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BACUS MAJO
Géobiologie R
 Dans la même collection :
Ouvrage collectif de 28 géobiologues : La Géobiologie et Vous (Éditions Mosaique 2003).
Jean-Louis Augay : La Voie des Pierres (Éditions Mosaique 2004).
Jacques Bonvin : La Forme et la Pierre (Éditions Mosaique 1997).
Mégalithes, Lieux d’ énergie (Éditions Mosaique 1995).
Triskel Pierre de Vie (Éditions Mosaique 1992).
Crédits photographiques, réalisation de la couverture, montages graphiques : Alessandro Gui.

© Mosaïque 2006
Tous droits de traduction, reproduction et adaptation réservés pour tous pays.

ISBN 978-2-9095-0714-0

Le pictogramme qui figure ci-contre mérite une explication. Son objet est d’alerter le lecteur sur la menace que présen-
te pour l’avenir de l’écrit, particulièrement dans le domaine de l’édition technique, le développement massif du photo-
copillage. Le code la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la
photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique se généralise de
plus en plus, y compris dans le domaine si par- ticulier qui est celui de l’étude de ce livre, pro-
voquant une baisse brutale des achats d’ouvra- ges, au point que la possibilité même pour les
auteurs et les chercheurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est
aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que toute reproduction, partielle ou totale de la pré-
sente publication est interdite sans l’autorisation des auteurs, de l’éditeur ou du Centre français
d’exploitation du droit de copie (CFC, 20 rue des Grands Augustins, 75006 Paris).
A
BACUS MAJO
Géobiologie R

BP 310 — F42314 Roanne Cedex

 REMERCIEMENTS
Notre reconnaissance va à tous les géobiologues
avec lesquels nous avons formé notre expérience
pendant plus de vingt années et plus particulière-
ment à :
Bruno Allione (†), Hubert Chevasson, Alain
Crégut, Jean-Paul Leclerc, Raymond Montercy,
Louis Rosier, Luciano Peano, Bruno Sabatier, ainsi
qu’à tous ceux, oubliés ou disparus, dont l’expé-
rience personnelle nous a permis de finaliser ce
travail. Un dernier merci à Alessandro Gui pour sa
collaboration.
J.B.
 Introduction
Ce livre d’abaques consacré à la pratique et
à la recherche géobiologique est le fruit de
l’expérience des professionnels avec lesquels
nous collaborons depuis de nombreuses an-
nées dans le cadre du travail de terrain et des
formations que nous dispensons depuis près
de vingt ans 1.
Jusqu’à ce jour, il n’existait pas d’ouvrages
spécifiques de ce type, mais beaucoup de livres
apportent des données fragmentaires. Le but
de ce travail est de faire la synthèse des infor-
mations nécessaires à la détection en matière
de géobiologie en prenant en compte l’évolu-
tion des connaissances et l’expérimentation
sur le terrain. C’est pourquoi apparaissent
certaines questions, fruits d’une pratique quo-
tidienne ou résultant d’expériences extraordi-
naires, qui n’avaient jusqu’à présent jamais été
codifiées pour un travail de géobiologie.
Un tel outil se révélera extrêmement pra-
tique car il permettra à un praticien d’être
plus performant dans sa détection sur le ter-
rain. Par la quantité globale d’informations
proposées, il apporte à ceux qui pratiquent la
téléradiesthésie la certitude de faire un bilan
complet d’un lieu et surtout de trouver la cau-
se réelle d’une déstabilisation géobiologique
même si celle-ci est rare ou complexe.
Autre originalité, les abaques choisis ont
été construits à partir d’un tracé régulateur,
permettant ainsi qu’il n’y ait aucune interfé-
rence entre la recherche du pendule et l’envi-
ronnement.
Enfin, les abaques ont été imprimés uni-
quement au recto, sans aucune forme identi-
que au verso. En effet, la pratique radiesthé-
sique a permis de constater que, dans le cas
d’abaques imprimés des deux côtés d’une
même feuille, en cherchant des informations
sur le cadran du dessus, on recueille également
une part de perturbations parasites provenant
de la planche de dessous.
1- voir : http://www.mosaique.tm.fr/
5
 Mode opératoire
Deux sortes d’abaques sont globalement
utilisées dans cette recherche. Le premier par
sa simplicité se rapproche apparemment du
modèle traditionnel du « camembert », si ce
n’est sa forme, calée, elle, sur un tracé régula-
teur.
Le second est une continuation du premier
avec un plus incontestable, une barre de pour-
centage, graduée de 0 à 100, permettant ainsi
de vérifier l’importance d’une information et
de se concentrer sur l’essentiel. En effet, vu la
multitude des données qu’un géobiologue doit
gérer, il est important de pouvoir trouver im-
médiatement le principe déstabilisant propre
au lieu et ne pas se laisser influencer par une
information, existante certes, mais dont les
conséquences sont, de fait, mineures. Ainsi,
imaginons une maison perturbée par une dé-
charge municipale, une ligne haute tension et
une porcherie industrielle. Les conséquences
ne seront pas les mêmes si l’intensité de la pol-
lution se mesure à 10 ou 100 %.
Les géobiologues et radiesthésistes pra-
tiquants ont l’habitude de ces abaques. Pour
ceux qui n’en auraient pas l’expérience, nous
vous conseillons de d’entamer votre prospec-
tion à la verticale du cercle central et vous
verrez votre pendule s’orienter de lui-même en
fonction de l’information à rechercher. Avec
un petit peu de pratique, cette manière de pro-
céder vous permettra d’acquérir un outil qui
se révélera vite indispensable.
Chaque fois que l’abaque le nécessite, vous
trouverez en vis-à-vis des informations pro-
pres à expliciter votre recherche.
N’hésitez pas à nous faire vos remarques
ou vos suggestions par courrier ou par e-mail:
infos@mosaique.tm.fr elles nous serviront à
améliorer cet outil au fur et à mesure de ses
publications.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un
bon travail !
Jacques Bonvin
6
 Abaques Généraux
1- Graphique universel.
Cet abaque gradué en pourcentage est un
classique qui permet de pratiquement tout
mesurer.
2- Le Biomètre de Bovis, tracé original.
Seul apport personnel le spectre de la lu-
mière depuis les ultraviolets jusqu’aux infra-
rouges a été remplacé par la bande colorée
des fréquences de la lumière étalonnée par
Kodak.
3- La régle de Bovis modifiée.
En géobiologie, il est coutume de mesu-
rer le taux vibratoire d’un lieu en fonction de
l’étalonnage mis au point par Antoine Bovis
et auquel il a donné le nom de Biomètre.
Aujourd’hui cette règle de mesure radies-
thésique a été mise un peu à toutes les sauces
en oubliant un peu l’historique et la loi à par-
tir de laquelle son inventeur a pu faire son éta-
lonnage, il y aura bientôt près de 90 ans ! Et
dans un tel laps de temps, beaucoup de choses
changent et la terre elle-même nous a imposé
une autre programmation.
Pour Antoine Bovis, tout corps, forme,
dessin ou contour de corps est à la fois induit
et inducteur. C’est à partir de cette théorie
qu’il a été amené à construire tous ses appa-
reils de détection et à concevoir son Biomètre
mesurant toutes les radiations et les classant
par catégorie, simplement par l’induction
d’un dessin gravé sur une plaque de métal. À
partir de cette théorie, il a été amené à établir
une loi, qui explicite très précisément son tra-
vail de recherche.
Loi de Bovis
Tout corps (dessin ou contour de corps) de
forme allongée, quelle que soit sa longueur et
quelle que soit sa nature, animale, végétale ou
minérale, à la propriété de capter des ondes tel-
luriennes lorsqu’ il est placé en direction N-S.
8
Si l’on donne à ce corps une forme géométrique
quelconque, il deviendra émetteur et capteur
d’ondes, quelle que soit sa position.
Et d’expliciter : « Si nous donnons à un
corps quelconque, la forme d’un fer à cheval,
lorsque les pointes de ce corps sont tournées vers
le Nord, la pointe du fer à cheval du côté de
l’Est est positive : si nous tournons les pointes
vers le Sud, ce même côté, toujours du côté de
l’Est devient négatif. L’aimant n’ échappe pas à
cette loi.
Si nous plaçons un corps allongé quelcon-
que, en position verticale, il devient également
capteur et émetteur d’ondes, comme un corps
horizontal, mais ses pôles se déplacent en raison
de la polarisation de la terre. (Notons que la
terre est positive ou négative selon la quantité
des ondes cosmique qu’elle reçoit). Lorsque la
terre est positive, l’extrémité du corps, l’extré-
mité du corps touchant la terre est négatif et le
sommet positif, lorsque la terre est négative, le
bas du corps est positif et le sommet négatif. Le
centre restant toujours mixte ».
C’est pourquoi, à partir de cette loi, beau-
coup ont considéré que Bovis s’intéressait
essentiellement aux « ondes telluriennes »
et ont fait du Biomètre le référentiel existant
pour mesurer l’activité tellurique d’un lieu.
À cette mesure on a coutume d’associer une
recherche complémentaire des informations
cosmiques sur un cadran spécifique, ainsi que
de déterminer l’équilibre en résultant par les
mesures données par le cadran C/T (Cosmi-
que/Tellurique).
Comme le précise M. Bovis : « le Biomé-
tre, qui se charge automatiquement par les on-
des telluriennes, sert par induction à mesurer la
longueur d’ondes et qualité d’ondes de tous les
corps. Sa base de 100° correspond à 0 micron
65, la longueur d’onde du rouge dans le spectre
solaire ».
Au début du siècle dernier, les radiesthé-
sistes étaient persuadés que leur discipline al-
lait être reconnue comme une science à part
entière dans les années à venir. C’est pour cela
qu’ils l’entourèrent d’une aura scientifique. Bo-
10
vis avait étalonné son Biométre en angström. d’ondes.
L'ångström ancien (dont le symbole est Å* afin Ayant eu l’occasion, en 1920, de pénétrer
de le distinguer de l'ångström moderne) était dans la Grande Pyramide, il avait constaté que
défini à partir de la longueur d'onde de la li- le cadavre d’un chat, mort dans la chambre du
gne K-A-1 du tungstène. Malheureusement, roi, ne se putréfiait pas, mais se momifiait. Il
l’avenir démontrera que l’unité de mesure s’en ouvrit à son ami le physicien Simoneton
radiesthésique mise en évidence par Antoine qui lui proposa d’utiliser les nombres représen-
Bovis n’avait vraiment rien à voir avec les angs- tant les longueurs d’onde de la lumière visible.
tröms. Nous nous trouvons en présence d’une Ces valeurs, exprimées en angströms vont de
unité de mesure spécifique qui n’appartient à 4 200 pour le violet à 6 500 pour le rouge.
aucun autre système. Aujourd’hui, ces unités Bovis utilisa donc cette plage, positionnant
trouvées par M. Bovis, porte par l’usage son son point neutre au niveau du rouge et orga-
nom. Après tout, même si on ne sait pas vrai- nisant son échelle de part et d’autre, de zéro
ment ce qu’elles recouvrent, ce n’est que jus- à 14 000 (et même 20 000 sous la forme sec-
tice qu’elles portent le nom de leur inventeur, teur). Mais, il faut bien voir que ces nombres
comme d’autres celles de MM. Hertz, Volta, sont des valeurs arbitraires. Elles n’ont aucun
Watt, Testla ou… Angström ! Nous savons rapport avec les fréquences physiques qui sont
seulement que nous avons là qu’un étalonnage des mesures vibratoires au niveau des atomes
radiesthésique, qui a le mérite d’exister, mais de la matière. Par exemple, le point neutre de
qu’il ne faut pas présenter comme un élément l’échelle de Bovis : 6 500, correspond à peu
de mesure scientifique. On a dit beaucoup de de chose près à la raie rouge du spectre lumi-
mal des unités Bovis parce qu’elles mélangent neux diffracté par le prisme. La fréquence de
allègrement les fréquences et les longueurs cette radiation va de 483 mille milliards de

