soignants
ont eu lieu ces dix dernières années.

Il est clair que si vous compilez la propagande virale sur le


Covid-19 avec la baisse des lits d’hôpitaux et de la destruction du
système hospitalier dans toute la France depuis une vingtaine
d’années, vous obtenez un cocktail explosif lors d’une crise sanitaire,
si tel est réellement le cas. Je ne dis pas qu’il n’y pas de virus et qu’il
n’y a pas de Covid-19, je dis simplement qu’un ensemble de
paramètres nous amènent à penser qu’il n’est pas si évident d’arriver
à cette conclusion d’état de « crise ».

Alors que l’épidémie fait son retour, des lits d’hôpitaux et de


réanimation continuent d’être supprimés un peu partout en France
alors même que le ministre de la santé nous explique qu’il fait tout
son possible pour rouvrir des lits mais qu’en même temps ce n’est
pas l’objectif d’en rouvrir car d’aller en réanimation ce n’est pas
l’objectif non plus. J’ai bien résumé ? Toujours est-il que la capacité
de lits de réanimation est une chimère sortie d’un mensonge de plus
du gouvernement qui s’empêtre dans des explications toujours aussi
fumeuses que manipulatoires.

158
Manipulatoires car le fait de jouer sur la corde sensible du
personnel hospitalier alors même que le gouvernement continue de
supprimer des lits partout en France, cela s’appelle de la
manipulation. Manipulatoires parce qu’entendre que des médecins
dans leurs cabinets étiquettent les symptômes d’une rhinopharyngite
comme Covid-19, cela s’appelle de la falsification et de la
manipulation. Manipulatoires parce qu’entendre par de nombreuses
personnes y compris relayé par un député que depuis le mois de
mars des décès sont étiquetés Covid-19 alors que ces personnes sont
décédées d’autre causes, cela s’appelle de la falsification et de la
manipulation. Ce qui se passe ici est extrêmement grave et
problématique et ne devrait pas être balayé d’un simple revers de la
main et d’une remarque désobligeante à l’égard d’un député qui fait
confiance à ses administrés.

Ceci pose un problème effectivement central car ces chiffres


remontés, ces fameuses données recueillies au bout du tunnel par
Santé Publique France ont des conséquences dramatiques quant aux
prises de décisions du gouvernement. Les chiffres sont des chiffres et
devant notre poste de télévision ou notre radio. Nous voyons ou
écoutons ces chiffres qui nous sont déversés chaque jour de la pire
des manières qui soient. Mais ces chiffres ne sont pas virtuels, ils ne
s’envolent pas dans les airs, ils entrainent des conséquences réelles.
Comment peut-on avoir l’audace de se dire que ces informations
fallacieuses mises bout à bout ne sont pas graves alors qu’elles
régissent des décisions capitales ? Je reviens à mon propos précédent
en insistant encore une fois sur ce point. Nous, lanceurs d’alerte
sommes profondément humains et sommes réellement portés par
un esprit de fraternité, esprit qui de mon point de vue s’est volatilisé
depuis les années 2000 au sein des plus hautes instances de la
représentation nationale et de manière plus générale dans notre

159
société. Certains responsables politiques devraient en effet se poser
la question de leur rôle et des valeurs qui les animent dans l’exercice
de leur fonction. De notre côté, en tout cas du mien, je connais mes
valeurs et ai une attention toute particulière à devenir quelqu’un de
meilleur pour les autres chaque jour qui passe. Ces chiffres sont
d’une importance et d’une gravité centrale. S’ils sont bons, le pays
respire, s’ils sont mauvais, le pays s’étouffe. Et en ce mois de
novembre il ne fait pas qu’étouffer, il est à l’agonie.

160
Acte 19 – L’étincelle

Les manifestations commencent enfin à arriver dans notre pays,


enfin. Dans beaucoup d’autres pays ce sont déjà des dizaines de
manifestations qui ont eu lieu. L’Allemagne crie sa colère face à la
dictature du virus depuis le mois d’août avec des rendez-vous qui ont
su fédérer des centaines de milliers, voire des millions de personnes
dans la capitale berlinoise mais pas seulement. En Italie les
manifestations sont également nombreuses, depuis déjà plusieurs
semaines, les plus actives d’Europe. On observe aussi des
manifestations en Espagne, au Canada, en Thaïlande, aux États-Unis,
en Angleterre, en Irlande, en Suisse, bref, ça chauffe dur dans le
camp des « complotistes » qui prennent une place importante. Le
« complotisme » deviendrait-il la norme ? Intéressant. En France les
commerçants étouffent, les aides n’arrivent pas comme prévu, les
prêts garantis par l’état sont délivrés au compte-gouttes et les caisses
sont vides. Le peu de trésorerie qui restait aux commerçants après le
premier confinement a fondu comme neige au soleil depuis la
rentrée. Entre les limitations d’ouverture, les couvre-feux et
maintenant le second confinement, la coupe est pleine et ils ne
peuvent plus tenir. On ferme les librairies sur le postulat que doivent
uniquement rester ouvert les commerces essentiels. Étrange, la
même terminologie utilisée dans les autres pays, au même moment.
La culture et le livre sont relégués au rang de biens non-essentiels. La
colère des libraires entraine la fermeture des rayons non-essentiels

161
dans les chaînes de grandes surfaces. On déploie des bâches en
plastique sur les rayons dits non-essentiels pour respecter l’équité
commerciale et les seuls points d’accès aux livres deviennent les
géants de la vente en ligne comme l’américain Amazon. La folie
gagne un gouvernement déjà atteint d’amateurisme et
d’incompétence galopante.

De nombreux témoignages vidéo font le tour des réseaux


sociaux, extrêmement touchants et glaçants. Des commerçants à
bout de nerf, physiquement et moralement, au bord du suicide pour
beaucoup et celles et ceux qu’on ne verra jamais en vidéo, qui sont
passés à l’acte. Dramatique. Les commerçants ne sont pas les seuls à
crier leur colère, les croyants en ont aussi assez de devoir prier et
communier via leur webcam, on les comprend. La communion est
une notion qui me parait difficilement atteignable via une plateforme
web. Ils décident donc de manifester leur colère, eux aussi. Ils
bravent les interdictions de sortie et les 135€ d’amende pour se
retrouver face à leurs lieux de culte. Je suis étonné de cette prise de
position de l’église catholique, à l’habitude plutôt discrète, mais ne
peut dans ma position que l’encourager. Ces actes citoyens,
patriotiques et profondément humains, spontanés et sincères me
réchauffent le cœur. Du cœur il va en falloir aussi avec
l’augmentation réellement préoccupante de l’état de santé mentale
des français. Les commerçants et les croyants expriment leur besoin
de retrouver une vie normale et sociale saine mais il en va de même
pour la population française qui est en train de dépérir. Ayant suivi
un cursus en psychologie pendant plusieurs années et étant un
passionné de l’humain de manière générale, il était tout à fait évident
que cette situation allait provoquer des catastrophes en cascade.
L’arrêt des interventions considérées comme non-urgentes dans les
hôpitaux et cliniques allait déjà provoquer une explosion de

162
nombreuses maladies non détectées à temps, à court et moyen
terme. De la même manière, la non prise en charge des paramètres
psychologiques du bien-être humain allait également générer des
problématiques lourdes.

Il est en effet compréhensible que d’enfermer des êtres dont


l’aspect communicatif relève d’une prérogative vitale ne peut aboutir
qu’à des résultats catastrophiques en termes d’équilibre mental. Les
chiffres commencent à émerger et l’on apprend que les consultations
en psychologie et psychiatrie ont fait un bond de 400%, la
consommation d’antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères +70%.
Mi-novembre, le gouvernement annonce que le taux de dépression
est passé de 10 à 21% en seulement six semaines. On remercie donc
toute l’équipe gouvernementale pour cet exploit qui n’aurait jamais
pu être atteint sans tous ces efforts pour tuer sa population à petits
feux. Du vrai travail de professionnel.

Heureusement, au milieu de la tempête, un peu de baume au


cœur ou en tout cas de réalisme avec un événement qui va agacer au
plus haut point l’ensemble du gouvernement et des députés LREM.
Un événement qui va aussi beaucoup agacer les médias mainstream
qui avaient pourtant l’impression que de mentir depuis le mois de
mars allait transformer le faux en vrai et le vrai en faux. Pas de
chance. Ils n’avaient toujours pas compris l’effet Tigre de papier. Je
repense alors à cette phrase que mon ami Ramon me disait souvent
au plus fort de notre présence sur Linkedin. Il faisait le parallèle avec
la publicité de Canada Dry en France dans les années 80 « Canada Dry
est doré comme l'alcool, son nom sonne comme un nom d'alcool…
mais ce n'est pas de l'alcool. » Ce n’est pas parce que l’on vous vend
un virus sur le seul concept qu’il faut en avoir peur que cela va tenir
sur le long terme. La supercherie ne marchera pas. La peur laissera la
place au doute, le doute à le remise en question et la remise en

163
question aux accusations, cf. les informations judiciaires en cours
pour abstention volontaire de gestion d’un sinistre. Cet événement
qui va arriver comme un tsunami sur l’ensemble des réseaux sociaux
c’est le documentaire Holdp-Up, produit par Pierre Barnérias, Nicolas
Réoutsky et Christophe Cossé. Une vraie bombe. Un cataclysme
médiatique aux yeux du gouvernement.

Ce documentaire dont nous savions qu’il était en préparation


depuis plusieurs mois déjà n’a pas étonné les éveillés. Tout le monde
était au courant du contenu de ce documentaire, tout le monde
savait que des personnalités très influentes et éminemment
respectées dans leurs domaines respectifs allaient intervenir mais je
pense personne ne s’attendait à un tel succès, personne. La vague
tant attendue allait arriver pour le gouvernement, mais pas dans le
sens prévu. Le documentaire qui devait d’abord sortir sur une
plateforme payante se heurta immédiatement au contrôle de
certaines instances pro-gouvrenementales. Bien entendu jamais on
ne vous dira que c’était le cas. L’excuse avancée sera celle du non-
respect des CGU (Conditions Générales d’Utilisation). Ah ces
fameuses CGU, on les validait machinalement avant cette arrivée du
co-vide de sens et puis d’un seul coup, ces CGU sont devenues le fer
de lance des plateformes de diffusion, de téléchargement et des
réseaux sociaux. Ce qui auparavant paraissait être anodin, publier des
vidéos sur des plateformes détachées de toute influence, se sont
pourtant miraculeusement mises à critiquer et à remettre en
question la véracité des contenus qu’elles hébergeaient. Je ne savais
pas que Vimeo était affiliée à un quelconque ministère de la bonne
pensée et de la vérité mais je vais me renseigner, promis.

Pour le cas de cette plateforme, initialement prévue comme


principal vecteur de diffusion payante du documentaire, il n’y avait à
priori aucune raison de censurer quoi que ce soit. Les intervenants

164
dans le documentaire sont sérieux, le documentaire réalisé par des
professionnels du métier sérieux, connus et respectés. Ca ne suffira
pas à faire en sorte que le documentaire reste en vidéo à la
demande. Ejecté. Les trois producteurs du documentaire, un genou à
terre, se mettent alors à réfléchir rapidement. Le documentaire est
trop important pour qu’on le laisse prendre la poussière. C’est
décidé, le documentaire est déposé sur une autre plateforme, plus
souple, ou beaucoup d’autres lanceurs d’alerte se sont déjà réfugiés
depuis le mois de septembre, la plateforme Odysee. Si vous essayez
d’ailleurs de la trouver en tapant le mot sur Google, ce n’est
désormais plus possible, retiré des résultats de recherche. En l’espace
de 48h, le buzz n’en est plus un, c’est mieux que du buzz, beaucoup
mieux, c’est un véritable raz de marée. En 48h, la vidéo atteint plus
de 6 millions de vues mais ce n’est pas tout, elle est téléchargée,
déposée sur de nombreuses plateformes parallèles pour y être
visionnée ou à nouveau téléchargée pour pouvoir la repartager, etc.
Ce que bien entendu je fais moi-même immédiatement pour la
rediffuser.

Hold-Up va agacer, énerver, faire enrager le gouvernement et


toute la machinerie médiatique pro-gouvernementale. En l’espace de
quelques jours une véritable campagne de désinformation et de
tentative de destruction du documentaire va se mettre en place. Les
unes des journaux mainstream n’arrêtent pas. Le scandale
complotiste Hold-Up. Les journalistes écrasent les producteurs du
documentaire du plus fort qu’il leur est possible de le faire et comme
d’habitude, sauf sur CNews. La vague de visionnages est terrible et la
vengeance du gouvernement aussi. Il s’empare directement du
problème et on ne sait trop comment, s’invite à remettre en question
la légalité de toucher des fonds via la plateforme participative Tipeee.
Pardon ? Quel est le rapport entre une plateforme participative qui

165
abonde financièrement pour aider des producteurs à diffuser leurs
idées et le gouvernement ? Si vous vous demandiez si le
gouvernement est peut-être derrière l’énorme désinformation et le
contrôle des pensées contraires eux siennes, vous avez ici un élément
de réponse ou tout du moins de réflexion.

Bien entendu des dizaines d’articles dénoncent un


documentaire bas de gamme, un bric-à-brac d’inepties, un
détournement d’informations, bourré de contre-vérités et j’en passe
et des brouettes. Sur W9 le vomi continue avec le deuxième volet
d’une « enquête » carambar sur les complots et contenant une partie
entièrement dédiée pour descendre le documentaire. Pire, j’ai un
retour vraiment effrayant d’une amie que j’ai rencontrée via le
réseau Linkedin. Son fils de 16 ans scolarisé en établissement
catholique privé a du se farcir deux heures de classe exclusivement
dédiées à la destruction en règle du documentaire. Selon son
témoignage : « Pendant deux heures ça n’a été que du négatif sur le
documentaire. Tout le monde insultait le travail des producteurs et
critiquait ce que disaient les personnes dans le
documentaire ». Tiens, bizarre, cela me rappelle légèrement la
circulaire du gouvernement qui nous disait que nos chers enfants
devraient plutôt écouter France Inter pour entendre la Sainte Vérité.
Je ne sais pas si une circulaire du gouvernement a fait le tour des
établissements scolaires, mais mon petit doigt me dit qu’il ne serait
pas étonnant de voir un mail trainer stipulant la réinformation des
élèves de la République.

Dans le fond peu importe l’origine de la démarche, c’est tout


bonnement inacceptable. On peut penser ce que l’on veut de ce
documentaire, mais la véritable question à se poser n’est pas
vraiment ce qu’il contient. Je reprends mon analyse de la même
manière que je l’ai fait au regard des vidéos de Silvano Trotta sur le

166
fait que la lune pourrait être creuse. Et alors ? Grand bien lui fasse s’il
pense cela. Et grand bien fasse aux producteurs de Hold-Up s’ils
pensent que cette « pandémie » a été une opération manipulée.
Grand bien leurs fassent s’ils pensent que toute cette « pandémie » a
été volontairement amplifiée pour instaurer la peur et le contrôle des
populations. Grand bien leurs fassent s’ils pensent que tout ceci
relève d’un tout autre objectif qu’est celui de l’instauration d’un
nouvel ordre mondial. Grand bien leurs fassent s’ils considèrent que
l’humanité est en danger avec les nouvelles avancées technologiques
que l’on pourrait se voir injecter. Enfin, grand bien leurs fassent s’ils
pensent que ce documentaire va permettre au téléspectateur
lambda de pouvoir aborder la question de cette « pandémie » d’une
toute autre manière.

