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CALMEZ VOTRE ESPRIT

UN GUIDE PRATIQUE AFIN D’ARRÊTER DE TROP PENSER.


DES TECHNIQUES RAPIDES POUR SOULAGER L’ANXIÉTÉ
ET LE STRESS, FAIRE VOTRE MÉNAGE MENTAL ET
RECOMMENCER À PENSER SEREINEMENT
ROBERT MERCIER
TA B L E D E S M AT I È R E S

Introduction

1. Ce qu’est la pensée excessive (overthinking) et à partir de quoi est-elle déclenchée


2. Comment éliminer les pensées dues au stress : travail, relations de couples, enfants et
argent
3. Comment éliminer la négativité de votre vie et acquérir une inrayable sérénité
4. Comment développer le sentiment d’optimisme
5. La carte intérieure de la réalité : ce qu’elle est réellement et comment elle peut vous
amener à la réussite
6. Le rôle de l’esprit subconscient dans l’anxiété
7. Techniques pour entraîner l’esprit à la pensée positive
8. Comment arrêter de se préoccuper du passé et de l’avenir
9. Comment ne pas se faire prendre par l’indécision et être plus sûrs de soi et de ses choix
10. Les problématiques plus courantes parmi les penseurs compulsifs
11. La restructuration cognitive
12. La responsabilité : comment la prendre et quand l’éviter afin de mieux gérer la
tendance à trop penser

Conclusion
Du même auteur
Copyright 2021 de Robert Mercier.
INTRODUCTION

Ce livre nait pour répondre aux exigences d’un nombre toujours plus élevé
de personnes qui, de nos jours, souffrent de stress, d’anxiété et d’autres
problématiques augmentées ou causées par l’overthinking, c’est-à-dire
d’une quantité de temps excessive consacrée à penser. Un terme anglais très
en vogue ces derniers temps, que nous pouvons traduire en français par un
mélange entre « tendance à trop penser », « surcharge » et
« hyperstimulation mentale ».
Ces pensées sont habituellement négatives et vicieuses, et elles gardent la
personne dans un état constant d’alerte, d’agitation et de panique. Une des
causes principales déclenchant le stress et des pensées excessives est le
travail. Même les personnes qui, en apparence, ont un travail facile ou qui
leur fait gagner beaucoup d’argent, peuvent être victimes de problèmes et
de mécanismes qui les poussent à trop penser à leur carrière, à ce qu’elles
doivent faire au bureau, aux rapports avec leurs collègues et leurs
supérieurs. De la même manière, les personnes qui rencontrent des
difficultés évidentes dans le domaine professionnel, par exemple, qui sont à
la recherche d’un emploi ou même qui ont un emploi mais leur
rémunération est basse, ou bien le travail en soi ne les gratifient pas,
demeurent des victimes des mêmes mécanismes.
L’overthinking peut être causé aussi par d’autres aspects de notre vie à tous,
en plus du travail, comme la famille, les relations sociales, notre place dans
la société. Souvent, les personnes ignorent le stress, c’est-à-dire qu’elles
font semblant qu’il s’agisse seulement d’une période de transition, même
lorsqu’il est évident que ces pensées les tourmentent pourtant depuis des
mois ou même des années. Ce comportement peut être dû au fait que la
société pousse pratiquement les personnes à avoir honte d’elles-mêmes au
cas où elles relèvent des comportements mentaux problématiques ou
« anormaux ». Beaucoup de personnes, donc, sentent qu’il vaut mieux ne
pas parler de ce problème qui les affligent, et qui limitent souvent leur
productivité ainsi que leur capacité d’apprécier la vie, afin de ne pas être
mal jugées ou que l’on se moque d’elles. Malheureusement, c’est une erreur
très courante. Il est important, afin de trouver une solution à ce problème,
d’accepter le plus vite possible qu’il ne s’agisse pas d’une situation
temporaire, mais d’une situation constante à laquelle la personne s’est peut-
être habituée inconsciemment, ce qui rend difficile de donner le maximum
dans chaque aspect de sa vie.
Une personne constamment tourmentée par ses pensées, au point que ces
dernières leur empêchent même un repos paisible, parce qu’elle peut avoir
du mal à s’endormir sereinement, ou elle peut se réveiller au milieu de la
nuit victime de ces pensées, ou même qu’elle n’arrive vraiment pas à
dormir, si ce n’est deux heures par nuit, ne peut pas être productive et au
meilleur de sa forme, autant au niveau de son énergie que de ses capacités.
Pensez aux fois où, pour n’importe quelle raison, il vous est arrivé de
dormir peu et mal. Si cette situation devient régulière, notre équilibre part
en vrille et, ainsi, notre capacité à donner notre maximum au travail, en
famille et dans la société en général.
Dans ce livre, nous analyserons ce qu’est le stress et comment, à partir
d’une réaction naturelle, il soit devenu de nos jours un tourment pour la
plupart des personnes, mais nous comprendrons surtout comment combattre
efficacement l’overthinking grâce à des techniques de respiration, des
changements dans la posture, en modifiant les modes de pensée et,
principalement, en parlant de neuroplasticité et de comment cette dernière
puisse effectivement remodeler le cerveau. Il est fondamental de
comprendre que non-seulement vous n’êtes pas votre esprit, mais aussi d’en
avoir le contrôle, d’apprendre à gérer la quantité et la qualité des pensées
pour que vous puissiez recommencer à vivre pleinement, sereinement et
sans anxiété ou stress.
1
CE QU’EST L A PENSÉE EXCESSIVE
( OV E R T H I N K I N G ) E T À PA R T I R D E Q U O I
E S T-E L L E D É C L E N C H É E

L e terme « overthinking » peut être expliqué brièvement comme ce


mécanisme qui fait que vous pensiez trop, sans jamais vous accorder
une pause. Il est probable que vous soyez conscient de cette problématique,
et en théorie déterminé à réduire le nombre d’heures à consacrer à vos
pensées, mais en pratique, que vous soyez victime de votre esprit, de ses
modes de pensée et, par conséquent, vous vous retrouvez à passer la plupart
de la journée à ruminer sur les pensées plus variées qui, d’habitude, sont
négatives ou toxiques.
L’overthinking n’est pas nécessairement pathologique mais il faut chercher
une solution à ce problème lorsqu’il vous empêche de vivre votre vie
sereinement et que vous vous sentez constamment fatigué et stressé
justement à cause de l’incessant, inquiet, anxieux flux de pensées. Comme
nous l’avons mentionné, ces pensées sont généralement négatives, vagues et
ne mènent à rien de bon. Il est possible que l’overthinking soit positif, par
exemple, lorsque vous utilisez un grand nombre de pensées auxquelles vous
accordez une bonne partie de la journée afin de résoudre de manière
objective un problème, en évaluant le pour et le contre de possibles actions
et solutions, mais lorsque l’overthinking n’est rien d’autre qu’une suite de
pensées négatives et vagues qui ne conduisent pas à des solutions ou à des
progrès concrets, il peut représenter alors un problème.
L’overthinking peut être obsessionnel, et parfois ceci s’accompagne à de
véritables symptômes obsessionnels qui peuvent prévoir une sorte de rituel.
C’est-à-dire, vous avez toujours les mêmes pensées auxquelles vous
combinez toujours les mêmes actions. Ce qui cause le problème et qui peut
vous faire éprouver de l’embarras, c’est cette incapacité à vous libérer du
mécanisme, à éloigner vos pensées obsessionnelles et les rituels qui les
génèrent.
Mais à partir de quoi naît ce besoin de penser de manière aussi
obsessionnelle ? Il semble que les personnes victimes d’overthinking
partagent toutes, ou du moins la plupart d’entre elles, un fort besoin de
contrôle, c’est-à-dire la nécessité de contrôler une situation donnée. La
pensée obsessionnelle, par conséquent, devient une façon pour ces
personnes de contrôler la situation. En y pensant sans arrêt, elles ont
l’illusion de pouvoir prévenir des problèmes, de favoriser des résultats
positifs, de proposer des solutions… mais, comme nous avons vu,
généralement, l’overthinking pathologique ne conduit pas à des solutions
positives ni n’offre des pistes pratiques et réelles pour faire en sorte qu’il
soit vraiment possible de prévenir ou d’éviter des problèmes, ou même pour
les résoudre ou garder la situation en harmonie. Donc, l’overthinking se
base sur un pourcentage d’illusion, justement parce que la conviction de la
personne de pouvoir garder la situation sous contrôle est illusoire en soi.
Les personnes atteintes d’overthinking peuvent se révéler indifférentes aux
aspects émotionnels, mais cela change justement pendant le processus de
pensée obsessionnelle qui, généralement, les poussent vers l’agressivité. Ce
ressassement perpétuel sans répit peut naitre à partir de différentes formes
de ressentiment qui conduisent à du malaise et peuvent aussi causer des
problèmes dans les rapports sociaux.
Parfois, il peut arriver que l’overthinking se présente dans une période
donnée de la vie pendant laquelle les niveaux de stress sont plus élevés et
fréquents que la moyenne, à la suite de situations qui, effectivement,
mettent à l’épreuve l’endurance et le calme de la plupart des personnes. De
la même manière, même les personnes qui sont en train de vivre un
changement quelconque peuvent expérimenter cette condition, parce que la
nature humaine semble vouloir relier au changement la peur et il y a encore
peu de personnes qui se lancent sans parachute dans une nouvelle aventure.
Habituellement, les changements, même ceux que, rationnellement, nous
savons être positifs, causent non seulement de la peur, mais aussi du stress,
de l’anxiété, de l’angoisse et du dépaysement. Ruminer sur comment
changera notre vie, comment changeront nos habitudes et relations,
comment réagiront les personnes qui nous sont proches et ainsi de suite,
peut nous conduire à la pensée obsessionnelle. Cependant, il est important
de rappeler que les personnes qui expérimentent l’overthinking même
seulement dans certaines périodes de la vie, par exemple à l’approche du
diplôme ou de l’examen du baccalauréat, au changement de travail, à
l’intégration dans le monde du travail, avant de se marier et ainsi de suite,
doivent être préparées à ce type de mode de pensée.
Mais les personnes qui souffrent de pensée obsessionnelle en sont,
généralement, des victimes pendant une période assez longue et prolongée,
qui ne se termine pas lorsque finit une situation donnée (par exemple : une
fois que l’examen du baccalauréat est passé, l’overthinking finit).
Évidemment, ressentir de l’incertitude, de la crainte et avoir des doutes est
absolument normal, en particulier lorsque nous nous retrouvons à affronter
des périodes difficiles de la vie, mais les personnes atteintes d’overthinking
ne savent pas utiliser une capacité rationnelle à faire face à ces difficultés et
elles se retrouvent victimes d’anxiété, d’obsessions, de stress et de pensées
obsessionnelles. De plus, les personnes qui souffrent d’un trouble
obsessionnel – compulsif, sont habituellement plus prédisposées à
l’overthinking.
Il y a différents types de pensées obsessionnelles qui peuvent causer de
l’anxiété et qui peuvent changer d’une personne à une autre. Il peut y avoir
des personnes qui font l’expérience d’une seule de ces pensées, d’autres qui
font l’expérience de plus d’une et d’autres encore qui ruminent sur une
certaine pensée pendant une période donnée et le mois qui suit sont
obsédées par un autre type de pensée.
Connaissons les principaux types de pensées obsessionnelles :

La crainte de faire du mal aux autres ou bien la crainte que les


autres nous fassent du mal ;
La peur de faire ou d’oublier quelque chose, comme éteindre le
gaz ;
La peur des infections ou des maladies, ou même de ne pas être
assez propre ;
L’obsession pour la symétrie et l’ordre, et le besoin d’organiser
chaque chose ;
La crainte de violence et d’agressions (physiques et / ou sexuelles)

Les personnes qui souffrent d’overthinking ont tendance à ruminer de


manière excessive ces pensées, même lorsqu’il n’y a pas un réel besoin de
se préoccuper autant, avec pour résultat que souvent, cette attitude a des
effets négatifs sur tous les aspects de la vie quotidienne de la personne. Si,
par exemple, la personne se demande obsessionnellement si elle a éteint le
gaz avant de sortir de chez elle, elle fermera la porte et continuera à
ruminer, elle ouvrira alors la porte et elle vérifiera si elle l’a effectivement
fait ou non (c’est généralement le cas !). Arrivée à l’arrêt de bus, puisqu’au
trajet court depuis la maison vers l’abribus elle aura continué à se demander
si elle a éteint le gaz ou non, elle reviendra contrôler encore une fois. Une
fois montée dans le bus, ne pouvant plus revenir en arrière pour contrôler,
elle continuera à se poser la question obsessionnellement, jusqu’à devenir
anxieuse à ce sujet.
Évidemment, c’est un exemple, mais celui-ci illustre à quel point il est
simple pour les personnes qui souffrent d’overthinking de laisser cette
attitude mentale les diriger inextricablement dans une vie de stress,
d’anxiété, de grisaille et de négativité.
Les obsessions ne prennent pas leur motivation de la conscience de la
personne, mais plutôt des images, des impulsions et des pensées qui
apparaissent sans relâche dans l’esprit. Il est important de faire une
distinction entre les obsessions et les pensées négatives. La conscience peut
rappeler les pensées automatiques négatives qui, en fait, se trouvent
légèrement en dessous du seuil de la conscience. La personne croit que les
pensées automatiques négatives peuvent être possibles, aussi bien qu’il
s’agisse de concepts verbaux ou d’images.
Nous prenons la personne qui pense obsessionnellement d’échouer à
l’examen qu’elle doit affronter. Dans son esprit, la possibilité de l’échec est
réelle. Les obsessions, pour commencer, ont une durée inférieure par
rapport aux pensées négatives et ce sont des contenus cognitifs ou des
pensées caractérisées principalement par des phénomènes cognitifs
considérés inconnus au concept de soi. En prenant un exemple extrême,
nous pensons à une maman qui imagine poignarder son fils. La femme sait
qu’elle ne le ferait jamais, et pourtant, elle imagine l’action de blesser
l’enfant avec un couteau. Aussi bien les obsessions que les pensées
négatives ne sont pas en accord avec les personnes qui les vivent et qui
arrivent au-delà de la définition normale de « préoccupation », qui est
quelque chose de non-psychopathologique.
Les personnes qui souffrent d’overthinking sont généralement unies par une
série de caractéristiques dont la tendance au trouble obsessionnel –
compulsif, comme nous avons déjà mentionné, mais également une vision
stricte de soi-même, où la personne est convaincue de devoir s’occuper
d’elle et de tous les autres aspects de sa vie (le travail, la famille, etc…)
sans pouvoir ou devoir compter sur l’aide de personne. Son mode de vie,
donc, se base sur les choses à faire et sur le perfectionnisme. Presque
comme une conséquence, les personnes qui souffrent souvent de pensées
obsessionnelles perçoivent les autres comme étant superficiels et inadaptés
pour mener à bien les projets et prendre des responsabilités. Donc, il est
facile d’imaginer comment la personne se sente obligée de s’occuper de
tout, justement pour combler les lacunes des autres. Ce qui effraye le plus
une personne qui souffre de pensées obsessionnelles c’est le manque de
contrôle, et celle-ci imagine les problèmes les plus variés puisqu’elle craint
tout ce qui est loin de la perfection, comme les défauts et les erreurs. Ces
menaces, qui dans son imagination peuvent lui empêcher de mener à bien
les projets, ne sont pas réelles dans la plupart des cas en fait, mais
seulement perçues. Donc, la personne a généralement des critères de
perfection élevés qui peuvent même arriver à être humainement impossibles
à atteindre, surtout si en peu de temps et/ou avec une mauvaise organisation
et préparation. En revanche, l’échec peut pousser la personne à la
dépression et à développer de la colère et de l’anxiété aussi bien envers soi-
même qu’envers d’autres personnes.
Les pensées dysfonctionnelles
Allons à analyser, maintenant, certaines des pensées retenues
dysfonctionnelles. Ce point est très important parce que vous pouvez
prendre des notes et vous aider à reconnaitre lequel ou lesquels de ces types
de pensée il vous arrive d’avoir plus souvent.

1. Commençons par la pensée noir ou blanc. Son nom nous fait déjà
deviner de quoi nous parlerons ; ce type de pensée n’admet pas de
demi-mesure, il n’y a pas de place pour le gris. Justement, tout est
noir ou blanc. Les personnes vous aiment ou vous détestent. La
réunion de travail de demain matin se passera merveilleusement
bien ou lamentablement mal. Pour revenir au concept de
perfectionnisme, nous avons vu qu’il est possible de relever en
beaucoup de personnes souffrant de pensées excessives et
récurrentes : souvent ceci nous conduit à croire que pour être bien
ou être « parfaite », une chose doive être dépourvue de défauts. Si
une réussite devait s’éloigner, même seulement vaguement, de
notre idée de perfection et devait présenter des problèmes, cela
pourrait être également positif. Cependant, votre esprit, selon toute
probabilité, la classera comme étant négative parce qu’elle
présente, justement, des défauts ou des lacunes par rapport à l’idée
de réussite ou de perfection que vous aviez.

1. La « catastrophisation », en revanche, comme nous pouvons


facilement deviner, nous conduit à penser aux catastrophes
possibles qui peuvent nous arriver, même seulement à partir d’un
petit évènement qui s’est mal passé. Un client qui vous a dit
qu’avant de signer un contrat veut y réfléchir quelques jours et
vous imaginez tous les scénarios plus catastrophiques possibles,
par le fait que le client choisisse une autre entreprise concurrente à
la vôtre, au fait que le client justement vous en veuille et vous
considère incompétent… et voilà que vous donnez le départ à une
série apparemment infinie de scénarios apocalyptiques qui
pourraient très bien ne pas se produire, ou qui pourraient se
produire de manière beaucoup plus légère de la façon dont vous
aviez imaginé. Un autre exemple classique est lorsque vous
voyagez dans un transport en commun, par exemple un train ou un
bus, et vous craignez de vous sentir mal, de vous évanouir, de
devoir aller aux toilettes et d’être dans l’impossibilité de le faire,
vous vous imaginez que tout le monde se moque de vous et que
vous ne sachiez pas comment sortir de cette situation qui, en
revanche, non seulement elle ne s’est pas encore produite, mais,
très probablement, ne se produira jamais. Ce type de pensée
conduit souvent à des anxiétés constantes. Si des pensées de ce
genre sont vraiment récurrentes, il est facile d’imaginer comment
les personnes qui remplissent leur esprit puissent vivre de manière
anxieuse, stressante et malsaine.

1. Avec le type « lecture de pensée », en revanche, nous sommes


convaincus de très bien savoir ce que l’autre personne est en train
de penser et, évidemment, nous supposons que ces pensées soient
négatives à notre égard. Peu importe le lien qui vous uni à la
personne que vous avez en face, ou depuis combien de temps vous
vous connaissez, vous ne pourrez jamais être sûr à 100% de ce
qu’est en train de penser la personne avec laquelle vous parlez.
C’est ainsi pour tout le monde. Malgré cela, nous supposons que
vous soyez en train de parler avec un nouveau client potentiel, ou
avec une fille ou un garçon dont vous venez de faire la
connaissance, vos pensées deviennent tout de suite négatives et
vous êtes certain que le client soit en train de penser que vous
n’êtes pas à la hauteur des capacités qu’il est en train de chercher,
ou que le garçon ou la fille que vous venez de connaître ne vous
trouve pas assez attirant ou intéressant.
2. La prédiction du futur est un type de pensée qui vous empêche
de vivre des émotions agréables, comme du plaisir ou même du
bonheur, parce que vous pensez déjà dès le départ que l’expérience
ne sera pas agréable. Donnons un exemple : des amis vous invitent
à une soirée au cinéma et vous continuez de penser qu’ils
choisiront un film qui n’est pas à votre goût, que les pop-corn en
vente seront trop chers, que vous serez seul parce que vous sortez
un mardi soir et personne ne va au cinéma le mardi soir, ou au
contraire vous irez le week-end et il y aura tellement de gens que
vous aurez mal à la tête… Impossible de s’amuser avec une
mentalité de ce genre qui a démarré bien avant que vous soyez
arrivé au cinéma.
1. La dévalorisation du positif, célèbre aussi comme la
méthodologie de pensée « Oui… mais », a tendance justement à
faire perdre de la force à ce que de positif vous êtes, vous avez ou
vous pouvez avoir. Même lorsque vous obtenez des résultats
positifs, vous avez tout de suite tendance à les mettre au second
plan et à vous concentrer sur ce qui, en revanche, est négatif.
Admettons que vous ayez réussi à acheter la maison de vos rêves,
vous pensez immédiatement, « Oui, mais… maintenant je vais
devoir dépenser une fortune pour acheter les meubles ».

1. La généralisation, en revanche, se produit lorsque vous prenez un


évènement comme point de référence universel, c’est-à-dire, si une
chose s’est mal passée une fois, elle se passera toujours mal. Nous
pouvons relever ce type de pensée aussi dans des discours comme
« tout le monde m’en veut » ou bien « je n’ai jamais de chance ».

1. Enfin, la personnalisation se produit lorsque vous pensez que


chaque chose arrive par votre faute. Une personne vous salue
rapidement ? Vous pensez tout de suite que c’est pour quelque
chose vous lui avez fait. Cela ne vous a même pas traversé l’esprit
que cette attitude puisse être causée par un retard, sa précipitation
ou même du fait qu’elle ait un jour « sans » et qu’elle soit donc
distraite.
2
COMMENT ÉLIMINER LES PENSÉES DUES
A U S T R E S S : T R AVA I L , R E L AT I O N S D E
C O U P L E S, E N F A N T S E T A R G E N T