12
vibrations par seconde à 513 mille milliards
de vibrations par seconde (ou hertz) pour une
longueur d’onde de 6 210 à 5 840 angströms !
Rappelons que la fréquence d’un phéno-
mène vibratoire atomique est donnée par la
formule : f = c/L où c est la vitesse de la lumiè-
re et L (lambda) la longueur d’onde. Ainsi, les
vibrations chimiques couvrent une plage qui
va de un million de milliards de vibrations par
seconde à 1 500 trillons de vibrations par se-
conde. À titre indicatif, la fréquence de la cel-
lule humaine saine est de 27 mégahertz, c’est-
à-dire 27 millions de vibrations par seconde,
et son besoin en énergie électrique est de 70
millivolts. Sa longueur d’onde est de onze mè-
tres.
Ce choix de 6 500 pour le point neutre
avait d’ailleurs une raison bien précise. En vrai
Niçois, Antoine Bovis aimait les fleurs et plus
particulièrement les œillets, spécialité ances-
trale de la région niçoise. Et pour apprécier la
validité de l’échelle qu’il venait de définir, il
mesurait le niveau vibratoire de tout ce qui lui
tombait sous la main.
C’est ainsi qu’il se rendit compte que les
bottes d’œillets de couleur rouge vif, stockées
dans les entrepôts des producteurs accusaient
sur son échelle le point réputé neutre de
6 500 unités. Mais, lorsque ces mêmes bottes
d’œillets étaient exposées à la vente au marché
aux fleurs de Nice, au plein soleil de la Côte
d’Azur, le niveau vibratoire montait à 7 200,
pour revenir à 6 500 lorsque les lots invendus
regagnaient la pénombre des arrière-bouti-
ques. Cela prouvait, d’une part l’apport de
vitalité dû aux photons de lumière et d’autre
part, le fait que 6 500 sont une valeur plan-
cher, le vrai niveau de vitalité se situant vers
7 500.
L’échelle des valeurs de la réglette de Bovis
et Simoneton peuvent se diviser en trois plages
successives allant de zéro à 10 000 unités pour
la première, de 10 000 à 13 500 unités pour la
seconde, et de 13 500 à 18 000 unités pour la
troisième. Les mesures supérieures (parfois de
beaucoup) que l’on peut relever dans certaines
14
cryptes et autres lieux saints sont du domaine
de l’inconnu.
Le Biométre établissait en 1920, la limite
entre la bonne santé et la maladie à 6 500 uni-
tés. Aujourd’hui, nous sommes face à un dou-
ble phénomène. La terre a changé, nous vivons
actuellement un chevauchement du Nord ma-
gnétique et du Nord géographique qui provo-
que une modification d’intensité des énergies
telluriques, de plus, la conscience humaine a
changé ! Et ces deux phénomènes réunis ma-
nifestent sur l’échelle de Bovis de singulières
différences avec les travaux de son inventeur.
La limite entre la bonne santé et la maladie se
trouve désormais à environ 9 000/9 500 UB
(Unités Bovis) ! Et l’on s’aperçoit que cette
échelle est trop limitée, notamment quand il
s’agit de travailler au niveau de la psyché ou
des énergies spirituelles. Il y a déjà plus de 10
ans que de nombreux géobiologues ont fait ce
constat.
Aussi, pour les inconditionnels d’Antoine
Bovis, nous publions le Biomètre original tel
qu’il avait été conçu, et nous en proposerons
un autre plus adapté, permettant de mesurer
les variations des énergies de la terre, compte
tenu des différents bombardements cosmiques
qu’elle reçoit, mais aussi, par pure convention,
de changer de niveau de mesure : physique,
énergétique (psi) et spirituel.
 4/ Planche des vibrations cosmiques.
Cet abaque permet de mesurer l’intensité
des vibrations cosmiques, en fait plus précisé-
ment celles de la biosphère. Il a été étalonné à
l’origine, à partir d’une convention totalement
arbitraire, à savoir la vibration cosmique du
Christ à 100 000 unités. La valeur de 70 000
unités représente de ce fait l’état courant des
vibrations cosmiques que l’on rencontre dans
la nature. Nous sommes toujours tributaires
de l’échange qui s’effectue entre notre terre
et le cosmos. Si du ciel, nous ne pouvons que
recevoir, de la terre nous recevons les énergies
qui nous façonnent.
5/ Le rapport Cosmique/Tellurique (C/T).
Cet abaque permet de constater l’échange
qui se passe entre les énergies de la terre et du
ciel. Globalement, cet état devrait être har-
monique et la correspondance entre les deux
mesures soit le C/T devrait être égal à 1. Une
différence par rapport à ce chiffre indiquera
une défaillance, un manque ou un excès de
l’un ou de l’autre des secteurs.
Il faut noter aussi, que ce cadran est très
souvent utilisé pour tester des lieux soumis
à des attaques magiques, parce que l’énergie
cosmique tourne alors à l’envers.
6/ Le cadran Yin Yang.
Cet abaque peut s’utiliser de différentes
manières, soit comme un outil généraliste
adaptable en fonction des données, soit com-
me un cadran spécifique de polarité, permet-
tant de tester l’équilibre Yin Yang d’un lieu
ou d’une personne.
7/ Le cercle de Bélizal.
Le spectre de forme des couleurs met en
évidence, dans son apparence, l’état de pensée
des années 1930 qui voyaient dans tout ce qui
relevait de la radiesthésie une origine scientifi-
que. C’est pourquoi les découvertes faites alors
par MM. Énel, Chaumery, Bélizal et Morel
s’appuient sur une terminologie sortie tout
droit des règles l’électromagnétisme afin de
18
qualifier les couleurs du spectre qu’ils avaient
mis en évidence. Il s’agit en fait des tonalités
que voit un médium quand il observe l’aura.
Énel et Darsonval ont réalisé l’expérience
d’enfermer un sensitif dans une pièce noire et
de lui faire contempler — dans son fort inté-
rieur — les vibrations colorées d’un aimant
torique. Au bout d’une vingtaine de minutes,
la personne eut la prescience de couleurs or-
ganisées depuis l’ouest jusqu’à l’est, selon le
référentiel particulier suivant :
À l’ouest apparaissaient d’abord le rouge
puis l’orange et le jaune. Au nord, au sommet
du spectre il avait l’impression de pressentir
une couleur qui ressemblerait à du vert, bien
qu’il ait la sensation qu’elle n’en était pas. Puis
la redescente à l’est va se manifester par le bleu
l’indigo et le violet. Le médium précisa alors
que ses couleurs n’étaient pas franches, mais
s’exprimaient dans un spectre sans rupture en-
tre elles. Sa sensation, par contre, est très par-
ticulière en ce qui concerne les zones de vert
qu’il voit s’élever comme si elles étaient en vo-
lume. Il désigne même l’espace le plus sombre
du vert, d’abysse.
Énel a qualifié cette interface de vert, dont
la sensation à la détection était désagréable de
vert -. Le vert électrique négatif était né.
Grâce aux premiers travaux sur la radioac-
tivité, le spectre physique des couleurs était
déjà étalonné. Il a suffi de le copier en ajou-
tant à chaque bout, les tonalités qui faisaient
la jonction entre le monde visible et le monde
invisible, le spectre des émissions de formes
était né.
Analogiquement, on se retrouve ainsi avec
un décalque du spectre électromagnétique, ce
qui n’a contribué qu’a accentué l’ambiguïté,
même si dans sa correspondance Énel, a bien
précisé que les couleurs visualisées n’ont rien
à voir avec les lois de l’électromagnétisme, ce
qu’en fait, beaucoup ont oublié.
L’erreur a été de qualifier cette découverte
du nom de couleurs, alors que l’on est très loin
des lois de la physique. Même si elles rappel-
19
lent les tonalités, ce sont en fait des vecteurs
d’émissions spécifiques, ce qu’à très bien dé-
montrés les travaux d’Arkall. Il ne s’agit que
de la manifestation d’une forme quelle soit,
par exemple une plante, avec son univers. De
l’échange avec son environnement va naître
un spectre, dont on ne peut pas dire que ce
soit une couleur, même si pour la faculté de
différenciation de l’information, on a gardé
l’habitude de l’appeler ainsi et de la visuali-
ser sous l’apparence d’une couleur du spectre
visible. Car n’oublions pas, comme l’a si bien
dit la scientifique Jacqueline Bousquet, que les
formes sont informées et informantes.
8/ L’abaque BCM
Cet abaque de forme permet de tester les
émissions du « spectre de forme » selon le
modèle de A. de Bélizal et P.A. Morel, travaux
issus des recherches d’Enel. L’utilisation de cet
abaque tient compte aussi des éléments appor-
tés par Jean de la Foye.
Le disque ci-dessus représente les 12 émis-
sions fondamentales du champ indifférencié
qui synthétise la constitution du spectre glo-
bal de toute forme vivante.
Les pastilles « M » et « E » situées sur
l’axe vertical de l’abaque permettent de pros-
pecter :
a)- Le « champ différencié » « M » dit
Magnétique car il est l’intégrale des émissions
que nous percevons au sein même de la bios-
phère (hors sol).
b)- Le « champ différencié » « E » noté
Électrique est significatif des émissions prove-
nant de l’activité de la Terre (sous-sol).
Les deux champs se complémentent et
sont indissociables, à eux deux ils constituent
le « champ indifférencié ».
Pour détecter la valeur du « champ indif-
férencié » d’un témoin (le témoin étant placé
dans le cercle extérieur de la forme), placer le
pendule à la verticale centrale de l’abaque, le
pendule oscille dans un plan passant par le
centre et de ce fait indique deux émissions du
spectre, par exemple : «Indigo / Infrarouge».
20
Il suffit ensuite de se placer avec le pendule au- Ondes de mort », (Robert Laffont Éditeur).
dessus du petit cercle en face d’Indigo, de po-
ser votre index sur «M» ou «E». Le pendule 9/ Correspondance entre les couleurs du cer-
oscille avec l’une ou l’autre des mentions, mais cle de Belizal et les affections du corps humain.
pas avec les deux. Vous venez de déterminer
les deux émissions « différenciées » complé- BLEU
mentaires dominantes du spectre «indiffé- 13°05 Vitamines
rencié». 15°30 Globules blancs
Pour déterminer une émission dominante 22°50 Hémoglobine
dans le spectre «différencié», placer le pen- 24°75 Sang
dule à la verticale de la couronne située juste à 24°75 Circulation veineuse
l’intérieur des graduations, cette couronne est 27° Constituants organiques
équipée de douze cercles calés sur l’intensité 27°45 Système osseux
maxima de l’émission du spectre. 28°35 Veines
Poser l’index sur « M » ou « E », selon 29°70 Glande mammaire
le spectre recherché, le pendule oscille à la ver- INDIGO
ticale du petit cercle indiquant l’émission la 30°15 Appareil circulatoire
plus significative. Avec un abaque adapté vous 30°60 Squelette
pourrez par la suite déterminer le pourcentage 31°05 Vertèbres
d’activité de chaque émission. 31°50 Os
Les termes : «spectre différencié» et 36° Cœur
«spectre indifférencié» ont été créés par Jean 38°25 Artères
de la Foye dans son ouvrage « Ondes de vie, 40°05 Myocarde