C’est en effet bien de cela dont nous parlons, la question n’est


pas de savoir pourquoi les producteurs racontent que tout ceci est
une manipulation bien orchestrée ou bien de savoir pourquoi ils
pensent que la couleur des cheveux de ma grand-mère devrait plutôt
être grise-violacée que violacée-grise. Dans le fond tout le monde se
fout de savoir ce que pensent certaines personnes à partir du
moment où ces informations parlent à certains. Je ne crois pas avoir
vu dans ce documentaire une quelconque volonté de pousser des
personnes à vouloir en tuer d’autres ? Je ne crois pas non plus avoir
vu le moindre propos extrémiste, raciste, xénophobe ou insultant
envers qui que ce soit ? Ce que j’y ai vu ce sont des personnes qui
savent apparemment de quoi elles parlent, aborder un sujet sur
lequel on nous empêche d’avoir un avis contraire à ce que le
gouvernement diffuse. Et pour cause, le Saint Conseil Scientifique
restreint l’accès au débat entre la science et les décisions politiques,
les conseils de défense sont classés secret défense, l’état d’urgence
sanitaire interromps de facto l’intervention du Sénat et en plus on

167
voudrait nous interdire de pouvoir réfléchir de notre côté sur ce qui
est en train de se dérouler ?

Mesdames et messieurs du gouvernement, monsieur le


président de la République, je vous le dis solennellement, si vous ne
voulez pas que de tels documentaires sortent et posent les vrais
questions selon moi, il y a en fait une solution toute simple : arrêtez
de vous comporter comme des dictateurs, écoutez la représentation
nationale, écoutez votre peuple et soyez transparents. Vous n’aurez
ainsi pas à gérer ce genre de documentaire qui je pense vous agace
magistralement et vous n’aurez pas non plus à devoir essayer de
nous convaincre de ne pas être des « complotistes » pendant vos
allocutions. Non mais sans déconner, qui se moque de qui ? Je vais
vous aussi vous partager une réflexion que je me suis faite depuis
quasiment le début de cette crise. Si j’avais eu envie de manipuler
une population entière, car c’est également ce que je crois, je ne sais
pas qui s’occupe de diriger vos opérations de communication mais le
niveau est bas, vraiment très bas.

Les différentes tentatives pour essayer de nous faire croire que


vous essayez de faire au mieux alors que les preuves s’accumulent à
vitesse grand v sur le fait que vous ne faites rien pour enrayer cette
épidémie me laissent sans voix. Je suis expert en stratégie digitale,
marketing et communication depuis plus de 20 ans. De par mon
cursus de psychologie je possède notamment de solides
connaissances sur les notions de conformisme, d’acceptation et de
manipulation de masse. Mesdames et messieurs du gouvernement,
monsieur le Président de la République, je vous le dis avec la plus
grande sincérité, soit les personnes qui s’occupent de votre
communication ont menti sur leurs CV et devraient plutôt postuler en
tant que démonstrateurs Tupperware, soit passent-ils peut-être un
peu trop de temps à regarder TPMP. Dans les deux cas de figure, il

168
faut qu’ils trouvent un métier à la hauteur de leurs compétences. De
toute façon ce n’’est pas bien grave, on trouve du travail en
traversant la rue je crois, c’est ça ?

Honnêtement, le truc est tellement gros qu’il fallait


franchement vous attendre à ce que ça vous pète à la gueule. Et c’est
justement ce qu’a fait Holdp-Up. Les producteurs ont montré de
manière très simple et sans grands moyens que ceci était
franchement bancal. Je pense qu’à aucun moment ils ne se sont
réjouis ou quoi que ce soit de ce genre en pensant par exemple qu’ils
souhaitaient coincer le gouvernement. Leur but était simplement
d’apporter un point de vue différent sur un réel problème de
transparence. Et même si vous nous répétez sans cesse que les autres
pays sont dans la même situation et bla et bla et bla. Et alors ? C’est
réellement ça votre seule excuse ? Ce qui est d’ailleurs assez drôle
c’est d’avoir vu tout le long de cette pantalonnade gigantesque tous
les pays utiliser les mêmes techniques de manipulation de masse
avec une précision chirurgicale. Sachez que nous sommes beaucoup à
être en contact avec des pays étrangers, la mondialisation a au moins
cet aspect d’intéressant. Un exemple simple : les gouvernements
italien et espagnol disent que la situation est pire en France et le
gouvernement français dit que la situation est pire en Italie et en
Espagne. Mais bizarrement tout le monde fait les mêmes choses, fait
quasiment les mêmes erreurs et prend quasiment les mêmes
décisions. Autre exemple : en Allemagne, lorsque nous étions aux
alentours des 25000 cas positifs par jour, les allemands étaient à
5000 pour une population de 16 millions plus importante que la
nôtre. Mais vous savez quoi ? Au même moment, les mêmes discours
catastrophistes et quasiment les mêmes restrictions pour des
situations totalement incomparables. C’est un peu si vous essayiez de
comparer la production automobile française et allemande, on ne

169
parle pas du tout de la même chose. J’ai souvent entendu dire sur les
plateaux TV que le gouvernement faisait preuve d’amateurisme en
parlant de la gestion de cette crise sanitaire. Or, ce n’est pas ça du
tout. Si amateurisme il y a dans cette crise, ce n’est absolument pas
un amateurisme sur sa gestion mais bien un amateurisme sur une
manipulation qui a totalement raté. Car je vous le dis mesdames et
messieurs du gouvernement et monsieur avec le drapeau français
derrière lui, c’est raté. C’est trop tard, vous avez déjà perdu. Vous
pensiez vraiment que les gens allaient être aussi cons que ça ? Vous
oubliez deux choses. Les 1% font la différence, toujours. De la même
manière que les 1% les plus riches de la planète font la différence
pour dominer le monde, les 1% qui ont un raisonnement plus
développé que la moyenne font aussi la différence pour faire éclater
la vérité et réveiller les peuples.

Cette différence propre à l’humanité toute entière est une


analyse intéressante qui va tranquillement nous amener vers la
dernière partie de mon récit, celle où nous allons aller un peu plus
loin dans le « complotisme ». Je m’intéresse à beaucoup de sujets,
vraiment beaucoup, comme par exemple les perturbateurs
endocriniens. Ces petites molécules ont fait couler beaucoup d’encre
il y a quelques années, à raison. Il se trouve que la taulière dans le
monde, nous pourrions dire la Didier Raoult de l’endocrinologie est
aussi une française. Elle s’appelle Barbara Demeneix et est directrice
de recherche au CNRS. Lorsque l’on parle perturbateurs endocriniens
elle est au-delà d’être une experte, elle connait son sujet par cœur. Je
vous conseille fortement ces deux documents, son livre « Le Cerveau
endommagé : Comment la pollution altère notre intelligence et notre
santé mentale » et l’excellentissime documentaire d’Arte « Demain,
tous crétins ? » où elle y apparait à de nombreuses reprises. J’ai
personnellement eu la chance de passer à l’antenne lors d’une

170
émission sur RMC où elle était invitée. Mais que nous dit Barbara
Demeneix ? Elle nous dit beaucoup de choses et je ne vais pas vous
raconter l’histoire des hormones, des perturbateurs qui prennent la
place de certains neurotransmetteurs et foutent le bazar et tutti
quanti, non, même si le sujet est réellement passionnant. Par contre
il y a certains éléments qui sont réellement intéressants dans les
informations qu’elle a en sa possession et qui ont un intérêt
particulier pour venir étayer mon propos des 1%. Entre 1999 et 2009,
le QI moyen des français a chuté de 4 points. Selon Barbara
Demeneix, cette diminution significative est principalement due à
une pollution chimique diffuse et en particulier à des mélanges de
perturbateurs endocriniens empêchant un développement fœtal
correct au niveau du cerveau. Cette baisse n’est pas spécifique à la
France et touche à plus moins échelle équivalente la très grande
majorité des pays occidentaux.

Elle pointe aussi du doigt une conséquence grave de cette


baisse de QI qui ne cesse de chuter dans le temps. La répartition des
différents QI sur les échelles est fatalement impactée elle aussi et sa
conséquence est aussi la diminution des potentiels les plus élevés.
Cette conséquence c’est la diminution des esprits divergents. Comme
dans la trilogie du même nom, ces esprits divergents apportent aux
sociétés des visions radicalement différentes de la manière d’être, de
vivre, de construire, d’inventer et d’innover. La baisse significative
des QI dans les pays occidentaux entraine à son tour un nombre
important de déficiences physiologiques : une augmentation des
diabètes, de l’obésité, de l’infertilité masculine, de la mortalité
associée à un déficit de testostérone, mais aussi à une baisse de
l’innovation et de l’émergence de nouvelles idées sociales et
sociétales provoquées par l’augmentation des troubles du spectre
autistique (TSA) et des troubles et déficit de l’attention et

171
hyperactivité (TDAH). Dans le cadre d’une étude de 2016, l’impact
économique de ces différentes hausses et baisses a été calculé. Il a
été estimé à 197 milliards d’euros par an pour l’Europe et à 340
milliards de dollars par an pour les États-Unis. De sommes colossales
représentant entre 1,5 et 2,5% du PIB. Mais la conséquence
principale est bien la perte de capacités cérébrales entraînant la
chute d’esprits novateurs. C’est en ce sens qu’il faut souligner
l’extrême importance que l’humanité a de s’appuyer sur ces cerveaux
proactifs permettant une évolution vertueuse de la société par des
prises de conscience et un rapport à l’empathie davantage
développés.

Même si ces 1% sont bien entendu une estimation minorée et


un signe plutôt symbolique qui doit davantage se situer autour des
5%, c’est grâce à cette étincelle, à cette petite partie d’une
communauté que la société peut aussi se rendre compte de
processus inhabituels, incohérents, non vertueux et ne participant
pas à l’évolution de l’espèce humaine. Chose qu’apparemment
certaines personnes avaient oublié de prendre en compte dans leur
petit jeu malsain. Si les gouvernements du monde avaient réussi à
nous faire avaler des cuillères de perturbateurs endocriniens au p’tit
dej’, peut-être que nous n’en serions pas là aujourd’hui. Peut-être
que nous serions toutes et tous en train de passer nos soirées devant
TPMP plutôt que de s’informer sur la réalité d’un traitement,
l’efficacité des masques et la réelle utilité de confiner des populations
entières. Personnellement, je préfère la deuxième option.

172
Acte 20 – L’embrasement

Fin novembre arrive avec son lot de bêtises toujours plus


grosses et plus dictatoriales que les précédentes. J’ai pensé à vous
rédiger un petit passage rigolo sur l’ouverture des stations de ski
pendant que les remontées mécaniques restent fermées, sur le
décret pour la vente des sapins de Noël, sur la jauge des 30
personnes dans les églises, sur les 8m² par personne dans les
boutiques et j’en passe et des cagettes de merlu, mais les conneries
sont déjà tellement énormes à elles seules que ça n’en valait même
pas la peine. Chaque jour a son lot d’idioties plus grosses que la veille
et je n’ai pas le temps et pas que ça à faire de m’occuper des
problèmes gouvernementaux relevant davantage de la psychiatrie
que de l’exercice de la fonction étatique. Pour ça, il faudra aller
frapper à une autre porte, désolé

Il y a par contre failli avoir fin novembre un glissement


totalitaire qui n’a pas échappé au peuple français, je veux parler de la
loi de sécurité globale. Rien que de taper l’intitulé me donne des
frissons, brrrrrrrrr. Gérald Darmatraque avait décidé d’en finir avec le
lynchage de ses bons hommes sur les réseaux sociaux. Suite à
l’arrivée de la nouvelle tendance terroriste visant à décapiter des
personnes, ce qui me laisse d’ailleurs plus que perplexe, il avait
décidé de s’en prendre aux français de manière plutôt large, oui, un
peu trop, vraiment trop même. De véritables cabales contre certains
représentants des forces de l’ordre étaient effectivement lancées via

173
les réseaux sociaux à coup de vidéos où l’on pouvait apercevoir la
tête de certains policiers et ça, ça ne plaisait pas tellement à Gérald.
Que des petits cons s’amusent à diffuser des vidéos de policiers
pourquoi pas, mais lorsque des volontés de nuire et de se venger
étaient clairement sous-entendues, il fallait y mettre un terme.

Cette loi de sécurité globale proposait beaucoup de choses,


c’est la raison pour laquelle elle était intitulée ainsi. Ce qui dérangea
les français et la presse ce fut un article en particulier, le fameux
article 24. Cet article nous dit en substance que si la diffusion d’une
vidéo est considérée comme portant atteinte à l’intégrité des forces
de l’ordre, avec une volonté de nuire donc, la personne ou les
personnes diffusant ces messages de haine peuvent être traduites en
justice. C’était le coup de trop. Des manifestations éclatent devant
l’assemblée nationale, des milliers de personnes. Côté manifestants,
ils fustigent cet article qu’ils considèrent liberticide, donnant la
possibilité aux forces de l’ordre déjà considérées depuis les Gilets
Jaunes comme étant un peu trop nerveuses, de pouvoir l’être sans
craindre la moindre diffusion. Côté presse cet article est perçu
comme remettant selon eux leur liberté d’action et leur liberté
d’expression en question. Les deux côtés, peuple et presse, n’avaient
pas tort. Des mots soi-disant mal choisis, des précisions pas tellement
précises, des obligations de se déclarer en préfecture, bref, ça ne
sentait pas bon dans le clan de la démocratie.

Heureusement l’Assemblée Nationale, déjà totalement bafouée


par Olivier Nerveux et Jean Cassetout ne le voit pas non plus arriver
d’un bon œil. Un amendement est proposé pour protéger l’action des
journalistes et leur liberté de diffusion mais ça ne va pas s’arrêter là.
Jean Cassetout, spécialiste en déconfinement et jemenfoutisme de la
loi et des réglementations démocratiques sort quelques jours plus
tard un communiqué de presse indiquant la création d’une

174
commission spéciale dans le but de réécrire l’article 24. Pardon ? La
colère explose désormais aussi au sein même des députés de la
majorité LREM, le bateau prend l’eau de tous les côtés. Ils se sentent
littéralement mis de côté et à juste titre. Les mots fusent dans tous
les sens « une véritable humiliation », « on nous prend pour des
serpillères », « nous ne sommes que des paillassons ». Gérard
Larcher, président du Sénat est également sur le front et envoie une
missive à Jean Cassetout pour lui rappeler deux trois choses sur la
démocratie et les processus légaux : « Cela va à l’encontre du
fonctionnement normal de nos institutions et c’est en totale
contradiction avec les droits du Parlement ».