C omme nous avons vu, les pensées négatives et obsessionnelles qui


conduisent à l’overthinking peuvent englober une ou plusieurs
sphères de notre vie et se prolonger pendant de très longues périodes. Ce
sont souvent une constante, une compagnie non désirée que nous retrouvons
chaque jour (et même la nuit).
Dans le chapitre précédent, nous avons vu ce qui nous pousse à avoir
certains types de pensée et comment ces derniers peuvent exercer une
influence négative sur notre vie quotidienne. Donc, il est fondamental de
comprendre comment éliminer les pensées dues à n’importe quel type de
stress, aussi bien que ceci ait affaire avec le travail, la relation de couple, les
enfants ou l’argent, ou plus d’une de ces sphères en même temps.
Nous avons mentionné comment l’anxiété, en soi quelque chose de naturel
dans la mesure où la réponse de notre organisme à un évènement que nous
considérons dangereux, puisse devenir nuisible justement parce qu’à cause
des fréquentes, incessantes et nombreuses pensées négatives, notre corps vit
dans un état d’alerte constant et injustifié. Si, par exemple, nous sommes
poursuivis par une meute de loups, il est normal de ressentir de la peur et de
l’anxiété, et notre corps réagira par conséquent en nous mettant dans les
meilleures conditions pour s’enfuir et survivre. Si, en revanche, nous nous
sentons en danger ou en difficulté plusieurs fois par jour ou régulièrement,
souvent sans être face à de réelles causes de danger, notre corps s’efforcera
de manière innaturelle afin que nous puissions essayer de nous mettre à
l’abri, alors qu’en fait, nous n’en avons pas le besoin. Ceci peut conduire à
développer ceux qui sont connus comme des symptômes psychosomatiques,
des expressions physiques de mal-être qui, en revanche, ont bien peu affaire
avec le physique mais sont liées, justement, à la psyché, à l’émotivité et à
l’anxiété.
Les personnes qui souffrent de pensées négatives et fréquentes ont
tendances à les cacher, ou à coexister avec ces compagnes indésirables. Un
petit nombre se demande pourquoi ces pensées se retrouvent constamment
ans l’esprit, et ce qui se cache dessous. La raison pour laquelle peu de
personnes osent poser ces questions est que les réponses peuvent effrayer.
Mais il n’y a pas à avoir peur, il faut prendre ces réponses comme point de
départ pour l’élimination des pensées négatives.
La défusion cognitive
Cette technique dérive de la thérapie cognitive et elle est utilisée pour
diminuer le flux de pensées continues et non demandées qui règle la vie de
beaucoup de personnes. Comme vous l’aurez remarqué, ces pensées sont un
cercle vicieux dont vous n’arrivez pas à vous libérer. La chose à laquelle il
vaut la peine de réfléchir est que vous les nourrissez vous-même. À
l’intérieur de vos anxiétés, de votre stress, de vos craintes, de votre
insécurité, elles trouvent l’énergie pour s’alimenter et continuent ainsi à se
poursuivre, actives et incessantes, dans votre esprit. Il est probable que vous
ayez pensé à ignorer ces pensées, en espérant peut-être qu’elles
disparaissent dans le néant, ou que vous ayez fait semblant de ne pas les
avoir. Vous avez remarqué, en revanche, qu’aucun de ces deux « remèdes »
fonctionne vraiment, tout simplement parce qu’il n’est pas possible de faire
semblant que ces pensées ne fassent pas partie de votre quotidien. L’objectif
de la défusion cognitive est d’aider la personne à créer une relation avec ces
pensées ; cesser de les ignorer ou faire comme si de rien n’était, mais
prendre acte de leur existence et créer ensuite une relation avec elles. Les
pensées obsessionnelles ont la caractéristique de nous confondre avec elles,
au point que le déroulement de chaque journée est déterminé par ces
pensées. Peu importe ce que nous sommes en train de faire, ou ce que nous
voudrions faire, ces pensées arrivent à s’infiltrer dans notre esprit et à se
prendre tout l’espace qu’elles désirent. Ceci, rappelons-le, est possible
parce que nous ne savons pas nous rapporter avec elles de façon correcte
mais, comme nous avons vu, nous les alimentons, presque comme si on
voulait les maintenir en vie. Pensez à quand vous êtes sur votre canapé et
vous voudriez vous détendre devant votre émission de télévision préférée et
voilà qu’en revanche, les pensées obsessionnelles recommencent à vous
remplir l’esprit et vous n’arrivez ni à apprécier l’émission de télévision, ni à
vous détendre de manière générale. Des exemples de ce genre sont
nombreux, quand vous faites du sport par exemple, mais vous êtes
déconcentré à cause de ces pensées dans votre tête, ou bien lorsque vous
allez dormir le soir mais vous n’arrivez pas à trouver le sommeil ou à
dormir sereinement parce que vous poursuivez toujours le sillage de ces
pensées obsessionnelles.
Donc, il est important de comprendre comment naissent ces pensées. Nous
avons vu que nous nous fondons avec nos pensées obsessionnelles, nous
croyons être elles. Celles et ceux qui sont victimes de ce cercle vicieux
d’overthinking ne sont pas capables de voir leurs pensées obsessionnelles
de l’extérieur, mais accordent plutôt la plus grande importance à ces
pensées, au point de ne pas arriver à considérer aucune autre action ou
activité plus importante. Regarder votre émission de télévision préférée,
même si cela vous conduisait à ressentir des émotions positives comme de
la sérénité ou de l’amusement, à vos yeux, cela ne vous empêche pas de
continuer à ruminer sur vos pensées obsessionnelles, par conséquent, vous
n’arriverez pas à accorder à l’émission de télévision l’attention qu’elle
mérite et vous ne réussirez pas, par conséquent, à laisser de côté vos
pensées obsessionnelles.
Souvent, les personnes conçoivent leurs pensées obsessionnelles comme si
ces dernières représentaient des vérités absolues. Généralement, il s’agit de
pensées qui ne nous plaisent pas et que nous vivons comme des menaces,
mais souvent nous ne disposons pas des bonnes armes pour les vaincre. À
chaque fois que nous avons une de ces pensées, nous réagissons avec des
émotions comme la peur ou l’anxiété parce que nous sommes convaincus
d’être dans une situation de danger.
Maintenant, nous allons explorer certains exercices de défusion cognitive
qui vous seront utiles afin de mettre un terme au cercle vicieux des pensées
obsessionnelles et pour les affronter, au cas où elles devraient se répéter
dans le futur.
Chaque exercice de défusion cognitive a trois objectifs. Commençons avec
celui de reconnaître et dépouiller la pensée, pour sentir ensuite la pensée le
plus possible et, enfin, la libérer ou bien la relâcher.
L’exercice du « je suis/je ne suis pas… » vous permet de remplir, en disant
cette phrase à voix haute ou bien en l’écrivant sur une feuille, les points de
suspension avec la pensée qui vous tourmente l’esprit. Si, par exemple, je
dis ou j’écris, « Je ne vaux rien », nous entrons dans cette phrase, nous
sentons effectivement de ne rien valoir et il peut arriver que nous reviennent
à l’esprit des phrases ou des situations où d’autres personnes nous ont fait
sentir de cette façon. Maintenant que nous sentons de ne rien valoir, nous
devons insérer cette pensée dans la phrase « je suis en train de penser
de… » et nous devons la dire à voix haute. C’est-à-dire, vous devez vous
demander, « Quelle pensée suis-je en train d’avoir ? », et vous devez vous
répondre, « Je suis en train de penser de ne rien valoir ». Et voilà que vous
vous êtes dissocié de votre pensée même. Nous sommes en train de la
regarder d’une autre perspective, bien qu’elle soit petite. Vous pouvez
répéter cette phrase plusieurs fois, de façon à mettre une distance toujours
plus importante entre vous et vos pensées, pour ensuite continuer avec le
prochain exercice.
Cet exercice s’appelle « perte du sens ». Choisissez un mot qui vous plait –
maintenant, nous utiliserons l’exemple du mot « rouge » - et répétez-le
beaucoup de fois. À force de le répéter, probablement, au bout d’un moment
vous remarquerez qu’il a perdu son sens. Le mot n’a plus aucun sens pour
vous, il est tout simplement un ensemble de sons qui sort de votre bouche.
C’est un peu comme si vous-même prononciez un mot en langue étrangère
que vous ne comprenez pas et dont, par conséquent, vous ne connaissez pas
le sens. Maintenant, vous répétez l’exercice avec l’affirmation, “Je ne vaux
rien”. À force de répéter cette phrase, exactement comme il s’est produit
avec le mot précédent, cet ensemble de mots perdra son sens et deviendra
un ensemble de sons, rien de plus. La pensée, par conséquent, n’aura plus
aucun sens.
Les deux exercices sont très utiles pour mettre de la distance entre vous et
vos pensées obsessionnelles et, quand vous les concluez positivement, vous
pouvez vous posez des questions afin de comprendre l’utilité effective de la
pensée obsessionnelle qui vous tourmente. Vous pouvez vous demandez si
cette pensée est utile pour vous, si elle vous apportera des bénéfices, si elle
vous offrira une solution réelle. Grâce aux exercices, vous verrez sans
difficulté que la réponse est bien trop claire, un « non » définitif. Et voilà
qu’enfin, vous êtes en mesure de libérer et de laisser aller la pensée
obsessionnelle. Il est probable qu’avant de pratiquer ces exercices, vous
aviez la sensation d’avoir la tête dans le brouillard, et que vous réussissiez
maintenant à voir les choses (et vos pensées) avec plus de clarté. Cela se
produit parce que le brouillard est en train, petit à petit, de se dissiper. Ne
craignez pas d’utiliser ces exercices à chaque fois que vous en avez besoin.
Conseils pour éliminer les pensées dues au stress
Nous avons déjà vu comment le stress puisse être lié à une ou plusieurs
sphères de votre vie (travail, enfants, relation de couple, argent…).
Maintenant, nous verrons certaines suggestions afin de vivre une vie plus
détendue, en gardant sous contrôle les pensées négatives et obsessionnelles.
Ne jugez pas ces suggestions avant de les essayer sur vous : elles pourront
vous sembler simples, mais souvent, la solution réside justement dans la
simplicité.

Pratiquez de l’activité physique chaque jour. Il est probable que


vous pensiez, « mais je n’ai pas le temps ! ». Nous pouvons tous
trouver même seulement cinq minutes par jour à consacrer à un
peu d’activité physique. Même si vous n’arrivez pas à aller à la
salle de sport ou à faire du jogging, vous pouvez monter les
escaliers au lieu de prendre l’ascenseur ou faire une petite
promenade chaque matin pour arriver à l’arrêt de métro au lieu de
prendre le bus. Si vous arrivez à marcher au moins demi-heure par
jour, vous vous rendrez bientôt compte des bénéfices incroyables
qu’une brève et légère activité physique peut apporter dans divers
aspects de votre vie. De plus, les docteurs s’accordent sur le fait
qu’une promenade d’une demi-heure soit une distraction gratuite et
naturelle très bénéfique pour le corps et l’esprit.
Méditez. Si vous êtes étranger au monde de la méditation, vous
pouvez commencer tout simplement en vous concentrant sur votre
respiration pendant une minute. Afin d’éviter des distractions, vous
pouvez utiliser un chronomètre. À chaque fois que l’esprit est
victime de la distraction, et vous sentez que les pensées vont se
mettre à surgir à nouveau, recommencez à vous concentrer sur la
respiration. Ne soyez pas surpris si, après deux jours, vous sentirez
le besoin de vous consacrer à cette activité pendant plus longtemps,
afin d’obtenir du calme et de la lucidité plus durables.
Consacrez du temps à quelque chose qui vous plait. Même dans
ce cas, vous pouvez dire, « Mais je n’ai pas le temps ! », ce à quoi
nous répondrons : le temps, ça se prend ! Si vous le voulez
vraiment, je vous assure que vous réussirez à trouver même
seulement cinq minutes par jour, ou par semaine, à consacrer à une
activité qui vous plait et vous fait sentir bien. Dessiner, écrire,
écouter de la musique, broder, cuisiner, jouer d’un instrument de
musique… quelle que soit l’activité, cela doit être quelque chose
qui vous fait sentir bien dans tous les sens du terme.
Concentrez-vous sur autre chose. Lorsque vos pensées
obsessionnelles remontent à la surface, ou quand elles menacent de
s’approcher à nouveau, déplacez votre attention sur autre chose.
Nous avons vu comment ce type de pensées s’alimente de nos
insécurités et de nos peurs, et comment nous avons tendance à les
mettre sous les projecteurs au point qu’il s’avère difficile, voire
impossible, de trouver quelque chose d’autre sur quoi nous
concentrer. Cependant, quand il vous arrive d’être au beau milieu
d’une émotion négative, déplacez votre concentration sur autre
chose. Cela peut être une petite chose, si vous vous sentez triste (et
vous n’avez peut-être pas une réelle raison pour l’être, mais vous
êtes tout simplement en train d’écouter vos pensées négatives ou
obsessionnelles, qui vous montrent souvent des scénarios
catastrophiques qui ne se produiront jamais), mettez-vous à
chanter, allumez la télé sur votre émission préférée, sortez faire une
promenade, écrivez à un ami pour aller boire un café ensemble,
ouvrez un livre qui vous plait et commencez à lire quelques
pages… notre cerveau n’est pas en mesure de faire deux choses en
même temps ; par conséquent, afin de se consacrer à l’activité que
vous avez choisi, il devra nécessairement interrompre l’attention
consacrée aux pensées négatives.
Changez de posture. Généralement, lorsque nous sommes affligés
par des pensées négatives, nous prenons une posture de fermeture
ou de renfrognement. Levez-vous, allez faire une courte
promenade, dégourdissez-vous les jambes, levez votre regard,
mettez les pieds par terre. Essayez de prendre la position
accroupie, le célèbre squat, pendant une dizaine de secondes,
jusqu’à ce que vous commenciez à sentir une forte chaleur dans
vos jambes. Corrigez l’attitude « physique » et vous sentirez des
bénéfices aussi sur le plan mental.
Faites un test de réalité. Quand une pensée négative arrive,
demandez-vous ce qu’elle cache et reliez-la à la situation dans
laquelle vous êtes. Si, par exemple, une amie vous dit que le
cadeau que vous lui avez acheté pour son anniversaire ne lui a pas
plu, vous pouvez penser qu’en fait, vous ne faites jamais d’erreurs,
vous aviez planifié ce cadeau pendant longtemps et qu’il était
impossible qu’elle ne l’aime pas. Votre pensée négative, donc, sera,
« mon amie n’aime pas mon cadeau, elle doit penser que je ne sais
rien concernant ses goûts et que je ne suis pas un bon ami ». Votre
stratégie de défense sera d’être plus perfectionniste, faire les
choses avec plus grande attention et redoubler d’efforts pour offrir
un cadeau de Noël qui, au contraire, fera en sorte qu’elle en restera
bouche bée. Si vous écoutiez votre partie adulte et rationnelle, vous
arriveriez à vous dire que chacun a ses goûts et que vous avez
offert ce cadeau avec le cœur. Cela peut arriver à tous de se
confondre, de se tromper, d’offrir un cadeau qui n’est pas autant
apprécié de ce que nous aurions espéré. Cela ne signifie pas que la
personne vous considère comme étant rien ou qu’elle pense que
vous ne valez rien en matière d’amitié. Donc, il est important de
mettre une certaine distance entre ce qui se passe dans la réalité et
votre interprétation.
Prenez un bout de papier et écrivez. L’écriture créative est
souvent thérapeutique et si vous êtes une victime fréquente des
pensées négatives, vous pouvez garder un journal intime où noter
les sensations que provoquent ces pensées, en écrivant aussi ce qui
cause cette pensée et comment pensez-vous de pouvoir en sortir.
Consacrez environ une demi-heure à ce processus, puis
recommencez à faire les autres activités de la journée. Votre partie
rationnelle et adulte se sentira rassurée parce que vous avez fait
quelque chose pour affronter votre problème, et vous continuez à le
faire. Si, malgré cela, il devait vous arriver de penser au problème
plusieurs fois pendant la journée, mettez un élastique autour de
votre poignet et, lorsque vous vous rendez compte que vous êtes en
train de tomber à nouveau dans les griffes de la pensée négative,
changez de poignet et recommencez ensuite à pratiquer l’activité
que vous étiez en train de faire. Rappelez à vous-même que vous
avez déjà consacré une demi-heure de votre temps à vous occuper
du problème.
Acceptez la pensée négative. Comme nous l’avons déjà
mentionné, faire semblant que les pensées négatives n’existent pas
ou ne vous causent pas de problèmes, cela n’apporte jamais de
bénéfices. Acceptez ces pensées, ne résistez pas. N’importe quelle
émotion vous ressentiez – colère, tristesse, crainte – ne luttez pas
contre elles mais, au fond de vous, dites-vous : « Oui, c’est comme
ça ». Ne cherchez pas à changer ce que vous ressentez, acceptez-le
comme il est. L’acceptation des propres pensées est une étape
importante vers le changement.
Soyez vous-même. Prenons par exemple une personne qui souffre
de pensées négatives qui naissent à partir d’un fort sentiment
d’infériorité qui la pousse à avoir des attitudes agressives, à
s’enfuir à toutes jambes des relations interpersonnelles ou bien à
traiter les autres comme étant inférieurs. Accepter de ne pas être
parfaits est la première étape afin de devenir les meilleurs amis de
nous-mêmes. Nous entendons dire souvent que la perfection
n’existe pas, et c’est bien évidemment le cas. Si vous connaissez
quelqu’un qui est « parfait », croyez-moi, c’est impossible.
Probablement, vous interprétez cette personne comme « parfaite »,
mais comme êtres humains, même les personnes ayant le plus de
réussites et dignes de notre admiration ont des défauts et des
imperfections. Vous n’êtes pas différent. Vous avez des défauts et
des imperfections, exactement comme toutes les autres personnes
sur cette Terre, et comme elles vous avez vos qualités et vos points
forts. Penser n’avoir que des qualités et des points forts ne peut pas
correspondre à la réalité. Habituez-vous à être vous-même, à dire
ce que vous pensez et ce que vous ressentez de façon polie, à dire
« oui » lorsque vous voulez dire « oui » et « non » lorsque vous
voulez dire « non », à faire des choix basés sur vos goûts et vos
désirs et par sur ce que les autres ou la société pourraient s’attendre
de vous… Soyez fier de vous, soyez content de ce que vous êtes,
parce que c’est déjà assez. Evidemment, ceci ne signifie pas que
vous ne devez pas vous améliorer, il y a toujours place pour
l’amélioration et la réelle, profonde connaissance de soi est
tellement difficile à atteindre que peu de personnes y arrivent
pendant une vie terrestre, mais commencez par avoir conscience
que vous n’avez rien de moins par rapport aux autres personnes et
que vos imperfections vont très bien, et qu’elles font partie de ce
que vous êtes, cela vous aidera à vivre de manière plus authentique
et détendue.

P roblématiques dues à l’actuelle période stressante (le monde de


Covid)
Si en cette période post-Covid vous vous sentez particulièrement submergé
par les pensées obsessionnelles et négatives, c’est normal. L’espèce
humaine est caractérisée depuis toujours par la peur et, justement, grâce à la
peur, notre espèce a réussi à s’évoluer et à survivre au cours des siècles. En
revanche, il est fondamental de faire notre possible afin de donner le bon
espace à la peur. Par exemple, en nous rendant compte de quand le danger
est réel et de quand, en revanche, il est seulement le fruit de notre
imagination. Ne pas transformer la peur en angoisse est donc la première
étape pour tenir à distance les pensées obsessionnelles et négatives. Plus
nous sommes vulnérables et plus nos pensées peuvent être catastrophiques.
Voilà pourquoi beaucoup d’entre nous ont du mal à trouver le sommeil
sereinement, submergés par une spirale de pensées négatives sans contrôle,
parce qu’au moment où nous sommes sur le point de nous endormir,
justement, nous sommes plus vulnérables.
La pandémie du Covid-19, tant inattendue et qui a impliqué et bouleversé
toutes les personnes du monde sur tant de niveaux, nous a rendu
extrêmement vulnérables. Si avant 2020, quelqu’un nous avait dit que nous
aurions dû rester enfermés chez nous pendant des mois, que nous aurions dû
renoncer à amener les enfants à l’école ou à aller au travail, que nous
aurions perdu notre emploi ou nous aurions été obligés de travailler à
distance, ou bien que nous aurions perdu des personnes chères à cause d’un
virus qui aurait mis à genoux le monde entier, ou que nous aurions été
personnellement malades, personne n’y aurait cru. Le Covid-19 a mis à nu
nos faiblesses. Jusqu’à ce moment-là, nous vivions dans la conviction
d’avoir un certain contrôle sur notre vie, peut-être même un contrôle total.
Ceci ne correspond évidemment pas à la vérité, parce que personne ne peut
avoir le contrôle total sur sa vie, étant donné que des facteurs extérieurs,
même soudains, peuvent la changer en un instant. Nous vivions donc dans
une illusion, et lorsque cette dernière a volé en éclats, en nous montrant
comment, en réalité, nous ne pouvons pas avoir le contrôle total sur notre
vie quotidienne, la peur est arrivée. La peur était accompagnée aussi par le
fait que nous n’avions pas idée de ce qui se serait passé d’ici un mois ou un
an. Quand les écoles auraient rouvert en présentiel ? Quand nous aurions pu
retourner à travailler au bureau ? Quand nous aurions pu ouvrir à nouveau
un magasin ? Quand nous aurions pu aller à nouveau en voyage en dehors
de notre pays de résidence ? La peur nait de tout ce qui ne se connait pas,
par l’incertitude.
Il est important de rappeler que nous sommes ce que nous pensons. Une
personne qui, malgré la période post-Covid, respecte les règles afin
d’écarter la possibilité de tomber malade et pour protéger ses proches, qui
s’efforce à apprendre à mieux travailler à distance, si nécessaire, et qui
trouve son bonheur en voyageant dans les pays qui sont actuellement
accessibles aux Français, au lieu de faire une fixation sur ceux qu’on ne
peut pas encore visiter, elle vivra surement de manière plus sereine et
détendue par rapport à une personne qui, en revanche, pense sans arrêt à des
scénarios catastrophiques comme attraper le virus, le fait que les personnes
proches attrapent le virus, les difficultés du travail à distance et à quel point
il n’y a aucun sens à voyager en France, en Europe ou dans le peu de pays
hors de l’Europe qui ont rouvert aux touristes Français. Notre imagination
et la perception des évènements qui se produisent déterminent notre bien-
être, c’est pourquoi il est important de consacrer de la place et du temps à
des activités qui nous plaisent et qui nous aident à nous sentir bien avec
nous-mêmes et avec les autres comme lire, écrire, cuisiner, danser… Si
vous ne trouvez pas quelqu’un qui ait les mêmes centres d’intérêts que
vous, ne renoncez pas à des activités qui vous procurent du bien-être, et
faites-les tout seul. Prenez-même seulement cinq minutes chaque jour à
consacrer à une activité en mesure de vous faire sentir serein et de faire
apparaître un sourire sur vos lèvres.
Comprendre si vous êtes en train d’exagérer
Il est important de prêter attention à l’exagération. Quand, par exemple,
nous sommes dans une période où nous n’avons pas de motivations
particulières et nous nous ennuyons, il est plus facile d’avoir tendance à
exagérer des sensations qui seraient normales et à réagir, donc, de manière
démesurée par rapport à l’évènement. Essayez de penser à une fois où vous
vous êtes senti ainsi et demandez-vous ce que vous auriez pensé si cela
avait été votre partenaire, votre enfant ou un ami proche qui aurait réagi de
cette façon. De cette manière, vous devriez acquérir une objectivité plus
importante et vous pouvez même imaginer ce que vous feriez pour aider la
personne en question à se réorganiser. Votre action permettra à la personne
en question de se rassurer et vous pourrez utiliser cette méthode pour
calmer votre anxiété et vous rassurer.
Les troubles du stress post-traumatique
La pandémie a eu et continue à avoir des effets sur tous, non seulement sur
ceux qui ont été malade en personne ou sur ceux qui ont perdu des proches.
Les troubles du stress post-traumatique peuvent se développer à la suite
d’évènements si traumatisants qui ont déterminé un bouleversement au
niveau de la psyché. Généralement, les troubles du stress post-traumatique
se présentent après un peu de temps de la cause, et les effets qu’ils peuvent
avoir sur les personnes peuvent être durables ou même chroniques. Cela
dépend beaucoup des capacités de la personne même à affronter les
difficultés et à s’adapter. Beaucoup de personnes, donc, souffrent de
troubles du stress post-traumatique comme conséquence de la pandémie du
Covid-19, même si elles n’avaient jamais expérimenté la maladie par elles-
mêmes ou à travers leurs proches. L’épidémie de SARS de 2003 nous avait
déjà montré comment des évènements de ce genre pouvaient avoir un
impact sur la population générale, en incluant aussi les enfants et les jeunes.
Parmi les symptômes relevés, il y avait l’insomnie ou des effets psychiques
négatifs qui pouvaient durer même au bout de plus de deux ans depuis
l’épidémie. Dans l’ère post-Covid que nous sommes en train de vivre,
données en main, ce sont principalement les femmes et les personnes qui
ont moins de 50 ans qui souffrent de troubles du stress post-traumatique,
mais, comme nous l’avons mentionné, cela peut toucher aussi les personnes
qui rentrent dans d’autres catégories. Ce qui a causé des dégâts chez les
personnes c’est principalement la privation de la liberté, d’être obligés à
rester en isolement, à ne pas pouvoir décider où aller, qui voir et quoi faire.
De plus, la pandémie a donné lieu à des insécurités économiques qui,
souvent, perdurent encore aujourd’hui et à des incertitudes aussi dans
d’autres domaines de la société, comme l’éducation.
Recommencer par les contacts humains
Les personnes qui souffrent des pensées obsessionnelles négatives dans
cette phase post-Covid peuvent recommencer par les contacts humains, en
respectant toujours les règles de sécurité en vigueur. Toujours pas de bisous
et d’étreintes à des personnes que l’on vient de rencontrer, par exemple,
mais rien ne vous interdit de regarder les autres dans les yeux (chose qui, à
l’époque du premier confinement, nous ne pouvions pas faire) ou de faire
une belle promenade avec les personnes qui vous sont proches. Se
concentrer sur les petites choses, faire un pas à la fois, respecter les normes
anti-Covid mais se rappeler que petit à petit, le monde est en train de se
remettre de cette pandémie, vous aidera à affronter le nouveau retour à la
normale avec davantage de bien-être et de sérénité.
Évitez des situations qui peuvent réveiller le traumatisme
Si, par exemple, ce qui cause ou attise votre traumatisme est le fait que vous
ayez été hospitalisé en réanimation, ou que ceci est arrivé à une personne
qui vous est chère, évitez de fréquenter les hôpitaux pendant quelques
temps. Restez loin des endroits, des personnes et des situations qui peuvent
vous faire rappeler des évènements liés à votre traumatisme, cela vous
aidera à avoir une quotidienneté éloignée de ce qui pourrait rouvrir vos
plaies.
Ne vous forcez pas à oublier
Vous pouvez penser qu’en déployant toutes vos forces pour faire en sorte
d’oublier ces mois difficiles que nous avons tous vécu, vous êtes en train de
faire quelque chose de positif dans votre parcours de guérison, mais ce n’est
pas ainsi. Essayer d’oublier ou se comporter comme si ces évènements
n’avaient laissé aucune trace en vous ne conduit à rien de positif.
Paradoxalement, plus vous vous efforcerez d’oublier, plus vous vous
retrouverez à vous en rappeler. Lorsque les souvenirs vous assaillent,
acceptez-les, laissez-les circuler et ne les combattez pas. Avec le temps, et
en évitant les lieux et les personnes qui peuvent les raviver, ils deviendront
toujours moins fréquents.
Demander de l’aide ? Oui, mais pas trop
Il est probable que vous ne vous sentiez pas d’être assez fort pour affronter
une situation donnée, par exemple, passer par la rue où se trouvait votre
magasin que vous avez été obligé de fermer après la crise du Covid, ou pour
aller à l’hôpital parce que vous avez justement été hospitalisé là-bas. Voilà
que, généralement, vous demandez de l’aide à une personne qui puisse vous
accompagner. Comme il a été suggéré ci-dessus, évitez des lieux et des
situations qui peuvent rouvrir vos blessures, et utilisez le soutien des autres
seulement lorsqu’il est strictement nécessaire. Par exemple, il est vraiment
impossible de choisir une autre rue au lieu de passer par celle où se trouvait
votre magasin ? Probablement, il y a une rue alternative. Choisissez-la,
même si la rue est plus longue ou sinueuse, et allez-y seul. À force de
demander de l’aide et d’être accompagné, votre esprit pensera vraiment que
vous êtes incapable d’affronter des situations données tout seul, et vous
finirez par réduire considérablement votre niveau d’autonomie.
La Thérapie Brève Stratégique
Les cicatrices de l’âme sont comme celles du physique, avec la seule
différence que nous ne pouvons pas les voir et ceci, parfois, nous pousse à
ne pas leur consacrer assez d’attention. Souvent, les personnes touchées par
un traumatisme sont conscientes d’avoir grand besoin d’aide mais, toutes
seules, elles ne savent même pas faire le premier pas. Si vous décidez de
vous adresser à un thérapeute stratégique, vous devez en choisir un qui vous
fasse sentir à l’aise et qui vous comprenne vraiment. La Thérapie Brève
Stratégique demande au patient de consacrer du temps chaque jour pour
écrire concernant son traumatisme et, attention, il ne s’agit pas d’une
histoire de quelques pages, mais imaginez un véritable roman, à construire
avec le temps. Ecrivez de la manière plus détaillée possible et essayez
d’inclure des sensations, des pensées et des images. Ce système vous
permettra de retracer, chaque jour, des aspects du traumatisme afin de
pouvoir ensuite tout boucler, une fois fini, dans une enveloppe. Il est
important que vous ne relisiez pas ce que vous avez écrit. En même temps,
on vous demandera d’arrêter de parler du traumatisme (par exemple, avec
les collègues ou en famille). La Thérapie Brève Stratégique répond
effectivement au besoin commun d’essayer d’oublier, chose qui, nous avons
vu, ne fonctionne tout simplement pas. Ce type de thérapie demande,
justement, au patient de se rappeler avec constance, chaque jour, et produit
quatre effets :

Jeter dehors tout ce qui vous assaille sans arrêt, comme des
souvenirs, des images, des pensées et des flashbacks ;
À force d’écrire du traumatisme chaque jour, et de le revoir/y
repenser, vous vous habituez aux souvenirs traumatisants et, au
lieu de les subir, vous choisissez de les rechercher.
Revivre les évènements grâce à la transcription vous permettra de
vous détacher, petit à petit, de la douleur, de la colère et de la peur
que l’évènement même vous a causé ;
La relocalisation temporelle du passé dans le passé. Une partie de
vous, celle adulte et rationnelle, sait désormais que l’évènement en
soi fait partie du passé et écrire ce roman vous permettra de
comprendre qu’il est là, et il doit rester seulement là.