22
 41°40 Ventricule 72° Muqueuse stomacale
41°85 Aorte 73°35 Langue
43°20 Endocarde BLANC
44°10 Oreillette 76°50 Duodénum
VIOLET 76°95 Fonctions de nutrition
45° Défense de l’organisme 78°75 Cardia
45°45 Globules rouges 82°80 Rectum
45°90 Péricarde 83°25 Pepsine
54° Trachée 83°70 Pylore
56°25 Plèvre 85°05 Côlon
57°60 Prostate 85°50 Œsophage
58°05 Chimie de l’organisme 86°85 Intestin grêle
58°50 Bronches 87°30 Thymus
59°40 Échanges de l’organisme 87°75 Parotide
ULTRA VIOLET 88°20 Rate
60°30 Appareil respiratoire 88°65 Surrénales
60°75 Amygdales 89°55 Circulation lymphatique
62°55 Larynx 90° Système glandulaire
63° Poumons VERT -
67°50 Muqueuse nasale 90°45 Glande lymphatique
69°30 Appendice 90°90 Vésicule biliaire
69°75 Appareil digestif 91°35 Foie
71°55 Cæcum 91°80 Parathyroïdes

24
 92°25 Hypophyse 119°70 Système musculaire
92°70 Corticosurrénales INFRAROUGE
93°15 Glande pinéale 121°50 Muscles striés
93°60 Glande salivaire parotide 123°75 Paroi abdominale
94°05 Thyroïde 128°25 Testicules
94°50 Glande interstitielle 129°60 Épididyme
94°95 Glande salivaire submaxil- 135° Organes Génitaux
laire ROUGE
95°40 Glande salivaire sublinguale 137°25 Vagin
95°85 Urètre 138°15 Ovaires
96°30 Bassinet 138°60 Utérus
99° Vessie 139°50 Spermatozoïdes
101°25 Reins 140°40 Trompe de Faloppe
104°85 Appareil urinaire 144° Placenta mâle
NOIR ORANGÉ
105°30 Appareil sensitif 152°55 Nerf sciatique
108° Audition 153° Système nerveux sympathi-
110°25 Peau que
112°50 Goût 155°25 Ganglion
113°40 Rétine 154°35 Nerf sympathique
114°30 Odorat 155°70 Système nerveux rachidien
115°65 Diaphragme 157°05 Nerf rachidien
117° Péritoine 157°50 Moelle épinière

25
 158°85 Ganglion rachidien (Hz), apparaît au repos ou lors de la fermeture
161°10 Nerf optique des yeux. Il manifeste un état de veille et de
161°55 Colonne vertébrale calme. Il peut également se manifester si le
162° Système nerveux périphéri- sujet fait un effort intellectuel pour contrôler
que son émotion.
JAUNE Le rythme Bêta, entre 14 et 25 Hz cor-
165°15 Système nerveux vago-sym- respond à une situation d’éveil attentif ou de
pathique mouvement. Si le rythme s’accentue, il peut
173°25 Nerf vague alors manifester de la tension ou de l’anxiété.
175°50 Système nerveux central Le rythme Thêta, de 4 à 7 Hz, est annon-
176°40 Cerveau ciateur de l’installation du sommeil. Chez
177°75 Bulbe l’adulte, ce rythme correspond également à
179°10 Cervelet des manifestations émotionnelles lors des mo-
179°55 Méninges ments désagréables tels que des fortes contra-
riétés ou des frustrations.
10/ Test d’une personne 1 : Activité céré- Le rythme Delta, de 0,5 à 3 Hz, caractérise
brale. (Page 33) le sommeil profond. Mais il traduit aussi chez
Cet abaque permet de savoir en fonction un adulte atteint une souffrance cérébrale
des rythmes internes du corps humain de sa- grave : hypertension intracrânienne, maladie
voir dans quel état se trouve la personne au d’Alzheimer, paralysie générale. Il apparaît
moment du test de téléradiesthésie et ainsi de pendant le coma et l’anesthésie générale.
comprendre ses réactions.
Le rythme Alpha, entre 8 et 13 Hertz 11/ Test d’une personne 2 : Investissement

26
énergétique.
Cet abaque permet de comprendre l’in-
tention qui précède une action. La détection
doit se faire à trois niveaux : Paraître, Vouloir
et Être. Le but n’est pas de trouver une hau-
teur maximale de vibrations, mais une corres-
pondance entre ces trois niveaux. L’axe central
manifeste l’intention de la personne, la dé-
termination qu’elle investit dans sa demande.
Elle doit être en correspondance avec son état
d’Être. Une énergie concentrée dans le Paraî-
tre et sans relation avec l’Être sera la démons-
tration de l’absence d’investissement intérieur
dans le projet en cours et manifestera en pre-
mier la puissance de l’ego de la personne. Une
situation inverse dans l’état d’Être montrera
plutôt ses qualités de cœur.
28
Abaques d’analyses préalables
à l’étude d’une maison

30
32
34
36
 Le choix du moment
Les Taoïstes précisent que le plus impor-
tant pour un travail sur un lieu est de savoir
déterminer le choix du moment. L’influence
des cycles de la lune sur la vie de la planète est
bien connue, notamment par l’importance
des marées océaniques et des marées terres-
tres. La lune nous impose un rythme dont il
est indispensable de tenir compte pour tra-
vailler en bonne harmonie avec l’énergie de la
terre tout au long des jours et des saisons. Les
jardiniers savent le reconnaître, pourquoi pas
les géobiologues ?

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Environnement immédiat

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Etude du paysage

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72
 Géologie
Conductibilité des terrains
Le 4 juillet 1927, Georges Lakovsky,
physicien français présentait à l’Académie
des sciences de paris son ouvrage intitulé :
«Contribution à l’étiologie du Cancer». Il
expliquait les raisons pour lesquelles la ra-
diation cosmique était affectée par la nature
du sol. En se promenant en fiacre dans Paris
avec un électroscope, Georges Lakovsky avait
observé que chaque fois que l’environnement
géologique du terrain changeait, l’électrosco-
pe se déchargeait.
Un électroscope est un instrument pour
détecter la présence de l’électricité statique.
Il se compose d’un plateau et de deux feuilles
conductrices de masse très faible (feuilles d’or
ou mylar métallisé). Quand les feuilles sont
saturées elles portent des charges de même si-
gne qui se repoussent et alors elles s’écartent.
La déviation est d’autant plus importante que
la charge est grande.
C’est alors qu’il eut l’idée de comparer
l’Atlas des 20 arrondissements de Paris avec
le taux de cancers, selon les statistiques tenues
par la ville de Paris en 1925.
C’est alors qu’il observa une concentration
de cancers relativement élevée à l’est et au sud
ouest, avec une densité plutôt faible au centre
et au nord ouest, et ceci en relation avec la na-
ture géologique du sol.
Les quartiers à faibles densités (8e, 16e,
17e) coïncident avec des nappes de sable, de
grés de Beauchamps et de calcaire grossier.
Les arrondissements a densité élevé
(Auteuil, Javel, Grenelle, St-Lambert) repo-
sent sur de l’argile plastique et d’autres (St-
Vincent-de-Paul, Le Père Lachaise, Charon-
ne) sont sur des marnes à gypse ou des glaises
vertes.
74
 Georges Lakovsky reprit les mêmes travaux
sur d’autres villes avec les mêmes résultats.
Les terrains conducteurs imperméables
aux ondes se comportent à peu près comme des
écrans métalliques et renvoient les vibrations
au maximum, tandis que les terrains diélectri-
ques favorisent au contraire la pénétration des
ondes à une très grande profondeur.
Comme l’apparition du cancer est liée au
déséquilibre oscillatoire, produit par la varia-
tion du champ de la radiation cosmique, on
conçoit donc que le cancer soit faible sur les
terrains isolants et forts sur les sols conduc-
teurs.
En juillet 1939, Pierre Cody ingénieur des
Arts et Manufactures présentait à un congrès
international de Biophysique une « étude
expérimentale de l’Ionisation de l’air par une
certaine radioactivité du sol, et son influence
sur la santé humaine ». Il va découvrir l’im-
portance de l’émission tellurique sur le bon
état physiologique, puisqu’il a pu constater
que sur un point à cancer, un électroscope
se décharge rapidement, alors qu’à 40 cm, le
même phénomène n’a pas lieu. Cinquante ans
plus tard, les tests de kinésiologie n’ont pas fait
mieux.
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Étude du sous-sol

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 Étude du sous-sol
Recherches de l'eau

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Caractéristiques de l'eau

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Recherche du débit de l'eau

118
Propriétés de l'eau

120
Critères de potabilité
selon les travaux de
Louis-Claude Vincent
Échelle des pH

Cet abaque permet d’explorer le caractère

acide ou alcalin d’une solution, d’un produit.
Pour l’eau, les valeurs trouvées habituellement
s’écartent peu de la neutralité qui est à 7.
L’eau de pluie est souvent légèrement acide :
autour de 6 à 6 1/2.
L’eau d’adduction, ayant souvent été trai-
tée par le chlore ou ses dérivés est souvent légè-
rement alcaline : autour de 7,5 environ.

122
 Abaque des rH2

Mesure du potentiel d’oxydo-réduction

Cet abaque permet de mesurer la plus ou
moins grande richesse en électrons (état ré-
duit) ou au contraire la plus ou moins grande
carence en électrons (état oxydé).
Pour ce qui concerne l’eau, ce facteur peut
subir d’importantes fluctuations.
C’est le cas quand on mesure de l’eau à la
source, c’est-à-dire à l’émergence. On enre-
gistre alors quelques fois de très importantes
variations du rH2, concomitantes de phéno-
mènes telluriques ou cosmiques, séismes, sols-
tices, pleine lune…
Pour ce qui concerne l’eau d’adduction les
valeurs du rH2 couramment mesurées sont
toujours supérieures à 26, voire très nettement
supérieures à cette valeur.