C’est vous dire l’ambiance qui règne dans ce pays totalement à


la dérive. Le gouvernement en pleine crise de folie sur un incalculable
nombre de sujets en vient à tenter une fois de plus de bafouer les
fondements de la République et de la démocratie, du grand délire. Je
défie quiconque de me prouver le contraire de ce que j’expose ici et
de m’expliquer que le gouvernement ne cherche pas délibérément à
glisser vers un régime dictatorial à la sauce stalinienne. En fin de
journée Matignon recule et précise que cette commission ne réécrira
pas l’article 24. Imaginez la situation dans laquelle nous nous
trouvons. Nous subissons déjà un niveau d’opacité hallucinant, aux
extrêmes limites de la démocratie et Gérald Darmatraque et Jean
Cassetout enfoncent encore plus le clou sur la démocratie alors que
notre pays est au bord de l’explosion. Oui, je vous le dis, ce
gouvernement n’a plus rien à faire ici. Et en plus ça rime. Cerise sur le
gâteau, on apprend aussi en cette journée du 27 novembre un
événement fort intéressant nous donnant des pistes sur la suite des
affaires en court. Le directeur général de l’ANSM, Agence Nationale
de Sécurité du Médicament et des produits de santé, démissionne.
Après le dépôt de plainte par l’ordre des médecins pour

175
charlatanisme contre Didier Raoult, celui-ci avait également lancé
une procédure contre l’ANSM face aux injonctions sur l’utilisation de
l’hydroxychloroquine. Il est assez intriguant de voir que seulement
quelques jours après cette action, son directeur général décide de
démissionner. Le bateau coule dans la maison gouvernementale mais
le bateau coule aussi dans la maison médicale. Non, il n’y a pas de
quoi se poser de questions, tout ceci est tout à fait normal, oui mais
bien sûr… Après je dis ça je dis rien sinon on va encore me traiter de
« complotiste ». À cet instant je me dis que la France est en train de
vivre un véritable Vaudeville. Vous savez lorsque dans ces pièces de
théâtre très drôles tous les personnages viennent à converger dans
l’acte final et que les situations ubuesques (c’est le mot à la mode) et
les mensonges éhontés de tous les protagonistes viennent à éclater
au même moment. Et bien voilà, nous y sommes. Le faux qui est le
vrai et le vrai qui est la faux ne tiennent plus. Je vous le dis, ça sent la
fin. GAME OVER.

Pendant ce temps, outre-Atlantique, dans un petit village du


nom de « États-Unis » se déroulait un scénario tout à fait intéressant.
Je l’avais gardé bien au chaud dans ma soupière, petits
« complotistes » en herbe que vous êtes ! Et vous allez maintenant y
gouter, pour le meilleur et pour le pire, quitte à ce que je fasse un
Bide-n. Oh, oh, oh. Retroussons-nous donc les manches car nous
allons plonger les deux bras dans de la bonne soupe « complotiste »
avec tous les bons légumes nécessaires à cet exercice de haute
voltige.

176
Acte 21 – Replay

Pour celles et ceux qui comme moi ne croient pas une seule
seconde à cette pandémie, il est nécessaire de reprendre les
événements qui m’amènent et qui nous amènent à penser ce que
nous pensons. Pourquoi croyons-nous que tout ceci ne tient pas la
route ? Pourquoi pensons-nous que quelque chose se trame derrière
tout ça et que le virus n’est qu’un prétexte et qu’il a été
volontairement non géré comme il aurait dû l’être ? Tiens, étrange,
on retrouve le même terme que les informations judiciaires en cours
à l’encontre de nos responsables politiques : abstention VOLONTAIRE
de combattre un sinistre. Vous voyez, ce n’est pas moi qui le dit, ce
sont les instances juridiques. Même si la présomption d’innocence
fait encore foi dans notre pays et c’est tant mieux, il était tout de
même opportun et intéressant de le rappeler ici, encore une fois.
Pourquoi donc pensons-nous toutes ces choses horribles et relevant
du fantasme que le traitement existe, que les masques sont inutiles
et que le confinement était une folie ?

Reprenons donc les éléments un à un afin d’avancer


tranquillement vers le cheminement qui nous occupe maintenant.
Vous allez avoir l’opportunité de rentrer dans la tête d’un
« complotiste » et comme vous avez pu le constater tout au long de
cette lecture, pas des moindres. Je suis quelqu’un de très cool et de
très sympa avec beaucoup d’empathie, mais tout de même, il ne faut
pas m’emmerder. Et quand on touche à mes libertés et surtout à ma
177
logique, là, on m’emmerde. Tout au long de mon récit j’ai tenté de
vous expliquer les points d’incohérences qui s’étaient déroulés sous
nos yeux depuis le mois de mars. Je ne prendrai pour cette
démonstration que des faits et uniquement des faits. Je ne ferai
aucune spéculation et lorsque cela sera nécessaire j’avancerai des
questionnements.

Concernant tout d’abord le traitement, car c’est le point central


de l’histoire. Un professeur français extrêmement réputé, un des
meilleurs spécialistes si ce n’est LE meilleur spécialiste au monde des
maladies infectieuses et donc des virus, Commandeur de l’Ordre du
mérite, Officier de la Légion d’honneur, Chevalier de la Légion
d’honneur et Chevalier de l’Ordre du mérite, rien que ça, issu de
surcroît d’une famille de militaires, qui sait donc ce que le mot
honneur veut dire, trouve dès le début de l’arrivée du virus en France
une molécule qui fait drastiquement baisser la charge virale. Associée
à un antibiotique, éventuellement à du zinc et de la vitamine C, le
traitement est d’une efficacité redoutable. Mais ce n’est à priori pas
suffisant. On l’invective, des journalistes d’une chaîne d’information
continue se permettent même de remettre en cause ses
connaissances en la matière lors d’une interview, on le menace de
mort, bref, le type en prend plein son grade pour une simple raison,
en tout cas l’officielle, est qu’il n’a pas respecté la méthodologie en
double aveugle placébo/médicament. Il faut m’expliquer une chose.
Lorsqu’un virus arrive sur votre territoire et que le premier
traitement auquel vous pensez, parce que vous vous y connaissez
très bien, fonctionne à merveille et que notre bon président nous l’a
dit, nous sommes en guerre, pourquoi finalement se dire que le type
est fou, qu’il ne vaut pas grand-chose en infectiologie et qu’il
mériterait même de mourir selon certaines personnes ? Quelle est
donc cette folie ? De mon point de vue et cela n’engage que moi, à ce

178
niveau, je me suis immédiatement dit que cette mise à l’écart était
intentionnelle et n’avait absolument rien à voir avec un quelconque
problème de méthodologie. Comme notre bon brillant barbu l’a
d’ailleurs très bien expliqué, il ne va pas se lancer dans une étude en
double aveugle, laisser mourir des patients qu’il aurait pu sauver,
alors qu’il sait d’ores et déjà que ce traitement est, soyons prudents,
très prometteur. On se fout clairement de nous et cela va continuer
crescendo.

À partir de ce moment-là, force est de constater que notre


esprit vient déjà de basculer. Quand on ne croit déjà pas une seule
seconde à cette histoire de méthodologie, il va être très difficile de
nous faire croire tout ce qui viendra ensuite. Mais continuons en
reprenant l’ensemble des faits disponibles.

Concernant le confinement, dans l’histoire de l’infectiologie,


jamais personne n’a confiné une population entière, jamais. Comme
le souligne très justement mon ami Ramon mais également de
nombreux spécialistes de gestion de crise épidémiques, lorsque l’on
est face à une épidémie, on teste, on isole, on traite. Mais il est
totalement inutile de confiner une population entière. J’avais
d’ailleurs fait une publication en ce sens en l’intitulant « on nous
prend pour des gros cons ». Elle avait eu un franc succès et pour
cause. On nous dit qu’il faut fermer les petits commerces, bars,
restaurants, etc. car ce sont dans les espaces confinés que le virus se
propage le plus. Très bien. Dans l’autre sens, pour éviter la
propagation du virus, on confine donc dans des espaces confinés,
donc là où le virus se propage le plus. Et ça ne loupera pas. Lorsque
l’on est confiné 24h/24 chez soi, tout le monde se passe le virus.
Forcément si vous passez moins de temps chez vous, vous avez moins
de chances d’attraper le virus et même si les autres personnes que
vous croisez au travail ou dans la rue l’ont, vous avez

179
proportionnellement beaucoup moins de chance de l’attraper. Je
pense que comme moi, lorsque vous êtes malade au bureau, vous
vous éloignez de vos collègues et vous leurs dites bonjour de loin.
L’être humain possède ce truc génial qu’est d’avoir un cerveau. Et
non, une personne asymptomatique n’est pas asymptomatique et
bombe à retardement, elle n’est juste pas malade et le risque de
contagion est quasi inexistant. Car la microbiologie je sais ce que
c’est, j’en ai fait des centaines, des milliers d’heures. J’ai cultivé des
vibrions du choléra quand j’avais 18 ans et je m’en souviens comme
si c’était hier. Les seules personnes capables de transmettre sont les
personnes que l’on nomme « porteurs sains » et oui, ces personnes
sont potentiellement contagieuses. Elles ont développé une espèce
de symbiose avec le virus. Il est présent en elles mais il n’a pas été
totalement détruit. Sachant de plus que l’âge médian des décès dus
au virus est de 84 ans et qu’il épargne 99,5% de la population et que
90% ne développerons aucun symptôme, pourquoi alors confiner ?
Cette décision ne repose sur rien, aucune analyse et aucune
vérification n’a été entreprise par le gouvernement français. La
preuve la plus évidente a été celle diffusée fin novembre dans
l’émission de David Pujadas sur LCI et qui a fait le tour des réseaux
sociaux. Les courbes présentées sont très claires. Le confinement a
démarré le 30 octobre à minuit, mais la baisse des contaminations et
des décès était déjà effective depuis le 27 octobre. Prenez aussi les
pays qui n’ont pas confiné et il y en a énormément, leurs chiffres ne
sont absolument pas pire que ceux qui ont confiné, ils sont
systématiquement inférieurs et ceux qui passent sur les plateaux TV
et qui vous disent que ce n’est pas vrai sont des menteurs, ni plus ni
moins. La Suède ? La suède autorisait l’hydroxychloroquine jusqu’à ce
qu’elle l’interdise pour cette même excuse bidon des problèmes
cardiaques. Et fait totalement surprenant, c’est justement à ce
moment très précis que deux semaines après, les décès ont
180
largement augmenté en Suède. Je ne vous parle même pas de
l’Afrique qui pour une population de 1,5 milliards d’habitants n’a à
l’heure actuelle qu’un bilan de 35000 décès. Enfin il faut vraiment
que j’arrête sinon on va me traiter de « complotiste ».

Concernant les masques l’affaire va très vite être pliée. Oh, oh,
oh. Je vous passe la cacophonie ambiante du premier confinement,
c’est juste à mourir de rire. Cherchez sur internet, je pense qu’il y a
toujours ce montage vidéo de « Brut » avec les différentes
interventions au fil du temps de Jerôme Salamèche, Olivier Nerveux,
Edouard Philillico et Sibeth N’Dinepties sur l’intérêt et l’efficacité des
masques. Une petite pépite. Elle va surtout être pliée rapidement car
comme je vous l’ai précisé dans mon récit, le 24 septembre 2020,
auditionné par le Sénat sur la gestion de la crise, Olivier Nerveux
annonce devant tout le monde que selon une étude le port du
masque est inutile contre la grippe saisonnière. Je vous laisserai faire
le boulot de comparaison de la taille entre le virus de la grippe
saisonnière et le Covid-19, si l’un d’entre vous me trouve que le virus
de la grippe avoisine la taille de particules quantiques, passe donc à
travers un masque et le rend ainsi inutile, je vous donne 5000€ direct,
promis.

Concernant les tests, la gestion de ceux-ci a été une véritable


boucherie. On teste, on teste, on teste mais sans aucune rigueur.
Que l’on m’explique l’intérêt d’aller se faire tester, aux frais de l’état,
sans même avoir besoin de présenter des symptômes ? Je vais me
répéter mais les files d’attente interminables n’ont fait que générer
une peur autoalimentée. Forcément plus vous testez, plus vous
obtenez de résultats positifs. Et plus vous avancez dans les mois
froids, plus vous obtiendrez un taux de positivité élevée. Le système
immunitaire s’affaiblit doucement et induit une protection moindre.
Si vous regardez les courbes des décès publiés sur le site de l’INSEE,

181
c’est le cas chaque année. Rien de nouveau sous le soleil et rien de
nouveau pour les virus non plus. Fatalement avec l’arrivée de
dizaines de milliers de cas positifs et d’une augmentation du taux de
positivité, les françaises et français se sont eux-mêmes reconfinés.
Comme je disais précédemment, c’est comme si les vaches se
dirigeaient toutes seules du champ à l’abattoir, trop facile. Si le
nombre de décès avait été le seul indicateur à regarder, jamais l’état
n’aurait pu confiner, les chiffres auraient été trop légers. Et pour les
autres pays occidentaux, quel a été le scénario ? Ont-ils regardé le
nombre de décès ? Non plus. Ils ont principalement regardé le
nombre de cas positifs et le taux de positivité de leurs populations.
Après on va me dire que rien n’est synchronisé et que je suis un
méchant « complotiste », décidemment… j’en rate pas une ! Ce qui
est agaçant de voir c’est surtout la crédulité des gens. Les tests
n’avaient en soit aucune espèce d’intérêt, les résultats étaient rendus
jusqu’à deux semaines après le prélèvement mais personne ne
réfléchissait à ça. Ils s’agglutinaient devant les laboratoires et
n’avaient même pas la présence d’esprit de se dire que le temps de
recevoir les résultats ils auraient pu tout à fait être contaminés
pendant cette attente. C’est un peu comme pour le test du VIH. Lors
d’un rapport non protégé on nous dit, de mémoire, qu’il faut
attendre un minimum de trois semaines pour aller se faire tester.
Mais pour le Covid-19, personne ne percute, alors que les médias ont
tout de même largement évoqué ce phénomène de décalage.

Concernant les fermetures des commerces, j’aimerais une


bonne fois pour toutes que l’on me donne des études qui prouvent
que les bars, les restaurants et par exemple les librairies sont des
lieux de contamination extrêmes. Les fermetures totalement
aléatoires des commerces et la libre circulation dans les transports en
commun en disent long sur la volonté gouvernementale de ne pas

182
réellement venir en aide à ces petits commerces. Beaucoup n’ont
jamais reçu d’aides et beaucoup ont mis la clé sous la porte. Je ne
crois pas une seule seconde que le gouvernement ait réellement
souhaité la survie des petits commerçants pendant que les grandes
surfaces alimentaires mais aussi des enseignes comme Darty ou
Leroy Merlin restaient ouvertes. Sérieusement, un enfant de 5 ans
pourrait comprendre ça, ça n’a absolument aucun sens. Sur les
plateaux TV à chaque fois que les députés LREM étaient sollicités sur
ces questions de pour qui pour quoi, je n’ai personnellement jamais
vu de réponses. Ils répondaient toujours à côté du sujet en invoquant
qu’il faut fermer, que c’est important sinon les contaminations vont
augmenter. Pourquoi ? Qu’on me dise pourquoi ! Idem pour les
entreprises. Le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux l’a dit lui-
même à la sortie d’une des nombreuses réunions qu’il a eues avec le
gouvernement « seuls 30% des emplois sont télétravaillables ». Ce
qui veut dire si mes calculs sont exacts, que 70% ne le sont pas (je
suis hyper bon en maths) et que les personnes travaillant par
exemple en usine sont donc dans des espaces confinés, pendant
plusieurs heures d’affilé, sans aucune restriction ? Et s’il y avait eu
des livres à vendre sur les chaînes de production des usines Renault
par exemple ? On aurait interdit de venir travailler dans les usines ?
Je ne sais pas je pose la question. En tout cas à celle de savoir si on
nous prend vraiment pour des cons, je pense que j’ai une idée de la
réponse.

Je pense que j’ai maintenant suffisamment éveillé ou titillé


votre curiosité et qu’il va être le temps de s’embarquer vers un
voyage qui va secouer les esprits en abordant la question que nous
devons toutes et tous légitimement nous poser au regard de ce récit.
Lorsque vous prenez tous ces paramètres qui ne sortent pas de mon
imaginaire mais bien des faits, uniquement des faits, comment peut-

183
on imaginer alors un seul instant que la gestion calamiteuse de ce
virus relève de l’amateurisme ou d’une peur de la judiciarisation ?
Difficile en effet. Mais alors pourquoi ? Il s’agit de rentrer en quelque
sorte comme dans une enquête policière et de savoir à qui profite le
crime. Contrairement à ce qui va suivre par rapport à ce qui a
précédé, je n’ai absolument aucune preuve concrète de ce que
j’avance mais vais simplement émettre des hypothèses. Ces
hypothèses nous les partageons toutes et tous, ou en tout cas en
bonne partie, méchants et vils « complotistes » que nous sommes.