Les patients, généralement, ont du mal les premiers jours parce que se
rappeler et mettre noir sur blanc l’évènement et les émotions négatives que
ce dernier a causé crée des difficultés inévitables, mais dès la deuxième
session, la plupart des personnes soulignent des bénéfices. Est très
important celui qui est défini un véritable « rite de passage », c’est-à-dire la
remise du texte au thérapeute. De plus, il faut garder à l’esprit que pendant
que la personne met sur papier l’expérience négative et les émotions que
cette dernière lui a causé, entre temps, elle a promis de ne plus jamais en
parler et cela aide dans le processus de guérison.

C omment gérer le flux des pensées


Nous avons vu précédemment comment, lorsque vous êtes victime de
l’overthinking, vous pouvez avoir la sensation d’avoir les idées
embrouillées. Il est aussi possible que vous ne vous en rendiez pas compte,
mais que votre esprit, piégé dans ce cercle vicieux de pensées négatives,
n’est pas lucide. Découvrons dix conseils simples afin d’apprendre à gérer
le flux des pensées.

1. Se rendre compte qu’il y a un problème est le point de départ

Certaines personnes sont convaincues, ou bien elles choisissent de croire


que penser beaucoup ne puisse pas être un problème parce que penser est
quelque chose de bon, peut-être que cela prouve que l’on est des personnes
intelligentes. L’overthinking, c’est-à-dire toute cette série de pensées
négatives et récurrentes, qui ne nous aident pas à progresser ou à réaliser
des actions concrètes mais qui nous jettent dans une spirale de stress et
d’anxiété, n’apporte aucun bénéfice. Les personnes qui se rendent compte
d’être des victimes d’un système mental malsain, ont déjà une longueur
d’avance par rapport à celles qui s’obstinent à croire de ne pas avoir un
problème, ou à celles qui choisissent tout simplement d’ignorer ce cercle
vicieux de pensées. Chaque fois où vous vous sentez nerveux ou stressé,
vous faites un pas en arrière et vous essayez d’observer la situation de
l’extérieur, de la manière plus objective possible. Vous pouvez aussi
imaginer une personne qui vous est chère dans cette situation. Vous êtes en
train de réagir de manière excessive ? Que lui diriez-vous pour la rassurer ?
Vous pouvez essayer ces techniques sur vous-même.

1. Ne vous concentrez pas sur ce qui pourrait mal se passer, mais


sur ce qui pourrait bien se passer.

L es pensées obsessionnelles sont généralement négatives, voire


catastrophiques. La peur est ce qui fait généralement naître et alimenter ces
pensées. Si vous vous concentrez sur toutes les choses négatives qui
pourraient se produire, il est normal que vous vous sentiez comme étant
paralysé par la terreur. Le fait est qu’en revanche, toutes ces choses
pourraient se produire, mais dans la plupart des cas elles n’arriveront
jamais. La prochaine fois où vous vous rendez compte que vos pensées ont
tendance à se concentrer sur tout ce qui pourrait mal se passer, arrêtez-vous
immédiatement. En revanche, concentrez-vous sur tout ce qui pourrait bien
se passer et gardez ces images ou ces pensées comme priorité. Par exemple,
admettons que demain vous ayez un important entretien d’embauche. Si
vous ne faites qu’imaginer des situations négatives, par exemple, que le
recruteur vous posera des questions auxquelles vous ne saurez pas répondre,
que vous arriverez en retard, que vous ne serez pas habillé de manière
adaptée pour l’occasion, que les autres candidats auront plus d’expérience
que vous, vous serez tout le temps dans un état d’anxiété, de stress et de
peur. Cela pourrait compromettre votre performance pendant l’entretien
même. Si, en revanche, vous penserez à ce qui pourrait bien se passer,
même votre bien-être général en ressentira de manière positive. Essayez
d’imaginer le moment où le recruteur vous dira que vous avez été
embauché, ou lorsqu’il commentera positivement un aspect de votre CV, ou
bien qu’il vous dise d’avoir rappelé car un collègue lui a bien parlé de vous.
De pensées de ce genre n’éloignent pas seulement la peur, le stress et
l’anxiété, mais elles favorisent l’estime de soi.

1. Concentrez-vous sur le bonheur

P our chasser les choses négatives , il faut amener du positif afin de


nourrir votre cerveau. Faites quelque chose qui vous rende heureux. Passer
son temps sur le canapé à ruminer sur la situation, en donnant vie à un
scénario négatif l’un après l’autre, ce n’est pas bon pour vous. Faites une
activité qui vous plait : dansez, méditez, lisez, écrivez… L’important est
que cela vous fasse sentir bien. Il est nécessaire que vous vous consacriez
vraiment à l’activité choisie, de manière à arrêter de penser à l’évènement.

1. Mettre les choses en perspective

S ouvent , lorsque nous pensons obsessionnellement à un évènement, nous


avons la sensation que toute notre vie dépendra de l’issue de cet évènement.
Il est facile de faire en sorte que les choses semblent plus grandes et
négatives de ce qu’elles sont en réalité. Admettons que votre chef vous ait
dit de vous présenter à son bureau une heure plus tôt demain matin, car il
veut vous parler. Vous ne faites que vous demander ce qu’il a à vous dire, et
vous commencez à avoir toute une série de pensées négatives. Vous êtes sûr
que lorsqu’il vous a fait cette demande, il avait le visage sombre et la voix
dure, par conséquent, ce sera sûrement une mauvaise nouvelle. Vous
commencez à penser à tous les projets sur lesquels vous avez travaillé
récemment, en vous demandant quelle erreur vous avez pu commettre. Vous
ne prenez même pas en considération l’idée que votre chef puisse vouloir
vous voir pour vous faire un compliment, pour vous confier une mission
importante ou même pour une promotion. Et même si votre chef voulait
vous parler pour affronter une erreur pendant un des projets auxquels vous
avez travaillé, tout s’écroulerait vraiment ? Tout votre avenir dépendrait-il
vraiment de cet évènement ? Selon toute probabilité, l’évènement serait une
occasion pour vous confronter avec votre chef et lui prouver que vous êtes
un adulte mature et responsable qui sait accepter les critiques constructives
et qui s’engagera à mieux faire. Donc, rappelez-vous de mettre toujours les
choses en perspective et demandez-vous quelle place occupe vraiment cet
évènement parmi les « grandes choses » et dans l’ensemble de votre vie.

1. Arrêtez d’aspirer à la perfection

N ous avons déjà dit que la perfection n’existe pas, et peut-être qu’une
partie de vous est d’accord. Et pourtant, il y a beaucoup de personnes qui ne
sont pas seulement ambitieuses, mais elles visent vraiment la perfection. Si
vous êtes parmi ces dernières, arrêtez-vous immédiatement. Ce serait
comme s’obstiner à croire que vous pouvez voler. L’Homme ne peut pas
voler, peu importe le nombre de fois qu’il essaie, il continuera à échouer et,
tentative après tentative, il deviendra toujours plus découragé, énervé et
stressé. Appliquez cet exemple à n’importe quelle situation de votre vie
dans laquelle vous visez la perfection.

1. Fixez-vous un temps de début et un temps de fin

L e problème de l’overthinking est que vous consacrez trop de temps à ces


pensées. Vous devez vous fixer une limite et la respecter coûte que coûte.
Décidez qu’à partir de maintenant vous consacrerez seulement cinq, dix ou
quinze minutes (c’est votre choix) de votre journée à ces pensées. Une fois
que le temps convenu avec vous-même est écoulé, consacrez encore dix
minutes afin d’écrire sur un bout de papier tous les problèmes et les
préoccupations dont vous venez d’arrêter de penser, puis déchirez-le.
Maintenant, c’est le moment de changer d’activité et, si vous pouvez, de
vous consacrez à quelque chose d’amusant.

1. Rendez-vous compte que vous ne pouvez pas prédire l’avenir

L à encore , nous croyons avoir des pouvoirs surhumains. Personne parmi


nous ne sait avec certitude ce qui se produira dans dix ans, dans un an, dans
six mois ou même demain. Tout ce que nous avons est ce moment précis.
Plus vous passez de temps à vous préoccuper de l’avenir, moins de temps
vous avez pour vivre maintenant. Peu importe si vous étiez convaincu qu’en
pensant jusqu’à l’épuisement, vous auriez analysé le problème dans tous ses
aspects. Personne, même pas vous, ne peut savoir avec certitude ce qui se
produira dans la minute qui suit. Cette conscience vous détendra et vous
fera comprendre que consacrer autant de temps à des pensées négatives
dirigées vers l’avenir ne sert tout simplement à rien et vous aspire de
l’énergie vitale pour profiter du moment.

1. Changez la façon dont vous pensez à la peur

S i vous craignez d’échouer parce que ça vous est déjà arrivé par le passé,
ou si, en général, vous craignez d’essayer quelque chose de nouveau,
rappelez-vous que ce n’est pas parce que les choses ne se sont pas bien
passées une fois que cela signifie que les choses se passeront mal à
nouveau. Admettons qu’il y a deux ans, vous ayez essayé de rentrer à la
faculté universitaire de vos rêves, mais vous avez raté le concours d’entrée.
Maintenant, vous avez décidé de retenter et vous avez peur parce que vous
êtes certain que, même cette fois-ci, vous ne réussirez pas le test. Au lieu de
vous concentrer sur ces pensées négatives, consacrez du temps et de
l’énergie aux révisions et prenez soin de votre esprit et de votre corps, ce
sont toutes des astuces nécessaires afin d’arriver au jour du test préparé et
dans un état de bien-être. Chaque opportunité est un nouveau départ.
1. Acceptez que vous ayez fait de votre mieux

À la base de l’overthinking, souvent réside la peur de ne pas être assez.


Par exemple, vous pouvez penser de ne pas être assez doué, assez rapide,
assez préparé… L’important est que vous fassiez de votre mieux et, si vous
savez honnêtement d’avoir donné le maximum, arrêtez de vous comparer
aux autres et arrêtez de vous répéter de ne pas valoir assez. Vous avez fait
tout ce que vous pouviez et sachiez faire, acceptez-le et tenez compte que
souvent, l’issue d’une situation dépend aussi des facteurs externes que nous
ne pouvons pas contrôler ou que nous pouvons contrôler qu’en partie.

1. Pratiquez la reconnaissance

P eu importe à quel point la vie vous semble dure maintenant, la plupart


d’entre nous a souvent plus d’une raison pour être reconnaissant, mais nous
sommes tellement occupés à voir tout en négatif qu’on en oublie ou que
l’on prend ces chances pour quelque chose qui nous est dû. Prenez
l’habitude, chaque matin et chaque soir, d’écrire une liste de choses, de
personnes ou d’évènements auxquels vous êtes reconnaissant. Cela peut
être aussi bien des grandes que des petites choses. Quelques exemples ?
Votre santé et celle de vos proches, posséder une maison, avoir de la
nourriture dans son assiette, être aimé, avoir un travail, posséder une
voiture, avoir vu la joie de votre enfant après avoir gagné son match de
foot, avoir son dimanche pour rester avec sa famille, avoir encore ses deux
parents vivants, avoir du temps pour parler sincèrement avec votre fille, et
ainsi de suite. Vous pouvez aussi impliquer une personne qui vous est chère,
comme un ami ou un parent, et vous échanger la liste de la façon dont vous
pouvez partager tout ce qu’il y a de bon dans nos vies.
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C O M M E N T É L I M I N E R L A N É G AT I V I T É D E
VO T R E V I E E T A C Q U É R I R U N E I N R AYA B L E
SÉRÉNITÉ

L a réponse ne se trouve pas d’un coup de baguette magique, mais le


secret est de comprendre tout simplement le concept de la simplicité.
La société nous inculque dès notre enfance que « plus c’est mieux ».
Imaginez deux enfants, l’un a sa petite chambre pleine de jeux et une
balançoire dernier cri dans le jardin, tandis que l’autre a seulement trois ou
quatre jouets et un petit cheval à bascule de son grand-père dans le jardin.
Vous pensez automatiquement que le premier enfant soit plus heureux et
satisfait. Ceci se produit parce que la société nous pousse à croire que, pour
être plus sereins, nous devons avoir davantage. Plus de choses matérielles,
plus de personnes… Pensez à combien de personnes achètent des
vêtements, babioles et jouets en excès, ou bien qu’elles s’entourent de
personnes avec lesquelles elles n’ont rien en commun, seulement pour ne
pas donner l’impression d’être seules et donc, « des ratées ».
En revanche, tout le monde ignore que la simplicité soit l’une des clés du
bonheur. Simplicité signifie avoir moins de tâches, moins de devoirs, devoir
passer moins de temps dans des situations et avec des personnes que l’on
n’apprécie pas et c’est la meilleure amie du bonheur. Les grands
philosophes nous disent tout cela depuis la nuit des temps mais nous
sommes têtus et nous continuons à vouloir toujours plus. Nous sommes
bombardés par les publicités et désormais, nous nous comparons à
n’importe qui nous voyons sur les réseaux sociaux. Une personne que l’on
ne connait même pas poste des photos et des vidéos de toutes leurs
vacances ? Nous ne nous contentons pas de deux vacances par an, nous en
voulons une dizaine nous aussi. Cela se produit parce que, sinon, nous
pensons que cette personne est plus heureuse que nous et qu’aller beaucoup
en vacances signifie poursuivre notre bonheur. Évidemment, ce n’est pas
vrai.
Une vie de multiplicités est rythmée par de nombreuses distractions et l’on
s’en rend compte lorsque nous nous habituons à chercher et à travailler afin
d’obtenir plus de ce dont nous avons besoin, ou plus de ce que nous
désirons vraiment. Voilà que nous nous retrouvons à faire trop de choses,
certaines qui sont même en conflit entre elles. Le point principal est que la
plupart d’entre nous ne sait pas ce que nous voulons vraiment, nous ne
sommes pas guidés dans nos choix et dans nos actions par notre boussole
interne, mais nous nous laissons entraîner par le courant avec le résultat qui
n’arrive pas à dire un « non » ferme face à tout ce qui n’est pas une
demande qui vient par son moi profond. Beaucoup de personnes suivent
tout simplement la route que quelqu’un d’autre – la société y compris – a
tracé pour elles, ou elles suivent simplement le courant sans se préoccuper
de quoi que ce soit, et c’est tant mieux. Même au cas où elles s’en rendent
compte, elles savent que se lancer dans une aventure à contre-courant serait
trop fatigant et dangereux, il y aurait le risque de se noyer, au point qu’elles
préfèrent continuer à se laisser transporter par le flux des choses qui se
passent.
Ces personnes épuisent leur énergie physique afin de se procurer quelque
chose dont elles n’ont pas besoin et qui ne satisfasse pas leurs réels besoins.
Cela peut arriver de nous mettre en quatre pour nous faire apprécier par des
personnes dont les valeurs ne sont pas en accord avec les nôtres. Nous
gaspillons notre énergie mentale en rendant les problèmes plus compliqués
et voilà que cette énergie n’est pas utilisée pour quelque chose qui nous
apporterait des bénéfices, c’est-à-dire des structurés objectifs sur le long
terme qui viennent de décisions éclairées.
La simplicité commence par se débarrasser de tout ce qui n’est pas
nécessaire, des vêtements et des objets matériels aux personnes et aux
expériences. Cela signifie également de se débarrasser de votre égo, de
votre vanité, de votre fierté, des masques que l’on porte et de la carapace
dans laquelle vous vous cachez. Celui de vous débarrasser de tout cela est
un procédé qui vous conduit à dire adieu à l’ancien pour accueillir le
nouveau.
Le concept de se débarrasser de tout ce qui ne vous est pas utile doit devenir
un automatisme. Au début, vous aurez un peu de mal, mais chaque jour,
prenez des moments à consacrer à la recherche des choses, des personnes et
des situations qui n’allègent pas votre vie mais, qu’au contraire, la
complique, et qui ne vous apportent pas de réels bénéfices. Petit à petit, cela
devient une habitude. Le but est de parcourir un sentier qui guide à la paix
intérieure. Lorsque vous serez près de sa réalisation, mais également
pendant le parcours même, vous vous rendrez compte que tenir à distance
des pensées obsessionnelles et négatives sera beaucoup plus simple de ce
qu’il n’a jamais été pendant que vous étiez perdu dans une vie frénétique et
éloignée de vos réels besoins et valeurs.
Il y a deux façons pour simplifier ce processus. La première est de vous
poser la question : « Cette chose/personne/expérience est vraiment utile
pour moi ? » Vous devez connaitre au moins un peu vos besoins et vos
objectifs réels, et même vos valeurs afin de pouvoir répondre sincèrement à
la question. Dans la plupart des cas, en revanche, il est suffisant que vous
vous écoutiez en utilisant votre cœur et votre âme, plutôt qu’en utilisant
votre esprit.
Imaginons que jeudi soir, vous êtes fatigué après une journée chargée au
travail et vous pensez avec plaisir à la soirée que vous passerez en vous
laissant glisser sur votre canapé à regarder votre série télé préférée, peut-
être en compagnie d’une ou plusieurs personnes que vous aimez. Un de vos
collègues vous dit que, justement, le même soir, il a organisé une fête pour
l’anniversaire du chef du secteur administratif, que vous avez vu deux fois
depuis que vous avez commencé à travailler dans l’entreprise. Votre
collègue vous dit que tout le monde ira, vous ne pouvez pas manquer ça, ce
sera amusant et ainsi de suite. Il est probable que, jusqu’à ce moment, vous
auriez réagi en acceptant l’invitation. Au fond de vous, vous savez très bien
que vous n’avez pas besoin de vivre cette expérience (d’ailleurs,
difficilement vous vous amuserez vraiment, parce que vous irez à la fête
dans un état d’esprit déjà négatif) et que vous ne voulez pas vous entourer
de personnes que vous connaissez à peine ou que vous n’appréciez pas
beaucoup, comme certains collègues, mais vous pensez que c’est ce que les
autres et la société s’attendent de vous et, avec regret, vous renoncez à votre
soirée avec votre famille devant la télévision.
Maintenant, vous avez cette question importante à vous poser à chaque fois
que l’on vous présentera une invitation ou une expérience (avec le temps,
vous vous poserez la question automatiquement). Revenons à notre scène :
le collègue vient de vous parler de la fête et vous, dans votre esprit, vous
vous demandez si y aller vous servira vraiment. La réponse est non. Et voilà
que vous déclinez l’invitation. Vous passerez une soirée agréable et
heureuse en compagnie des personnes que vous aimez à regarder une série
télévisée que vous aimez.
Initialement, vous pourriez craindre la réaction des autres et de ce qu’ils
pourraient penser de vous, mais rappelez-vous que vous devez rendre
compte seulement à vous-même. Il est important de tenir compte des
opinions et des conseils des personnes que vous aimez et que vous
appréciez, mais d’ignorer les commentaires de tous les autres est une autre
tactique gagnante pour se débarrasser de tout ce qui ne vous sert pas
vraiment et qui alimente l’overthinking.
Il est autant important d’apprendre à dire « non ». En restons sur le filon de
la question précédente, face à chaque personne ou occasion, vous devez
vous demander si elle vous sera utile ou pas, mais pas utile à atteindre les
objectifs matériels et/ou qui vous ont été inculqués par d’autres, mais plutôt
pour poursuivre votre sérénité intérieure, la conscience de qui vous êtes
vraiment et de votre objectif dans le monde, la connaissance approfondie de
votre personnalité et de vos valeurs. Souvent, la société nous fait croire que
dire non soit égoïste et que nous devons en quelque sorte nous sacrifier
constamment, comme si convoiter le bonheur et la sérénité mentale était un
objectif illusoire, parce que la vie est seulement une série d’obstacles. Il n’y
a rien de plus faux.
Dire non signifie avoir le courage de faire seulement des choses en accord
avec qui nous sommes vraiment. Initialement, comme dans chaque aspect
de la vie, vous devrez vous habituer et il est probable que vous vous sentiez
mal à l’aise ou que vous culpabilisiez. Cependant, dites « non » avec
fermeté. Donnons un autre exemple, vous n’aimez pas la chasse mais votre
beau-frère vous invite à passer un dimanche de chasse avec lui et ses amis.
Tout le monde s’attend que vous y alliez, parce qu’il fait partie de la famille
et vous vous connaissez depuis des années. En revanche, vous êtes contre la
chasse. Si vous lui faites plaisir et vous acceptez, vous iriez à l’encontre de
vos valeurs et votre âme ne serait pas heureuse et satisfaite. Dire « non »,
peut-être sans même se donner la peine de fournir une motivation est le bon
choix à faire.
Une vie simple favorise la sérénité mentale et renverse les pensées
obsessionnelles et négatives. Nous avons vu que ces pensées se nourrissent
de nos peurs et ce sont justement toutes les personnes et les situations qui
ne sont pas proches à nos vrais besoins, et qui nous encombrent la vie (je
dis bien, pas qui la remplissent ou l’enrichissent, mais qui nous l’encombre)
à créer en nous de l’anxiété, de la peur et de l’insécurité.
Reconnaitre et abandonner ces modes de pensée inculqués par la société et
par les autres est une étape importante pour définir des pensées
complétement à vous, qui vous fassent vivre plus sereinement. Peut-être
que vous vivez dans un studio et vous aimez qu’il soit aussi intime, mais la
société vous fait croire que vivre dans une petite maison soit tout au plus
pour les étudiants, une situation temporaire, vous vous concentrez alors à
chercher une maison plus grande, peut-être que vous vous tuer au travail
pour pouvoir vous la permettre, mais, en fait, VOUS NE LA VOULEZ
PAS ! Vous n’en avez pas besoin. Une maison plus grande ne vous fera pas
sentir plus satisfait ou plus heureux, au contraire, vous continuerez à être
enveloppé dans cette spirale de devoirs nécessaires pour pouvoir vous la
permettre.
Vous savez quel est le mot qui est à la base de tout cela ? Rébellion. En
achetant ce livre, vous avez fait le premier pas dans cette direction, parce
qu’en vous étant rendu compte que vous avez un problème d’overthinking,
vous avez cherché une réaction proactive, vous avez décidé de devenir
responsable de vos actions et de votre vie. Vous rebellez ce n’est pas
quelque chose de mal, comme on nous fait croire souvent, et cela peut être
fait à n’importe quel âge. De nos jours, nous vivons dans une société de
consommation, où on nous fait croire que pour être heureux, nous devons
avoir davantage. La simplicité et le minimalisme vous disent le contraire :
pour être heureux, vous devez avoir moins. Moins de devoirs, moins de
temps à passer avec des personnes auxquelles vous ne vous sentez pas
proches, à effectuer des activités qui ne vous plaisent pas vraiment…
Au fur et à mesure que vous ferez de l’espace dans votre vie, vous vous
rendrez compte que vous recommencez à respirer, à apprécier le vrai
concept de liberté. Enfin, vous pouvez mettre chez vous seulement ce qui
vous fait sentir bien, en vous débarrassant d’objets que vous aviez pour
impressionner les autres. Vous comprenez que, pour être heureux, vous
n’avez pas besoin de beaucoup. Vous arriverez à comprendre que vous avez
besoin de ce que vous possédez, et rien de plus. Prenez soin de ce que vous
choisissez d’avoir, que ce soient des objets, des personnes ou des
expériences. Il vaut mieux avoir cinq amis de confiance que cinquante
personnes que vous appelez « amies » mais dont vous ne pouvez pas faire
confiance.
Vous verrez qu’en adoptant ce mode de vie plus simple, même
l’overthinking ne sera plus un problème, et vous savez pourquoi ? Les
pensées négatives et obsessionnelles de l’overthinking se nourrissent de
stress, de craintes, d’insécurités, de la conscience, au niveau intérieur et
profond, de ne pas être en train de vivre votre vie comme vous le voudriez,
d’être piégé dans une routine que d’autres ont choisi pour vous, et qui
commence à vous mettre la pression au point de ne pas vous faire respirer.
Lorsque votre vie sera plus simple, rythmée par des personnes, des choses
et des expériences en accord avec qui vous êtes vraiment, le fruit de vos
choix consciencieux, vous n’aurez pas de raisons à donner du crédit aux
pensées négatives ou catastrophiques, et cela deviendra toujours plus
naturel pour vous d’en avoir moins, jusqu’à atteindre cet état de sérénité
dans lequel vous en aurez même plus une.
4
COMMENT DÉVELOPPER LE SENTIMENT
D’ O P T I M I S M E

N ous entendons dire souvent que notre bonheur, ou notre mal-être,


ne sont pas causés par la vie même mais par comment nous
réagissons aux évènements de la vie. L’optimisme est aussi bien une
philosophie qu’une attitude. C’est une philosophie dans la mesure où nous
interprétons les évènements qui arrivent dans notre vie de tous les jours et
une attitude dans la façon dont nous choisissons d’avancer. L’optimisme est
un véritable mode de vie, une loupe à travers laquelle définir la désirabilité
ou pas des évènements qui nous arrivent quotidiennement.
Pas toutes les personnes sont optimistes par nature, mais la bonne nouvelle
est que n’importe qui peut apprendre à le devenir. Beaucoup d’entre nous
sont habitués à une vision de la vie pessimiste, en particulier dans le monde
occidental où nous vivons, si nous nous regardons autour, il nous semble
que la plupart des gens sont gris, éteints, constamment pressés, tristes et en
colère. Nous sommes convaincus que c’est normal d’être comme ça, et que
c’est nous qui nous trompons en exigeant quelque chose de différent.
Apprendre à transformer la négativité en optimisme ne signifie pas
fredonner une chanson joyeuse, mais apprendre toute une série de capacités
cognitives.
La question que vous devez vous poser, donc, ce n’est pas « comment je
peux devenir plus optimiste ? » mais « quels sont les principes que je peux
appliquer chaque jour afin de devenir automatiquement plus optimiste ? ».
La seule manière afin de vous approprier une philosophie est de la mettre en
pratique chaque jour.
Donc, quel sont les principes de l’optimisme ?
Le terme “optimisme” dérive du latin Optimus qui signifie « le meilleur »,
et c’est un concept intéressant qui prend pour exemple la ville de Rome et
comment cette dernière ait réussi à devenir si grandiose grâce à sa position
sur le fleuve, à l’eau pure des Apennins, aux collines… bref, Rome a réussi
à devenir la puissance que nous connaissons tous en utilisant ses qualités, et
vous pouvez faire pareil.
Vous pouvez prendre vos caractéristiques et qualités et en faire quelque
chose de merveilleux.
Découvrons-donc les sept principes de l’optimisme.