124
 Abaque relatif à la résistivité

La résistivité s’exprime en ohms par centi-

mètres. Les valeurs de résistivité peuvent êtres
très élevés et dépasser très largement la valeur
maximale de 18 000 portée sur l’abaque.
Toutefois, en pratique, pour ce qui concer-
ne l’eau de boisson, les valeurs les plus couran-
tes voisinent 1 000 ou 2 500 en pays calcaire
et 4 000 à 5 000 ohms/cm en pays à substrat
granitique.
L’eau de pluie donne fréquemment une
mesure comprise entre 15 000 et 30 000
ohms/cm.
Cette résistivité mesure la plus ou moins
grande pureté de l’eau : c’est-à-dire la plus ou
moins grande absence de minéraux dissous en
son sein.

126
PH de l’eau

128
Pollutions des eaux

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Stérilisation de l'eau

136
 Étude du sous-sol

Recherche de failles

138
 Anomalie Magnétique
Depuis la fin des anées 50, les scientifiques
se sont intéressés aux phénomènes d’anomalie
magnétique, en faisant d’abord des recherches
sur les roches basaltiques formant le plancher
de l’océan Pacifique.
Sans rentrer dans le détail, il faut savoir
qu’il existe deux sortes d’anomalies magné-
tiques, les positives et les négatives. Les ano-
malies magnétiques positives sont à l’endroit
où le champ magnétique est plus important
que prévu. Les anomalies magnétiques positi-
ves sont créées quand la roche refroidie et se
solidifie avec le pôle nord magnétique terres-
tre dans l’hémisphère géographique nord. Le
champ magnétique de la terre est rehaussé par
le champ magnétique de la roche.
Aujourd’hui, il existe des cartes relevant
les anomalies magnétiques de la planète. C’est
une information importante à savoir pour un
géobiologue. Il est possible de consulter celles
de la France sur plusieurs sites internet dont:
<www.ipgp.jussieu.fr/~gilder/VF/index.
html>
Le site de la Comission géologique du Ca-
nada lui, permet de calculer directement la
déclinaison magnétique d’un lieu concerné en
allant sur :
<www.geolab.nrcam.gc.ca/geomag/field/
mfcalc_ f.php>
et en cliquant sur la rubrique « calcul de la
déclinaison magnétique ».
140
Les réseaux géomagnétiques
Notre démarche ici est uniquement de fai-
re la différenciation entre les réseaux naturels,
générés par la terre elle-même et procédant
à son bon équilibre et garantissant la qualité
d’échange entre les différents règnes et les ré-
seaux créés et alimentés parce qu’on appelle le
progrès, entretenus par la pollution électroma-
gnétique et qui procèdent à la déstabilisation
des lieux et des hommes. Nous avons qualifié
ces réseaux, d’extra-naturels.

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Les cheminées cosmo-telluriques

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 Étude du terrain
Les flèches secrètes

On entend par flèches secrètes toute infor-

mation véhiculée généralement par une forme
extérieure (route, pylône, arbre, calvaire, élé-
ments d’architectures contendants, centrale
électrique, échangeurs autoroutiers, cimetière
etc.), qui agresse le lieu.