184
Acte 22 – C’est la monnaie qui dirige le monde

Je commencerais donc par prendre ce qui est pour moi la base


de ce qui a généré cette décision de ne pas s’occuper de gérer cette
crise sanitaire. Partons de ce postulat. Que se passe-t-il lorsqu’une
épidémie arrive sur votre territoire ? Vous avez deux possibilités. Soit
vous la gérez comme il se doit en testant les personnes qui
présentent des symptômes, vous leur dites de rester chez elles et
enfin vous leur administrez un traitement qui fonctionne. Finalement
comme d’habitude lorsque vous attrapez un rhume, une grippe, un
virus ou une bactérie quelconque, peu importe. Rien de bien
compliqué à priori. Mais que se passe-t-il si finalement vous optez
pour l’autre possibilité, celle où vous vous embarquez dans une
litanie des plus fumeuses, que vous dites à votre population que vous
n’y comprenez rien, que vous allez avoir beaucoup de difficultés à
vous en sortir, que c’est du jamais vu, que c’est inédit et sans
précédent, que les morts s’accumulent, qu’il n’y a aucun traitement
connu à ce jour et que vous matraquez que si vous sortez ou que
vous voyez votre entourage vous allez buter grand-mère. Et bien je
vais vous le dire ce qui se passe si vous choisissez cette option que
tous les pays occidentaux ont prise : votre économie est détruite.

Continuons. Pourquoi donc détruire sa propre économie ? Ou


plutôt, pourquoi détruire les économies des pays occidentaux, car
comme vous pourrez le constater si vous faites un zoom arrière sur le
monde, la grande majorité des pays qui ont été le plus durement
185
touchés par l’épidémie ont un point en commun, ce sont tous des
pays adoptant une économie sur un modèle capitaliste. Quel que soit
leur modèle politique, ce sont économiquement parlant des pays à
modèle économique majoritairement capitalistes, modernes et
développés. Tous ces pays travaillent ensemble. Il suffit de taper une
recherche d’images sur internet « carte du monde covid » et vous
verrez, ça saute aux yeux. Et ce n’est pas pour rien que cela saute aux
yeux, car effectivement, si je reste dans mon enquête, je cherche des
points de comparaison. Et en voici un qui mérite que l’on s’y penche
quelques instants car il est capital, c’est le cas de le dire. C’est
d’ailleurs la raison pour laquelle l’Afrique n’a pratiquement pas été
touchée, 35000 décès pour 1,5 milliards d’individus, même constat
pour l’Inde, 136000 décès pour 1,3 milliards d’individus. En parallèle
notons également ce détail qui a son importance, des poids lourds de
l’économie mondiale n’ont pas été très touchés : la Chine et la
Russie, malgré que ces pays soient modernes, développés et
possèdent des atouts commerciaux évidents, ils ne font pas partie du
tableau.

En Chine même si les chiffres annoncés ne sont que de 4600


décès et qu’ils seraient dix fois plus forts, même cent fois plus forts,
les chiffres n’auraient été que de 460000 décès sur une population
de 1,3 milliards d’habitants. Rapporté à la France, cela aurait généré
moins de la moitié de décès, 23000. Or qu’ont fait les chinois ? Ils ont
agi, tout simplement. Ils ont certes été touchés par le virus, mais le
nombre de décès par rapport à leur population est très inférieur aux
autres pays occidentaux et ils n’ont surtout pas appliqué un règne de
terreur comme dans les autres pays. Ils ont fait ce qu’il faut faire en
cas d’épidémie. On teste les personnes présentant des symptômes,
on les isole et on les traite, à l’hydroxychloroquine. Et seulement

186
quelques villes ont été confinées. Ils ont pris connaissance du virus et
ont agi en conséquence.

La Russie pour une population de 145 millions d’individus


affiche également un nombre de décès de seulement 27000. Pour
deux fois plus de population que la France, ils affichent deux fois
moins de décès. Il est ainsi assez facile de trouver les résultantes de
ces deux manières de fonctionner, entre des pays qui agissent et des
pays qui ne font rien. Vous pouvez rechercher sur internet, les chutes
les plus vertigineuses des PIB sont celles des pays qui ont refusé
d’utiliser l’hydroxychloroquine et celles qui ont appliqué des mesures
restrictives extrêmement dures toute la durée de l’épidémie. Comme
quoi quand on veut, on peut. Et monsieur Olivier Nerveux, je vous
précise à nouveau que le simple fait de dire « regardez, c’est pareil
ailleurs », ne suffit pas à excuser votre incompétence, en espérant
que les juges ne s’y trompent pas non plus. Il y avait donc ce constat
que je faisais et cette question qui me tournait dans la tête, pourquoi
certains pays s’en sortent tout à fait normalement et que d’autres
refusent de s’en sortir ? Toujours la même réponse : pour détruire
leurs économies. Mon explication est donc celle-ci et même si
d’autres sous-objectifs ont également faits partie de la stratégie, la
raison est avant tout économique et mon analyse la voici.

Dès 2019 de nombreux économistes étaient en alerte sur un


prochain krach boursier. J’en profite pour vous conseiller de suivre
les émissions de deux économistes absolument sans concessions,
l’excellent Olivier Delamarche sur RT France dans son émission
« C’est CA$H » qui dure à peine une trentaine de minutes et le tout
aussi excellent Philippe Béchade, analyste boursier dans sa
quotidienne de quelques minutes «La bourse au quotidien ». Ils
décortiquent l’actualité économique et boursière avec des visions
claires et précises et non ce que les journalistes pseudo-économistes

187
carambar ou ministres de l’économie vous disent au milieu du journal
de 20h ou autre. Avec eux c’est la douche froide assurée, une bonne
claque dans la gueule par moins trente, mais au moins, vous saurez
réellement ce qui se passe sur la planète finance, sur la planète
bourse et sur la planète économie. Comme je vous le disais, Olivier
Delamarche et Philippe Béchade avaient tous les deux la même vision
de l’économie en 2019. Le constat était très clair, la crise de 2008
avait fait des ravages sur l’économie mondiale et je sais de quoi je
parle, j’étais chef d’entreprise à cette époque.

En l’espace d’une année je m’étais retrouvé dans une situation


plus que compliquée. J’étais dans l’incapacité de payer mon loyer et
ce plusieurs mois d’affilé, je ne pouvais plus m’acheter de quoi
manger, je m’étais rapproché du CCAS pour obtenir des bons
alimentaires, je me posais la question de vendre mon véhicule et
d’aller gracieusement habiter chez des amis. J’avais retrouvé du
travail in extremis quelques jours seulement avant d’avoir rendu mon
appartement et avait ensuite changé de ville. C’est vous dire que je
sais ce que c’est que d’avoir été patron, d’avoir été à deux doigts
d’acheter des locaux lorsque tout fonctionnait très bien et lorsque la
crise de 2008 est arrivée, d’avoir vu sa trésorerie partir en fumée,
d’avoir été impuissant en voyant s’accumuler les dettes face au coût
exorbitant et d’avoir dû licencier ses employés. Le clou du spectacle
étant le fait bien entendu de ne pas pouvoir avoir droit au chômage.
Voilà aussi ce que c’est d’être patron en France dans ce genre de
contexte, votre vie s’effondre à une vitesse vertigineuse.

Ce que pointent du doigt ces deux économistes chevronnés est


ce qui s’est passé entre 2008 et 2019. Lors des précédentes crises les
entreprises avaient été en capacité de combler leurs dettes et de
repartir sous de meilleurs hospices. Or entre 2008 et 2019, ce ne fut
pas du tout le cas. L’économie n’avait jamais vraiment repris comme

188
auparavant et les dettes s’accumulaient dans un grand nombre
d’entreprises du monde entier, les mettant dans l’incapacité totale
de refaire du « gras » comme le décrit parfaitement Olivier
Delamarche et surtout beaucoup mieux que moi. Il devenait alors
impossible de rester dans cette situation. Le système capitaliste
mondial mais aussi son système financier qui le propulsait était
défaillant et surtout malsain. C’est pour moi cette situation clé qui est
le déclencheur de ce que nous avons vécu. Je vais continuer de le
citer et m’excuse d’avance auprès d’Olivier Delamarche si je ne
retranscris pas exactement ce qu’il pense de cette situation, je sais à
quel point il est précis sur les mots. Il avance et je le rejoins dans son
analyse, la crise était déjà présente bien avant cela et le virus n’a fait
que catalyser une situation qui nous échappait déjà totalement. Le
virus n’a été que le révélateur d’une situation financière déjà en très
mauvaise posture et qui n’attendait que d’exploser, d’atteindre ses
limites. Voilà bien la réalité de cette situation, un système qui avait
atteint ses limites, tant d’un point vue économique, financier, que
structurel et de gouvernance. Il fallait donc, de mon point de vue,
trouver une solution pour en changer une bonne fois pour toutes.
Voici l’analyse que je publiais la première fois sur les réseaux sociaux
au mois de mai 2020 et actualisé en septembre :

Il était une fois une bande de milliardaires qui en avaient marre de


perdre de l'argent et qui en voulaient toujours plus. Ils en avaient
marre de ce capitalisme à bout de souffle, comme un junkie qui
augmente systématiquement les doses et qui dépasse les bornes
jusqu'à l'overdose, je parle de 2008 : la douche. Alors on se réunit et
on discute. Propulsé par le FMI et la BRI, on se dit que finalement il
est temps de changer le taulier. Exit les USA. Le prochain candidat est
tout trouvé, ce sera la Chine. À coup de brises-glace nucléaires
fraîchement construits, de la nouvelle route de la soie avec ses trains

189
de 300 wagons, de sa domination dans un nombre important de
secteurs, d'une économie dictatoriale qui a atteint le stade
communisme en intégrant un capitalisme rigoureux, le nouveau
champion chinois était là. L'Europe est partante, forcément, comme
une grande majorité de pays occidentaux. La Chine est donc d'accord
pour partager son modèle de contrôle de population et sa force de
frappe économique mais à une seule condition : LA DISCIPLINE. Arrive
alors le moment tant attendu, 2019, le précipice boursier est proche
et l'élection américaine dans seulement un an, il est temps de
déclencher le renversement. On lance un virus, développé en
laboratoire à la demande de certaines personnes très influentes. Le
virus est déployé en Chine pour noyer le poisson et ainsi éviter
d'éveiller les soupçons. Dans le reste du monde les pays occidentaux
font profil bas et s'exécutent religieusement, dans une
synchronisation digne d'une opération militaire. On confine la moitié
de l'humanité et le virus de la peur s'installe. La désorganisation
programmée des gouvernements pour gérer ce qui n'est qu'une
simple grippe fait monter la panique et les compteurs quotidiens de
tous les ministères de la santé, parfait. Mais surtout, le but est atteint
: les économies plongent, tout comme le pétrole, de schiste, devenu
trop cher et assombrissant l’avenir du pétrole américain. Des
militaires US tentent de renverser le Venezuela, communiste allié
chinois et premier producteur de pétrole au monde, avorté. On
instaure les Ausweiss et le contrôle par la peur s'intensifie. Le
mouvement Black Lives Matter arrive pour semer le chaos et
commencer la division. En France, ce sont les Traoré. On divise donc,
toujours plus, on crée même des zones de contrôle en plein Seattle et
on intensifie les émeutes. On traque, on augmente la pression des
masques, on sort du test positif à tour de bras, pour augmenter les
chiffres alors que les hôpitaux sont vides. Les files d'attente des labos
ressemblent à des couloirs d'abattoirs et c'est tant mieux, les
190
populations commencent à se discipliner. Maintenant si vous pensiez
que tout ceci était une pandémie totalement incontrôlable, vous
vous trompez depuis le départ. Par contre, si vous faisiez partie de
ceux qui avaient tout de suite compris que ce n'était qu'une
opération visant à changer de paradigme économique et
géopolitique, bien vu. Et franchement, ça valait bien une lettre de
remerciement de Xi Jinping, président de la République Populaire de
Chine à Bill Gates le 22 février 2020 :
https://www.fmprc.gov.cn/fra/wjb/zzjg/bmdyzs/xgxw/t1749503.sht
ml

Il y a dans mon analyse plusieurs points qui méritent un


approfondissement. Il faut en effet tout d’abord vous éclairer sur un
point important concernant la notion de ce qu’est le communisme. Il
n’a jamais été question pour le communisme de devenir des pays
sans le sou, réfutant tout système commercial juteux et toute
présence économique forte. Si les régimes communistes comme
nous les imaginons plutôt dans l’inconscient collectif comme des
régimes dictatoriaux mollassons et économiquement faibles, c’est
tout simplement car l’étape du capitalisme a été ratée par de
nombreux dirigeants communistes. Communiste ne veut pas dire
anticapitaliste. Que je sache le régime chinois de Xi Jinping est bien
communiste malgré son intitulé plus qu’hilarant de
« République Populaire ». La Chine n’a rien d’une République et n’a
pas franchement quoi que ce soit de Populaire. Xi JinPing est
secrétaire général du parti communiste chinois ou les notions de
démocratie et de respect de l’être humain sont toutes relatives. C’est
dans cette démarche que la Chine a su « réussir » la mise en œuvre
réelle de ce qu’est le communisme moderne. Devenir un pays qui
selon les mots de son président n’a comme seul objectif celui de
retrouver son image d’empire.

191
Un empire communiste, aux bases économiques capitalistes
fortes mais allié à une rigueur extrême de contrôle financier et au
passage, de sa population. C’est ainsi qu’effectivement, de mon point
de vue, le paradigme économique capitaliste comme on le connaît ne
convenait tout simplement plus à l’élite financière de la planète.
Toujours plus, toujours plus de risques, toujours plus de risques de
faillites et de krach boursiers, 2008 était la goutte d’eau, ce système
les agaçait de plus en plus et ils demandaient davantage de rigueur et
de contrôle, à tous niveaux. À la fin de la seconde guerre mondiale
les américains détenaient 2/3 du stock de l’or mondial et sont de
facto devenu les arbitres du grand échiquier économique mondial.
Mais lorsque dans les années 2000 les crises à répétition et les
systèmes de finances ont laissé transparaitre des incohérences de
gestion et des plongeons à répétition, il n’était tout simplement plus
possible d’envisager une continuité sur ce modèle économique. La
solution était donc la suivante : entériner ce système par une action
globale de destruction du mode de fonctionnement de l’économie
actuelle en légitimant ainsi totalement l’arrivée d’un nouveau
modèle.

Concernant la nouvelle route de la soie et ses impressionnants


trains de 300 wagons de long, les brise-glace nucléaires utilisés pour
emprunter les routes commerciales maritimes en passant au-dessus
de la Russie et la colossale force de frappe économique chinoise, il ne
fait pas de doutes que les chinois sont prêts à assumer ce rôle de
premier de la classe. Et quoi de mieux lorsque l’on est premier de la
classe d’avoir également une population qui marche au pas sous
peine de se retrouver dans des camps de rééducation. Internet ?
Aucun souci. Il est clair qu’en tant que français, nous ne sommes pas
bien au fait de ce qui se passe en Chine mais tout est verrouillé. Vous
ne verrez en Chine aucun Google, aucun Facebook, aucun Twitter,

192
aucun Amazon et aucun Apple. Par contre vous verrez leurs
équivalents et bien d’autres encore, tous contrôlés par le parti
communiste chinois, ça donne envie ! Lorsque vous êtes les États-
Unis en 1944 et que vous détenez 2/3 des réserves d’or mondial, il
faut comprendre une chose, c’est vous qui allez décider de
l’orientation économique de la planète, ni plus ni moins. Mais
lorsque votre économie commence à montrer des signes
d’emballement de votre système économique, que l’économie
virtuelle commence à prendre le pas sur l’économie réelle et que vos
réserves d’or baissent (10000 tonnes pour la seule zone euro contre
8000 pour les États-Unis en janvier 2020), il est peut-être temps pour
les autoproclamés leader économiques mondiaux de réfléchir à
changer de conducteur des travaux.