1. Croyez toujours que c’est possible

Nous avons vu précédemment comment l’overthinking est caractérisé par


des pensées négatives et souvent catastrophiques qui ne se réalisent jamais.
En nous, alimentés par l’anxiété, l’insécurité, la peur et par les expériences
passées négatives, nous sommes convaincus de ne pas être capables, de ne
pas valoir assez, et voilà que ces pensées s’alimentent de telles convictions.
Croire que chaque chose est possible, en revanche, cela a l’effet opposé,
cela vous ouvre mille possibilités. Un optimiste croit que voir ne signifie
pas y croire, mais qu’y croire signifie le voir. L’optimiste se répète cette
conviction : « Ce qui se passe peut être changé per ce que je vois et de la
manière dont je le perçois ».
Dans l’état d’esprit où se trouve la plupart des personnes, nourri par des
convictions, des pensées et des idées imposées par la société et par les
autres, l’individu pense de n’avoir aucun contrôle sur sa croissance,
intelligence ou capacité créative. Nous sommes convaincus que pour avoir
du succès dans la vie nous devons faire comme les autres, nous devons
serrer les dents et avancer de cette manière, parce que c’est la seule façon
pour obtenir la réussite. Ici, vous devez vous arrêtez et vous demander ce
que signifie, pour vous, le terme « réussite ». Cela signifie avoir beaucoup
d’argent, une belle voiture, une villa, pouvoir passer des vacances de luxe ?
Cela signifie être à la tête d’une grande entreprise ? Cela signifie pouvoir
exhiber de beaux vêtements et vous montrer avec des personnes célèbres ?
Ou peut-être que cela signifie de vous occuper des autres, vous consacrer à
une passion qui vous rende heureux, passer du temps avec les personnes qui
vous aiment ? Vous comprenez quel est votre concept de « réussite » et vous
découvrirez que jusqu’à présent, probablement, vous avez travaillé pour
atteindre un type de réussite qui ne reflète pas la vôtre. Il est donc
normalque votre esprit ait été envahi par des pensées négatives et
obsessionnelles, parce que vos valeurs et vos objectifs sont ignorés.
Lorsque vous adoptez un état d’esprit basé sur la croissance, vous affrontez
les échecs comme quelque chose dont apprendre et les défis comme
quelque chose à affronter avec de l’adrénaline. Il se base sur le concept que
vous pouvez cultiver vos qualités de base avec l’engagement. Les personnes
avec un état d’esprit basé sur la croissance sont ouvertes, elles veulent
enseigner et apprendre, elles sont ouvertes au feedback et elles ont une
capacité à affronter les défis et les obstacles. Ce ne sont pas des super-héros,
mais des personnes comme vous qui ont choisi de s’éloigner de l’état
d’esprit basé sur les convictions imposées par la société, mais de poursuivre
ses objectifs.
Quel est le rapport avec l’optimisme ? Il a été découvert que l’état d’esprit
que vous décidez d’adopter définit qui vous êtes et le monde autour de
vous. Si, par exemple, vous croyez qu’il y aura une solution à votre
problème, vous verrez différentes possibilités et vous agirez de différentes
façons. Si, au contraire, vous êtes la proie des pensées obsessionnelles et
négatives, vous ne ferez rien d’autre que ruminer sur les issues possibles
catastrophiques du problème en soi et sur ses conséquences, en vous
retrouvant victime, en revanche, qu’auteur de votre vie.

1. Se mettre au travail

Un optimiste ne se limite pas à désirer que les choses se passent comme par
miracle, mais il se met au travail pour les réaliser. S’il est vrai que vous
pouvez croire en un bel avenir, ou que l’issue d’un évènement sera positive,
il est aussi vrai que vous ne pouvez pas vous limiter à le penser ou à le
désirer, mais vous devez travailler dur et avec constance afin de favoriser
ces circonstances.
Donnons un exemple. Vous voudriez publier un livre, peut-être que devenir
écrivain est votre grand rêve. Vous pouvez penser que, dans votre parcours
pour devenir optimiste, il vous suffit de vous imaginer avec la copie de
votre livre dans vos mains ou bien pendant que vos amis et votre famille
vous font des compliments, ou bien pendant que vous gagnez un prestigieux
prix littéraire. Imaginer des situations agréables et positives comme celle-ci
est bien, mais la chose importante est d’agir et de travailler vers l’objectif.
Vous pourriez commencer en consacrant une heure par jour à l’écriture,
vous pourriez fréquenter un cours d’écriture créative, vous confronter avec
des personnes qui ont déjà publié des livres et aller parler avec le
responsable de votre bibliothèque municipale pour savoir comment
organiser une présentation chez eux. Toutes ces actions feront en sorte que
vous ne vous limitiez pas à imaginer un avenir positif, mais que vous
travailliez avec dévouement et engagement pour atteindre votre objectif.
Qu’est-ce qui vous empêche d’avoir une attitude de ce genre ? L’endurance.
Cela arrive à la plupart d’entre nous, en particulier lorsqu’il s’agit de faire
des actions qui peuvent nous rapprocher ou nous faire atteindre tout de suite
un objectif que nous désirons mener à bien ardemment. Parfois, nous
pouvons nous retrouver victimes des doutes, nous nous retrouvons à
repousser ou à tomber victime de la peur. Lorsque cela arrive, rappelez-
vous que l’imagination est prodigieuse et elle est en mesure de vous
montrer comment pourrait devenir votre vie, mais sans engagement et un
dur travail, vous ne pourrez pas atteindre ces résultats. Vous mettre au
travail afin d’arriver à atteindre des objectifs, de plus, gardera votre esprit
concentré et chasser les pensées négatives et obsessionnelles typiques de
l’overthinking pathologique deviendra plus simple.

1. Concentrez-vous sur vous-même

Une des raisons pour lesquelles vous continuez à avoir des pensées
négatives et obsessionnelles est que vous vous concentrez sur des aspects
que vous ne pouvez pas contrôler, ou que, dans la meilleure des hypothèses,
vous pouvez contrôler qu’en partie. Peu importe combien vous ruminez,
vous ne pourrez jamais avoir la certitude d’une issue jusqu’à ce que l’issue
ne dépende de vous. En changeant d’état d’esprit, et en vous concentrant
sur ce que vous pouvez changer et contrôler (c’est-à-dire vous-même), le
résultat peut changer. Admettons que vous deviez sortir pour le premier
rendez-vous avec un garçon ou une fille qui vous plait. Vous êtes agité,
vous avez peur, vous pensez de ne pas valoir assez et vous tombez dans la
spirale de l’overthinking. Vous imaginez toute une série de situations de
celle désagréable à celle catastrophique, comme le fait qu’il/elle puisse ne
pas aimer le restaurant que vous avez choisi, ou que vous ne puissiez ne pas
l’aimer, et vous vous rendrez au rendez-vous agité, nerveux et stressé.
Concentrez-vous seulement sur ce que vous pouvez contrôler, vous-même.
Préparez-vous avec soin, passez les heures qui précèdent dans la détente,
soyez vous-même, choisissez un restaurant qui soit propre et confortable,
parlez mais consacrez aussi du temps à écouter l’autre personne… Si l’autre
n’apprécie pas l’endroit où vous vous rendez, sachez qu’il s’agirait
seulement de goûts personnels. Si vous vous êtes comporté de manière
polie et gentille, vous êtes propre et présentable, vous avez raconté quelque
chose sur vous et vous avez écouté ce que devait dire l’autre personne, vous
pouvez être tranquille. Vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour
favoriser la bonne issue du rendez-vous.
Rappelez-vous que vous n’avez aucun contrôle sur ce que les autres pensent
de vous, sur les catastrophes naturelles et des évènements comme des
attentats terroristes, des accidents de la route et ainsi de suite. Vous n’avez
pas le contrôle sur l’économie mondiale, ni sur ce que les autres personnes
décident de dire ou de faire. Vous devez vous occupez de vous-même, de
comment vous vous préparez à un éventuel effondrement financier, de
comment et à quel point vous vous éloignez des personnes qui ne sont pas
en accord avec vos valeurs. Essayer de contrôler des personnes et des
évènements en dehors de vous-même vous conduira, comme il est
probablement arrivé jusqu’à présent, au tourment, à l’anxiété et à la
frustration.
L’optimisme se base sur la conviction que, face à chaque difficulté, nous
pouvons réagir de deux manières. Nous pouvons changer la situation ou
nous pouvons changer notre façon de réagir face à la situation. Nous venons
de voir que changer les situations en dehors de notre moi intérieur est
quasiment impossible. Donc, nous pouvons changer notre façon de réagir.
Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler, c’est-à-dire ce qui est en
vous et qui dépend de vous. Laissez tomber tout le reste. Vous verrez qu’au
fur et à mesure que tout cela deviendra une habitude, les pensées négatives
et obsessionnelles n’auront plus de raison d’exister.

1. Aimez au lieu d’avoir peur

La peur est à la base de l’overthinking. Un optimiste, en revanche, vit


projeté dans l’amour, pas dans la terreur. Si vous vivez votre vie en
provenant d’un endroit intérieur où règne la peur, vous serez souvent
arrogant, avide et peu sûr de vous. Si, en revanche, vous alimentez en vous
l’amour vous vivrez avec du courage, de la confiance en vous et de la
générosité en abondance. Penser que tout vous est dû, vivre la vie
passivement, ce sont des attitudes qui viennent de la peur. La croissance,
l’action, la compassion et la gentillesse naissent de l’amour. Vivre la vie en
étant pressé, en faisant ce que les autres s’attendent de vous, souvent la
proie de stress et d’anxiété, cela vient de l’overthinking et aussi de la peur.
Vivre une vie lente et sereine vient de l’amour.
Choisir l’amour au lieu de la peur signifie vous prendre un peu moins au
sérieux et rire un peu plus. Cela veut également dire consacrer du temps à
ces activités et à ces personnes qui vous font rire et qui vous font du bien,
sans penser à un objectif. Au lieu de consacrer le week-end au travail, en
espérant d’obtenir la promotion à la fin de l’année pour gagner 20 000 euros
de plus et acheter, peut-être, une voiture plus chère, passez votre samedi
avec vos enfants, riez avec eux, connaissez-les vraiment et le dimanche
consacrez-vous à votre passion pour le dessin et, peut-être, entourez-vous
de personnes qui partagent la même passion que vous. Peut-être, à la fin de
l’année vous n’obtiendrez pas votre promotion et vous ne gagnerez pas
20 000 euros de plus par an, vous ne pourrez pas acheter une voiture plus
luxueuse, mais demandez-vous ce que vous désirez vraiment et ce qui vaut
le plus pour vous.
Nelson Mandela dit une phrase qui s’applique bien au sujet : « Ce qui
compte dans la vie, ce n'est pas seulement d'avoir vécu. C'est la différence
faite dans la vie des autres qui définit le sens de la vie que nous avons
menée ».
Pour faire la différence dans les vies des autres, et vivre une vie digne d’être
vécue, nous devons arrêter de vivre dans la peur et découvrir l’amour que
nous avons à l’intérieur. Ce qui comptera, lorsque vous serez sur votre lit de
mort, ce ne sera pas les choses matérielles que vous avez réussi à acheter,
ou le statut obtenu au travail ou bien l’argent que vous avez à la banque,
mais à quel point vous avez réussi à aimer profondément vous-même, à
quel point vous avez aimé les personnes que vous avez rencontré et ce dont
vous leur avez fait don. À la fin de votre vie, ce qui comptera vraiment ce
sera à quel point vous avez réussi à toucher les âmes des personnes que
vous avez rencontré avec vos actions et vos créations. Vous ne pouvez pas
toucher l’âme de quelqu’un avec la peur, voilà que vous devez apprendre à
écouter l’amour en vous, et à l’utiliser.

1. Concentrez-vous sur les solutions

L’overthinking vous rend victime de pensées négatives et obsessionnelles


qui, en revanche, n’offrent aucune solution pratique. Si vous pensez à votre
entretien d’embauche du lendemain, en imaginant constamment des issues
catastrophiques, vous ne ferez rien pour les éviter, mais vous flânerez dans
ces pensées négatives. Un optimiste croit qu’il y a toujours une solution et,
donc, il cherche des solutions aux problèmes, ne crée pas d’autres
problèmes en les ajoutant à ceux qui existent déjà.
Il y a deux façons de voir le monde. Certaines personnes voient les choses
qu’elles veulent, d’autres voient les choses qui les empêchent d’avoir ce
qu’elles veulent. Le premier type de personnes est celui qui s’ingénie afin
d’obtenir ce qu’elle veut. Lorsqu’elles tombent sur des obstacles, elles
continuent jusqu’à ce qu’elles ne trouvent pas une solution, parce qu’au
fond d’elles, elles savent très bien ce qu’elles désirent.
Les personnes qui, en revanche, voient ce qui les empêchent d’obtenir ce
qu’elles veulent, ne se focaliseront uniquement sur ces obstacles. Cela
signifie qu’elles n’agissent pas. Les optimistes sont les personnes qui font
partie du premier groupe. Afin de devenir plus optimiste, vous devez
commencer à vous concentrer sur les solutions. La prochaine fois où il vous
arrivera de ruminer sur un problème, demandez-vous ce que vous pouvez
faire pour le surmonter ou pour favoriser une issue positive. Revenons à
l’exemple de l’entretien d’embauche. Vous pouvez réviser quelque chose,
puis vous assurez d’avoir préparé les bons vêtements, puis contrôler la route
pour arriver au bureau et éviter d’arriver en retard… Ce sont toutes des
actions qui peuvent vous sembler petites mais qui vous permettent de créer
des solutions. Pour vous entraîner à développer cette mentalité, chaque fois
où vous vous trouvez face à un problème, vous vous posez cette question :
« Que puis-je faire pour le résoudre ? »

1. Soyez toujours reconnaissant et acceptez ce qui vous arrive

Nous voudrions tous une vie rythmée seulement par des évènements
agréables et des bonnes nouvelles, et pourtant, si vous y réfléchissez bien,
un mode de vie de ce genre nous empêcherait de grandir parce que nous
apprenons aussi des difficultés et des échecs. Un optimiste accepte tout ce
qui lui arrive, il accepte n’importe quel sentiment qu’il ressent. Être
optimiste ne signifie pas être constamment positifs, mais cela signifie
trouver quelque chose de positif dans les évènements négatifs. C’est une
forme de résilience. On vous a renvoyé à votre travail ? Au lieu de vous
enfermer dans votre chambre, désespérer et être victime de l’overthinking,
prenez-le comme une opportunité. Cela peut être l’occasion pour reprendre
ses études ou pour chercher un travail plus en accord avec vos passions. Un
optimiste se demande comment pouvoir apprendre de la souffrance et du
stress parce qu’il sait que les émotions négatives ont un objectif, elles sont
là pour nous dire que quelque chose ne va pas. L’overthinking même est en
train de vous lancer un message. Vous allez mal. Votre corps, votre âme et
votre cœur sont en train de crier un appel à l’aide. Écouter les émotions
négatives et les explorer, signifie arriver à la vraie cause du problème. Voilà
pourquoi faire semblant de ne pas avoir de pensées obsessionnelles et
négatives ne sert à rien. Pour faire défiler plus sereinement dans la vie, ne
combattez pas les émotions négatives, mais travaillez avec ces dernières.

1. Voyez la beauté

Un optimiste est à la recherche constante de de la beauté, de la poésie, de


l’art qui l’entoure. Si vous choisissez de croire que chacune de vos
aspirations est possible, vous verrez la beauté dans votre imagination. Si,
par conséquent, vous décidez de vous engager chaque jour afin d’atteindre
cet objectif, vous verrez la beauté au travail et dans les progrès que vous
obtiendrez.
Si vous choisissez de vous concentrer seulement sur ce que vous pouvez
contrôler – vous-même – vous verrez la beauté qui se trouve exclusivement
en vous. Et si vous décidez d’aimer de manière inconditionnelle et
profonde, vous verrez la beauté d’une vie vécue sans craintes. Si vous
décidez de vous concentrer sur les solutions, vous verrez la beauté et la joie
de résoudre les problèmes. Et si vous décidez d’accepter ce qui vous arrive
et être toujours reconnaissants, vous verrez la beauté des bénédictions et des
significations derrière les efforts.
En conclusion, afin d’obtenir un peu d’optimisme en plus, vous devez vous
rappeler que nous sommes tous imparfaits, vous compris, et vous devez
l’accepter. Nous avons vu comment beaucoup de personnes victimes
d’overthinking n’acceptent pas leurs propres imperfections et elles ont des
ambitions irréalistes. L’optimisme est un choix. Appliquez quotidiennement
les sept principes que vous venez de lire, vous pouvez aussi les transcrire
sur un post-it et l’accrocher dans une pièce de votre maison ou votre
chambre, où vous pourrez les lire facilement chaque jour.
À chaque fois qu’il vous arrivera d’être la proie des pensées négatives et
obsessionnelles, rappelez-vous que vous ne pouvez rien contrôler de ce qui
se passe en dehors de vous, que vous devez travailler quotidiennement afin
d’obtenir des objectifs, que vous devez aimer et arrêter d’avoir peur, ainsi
qu’accepter aussi les expériences et les émotions négatives, et les utiliser
pour comprendre mieux et pour offrir davantage aux autres. Il y a toujours
une solution à un problème, souvent il y en a plus d’une. Pour vaincre
l’overthinking, concentrez-vous sur les solutions possibles et agissez en
conséquence.
5
L A CARTE INTÉRIEURE DE L A RÉALITÉ : CE
QU’ELLE EST RÉELLEMENT ET COMMENT
E L L E P E U T VO U S A M E N E R À L A R É U S S I T E

L es outils que nous avons réellement afin de connaitre le monde


extérieur sont nos sens. Par conséquent, notre carte intérieure de la
réalité se base sur des expériences sensorielles tactiles, cinesthésiques,
olfactives, gustatives, auditives et visuelles. Les données que nous
recevons, en revanche, sont victimes des limites neurologiques à cause
desquelles les stimulus qui sont au-dessus ou au-dessous d’un seuil donné
ne sont pas perçus. Nous élaborons ces données sensorielles pour créer celle
que nous connaissons avec le nom de « perception », ou bien un procédé de
construction de signification.
Ce processus est rythmé par différents filtres que nous insérons souvent de
manière inconsciente dans notre carte. Les filtres peuvent être sociaux,
c’est-à-dire les règles et les convictions qui se trouvent dans la société où
nous vivons et qui nous sont inculquées dès notre enfance et renforcées
quotidiennement à travers le langage, ou bien individuels, c’est-à-dire, qui
se basent sur la culture de notre famille d’origine, sur l’image que nous
avons de nous-mêmes et des autres, ce que généralement nous considérons
des certitudes. Même dans ce cas, le langage que l’individu absorbe par la
famille est d’importance fondamentale. Nous pensons à un enfant
légèrement en surpoids qui entend pendant toute son enfance qu’on lui dise
« tu es gros », « mets-toi au régime » de la part de sa famille. Même si en
grandissant il devait atteindre son poids idéal, il continuera à se sentir
inadapté.
Chacun d’entre nous utilise des mécanismes individuels inconscients que
nous mettons en œuvre régulièrement.
La généralisation : lorsqu’il nous arrive quelque chose, nous
pensons que ceci représente toute l’expérience. Vous avez échoué
une fois à votre examen ? Vous croyez que vous échouerez à
n’importe quel autre examen.
L’annulation : éliminer des parties de notre expérience que nous ne
représentons pas dans notre modèle de la réalité.
L’attention sélective : pendant chaque journée, nous nous
concentrons exclusivement sur les évènements qui nous attendent.
La distorsion : la représentation déformée des rapports entre les
parties du modèle.

Nous exprimons chacun de ces filtres par l’intermédiaire du langage qui est
une des façons principales dont nous représentons nous-mêmes et nous
communiquons aux autres personnes qui nous sommes et nos valeurs.
Parmi tous les filtres, le langage est celui fondamental dans la construction
des cartes.
Il y a trois types de langages :

1. Sensoriel, qui concerne les formes verbales à travers lesquelles


nous exprimons nos émotions ;
2. Symbolique, c’est-à-dire, formé par des symboles ;
3. Conceptuel, qui se base sur des concepts aussi bien abstraits que
concrets à travers lesquels nous exprimons des convictions, des
jugements et des comparaisons.

Notre carte de la réalité est mise à jour constamment durant toute notre vie.
La première mise à jour arrive lorsque nous venons de naître, et déjà un ou
deux ans après notre naissance, nous avons une carte intérieure de la réalité
complète. Une telle carte, en revanche, est très généralisée. Il est
fondamental de mettre à jour régulièrement notre carte afin d’éviter de
rester enfermés dans une vision qui pourrait être limitative, basée par
exemple sur les convictions et les jugements que nous avions lorsque nous
étions plus jeunes. On doit faire en sorte que notre carte intérieure de la
réalité devienne toujours plus riche de détails à cause des incessantes
expériences que nous vivons. Il est important de comprendre si votre carte
intérieure de la réalité s’est évoluée ou bien si c’est encore la même de celle
que vous aviez étant jeune ou, voire, dans votre enfance. Ce type de carte
était, comme nous avons déjà dit, généralisée et incomplète, parce que vous
deviez encore grandir et vivre des expériences et des développements qui
vous permettaient de la rendre plus riche et plus précise. Si votre carte
intérieure de la réalité est encore générique et peu claire, vous êtes come un
voyageur qui dispose d’une carte en papier avec des références imprécises
et une graphie illisible. Il est évident qu’il risque de se perdre, ou bien il
s’est déjà perdu.
Pour commencer à enrichir notre carte intérieure de la réalité, il est
nécessaire que vous vous demandiez où vous voulez aller. Évidemment,
nous ne sommes pas en train de parler d’un lieu physique, mais d’où vous
voulez aller aujourd’hui en matière de valeurs. Vous pouvez commencer en
consacrant une plus grande attention au langage. Si les mots que vous dites
à vous-même et aux autres sont toujours les mêmes, cela signifie que selon
toute probabilité, votre vision du monde est statique. Si, par exemple, vous
êtes habitué à utiliser des concepts abstraits, essayez de les remplacer avec
un langage sensoriel plus concret. Devenez plus conscient des filtres que
vous utilisez avec les autres et avec vous-même. Vous faites tout pour
apprendre toujours de nouvelles informations, afin d’avoir un regard plus
clair sur la réalité, et de considérer toujours au moins trois options.
Cette carte pourrait conduire à une plus grande conscience de vous-même,
et alors, l’overthinking ne sera plus un problème. Le voyage vers la
conscience de soi, en revanche, est long et souvent sinueux. Si, cependant,
vous aspirez à la réussite, il est important que vous vous efforciez de rendre
plus riche votre carte intérieure de la réalité. Nous avons déjà dit que vous
ne devez plus accepter la définition de réussite que la société vous a dicté,
mais que vous devez définir le mot « réussite » de manière personnelle. La
réussite c’est quoi, selon vous ? Ensuite, passez à l’action. Si fantasmer sur
comment vous serez heureux et détendu lorsque vous aurez obtenu la
réalisation de cet objectif c’est une belle chose, il est ensuite nécessaire
d’agir.
L’adage le dit bien : la plupart des personnes ne vivent pas vraiment, elles
survivent tout simplement. Avoir une carte intérieure de la réalité riche et
dynamique vous permet de sortir de l’entre-deux où se trouve la plupart des
gens, ceux qui sont esclaves de la société et des propres insécurités et
craintes, qui créent et alimentent les pensées négatives et obsessionnelles, et
d’avancer dans votre processus de conscience de vous-même. Pendant le
voyage, vous ferez des découvertes importantes et simplement en
appliquant les conseils et en effectuant les exercices que vous avez appris
jusqu’à présent, et que vous trouverez dans la partie restante de ce livre,
vous pourrez progresser vers l’accomplissement et la réussite. En revanche,
rappelez-vous que suivre les conseils ou effectuer les exercices n’est pas
suffisant si vous ne vous efforcez pas à rendre interactive votre carte interne
de la réalité.
6
L E R Ô L E D E L’ E S P R I T S U B C O N S C I E N T D A N S
L’A N X I É T É