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Dénomination locale

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Étude de l'habitat

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 Les différents types de maisons
Le questionnement préalable à propos
d’un bâtiment à harmoniser, fait état d’un
certain nombre de paramètres tel que l’an-
née de la construction, la nature des murs,
des fondations, des isolants, du système de
chauffage, des tuyauteries, métalliques ou
PER, nous nous inquiétons aussi de savoir
s’il y a une ou plusieurs terre électrique, etc..
Ces questions ne sont pas posées par simple
curiosité, par exemple, la date approximative
de la construction du bâti, va nous renseigner
approximativement sur les matériels et les ma-
tériaux utilisés pour les murs, l’isolation et le
confort des personnes. Ces informations nous
permettrons de dégager quelques précautions
d’usage en ce qui concerne les aspects concrets
de notre intervention.
Nous savons depuis longtemps qu’une
grande partie des échanges entre la Terre et
l’ionosphère est de nature électromagnétique.
Leur variations influencent les différents
milieux naturels de la planète. Les ambiances
qui parfument l’intérieur d’une maison dé-
pendent aussi de ces échanges mais également
d’un grand nombre de facteurs (les habitants,
les meubles, les bibelots, les couleurs, le mode
de chauffage, l’installation électrique, les ma-
tériaux, etc). Nous nous attacherons ici aux
matériaux et à leur nature qui d’une manière
générale vont influencer le comportement
électronique de la maison, donc celui des
échanges Terre — Ciel.
L’évolution de nos techniques a toujours
été dépendante des matériaux régionaux et
d’une logique naturelle.
Si l’on fait une analyse simplifée et une
chronologie de la construction des bâtiments,
on sait, d’une manière générale, que dans les
maisons anciennes les habitants se conten-
174
taient d’une pièce chaude qui réunissait toute
la famille autour du feu. Les murs n’étaient
pas isolés et seule leur masse atténuaient les
variations de températures. Selon les régions,
ils étaient constitués de pierres, de terre, de
bois, de chaux naturelle, quelquefois c’était
une habile organisation de tous ces matériaux
de base.
Après la seconde guerre mondiale, l’éner-
gie disponible est de plus en plus abondante et
dès le début des années 60, les constructions
vont bon train. Les maisons de cette époque
sont en majorité construites en béton ou en
parpaing de béton. L’énergie ne manque pas
et le concept d’isolation n’existe pas encore.
Nous assistons à l’organisation d’un véritable
gaspillage énergétique.
La crise pétrolière de 1973 change notre
approche de la construction c’est l’émergen-
ce du nucléaire avec l’avènement du «tout
électrique» et de «la chasse au gaspi». Les
constructions nouvelles sont isolées avec une
double paroi en brique et un vide d’air pour la
plupart, les fenêtres ont des survitrages. Peu à
peu les doublages des murs sont remplis de lai-
ne de verre ou de roche, puis de polystyrène.
C’est à partir des années 80 que le polysty-
rène devient progressivement majoritaire pour
le devenir carrément du début des années 90.
C’est toujours le cas en 2006 puisqu’il est uti-
lisé à toutes les sauces (doublages des murs,
isolants de plafond, de planchers chauffants,
comme ourdis sur poutrelles, flocage sur pa-
piers peints, etc.). Ce qui est important de sa-
voir à propos du polystyrène, c’est que selon
l’environnement il produit beaucoup d’élec-
tricité statique. La présence de ce champ
électrostatique complique l’intervention du
géobiologue. Ces plages d’évolution concer-
nant les isolants restent globales, je n’ai pas de
statistiques précises, mon propos résulte de
mes constatations, d’où la nécessité d’un ques-
tionnaire adapté au cas par cas.
D’une manière générale, il faut savoir que
les matériaux dits « respirants », sont sensi-
176
bles à l’humidité. Ils ont la capacité d’absorber
la vapeur d’eau lorsqu’elle est excédentaire et
de la rejeter dans une atmosphère plus sèche,
ils assurent ainsi une régulation hygrométri-
que naturelle. Cette respiration est à ce jour,
une qualité appréciable qui appartient plutôt
aux matériaux naturels (béton de chaux, de
chanvre, murs de paille, de terre, bois, etc.).
Sachant cela, on comprend bien que l’hu-
midité contenue dans les murs « respirants »,
sera un milieu favorable pour conduire les
champs électriques. L’on sait, aujourd’hui
l’impact des champs électromagnétiques sur
le vivant et sur le bâtiments lui même. Nous
comprenons maintenant l’importance de ces
différents paramètres énoncés dans le ques-
tionnaire.
Le rôle du géobiologue est tout particuliè-
rement important lorsqu’il s’agit de la rénova-
tion d’une ancienne bâtisse. Les besoins des
habitants ont changés et les différentes pièces
sont adaptées à des fonctions nouvelles. Des
longueurs de tuyaux parcourent toute la mai-
son afin d’amener un chauffage confortable
dans chaque pièce. Même si les tuyaux en po-
lyéthylène réticulé (PER) prennent des parts
de marché, la plupart du temps ils restent
métalliques. Cela crée une condition nou-
velle car ces tuyaux sur des murs de matériaux
respirants (terre, pierres, etc) se comportent
comme une prise de terre concurrente.
Ce phénomène existe aussi dans les mai-
sons d’aujourd’hui construites en matériaux
naturels comme la terre crue, la paille, les bé-
tons de chanvre, bois, etc.
Dans ce type de bâtiments, la mise à la ter-
re des tuyaux n’est pas toujours suffisante pour
empêcher les champs électriques conduits de
migrer dans les murs. En général, les tuyau-
teries métalliques du chauffage central, dont
la connexion avec les murs est fréquemment
assurée par des fixations métalliques, consti-
tuent un bon vecteur de propagation de ces
champs. Les tuyauteries se comportent alors
comme des terres séparées. Cet ensemble
178
technique, pensé pour notre confort, ne ga-
rantit pas une totale équipotentialité compa-
rable à celle qui est obtenue par un raccorde-
ment direct au piquet de terre. Lorsque deux
terres sont séparées, elles sont dangereuses car
elle peuvent subir des différences de potentiel
(ddp). Il faut préciser que la loi interdit l’ac-
cès à deux masses métalliques simultanément
accessibles raccordées à deux terres distinctes.
Mais il faut reconnaître qu’une telle «masse-
terre» cache bien son jeu et qu’elle est rare-
ment découverte.
Comme géobiologue, nous devons dé-
busquer ce type de problème car il modifie
les échanges Terre — Ciel et peut être à l’oc-
casion d’un mal être chez les habitants, voire
présenter un risque. C’est souvent dans ces bâ-
timents qu’il y a des dysfonctionnements avec
les appareils et que les ampoules claquent.
Le meilleur remède à la portée du géo-
biologue, c’est d’inviter le client à demander
l’intervention d’un électricien compétent en
argumentant, avec mesures à l’appui. Effecti-
vement, pour détecter ce type de problème,
il faut être équipé d’un mesureur de terre de
bonne qualité. L’ohmètre de boucle, est mieux
adapté au travail du géobiologue. Il est efficace
aussi bien en ville qu’à la campagne, parce qu’il
ne nécessite pas de planter les deux piquets
habituels, indispensables au telluromètre.
De plus, les mesures obtenues sont acceptées
comme suffisamment précises.
Dans chaque bâtiment construit avec des
murs respirants et possédant une terre domes-
tique, nous devons faire trois mesures en uti-
lisant la barrette de terre : Un mesure «terre
totale», une mesure dite de «masse terre» et
une mesure de «terre seule».
D’une manière générale, si la valeur de la
mesure de «masse terre» est égale ou infé-
rieure à celle de la «terre seule», il y a problè-
me. En d’autres termes, si les murs constituent
une terre électrique meilleure que la terre
électrique déclarée, les fuites de courant se fe-
180
ront dans les murs et non dans la terre. Cette
concurrence avec la véritable terre électrique
peut constituer une terre multiple. L’électri-
cien compétent saura régler ce problème dé-
licat.
Ces dysfonctionnements n’existent pas
dans des bâtiments de briques, de moellons de
béton ou de béton banché, dans lesquels une
seule mesure globale de terre sera suffisante.
Nota : Une seule prise de terre dans une
maison est généralement la régle. En fait, il doit
y en avoir une pour chaque poste d’ installation
(compteur). En tout cas, il est rigoureusement
interdit de tirer deux ou plusieurs prises de terre
dans un même terrain. Un sol aux structures
non homogènes entraîne, du fait même de la
nature de ses matériaux, une différence de po-
tentiel source d’un réel risque d’ électrocution.
182
184
 Les matériaux biotiques.
L’un des objectifs de cet ouvrage consiste à
lister quelques-unes des nombreuses nuisances
pouvant exister dans un habitat, et non s’affir-
mer comme une approche de la construction
saine. Toutefois, il peut être utile au géobio-
logue d’avoir sous les yeux une liste des pro-
duits naturels pouvant être utilisés dans la
construction. Naturellement, ce travail n’est
pas exhaustif car les progrès en ce domaine
vont très vite et c’est tant mieux.
C’est après la crise pétrolière de 1973 que
la législation a évolué vers une prise en compte
des déperditions thermiques dans l’habitat.
Les bâtiments construits depuis, furent isolés,
d’abord avec de la laine de verre et des doubles
vitrages, puis avec du polystyrène. Les habi-
tudes de construction n’ont pas changé, puis-
qu’on utilise toujours, dans une large majorité,
une technique peu efficace, le même parpaing
de béton auquel on rajoute une couche isolan-
te sur sa face intérieure.
Dans les années 70 et débuts 80, les ar-
chitectes font appel à des isolants très perfor-
mants et peu coûteux (polystyrènes, polyuré-
tannes et laines minérales). On ne s’inquiète
pas de la pression de ces matériaux pétrochi-
miques sur l’environnement par émission de
gaz à effets de serre et production de CFC, ni à
l’impossibilité de leur recyclage en fin de vie.
L’ habitat, notre troisième peau.
L’évolution de notre réflexion nous amène
à constater que notre habitat est, après nos vê-
tements, notre troisième peau, il fait partie de
notre vie et il se trouve mêlé à notre santé et
notre bien-être.
La qualité des matériaux employés pour la
construction va peu à peu évoluer vers des ma-
tières naturelles et renouvelables. Le concept
de bioconstruction, ou de maison saine est en-
186
fin né et avec lui, celui de bioclimatisme.
Le bioclimatisme est une démarche aux
préoccupations essentiellement énergétiques
et économiques. L’objectif étant de rappro-
cher la maison au plus près d’une autonomie
énergétique totale. S’il s’agit d’une réflexion
globale qui n ‘entre pas dans le cadre de cet
ouvrage, les matériaux utilisés jouent un rôle
dans la qualité des ambiances ainsi que des dé-
gagements nocifs qu’ils peuvent induire.
Voici donc pour mémoire, quelques maté-
riaux considérés comme sains. Pour approfon-
dir ce sujet important, voir la bibliographie.
Pour le gros œuvre :
La brique monomur, Le bois sous différen-
tes formes, la terre crue, béton de chanvre. La
paille, la pierre avec des liants à la chaux.
Pour l’ isolation :
Chaque matériau peut être utilisé sous des
formes diverses (laine, copeaux, compressé,
expansé, en granulé, etc). Globalement, pour
chacun d’eux, il y aura une signature énergéti-
que caractéristique.
Le chanvre (en paillettes en vrac, en vrac
bitumé, en laine en vrac, en laine rouleau ou
panneaux compressés)
Le bois (massif, feutré, en laine compres-
sée ou non, en granulés minéralisés, fibrag-
glos, etc.)
Le liège expansé (en granules, en pan-
neaux)
La laine de cellulose, issue du papier recy-
clé (en vrac, en panneaux texturés).
Le lin (laine en vrac, laine en rouleaux, lai-
ne en panneaux semi rigides, laines en feutre,
en paillettes).
La laine de mouton, (en vrac, en éche-
veaux, en rouleaux, en panneaux semi-rigides,
en feutre).
La laine de coco (en vrac, en rouleaux, en
panneaux semi-rigides, en feutre).
Laine de coton (en vrac, en rouleaux)
Plumes de canards (en rouleaux)
L’argile expansé,
Le verre cellulaire (panneaux rigides,
188
billes de verres expansées incluses ou non dans
la brique monomur).
La vermiculite (paillettes, paillettes bitu-
mées, panneaux, etc.).
Les isolants réflecteurs minces (sandwich
de films à base d’aluminium et d’isolants na-
turels ou synthétiques).
Les isolants potentiels non commercialisés
à ce jour mis en œuvre avec une préparation
(les copeaux de bois, la lavande, les produits
de débroussaillages ou de tailles, comme les
genets, les sarments de vigne, etc.
190
192
194
 Les matériaux bois
Pour protéger les bois des champignons
et des insectes, on traite le bois avec plusieurs
procédés et produits.
Selon les classes de risque, le bois sera
trempé à froid ou à chaud, par autoclave ou
par injection, pulvérisation ou badigeonnage
de produit.
Les familles de traitement :
Les produits huileux comme la créosote
qui est un sous-produit de la houille. Ils ser-
vent pour les gros bois d’extérieurs (poteaux,
traverses de chemin de fer).
Les solutions organiques telles le white-
spirit lourd.
Les produits hydrodispersables dans les-
quels on trouve des éthers de glycols.
Les produits hydrosolubles qui contien-
nent des sels et des oxydes de minéraux (CCA:
Cuivre – Chrome – Arsenic, et CCB : Cui-
vre — Chrome – Bore, sont presque systéma-
tiquement employés).
Les peintures et lasures qui sont à base de
solvants organiques comme le white-spirit.
À l’exception des matériaux minéraux et
métalliques, les Composés Organiques Vo-
latils (COV) sont présents dans tous les trai-
tements de bois et ils se diffusent dans l’air
environnant. On trouve dans la famille un
peu floue des COV, des éthers de glycol, des
hydrocarbures, PCP (Pentachlorophénol),
du lindane, du formaldéhyde, et bien d’autres
choses encore.
Que faire pour éviter le traitement du bois:
Choisir des essences ne nécessitant pas de
traitement.
196
 Préférer des bois de cœur, dits «dura-
mens» de chêne, de châtaignier, de mélèze, de
douglas, de hêtre, de pins…
Afin de mieux résister aux parasites et aux
champignons.
Le bois doit être abattu en hiver, lorsque
la sève est basse, donc plutôt en lune descen-
dante.
Le sciage doit être également effectué en
hiver.
Faire rapidement sécher le bois.
Maintenir une faible humidité à l’inté-
rieur de la construction pour éviter les cham-
pignons.
Pour une utilisation moins risquée des
produits de traitement du bois:
Vérifier l’étiquetage, il faut savoir que le
lindane est interdit.
Ne pas traiter le bois par de fortes chaleurs
car les produits sont volatils et sont inhalés
plus facilement.
Porter des gants, des habits couvrants, et
un masque adapté à ces produits (surtout en
utilisant un pulvérisateur).
Ne pas effectuer de traitement par une
femme enceinte.
Si une charpente a été traitée avec un pro-
duit contenant des PCP ou du lindane, passer
une peinture ou une lasure, afin de bloquer la
diffusion de ces produits.
Ventiler les greniers et les sous-pentes.
Des produits de traitement
du bois moins toxiques.
Actuellement, des produits tels le lindane
et le PCP, sont remplacés par :
Les azoles (tébuconazole),
Les pyréthrinoïdes sont une synthèse des
pyréthrines (insecticide naturel provenant
d’une fleur, le pyrèthre. Cette fleur est utili-
sée avec succès, depuis le xixe siècle, comme
insecticide). Les pyréthrinoïdes de synthèse :
la perméthrine et la cyperméthrine sont très
stables, hautement insecticides à faible dose,
198
moins volatils donc moins polluants de l’air.
Le bore qui est peu coûteux, est utilisé
sous une forme de sel, le tétraborate de sodium
(borax), développe des qualités très intéres-
santes, insecticide, fongicide et ignifugeante.
Il est peu polluant et ne présente que de faibles
risques pour la santé (pas d’irritation pour les
muqueuses, les yeux, la peau, pas d’effet cancé-
rogène constaté, pas d’effet mutagène).
Des traitements alternatifs
Afin d’augmenter la stabilité du bois et sa
protection vis-à-vis des insectes, il existe di-
vers traitements alternatifs :
Thermiques afin de diminuer la teneur en
humidité du bois.
Séchage à haute température afin d’ame-
ner la teneur en eau entre 12 et 19 % et favori-
ser sa conservation.
Chauffage du bois à haute température à
pyrolyse afin d’obtenir un matériau nouveau
et stabilisé. Il est plus connu sous des appel-
lations commerciales ou non comme « bois
chauffé », « bois perdure », « bois rétifié® »,
« thermowood® ».
Traitement au plasma afin de réaliser des
microfilms constituants des barrières à l’hu-
midité, aux micro-organismes. L’aspect natu-
rel du bois serait conservé.
200
Type de matériaux et de polluants
pouvant être associés

- Contreplaqués et dérivés du bois (For-

maldéhyde).
- Panneaux de plâtre collés au formaldé-
hyde, pour le doublage des cloisons.