Vous comprenez alors aussi pourquoi il est intéressant de voir la


grande majorité de la zone euro se comporter de la pire des façons
qui soit pour gérer une crise qui n’aurait jamais dû en être une car
parfaitement contrôlable à l’hydroxychloroquine. Vous vous rendez
compte que par ce simple fait de ne pas avoir voulu utiliser ce
médicament pourtant très efficace, merci l’Afrique, tous les pays
refusant de l’administrer de manière systématique ont plongé ? De
ce simple fait.

C’est tout simplement digne d’un (mauvais) scénario


hollywoodien. Ce n’est bien entendu pas la seule raison qui a
entraîné cette chute et je ne reviendrai pas sur tout ce que j’ai dit
précédemment sur la gestion de cette crise, mais il est plus
qu’évident que si cette molécule avait été utilisée, les commerces ne
seraient pas en train de mourir, nous serions en ce moment en train
de réserver nos prochaines soirées en restaurant, dans des concerts,
des théâtres, de réserver nos billets de train ou d’avion pour nos
prochains week-ends et de pouvoir surtout sortir librement et sans

193
masque. Imaginez ce décalage totalement délirant. Comment a-t-on
pu en arriver là ? C’est tout simplement effrayant et il faudra à
l’avenir réfléchir à une façon de verrouiller les décisions de nos
gouvernants par des systèmes de démocratie participative, il en va de
notre santé y compris mentale et de notre sécurité à toutes et tous.
Cette crise volontairement incontrôlée aura généré plus de décès de
ses conséquences économiques et médicales que de l’arrivée de ce
virus. Une véritable boucherie.

194
Acte 23 – Une fenêtre sur le monde

Lorsque j’ai trouvé cette lettre adressée à Bill Gates pour le


remercier de son soutien, je me suis dit qu’il y avait là un problème.
Bill Gates se souciant de la santé des chinois sonne aussi creux que
les producteurs de batterie au lithium se souciant de l’écologie. Nous
allons nous poser quelques instants sur la problématique Bill Gates
au travers de sa fondation Bill & Melinda Gates. Pour se faire je vous
invite à parcourir le site de la fondation gatesfoundation.org et à
vous balader dans les « aides financières » qu’ils apportent dans
différents domaines. Vous trouverez le moteur de recherche de la
fondation dans l’onglet « How We Work » puis cliquez un peu plus
bas dans la page sur le lien « Awarded grants », vous verrez c’est
passionnant, ou carrément flippant, au choix.

Prenons un exemple tout à fait au hasard en tapant dans leur


boîte de recherche « le monde ». Entre 2015 et 2019, soit 4 années
(rien en 2018), la fondation Bill & Melinda Gates a financé le journal
français Le Monde pour la modique somme de 4 millions de dollars.
En 2019 l’aide de plus de 2 millions de dollars a été attribuée au
journal Le Monde dans le but de « soutenir la couverture du
développement et de la santé mondiale en Afrique par Le Monde
Afrique et informer et engager son public à travers un journalisme de
haute qualité ». Pour les années 2014, 2015, 2016 et 2017, les
financements toujours plus importants au fil des ans avaient
respectivement comme intitulés : élargir la couverture et construire
195
une communauté d'intérêts en France et dans le monde francophone
sur les reportages sur l'innovation, la santé mondiale et les enjeux de
développement en Afrique (2014), augmenter la quantité, la
visibilité, le lectorat et l'impact de la couverture du développement
dans les marchés francophones du monde entier (2015), fournir des
actualités et des informations pertinentes sur les questions de
développement destinées à un public français et africain très engagé
(2016), informer et engager le public français et africain sur l'actualité
et les informations pertinentes sur les questions de développement,
ainsi que rendre disponibles les résultats de ses recherches sur
l'utilisation de la plateforme WhatsApp comme outil médiatique en
Afrique et en Europe (2017).

Une fondation qui paie un journal pour apporter du journalisme


de haute qualité, ça laisse songeur. Je vous laisse le soin de chercher
des aides équivalentes ou tout du moins récurrentes qui sont visibles
dans d’autres pays comme le Guardian en Angleterre (plus de 10
millions de dollars depuis 2011) ou la BBC. En parallèle et fait plutôt
connu la fondation Bill & Melinda Gates, depuis le retrait de Donald
Trump pour la participation des États-Unis au sein de l’Organisation
Mondiale de la Santé, la fondation Bill & Melinda Gates est devenu le
premier contributeur de cette organisation. La fondation n’était pas
très loin derrière les américains avec une contribution annuelle de
265 millions de dollars. En numéro 3 on retrouve une autre
organisation privée, GAVI, Alliance Globale pour les vaccins et
l’immunisation. Cette organisation internationale apparait donc
désormais au second rang du financement de l’OMS. Dans le même
sens, si vous n’êtes pas encore au fait de l’existence de cette alliance,
existe une entité forte intéressante du nom de ID2020. Cette
organisation comme on peut le voir sur leur site internet travaille sur
« un nouveau modèle mondial pour la conception, le financement et

196
la mise en œuvre de solutions et de technologies d'identification
numérique. » En contributeurs fondateurs nous retrouvons GAVI,
Microsoft, la fondation Rockefeller et le géant du conseil en
technologie Accenture.

Prenons maintenant tout ceci ensemble et posons-nous une


question très simple. Vous avez devant vous une organisation
mondiale avec un poids colossal dans l’information en direction des
populations pour « un journalisme de haute qualité », notamment en
Afrique, qui est désormais également le premier contributeur de
l’OMS, qui a également via Microsoft une implication dans la
recherche de solutions d’indentification numérique, associée à
l’Alliance GAVI, poids lourd mondial de la vaccination, elle-même
désormais numéro 2 du financement de l’OMS. Je ne vous parle
même pas de l’Event201, conférence organisée le 18 octobre 2019
par la fondation Bill & Melinda Gates, encore eux, qui simulait une
pandémie à venir et ses possibles conséquences. En parallèle de tout
cela, le journal Le Monde publie un article en 2019 sur le Kenya et le
Malawi comme étant des zones de test d’un carnet de vaccination
sous-cutané fonctionnant à l’aide de nanoparticules développées par
le MIT. Et vous savez qui a financé ce projet du MIT ? La fondation Bill
& Melinda Gates. Vous savez également qui finance avec des
sommes colossales l’université John Hopkins qui fournit beaucoup
des modélisations catastrophistes sur le Covid-19 et qui sert de
référence aux journalistes pour nous annoncer les chiffres des
décès ? La fondation Bill & Melinda Gates. Vous savez qui a
également obtenu un contrat pour l’enregistrement de données
médicales en France ? Microsoft.

Les décodeurs du journal Le Monde pourront dire ce qu’ils


veulent sur une espèce de folie « complotiste » disant que tout ceci
n’a aucun lien, mais en attendant des compagnies aériennes

197
majeures comme l’australienne Qantas annoncent qu’il ne sera pas
possible de prendre leurs avions si vous n’avez pas un passeport
numérique prouvant que vous avez été vacciné contre le Covid-19.
Oui, on nous prend vraiment pour des cons. La dictature sanitaire
continue et peu importe de quelle manière elle s’exprime, elle
pourrait être sur le fait de nous obliger à manger ceci ou cela, sur le
fait d’être sportif, d’être cultivé, d’être riche, de porter des
vêtements de couleur ou noir et blanc, peu importe la forme qu’elle
pourrait prendre. La réalité d’une dictature, quelle qu’elle soit, est
une privation de nos libertés et rien, absolument rien ne doit
entraver nos libertés à un tel point et de manière si étendue. Notre
liberté s’arrête là où celle des autres commence et cela s’appelle la
responsabilité individuelle et l’enfreindre appelle alors la justice.
Cette vision des choses, c’est cela que l’on appelle vivre en harmonie
avec ses semblables. Etre responsable de ses actes et en cas de
défaillance, être jugé en conséquence. Mais personne, aucun
individu, aucun groupe, aucune entreprise, aucune organisation de
santé, aucun gouvernement n’a le droit de nous imposer des
restrictions enfreignant nos libertés individuelles, n’en déplaise à
notre cher Président de la République et à son troupeau de suiveurs.

Avec toutes ces informations et il est tout de même plus que


légitime de venir se poser tout un tas de questions sur le but réel de
ces organisations et bien entendu essentiellement la fondation Bill &
Melinda Gates qui a infiltré absolument tous les rouages de la grande
machine Santé Mondiale. Il est plus que légitime de se poser la
question pourquoi une telle fondation a-t-elle organisé une
simulation de pandémie en octobre 2019 ? Pourquoi fait-elle partie à
ce point du financement de l’OMS ? Pourquoi est-elle si engagée
dans le développement vaccinal et l’implantation de carnets de
vaccination sous-cutanés ? Pourquoi investir des milliards de dollars

198
dans ces actions ? Qui ferait une chose pareille alors que des défis
beaucoup plus évidents attendent depuis bien longtemps l’obtention
de financements conséquents ? Pourquoi cette focalisation sur les
vaccins alors qu’une grande proportion de la population mondiale s’y
oppose ? Je ne partirai pas dans de la spéculation sur la ou les
réelle(s) intention(s) de ces investissements, je n’en ai pas la moindre
preuve. J’observe simplement ce qui se déroule et me pose des
questions. Ces questions il va falloir prendre le temps d’y répondre et
d’arriver à fixer des limites dans la propagation incontrôlée des
financements de certains contributeurs alors même que ce couple de
contributeur refuse personnellement de vacciner ses propres
enfants.

Je finirai par un détail qui a son importance et question


perversion ça se pose là. On se pose souvent la question de savoir
quand ce virus est parti de Chine et j’ai de quoi vous faire chauffer la
soupière. Non, ce n’est pas un pangolin qui aurait embrassé une
chauve-souris qui elle-même aurait mangé des nems pas frais qui
eux-mêmes étaient faits avec de la viande de Yak avariée, non s’il
vous plait, restons sérieux deux minutes. Vous allez voir, ça vaut le
détour.

Lors d’une audition menée au Sénat par la commission


d’enquête de gestion de la crise sanitaire, Florence Parly, ministre
des armées, a déclaré le 22 septembre dernier avoir menti sur le fait
que les militaires de la base de Creil avaient été testés au Covid-19
suite à leur retour d’une mission à Wuhan en février 2020. Pourquoi
ce fait est très intéressant ? Parce que des militaires étaient aussi
revenus de Wuhan pour les Jeux Olympiques Militaires 2019. Je vous
propose donc une petite devinette. Si vous deviez déployer un virus
dans le monde entier, quelle serait la meilleure solution ?

199
A- Attendre que le virus se répande
B- Contaminer les pays un à un
C- Le diffuser lors de Jeux Olympiques

Vous avez 5 secondes.

Vous savez ce qui très intéressant aussi ? Ces Jeux Olympiques ont
démarré le 18 octobre 2019. Et savez-vous quand a eu lieu la
conférence Event201 organisée par la fondation Bill et Melinda Gates
sur la simulation d’une pandémie ? Le 18 octobre 2019. Je vous laisse
réfléchir là-dessus.

200
Acte 24 – T’as du réseau ?

Avant d’entamer une partie intéressante de ce qui se passe et


s’est passé sur notre belle mais folle planète terre en 2020, je me suis
dit qu’il serait intéressant d’aborder le sujet de la 5G. On a beaucoup
entendu sur les réseaux sociaux que via ces fameux vaccins et les
passeports numériques implantés via des nanoparticules, nous
pourrions être en quelque sorte contrôlés à distance sur tous nos
faits et gestes, déclencher des maladies ou autres phénomènes
délétères pour notre santé et nos libertés. Je vais pouvoir ici vous
apporter une réponse extrêmement précise sur ce point. Comme je
vous l’ai dit au cours de ce récit, je suis notamment particulièrement
intéressé par la physique quantique et la biologie quantique. Il se
trouve également que j’ai un cursus en biologie, biochimie et
microbiologie ce qui fait que globalement, je comprends à peu près
de quoi l’on me parle lorsque l’on aborde des questions qui tournent
autour des protéines ou des ondes quantiques et c’est ce qui va nous
occuper pendant quelques pages.

Il y a quelques années de cela, quatre ou cinq ans, dans mes


recherches pour comprendre toujours plus le fonctionnement du
monde quantique, je suis tombé sur des vidéos du Professeur Marc
Henry. Il est enseignant-chercheur et professeur à l'université de
Strasbourg où il enseigne la chimie, la science des matériaux et la
physique quantique. Ses recherches scientifiques sur l’eau, la chimie
moléculaire de l’oxyde de titane et l’application de la théorie
201
quantique à la réactivité chimique des molécules a donné lieu à plus
de cent articles publiés dans des revues scientifiques. Il est
également auteur de l’ouvrage "L’eau et la physique quantique"
(Dangles, 2016). Bref, vous l’aurez compris, le type a un cerveau qui
est plutôt pas mal connecté, pour faire plus simple, ce n’est pas la
moitié d’une part de quiche. De plus, cerise sur le boson de Higgs
(j’adore faire des blagues de physicien), il est également très
intéressant à écouter. Bon, je vous le dis tout net, si vous vous lancez
à écouter ses vidéos et que vous n’y connaissez pas grand-chose sur
les concepts quantiques, il vous faudra sans doute un camion
d’ibuprofène et quelques centaines de litres de café pour pouvoir
tenir le choc, mais ça se fait, la preuve, j’y suis arrivé.

Lorsque j’ai commencé à entendre parler de ces nanoparticules


que l’on vous injecterait sous la peau et que l’arrivée des antennes
5G allait rendre nos petites âmes contrôlables à foison, je me suis
rappelé une de ses vidéos qui m’avait à l’époque fortement
interpellée. Dans cette vidéo, le Professeur Marc Henry nous explique
un phénomène absolument passionnant sur la synthèse protéique,
c’est-à-dire sur la fabrication de nos protéines et l'influence des
ondes sur cette synthèse protéique. Il nous explique ce qui se passe
lorsqu'une onde entre en contact avec nos systèmes de synthèse
d'acides aminés (ribosomes) et donc, de nos protéines. Au pire un
petit retour sur les épisodes d' « Il était une fois la vie » avec les
petits bonhommes jaunes qui découpent les fils de TGAC et vous
visualiserez un peu mieux. Il évoque dans cette vidéo des maladies
développées par son collègue qui avait enlevé son casque audio au
moment où pendant une expérience ils auraient diffusé certaines
mélodies qui ont eu un impact dévastateur sur lui. Pour faire simple,
une mélodie (ensembles d'ondes) bien calibrée perturbe totalement
la génération des protéines qui constituent notre corps. Tout ça veut

202
dire quoi : une mélodie, entendons-nous, un ensemble d'ondes à une
fréquence donnée, agit de manière positive ou négative sur la
production de nos protéines, chaque acide aminé ayant sa propre
mélodie. Ceci porte d’ailleurs un nom, une protéodie. Une mauvaise
mélodie, un mauvais mélange d'ondes donc (car oui la nature est
bien faite, elle est mélodieuse) et c'est le dysfonctionnement assuré :
inflammations, cancers, réactions auto-immunes, etc.