L ’anxiété nait souvent des expériences passées négatives et par les


convictions que nous avons sur nous-mêmes, elles aussi négatives,
qui deviennent des règles inconscientes qui se répètent de manière
automatique et qui entraînent des répercussions sur notre vie de tous les
jours. Le rôle de l’esprit subconscient est justement celui d’automatiser les
choses. Donnons un exemple, une fois que nous avons appris à faire du
vélo, on se le rappelle pendant le restant de notre vie. Même si nous ne
devions plus monter sur la selle d’un vélo pendant des années, lorsque
viendra le moment d’y monter à nouveau, notre corps saura parfaitement
quoi faire. Cela arrive parce que l’esprit subconscient a des ressources
incroyables et a alimenté les capacités nécessaires à vous faire faire du vélo
en faisant en sorte qu’elles deviennent une règle. Malheureusement, cela se
produit aussi avec beaucoup de situations et de convictions négatives. Si au
collège, un camarade s’est moqué de vous pour votre aspect physique
pendant toute l’année scolaire, votre esprit subconscient vous convainc que
c’est la règle et vous coexistez avec des convictions où vous ne vous aimez
pas physiquement et vous vous sentez de ne pas valoir assez. Ces
informations sont en revanche illusoires. Si vous y pensez de manière
rationnelle, êtes-vous vraiment si laid comme le disait ce camarade ? Vous
ne valez vraiment rien ? Pensez à toutes les belles choses que vous avez fait
dans votre vie et à toutes les personnes que vous avez rendu heureuses. La
première étape pour contrôler votre anxiété est de devenir conscient de
toutes ces informations négatives illusoires qui affolent votre esprit.
L’anxiété n’est rien d’autre qu’une pensée. Vos pensées causent l’anxiété, la
sensation d’anxiété est la conséquence des pensées que vous avez. La bonne
nouvelle est que vous pouvez contrôler et gérer vos pensées. Vous devez
apprendre à penser correctement, ce qui ne signifie pas de devoir penser
comme tous les autres, mais penser de manière constructive.
Qu’est-ce la neuroplasticité et comment peut-elle nous aider à surmonter
l’anxiété
Pour comprendre ce qu’est la neuroplasticité, nous devons partir par la
conscience que notre cerveau n’est pas statique, mais il peut subir des
modifications à la suite d’un traumatisme. La neuroplasticité permet, à
travers les exercices et une pratique régulière, de former de nouveau notre
cerveau pour aller au-delà des conséquences d’un traumatisme. La
neuroplasticité, donc, nous parle d’une croissance post-traumatique et d’une
possibilité de guérison très élevée.
Le système nerveux reste malléable aussi après que nous avons atteint l’âge
de la maturité, et certaines études déclarent que cette malléabilité peut
persister jusqu’à la vieillesse. Cette conscience nous pousse à croire que,
même si plusieurs années sont passées depuis un traumatisme, il est encore
possible d’appliquer pour la personne des techniques destinées à la
réduction des conséquences du traumatisme même, parce que nous avons
tous un cerveau malléable tout au long de notre vie.
Lorsque nous avons une réponse négative, comme la crainte (mais aussi, au
contraire, une prédisposition à voir toujours le côté positif) il arrive que les
neurones s’activent ensemble et sont reliés entre eux. Cela se réfère à la
séquence des pensées, aux attitudes et aux réponses récurrentes qui donnent
vie à des modalités d’activation habituelles. À la suite d’un traumatisme,
donc, nous devons réentraîner notre cerveau pour faire en sorte que les
neurones s’activent ensemble de manière adaptative. Jusqu’à ce moment,
probablement, vos neurones se sont activés face à un déclencheur causé par
un évènement passé qui vous a causé du stress et qui peut vous causer des
empêchements, même graves, sur le plan émotionnel et physiologique.
La neuroplasticité, donc, se base sur le concept qu’une personne qui a subi
un traumatisme ne sera pas nécessairement influencée pour toujours. Cette
personne a surement subi une blessure, mais il est possible qu’elle guérisse.
Il est important que la personne en question fasse un choix délibéré et
intentionnel et qui, à la suite de ce choix, décide ensuite d’agir. Une action
cohérente peut amener à changer le type et l’intensité de l’impact du
traumatisme. Étant donné que chacun d’entre nous a la possibilité de
réentraîner son cerveau, il est nécessaire de garder à l’esprit que si vous
avez l’intention de suivre un parcours de neuroplasticité pour surmonter
l’anxiété, ou un traumatisme, vous devez vous fier à un professionnel qui
n’aura pas la baguette magique, mais vous devrez fournir des efforts avec
des exercices adaptés à répéter régulièrement au cours du temps.
En effet, l’anxiété peut avoir de véritables effets sur notre système cérébral,
au point qu’elle peut influencer aussi nos comportements et nos pensées.
Nous avons déjà vu que l’anxiété en soi n’est pas mauvaise ou dangereuse,
mais c’est la réponse naturelle à une possible situation de menace ou de
danger. Lorsque l’anxiété devient intense, en revanche, elle peut arriver à
gérer toute la vie quotidienne de la personne en portant avec elle des
symptômes qui peuvent inclure des altérations du sommeil, des tensions
musculaires, de la fatigue, de l’agitation, de l’irritabilité, des trous de
mémoire et des difficultés de concentration. L’anxiété peut aussi déclencher,
ou aggraver, les symptômes qui peuvent sembler strictement physiques
sont, en revanche, psychosomatiques. Le cerveau disjoncte par toute cette
série de symptômes et par le mal-être général que la personne ressent. Le
système cerveau – esprit – relations ne fonctionne plus de manière saine et à
partir de là nait ce mal-être qui, généralement, accompagne la personne
anxieuse pour toute la journée.
Un tel mal-être, ainsi qu’être victime de l’anxiété, ne doit pas vous
désespérer, justement car notre cerveau est malléable pour toute la vie, et
donc, quel que soit votre âge, vous avez encore la possibilité de le
réentraîner. Si vous pensez à toutes les choses qui sont arrivées dans votre
vie, il vous sera facile de comprendre que nous sommes un système qui se
transforme sans arrêt et cela se produit de manière naturelle, sans que nous
devions contrôler quoi que ce soit. Prendre conscience de cette
transformation continuelle dont nous sommes les protagonistes est la
première étape pour affronter l’anxiété. L’utilisation du son est très
importante. La vibration que le cerveau transforme en son, augmente la
neuroplasticité et nous permet d’être en mesure de répondre de manière plus
saine à un ensemble d’émotions. Écouter avec attention, chanter,
s’approcher à un instrument de musique… Voilà des activités simples qui
ont des effets merveilleux sur le binôme corps – esprit et qui fait en sorte
que l’anxiété devienne de l’énergie vitale disponible.

T echniques de gestion de l’anxiété afin de prévenir les crises de


panique et recommencer à être serein
Les attaques de panique sont l’expression d’un véritable trouble de
l’anxiété, souvent connu sous le nom de trouble panique. Ce type de trouble
est généralement composé par une série de fréquentes crises de panique
avec beaucoup d’anxiété anticipative, c’est-à-dire de la peur qu’une crise de
panique se présente. Certaines personnes qui souffrent de trouble panique
arrivent à conditionner leur vie quotidienne, par exemple en limitant les
interactions avec les autres et en essayant à sortir de leur maison le moins
possible, justement parce qu’elles sont terrorisées à l’idée d’avoir une crise
de panique.
Généralement, la crise de panique se manifeste avec des symptômes
physiques plutôt forts, mais chaque expérience peut varier d’une personne à
l’autre. La personne en question aura la sensation d’être en danger,
lorsqu’objectivement elle ne court aucun risque. Généralement, il n’y a pas
besoin d’un élément précis pour activer une crise de panique, qui survient
soudainement. La durée d’une crise de panique varie généralement entre 15
à 20 minutes, mais la personne qui l’expérimente peut avoir la sensation
qu’elle dure beaucoup plus longtemps.
Certains des symptômes physiques des crises de panique sont : palpitations
et tachycardie, des difficultés respiratoires, des picotements et de
l’engourdissement, un sentiment d’évanouissement, des tremblements, des
douleurs à la poitrine et à l’abdomen, des nausées, de l’instabilité, une
sensation de confusion, de frissons ou de transpiration.
Les symptômes mentaux qui peuvent être expérimentés pendant une attaque
de panique incluent : sentiment d’irréalité, dépersonnalisation, crainte de
perdre le contrôle, de devenir fous ou de mourir.
L’attaque de panique, de plus, cause d’habitude du stress ultérieur en la
personne. Donc, découvrons six techniques pour prévenir les attaques de
panique.

1. Faire de l’exercice

Une promenade de demi-heure aide à se sentir mieux sur le plan psycho-


physique, ainsi qu’une activité sportive régulière nous fait nous sentir
mieux sur le plan mental et physique. L’activité physique, en effet, permet
de prévenir la dépression et l’anxiété aussi bien sur le court que sur le long
terme et favorise la bonne humeur.
Essayez de marcher ou de vous consacrez au sport pendant 30-40 minutes
trois fois par semaine et vous commencerez à voir immédiatement des
bénéfices.

1. Respirez correctement

S i vous n ’ avez jamais eu une crise de panique, il est probable que vous
ayez expérimenté le sentiment d’étouffement ou des difficultés
respiratoires. La plupart d’entre nous respire de manière incorrecte.
Apprenez à contrôler la respiration de manière à prévenir une attaque de
panique ou, si c’est déjà en cours, à en diminuer la durée.
L’hyperventilation contribue justement au déclenchement d’une crise, donc,
consacrez-vous à des disciplines comme le yoga où vous apprendrez, entre
autres choses, comment respirer correctement avec une technique de
respiration profonde qui implique tout le corps.

1. Suivez un régime équilibré

N’ importe quel médecin vous dirait qu’un régime varié et équilibré est
fondamental et, dans le cas de l’anxiété, il est déconseillé de boire des
boissons contenant de la caféine, manger des gâteaux industriels ou plus
généralement éviter la « malbouffe ». S’y écarter une fois de temps en
temps peut ne pas créer de problèmes, mais si vous êtes habitué à boire
beaucoup de caféine et à manger de la nourriture toute prête, commencez à
adopter un régime plus sain. Si vous pensez que ce serait utile, vous pouvez
aussi vous fier à un professionnel, comme à un nutritionniste.

1. Remèdes naturels et compléments alimentaires

B eaucoup de personnes qui souffrent d’anxiété et de crises de panique


craignent de prendre des médicaments, craignant ensuite de ne plus réussir
à s’en passer, et elles pensent qu’il n’y a pas d’autres solutions. Les remèdes
naturels et les compléments alimentaires peuvent vous aider à rééquilibrer
le système nerveux. Il y a des plantes médicinales qui peuvent contribuer à
vous procurer un sentiment de détente et à prévenir les crises de panique.
Parmi ces dernières il y a la lavande et la valériane. Les compléments
alimentaires peuvent avoir des effets similaires mais il faut toujours les
prendre sur ordonnance médicale. Pensez également aux huiles essentielles
comme alternative naturelle.

1. Profitez de la vie

C ela peut être plus simple à dire qu’à faire, mais si vous mettrez en
pratique certains des exercices suggérés dans les pages précédentes, et aussi
ceux que vous trouverez en continuant dans la lecture du livre, vous pourrez
faire des progrès significatifs. Ne vous attendez pas que tout change en cinq
minutes, mais avec de la constance et de l’effort, si vous travailliez
sérieusement sur vous, sur la conscience de l’Overself, sur le
développement de l’amour et de la reconnaissance, vous observeriez des
progrès non négligeables. Nourrir notre bien-être psycho-physique est
important et pour le faire, nous devons nous entourer de personnes,
d’évènements et d’activités qui nous donnent du plaisir et nous font sentir
bien.

1. Psychothérapie
S i , malgré tous ces ajustements, l’anxiété prend le dessus chaque jour, vous
ne devez pas espérer qu’elle disparaitra ou qu’elle perdra en intensité
comme par magie, ni vous devez vous comparer à d’autres personnes. La
bonne chose à faire dans ce cas est de vous adresser à un professionnel.
Votre psychologue vous aidera dans la compréhension de vos émotions, il
évaluera les causes et les manifestations des crises et vous donnera des
traitements, selon votre cas et sa gravité. Il y a encore un certain tabou
autour du fait d’aller chez le psychologue. Rappelez-vous que vous devez
vous occuper de vous-même et laisser tomber des personnes qui portent des
jugements qui ne sont pas sains, mais que ce sont de simples critiques pas
du tout constructives. Vous êtes une personne adulte, responsable, qui est en
train de faire un choix conscient pour se sentir mieux. Il n’y a rien de mal,
de grave ou de négatif en allant chez un psychologue. Au contraire, parler à
quelqu’un peut vous aider à voir votre vie sous un autre jour, et vous faire
guider est parfois la meilleure des solutions.

L e pouvoir de la méditation : des exercices pratiques pour dire au


revoir à l’anxiété et à la nervosité
Qui n’a jamais entendu parler de la méditation ? Le yoga nous dit que la
méditation n’est rien d’autre qu’un état mental où, simplement, nous
sommes. Selon le bouddhisme, c’est un outil qui nous permet de faire
familiariser notre esprit avec un état d’esprit, tandis que selon certaines
cultures, la méditation est une pratique d’analyse et de réflexion.
Il y a beaucoup de façons de pratiquer la méditation et autant de définitions.
La méditation pourrait tout simplement être décrite comme une expérience
non conceptuelle. Les bénéfices de la méditation sont généralement
perceptibles immédiatement, ou du moins après avoir commencé le
parcours depuis peu. Il n’est pas nécessaire d’être arrivés à un stade avancé
pour percevoir les améliorations qu’elle porte avec elle. La méditation nous
permet de nous connaitre et de mieux comprendre qui nous sommes
vraiment. Voilà pourquoi elle est fondamentale pour combattre l’anxiété et
la nervosité.
Le stress est une réaction qui arrive aussi bien à notre corps qu’à notre
esprit, et vous ne devez pas vous attendre que la méditation l’élimine
complètement, parce que nous avons déjà vu qu’il est nécessaire de l’avoir,
pourvu que nous en fassions un usage sain. Un stress qui dure depuis très
longtemps et/ou intense, causé par exemple par de sérieux problèmes de
famille, des problèmes au travail, de l’insécurité économique mais aussi
comme conséquence d’une mauvaise capacité dans l’organisation et la
gestion des évènements, devient nocif aussi bien pour notre corps que pour
notre esprit.
Découvrons trois techniques de méditation qui peuvent vous aider à dire
adieu pour toujours à l’anxiété et à la nervosité. En ce sens, les méditations
guidées et les exercices de pleine conscience peuvent devenir vos meilleurs
alliés.
Méditation de pleine conscience
Même de ce type de méditation la plupart d’entre nous a entendu parler
abondamment, mais de quoi s’agit-il précisément ? Dans ce type de
méditation consciente, la personne se concentre sur un stimulus ou sur des
sensations physiques grâce auxquelles il augmente ce qu’elle perçoit. De
cette manière, vous pourrez trouver la stabilité émotionnelle et vous pourrez
vous éloigner de ce que vous a causé l’anxiété. Dans le yoga, la méditation
de pleine conscience est utilisée fréquemment pour conduire l’attention vers
le moment présent, en partant de la conscience que c’est le seul moment
que nous avons vraiment. En arrêtant de penser au passé et à l’avenir, nous
pouvons nous concentrer sur le moment présent, en nous éloignant des
préoccupations qui apportent avec elles du stress, de l’anxiété et de la
négativité.
Vous pouvez commencer en essayant cet exercice qui s’appelle
« méditation des cinq sens ». Choisissez un fruit et analysez-le en utilisant
tous vos sens, comme il ne vous est probablement jamais arrivé de faire
auparavant. Étudiez-le de manière approfondie avec le regard, touchez-le
calmement en gardant les yeux fermés, approchez-le à votre oreille, sentez-
le et goûtez-y son goût.
Détente guidée
Les techniques de détente sont tout autant utiles pour lutter et dire au revoir
pour toujours à l’anxiété et à la nervosité. Lorsque nous souffrons d’anxiété,
généralement, cette dernière est accompagnée par la peur. Les techniques de
détente guidée vous permettent de vous sentir en sécurité et laisser partir la
peur. Trouvez une position confortable, assise ou allongée, comme vous
préférez, fermez vos yeux, concentrez-vous sur la respiration et détendez
vos muscles. Laissez partir les tensions physiques. Laissez-vous emporter
par cet état jusqu’à ce que vous ayez la sensation de ne plus percevoir les
limites de votre corps contre le sol. Maintenant, visualisez une lumière
bleue qui se rapproche lentement de votre corps, pour l’enrouler ensuite.
Concentrez-vous sur la couleur bleue le plus longtemps possible. Vous
pouvez utiliser allumer un bâton d’encens pour vous aider.
Méditer en utilisant la respiration
Nous avons déjà vu précédemment l’importance d’une respiration correcte.
En utilisant la Prananyama, c’est-à-dire la respiration, vous découvrirez
toute une série de techniques destinées à vaincre pour toujours l’anxiété et
la nervosité en utilisant, justement, la façon dont vous respirez. Une des
plus simples parmi ces techniques est la respiration nasale alternée. Il suffit
de prendre entre cinq et dix minutes afin de pratiquer cet exercice. Mettez-
vous en position confortable, assis, avec le dos bien droit et les yeux
fermés. Positionnez le pouce droit sur votre narine droite et l’annulaire droit
sur votre narine gauche. Bouchez la narine droite et inspirez de la gauche
pendant cinq secondes, puis faites le contraire pendant cinq autres secondes.
Continuez de cette manière pendant vingt cicles environ, en trouvant votre
rythme.
7
T E C H N I Q U E S P O U R E N T R A Î N E R L’ E S P R I T À
L A PENSÉE POSITIVE

N ous avons déjà mentionné l’importance de la pensée positive, mais


dans ce chapitre nous irons la connaitre de plus près et vous
découvrirez des exercices qui vous aideront à entraîner votre esprit pour que
vous puissiez arriver à penser de manière plus positive de façon naturelle.
Il y a un courant de pensée qui affirme qu’il est possible d’affronter la vie
avec davantage de positivité et d’optimisme, en remplaçant les pensées
négatives avec des pensées et des attitudes positives. Ce courant de pensée
se base sur l’importance que les pensées mêmes ont dans notre vie. La
pensée est une sorte de miroir qui reflète notre réalité, mais aussi qui nous
sommes et ce que nous pensons. Entraîner notre cerveau à retrouver ou à
maintenir un état positif est très important parce vous affronterez chaque
situation, même les plus négatives et les plus difficiles, avec une conscience
plus importante.
Puisque la plupart des personnes a tendance à se concentrer sur ce qui est
arrivé de négatif, il arrive ou il pourrait arriver que beaucoup d’individus
soient sceptiques lorsqu’on leur dit qu’il est vraiment possible d’adopter un
style mental basé sur la positivité.
Penser positif ne signifie pas ne jamais avoir des moments de doute ou
d’incertitude, ou de ne jamais souffrir, mais cela signifie vivre avec la
conscience que pour chaque problème il y ait au moins une solution,
toujours.
Voici cinq exercices simples pour travailler sur le développement de la
pensée positive :

1. Dressez une liste des choses dont vous êtes reconnaissant

Pris par votre train-train quotidien, il est possible que vous ne consacriez
jamais du temps pour vous demander de quoi devez-vous être
reconnaissant. Parfois, vous n’avez tellement pas le moral que vous auriez
envie de répondre, « je ne suis reconnaissant de rien, ma vie part en
fumée ». Mais c’est vraiment ainsi ? Commencez en écrivant dans un cahier
les petites choses auxquelles vous devez être reconnaissant, comme avoir
bu un café avec ce collègue que vous appréciez, avoir accompagné votre
fille à l’école, savoir que les personnes que vous aimez sont en bonne santé
et en sécurité…

1. Aidez les autres

C ela peut sembler un cliché , mais en aidant les autres vous aiderez
vraiment aussi vous-même, et vous vous sentirez mieux. Cherchez une
cause qui vous passionne vraiment, informez-vous sur les associations de
votre ville, et consacrez un peu de temps par semaine à aider d’autres
personnes. Vous pouvez aussi aider les personnes de manière plus
informelle, par exemple, en passant quelques heures avec votre voisine âgée
et toujours seule, en aidant un collègue qui affronte un moment difficile, en
téléphonant à cette personne avec qui vous n’avez pas parlé depuis
longtemps mais une connaissance mutuelle vous a dit qu’elle n’allait pas
bien… L’important est que votre intérêt n’ait pas d’arrière-pensée, et que
votre envie d’aider soit authentique. Vous ne devez pas penser que vous êtes
simplement en train d’effectuer un exercice, sinon, vous n’en tirerez aucun
bénéfice.

1. Passez du temps en plein air


L orsque vous vous enfermez chez vous, peut-être à regarder un film
déprimant, votre esprit s’entretient avec des pensées obsessionnelles et
négatives. Sortez, faites une longue promenade, regardez les petites et
grandes merveilles qui vous entourent, demandez peut-être à un ami ou à
une personne qui vous est chère de vous accompagner… La seule proximité
avec la nature aide à penser de manière plus positive.

1. Gardez un journal des actions positives

S imilaire au cahier de la reconnaissance, écrire ce qui s’est passé de


positif chaque jour vous aidera à vous concentrer sur ce qu’il y a de bon
dans votre vie au lieu que sur les aspects négatifs. Vous pouvez inclure aussi
bien les actions positives que vous avez créé que celles dont vous avez
bénéficié. Un collègue s’est rappelé étonnamment votre anniversaire ? Votre
fille adolescente vous a demandé de passer quelques heures ensemble ?
Votre patron vous a fait un compliment ? Dans le jardin il y a toujours deux
moineaux joyeux ? Vous verrez que plus vous prendrez l’habitude de
chercher le positif dans votre vie de tous les jours, plus vous vous rendrez
compte que vous avez vraiment plus de raisons pour vous réjouir que pour
être triste et, rapidement, les pensées obsessionnelles et négatives, ainsi que
l’anxiété et la nervosité, deviendront seulement un souvenir.

1. Essayez de garder toujours l’accent sur la solution

S ouvent , notre cerveau nous piège dans deux illusions très dangereuses : la
première consiste à croire que notre problème soit unique et spécial, et nous
finissons par croire vraiment que « personne d’autre au monde vit la même
situation, ou qu’on ne l’a jamais vécue » ; la seconde illusion est de
considérer le problème actuel comme sans solution parce que nous ne
voyons pas de portes de sortie ou « parce qu’on a toujours procédé ainsi ».
Mais la vérité est que s’il vous semble que votre situation soit impossible à
résoudre, cela signifie que vous êtes en train de la regarder d’un point de
vue peu efficace. Changez-le tout de suite, et continuez à le changer jusqu’à
ce que vous ne trouviez pas une solution possible. Si vous vous sentez
bloqué, demandez à une personne extérieure (peut-être un consultant, un
mentor, un ami, un collègue ou même un parent) : souvent, écouter leur
point de vue peut nous faire allumer une ampoule et parvenir à des
conclusions dont, seuls, nous ne serions jamais arrivés. Rappelez-vous
toujours qu’à chaque problème, il existe au moins une solution : cette
dernière doit être un mantra à vous répéter constamment.
8
COMMENT ARRÊTER DE SE PRÉOCCUPER
D U PA S S É E T D E L’AV E N I R