202
204
 L’électricité statique
Les charges électrostatiques élevées atti-
rent les poussières de l’air, provoquent leurs
précipitations et augmentent la contamina-
tion bactérienne dans un local.
Quelques matériaux provoquant des char-
ges électrostatiques :
Laine de verre, polystyrène, polyuréthan-
ne, vernis au polyuréthanne, PVC (polychlo-
rure de vinyle), tapis synthétiques, certains pa-
piers muraux qui contiennent du polystyrène,
etc.
L’évacuation des charges électrostatiques
pour des surfaces importantes est difficile à
mettre en œuvre. L’évacuation de la charge
électrostatique provoquée par un tapis syn-
thétique peut être organisée par la pose d’une
nappe de quadrillage de cuivre relié à la terre.
La colle acrylique utilisée qui contient du gra-
phite est également conductrice. À ce procédé
coûteux qui est plutôt réservé aux salles d’opé-
rations, il peut être préféré la pose d’un tapis
aux fibres naturelles.
206
 Les types de maisons
Le questionnement préalable à propos
d’un bâtiment à harmoniser, fait état de l’an-
née de la maison, de la nature des murs, des
fondations, des isolants, du système de chauf-
fage, des tuyauteries, métalliques ou PER,
nous nous inquiétions de savoir s’il y a une ou
plusieurs terre électrique, etc.. Ces questions
ne sont pas posées par simple curiosité mais
pour estimer à l’avance le type de bâtiment
dans lequel nous allons entrer et quelles pré-
cautions d’usage nous allons prendre.
Nous savons depuis longtemps qu’une
grande partie des échanges entre la Terre et
l’ionosphère est de nature électromagnétique.
Leurs variations influencent les différents mi-
lieux naturels de la planète. Les ambiances
qui parfument l’intérieur d’une maison dé-
pendent aussi de ces échanges mais également
d’un grand nombre de facteurs (les habitants,
les meubles, les bibelots, les couleurs, le mode
de chauffage, l’installation électrique, les ma-
tériaux, etc). En ce qui concerne les matériaux,
il faut savoir que de leur nature va influencer
le comportement électronique de la maison,
lequel peut, à son tour, altérer les échanges
Terre — Ciel. Le questionnement préalable
à une intervention géobiologique, se fera sur
un certain nombre de points, comme l’âge du
bâtiment, les matériaux qui le constituent, les
tuyauteries techniques, etc, permettra de pré-
parer une conduite à tenir.
D’une manière générale, il faut savoir que
les matériaux dits «respirants», sont sensibles
à l’humidité. Ils ont la capacité d’absorber la
vapeur d’eau lorsqu’elle est excédentaire et de
la rejeter lorsque l’atmosphère est plus sèche.
Ils assurent ainsi une régulation hygrométri-
que naturelle. Cette respiration est, à ce jour,
une qualité appréciable qui appartient plutôt
aux matériaux naturels (béton de chaux, de
208
chanvre, murs de paille, de terre, bois, etc.).
Sachant cela, on comprend bien que
l’humidité contenue dans les murs, sera un
milieu favorable pour conduire les champs
électriques. Dans certains bâtiments, la mise
à la terre des tuyaux n’est pas suffisante pour
interdire les champs électriques conduits de
migrer dans les murs. En général, les tuyaute-
ries métalliques du chauffage central, dont la
connexion avec les murs est assurée par les col-
liers de fixation, constituent un bon vecteur de
propagation de ces champs. Les tuyauteries et
les murs se comportent alors comme des terres
séparées. Cet ensemble technique ne garantit
pas une totale équipotentialité comparable à
celle qui est obtenue par un raccordement di-
rect.
Lorsque deux terres sont séparées, elles
sont dangereuses car elles peuvent subir des
différences de potentiel (ddp). Il faut préciser
que la loi interdit l’accès à deux masses métal-
liques simultanément accessibles raccordées à
deux terres distinctes. Mais il faut reconnaî-
tre qu’une telle «masse-terre» cache bien son
jeu.
Nous devons débusquer ce type de problè-
me car il modifie les échanges Terre — Ciel
et peut être à l’occasion d’un mal être chez
les habitants, voire présenter un risque. C’est
souvent dans ce type de bâtiments qu’il y a
souvent des dysfonctionnements avec les ap-
pareils et que les ampoules claquent.
Lorsque l’on fait ce type de constat, le
meilleur remède à la portée du géobiologue,
c’est d’inviter à faire la demande d’une inter-
vention d’électricien en argumentant, avec
chiffres à l’appui. Effectivement, pour détec-
ter ce type de problème, il faut être équipé
d’un mesureur de terre de bonne qualité. L’oh-
mètre de boucle, comme le CDA 820 Chau-
vin Arnoux 1, est mieux adapté au travail du
géobiologue, qui intervient aussi bien en ville
qu’à la campagne, parce qu’il ne nécessite pas
de planter deux piquets comme pour un tellu-
romètre et ces mesures sont acceptées comme
1- Cet appareil est souvent utilisé par les géobiologues
(information donnée sans volonté publicitaire).
210
suffisamment précises.
Dans chaque bâtiment construit avec des
murs respirants et possédant une terre domes-
tique, nous devons faire trois mesures en uti-
lisant la barrette de terre : Une mesure «terre
totale», une mesure dite de «masse terre» et
une mesure de «terre seule».
D’une manière générale, si la valeur de la
mesure de «masse terre» est égale ou infé-
rieure à celle de la «terre seule», c’est-à-dire
que si les murs constituent une terre électri-
que meilleure que la terre électrique, cela re-
présente un problème, car les fuites de courant
se feront dans les murs. Cette concurrence
avec la véritable terre électrique peut consti-
tuer une terre multiple. Un électricien saura
régler ce problème.
Nous n’aurons pas ce type de problème
dans des bâtiments de briques ou de béton.
Une seule mesure de terre sera suffisante.
212
 La prise de terre
La mise à la terre consiste à relier à la terre,
grâce à un fil conducteur, les masses métalli-
ques qui risquent d'être mises accidentelle-
ment en contact avec le courant électrique par
suite d'un défaut d'isolement d’un appareil
électrique. Cette précaution permet d'écouler
sans danger les courants de fuite. Par ailleurs,
en association avec le disjoncteur différentiel
(qui coupe automatiquement en cas de fuite),
elle assure la mise hors tension de l'installa-
tion électrique.
De nombreuses maisons de plus de 20 ans
n’ont toujours pas de prise de terre pour toute
l’installation électrique, alors qu’en électrici-
té, outre le fait qu’elle diminue les pollutions
électriques, une bonne terre est une assurance
vie !
Il est convenu qu’une bonne prise de terre
doit avoir une résistance électrique détermi-
née en fonction de la sensibilité du disposi-
tif différentiel de l'installation de la maison.
Avec un disjoncteur EDF de branchement
différentiel sélectif (type S) de 500 mA, la ré-
sistance maximale de la prise de terre doit être
de 100 Ohms.
La géobiologie est plus exigeante, mais il
ne faut non plus avoir une terre trop basse qui
pourrait servir de terre à EDF. Entre 10 et 30
Ohms, c’est suffisant. Toutefois le minimum
c’est le respect des normes.
La résistance d’une terre dépend des di-
mensions de l'électrode de prise de terre, de
sa forme et de la résistivité du terrain, sachant
que cette résistivité varie suivant la profon-
deur, le taux d'humidité et la température.
Mesure de la résistance d’une terre.
La qualité d’une prise de terre est quanti-
fiée par sa résistance, dont l’unité de mesure
214
est l’ohm 7, du moins en ce qui concerne les
basses fréquences (au delà du mégahertz, l’im-
pédance n’est plus mesurable).
Dans la démarche géobiologique, les me-
sures de terre sont un sérieux élément d’ana-
lyse, elles doivent êtres effectués avec soin en
utilisant un appareil spécial : le mesureur de
terre. Il y en a deux sortes le telluromètre et
l’ohmètre de boucle. Contrairement au tel-
luromètre qui ne peut pas être utilisé en ville
parce qu’il oblige à planter des piquets dans
le sol, l’ohmètre de boucle est un outil qui
convient aussi bien à la ville qu’à la campa-
gne. Cet appareil est opérationnel lorsqu’il est
simplement branché sur une prise de courant
normalisée.
Il faut faire trois mesures de terre :
— Une mesure avec la barrette de terre
fermée pour ce que l’on appelle la terre totale
(murs et terre).
— Une mesure la barrette ouverte pour la
masse terre (murs seuls).
— Une mesure la barrette ouverte pour la
terre seule (terre seule).
Dans une maison de béton et dans des
conditions normales, la terre seule est tou-
jours très inférieure, donc moins résistante,
que la masse terre ou la terre totale. Mais ce
n’est pas le cas dans les maisons anciennes ou
construites en matériaux respirant (bois, bé-
ton de chanvre, terre crue, paille, pierres, etc).
Ces trois mesures sont donc importantes à
effectuer dans ces habitats traditionnels. En
effet, contrairement au béton, ces murs consti-
tuent une continuité de la terre naturelle et les
courants de fuite se dissipent aisément dans
ces matériaux. Du fait d’un possible couplage
résistif ou capacitif entre deux prises de terre,
ils peuvent interagir avec les courants du pi-
quet de terre et créer une situation électroni-
que dérangeante pour les habitants.
Il est préférable que le résultat de la mesure
de la terre seule soit toujours inférieur ou égal,
aux autres.
Si, au contraire, la mesure de la masse terre
donne une résistance moindre que la terre
216
seule, cela représente un problème. Parmi
les causes à l’origine de ce problème, on peut
considérer que les pièces métalliques (chau-
dière, tuyaux, etc), constituent des conduc-
teurs qui évacuent les courants de fuite par les
murs et non par le piquet de terre qui est en
contact avec la terre.
La visite d’un électricien compétent et
équipé, sera nécessaire pour améliorer la prise
de terre afin d’inverser le processus.
Afin d’éviter ces désagréments, c’est préfé-
rable d’agir au moment de la construction ou
de la restauration d’un habitat ancien, après ce
sera trop tard pour isoler les tuyaux des murs
avec des colliers anti-vibrations, ou faire le
choix d’installer des tuyaux isolants en PER.
218
 L’intérieur de la maison
Les revêtements de sol
La plupart des revêtements de sol miné-
raux, comme les céramiques, les carreaux de
ciments et de pierres naturelles, ne causent
pas de problèmes de santé. Leur nettoyage est
facile et leur inertie thermique leur donne des
qualités bioclimatiques intéressantes car ils
gardent la chaleur en hiver et la fraîcheur en
été.
Les moquettes qui sont souvent en matiè-
res synthétiques (polypropylène, acryliques,
polyamides, pour les plus répandues), sont
souvent une source de problèmes d’hygiène et
de santé.
La pose des moquettes est stabilisée par
l’utilisation de colles et de sous-couche qui
sont composées de produits synthétiques très
dangereux : polyuréthanne, PVC, polypro-
pylène, styrène. L’odeur caractéristique de la
moquette neuve, qui dissipe ses excédents en
quelques jours, est provoquée par du 4-phé-
nylcyclohexène (4PC).
On constate qu’un biofilm difficile à éli-
miner se fixe sur le dessus de la moquette, puis
s’infiltre jusqu’à la trame. Ces micro-organis-
mes (certains sont pathogènes, d’autres non)
évoluent au contact de la matière synthétique
et de l’électricité statiques et synthétisent des