Continuons. Ces ondes, si elles sont calibrées sur une mélodie


bien précise, affecteront des acides aminés bien précis et donc des
protéines bien précises (une enzyme, un neurotransmetteur, une
hormone, etc.) Comme indiqué de manière très claire dans cette
vidéo, on peut faire cette mélodie soit dans le bon sens soit dans le
mauvais. Imaginons maintenant une hypothèse tout à fait aléatoire.
Imaginons que vous ayez une micro puce en vous. Cette puce
pourrait tout à fait être équipée d'un micro ou nano
émetteur/récepteur d'ondes. Imaginons que grâce à l'IoT (Internet of
Things ou Internet des Objets) et à la 5G, vous puissiez, et ce de
n'importe quel endroit dans le monde, envoyer très précisément une
mélodie à un individu donné. Par exemple pour lui déclencher une
défaillance sur la production de l'isolant de vos neurones : la myéline.
Production de myéline défaillante = sclérose en plaques à la
demande. Je vous laisse imaginer les milliers de possibilités, ça fait
froid dans le dos.

Afin de préciser ce qu’est l’IoT, pour celles et ceux qui ne savent


pas vraiment quelle est la différence fondamentale entre la 4G et la
5G, la 4G fonctionne un peu comme des spectres d’ondes larges. De
l’émetteur de l’antenne 4G sortent des ondes dans toutes les
directions et arrivent ensuite sur les récepteurs de vos téléphones
par exemple, mais il y a du fait de cet envoi dans toutes les
directions, énormément de perte de puissance. La 5G elle, envoie des

203
ondes de manière sélective, directement sur chaque objet connecté.
C’est une des raisons qui fait que la 5G est beaucoup plus
performante, car elle cible sa puissance uniquement sur les objets qui
la réceptionne. C’est donc également pour cette raison que l’IoT,
l’internet des objets, apporte une performance sans égale dans la
réactivité des informations envoyées, comme par exemple des
voitures qui pourraient être connectées en 5G. La connexion serait
alors suffisamment rapide pour pouvoir anticiper des quantités
d’informations comme la vitesse, le trafic, les obstacles via des
informations satellitaires, de caméras de surveillance ou autre. Vous
obtiendriez une voiture hyper intelligente. Pour aller plus loin, je ne
me suis pas arrêté là, j’ai décidé de contacter le Professeur Marc
Henry par mail pour en savoir un peu plus sur mon idée de
déclencher des maladies à distance. Voici mon mail :

Bonjour M. Henry,

Je me permets de venir vers vous car j'aurais souhaité avoir des


informations quant à l'action des fréquences d'onde sur la synthèse
protéique. Je vous suis sur votre chaîne depuis plusieurs années et
j'ai visionné nombre de vos vidéos. Votre travail est tout simplement
passionnant.

J'ai une question sur les types de fréquence, à savoir dans quels
intervalles de longueur d'ondes peuvent-elles interagir sur les
protéines ? J'entends par là, est-ce que vous entendez une résonance
musicale par exemple de 50Hz, 100MHz, 200GHz ?

De quel ordre (dans quelle mesure) est-ce constaté comme ayant une
action significative sur la synthèse protéique ?

Je vous remercie sincèrement.

204
Cordialement,
Florian Martin

Et voici sa réponse :

Bonjour Florian,

Vu que l'on utilise des ondes d'échelle, la fréquence importe peu. Le


moins dangereux est donc d'utiliser des fréquences sonores
(musique) qui ne dépassent pas 4 kHz.

Bien à Vous

Par cette question que je venais de lui poser, je savais


exactement à quoi m’attendre et ma question était bien évidemment
orientée. Je savais pertinemment que le centre du problème n’était
pas la fréquence, néanmoins il conseille de ne pas dépasser 4 kHz.
Pour information la 5G ouvre ses lignes sur des fréquences de 3,5 Ghz
dans un premier temps (près de 1 million de fois supérieur à son
conseil) et à termes la bande des 26 Ghz (6,5 millions de fois
supérieur à son conseil) sera également attribuée à la 5G. Je vous
laisse imaginer la boucherie potentielle pour déglinguer vos
synthèses protéiques à distance ou autres idées tout à fait
sympathiques. Mais rassurez-vous nous n’en sommes pas là, tout va
bien !

Toujours est-il, le hasard faisant toujours bien les choses, ou


plutôt la synchronicité faisant toujours bien les choses comme nous
disait ce bon vieux Carl Gustav Jung, il se trouve qu’au moment où
toutes ces questions émergeaient sur la 5G, mon amie Nathalie me
prévient que le Professeur Luc Montagnier va passer à l’antenne sur

205
Sud Radio dans quelques minutes. Ni une ni deux je prends mon
téléphone et je joins le standard téléphonique de Sud Radio pour
passer dans l’émission de l’ami André Bercoff, « Bercoff dans tous ses
états ». Mais pourquoi me direz-vous ? Quel est le lien avec la 5G et
ce bon Professeur Luc Montagnier qui a découvert, tout comme cette
équipe de chercheurs en Inde, que le Covid-19 possédait des
séquences du VIH ? Et bien le lien le voici, il se trouve que le
Professeur Luc Montagnier connait très bien le Professeur Marc
Henry, parce qu’ils travaillent tous les deux sur la mémoire de l’eau
et que le Professeur Montagnier connait aussi parfaitement ces
histoires d’ondes influençant la synthèse protéique. Je suis conscient
que ce sont des thématiques controversées mais peu importe. Si l’on
avait dû s’arrêter de continuer à chercher lorsqu’une théorie était
controversée, on continuerait à interdire l’hydroxychloroquine en
France. Quoi ? C’est trop tôt pour faire des blagues là-dessus ? En
tout cas, je trouve personnellement ces théories extrêmement
intéressantes car notre corps est une véritable centrale électrique et
les échanges électromagnétiques qu’il produit sont un fait. Il est pour
moi très intéressant de constater qu’une personne qui se sent mal,
qui a tendance à avoir de « mauvaises ondes » a de mon point de vue
davantage tendance à développer des symptômes psychologiques ou
corporels, voire des maladies.

J’arrive donc au standard téléphonique de Sud Radio et je suis


sélectionné, pas de problème. Je passe donc à l’antenne avec le
Professeur Montagnier le 30 avril et lui pose la question de
l’influence des ondes sur la synthèse protéique et la 5G. Il me répond
qu’effectivement les ondes ont une influence sur la synthèse
protéique, il ne préfère pas s’aventurer sur une quelconque
utilisation « négative » de ce procédé mais que par ailleurs grâce aux
ondes nous serions en capacité d’effectuer un diagnostic et pourquoi

206
pas un traitement. Il précise qu’il a déjà essayé de communiquer
auprès de la France pour la création d’instituts qui travailleraient en
ce sens, mais que le gouvernement n’a pas voulu pour le moment
aller dans ce sens. Après ce coup de fil je me suis dit qu’il est tout de
même assez agaçant, une fois de plus, d’entendre quelqu’un de
novateur et pour cause, prix Nobel de médecine en 2008, parlant
d’un sujet extrêmement prometteur, simplement à base d’ondes
pour traiter des maladies et donc peu couteux mais qui reste sans
écho auprès des autorités sanitaires. Ça ne vous rappelle rien ?
Affaire à suivre donc.

207
Acte 25 – L’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai

Après avoir fait ce petit détour sur ce couple si adorable que


sont Bill & Melinda Gates et d’avoir abordé quelques questions sur la
5G, il est temps de revenir à ce qui se trame derrière cette épidémie
volontairement incontrôlée. Car même si le corolaire de cette
machination est bien entendu de vacciner la population mondiale,
souhait fortement défendu entre autres par Bill Gates, ce n’est de
mon point de vue pas le but principal visé. L’objectif numéro un reste
le changement de paradigme économique. Néanmoins, si par un
effet domino tout à fait fortuit une dictature à la chinoise venait à
s’installer dans ces pays suiveurs via une dictature sanitaire, ce ne
serait que du bonus.

Je vais maintenant vous proposer une devinette : je suis un


personnage haut en couleurs, dans les médias on me prend pour un
débile profond et on se moque constamment de moi, je suis un
entrepreneur à succès extrêmement riche, j’adore jouer au golf en
période électorale et me moquer des médias, j’utilise Twitter comme
moyen de communiquer avec mes sympathisants, j’ai toujours refusé
de porter le masque et j’ai une coupe de cheveux qui ne résiste pas
longtemps aux coups de vent, je suis, je suis…. Donald J. Trump !
Bravo pour celles et ceux qui avaient deviné. Nous allons donc enfin
partir outre-Altlantique et nous éloigner de cette équipe de
branquignoles comme dirait Maître Di Vizio. Nous allons nous
intéresser à la situation américaine et ce n’est pas une mince affaire à
208
décortiquer. En effet, dans cet objectif de changer de paradigme
économique, il serait fort de dommage de passer à côté du
protagoniste principal, l’ennemi à abattre, j’ai nommé les États-Unis.

Je tiens tout d’abord à préciser une chose. Ce n’est pas parce


que vous êtes américain que vous êtes patriote envers votre pays.
Tout comme ce n’est pas parce que vous êtes français que vous être
patriote envers votre pays. Vous pouvez par exemple tout à fait être
américain et ne pas être patriote du tout, la preuve, il y a encore des
américains qui votent pour les démocrates. Aïe, oui ça commence à
balancer sec et accrochez-vous car je ne vais pas y aller de main
morte. Les démocrates vont en prendre pour leur grade et pas
qu’une cuillère à café, je vais y aller en mode cuillère à soupe ou
même plutôt piscine olympique, mais pas celle de Wuhan c’est
promis.

Depuis 2016 et la victoire inattendue du républicain Donald


Trump face à la démocrate Hillary Clinton, les médias s’en donnaient
à cœur joie pour mettre à terre le président américain. Je suis pour
ma part un grand fan des États-Unis, ce depuis très longtemps et j’ai
une certaine vision de l’Amérique, celle qui fait rêver. Bien entendu
pas celle des fast-foods, d’avoir comme seul objectif de devenir
obèse et de consommer à outrance, non pas cette vision-là. Mais la
vision des États-Unis comme nous devrions toutes et tous l’avoir,
cette Amérique vaste, composée de paysages grandioses à perte de
vue et inspirant la pleine liberté. Cette Amérique du champ des
possibles avec toutes ses industries fières et fortes, de qualité et de
solidité, entretenant des traditions séculaires du travail bien fait.
Cette Amérique où l’on peut créer et être reconnu sans avoir besoin
d’être le fils de ou la fille de. Moi, c’est cette Amérique que j’ai en
tête et c’est cette Amérique-là l’Amérique de Donald Trump. Pour
poser également tout de suite l’ambiance et tordre le cou à ce que

209
l’on pourrait penser de mes opinions, ce n’est pas parce que Donald
Trump est arrivé au pouvoir que je me suis mis à penser cela. Je suis
fan de football américain, que je regarde depuis l’âge de 13 ans. Je ne
ratais jamais les mercredis après-midi sur Canal+ avec George Eddy et
son accent bien typique. C’est comme ça que je suis tombé au départ
dans la marmite USA. Le reste a suivi lorsque j’y suis allé pour la
première fois en 1995. Mais je ne suis pas là pour parler de moi mais
pour parler de cette Amérique et de ce que Trump allait subir durant
son mandat, 4 années de guerre médiatique sous fond de scandale
de trahison internationale. Je ne vais pas non plus prendre le risque
de m’égarer dans cette affaire judiciaire hallucinante à laquelle le
président Trump a dû faire face pendant 4 ans mais juste en donner
les grandes lignes.

Tout commence le 4 septembre 2016, le candidat à la vice-


présidence de Clinton, Tim Kaine, prétend que « Donald Trump
encourage la Russie à hacker les courriels d’Hillary Clinton ». Deux
jours plus tard, Hillary Clinton déclare que Trump « encourage
Moscou à l'espionner ». Après la défaite de Mme Clinton, le thème
est repris, repris et encore repris, accompagné d’une demande
d'enquête qui durera quasiment toute la durée du mandat de Donald
Trump. Des accusations lourdes qui essaieront coûte que coûte de
détruire la réputation du président et surtout ayant comme objectif
d’arriver à « l’impeachment ». En français dans le texte cette « mise
en accusation » est une procédure du droit anglo-saxon qui permet à
un pouvoir législatif de mettre en accusation un officiel du
gouvernement et d’en arriver, dans notre cas, à la démission pure et
simple du président des États-Unis. Cette accusation de collusion
avec la Russie connu de nombreux rebondissements avec des
accusations de toutes parts. Le 22 mars 2019, après deux ans
d'enquête, 2 800 réquisitions de documents et l'audition de quelque

210
500 témoins, le procureur spécial Robert Mueller remet au procureur
général des États-Unis, William P. Barr, le rapport de son enquête. Le
24 mars, le procureur général transmet une lettre résumant le
rapport de Mueller et conclut qu'il n'existe pas de preuve d'une
entente entre l'équipe de Donald Trump et la Russie lors de la
campagne pour l’élection présidentielle de 2016. Cette conclusion
sera contestée mais l’impeachment n’arrivera pas.

Après avoir affronté la tempête, Donald Trump pu continuer


plus sereinement sa campagne présidentielle de 2020. En attendant
aux États-Unis, les médias sont tous contre lui, il se fait littéralement
assassiner médiatiquement par les organes de désinformation
américains avec en tête de liste les puissants CNN et MSNBC. Seule la
chaîne FoxNews le soutiendra de manière efficace jusqu’au moment
de la « victoire » autoproclamée par les médias du démocrate Joe
Biden en novembre 2020. C’est la raison pour laquelle Trump n’a
jamais souhaité s’exprimer dans les médias traditionnels de manière
trop importante. Même s’il intervient de temps à autre, il utilise
quasiment exclusivement son compte Twitter pour faire passer ses
messages et rallier ses sympathisants.

Depuis le début de la prise de son mandat présidentiel, Donald


Trump a toujours affirmé haut et fort qu’il n’était pas là pour
simplement être le président des États-Unis mais pour un objectif
bien précis : nettoyer le marécage. Cette phrase « clean the swamp »
bien connue des partisans de Trump est effectivement un objectif
qu’il s’est fixé ou plutôt qu’on lui a fixé. L’histoire derrière l’histoire la
voici brièvement. Durant le mandat Obama, l’Amérique a connu de
nombreuses guerres. Le New York Times pourtant pro-démocrate
décrit en mai 2016 : « si les États-Unis restent au combat en
Afghanistan, Irak et Syrie jusqu'à la fin de son mandat [...] il
deviendra de façon assez improbable le seul président dans l'histoire

211
du pays à accomplir deux mandats entiers à la tête d'un pays en
guerre ». À l’inverse, Donald Trump lors de son mandat n’a fait que
régulièrement rapatrier ses hommes, se réconcilier avec de
nombreux pays considérés comme belliqueux comme la Corée du
Nord et réussi la signature d’un accord de paix historique dans le
conflit entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn en septembre
2020. Un président patriote donc, qui n’est pas là pour faire la guerre
mais pour se concentrer à réellement aider ses compatriotes. Autre
exemple plus que parlant sur la réalité de l’Obamacare. À priori une
bonne idée sur le papier, l’Obamacare n’est en réalité qu’une
machine à engranger toujours plus de profits pour les assurances de
santé privées. Pour faire simple, outre sa mise en place au coût
exorbitant et sa non-application dans de nombreux états, elle pousse
les citoyens américains à se diriger vers davantage d’assurances
privées en leur concédant une aide. Pour avoir discuté de
l’Obamacare avec plusieurs personnes en 2019 lors de mon dernier
voyage aux États-Unis, je peux vous assurer, c’est le cas de le dire,
que les avis sont sans appel. L’Obamacare est un gouffre financier
pour les personnes à risque et les personnes âgées. Une fois de plus,
Donald Trump recadre le tir avec des applications réalistes allant en
total désaccord avec les toutes puissantes chaînes de laboratoires
pharmaceutiques. Fin juillet 2020 il signe un décret ouvrant
l’importation légale de médicaments venant d’autres pays,
notamment du Canada. Une initiative mettant clairement une claque
monstrueuse à la figure de Big Pharma, en pleine crise du Covid-19 et
bien entendu, jamais vous n’avez entendu parler de ça aux
informations des médias mainstream.