L e secret pour vivre une vie sereine est de se concentrer sur « ici et
maintenant » qui, si on y réfléchit bien, est le seul moment que nous
avons. Nos anxiétés, l’overthinking et le stress sont causés par notre
ruminer sur le passé ou en pensant à l’avenir. Nous préoccuper pour des
situations passées ou nous posez sans arrêt des questions sur ce qui se
passera demain ou dans un mois, nous empêche de vivre l’instant présent.
Vivre l’instant présent nous permet, donc, de diminuer le stress et l’anxiété
et d’améliorer votre état de santé général. Les relations interpersonnelles
s’amélioreront à leur tour. Il vous n’est jamais arrivé, par exemple, de parler
avec une personne qui avait l’esprit ailleurs ? Cela n’a sûrement pas été une
expérience agréable. Se concentrer sur le moment actuel vous rendra plus
présent aussi avec les autres.
Souvent, la préoccupation est l’expression d’une pensée irréaliste. Pensez à
toutes les fois où vous avez donné toute votre énergie à des problèmes qui
n’existaient pas, ou vous avez ruminé sur une personne que vous ne voyez
pas depuis des années ou sur un évènement qui s’est produit lorsque vous
étiez enfant. C’est vrai, certains problèmes pourraient ne pas avoir l’issue
que nous espérons, d’autres peuvent être hors de notre contrôle, mais nous
avons déjà vu comme il est important de se concentrer seulement sur ce que
nous pouvons contrôler, c’est-à-dire nous-mêmes et comment nous
réagissons à ce qui nous arrive.
Vivre l’instant présent vous permettra d’élaborer les pensées négatives et
vous en débarrasser. Votre esprit sera plus lucide et, même face à un
problème, vous réussirez à extraire au moins une solution. Un esprit victime
de l’overthinking est brouillé, et donc, penser de manière lucide ou agir
devient beaucoup plus difficile. Il est important de rappeler que la plupart
des évènements catastrophiques sur lesquels nous nous concentrons,
deviendront rarement réalité. De telles pensées irréalistes s’alimentent par
des émotions incontrôlées et par la confusion. Vivre l’instant présent, donc,
est la clé afin d’avoir une mentalité lucide.
De la même manière, apprenez à vous concentrer sur les solutions plutôt
que sur les problèmes. Supposons que votre voiture fasse des bruits
bizarres. Si vous continuez à vous demander ce que cela pourrait être, peut-
être en pensant que quelque chose d’important se soit cassé et en imaginant
de devoir dépenser beaucoup d’argent, ou même de devoir acheter une
nouvelle voiture, vous êtes en train de donner vie à une série de pensées
catastrophiques qui, probablement, ne se réaliseront jamais. Au lieu de
ressasser sans arrêt sur cela, demandez-vous ce que vous pouvez faire, et
faites-le. Contactez immédiatement le concessionnaire de voitures. S’il est
nécessaire, rendez-vous chez eux et faites en sorte qu’ils contrôlent tout de
suite votre voiture. Se concentrer sur les solutions possibles vous permet de
ne plus être la proie des pensées négatives, obsessionnelles et qui ne
conduisent à rien de productif.
Il est probable que vous soyez en train de penser que, dans le monde
frénétique où nous vivons tous, il soit quasiment impossible de vivre
l’instant présent. Tout dépend des priorités que nous nous donnons.
Certaines personnes ont un esprit qui s’active rapidement et qui semble
incapable de ralentir ou de s’arrêter. La stimulation excessive sensorielle
fait en sorte que leur esprit soit de cette manière. Tout ce qui est perçu par
un de nos cinq sens, en effet, donne vie à une pensée. Si votre vie est très
frénétique, votre esprit sera constamment bombardé par les pensées.
Une question que vous devez vous poser est : comment je peux affronter un
passé problématique ou des situations désagréables ? Naturellement, la
plupart des personnes ne veulent pas repenser à des situations douloureuses
ou désagréables, parce que ces dernières conduisent avec elles des
souvenirs qui font mal et des traumatismes. En évitant de vivre des
situations douloureuses et désagréables, en revanche, nous ne vivons pas
l’instant présent. Lorsque vous vivez une situation pas vraiment agréable,
donc, acceptez-la, n’opposez aucune résistance et, si nécessaire, concentrez-
vous sur comment résoudre le problème. Faire comme si de rien n’était,
éviter d’affronter des traumatismes et des douleurs, ne vous aidera pas à
vivre plus sereinement.
Les pensées naissent aussi parce qu’elles nous rappellent quelque chose
d’autre. Si pendant notre adolescence vous étiez nul en sport, lorsque vous
entrerez dans la salle de sport en étant adulte, probablement, une partie de
vous ne pourra pas s’empêcher de se sentir inadaptée et vous commencerez
à avoir des pensées du genre « Je suis nul », « Je vais être ridicule et les
autres se moqueront de moi », et cela se produit parce que vous vous
rappelez ce qui s’est passé il y a de nombreuses années. Enfin, il faut garder
à l’esprit que nous sommes tous influencés par les personnes que nous
avons autour de nous et par l’environnement où nous vivons, mais peu de
personnes en sont conscientes. Les moyens d’information, ensuite, semblent
tout faire pour nous pousser à repenser au passé et à projeter nos désirs sur
l’avenir par le biais de la publicité. L’exemple classique : en nous regardant
autour, en prêtant de l’attention aux publicités, il est évident que le message
lancé par la société soit qu’en fondant une famille, en ayant un bon travail,
en achetant une belle voiture et en pouvant partir en vacances au moins une
fois par an, nous serons heureux. Même ici il est important de se demander
ce que nous voulons vraiment, quelles sont nos valeurs, quelle est notre
conception de « réussite ».
Le mot clé est, cependant, conscience. Être conscient signifie vivre l’instant
présent. Lorsque vous êtes conscient, en effet, votre attention est
entièrement concentrée sur le moment que vous êtes en train de vivre. Pour
développer la conscience, nous devons commencer à analyser les choses de
manière plus objective, des petits aux grands évènements de notre vie. Il est
autant important d’être plus ouverts possibles à la réception d’informations,
en gardant toujours à l’esprit, en revanche, qu’obtenir des informations
complètes est pratiquement impossible.
Le journaling
Le journaling apporte avec lui toute une série de bénéfices, parmi lesquels
la réduction de l’anxiété et des pensées négatives qui vous permettent
d’améliorer votre mémoire et votre bien-être, ainsi que les prestations de
travail. Mais, pour commencer, c’est quoi le journaling ? Le mot anglais
« journal » vient du français « inventaire ». Imaginez une sorte de journal
intime sur lequel les jeunes filles (mais pas que) d’un temps étaient
habituées à reverser chaque jour des pensées, des émotions et des projets.
Maintenant, l’idée du journal intime est un peu démodée, mais le concept
demeure encore valable au point que ces dernières années, la tendance du
journaling a eu un véritable pic parmi les personnes à la recherche du bien-
être.
Le journaling, en effet, vous permet de contrôler assez efficacement votre
santé mentale. Commencez en prenant du papier et un stylo et en donnant
libre cours à vos pensées. Si cela peut vous aider, consacrez du temps afin
de choisir ou d’acheter un journal qui fera l’affaire, qui vous plaira, qui
vous fera sentir bien, mais vous pouvez aussi utiliser quelque chose que
vous avez déjà chez vous. Ne vous inquiétez pas si l’idée de mettre par écrit
vos pensées et vos émotions vous rend nerveux, c’est normal au début. Plus
vous n’êtes pas habitué à écrire, plus cette idée peut vous faire sentir mal à
l’aise. De la même manière, votre manque d’habitude à consacrer du temps
à vous-même et à une activité qui peut ne pas être considéré productive au
sens strict du terme peut vous énerver.
La bonne nouvelle est qu’il existe des techniques pour commencer à faire
du journaling, et vous pouvez toutes les essayer ou commencer
immédiatement par celle que vous sentez plus adaptée.
La première technique est celle de l’écriture libre (freewriting) où, comme
on devine du nom même, il n’y a pas de règles. Vous pouvez écrire tout ce
qui vous traverse l’esprit, à n’importe quel moment de la journée.
La seconde technique, en revanche, s’appelle morning pages et vous permet
d’avoir une approche plus structurée. Chaque matin, prenez des moments à
consacrer au journaling, avant d’effectuer n’importe quelle activité.
Le journaling guidé, en revanche, est pensé pour les personnes qui ne sont
pas particulièrement à l’aise avec l’écriture créative et qui ont besoin d’un
véritable journal guidé qui offre des pistes et des questions. Vous pouvez en
trouver de différents types en vente, surtout en ligne.
N’importe quelle technique vous choisissiez, le journaling vous permettra
d’éclaircir vos émotions et vos pensées, en augmentant la connaissance de
soi. Lorsque vous devez affronter un problème, vous pouvez recourir
également au journaling parce que, généralement, penser et écrire les
solutions en les mettant noir sur blanc, vous permet d’ouvrir davantage
votre esprit et de trouver plus de possibilités de réussite du nombre que
vous pourriez trouver simplement en pensant. Finalement, écrire sur des
évènements traumatisants vous permet de les élaborer, de libérer les
émotions et de les explorer.
En somme, peu importe votre situation et votre objectif, libérer votre esprit
des pensées en les jetant une par une sur papier, sera une aide fondamentale.
9
C O M M E N T N E PA S S E F A I R E P R E N D R E PA R
L’ I N D É C I S I O N E T Ê T R E P L U S S Û R S D E S O I
ET DE SES CHOIX

C haque jour, nous nous retrouvons tous à prendre des décisions, des
plus petites aux plus grandes. Chaque décision, même celle qui au
premier abord peut vous sembler simple ou sans importance particulière,
peut avoir des effets et des répercussions aussi sur le long terme, sur nous
ou sur les autres, sans que nous en soyons conscients au moment où nous la
prenons.
Chaque matin, lorsque vous vous levez de votre lit, vous devez décider ce
que vous allez porter pour aller au travail ou pour accompagner vos enfants
à l’école. Manteau bleu ou noir ? Pantalon élégant ou plus sportif ? Ensuite,
vous devez décider si aller faire les courses avant ou après le travail, si
prendre le bus ou la voiture, si dire aujourd’hui à votre collègue que vous
vous êtes trompé sur les chiffres de la présentation ou si reporter à
demain… bref, notre journée est parsemée de décisions à prendre. C’est
justement l’anxiété qui nous permet de prendre chaque décision, parce
qu’elle nous pousse à agir. Chacun d’entre nous, en particulier lorsqu’il se
retrouve à prendre de grandes décisions, est envahi par un état d’anxiété.
Dans un monde sans choix, cependant, les personnes se ressembleraient
toutes et le libre arbitre n’existerait plus.
Il y a plusieurs personnes qui, face à un choix, même petit ou moyen, se
sentent envahies par une anxiété tellement forte qui conduit à l’insécurité. À
ce moment-là, la personne en question, généralement, demande de l’aide
aux autres, ou fait en sorte que ce soit les autres à décider à sa place.
Afin de devenir des personnes plus déterminées, il est important de laisser
tomber les pensées et les désirs des autres et se concentrer sur ce que nous
voulons vraiment. Revenons au discours d’à quel point il est important de
connaitre vraiment nous-mêmes et ce que nous voulons, sinon, nous
risquons de prendre des décisions qui ne sont pas basées sur nos réels
besoins mais sur ce que la société attend de nous. Si, par exemple, un ami
vous invite en boîte de nuit le samedi soir, il y a de grandes chances que
vous disiez oui afin d’éviter qu’il vous considère comme un raté, de la série
« qui veut rester chez soi tout seul le samedi soir ? ». Si on vous avait
proposé la même chose le mardi, vous vous seriez senti plus libre de refuser
parce que la société n’imagine pas le mardi comme une soirée où la plupart
des personnes sort s’amuser.
L’indécision nait du fait que la plupart des décisions ne dépendent pas de
notre volonté mais de l’envie à rendre heureuses les autres personnes
comme les amis, les proches, les collègues et les connaissances en leur
faisant bonne impression. Pensez honnêtement aux décisions que vous avez
pris aujourd’hui : vous êtes sûr de les avoir prises pour répondre à vos
désirs et à vos besoins ou, en revanche, vous avez pris ces décisions pour
satisfaire d’autres personnes ? Lorsque vous parlez avec une autre personne,
ne faites pas en sorte que votre objectif est de la fasciner et de lui faire
bonne impression, mais parlez-lui de qui vous êtes, de ce que vous désirez,
de quels sont vos projets. En faisant prendre aux autres les décisions, vous
remettez à zéro votre critère personnel. Lorsque vous devez prendre une
décision, essayez de rester calme, arrêtez de penser à l’opinion des autres et
écoutez vous-même. Ayez une ou plusieurs conversations honnêtes avec
vous-même pour arriver à comprendre vos valeurs, vos goûts, vos limites et
vos objectifs.
Lorsque vous êtes indécis, ne rien faire n’est jamais le bon choix, parce que
cela vous met automatiquement « en pause ». Vous pouvez croire que ne
prendre aucune décision signifie rester dans une sorte d’île sûre, mais aussi
une décision non prise, une action non réalisée, est en réalité une décision.
Le conseil est de se lancer et d’en prendre une. Il vaut toujours mieux faire
un mauvais choix et le corriger, plutôt que de rester immobile.
Comment être plus sûr de soi et de ses choix
Si vous voulez vraiment devenir plus sûrs de vous, vous devez assumer
votre responsabilité (sujet que nous traiterons plus en détail lors du prochain
chapitre). Commencez en arrêtant de rejeter la faute sur les autres et en
assumant la responsabilité de vos actions. Un conseil important est de sortir
de votre zone de confort. En restant toujours à l’intérieur d’un cercle
imaginaire composé par des activités et des personnes que nous connaissons
et qui nous font sentir à l’aise, nous ne connaitrons jamais d’autres aspects
de nous, nous ne nous mettrons jamais à l’épreuve, nous ne nous
retrouverons jamais à devoir compter seulement sur nos forces, toutes des
choses qui, en revanche, aident à solidifier notre estime de soi. Pour le faire,
vous ne devez pas nécessairement faire quelque chose d’exagéré. Si, par
exemple, vous êtes une personne qui craint la hauteur, accordez-vous un
après-midi avec vos amis ou en famille au parc d’aventure. Probablement,
au début vous aurez peur et vous vous sentirez anxieux à la seule idée de
faire les parcours sur les arbres, mais à la fin, vous vous serez rendu compte
d’y être arrivé malgré la peur. Évidemment, c’est seulement un exemple, et
vous pouvez sortir de votre zone de confort aussi pour ce qui concerne les
problématiques et les limites sur le plan émotionnel, relationnel et
psychologique. Si, par exemple, vous craignez de ne pas être accepté et
vous avez tendance à refuser les invitations à des évènements où il y a
beaucoup de personnes, la prochaine fois où un ami vous invitera à une fête,
acceptez tout de suite.
Une fois que vous identifiez des situations qui vous font sentir sûr de vous,
essayez de les répéter le plus souvent possible. Si, par exemple, vous avez
fait votre premier voyage tout seul (peu importe où, ou la durée) et vous
avez découvert de nouveaux aspects de vous, essayez de prendre au moins
un week-end en dehors de la ville, complètement tout seul, une ou deux fois
par mois, de manière à maintenir en vie cette habitude positive et
d’augmenter votre confiance en soi. Gardez bien à l’esprit, de plus, que
l’estime de soi ne signifie pas arrogance. Votre objectif n’est pas de devenir
un prétentieux, mais une personne qui est solide dans ses choix et ses
croyances et qui a une pleine, ou quand même une élevée conscience de soi.
Devenir plus sûr de soi vous aidera à faire de meilleurs choix, ce qui ne
signifie pas forcément bons, mais plus alignés, ou encore parfaitement
alignés avec vos besoins et désirs.
Ce qui rend compliqué de prendre des décisions est toute une série de
mécanismes dont la plupart d’entre nous sommes victimes. Un excès
d’alternatives, par exemple, ne simplifie pas le choix, au contraire. Notre
esprit disjoncte face à autant d’options différentes, souvent accompagnées
au manque de critères valides pour les évaluer. Le perfectionnisme est un
autre grand ennemi. Beaucoup de personnes cherchent la perfection et
l’exigent aussi pour elles-mêmes. Nous avons déjà vu à quel point il est
important de nous connaître et de nous accepter avec nos qualités et nos
défauts, parce que personne n’est parfait. Si vous vous dites de devoir faire
le meilleur choix, à la fin, vous risquez de n’en faire aucun, paralysé par la
peur d’échouer. Si, d’un côté, nous prenons des décisions basées sur un
rationalisme exagéré, nous risquons des conséquences négatives en optant
pour quelque chose qui n’est pas en accord avec notre sphère émotionnelle.
D’un autre côté, prendre des décisions avec un excès d’émotivité est aussi
dommageable, en tenant aussi compte que les émotions changent par
nature. Enfin, s’il est vrai que chaque décision entraîne des répercussions
sur nos vies et sur celles des autres personnes, une autre erreur est
d’accorder trop d’importance aux conséquences. Il y a des décisions dont
peut vraiment dépendre le reste de notre vie, mais la plupart des décisions
n’aura pas de conséquences autant lourdes ou définitives. Gardez à l’esprit
qu’il existe toujours la possibilité de faire une pause ou de prendre une autre
route.
Donc, comment faire pour devenir plus sûr de prendre ses décisions ?
Comme nous avons déjà dit plusieurs fois, parce que c’est vraiment la base
de tout, la première étape est d’entrer vraiment en contact avec le soi. Une
fois devenu pleinement conscient de qui vous êtes, de vos valeurs, de vos
objectifs, de vos qualités et de vos défauts et faiblesses, vous serez en
mesure de prendre des décisions en vous basant sur ces caractéristiques,
sans vouloir satisfaire les autres ou respecter la volonté de la société. Suivez
votre cœur. La plupart des personnes ont du mal à choisir parce que nous
sommes habitués à tout faire de manière rationnelle, en accordant peu ou
aucune écoute à notre partie émotionnelle et viscérale qui, en revanche,
dans la plupart des cas, sait déjà quel est le bon choix. Prenez aussi en
compte l’intuition qui peut vous offrir des pistes et des informations pour
une réflexion ultérieure. Admettons qu’un de vos amis insiste pour vous
faire connaître un garçon ou une fille qui, selon lui, sera parfait/e et vous a
proposé d’aller dîner avec lui/elle demain. En vous, vous savez déjà si vous
vous voulez y aller. L’intuition vous permet de vous demander « Est-ce que
je veux vraiment connaître cette personne ? ». Maintenant, c’est à vous
d’écouter le vrai soi et de ne pas prendre une décision en vous basant sur la
volonté de satisfaire votre ami ou d’éviter qu’il pense quelque chose de
négatif vous concernant. Pour commencer à vous connaître mieux, dressez
une liste de vos priorités, des petites aux grandes. Imaginons, par exemple,
que votre objectif principal soit de gagner davantage, vous aurez ensuite
d’autres sous-objectifs comme commencer une relation amoureuse sérieuse,
consacrer moins d’heures au travail, améliorer votre apparence physique,
aider votre prochain... Écrivez tout cela noir sur blanc, cela vous aidera à
fixer tout cela dans votre esprit.
Nous avons vu comment il est important de suivre son cœur et son intuition,
mais il est aussi important d’analyser également le pour et le contre. Rien
ne vous interdit de demander des conseils à des personnes, mais faites
attention à qui vous vous adressez. Choisissez des personnes que vous
estimez, dont vous savez qu’elles veulent vous aider et qui ne vous
prodigueraient pas des conseils parce qu’elles sont remuées par de la
méchanceté ou de la jalousie. À la fin, de toute façon, la décision doit être
exclusivement prise par vous. En restant cohérent avec vos visions, vous
éviterez de faire des mauvais choix. Les mauvais choix sont ceux qui ne
sont pas en accord avec le soi vrai et profond, souvent dictés par la volonté
de satisfaire les autres et par la crainte d’être jugés négativement. Si, par
exemple, tous vos camarades du lycée veulent aller à l’université mais vous
n’êtes pas intéressé, vous pourriez décider quand-même d’entreprendre ce
parcours pour ne pas vous sentir exclu du groupe, pour ne pas décevoir vos
parents, pour ne pas être différent de la masse des garçons de votre âge.
Demandez-vous, en revanche, comment pourriez-vous être heureux en
fréquentant une faculté qui ne vous plait pas, en faisant quelque chose que
vous avez choisi de faire pas parce que vous le ressentiez ou vous le
désiriez, mais pour satisfaire les autres et la société. Donc, rappelez-vous
que la décision finale doit être prise de manière complètement autonome et
elle doit être la plus alignée possible avec vos valeurs, vos besoins et vos
désirs. Il ne s’agit pas d’être égoïste, mais courageux. Il est beaucoup plus
facile d’incliner la tête et de prendre des décisions de convenance, qui nous
permettent de continuer notre vie en suivant le troupeau, mais celle qui est
une des manières plus rapides non seulement pour prendre des mauvaises
décisions, mais pour vivre une vie basée sur l’anxiété et sur le stress, ainsi
que sur l’overthinking, parce que votre moi intérieur sent qu’il y a quelque
chose qui n’est pas authentique et qui ne s’aligne pas avec vos besoins.
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L E S P R O B L É M AT I Q U E S P L U S C O U R A N T E S
PA R M I L E S P E N S E U R S C O M P U L S I F S

L es penseurs compulsifs sont ces personnes qui n’arrivent pas à cesser


d’être des victimes d’une série de pensées négatives et
obsessionnelles, souvent catastrophiques, qui déterminent aussi le cours de
leur vies quotidiennes. Ceux qui souffrent d’overthinking, donc, sont à part
entière des penseurs compulsifs. Il est important de prendre acte du fait que
l’overthinking puisse être un problème important, et agir pour y remédier.
Mais quelles sont les problématiques plus courantes parmi les penseurs
compulsifs ? Les premières sont sans aucun doute l’anxiété et la dépression.
Les personnes qui ont tendance à ruminer constamment sur les problèmes
ont une plus grande prédisposition à expérimenter l’anxiété et la dépression.
De la même manière, les personnes qui réagissent de cette manière à la
suite d’un traumatisme ou à une période stressante, en plus de l’anxiété et
de la dépression, elles peuvent développer aussi des attitudes
autodestructrices et des troubles alimentaires.
Un autre problème que nous analyserons dans le chapitre suivant, c’est
comment l’overthinking puisse causer aussi des problèmes à dormir
sereinement. Nous savons tous qu’un bon sommeil est fondamental pour la
reprise de l’organisme et de l’esprit après une journée de travail, dans les
rapports interpersonnels et ainsi de suite. Dormir peu et mal, ou ne pas
dormir du tout, en particulier si pendant un long moment, peut avoir des
effets dévastateurs et causer un mal-être général.
Finalement, chose qui n’est certainement pas négligeable, c’est que
l’overthinking ne se marie pas du tout avec le problem solving, c’est-à-dire
la capacité de résolution des problèmes. La personne rumine pendant des
heures, parfois pendant des journées entières, sur le problème, en imaginant
les pires issues, mais elle ne fait rien de concret afin de trouver des
solutions et agir.
Si vous n’êtes pas encore convaincu de l’impact négatif que l’overthinking
a sur votre vie, sachez que trop penser (avec des pensées continues,
négatives et qui ne portent pas à des solutions) conduit inévitablement au
malheur. Trop penser, nous priver du sommeil parce que nous sommes
occupés à ruminer encore sur la question, être distraits lorsque nous
sommes en train de travailler ou pendant que nous sommes avec des
personnes chères ou que nous sommes en train de faire quelque chose qui
devrait nous satisfaire, parce que notre esprit est encore perdu dans ce
problème… il est facile de deviner comment l’overthinking puisse avoir un
impact négatif sur chaque aspect de notre être et de notre vie. Trop penser
nous rend distraits, jamais présents à l’instant présent, incapables d’écouter
vraiment et, de plus, plus nous ressassons sur un problème, plus ce dernier
ne se réduit pas, au contraire, il grandit toujours plus avec le résultat que
notre anxiété et notre insécurité finissent par augmenter.
Le cauchemar nocturne
Nous avons mentionné l’importance du sommeil réparateur. Après une
journée, de n’importe quelle façon nous avons passé cette dernière, aussi
bien notre corps que notre esprit ont besoin de reposer sereinement pour se
ressourcer. Nous savons tous que nous devrons dormir au moins huit heures
par nuit, même si nous n’avons pas toujours la possibilité de le faire. Il faut
tenir compte, de plus, que ceux qui souffrent d’overthinking, ont
généralement une vie où une ou plusieurs sphères ne leur donnent pas la
satisfaction espérée. Admettons que vous effectuiez un travail qui ne vous
plait pas, ou que vous ayez de gros problèmes dans votre famille ou dans
votre relation amoureuse, ou encore l’endroit où vous vivez est trop petit…
pendant votre journée, donc, vous vivrez de forts moments de stress,
d’anxiété, d’insatisfaction, de répression et bien dormir est vraiment
important pour accorder à votre corps et à votre esprit une pause de toute
cette agitation et de toutes ces souffrances.
Il est également vrai que la plupart des penseurs compulsifs souffrent
d’insomnie, ils rencontrent des difficultés à trouver le sommeil ou à dormir
sereinement. C’est comme un chien qui se mord la queue, parce qu’au
matin, ces personnes commenceront la journée déjà fatiguées, irritées, peut-
être énervées avec elles-mêmes pour ne pas avoir réussi à bien dormir.
Notre cerveau a tendance à élaborer ce qui se passe pendant la journée. Si
vous avez du mal à trouver le sommeil, il est probable que vous ruminez, de
manière plus ou moins consciente, sur ce qui vous est arrivé pendant les
heures précédentes. Généralement, il s’agit de pensées négatives, liées à des
situations désagréables ou qui vous préoccupent. Si, par exemple, pendant
l’après-midi vous avez passé une heure avec un vieil ami que vous ne
voyiez pas depuis longtemps, et vous vous êtes bien senti, il est probable
que vous n’y repenserez pas avant de vous endormir, lorsque votre esprit se
concentrera sur la réunion de demain, à laquelle vous ne vous sentez pas
très préparé. Pendant les heures de la journée, de plus, nous sommes
bombardés par des informations qui nous sont données par d’autres ou par
les médias, et qui généralement ne sont pas demandées, que nous ne
réussissons pas à élaborer. Aussitôt que vous vous allongez, donc, voici que
votre esprit fait ressurgir toutes ces informations à comprendre et à élaborer,
ainsi que des arguments relatifs à ce qui s’est produit.
Le ressassement qui vous touche avant d’aller dormir peut être causé, ou
souligné, par la grande quantité de temps que nous passons face à des
dispositifs électroniques. Les plus utilisés sont les téléphones portables et
les ordinateurs. La plupart des gens utilisent ces dispositifs, surtout le
téléphone portable, jusqu’à peu de temps avant d’aller dormir. Pendant la
journée, ensuite, la plupart d’entre nous en fait une utilisation
disproportionnée, également lorsque nous n’aurions pas besoin de les
utiliser. Malheureusement, utiliser les tablettes et les téléphones portables le
soir rend notre cerveau alerte, notre esprit est plus éveillé et attentif et a
donc du mal à trouver le sommeil. Si, avant de vous endormir, vous
contrôlez les messages sur Facebook, vous jetez un coup d’œil à ce qu’ont
posté vos amis sur Instagram ou vous lisez les dernières nouvelles sur un
site d’actualité, il est temps de changer d’habitude. Préparez une tisane
relaxante, lisez un livre, parlez avec une personne proche… Sinon, vous
risquez que le stress causé par ces dispositifs vous suive jusque dans votre
lit.
Découvrons maintenant quelques techniques pour calmer le bourdonnement
de l’esprit, atteindre une détente profonde et arrêter de ruminer.

Prenez du temps pour vous détendre

Nous avons déjà dit non aux téléphones portables, aux tablettes, aux
ordinateurs et ainsi de suite avant d’aller dormir, mais il y a d’autres astuces
que vous pouvez adopter pour une routine du soir qui vous prépare à la
détente et au sommeil. Cette routine, en effet, est d’une importance
fondamentale et chacun d’entre nous devrait avoir un rituel d’au moins une
heure avant d’aller dormir. Évidemment, ici il n’y a pas de baguette
magique, et un rituel qui fonctionne pour une personne pourrait ne pas être
bon pour une autre, donc, connaissez vous-même et trouvez votre routine. Il
est autant important de faire ce rituel chaque soir avant d’aller dormir, pas
ponctuellement, cela parce que l’être humain est un routinier et les routines
sont de véritables guides pour notre cerveau. En tant que partie de votre
routine du soir, prenez du temps pour élaborer ce qui s’est passé pendant
votre journée. Au cours de ce processus d’élaboration vous activez les
ondes alpha cérébrales qui favorisent le calme et la détente, mais ne
conduisent pas encore au sommeil. Au cas où vous n’avez pas une heure
entière pour vous détendre, vous pouvez quand-même construire votre
routine en insérant seulement les choses qui vous plaisent vraiment, comme
lire un livre ou boire une tisane ou encore méditer ou allumer une bougie.