macromolécules qui augmentent l’adhérence
du biofilm.
La moquette constitue un lieu privilégié
pour conserver les poussières et les allergènes.
Bizarrement, on constate aussi une concentra-
tion de pesticides jusqu’à 100 fois supérieures
à celles présentes dans la terre du jardin.
C’est aussi un milieu très favorable à la
prolifération et à la concentration des aca-
riens. Toutefois, les fibres synthétiques sont
220
moins propices à leur développement que les
fibres naturelles de laine.
De plus, la moquette souvent humide fa-
vorise le développement des champignons et
la marche pieds nus, chez soi ou à l’hôtel, peut
provoquer des mycoses.
Ce n’est pas seulement l’utilisation de la
moquette synthétique en elle-même qui est la
cause directe des pollutions, mais surtout sa
fabrication pendant laquelle il y a émission de
divers composés organiques volatils (COV)
dangereux.
Les revêtements de sols et les
composés organiques volatils (COV)
Comme la plupart des revêtements de sols
synthétiques, les revêtements de murs plasti-
ques sont souvent à bases de polychlorures de
vinyle (PVC) et émettent des COV. Les pol-
lutions qui en découlent proviennent aussi
des additifs que l’on y rajoute, il y a des plas-
tifiants (phtalates), des stabilisateurs (métaux
lourds), des charges (talcs), des lubrifiants, des
pigments.
Quelles solutions peut-on apporter ?
N’installer une moquette qu’avec un choix
réfléchi.
Si on fait le choix d’une moquette, il y a
plusieurs précautions à prendre, en voici quel-
ques-unes :
Préférer des fibres naturelles,
Sinon, choisir des textiles aiguilletés sur
toile de jute et non sur PVC,
Tendre la moquette sans colle.
Utiliser des bandes adhésives ou celles de
type Velcro pour tenir la moquette.
Si on utilise des colles, choisir celles à très
faibles émissions de COV.
Si on ne veut pas de moquette en fibres
naturelles, choisir celles qui ont le label GuT,
parce que celui-ci garanti l’absence de certai-
nes substances telles que :
- Les CFC,
- Les colorants azoïtiques, susceptibles de
222
libérer des substances cancérogènes,
- Les additifs contenant des métaux lourds
(plomb, cadmium, chrome, mercure).
- Les pesticides toxiques (aldrine, diazi-
non, DDT, DDE, pentachlorophanol, lin-
dane, etc.)
Ce label GuT garanti avoir effectué des
mesures d’émission en chambre environne-
mentale de tous les dérivés dangereux et les
odeurs. Les membres de l’association GuT
s’engagent à améliorer leurs processus de fa-
brications et de recyclage.
Les revêtements naturels
Le choix d’un revêtement de sol en fibres
végétales (sisal, agave, coco, joncs, etc.) présen-
te de grands avantages : les matières premières
sont renouvelables et non polluantes, les fibres
sont très solides, insensibles aux bactéries, im-
putrescibles et sans électricité statique.
Les peintures
Les peintures sont très largement utilisées
dans l’habitat d’aujourd’hui et leur impact
négatif sur la santé est bien réel. Cela est dû
au fait que beaucoup de produits toxiques en-
trent encore dans leurs compositions même si
de grands progrès sont déjà faits dans ce do-
maine.
Les peintures sont en vente libre, elles peu-
vent être utilisées par des professionnels et des
bricoleurs dans lesquels les femmes, enceintes
ou non, sont de plus en plus présentes.
Lors de l’application de la peinture, la per-
sonne est exposée aux émanations des com-
posés organiques volatils (COV), ces éma-
nations peuvent se poursuivre pendant des
mois. Quant aux produits qui composent les
peintures, ils restent fixés aux supports peints
jusqu’à l’enlèvement (plomb, oxyde de zinc,
cadmium, chrome, etc.).
224
LES CONSTITUANTS DES PEINTURES
Les liants
Ils peuvent être d’origine naturelle comme
les huiles siccatives naturelles, les gommes de
résineux, quelques dérivés de la cellulose.
Ils sont souvent d’origines chimiques :
Les résines vinyliques et acryliques qui sont
utilisées dans les peintures en phase aqueuse.
Les résines alkydes pour les peintures gly-
cérophtaliques, elles peuvent provoquer chez
les personnes sensibles des fatigues, des maux
de tête et des irritations de muqueuses.
Les résines polyester, ce sont des peintures
qui utilisent des réactifs. Un catalyseur et un
accélérateur sont mélangés avant l’emploi. Ces
mélanges contiennent des formaldéhydes qui
peuvent provoquer des irritations cutanées et
respiratoires.
Les peintures phénoliques sont à base de
formol et de phénol. Elles concernent les pein-
tures de milieux pouvant êtres humides : les
extérieurs, les cuisines, les salles de bains et les
antirouilles. L’excès de formol peut provoquer
de fortes irritations cutanées et respiratoires.
Les résines polyuréthannes sont produi-
tes au moment de l’emploi. C’est un mélange
d’un polyalcool et d’un polyisocyanate qui va
servir pour des vernis de bois extérieurs, pein-
tures de sols, enduits. Ces peintures en phase
aqueuse n’émettent pas d’isocyanate.
Les résines époxydes qui sont souvent à
deux composants, sont utilisées pour les pein-
tures de sol résistantes à l’humidité et pour les
vernis bois.
Les dermites sont fréquentes à leur contact
et constituent un risque toxicologique impor-
tant.
Les résines de silicones servent pour des
vernis d’imprégnation hydrofuge pour les
pierres poreuses, elles servent aussi pour les
antiacides, les peintures antirouilles associées
aux résines alkydes. Ces résines irritent les tis-
sus oculaires et favorisent les conjonctivites.
226
 Les additifs
S’ils ne représentent qu’environ 1 % du
poids total, ils apportent une grande variété
de propriétés. La liste d’additifs est assez lon-
gue : épaississants, siccatifs, dispersants, sta-
bilisants, émulsifiants, mouillants, anti UV,
ignifuges, anti-peaux, etc.
Le cobalt, qui entre tout de même dans la
composition de la vitamine B12, est indispen-
sable à l’homme. Il est souvent utilisé comme
siccatif et le contact avec des poussières de co-
balt, pourrait augmenter le risque de cancer
(groupe 2B du Centre International de Re-
cherche contre le Cancer).
Les pigments
Ces fines poudres minérales ou organi-
ques, donnent la couleur à la peinture. Cer-
tains métaux entrent dans la composition des
couleurs, comme le chrome, le cobalt, le cad-
mium, le plomb.
Il y a par exemple aussi les pigments mi-
néraux par exemple le talc, la craie, l’oxyde de
zinc, l’oxyde de titane pour le blanc, les oxydes
de fer pour le brun, oxyde de chrome pour le
vert, etc.
Les pigments organiques sont très fré-
quents : les dérivés azoïques pour le jaune et le
rouge, le noir de carbone, etc.
On remplace souvent les pigments miné-
raux (cadmium, plomb, etc.) par des pigments
organiques moins toxiques.
Les Composés Organiques Volatils (COV)
Les COV sont de nouveaux polluants très
souvent présents à l’intérieur des bâtiments
neufs. Ce sont des substances organiques
composées d’hydrocarbures (à l’exclusion du
méthane). Ils dégradent fortement la qualité
de l’air.
C’est une famille très hétérogène com-
posée de plusieurs centaines de produits. Les
228
plus connus qui n’en représentent à peine
qu’une cinquantaine, sont fréquemment me-
surés dans les bâtiments à des teneurs qui va-
rient entre 0 et 100 microgrammes par mètre
cube (µg/ m3).
De nombreux produits et matériaux ont
des COV dans leurs compositions, voici seule-
ment quelques COV rangés par famille :
Le formaldéhyde ; les éthers de glycols en
base aqueuse ; l’hexane ; le propylène et l’éthy-
lène ; les terpènes et l’essence de térébenthine
; les benzène, toluène, styrène, naphtalène, et
xylène ; les chlorures de vinyles, les dioxines,
trichloréthylène et dichlorobenzène ; le phé-
nol, le propanol l’hexanol ; l’acétone ; l’acide
acétique et l’acide butyrique ; l’acétate de vinyl
; mais aussi les phtalates avec le diméthyl phta-
late et le dibutyl phtalate.
Les sources dans les bâtiments sont nom-
breuses, à côté des produits de combustions
du chauffage et de la cigarette couramment
cités, il y a :
- Les revêtements en matières synthétiques
de sols et de murs (moquettes, isolants, papiers
peints, panneaux de particules, tissus neufs).
- Certains tissus pour vêtements avec les
plissages par exemple.
- Les produits de nettoyage, désodorisants
et certains cosmétiques.
- Les meubles et leurs produits d’entretien
(collages, panneaux de particules, vernis, la-
ques, cires…).
- Les matériaux de construction de déco-
ration (peintures, revêtements muraux, mo-
quettes, colles, produits de protection et d’en-
tretien du bois)
Les effets sur la santé
Leurs effets sur la santé ne sont pas ano-
dins, ils sont aussi variés que leurs présences
discrètes autour de nous, dans nos demeures.
Les conséquences sanitaires, varient d’une
simple gêne respiratoire ou d’odeur désagréa-
ble, jusqu’à la provocation de maladies graves.
230
Cela dépend de la concentration du produit,
de sa toxicité et de la durée d’exposition au
produit.
Souvent les occupants des bâtiments ré-
cents sont plus exposés à ces pollutions. Dans
les produits modernes et neufs, il y a une
multitude de COV et on ne sait pas vraiment
quelles peuvent être les conséquences sanitai-
res d’une exposition prolongée pour les per-
sonnes (En 2005 en Angleterre, les résultats
d’une étude ont permis de quantifier la pré-
sence d’environ 400 produits chimiques dans
une cellule de fœtus humain).
La présence des COV dans notre environ-
nement peut provoquer une gêne olfactive que
nous pouvons considérer comme un signal
d’alerte, par exemple :
- Une odeur de malt permet de suspecter
des méthylpropanal et méthylbutanal
- Une odeur d’agrumes, des heptanal, oc-
tanal et nonanal
- Une odeur d’amande, du benzaldéhyde.
Cette liste n’est pas exhaustive.
L’étape d’après la gêne olfactive, ce sont les
irritations et les inflammations des muqueu-
ses et de la peau.
Puis des allergies peuvent apparaître au
contact des émanations d’hydrocarbures aro-
matiques, de terpènes, d’esters, de formaldé-
hyde, d’ammoniaque (et ce sont les herbes,
les arbres, les chats, et autres vivants qui sont
accusés).
D’autres symptômes courants apparaissent
comme des somnolences, des maux de têtes,
une diminution des capacités de concentra-
tion et d’attention, en cas de dégagement de
glycols, d’aldéhydes, d’hydrocarbures aroma-
tiques.
On observe des signes neurologiques com-
me des troubles sensoriels ou des altérations
du comportement.
Lors de fortes expositions prolongées et
répétitives aux COV, apparaissent des problè-
mes digestifs, hépatiques et rénaux.
232
 On observe aussi des effets néfastes sur la
reproduction et le développement fœtal lors-
qu’une personne est à plusieurs reprises mise
en contact avec des éthers de glycol et du to-
luène.
Les effets cancérogènes sont aussi forte-
ment présents dans ces environnements mo-
dernes, ils sont dus aux hydrocarbures chlo-
rés, comme le chlorure de vinyle monomère
par exemple, à la famille des hydrocarbures
aromatiques polycyclique, le formaldéhyde et
aussi fortement suspecté.
234
236
 Couleurs
Ces abaques ont pour fonction de tester
l’intensité et la valeur d’une couleur dans un
lieu. Comme toujours dans pareil cas, il ne
peut que s’agir d’une information relative qui
doit être passée au filtre des intentions de vie
des habitants.