Il aurait été dommageable de ne pas aborder les actions


concrètes de Donald Trump avant de continuer mon propos. Pour
être totalement transparent, je ne m’aventurerais pas sur sa

212
personnalité dite « sulfureuse », son regard sur la gente féminine et
sur ce qu’il mange au p’tit dej’. Soyons honnêtes, ces analyses dignes
d’un tabloïd bas de gamme ne m’intéressent pas. Lorsque vous
emmenez votre voiture chez le garagiste, je pense que le seul objectif
que vous souhaitez atteindre est la réparation de votre véhicule. Pour
ma part j’ai le même regard sur la fonction présidentielle. Si le type
qui gère mon quotidien en haut lieu considère que de tromper sa
femme toutes les semaines ou de manger pour 10000€ de frais de
bouche par semaine lui fait plaisir, tant mieux pour lui. Ce qui
m’intéresse, c’est de voir si mon quotidien, celui de mes
compatriotes et de mon pays ont été améliorés grâce à ce type. Je
pense que c’est la seule et unique question que tout le monde
devrait systématiquement se poser. Et dans le fond, je me fous de
savoir ce qu’il fait de sa vie. S’il veut même passer ses soirées à se
déguiser en femme et à porter des talons hauts, c’est son problème.
À partir du moment où le pays dans lequel je réside et pour lequel j’ai
de l’amour fonctionne bien et que la population est satisfaite et
paraît globalement épanouie, ça me va. Lorsque je regarde le mandat
de Donald Trump, c’est plutôt ce que je ressens. Mais le problème ne
se situe même pas ici car peu importe qu’il s’appelle Donald Trump,
Jean Bonnot ou Marie Yetteduman. L’essentiel c’est de se focaliser
sur ce qu’il dit et répète depuis le début de son mandat, qu’il va y
avoir une tempête et qu’il est ici pour nettoyer le marécage.

Dans plusieurs vidéos que l’on peut trouver en cherchant bien,


on peut voir certains anciens responsables de différents services
américains parler de cette mission qu’on lui a confiée. On pourrait se
dire que tout ceci relève de la supercherie mais pas du tout et Donald
Trump va le confirmer lui-même à la mi-novembre 2020. Lors d’une
conférence de presse où il accuse les médias mainstream
traditionnels de déverser des fake news et on ne peut que l’en

213
remercier, il annonce à son auditoire « I was put here to do a job ».
Avec cette affirmation il clos définitivement le débat sur ce que je
vais vous expliquer ci-après et ce que l’on peut trouver dans les
vidéos dont je vous parlais précédemment. Je n’ai bien entendu
aucune preuve de la réalité de ce qui suis mais des témoignages et la
confirmation de Donald Trump à cette conférence laissent fortement
présager qu’il a affectivement été « mis » ici.

Lors des mandats Obama, les militaires américains, experts en


renseignement, sont au courant de beaucoup de choses et
notamment de ce qui s’est réellement déroulé avec Oussama Ben
Laden et de bien d’autres choses. Je ne vais pas m’étaler sur ce sujet
mais je vous conseille de suivre la chaîne NextNewsNetwork qui
donne énormément d’informations pertinentes sur la situation aux
États-Unis et sur ce qui s’est réellement passé avec Oussama Ben
Laden et « son » corps balancé par-dessus bord par un navire
américain. Ces militaires en ont assez de partir en guerre car comme
évoqué précédemment, les mandats Obama sont les plus guerriers
de toute l’histoire des présidents américains. Ils sont également au
courant de ce qui se trame en coulisse et du risque qui se profile si les
démocrates passent à nouveau en 2016. La réalité de ce que nous,
lanceurs d’alerte savons via différentes sources d’informations est
que la situation était tellement tendue et problématique que l’armée
américaine prévoyait de faire un coup d’état afin de renverser
Obama, mais ce ne fut pas le cas. Plutôt que de partir en guérilla
urbaine et de renverser le pouvoir de cette manière un peu brutale,
ils décidèrent de se tourner vers un véritable patriote et un patriote
avec des moyens qui sait ce que c’est que de prendre des décisions
claires pour faire avancer ses affaires.

C’est à ce moment précis, quelques années précédant 2016,


que l’armée américaine se rapproche alors de Donald Trump. Elle se

214
rapproche de lui et lui confie une mission claire, nettoyer le
marécage : nettoyer au maximum les personnalités détruisant la
vision patriotique du pays et ce même dans son propre camp des
républicains, nettoyer les conflits mondiaux de la présence
américaine, apaiser la vision totalitaire du monde envers les États-
Unis, nettoyer la classe politique et redonner à l’Amérique ses lettres
de noblesse. Cette mission il va donc s’y atteler du mieux qu’il peut et
c’est aussi la raison pour laquelle c’est un président pas comme les
autres. Il ne vient pas de la politique. Il ne fait pas de politique et n’en
a jamais fait. Donald Trump a été placé à cette responsabilité pour
une simple et bonne raison, c’est un amoureux de son pays et pour
cause, sa famille historiquement d’origine allemande a immigré aux
États-Unis en 1902 et incarne le rêve américain, la réussite et a
brillamment réussi son intégration. Mais ce n’est pas la seule raison,
c’est aussi un négociateur hors pair. Il sait convaincre, il sait négocier
et parle avec une spontanéité qui ne laisse aucun doute, il parle de
manière franche et directe et n’a pas grand-chose à cacher. Je pense
que sur ce pont tout le monde peut en être témoin. Il dit ce qu’il fait
et il fait ce qu’il dit, chose rare pour un politique. Plutôt logique, ce
n’est pas un politique. C’est d’ailleurs ce qui agace au plus haut point
les démocrates et les traitres républicains emmitouflés dans leurs
habitudes politiciennes ou chacun se congratule de faire tomber le
pays toujours plus bas, de perdre sa grandeur à partir du moment où
le profit est là. Ce n’est pas la vision de l’armée américaine et ce n’est
pas non plus la vision de Donald Trump. Profit ne veut pas dire
individualisme, politique ne veut pas dire loin du peuple et chef
d’état ne veut pas dire loin du cœur. Du cœur Donald Trump en a à
revendre et comme le dit si bien André Bercoff qui a eu dans sa
carrière le privilège d’interviewer Donald Trump et de participer à un
de ses meetings, la ferveur présente de la part de ses sympathisants
est tout simplement incroyable.
215
Lors d’un de ses meetings en Arizona, dans la dernière ligne
droite pour la présidentielle de 2020, la ferveur et l’enthousiasme
étaient tels que s’est formé un embouteillage de 150 km. Je ne suis
pas ici à vous dire que je suis un républicain ou un démocrate. Encore
une fois je me fous de savoir qui est qui et la preuve, Donald Trump
n’est même pas un politicien. Ce que je regarde et ce qui me fait
réfléchir, c’est lorsque je vois une telle participation et un tel
engagement de la part de ses sympathisants. Qui aujourd’hui est
capable de générer autant d’admiration ? Pas grand monde. Mais ce
candidat, ce personnage, incarne finalement ce que chacun aspire à
voir de la part d’un chef d’état, une personne engagée envers son
pays, qui ne part plus en guerre inutilement, qui a réussi à atteindre
les 4% de chômage avant la crise du Covid-19 et qui fait tout pour
détruire l’emprise des laboratoires pharmaceutiques et permettre à
toutes et tous de pouvoir enfin se soigner dans la dignité. Donald
Trump n’est peut-être pas un saint et personne sur cette Terre ne
l’est, ni vous, ni moi, mais s’il peut réussir à contrecarrer les plans
d’une certaine autoproclamée « élite » sur l’avenir du monde
moderne, alors je suis derrière lui.

Du coup vous vous demandez surement, mais pourquoi nous


parle-t-il de Donald Trump, de l’élection américaine et des
démocrates ? Tout simplement parce que tous les médias de la peur
qui n’ont cessé de diffuser des informations catastrophistes sur le
Covid-19 sont démocrates. Jamais vous ne verrez la moindre
émission FoxNews parlant des chiffres du Covid-19, d’une
quelconque augmentation des décès, de la nécessité d’un vaccin, de
questions totalement inutiles et anxiogènes proférées également par
la très grande majorité des médias mainstream français, occidentaux
et américains. Mais ceci est seulement la face visible de l’iceberg.
Derrière les médias démocrates comme CNN ou MSNBC se cachent

216
les acteurs de ce scénario de terreur pandémique. Des acteurs qui
participent activement à créer la peur et la manipulation des peuples.
Ces acteurs sont des personnalités comme Bill Gates, encore lui, qui
matraquent une vaccination mondiale et annoncent que l’on ne
sortira jamais réellement de ce virus, des acteurs comme toutes les
plateformes de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Linkedin,
qui censurent systématiquement le moindre contenu contradictoire à
la pensée anxiogène sur le virus. Des noms comme Mark Zuckerberg,
Jack Dorsey, Ryan Roslansky, CEO respectifs de ces trois plateformes
mondiales. Des noms comme Bill Gates (Microsoft), Sundar Pichai
(Google), Larry Page (Google), Sergueï Brin (Google), George Soros
(entrepreneur mondial), Jeff Bezos (Amazon) et j’en passe, qui ont
comme point commun la particularité d’être immensément riches, de
porter en eux des idéos de contrôle mondial des populations, de
Trans humanisme et qui sont tous, absolument tous, démocrates. Et
leur poulain en fin de vie, c’est Joe Biden, à défaut d’avoir pris Obama
une nouvelle fois. Mais Joe n’est pas seul et heureusement, sinon il
tomberait de son déambulateur. Il est accompagné de Kamala Harris
comme vice-présidente, clairement sélectionnée pour être la réelle
présidente des États-Unis, Joe Biden étant à deux doigts de rejoindre
le dernier continent. C’est bien, continue Joe, tu commences à voir la
lumière ! Tout ce joli petit monde participe donc activement à deux
choses, diffuser la peur grâce aux différents modes de
communication qui leur appartiennent et censurer un maximum de
contenus diffusés par les sympathisants de Donald Trump et les
« complotistes » comme les lanceurs d’alerte que nous sommes.
C’est à ce moment précis que vous pouvez déjà y voir plus clair sur
les liens entre tous ces événements et qui sont loin d’être anodins. Ils
ont évidemment un lien et il faudrait être totalement idiot pour ne
pas voir qu’une véritable machine de propagande s’est mise en route
à compter du mois de mars 2020 chez nous et outre-Atlantique.
217
Suppressions de comptes Linkedin, Twitter et Facebook par centaines
de milliers à travers le monde, des dizaines de milliers de chaînes
YouTube censurées, fermées temporairement ou définitivement
supprimées, des phénomènes tout simplement incroyables qu’en
tant qu’expert en stratégie digitale jamais je n’aurais imaginé
connaître dans ma carrière. Mais ça ne s’arrête pas là, sur ces
plateformes apparaissent des petits messages vous empêchant de
voir le contenu publié par certains utilisateurs avec des indications en
cas de discussion sur le virus ou sur les élections américaines vous
mettant en garde que l’information est mensongère. La censure est
arrivée à un tel niveau de manipulation que même lorsque vous
voulez liker une publication de l’équipe de Donald Trump, un
message vous en empêche et vous prévient que vous allez liker une
publication que Twitter considère comme mensongère. De la folie
pure et une véritable dictature de l’information.

L’armée américaine avait décidé de placer une personne en qui


ils pouvaient avoir confiance pour assurer l’avenir démocratique de
leur pays. Mais ils n’allaient certainement pas le laisser seul face à
cette propagande en bande organisée. Ils allaient l’accompagner de
manière active, très active et ce de la plus simple et efficace manière
qui soit, en créant un lieu de rassemblement d’informations et de
sympathisants loin de toute oppression et de toute censure. Le
mouvement a été créé aux environs de 2010, en plein mandat
Obama (Joe Biden vice-président), assez logique quand on voit la
boucherie que ce mandat a généré dans les rangs de l’armée
américaine. Ce mouvement est profondément patriotique et non
ultra-nazi ou d’extrême droite comme la totalité des médias
mondiaux veulent bien le décrire. Ce mouvement initialement
paramilitaire qui défend son pays, ayant accès à un nombre
impressionnant d’informations sensibles et qui refuse de laisser les

218
démocrates décider du sort de leur avenir et de celui de la planète,
ce mouvement central dans la défense de notre liberté à toutes et
tous, c’est le mouvement QAnon.

QAnon ou Q, n’est pas vraiment clair sur sa réelle provenance,


ni sur ses contributeurs. L’idée est simple, elle est d’avoir un lieu où
peuvent se retrouver les patriotes américains pour discuter de la
situation mondiale et principalement de la situation américaine. Le
site mère qanon.pub, mais il y a d’autres satellites sur la toile, se
présente d’une manière réellement archaïque. On se retrouve face à
un site internet faisant davantage penser à une parodie d’embryon
de quoi que ce soit qu’à un site sérieux et riche de contenu, mais ce
n’est qu’une façade. À une fréquence tout à fait aléatoire arrivent
des messages par petits blocs d’informations. Ces petits blocs sont
nommés des « drops ». Les « drops » sont mis en ligne par le ou les
administrateur(s) du site quotidiennement, plusieurs fois par jour,
parfois seulement une fois par jour, parfois tous les deux jours,
parfois aucun drop n’est envoyé pendant deux à trois semaines. Tout
dépend de la quantité d’informations pertinentes à partager, de
l’intérêt stratégique et de l’intérêt de mobiliser les sympathisants.
Ces drops sont numérotés de deux façons. Une numérotation
principale en quatre chiffres indiquant le numéro du drop et une
numérotation secondaire à huit chiffres, cliquable, renvoyant vers un
site tout aussi simpliste 8kun.top. Chaque drop arrive sur une page
différente où l’on tombe sur une quantité d’informations réellement
importante plus ou moins en rapport avec le drop qui vous a amené
sur cette page. C’est sur cette page qu’il faut commencer à fouiller et
à faire ressortir les informations intéressantes publiées par tous les
utilisateurs souhaitant participer à ce drop. Vous allez y retrouver des
images, des détournements d’images, des memes, des plaisanteries,
des documents déclassifiés, des photos compromettantes de

219
responsables politiques, des coupures de journaux, des sous-
entendus dans des espaces de texte, bref, la liste est longue et le
travail de décorticage également.

