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La procrastination
Introduction
1. Définition.
La procrastination est une tendance à remettre à plus tard ce qu’on pourrait faire
maintenant et à demain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui. Cela s’applique
majoritairement aux tâches pénibles de la vie quotidienne : ménage, travail, courses,
rendez-vous à prendre… Bien souvent, les activités ou actions à réaliser sont
remplacées par des occupations secondaires et non urgentes.
2. La procrastination est-elle maladie ?
La procrastination n’est pas une maladie. C’est un terme principalement utilisé en
psychologie pour évoquer ce comportement. Par ailleurs, la plupart des êtres humains,
enfants comme adultes, se sont déjà retrouvés dans une situation où ils ont procrastiné. Une
statistique a montré que 80% à 90% des étudiants s’engagent à des comportements
apparentes a la procrastination.
Test personnel :
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I. Causes de la procrastination
1. L’indécision
Il m’arrive souvent de me surprendre à procrastiner parce que je suis indécis par rapport à une
décision que je dois prendre ou une tâche que je dois effectuer…
L’indécision est donc l’une des causes principales qui nous amènent à procrastiner. Lorsque
nous hésitons et que nous ne sommes pas convaincus d’une chose, nous sommes paralysés et
incapables de passer à l’action…
Parfois même, nous faisons face à un dilemme qui nous bloque pendant des semaines!
Selon les auteurs, Merrill et Donna Douglass, il faut savoir trancher, prendre une décision et
l’assumer à 100% (au risque de se tromper)… Autrement, on peut être paralysé longtemps
par l’indécision.
Pour vous donner des exemples concrets, il m’arrive parfois de remettre à plus tard mes
séances de sport (généralement prévue à 17h) lorsque je sors du boulot et que je suis
complètement épuisé mentalement (et parfois physiquement). Je n’ai pas la force ni la
volonté nécessaire pour me donner un coup de pied au derrière et passer à l’action, alors je
reporte ma séance au lendemain…
Bref, je suis certain que vous pouvez aussi vous identifier à cette cause.
La fatigue affecte notre niveau d’énergie et réduit notre volonté, ce qui cause nécessairement
la procrastination.
La solution? Bien dormir et planifier ses tâches les plus exigeantes à un moment où on a le
plus d’énergie.
AKBIB AHMED - N° 7367
3. L’ennui
Ensuite, il y a l’ennui…
Vous voyez, ces tâches « plates » (comme disent les Québécois) ou « barbantes » (comme
disent les Français) qui nous dépriment et ne nous donnent aucune envie de les faire?
C’est une cause majeure de procrastination.
Lorsque quelque chose nous ennuie, nous trouvons toujours toutes les raisons du monde pour
remettre au lendemain…
Rappelez-vous lorsque vous étiez aux études. Alors que vous aviez l’occasion de prendre de
l’avance sur vos travaux et de les effectuer bien avant la date limite, vous attendiez toujours à
la dernière minute (la veille à 20h…) en trouvant toutes sortes d’excuses du genre : « ça ne
sert à rien de le faire d’avance », « vaut mieux que je m’y mette à la dernière minute, comme
cela ce sera plus frais dans ma mémoire », etc.
Pourquoi faisions-nous tous cela? Parce que nos travaux nous ennuyaient et ne nous
donnaient pas envie de les faire. Par conséquent, notre réponse à l’ennui était de procrastiner.
4. La complexité
Une autre cause qui nous amène souvent à procrastiner, c’est la complexité d’une tâche, d’un
projet ou d’une activité.
Lorsque quelque chose nous semble trop gros ou trop compliqué, nous sommes souvent
intimidés par l’ampleur de la tâche, ne savons pas par où commencer et nous réagissons en
l’évitant le plus longtemps possible.
Je connais quelqu’un dans mon entourage très rapproché qui a longtemps procrastiné par
rapport à un gros projet qui lui tenait à cœur depuis très longtemps (en fait, c’était le rêve de
sa vie), tout simplement parce que ça lui paraissait trop gros et il ne savait pas par où
commencer.
Il trouvait donc toujours une excuse pour ne pas réaliser son projet du genre : « trop
compliqué », « je n’ai pas les ressources », « je n’ai pas l’expérience », etc.
Mais il y a un vieux dicton qui dit : « Un éléphant se mange une bouchée à la fois ». Dans la
même logique, un gros projet ou une activité complexe se réalise une tâche à la fois.
5. Le manque de motivation
Finalement, il y a aussi le manque de motivation.
Ce facteur est probablement le pire d’entre tous puisqu’il relève d’un enjeu plus important : le
manque de vision et d’objectifs.
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On blâme souvent les gens qui manquent de motivation et qui ont tendance à procrastiner en
disant qu’ils sont paresseux et qu’ils ne font rien de bon de leur vie. En fait, ce n’est pas
qu’ils sont paresseux, c’est peut-être juste parce qu’ils n’ont pas d’objectifs clairs à
poursuivre!
Le manque de motivation provient presque toujours du fait que l’on n’a pas de but précis à
poursuivre.
En plus, selon Timothy A. Pychyl, auteur du livre « Solving The Procrastination Puzzle »,
avoir un but à poursuivre est ce qui rend le plus heureux dans la vie. C’est aussi le moteur qui
pousse à l’action (et permets d’éviter la procrastination).
Le manque de motivation est donc très néfaste, et c’est un ÉNORME facteur qui nous amène
toujours à remettre au lendemain.
Impossible de ne pas procrastiner lorsqu'on ne sait pas où donner de la tête. Imaginons que
vous voulez vous sentir plus en forme pour la rentrée. Faut-il commencer par établir de
nouveaux plannings de menus ? Prendre des leçons avec un coach sportif ? Lorsque vous
Prenez du temps pour vous même et demandez-vous pourquoi vous avez envie d'atteindre
votre objectif. Comment serait votre vie si vous y arriviez ? Visualisez votre futur quotidien
vous serez précis dans les détails, plus vous trouverez de motivations concrètes à agir. Vous
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avez par exemple peut-être envie d'être plus en forme car vous voulez être capable de faire du
rafting l'été prochain ou simplement d'être moins fatigué le soir en rentrant à la maison pour
lire un livre.
Plutôt que de vous laisser déborder par un raz-de-marée de bonnes décisions, mieux vaut
scinder votre objectif en plusieurs petites étapes simples. Pour être plus en forme, vous
pouvez par exemple choisir de travailler sur votre alimentation et sur votre sommeil. Vos
premières étapes pourraient ainsi être "Manger quelque chose tous les matins pour le petit
Rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point. Vous souvenez vous de cette fable issue du
lièvre et de la tortue ? Pour lutter contre la procrastination, il est parfois bon de l'avoir en tête
! Ne vous comparez pas aux autres. Peut-être que Julie votre collègue a l'air d'être beaucoup
plus organisée que vous et qu'elle arrive à jongler entre son cours de tennis, son couple parfait
et son jogging du matin. Ne vous laissez pas démoraliser par les autres. Vous êtes en train
d'avancer sur votre chemin et de bâtir votre objectif. Dès que vous sentez que vous vous
Bien sûr, vous aurez peut-être parfois l'impression de ne pas avancer aussi vite que prévu
dans vos objectifs. La procrastination est une chose dans laquelle vous ne pouvez agir que sur
vous. Rappelez-vous de prendre soin de vous-même et de vous laisser du temps pour vous.
Restez optimiste et considérez vos efforts pour reprendre le contrôle de votre vie.
Conclusion