238
240
Objets chargés

242
244
Objets perturbants

246
Appareils

248
 Empoisonnement
Bien souvent, notre « cher foyer », est
plus que pollué, il est carrément empoisonné
et la liste de nos agresseurs chimiques est loin
d’être close. Il ne faut pas oublier qu’en termes
de nocivités, les différents pollueurs ne s’addi-
tionnent pas, mais qu’ils se multiplient !

250
252
254
256
 Pollution électromagnétique
50 hz ELF/VLF (inférieur à 2000 hz)
Attention :
Le découpage en bande de fréquence ne suit
pas exactement ce qui est usuel en la matière,
mais a été construit à partir des normes parmi
les plus rigoureuses, notamment les Suédoises.
Abréviations utilisées :
- ELF/VLF : Extrêmement Basse Fré-
quence / Très Basse Fréquence.
- LF : Basse Fréquence.
- MF : Moyenne Fréquence.
- HF : Haute Fréquence.
- VHF : Très Haute Fréquence.
- UHF/HYP : Ultra-Haute Fréquence /
Hyperfréquence.
- AM : Modulation d’amplitude.
- FM : Modulation de Fréquence.
Note : Il est bien évident que toutes les re-
cherches concernant la pollution électromagné-
tique n’auront de valeur que si elles sont confir-
mées par des mesures faites sur le terrain avec les
appareils homologués adéquats.
258
260
262
264
266
268
270
272
274
Pollution électromagnétique
LF de 2000 hz à 400 khz

276
278
280
282
 Émissions dites radio
MF/HF/VHF, De 400 KHz à 300
MHz, Modulation analogique
Ces émissions s’expriment soit en Watt/m
ou milliWatt/cm, mais aussi en Ampère/mè-
tre ou en Volt/mètre
Les dangers augmentent avec la puissance
(effet thermique) et le type de modulation.
Une modulation pulsée est beaucoup plus
dangereuse car elle apporte des basses fré-
quences de quelques hertz à quelques centai-
nes de hertz.
Le DAS (Débit d’Absorption Spécifique)
représente la quantité d’énergie absorbée par
le corps humain. Il est exprimé en watts par
une unité de masse (Watt par Kg)
L’effet thermique sur le corps humain est
réglementé par la norme fixée par le décret 2
002-775, qui préconise un DAS maximum à
0,08 W/Kg pour le corps entier et 2 W/Kg
pour la Tête et le Tronc pendant 6 minutes
maximum.
284
286
MF/HF/VHF, de 400 KHz à 300 MHz
Modulation pulsée

288
290
MF/HF/VHF, de 400 KHz à 300 MHz
Modulation analogique ou continue.

292
294
UFH/HYP, de 300 MHz à 3 GHz
Modulation Pulsée

296
298
SHF et +, de 3 GHz à …
Modulation analogique ou continue.

300
302
SHF et +, de 3 GHz à …
Modulation Pulsée

304
306
Pollutions électromagnétiques «inconnues»

308
 Ionisation de l'air
L’air que nous respirons est naturellement À titre d’indications, voilà un comparatif
équilibré électriquement en ions positifs et né- sur la quantité d’ions négatifs au cm3 que l’on
gatifs. Malheureusement, la pollution détruit trouve dans l’air :
cet équilibre naturel. Les ions négatifs, ont
une durée de vie très courte et se font souvent Montagne : 8 000
piéger du fait de leur grande mobilité ; ils sont Mer : 4 000
mille fois plus légers que les ions positifs. Forêt : 3 000
Or, sans ions négatifs, la vie ne saurait se Campagne : 1 200
développer, car une de leurs fonctions essen- Ville : 200
tielles est de faire passer l’oxygène des pou- Bureau : 20
mons dans le sang. Voiture : 14
L’appauvrissement de l’air et la disparition
des ions négatifs sont un des maux de civilisa-
tion que le géobiologue doit prendre en comp-
te dans sa recherche.

310
Radioactivité

312
314
Origine paranormale

316
318
320
322
324
326
328
330
332
334
336
338
340
 Déphasage tellurique
La perte de son centre fait souvent penser
au niveau d’un individu à une action de type
magie. Il suffit alors de recentrer l’être dans
son hara et lui permettre de retrouver ses ra-
cines telluriques pour que le symptôme dispa-
raisse.
C’est une action à vérifier systématique-
ment avant de se lancer dans un contrôle pa-
ranormal des énergies d’un individu.

342
 Bibliographie
- Architecture Naturelle, en quête du bien
être. David Pearson. Editions Terre Vivante.
- La Bio-construction. Jean-Marie-Pierre
Le Chapellier. Guy Trédaniel, Éditeur. 1993.
- Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent.
Jean Pierre Lentin. Éditions Albin Michel.
- Champs électromagnétiques humains.
Nelly Jeansene. Éditions Sum
- Eco-Logis, la maison à vivre. Thomas
Schimtz-Günther. Könemann Éditeur (adap-
té en français par Maxime Tassin).
- Les Effets biologiques des rayonnements
non ionisants. Annette Duchene et Jacques
Joussot Dubien. Éditions Médecine Science
Flammarion
- Fraîcheur sans clim. Thierry Salomon &
Claude Aubert. Editions Terre Vivante.
- La Géobiologie et Vous, Apprendre à gé-
rer l’ harmonie. Collectif de 28 géobiologues.
Éditions Mosaique. 2003.
- Le guide de l’ habitat sain.Drs Suzannes et
Pierre Déoux. Éditions Medieco.
- Guide Pratique Européen des pollutions
électromagnétiques de l’environnement. Col-
lectif. Editions Marco Pietteur.
- L’Habitat écologique. F. Kur. Éditions
Terre Vivante.
- Habitat, qualité, santé clé en main. Su-
zanne et Pierre Déoux- Éditions Medieco.
- L’ isolation écologique. JeanPierre Oliva.
Éditions Terre Vivante.
- Maisons écologiques d’aujourd’ hui. Jean
Pierre Oliva & Claude Aubert. Editions Terre
Vivante.
- Maison entre Terre et Ciel. Jean-Char-
les Fabre. Éditions Arista, 1987.
- La maison des Négawatts. Thierry Salo-
mon & Stéphane Bedell. Editions Terre Vi-
vante.
- La Maison polluée. Helga Wingert. Édi-
tions Terre Vivante.
- Médecin des murs. Rémi Florian. Edi-
tions Bio Espace.
344
 - Pollutions électromagnétiques : origines,
effets biologiques, dépistage, solutions. Benoît
Louppe. Éditions Nature et Progrès Belgi-
que.
- Les réseaux géobiologiques (en collabora-
tion avec Jean-Pierre Garel). Éditions Trois
Fontaines — Jouvence 1992.
- Téléphones cellulaires Danger ? Dr Roger
Santini. Éditions Marco Pietteur.
- Téléphones portables : oui ils sont dange-
reux ! du Dr George Carlo et Martin Schram.
Éditions Carnot.
- Votre GSM on vous ment. Collectif.
Editions Marco Pietteur.
Revue : La maison écologique.
Site internet : www.outilssolaires.com
345
 Sommaire
Introduction …………………………...... page 5 Abaques d’analyses préalable
Mode Opératoire ………………………. page 6 à l’étude de la maison

Abaques généraux Test de l’étude …………………………... page 31

Test du travail …………………………… page 33
Graphique universel …………………... page 7 Niveau de réalisation …………………. page 35
Régle de Bovis …………………….......... page 9 Niveau de résonnance vibratoire …. page 37
Régle de Bovis modifiée ……………... page 11 Le choix du moment ………………….. page 39
Echelle des vibrations Consensus familial ……………………. page 41
dans le cosmos ................... page 13 Conflit familial ……………………….... page 43
Rapport cosmotellurique …………… page 15 Non dit ……………………………………. page 45
Cadran Yin Yang ………………………. page 17 Neutralisation antérieure ………....... page 47
Le cercle de Bélizal ........................... page 21 Effets reconnus ………………………..... page 49
Cadran BCM .................................... page 23 Vécu des habitants …………………….. page 51
Test d’une personne, Santé des animaux …………………..... page 55
activité cérébrale ………...... page 27 Comportement des plantes ………... page 59
Test d’une personne, Environnement immédiat ……........ page 60
investissement énergétique ................... page 29 Étude du paysage ………………........... page 64

346
 Géologie
Conductibilité des terrains ……....... page 75
Étude du sous-sol
Canalisations ………………….............. page 97
Cavité …………………………………….... page 99
Masses métalliques ………………........page 101
Remblais …………………...................... page 103
Ruines enterrées ……………................page 105
Souterrain …………………................... page 107
Tombes ………………………….............. page 109
Volume bouché ……………………….... page 111
Recherche de l’eau,
éléments apparents ……..... page 113
Caractéristique de l’eau ……………… page 115
Débit de l’eau ……………………………. page 117
Propriétés de l’eau ………………………page 121
Critéres de potabilité selon les travaux
de Louis-Claude Vincent .page 122
Ph de l’eau …………………………………page 129
Pollution des eaux ………………………page 131
Stérilisation de l’eau …………………...page 137
Recherche de failles …………………… page 139
Anomalie Magnétique ………………..page 141
Les réseaux géomagnétiques ……….. page 143
Les cheminées cosmotelluriques …. page 153
Étude du terrain
Les fléches secrètes ……………………..page 159
Éléments apparents …………………….page 161
Éléments souterrains …………………. page 163
Dénomination locale ………………….page 165
Étude de l’habitat
Quel type d’habitat …………………… page 167
Disposition des locaux ………………..page 169
La maison
Impression générale ……………………page 175
Cause globale et concréte
du négatif …….................... page 177
347
Matériaux ………………………………… page 179
Nature des matériaux ………………… page 187
Planchers …………………………………..page 191
Dalle béton …………………………........page 193
Cave enterrée ……………………………. page 195
Charpente …………………………………page 197
Toitûre …………………………………….. page 201
Matériaux polluants ………………….. page 203
Électricité statique produite
par les matériaux................page 207
Installation technique
Installation électrique ………………...page 209
Autres installations …………………….page 213
Type de chauffage ……………………… page 217
Intérieur de la maison
Les revêtements de sol ………………...page 221
Les revêtements de murs ……………..page 227
Le mobilier ………………………………..page 233
La literie ……………………………………page 235
Les couleurs ..……………………………. page 238
Objets chargés ……………………………page 243
Objets perturbants ……………………. page 247
Appareils de la maison ………………..page 249
Empoisonnements
Alimentaire ……………………………… page 251
Par produits d’entretien ………………page 253
Pollution de l’air extérieur …………..page 255
Pollution de l’air intérieur ………….. page 257
Pollution électromagnétique
50 hz ELF/VLF
( inférieur à 2000 hz) …….page 258
LF de 2000 hz à 400 Khz ……………page 277
Émissions dites radio
348
MF/HF/VHF Origine paranormale
de 400 Khz à 300 Mhz …. page 285
UHF/HYP Mémoire des murs …………………….. page 317
de 300 Mhz à 3 Ghz …….. page 293 Personne décédée ……………………… page 319
SHF et +,de 3 Ghz à….……………….. page 301 Entités ……………………………………...page 321
Pollution électromagnétiques Objet chargé ……………………………...page 323
«inconnues» …................. page 309 Magie ………………………………………. page 327
Interdit ……………………………………..page 329
Ionisation de l’air Envoûtement de la maison …………. page 335
Emprise à caractère diabolique …….page 341
Ions négatifs par cm3 …………………. page 311 Déphasage tellurique ………………….page 343
Bibliographie ……………………………..page 344
Radioactivité

Radon ……………………………………… page 313

Rayonnements ionisants ……………..page 315

349