Ces messages, parfois par milliers sur une seule page, renvoient
eux-mêmes à d’autres drops et d’autres messages publiés dans le
passé pour comprendre le cheminement de l’idée maîtresse du drop
en question. Un système d’horodatage également présent sur
chaque drop apporte un autre indice extrêmement important au
niveau de la compréhension de celui-ci. L’heure à laquelle est publié
un drop sera un élément également clé pour les experts du décodage
Q pour retrouver les liens avec d’autres drops et pouvoir ainsi
anticiper ce qu’il se passera dans la vie politique, les actions qui
seront menées par l’administration Trump, les arrestations, les mises
en accusation de fonctionnaires corrompus, etc. Il existe même pour
les experts de haut vol du décryptage Q, la « Q Clock ». Cette horloge
remplie de chiffres dans tous les sens vous aidera à vous renvoyer sur
telle ou telle information, comme une chasse au trésor, afin de vous
faire retomber sur vos pattes ou de carrément vous perdre dans ses
méandres. Quand on commence à plonger dans l’univers Q, il faut
vraiment s’accrocher car il relève davantage d’une opération de
camouflage et de décodage d’informations militaires stratégiques
que d’un site qui vous dit noir sur blanc ce qu’il a envie de vous dire.
Vous pouvez y passer des heures, comme y passer 5 minutes
tellement la tâche est complexe. Pas compliquée, complexe.

Pour être tout à fait transparent dans la découverte de l’univers


Q, il est aussi bon de savoir que l’on trouve régulièrement des
contenus à caractère raciste envers la population juive. Loin d’être
pourtant l’état d’esprit général grandement axé sur l’ambiance
paramilitaire à la sauce James Bond, pour ma part j’ai toujours été
choqué de voir tant de dérive sur ce point qui décrédibilise le

220
mouvement. Finalement c’est un mouvement comme un autre et
fondamentalement assez « humain » et l’humain est parfois très con.
La raison de cette dérive la voici. Il se trouve qua dans le monde des
milliardaires, même si ce fait n’est pas totalement exact, il en est un
qu’il est plutôt, c’est celui de l’assez forte représentation de la
population juive dans le monde des affaires. La grande majorité
d’entre nous avons vu à la télévision le film « La vérité si je mens » et
cela ne choque personne. La réalité décrite de manière humoristique
dans ce film est que le peuple juif sait très bien travailler en
communauté et la présence assez significative de la communauté
juive dans le monde des affaires et celui des plus hautes instances du
secteur bancaire est plutôt une réalité. Plusieurs familles richissimes
sont effectivement propriétaires des plus grandes banques mondiales
mais et il y a un mais. Il est peut-être intéressant de mettre en avant
une connexion probable entre des financements de personnes
influentes et richissimes de cette planète pour expliquer les jeux de
pouvoir qui s’opèrent sur des thématiques x ou y, mais de s’engager
sur la voie de la confession religieuse d’une personne ayant des
intérêts discutables me parait être une grossière erreur et je ne la
partage absolument pas. De la même manière que je me fous de
savoir si mon président a été gardien d’immeuble, manager en
restauration ou sorti de l’ENA, je me fous également totalement de
savoir que telle personne impliquée dans une quelconque magouille
internationale est juif ou catholique ou musulman ou qu’il mange des
pâtes tous les midis. Cela ne rajoute rien à la discussion, pire, cela
détourne l’attention et de mon point de vue, noie le discours et
l’objectif de résolution de ce problème.

Tout ça pour vous dire que Q est un lieu réellement intéressant


et qu’il mérite qu’on s’y arrête pour obtenir des informations
extrêmement intéressantes, mais qu’il faut également avoir

221
beaucoup de recul sur d’autres. Je vous donne un simple petit
exemple d’information intéressante. Le 1er juin 2020, le président
Trump prévient au dernier moment les journalistes et se rend devant
l’église St John de Washington. Cette église venait d’être le théâtre
d’affrontements entre manifestants Black Lives matter et les services
de police. Muni d’une Bible, il s’arrête, la lève côté droit en fixant les
journalistes et tout le monde s’est posé la question de savoir
pourquoi avait-il organisé cette opération de communication. La
raison la voici. Une photo datant de juillet 2000 présentant Bill
Clinton devant une autre église de Washington avec une posture très
ressemblante avait été prise à l’époque. Connaissant La vive tension
existant entre les Clintons et le président Trump, il est tout à fait clair
que Donald Trump souhaitait rappeler aux Clintons que le
mouvement Black Lives Matter ne resterait pas impuni et que ses
financeurs non plus. Le mouvement Black Lives Matter est une
invention de toutes pièces lancée après le meurtre de George Floyd
par un policier en pleine rue et à la vue du public. La scène a même
été filmée, c’est dire le caractère plutôt étrange de cette opération
de police. Le policier incriminé sait pertinemment qu’il est filmé, que
la vidéo sera diffusée dans les minutes qui suivent et qu’il est
clairement conscient qu’il est en train de tuer George Floyd.
Néanmoins, ce fut un parfait prétexte pour lancer une gigantesque
opération de déstabilisation de l’administration Trump en
s’appropriant ce fait, aussi horrible soit-il, pour en faire une arme
politique en pleine campagne électorale, dégrader des centaines de
milliers de commerces pendant plusieurs semaines et scander des
slogans pour le démantèlement de la police.

Savez-vous dans quelles villes se sont produites ces


gigantesques manifestations de dégradation volontairement
incontrôlées par la police ? Dans des villes démocrates, à chaque fois.

222
Savez-vous qui était le principal financeur du mouvement Black Lives
Matter ? Le parti démocrate. Et il est très aisé d’en faire la
vérification. J’ai encore avec moi les captures d’écran que j’avais
faites à l’époque, informations que j’avais initialement trouvées via
les drops présents sur le mouvement Q. J’avais donc fait cette
vérification toute simple. Sur le site du mouvement BLM, existe une
partie « contributions » pour pouvoir effectuer en ligne des
donations de quelques dizaines à quelques milliers de dollars. En bas
de cet espace est indiqué que l’organisation de charité ActBlue
s’occupe de récupérer les fonds et de gérer toutes ces donations. Il
ne reste plus qu’à se diriger sur le site opensecrets.org pour vérifier
le financement de l’organisation ActBlue. D’ores et déjà avec le nom
ActBlue « Agir Bleu », il n’est pas compliqué de comprendre que
cette organisation est propulsée par les démocrates, en opposition à
la couleur rouge du parti républicain. Le site opensecrets.org se
définit ainsi :

Non partisan, indépendant et à but non lucratif, le Center for


Responsive Politics est le premier groupe de recherche du pays qui
suit l'argent dans la politique américaine et ses effets sur les élections
et les politiques publiques. NOTRE VISION est que les Américains
soient habilités à accéder à des informations claires et impartiales sur
le rôle de l'argent dans la politique et la politique et à utiliser ces
connaissances pour renforcer notre démocratie. NOTRE MISSION est
de produire et de diffuser des données et des analyses sans égal sur
l'argent en politique pour informer et engager les Américains,
défendre la transparence et dénoncer une influence
disproportionnée ou indue sur les politiques publiques.

Il suffit alors de rechercher l’organisation ActBlue, qui a


l’obligation légale de déclarer la provenance de ses fonds et l’on
s’aperçoit en prenant simplement les 10 plus importants versements

223
que tous sont issus d’organisations démocrates, plutôt normal
jusque-là, mais qu’elle engrange près de 700 millions de dollars de
dons sur ces 10 premiers résultats. De quoi financer pas mal de
groupements extrémistes venus en découdre avec les forces de
l’ordre dans tout le pays et faire venir comme par magie des
quantités impressionnantes de palettes de briques en pleine rue.
Cherchez ces vidéos, c’est vraiment incroyable, pendant les
manifestations BLM, c’est réellement ce qui se passait à chaque fois.
Des manifestants se faisant payer par d’autres pour aller casser les
vitrines et les véhicules et des palettes de briques de chantier étaient
livrées au milieu des affrontements comme distributeur de
munitions. Du grand délire.

C’est vous dire la rage des démocrates face à la montée en


puissance de Donald Trump dans le cœur des américains. Car la
réalité est bien celle-ci et aucunement ce que les médias mainstream
vous racontent. Donald Trump est très apprécié, également en
France et les informations que vous pouvez voir à la télévision ne
retranscrivent pas du tout la réalité du terrain. Tout comme la réalité
qu’une fraude massive s’est effectivement produite lors de cette
élection.

J’ai personnellement regardé les élections en direct sur


FoxNews et l’avance de Donald Trump était plus qu’évidente. Mais au
beau milieu de la nuit aux États-Unis, plusieurs états ont tout
simplement arrêté de compter leurs voix. Quand on voit qu’un état
comme la Californie avait déjà quasiment terminé ses votes dès le
lendemain des élections, on a du mal à comprendre comment des
états comme la Géorgie n’arrivent toujours pas à finaliser de compter
leurs bulletins une dizaine de jours après le 3 novembre. Comme il
est tout aussi étonnant, images CNN à l’appui, de voir les
commentateurs en direct rester bouche B en s’apercevant d’un

224
basculement de plus de 20000 votes de Donald Trump à Joe Biden
dans un des états clés. Les états clés ou Swing States sont les états
qui n’ont pas particulièrement de préférence électorale comme la
Pennsylvanie ou le Minnesota. On sait par exemple
qu’historiquement l’état de Washington vote démocrate et que
l’Ohio vote républicain. Mais pour certains états, ces Swing States, on
ne sait jamais vraiment comment va voter l’électorat. Et ce qu’il y a
de perturbant pour les candidats dans ces états c’est que ce sont des
états à fort ratio de grands électeurs.

Pour rappel ce n’est pas parce que vous avez le plus de voix au
niveau national que vous gagnez l’élection. Selon la taille de l’état et
d’autres critères, sont attribués un nombre de grands électeurs. Si
vous gagnez l’état, en nombre de votes donc, vous gagnez les grands
électeurs. Mais le nombre de votants n’étant pas le seul critère
régissant le nombre de grands électeurs attribués à l’état, c’est la
raison pour laquelle vous pouvez tout à fait gagner les élections sans
avoir eu la majorité des voix du pays. Autre fait perturbant, dans
plusieurs de ces états, chiffres officiels d’enregistrements des votes à
l’appui, l’équipe d’avocats de Donald Trump a remarqué qu’en
l’espace de quelques minutes des centaines de milliers de votes
apparaissaient miraculeusement. Exemple plus que parlant, dans
l’état de Pennsylvanie, état extrêmement important en termes de
grands électeurs, 600000 votes sont apparus en quelques minutes et
en pleine nuit en faveur de Joe Biden et seulement 3200 pour Donald
Trump. Et cette bizarrerie appelons-la ainsi ne s’est pas produite
uniquement en Pennsylvanie mais également dans d’autres Swing
States.

Que dire aussi du système de vote électronique Dominion


présent dans les salles de vote ? Beaucoup de choses et ça vaut son
pesant de cacahuètes. Le système de vote Dominion, rejeté à trois

225
reprises par l’état du Texas pour ses nombreuses failles de sécurité et
son risque trop important de fraude a pourtant été contractualisé
dans 30 états américains et étrangement tous les Swing States en
font partie. Ce système de vote par écran tactile est distribué par une
entreprise canadienne utilisant un logiciel de vote vénézuélien,
Smartmatics, ayant son siège en Angleterre, financée par George
Soros, dont l’entreprise Scytl en charge de sa gestion informatique
est implantée à Barcelone, qui elle-même a ses serveurs en
Allemagne. Pardon ? Rendez-vous compte du truc. Les mots me
manquent pour décrire comment peut-on laisser faire des choses
pareilles et aller ensuite affirmer dans le monde entier que Trump est
un fou et qu’il refuse de quitter la Maison Blanche. Mais non, on nous
martèle dans les médias mainstream US et français que Trump est un
mauvais perdant, qu’il devrait quitter la Maison Blanche et laisser la
place à Joe Biden. Non, il est hors de question que cela se produise
ainsi et l’équipe d’avocats chevronnés de Donald Trump fera ce qu’il
faut pour obtenir gain de cause. Mieux, Ils feront ce qu’il faut pour
aller encore plus loin comme le dit très clairement Sidney Powell,
avocate indépendante de l’équipe Trump (et absolument pas
désavouée, désolé pour les mensonges des médias mainstream
français), elle a l’intention de « Relâcher le Kraken ». Donald Trump
est totalement dans son droit et à l’heure où j’écris ces phrases nous
espérons bien sûr toutes et tous que la Cour Suprême des États-Unis
donnera raison à Donald Trump, qu’il pourra continuer de faire le
boulot de nettoyer le marécage, révéler au monde entier la
supercherie du virus et que le monde puisse enfin retrouver une
période apaisée. Cette élection a été totalement truquée et nous
espérons que le sort décidera en notre faveur.

Dernier point avant d’en finir concernant la vaccination et


l’accélération vertigineuse de Donald Trump et des laboratoires

226
pharmaceutiques d’avoir trouvé des « vaccins » plus vite que Speedy
Gonzales. Ne vous y trompez pas. Un vaccin met en général dix à
quinze ans avant d’être développé. Les chiffres de performance du
vaccin annoncés en cascade et frôlant les 95% de réussite n’ont
aucun sens pour la bonne et simple raison que ce virus n’est
absolument pas dommageable pour 90% de la population. Et si vous
croyez réellement qu’en 9 mois les laboratoires sont capables de
créer un vaccin stable sur une nouvelle technologie ARN, en injection,
en poudre ou en tablettes de chocolats pour en cuisiner des
brownies, c’est que vous avez vraiment trop levé le coude ces
derniers temps. Pour ma part je pense qu’il n’y a pas plus de
propriétés vaccinales que de pâté aux morilles dans ces vaccins.
Donald Trump n’a fait que répondre à une demande de son peuple,
celui qui a peur, mais ces vaccins ne sont rien que du vide. J’espère
ne pas me tromper mais je pense donc que c’est la réalité de la
situation sur les vaccins et qu’il serait inutile de trop s’en faire,
chaque chose en son temps. L’état profond sait qu’il a déjà perdu et
si à un moment donné l’idée de vouloir nous injecter autre chose
dans les veines avait réellement existée, elle a de mon point de vue
tout simplement été abandonnée en route.

227
Acte 26 – Ensemble, c’est tout

Voilà donc le monde dans lequel nous vivons en 2020. Un


monde totalement fou, un monde qui a perdu la raison et qui voyage
à vue. Nous vivons une époque de troubles, une époque de
falsification, une époque de manipulation, une époque où
l’information est devenue Reine. Une époque où le vrai est devenu
faux et le faux devenu vrai. Une époque où les armes ne sont plus
physiques mais vocales, picturales, digitales, volatiles. Une
information laissant sa place à une autre information, puis à une
autre, puis à une autre, dans un balai aussi déroutant que
vertigineux. Une information totalement incohérente laissant la place
à une information encore plus incohérente. Croyez-moi lorsque je
vous dis ceci, si j’avais eu à choisir de ne pas être lanceur d’alerte
« complotiste » et si j’avais pu choisir de tranquillement continuer ma
petite vie, oui, mille fois oui. En attendant, avant de pouvoir bientôt
retrouver cette vie apaisée, je suis heureux d’avoir pu participer à
aider les autres, rencontrer des personnes formidables et faire en
sorte de créer davantage de liens entre nous, des liens de fraternité,
des liens honnêtes et désengagés de tout objectif financier et
égocentré. Ce sont pour tous ces liens que nous toutes et tous,
lanceurs d’alerte, avons pu créer à une vitesse incroyable entre
individus du monde entier que nous informons au mieux celles et
ceux qui ont décidé d’ouvrir les yeux. C’est pour préserver ces liens
qui font ce que nous sommes en tant qu’être humain que nous avons
décidé de nous engager et de nous poser des questions, d’autres
228
questions, différentes, sous d’autres angles, sous d’autres horizons et
surtout loin des médias traditionnels. Ce sont pour toutes ces raisons
que nous agissons chaque jour et que nous existons, nous, lanceurs
d’alerte.

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