Exprimez-vous librement

T out ce ressassement nait souvent du fait que nous sommes mécontents,


insatisfaits de notre vie. Il nous faut du courage pour l’admettre, parce que
la plupart des gens préfèrent faire comme si de rien n’était, faire semblant
d’être satisfait et heureux, alors qu’en fait ce n’est pas ainsi. À la base de
cette insatisfaction, il y a souvent une mauvaise communication avec les
personnes qui nous entourent. Avant de dormir, parlez avec une personne à
laquelle vous tenez et qui tient à vous et, si cette personne est loin, appelez-
la. La conversation doit être sincère, cœur à cœur, et l’objectif doit être
aussi bien parler qu’écouter. Vous ne devez pas renverser vos problèmes sur
cette personne, ou vous laisser submerger par les siens, ni vous devez
nécessairement vous raconter ce que vous avez fait pendant la journée, en
se concentrant peut-être sur les aspects négatifs. Vous devez simplement
parler et vous écouter authentiquement.
La plupart d’entre nous sommes fatigués et irrités lorsque nous revenons
chez nous après une journée de travail et nous ne savons même pas la raison
pour laquelle nous sommes en train de travailler. Parler et écouter
authentiquement fait en sorte que soit relâchée l’hormone de l’ocytocine,
fondamentale dans nos relations interpersonnelles et qui, entre autres,
favorise l’excitation sexuelle.

Gardez un journal

P eu importe que vous soyez un passionné d’écriture, mettre noir sur blanc
nos émotions, les évènements de la journée et les pensées est toujours utile.
Même si vous avez eu une journée négative, ou si vous êtes en train de
traverser une période difficile, essayez de conclure votre page du journal
avec des affirmations positives. Ceci vous permettra de jeter aux oubliettes
les pensées négatives que vous avez été autorisé à écrire au début.
Positionnez votre journal dans un lieu que vous ne pouvez pas voir, par
exemple, à l’intérieur d’un tiroir plutôt que bien en vue sur la commode,
pour qu’il soit loin de votre esprit.
Rappelez-vous qu’écrire quelque chose pour lequel vous êtes reconnaissant,
ou trois choses positives qui vous sont arrivées pendant la journée, vous
aidera à vous rendre compte que votre vie n’est pas parsemée seulement par
des évènements et des personnes négatives, et vous aidera à être plus positif
et orienté à la résolution des problèmes plutôt qu’à l’overthinking. De plus,
il est toujours utile d’écrire des affirmations positives avant de dormir,
comme une sorte de mantra renforcé. En effet, les dernières phrases que
nous lisons, que nous entendons ou que nous écrivons avant de fermer les
yeux seront élaborées par notre subconscient pendant le sommeil. Donc, il
vaut mieux jeter en pâture à notre subconscient des affirmations positives,
au lieu des plaintes négatives et qui affaiblissent, n’est-ce pas ?
Concentrez-vous sur la respiration

D ans certains chapitres précédents , nous avons parlé de l’importance


de la respiration. Si vous avez décidé d’essayer avec le yoga ou la
méditation, par exemple, vous pourriez vous consacrez à cela avant d’aller
dormir. Il est aussi suffisant que vous vous concentrez sur la respiration une
fois allongé sur votre matelas. Inspirez et comptez jusqu’à quatre, retenez
votre souffle et comptez jusqu’à sept, expirez et comptez jusqu’à huit.
Effectuez cet exercice plusieurs fois, et à un moment donné vous vous
endormirez sans même vous en apercevoir.

Écoutez le « bruit blanc »

La lumière blanche est la somme de toutes les couleurs visibles, tout


comme le bruit blanc représente la somme de tous les sons que notre oreille
est capable d’entendre. Pensons à des sons banals comme les grondements
de la pluie, le ventilateur, le sèche-cheveux… ces sons entrent en
synchronisation pratiquement parfaite avec la basse fréquence des ondes
cérébrales qui caractérisent le sommeil plus profond. Faites une recherche
sur YouTube en tapant « white noise » (bruit blanc) pour trouver des
exemples.

Préparez avec soin votre lit

F aites en sorte que votre lit soit un lieu agréable où vous voulez entrer
pour vous reposer. Si les couvertures sont emmêlées, les draps sales et peut-
être aussi le reste de la pièce est mal rangé, il est probable que vous ayez du
mal à vous endormir à cause d’un malaise inconscient. Rangez votre
chambre de manière à ce qu’elle reflète votre personnalité et vous aide à
vous détendre. Faites pareil avec votre lit, de manière à ce qu’il soit
accueillant.
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L A R E S T R U C T U R AT I O N C O G N I T I V E

L a restructuration cognitive rentre dans la Psychothérapie Cognitive


Comportementale et c’est une des méthodes plus utilisées dans ce
domaine. Cette technique permet d’identifier et de raisonner sur des
schémas de pensée et des croyances dysfonctionnelles. Parmi ces dernières
nous nous rappelons le catastrophisme, la pensée dichotomique, les devoirs,
l’hyper-généralisation et la pensée du « tout ou rien ». Ces dernières sont
toutes des distorsions cognitives qui peuvent causer ces modèles de pensée.
À travers la restructuration cognitive, le professionnel aide la personne à se
libérer de ces distorsions pour le guider vers un mode de pensée qui soit
plus sain. Nous devons tenir compte que la plupart des personnes sont
convaincues que les propres pensées et les propres convictions
correspondent aux faits de la réalité, mais ce n’est pas comme ça. Pendant
le parcours de restructuration cognitive, la personne est accompagnée à se
rendre compte que les pensées ne sont pas des faits inattaquables mais des
opinions, des hypothèses et des idées. Le professionnel essaye de faire
comprendre à la personne que ses pensées pourraient aussi ne pas être
correctes et il ne s’agit pas de lui montrer ce qui est bon et ce qui est
mauvais, mais de l’accompagner afin que cette dernière soit en mesure de
voir d’elle-même et en lui posant des questions qui l’aide à analyser ses
modèles.
À la base de cette technique il y a la reconnaissance des pensées
dysfonctionnelles pour lequel, d’habitude, est utilisé le modèle ABC. A
signifie « activating event” (évènement), B “believe” (interprétation), C
« consequence » (conséquence). L’évènement, donc, est ce qui a déclenché
dans la personne cette pensée et cette réaction. L’interprétation est la
pensée-même qui peut parfois rester cachée dans la conscience, tandis
qu’avec le terme « conséquence » nous sommes en train de parler des
conséquences émotionnelles et comportementales issues d’une pensée ou
bien d’un évènement.
Donc, la première étape est d’identifier la pensée parce qu’ensuite, le
professionnel aide l’individu à en évaluer la validité pour continuer, à la fin,
avec la restructuration même. Cela peut arriver à travers la discussion de la
pensée. Le professionnel parle avec la personne, elle pose des questions,
elle souligne les dysfonctionnements de la croyance.
Admettons que l’individu, étant jeune, a été victime d’harcèlement
généralisé à l’école et que, maintenant, étant adulte, il ait encore en soi un
sentiment d’infériorité, une crainte d’être jugé, la certitude de ne pas valoir
assez. Le professionnel l’aidera à travers la conversation et les questions, à
se demander si vraiment il ne vaut pas assez, si les expériences vécues dans
sa jeunesse peuvent régler le reste de sa vie, sur quelles bases effectives il
peut dire de ne pas valoir autant que les autres.
La phase finale de la restructuration – la phase E – est quand le
professionnel aide la personne à adopter un mode de pensée plus
fonctionnel, sans plus donner de l’importance à la croyance négative. En
revenant à notre exemple, le professionnel pourrait aider le patient à
comprendre que des évènements qui se sont produits vingt ans auparavant,
bien que traumatisants, ne peuvent pas lui faire croire d’être mauvais dans
n’importe quelle situation. Il peut aider le patient à trouver de la confiance
en soi, peut-être en lui faisant parler de ses réussites, de ses talents et de ses
qualités pour que ce dernier cesse de penser de ne rien valoir, et de nourrir
cette pensée avec les souvenirs de l’adolescence, mais qu’il se concentre sur
ce qu’il a déjà réussi à faire et qu’il a la possibilité d’améliorer parce qu’il
dispose de qualités, justement comme tous les autres. Pourtant, le patient se
retrouve dans une phase qui est tout sauf facile, parce qu’on lui demande de
changer sa manière d’interpréter les évènements.
Maintenant, rentrons dans le détail avec un autre exemple. Admettons que
Mario rentre dans le cabinet du professionnel avec une pensée bien claire
dans son esprit. C’est une pensée catastrophique et généralisée : il arrivera
quelque chose de grave. Pour restructurer cette pensée, le professionnel
posera à Mario certaines questions : quelle est la pire chose qui pourrait se
produire ? Et quelle serait la meilleure ? Que peut faire prévenir le pire ? La
chose plus probable qui se produise ?
Vous pouvez effectuer cet exercice même tout seul : chaque fois que vous
vous sentez la proie des pensées négatives et obsessionnelles, que votre
esprit vous renvoie à des scénarios catastrophiques, que vous avez
simplement une grande conviction que quelque chose de mauvais se
produira bientôt… Demandez-vous combien y-a-t-il de possibilités que cela
se produise vraiment. Si, par exemple, votre voisin a reçu une facture d’eau
avec une somme colossale, et il fait déjà une réclamation, vous pouvez
paniquer et vous convaincre que vous recevrez bientôt une facture aussi
élevée. Vous allez contrôler votre boîte aux lettres plusieurs fois par jour.
Vous téléphonez à la compagnie (même si vous n’avez pas encore reçu
aucune facture) … Enfin, vous vous prenez la tête (avant de vous l’être
cassée pendant quelques jours !), puis la facture arrive et la somme est
absolument dans la norme. Au moment où vous commencez à imaginer un
scénario catastrophique (une facture très élevée comme celle de votre
voisin, ou plus) arrêtez-vous et demandez-vous combien de possibilités y-a-
t-il que cela se produise vraiment. Parlez avec votre voisin qui a peut-être
eu une fuite d’eau. Vous entendez qu’il a fait réclamation et comment agira
l’entreprise. Demandez aux autres locataires s’ils ont reçu des factures aussi
élevées. Faites quelque chose pour vous rassurer et, surtout, rappelez-vous
que les chances que la pire chose se produise (l’arrivée d’une facture très
élevée) sont vraiment faibles.
De plus, le professionnel peut aider la personne à réduire l’anxiété et la peur
perçue, par exemple, en posant des questions comme : « à quel point est-ce
vraiment grave ? Pourquoi avez-vous peur de cela ? » Pour revenir à
l’exemple de la facture, vous avez peut-être l’argent pour la payer, même si
elle était très élevée, mais ce qui vous effraie vraiment c’est ce que
pourraient penser vos voisins de vous (vous êtes quelqu’un qui ne lésine pas
sur les frais ? Une facture vous a ruiné ?). Identifiez le danger, quantifiez-le
et vous comprenez sur quelles bases il se fonde. Évidemment, il vaut
toujours mieux être guidé par un professionnel.
Même les vraies possibilités que l’évènement se produise sont quelque
chose dont il faut tenir compte. Si vous avez une peur généralisée d’être
licencié, sans qu’il se soit produit quelque chose de réel pour vous donner
des raisons de vous inquiéter à ce sujet, vous convenez rationnellement que
les possibilités que l’évènement se produise sont égales à 1%, ou même
moins. Le professionnel pourrait demander à la personne si, comme dans ce
cas, la possibilité que l’évènement se produise est basse, y-a-t-il une
véritable raison de s’inquiéter à ce sujet ?
La restructuration cognitive convient bien à de nombreuses situations. Si,
par exemple, vous craignez d’arriver en retard au travail et de vous faire
crier dessus par votre patron avec la conséquence du licenciement, voici la
pensée que vous devez restructurer. Un simple retard, peut-être le premier
en un an, peut-il vraiment faire en sorte que votre patron vous licencie ? Il
est important que la personne pèse le pour et le contre de la pensée et le
professionnel peut la guider avec des questions comme : « vous est-il déjà
arrivé d’être en retard au travail ? C’est souvent arrivé ? Votre patron s’est-
il énervé ? A-t-il menacé de vous licencier ? Le patron vous a-t-il montré
des signes hostiles ?
Le professionnel pourrait aussi demander à l’individu de faire une
expérience, en arrivant en retard au travail de quelques minutes, et de
manière consciente, afin d’évaluer la réaction de votre patron. Il est
probable que la réaction soit minime ou inexistante, surtout si c’est le
premier retard ou si les retards sont très limités au cours d’une ou plusieurs
années. Évidemment, le professionnel doit donner ce conseil s’il pense que
l’expérience peut avoir une issue positive, parce qu’elle renforcera chez le
patient la conviction que cette pensée était mauvaise et sa peur excessive, et
elle en a eu une preuve réelle.
Un des objectifs de la restructuration cognitive est d’offrir des alternatives.
Nous avons vu comment la plupart des personnes qui souffrent
d’overthinking ruminent de manière obsessionnelle sur la même pensée
même pendant des jours, incapables de trouver des solutions, mais aussi de
regarder le problème d’un autre point de vue. La personne, guidée par le
professionnel, sera capable d’identifier des explications alternatives qui
soient rationnelles et positives et qui vont remplacer les biais cognitifs
auxquels elle s’est habituée au fil du temps. Si, par exemple, vous êtes un
étudiant universitaire et vous avez eu la note minimale à un examen, au lieu
de culpabiliser et de vous dire que vous êtes nul dans cette matière,
demandez-vous comment vous pourriez améliorer votre technique d’étude,
confrontez-vous avec vos camarades et vous découvrirez peut-être qu’ils
ont tous eu des notes basses parce que l’examen était objectivement
difficile. De la même manière, admettons que vous entrez dans une pièce où
se trouvent vos amis et ces derniers s’arrêtent immédiatement de parler. Il
est probable que vous tiriez la conclusion qu’ils étaient en train de parler
(mal) de vous ou qu’ils étaient en train de dire quelque chose dont on ne
veut pas vous faire part. Essayez d’envisager d’autres options, ils étaient
peut-être en train d’organiser une fête surprise pour votre anniversaire, ou
bien, justement à ce moment-là, le téléphone d’un d’eux a vibré et ils ont
donc interrompu la conversation.
Pour vous aider à trouver des alternatives positives, concentrez-vous sur ce
que vous avez fait de bon jusqu’à présent et alimentez-vous d’affirmations
positives qui se basent sur des faits réels. Si, par exemple, vous savez que
toutes vos notes à l’Université sont bonnes, il vous sera plus facile de
comprendre que cet examen particulier peut-être vraiment dur et cela ne
signifie pas que vous ne valiez rien comme étudiant ou comme personne.
En ce qui concerne les amis, rappelez-vous toutes les fois où vous avez été
le centre d’attention, qu’on vous a montré de la sympathie et de l’affection,
et vous comprendrez qu’il n’y a pas une raison réelle pour laquelle on doit
dire du mal de vous ou vous tenir à l’écart de quelque chose.
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L A RESPONSABILITÉ : COMMENT L A
P R E N D R E E T Q U A N D L’ É V I T E R A F I N D E
MIEUX GÉRER L A TENDANCE À TROP
PENSER

L a plupart des personnes passent leur vie en se laissant emporter par le


flux des évènements, en prenant les décisions pour satisfaire les
autres et la société, en rejetant la faute à des facteurs extérieurs ou à
d’autres personnes pour ce qui leur arrive. Cela signifie ne pas prendre ses
responsabilités. Se plaindre sans essayer activement une solution, cela
signifie rester passif et jouer le rôle de spectateurs, et pas d’acteur
protagoniste de sa propre vie.
Responsabilité signifie justement réagir et répondre à la situation où vous
vous trouvez.
Rejeter la faute sur les autres ou aux évènements extérieurs pour quelque
chose qui nous arrive habituellement nait d’une ou plusieurs grosses
insatisfactions. Les personnes qui ont ces grandes insatisfactions peuvent
être divisées en deux catégories généralisées. Les premières sont celles qui
continuent à vivre en acceptant la grosse insatisfaction, c’est-à-dire en
continuant à rejeter la faute à des facteurs externes, de la série « je n’y peux
rien », et celles qui s’accusent et s’auto-condamnent. Ce dernier groupe de
personnes se concentre sur ses fautes et erreurs, ou du moins sur ce qui à
leurs yeux apparait comme tel. Dans les deux cas, ces personnes sont
piégées dans le passé, et cela n’est jamais bon pour se débarrasser de
l’overthinking et, en général, pour vivre une vie sereine.
Afin d’atteindre le bien-être et le bonheur, il est fondamental d’assumer ses
responsabilités des propres erreurs et de vos choix. Pensez à comment vous
passez vos journées, vous êtes habitué à permettre aux évènements de
défiler sur vous, de prendre les décisions pour ne pas blesser et décevoir les
autres, de rejeter la faute sur la politique, au climat défavorable, au
Coronavirus, aux autres personnes pour quelque chose qui ne va pas comme
il faudrait ? Ou bien, au contraire, vous suivez votre route, dans votre
direction ?
Avoir un objectif clair est important pour savoir où aller. Revenons au
discours que nous avons déjà mentionné plusieurs fois dans ce livre : vous
connaitre vous-même est fondamental parce qu’ainsi vous serez en mesure
d’utiliser votre boussole interne et de prendre des décisions en vous basant
sur vos valeurs, vos objectifs et vos besoins au lieu de vous laisser emporter
par le courant. Face à une situation, ne pensez pas « je n’y peux rien », mais
agissez par petites étapes. De la même manière, s’il est vrai que ruminer sur
une erreur ne sert à rien, il est également vrai que même ne pas admettre
d’avoir commis une erreur n’est pas bon. Rappelez-vous que personne
d’entre nous est parfait et que commettre des erreurs signifie qu’au moins,
vous avez essayé de faire quelque chose. Seuls ceux qui ne font jamais rien
et qui ne prennent jamais d’initiative ne font pas d’erreur.
Admettre ses erreurs et demander ensuite pardon est l’une des premières
étapes pour apporter un changement positif dans votre vie. Pensez à
combien de personnes que vous connaissez qui ont cette attitude ;
probablement peu, voire personne. Cela parce que les gens ont tendance à
ne pas admettre où, comment et quand ils ont commis des erreurs et ils ont
demandé pardon, presque comme s’il y avait eu un échec personnel.
Pensez aux actions que vous pouvez réaliser, à ce que vous pouvez faire
afin de vivre au mieux votre vie et pour vous débarrasser des pensées
négatives et obsessionnelles. Dans ce livre, on vous a suggéré différentes
techniques pour éliminer l’anxiété, le stress et l’overthinking, maintenant
c’est à vous de passer à l’action et de la mettre en pratique. C’est à vous de
prendre vos responsabilités. Si, une fois que vous avez fermé ce livre, vous
vous direz, « Je ne peux pas faire ces exercices, je n’ai pas le temps, le
patron me fait toujours travailler jusqu’à tard, je dois aller chercher mon fils
à son entrainement au foot, mon frère me garde au téléphone pendant des
heures, puis il fait si froid, et ce climat politique m’agite et ne permet pas de
me concentrer… » ce sont toutes des excuses. Une personne qui veut
vraiment quelque chose trouve toujours un moyen d’y arriver. Une personne
qui ne le veut pas, elle trouve des excuses. Cette expression célèbre
représente bien la situation de milliers de personnes, en France et dans le
monde entier. Si vous ne voulez plus être parmi elles, vous devez passer
immédiatement à l’action.
Au lieu de vous plaindre de la société, commencez à donner le bon
exemple. Sortir en boudant, en étant constamment énervé ou irrité parce que
les autres sont irrespectueux, ils salissent la ville en laissant des papiers par
terre et ainsi de suite, lorsque vous êtes peut-être le premier à manquer de
respect à un collègue ou à un inconnu, ou à ne pas jeter les ordures dans les
conteneurs appropriés, cela n’a pas de sens. Ne changez pas d’attitude pour
les autres, mais pour vous-même.
De la même manière, apprenez à vous gérer vous-même, car c’est
uniquement de cette façon que vous pouvez gérer les autres de manière
saine. Pour ce qui concerne les autres personnes, prenez soin de leur bien-
être, en particulier de ceux qui sont proches. Votre partenaire est stressé ?
Au lieu de vous stresser aussi ou de vous plaindre parce que vous rentrez
chez vous et vous ramenez votre stress, parlez-lui, essayez de comprendre
ce qui le fait sentir aussi agité, préparez-lui un beau dîner, offrez-lui
quelque chose qui le rendra heureux… Faites comprendre à cette personne
que vous êtes là, soyez présent. Faites pareil avec toutes les personnes que
vous rencontrez, même celles avec lesquelles vous avez des rapports
superficiels. Au travail, votre chef et vos collègues veulent pouvoir vous
faire confiance. Ne rejetez pas la faute sur les autres ou sur la
photocopieuse qui ne fonctionne pas ou sur la connexion internet trop lente
qui vous a fait envoyer le mail avec le projet en retard. Soyez une personne
pro-active, et ainsi votre supérieur et vos collègues vous appréciera
davantage.
Malgré le fait que vous puissiez être actif et rendre les choses plus
positives, rappelez-vous que vous ne pouvez pas tout contrôler. Il y a des
évènements hors de notre contrôle. Par exemple, les maladies graves. Si
vous exigez de contrôler tous les aspects de votre vie et de celle de vos
proches, vous risquez de tomber dans le perfectionnisme et de souffrir ou de
rester piégé dans les pensées négatives et obsessionnelles lorsque la vie
vous rappelle que, comme chaque être humain, vous n’êtes pas parfait. Vous
pouvez contrôler seulement vous-même et vos actions, pas tout le reste.
Dans les relations de n’importe quel type, vous devez garder à l’esprit que
ce que l’autre personne veut, pense, rêve, dit ou fait est hors de votre
contrôle.
Dans le monde du travail, la responsabilité est l’une des caractéristiques les
plus recherchées chez les employés, au point que différentes entreprises,
pendant le parcours de formation, aident le nouvel employé à devenir
responsable de ses actions, sûr de soi et autonome. Même au travail,
beaucoup de personnes rejettent la faute sur des facteurs extérieurs qu’elles
ne peuvent pas contrôler, tandis que d’autres personnes, en revanche, sont
en mesure de prendre leurs responsabilités, de chercher les causes en soi,
pour améliorer sa situation mais aussi soi-même.
Nous répétons que se plaindre sans agir est inutile. Analysez objectivement
votre vie et demandez-vous combien de fois, au cours d’une journée, il vous
arrive de vous plaindre pour quelque chose sans rien faire à cet égard. Vous
êtes arrivé en retard au travail et vous vous êtes déjà irrité parce que c’était
la faute du trafic ? Peut-être que demain matin vous pourriez partir un peu
plus tôt. Votre travail ne vous satisfait pas mais vous ne faites rien pour en
trouver un autre ? Afin d’atteindre les objectifs que vous vous êtes fixé, il
est nécessaire que vous cessiez de rejeter la faute des évènements à des
facteurs extérieurs, y compris les autres personnes, et vous commencez à
creuser en vous pour pouvoir agir concrètement.
Si nous avons vu comment devenir protagonistes de notre vie est
fondamental, et comment il est possible de le faire en devenant
responsables de ce qui se passe, il est aussi important de savoir comprendre
quand, en revanche, la responsabilité ne dépend pas de nous. L’overthinking
est souvent causé par un incessant ruminer sur des problèmes et des
situations en dehors de nous, sur lesquelles nous n’avons donc aucun
contrôle.
Une des premières étapes que vous devez réaliser est comprendre vraiment
que tout ce que vous pouvez contrôler est en vous. Là, vous pouvez être
responsable. Vous pouvez devenir responsable des mots que vous dites, des
actions que vous réalisez, des choix que vous faites mais vous ne pourrez
jamais contrôler le comportement des autres personnes ou ce qui se passe
sur le plan national ou global. Si, en revanche, vous vous retrouvez à penser
obsessionnellement et de manière négative à des évènements sur lesquels
vous n’avez aucun contrôle, la recherche de la responsabilité devient
nocive. Si, par exemple, l’entreprise pour laquelle vous travaillez est en
train d’affronter une période de difficulté économique, il n’y a pas de sens
que vous vous accusiez d’être un mauvais employé ou que, en cas de
licenciement, vous pensez de ne rien valoir. Si l’entreprise fermait, cela ne
dépendrait pas de vous. Ce que vous pouvez faire est de commencer à vous
informer sur d’éventuels autres travails. Passer des heures à penser à toutes
les choses négatives qui pourraient vous arriver à la suite des difficultés
actuelles de l’entreprise, sans agir, vous rendra victime de l’overthinking.
Quelle que soit la situation, donc, demandez-vous ce que vous pourriez
faire, et agissez. Également dans l’optique de grands évènements, comme la
pandémie du Covid par exemple, il est naturel que vous ne puissiez pas
interrompre la pandémie et tous les problèmes qu’elle a causé, et il est
probable que votre vie quotidienne ait subi des changements en négatif à
cause du Covid-19, mais aussi face à des évènements de si grande
envergure, demandez-vous ce que vous pouvez faire et ne prenez pas la
responsabilité pour des personnes et des évènements dont vous ne pouvez
rien faire.
Le terme “responsabilité” contient le mot « -abilité » et, donc, c’est quelque
chose que n’importe qui peut apprendre. Mais il est bon d’apprendre dès le
début en quoi vous pouvez être responsable (vous-même et vos actions) et
ce dont vous ne l’êtes pas (tout ce qu’il y a en dehors de vous-même) de
manière à éviter de tomber dans le piège de l’overthinking.
Il est autant important de comprendre que responsabilité ne signifie pas
culpabilité. Avec le terme « culpabilité » nous voulons dire un jugement
négatif donné à nous-même ou aux facteurs extérieurs, y compris d’autres
personnes. Le terme « responsabilité » est plus neutre et traite d’un rapport
de cause à effet. Lorsque nous prenons la responsabilité, nous exerçons
notre capacité à accepter que les pensées que nous avons conduisent à des
états d’esprit donnés qui, à leur tour, exercent une influence sur nos actions
et sur les résultats que nous obtenons. Assumer la responsabilité de nos
pensées est important comme assumer celles de nos actions. Les pensées
créent nos émotions. Si nous avons constamment des pensées négatives,
comme il arrive dans l’overthinking pathologique, il est évident que nos
émotions seront à leur tour négatives. Anxiété, stress, dépression, colère,
frustration… Accepter que ce qui se produit successivement à ce que nous
pensons est une de nos responsabilités est le début d’un intéressant voyage
de découverte de soi qui conduira à des changements positifs dans votre vie.
Beaucoup de personnes, cependant, se demandent comment est-il possible
d’assumer les responsabilités des propres pensées. Nous ne sommes pas
habitués à observer les pensées et à les transformer. Donnons un exemple :
Giulio est un homme de 45 ans au quatrième licenciement. Désormais, il est
convaincu qu’il n’y a rien de bon en lui, c’est un incapable, voilà pourquoi
quatre employeurs l’ont licencié. En parlant avec un professionnel, Giulio
dit : « Je ne trouverai jamais un autre travail, et si je le trouve on me
licenciera après peu de temps ». Cette affirmation est absolutiste, c’est-à-
dire que Giulio ne voit pas d’autres possibilités pour son avenir
professionnel si ce n’est de continuer dans le parcours qu’il a eu jusqu’à
présent, parsemé de licenciements. Lorsqu’une personne comme Giulio
tombe dans la victimisation, elle se met dans une position dangereuse où
elle fait gagner l’overthinking et la négativité qu’il apporte dans chaque
aspect de sa vie. En revanche, la réalité est que ce n’est pas vrai que Giulio
ne pourra pas obtenir un autre travail à effectuer pendant le reste de sa vie.
Par exemple, jusqu’à présent, Giulio pourrait avoir choisi des travails pour
lesquels il n’était pas passionné. S’il se concentrait à chercher un emploi
plus en accord avec ce qui lui plait ou avec les études qu’il a fait,
probablement, l’issue serait différente. Il y a beaucoup d’employeurs et
autant de types d’emploi en France, ma avec cette affirmation absolutiste
que Giulio se répète mille fois par jour pendant l’overthinking, il a déjà
exclu n’importe quelle possibilité de réussite. Le parcours professionnel de
Giulio a un seul facteur commun : lui. Giulio doit commencer en cherchant
ses responsabilités et en comprenant où il a commis des erreurs. Ce n’est
pas vrai que tout le monde est contre lui, mais très probablement, sa
personnalité joue un rôle à l’intérieur de cette chaîne de licenciements.
Peut-être que Giulio ne faisait pas assez d’efforts, il était irrespectueux avec
les clients ou avec ses collègues, il arrivait souvent en retard… Chaque
personne utilise différents critères lorsqu’il s’agit d’analyser une situation,
mais il est important de comprendre que ces derniers ne sont pas toujours
valables. Si nous faisons une fixation sur une pensée ou une conviction,
toutes les autres possibilités passent au second plan et nous ne réussissons
pas à les voir. Giulio est persuadé de ne rien valoir et il continuera à penser
qu’aucun employeur ne l’embauchera pendant longtemps. Il suffit de
changer de point de vue pour se rendre compte que les possibilités sont
infinies. Lorsque vous êtes victime de résultats qui ne vous plaisent pas, en
particulier s’ils se produisent avec une certaine régularité, au lieu de tomber
dans le piège nuisible de la victimisation, analysez la situation et vous-
même depuis plusieurs points de vue. Se répéter jusqu’au bout, « Tout le
monde m’en veux » ou rejeter la faute sur les autres personnes ou sur des
évènements extérieurs fait en sorte que vous ne prenez pas votre
responsabilité pour ce qui s’est passé et ce qui est en train d’arriver dans
votre vie. Vous vous plaignez, mais vous n’agissez pas. La clé, en revanche,
est justement en assumant ses responsabilités pour corriger le tir, voir un
problème depuis d’autres points de vue, cesser d’être une marionnette
guidée par le hasard ou par la volonté des autres, mais devenir une personne
en mesure de décider de sa vie et d’interrompre le flux des pensées
négatives et obsessionnelles, complètement inutiles du point de vue de
l’action.
CONCLUSION

En conclusion, allons voir dix conseils pratiques que vous pouvez aussi
écrire sur une feuille, peut-être à accrocher dans votre chambre, sur le frigo
ou même au bureau, afin de pouvoir les consulter régulièrement.

Acceptez qui vous êtes

Au cours de ce livre, nous l’avons dit de toutes les manières possibles.


Connaître et s’accepter soi-même est à la base d’une vie sereine, équilibrée,
d’acteur protagoniste et pas de spectateur. C’est un acte qui exige beaucoup
de courage, mais la première étape est fondamentale, puisqu’il s’agit d’un
processus de toute une vie. Nous sommes des êtres qui évoluent
constamment. Aspirez à vous améliorer, mais pendant ce temps acceptez
complètement qui vous êtes, vos qualités et vos défauts, n’ignorez pas la
souffrance que vous éprouvez, mais vivez-la en écoutant les émotions
négatives ainsi que celles positives. En partant de cette base, vous serez en
mesure de faire des choix conscients et de vivre votre vie selon vos valeurs
et vos besoins. Cela réduira ou éliminera complétement le stress et
l’overthinking.

Aimez-vous

Une fois que vous vous êtes accepté, aimez-vous. Il est surprenant comme
nous nous attendons de l’amour de la part des autres, en oubliant que nous
sommes les premiers à devoir aimer nous-mêmes. Aimez votre corps, votre
esprit, votre personnalité. Soyez-leur reconnaissant parce que vous pouvez
marcher, respirer, voir, penser… Dressez une liste de vos qualités et de vos
défauts, puis aimez-vous quand même. Rappelez-vous et répétez souvent
votre nouveau mantra : « Je m’aime… ».

Écoutez votre rythme

Nous tous, en tant qu’êtres humains, vivons en relation avec les cycles de la
nature comme le changement des saisons, et il y a des périodes où nous
sommes plus ou moins productifs. Si vous n’en êtes pas déjà conscient,
commencez à faire attention à ces choses, de manière à satisfaire les
rythmes de votre corps et de votre esprit. Si, par exemple, au changement
de saison vous vous sentez régulièrement plus faible, n’exigez pas
l’impossible de votre corps et de votre esprit, mais écoutez leurs besoins.

Mettez de l’ordre dans votre tête

L’overthinking est comme un chien qui se mord la queue, créé et alimente


des pensées négatives et obsessionnelles. Lorsque vous sentez votre tête
exploser, lorsque vous sortez comme si vous vous retrouviez à errer dans le
brouillard, tellement vous êtes confus et plein de pensées sur lesquelles
vous ruminez, vous pouvez utiliser une ou plusieurs des techniques de ce
livre pour éloigner le stress et les pensées négatives et obsessionnelles. Si
vous êtes suivi par un professionnel, vous pouvez recourir à son aide.
Essayez de vous débarrasser de toutes les pensées et les préoccupations qui
vous remplissent l’esprit. Simplifiez votre vie. Demandez-vous si ce
problème est vraiment un problème insurmontable qui justifie une telle
rumination. Soyez objectif. Demandez-vous ce que vous diriez à une
personne proche dans votre même situation. Regardez l’affaire depuis
d’autres points de vue. Cherchez des solutions. Dressez une liste des choses
que vous devez et, surtout, que vous désirez faire.

Apprenez à dire non

Nous avons déjà vu comment la plupart d’entre nous a une vie non
seulement pleine, mais carrément remplie généralement de choses,
d’évènements et de personnes avec lesquelles nous nous retrouvons à avoir
affaire pas parce que nous le voulons, mais par habitude ou pour satisfaire
les autres. Donc, apprenez à dire « non ». Ne tombez pas dans le piège que
la société nous fait croire : « ceux qui pensent à eux-mêmes sont des
égoïstes ». Ce n’est pas vrai du tout. Penser à soi-même signifie prendre
simplement soin de soi et dire « non » est fondamental non seulement pour
ne pas ajouter d’autres expériences et de personnes superflues ou négatives,
mais pour commencer à éloigner celles qui font déjà partie de notre vie. De
plus, rappelez-vous qu’être égoïste pendant un certain temps où nous nous
concentrons sur nous-même et améliorer nos capacités, est absolument
nécessaire pour pouvoir ensuite, à l’avenir, aider les autres de la meilleure
des manières.

Réduisez le stress

Plus facile à dire qu’à faire ? Commencez en simplifiant votre vie. Si, par la
force des choses, au travail vous êtes victime de stress, lorsque vous avez
du temps libre passez-le en faisant quelque chose qui vous fasse sentir bien,
avec des personnes auxquelles vous tenez. Pourquoi ajouter du stress aussi
dans les moments où vous êtes en total contrôle de votre vie, de vos actions
et des rapports sociaux ?

Prenez du temps libre

Avoir du temps libre est fondamental et ce n’est pas quelque chose dont se
sentir coupable. Si vous avez du temps à consacrer à vos passions ou aux
personnes que vous aimez, cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas un
travailleur productif, mais vous avez simplement compris quelles sont les
expériences et les personnes qui donnent une vraie valeur à votre vie. Le
temps libre est particulièrement important pour votre bien-être, en
particulier à la fin d’une dure journée de travail, est celui que vous pouvez
consacrer à des activités qui vous font du bien et vous rendent heureux.

Allégez votre quotidien


Chaque jour nous sommes accablés de devoirs et d’obligations. Nous nous
entourons de personnes avec lesquelles nous ne passons pas volontiers notre
temps, mais nous acceptons souvent leur présence pour ne pas créer de
différends ou d’embarras, ou parce que nous pensons que nous « devons le
faire ». Concentrez-vous sur les choses importantes à faire. Nous avons déjà
vu plusieurs fois comment la conscience de soi est la clé afin de savoir ce
qui compte vraiment pour vous. Donnez de l’espace à vos besoins et à vos
valeurs, aux activités qui vous font sentir bien. Ne craignez pas de passer du
temps seul. En commençant par donner la priorité à des personnes et à des
activités qui vous aident à vous sentir bien avec vous-même et avec les
autres, vous cesserez petit à petit d’avoir des pensées négatives et
obsessionnelles. Vous pouvez aussi écrire une liste de vos priorités, ainsi il
vous suffira de la lire, peut-être dans un moment de confusion, afin de
savoir à quoi devez-vous consacrer vos énergies.

Séparez-vous du superflu

N’attendez pas davantage, prenez du temps pour vous débarrasser de tout ce


qui, chez vous ou dans votre chambre (si, par exemple, vous êtes un
étudiant qui partage l’habitation avec des colocataires) ne vous apporte pas
de joie, de plaisir, cela ne vous est pas nécessaire. Au fil du temps, nous
avons tendance à accumuler les biens matériels, la plupart inutiles. Tous ces
objets créent de la confusion dans votre habitation. Votre maison est un lieu
important que vous pouvez transformer pour qu’il soit plus proche de votre
vraie nature. En particulier si vous y passez beaucoup de temps, par
exemple en travaillant à distance, en étudiant ou en prenant soin de vos
proches, il est fondamental que vous puissiez y respirer de la sérénité et le
calme. Pensez qu’il y a des voyageurs qui se rendent à l’étranger pendant
des mois seulement avec un sac-à-dos qui contient tout ce dont ils ont
besoin. Ce ne sont pas des personnes hors du commun, mais simplement
des personnes qui ont choisi de vivre dans le minimalisme, c’est-à-dire de
rejeter de leur vie tout ce qui est superflu et nocif.
Le même discours vaut pour les relations. Puisqu’il y en a certaines dont
vous ne pouvez pas vous séparer, comme les collègues, concentrez-vous sur
celles que vous pouvez contrôler comme les amis et la famille. Cela ne
signifie pas forcément d’interrompre des rapports, mais commencer à vous
demander combien de temps passer avec ces personnes. Vous et vos amis
n’avez rien en commun ? Cessez immédiatement de les fréquenter aussi
assidument et vous verrez que bientôt, des personnes plus proches de vous
rentreront dans votre vie. Enfin, rappelez-vous que s’il est vrai qu’il existe
des situations que nous ne pouvons pas contrôler, il est également vrai que
tout dépend de ce que nous voulons et les risques que nous sommes prêts à
prendre. Précédemment, nous mentionnions l’impossibilité de changer nos
collègues, à moins que vous ne changiez de travail. Si vous êtes dans une
situation où vous ne pouvez objectivement pas le faire, concentrez-vous sur
comment vous réagissez à la présence des collègues avec lesquels vous ne
vous entendez pas, et sur vos actions qui sont les seules choses que vous
pouvez contrôler. Si, en revanche, dans votre vie il y avait la possibilité de
changer de travail, d’en chercher un nouveau, de créer votre entreprise, de
commencer à travailler à distance, de changer complètement de secteur…
Rappelez-vous que c’est quelque chose que vous avez le droit d’essayer !

Faites du sport

Faire du sport, ou même simplement une promenade d’au moins une demi-
heure chaque jour, ou quelques fois par semaine, réduit beaucoup le stress,
augmente la bonne humeur, améliore la forme physique et le bien-être en
général.
En plus de ces dix conseils, voici quelques autres armes secrètes :

Fiez-vous à votre intuition. Nous sommes habitués par la société et


par les autres à penser avec notre esprit et à prendre les décisions
rationnellement. S’il est vrai qu’il est important de raisonner sur le
pour et le contre du choix que nous sommes sur le point de prendre
ou d’une situation, il est autant vrai que la nôtre le sait très bien ce
que nous voulons. Ecoutez votre instinct, quelle sensation vous
ressentez, habituellement à la hauteur de l’estomac, qui peut vous
guider.
Essayez la méditation, si vous ne la pratiquez pas déjà. Il y en a de
plusieurs types, vous pouvez en essayer différentes pour choisir
ensuite celle à laquelle vous vous sentez plus proche. Vous pouvez
suivre un cours en présentiel, en ligne ou bien apprendre comme
autodidacte. La bonne respiration, de toute manière, est
fondamentale pour une vie sereine et pour le bien-être général.
Évitez les personnes toxiques et soyez plus optimiste. Les deux
choses vont de pair : les personnes toxiques n’aspirent pas
seulement votre énergie, mais elles vous submergent avec leurs
plaintes, leur négativité, leur pessimisme. Les rapports toxiques
sont tous ceux auxquels il y a quelque chose de malsain et peuvent
être aussi dans votre passé. Si vous pensez que cela est nécessaires,
adressez-vous à un professionnel, par exemple un
psychothérapeute, afin de les analyser et d’en sortir.
Évitez les remords et les regrets. Ce qui est fait est fait. Ruminer
sur le passé est inutile, personne ne peut le changer. Nous
commettons tous des erreurs, seulement ceux qui n’agissent pas ne
se trompent jamais. Utilisez les erreurs du passé pour ne pas les
refaire à l’avenir et pour apprendre quelque chose de nouveau sur
vous-même.

Souvent, nous utilisons le mot « régime » exclusivement en faisant


référence à ce que nous mangeons, mais notre régime, en fait, inclut tout ce
qui rentre dans notre organisme et qui influe sur notre bien-être
psychophysique. Les personnes dont nous nous entourons, les activités que
nous faisons, les émissions de télévision que nous regardons, les lieux où
nous passons beaucoup de temps… ce sont toutes des parties de notre
régime et, justement, comment ferions-nous si nous voulions perdre du
poids pour réussir à aller mieux, nous devrions faire une sélection et garder
seulement ce qui nous fait aller bien.
Admettons que chaque mardi soir vous alliez jouer aux cartes parce que
votre père le faisait avant vous, mais vous ne vous sentez pas à l’aise avec
les autres joueurs. Cela n’est pas un plaisir, mais une obligation. Une
obligation qui, cependant, personne ne vous impose, mais que vous imposez
à vous-même. Vous êtes passionné de musique, vous avez votre guitare qui
est en train de prendre la poussière dans le salon, pourquoi ne renoncez-
vous pas à ces heures de parties de cartes une fois par semaine et vous ne
vous consacrez pas à jouer de la guitare ? Fréquenter un environnement
avec des personnes qui ne sont pas en accord avec vous et qui sont peut-être
négatives, ne vous aide pas à mieux finir votre journée. S’éloigner du club
demande du courage, mais lorsque vous vous retrouverez avec deux ou trois
heures libres chaque mardi soir, à passer avec des personnes auxquelles
vous tenez vraiment ou pendant lesquelles vous effectuez des activités qui
vous font du bien. Évidemment, c’est seulement un exemple mais, face à
une situation qui ne vous fait pas sentir bien, demandez-vous : cela m’est
vraiment utile ? Et répondez-vous de manière honnête. Vous ne savez pas
comment répondre de manière honnête ? Ecoutez-vous, simplement. Faites-
vous guider par votre boussole intérieure. Vous connaissez vos objectifs,
vos valeurs, vos besoins, vos qualités et vos défauts. Si une de vos valeurs
est le respect de votre prochain mais vous êtes dans un cercle d’amis qui
s’amuse à se moquer des autres, sans voir ou sans vouloir comprendre les
dégâts que cela fait, vous n’êtes pas obligé de passer du temps avec eux.
Expliquez poliment que vous ne vous sentez pas à l’aise et coupez les
relations. Bientôt rentreront dans votre vie les personnes dont l’énergie sera
sur le même plan que la vôtre. Vous aurez fait un choix honnête et vrai, en
partant de vos valeurs et en ne les ignorant pas, ou en vivant sans même
savoir quelles sont ces valeurs.
Enfin, à présent cela devrait être clair pour vous que le mot clef pour cesser
d’avoir des pensés négatives et obsessionnelles est : simplicité. Le temps
est notre bien le plus précieux et c’est quelque chose que nous ne pouvons
ni voir, ni entendre, ni toucher. Cela nous montre déjà comment les biens
matériels ne soient pas plus importants que ceux immatériels. Le temps, une
fois utilisé, ne revient plus en arrière. Demandez-vous comment vous
passez la plupart de vos journées. Vous effectuez un travail qui ne vous plait
pas ? Vous vous entourez de personnes pour lesquelles vous n’êtes pas
particulièrement intéressé, ou qui vous mettent mal à l’aise ? Vous courrez
d’une obligation à l’autre ? Vous êtes souvent stressé et toujours pressé ? Si
vous avez répondu oui à une ou plusieurs questions, cela signifie que
jusqu’à présent vous n’avez pas utilisé votre temps de manière vraiment
consciente et productive. Rappelez-vous de la question « que signifie la
réussite pour vous ? » Donnez-vous une réponse, et gardez-la bien à
l’esprit. Évidemment, avec le temps et les expériences, vous pourrez
changer de réponse. Si, pour vous, la réussite signifie passer beaucoup de
temps avec les personnes que vous aimez, commencez à simplifier votre vie
de manière à pouvoir le faire. Il est vraiment nécessaire d’aller à la salle de
sport chaque soir après le travail, avec le résultat qui, lorsque vous arrivez
chez vous, vos enfants sont déjà au lit ? Peut-être que vous vous êtes inscrit
à la salle de sport après le commentaire d’un ami ou parce qu’il vous
semble que tous vos collègues sont plus en forme que vous. Vous pourriez
diminuer le temps passé à la salle de sport et, donc, simplifier votre vie et y
aller seulement deux fois par semaine, de manière à passer les autres soirées
avec votre famille. Cela vous fera sentir satisfait, en paix avec vous-même
et heureux, parce que c’est un objectif que vous avez choisi de manière
consciente et il s’aligne avec vos valeurs et vos besoins, pas avec ceux
imposés par la société ou choisis pour satisfaire les autres.
Donc, à la fin, il me reste qu’à vous souhaiter…
À votre réussite personnelle,
Robert Mercier
DU MÊME AUTEUR

RHETORIQUE: L'art de savoir convaincre - Manuel de communication éloquente pour mieux


parler, s'exprimer sans crainte et persuader avec des mots (Communication Efficace)

Tout le monde peut apprendre à faire un discours efficace et motivant.


Il n’y a rien qui effraie autant les gens de tous types, de toutes origines sociales et de tous
milieux que de devoir se lever, monter sur scène et parler face à un public.
Qu'il s'agisse de haranguer une foule ou de présenter son dernier projet à ses collègues, la seule idée
de devoir faire un discours public provoque chez certains des émotions négatives telles que
l'angoisse, la détresse, voire même des excès de panique ou des réactions démesurées par rapport à
l'ampleur de la tâche.
La raison en est simple : lorsque nous parlons en public, les autres centrent leur attention sur nous et
cela nous fait ressentir une pression parfois méconnue : le poids d'un éventuel jugement si tout ne se
passe pas comme nous l'avons prévu. Comme si cela ne suffisait pas, l'angoisse qui en découle
augmente le risque du trou de mémoire, du bégaiement et des faux-pas.
Nous avons tous déjà assisté à un discours pas très convaincant où l'orateur avait l’air nerveux,
où ses silences duraient peut-être trop longtemps, ou pire encore où il n’était pas clair avec des
pensées difficiles à suivre.
L'angoisse de la prise de parole est aggravée si, dans certains cas, elle est inévitable. Si vous avez ou
voulez avoir une vie importante et réussie, tant au travail qu'au niveau personnel et social, il vous
faudra tôt ou tard parler lors d'une occasion spéciale. Vous devrez le faire au meilleur de vos
capacités, car l'estime et la confiance que le public placera en vous en dépendront.
Fort heureusement, les compétences d'expression orale peuvent être analysées, approfondies et
améliorées.
Ceux qui pensent être des ''cas désespérés'' peuvent en réalité devenir de grands orateurs. Tout n'est
une question d’apprentissage et d'entraînement.
Dans ce manuel, vous apprendrez à cultiver vos compétences grâce à une communication réussie,
à devenir un bon orateur et à avoir l’air convaincant aux yeux (et aux oreilles) des autres.
Vous verrez aussi comment défendre vos idées, notamment face à ceux qui les contestent, sans
avoir besoin d'argumenter.
Enfin, vous trouverez des exemples utiles d'arguments logiques, convaincants et efficaces sur le
plan de la persuasion.
Pour être de bons orateurs, il ne suffit pas de citer Cicéron et Quintilien : il faut surtout connaître
leurs techniques et les adapter aux besoins de la communication moderne pour élaborer des discours
séduisants qui parleront à votre public-cible et être vraiment convaincant.
Alors, partons à la découverte de ce discours rhétorique, utilisé depuis l'antiquité et affiné au fil
des siècles pour faire de vous un excellent orateur !
COMMENT ANALYSER LES PERSONNES: Manuel de Communication Humaine pour
entrer dans la profonde psychologie d’autrui et déchiffrer leurs comportements, par le biais du
langage corporel et l’empathie

Pourquoi les personnes parlent-elles et agissent-elles de telle ou telle manière ?


Qu’est-ce qui les pousse à faire ce qu’elles font ?
Heureusement, cela ne demande pas des années d’entraînement pour apprendre à « lire » les
personnes ; il suffit de savoir quoi relever, y porter un peu d’intérêt et un peu de mise en pratique.
Grâce à ce livre, vous apprendrez à lire et à comprendre les émotions, les langages et les
comportements d’autrui : ce qui les anime, motive ou démotive, ce qui les émeut réellement, les
pensées de chacun, etc.
Vous découvrirez comment identifier les traits de personnalité, le caractère, les émotions et les
valeurs à travers une simple observation ou de simples demandes.
Ainsi, chaque personne fournit plus d’informations qu’elle ne le pense. C’est à vous de les
déchiffrer pour les exploiter à votre avantage.

Voici ce que vous découvrirez dans ce livre :

• Comment améliorer la qualité de vos relations grâce à une communication qui va toucher les
bonnes cordes émotionnelles chez la personne en face de vous.
• Comment reconnaître ses propres besoins psychologiques et ceux d’autrui, afin d’être capable de
les satisfaire.
• Comment comprendre ce que les autres voudraient vraiment vous dire sans vraiment le dire avec
des mots.
• Comment faire des présentations simples, impactantes, efficaces et immersives.
• Comment comprendre instantanément la personnalité de celui ou celle qui est en face de vous.
• Comment reconnaître et gérer les états émotionnels difficiles, les situations conflictuelles et les
objections.
• Comment comprendre ce que les autres pensent de vous, simplement en les regardant en face.
• Comment maintenir une communication charismatique, convaincante, sûre et persuasive.
• Et beaucoup d’autres conseils.
Même si vous n’êtes pas psychiatre avec des années d’études derrière vous, après avoir lu ce
livre, vous serez capable de lire les expressions et le langage non verbal des autres, sans aucun
effort.
En effet, nous envoyons tous de subtils signaux avec le corps de façon inconsciente dans plus de 90
% de notre temps. Nous communiquons par le biais de notre corps à chaque instant de notre vie, y
compris en dormant.
Savoir déchiffrer correctement ces signaux vous permettra d’interpréter plus facilement les pensées et
les émotions des personnes autour de vous.
Vous avez désormais l’occasion d’apprendre les informations qui vous seront utiles pour le reste de
votre vie.
Si vous ne connaissez rien dans ce domaine, vous pouvez apprendre beaucoup. Ne perdez donc
plus de temps !

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