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Tristan Fréjacques
Problème 1 : Montgolfière
4. Montrer que l'on peut écrire 𝑃(𝑧) = 𝑃0 (1 − 𝛼𝑧)𝛽 et 𝜌(𝑧) = 𝜌0 (1 − 𝛼𝑧)𝛽−1, où l'on
donnera l'expression de 𝛽 en fonction de 𝐻 et de 𝑧0 .
5. À quelle altitude 𝑧′1/2 la pression est-elle égale à 𝑃0 ⁄2 ? Comparer cette valeur à celle
obtenue à la question 3. Ce résultat était-il prévisible ?
Dans toute la suite du problème, on utilisera des valeurs numériques suivantes : 𝑇0 = 288 K,
𝑃0 = 1013 hPa, 𝛽 = 5 et 𝑧0 = 40 km, soit 𝛼 = 2,5 x 10-5 m-1.
Une montgolfière standard reste à des altitudes raisonnables pour des questions évidentes de
raréfaction en dioxygène. Le modèle polytropique des basses altitudes est donc bien adapté
pour décrire son environnement atmosphérique, nous l'utiliserons désormais.
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Lycée Marcelin Berthelot – Année 2021-2022 – PCSI1
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Pour obtenir des images IRM, on doit produire des champs magnétiques uniformes très
intenses. Dans les appareils IRM, le patient est placé dans un tunnel autour duquel sont
enroulées un ensemble de spires circulaires traversées par un courant d’intensité constante.
1. Représenter l’allure des lignes de champ magnétique pour une spire parcourue par un
courant 𝐼, en précisant l’orientation relative du courant dans la spire et celle des lignes
de champ.
2. L’ensemble des spires circulaires sont placées les unes à côté des autres de telle sorte
qu’elles forment une bobine longue. Le champ magnétique créé par un tel dispositif à
l’intérieur de la bobine longue est de 1 T. En traçant l’allure des lignes de champ
magnétique pour une bobine longue, expliquer pourquoi on peut considérer que le
champ magnétique dans lequel se trouve le patient peut être considéré comme uniforme.
a. Dans un appareil IRM, on a de l’ordre de 4.103 spires sur une longueur de 1,8 m.
Calculer l’intensité nécessaire pour obtenir le champ magnétique de 1 T.
b. Supposons qu’on utilise des spires en cuivre pour produire le champ magnétique
de 1 T. La résistance totale de l’ensemble des spires est de l’ordre de 10 .
Calculer la puissance dissipée par effet Joule.
c. La masse totale de cuivre des spires est de près de 4 tonnes. Sachant que la
capacité thermique massique du cuivre est de 380 J.kg-1.K-1 et que sa
température de fusion est de 1085 °C, estimer le temps nécessaire pour atteindre
la fusion du cuivre. On négligera les transferts thermiques du cuivre vers
l’extérieur.
d. En déduire les raisons pour lesquelles les appareils IRM utilisent des matériaux
supraconducteurs, dont la résistance est rigoureusement nulle.
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Le champ intense étudié dans les questions précédentes est appelé champ magnétique principal.
Des champs secondaires plus faibles sont générés par d’autres bobines selon les trois directions
de l’espace X, Y et Z. Leur objectif est de produire un champ magnétique non stationnaire et
non uniforme en complément du champ magnétique principal. Ce champ secondaire est
nécessaire pour susciter le phénomène de résonance magnétique nucléaire (RMN) sur lequel
repose la technique d’imagerie. Le phénomène de RMN ne sera pas étudié dans ce problème.
Le positionnement des différentes bobines est représenté figure 2. L’ensemble de ces bobines
est inclus à l’intérieur du tunnel de l’IRM, dans lequel règne le champ magnétique principal,
orienté selon la direction Z. Pour s’adapter à la géométrie cylindrique du tunnel, les bobines X
et Y ont des formes de « selles de cheval ».
4. Les bobines Z sont deux bobines contenant chacune 𝑁 spires de rayon 𝑅, et parcourues
par un courant 𝐼. Le sens d’orientation du courant 𝐼 est indiqué sur la figure 2.
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On s’intéresse maintenant aux bobines X et Y. Elles ont pour objectif de créer un champ
magnétique variable au cours du temps dans le tunnel. On assimilera ces bobines à des boucles
planes rectangulaires de côtés 𝑎 et 𝑏 parcourues par un courant 𝑖(𝑡) (figure 3).
⃗⃗ = 𝐵0 ⃗⃗⃗⃗⃗
7. Les bobines Z produisent un champ 𝐵 𝑢𝑧 supposé uniforme à l’échelle des
bobines X et Y.
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À vide, elle émerge d’une hauteur ℎ par rapport à la surface de l’eau (figure 2). On la charge
progressivement jusqu’à ce que celle-ci soit à la limite de couler : la coque affleure tout juste
de la surface de l’eau (figure 3) sans pour autant que l’eau ne pénètre à l’intérieur de la coque.
La masse de la charge introduite pour atteindre cette situation est notée 𝑚𝑙𝑖𝑚 . On note 𝑔
l’accélération de la pesanteur et 𝑃0 la pression de l’atmosphère. On note 𝑧 la profondeur de
l’eau à partir de sa surface et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 le vecteur unitaire selon la verticale descendante.
On souhaite déterminer la résultante des forces de pression 𝐹⃗𝑒𝑎𝑢 de l’eau sur la coque.
4. Justifier sans calculs que la résultante des forces de pression 𝐹⃗𝑑 sur les deux demi-
disques aux extrémités de la coque est nulle.
Pour calculer la résultante des forces de pression 𝐹⃗𝑐 sur la surface demi-cylindrique de la coque,
on repère un point 𝑀 de cette surface par ses coordonnées cylindriques (𝑅, 𝜃, 𝑥), avec (𝑂𝑥)
l’axe du demi-cylindre (figure 4).
5. Exprimer la force de pression élémentaire 𝑑𝐹⃗𝑐 que l’eau exerce sur la coque au point
𝑀, en fonction de 𝑅, 𝜌0 , 𝑔, 𝑃0 , 𝜃, 𝑑𝜃, 𝑑𝑥 et un vecteur unitaire.
6. Justifier par des arguments de symétrie que la résultante des forces sur la surface demi-
cylindrique est orientée par ⃗⃗⃗⃗⃗.
𝑢𝑧
7. Montrer par intégration que :
𝜋𝑅 2 𝐿𝜌0 𝑔
𝐹⃗𝑐 = − (2𝑅𝐿𝑃0 + ) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧
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En déduire 𝐹⃗𝑒𝑎𝑢 .
8. En utilisant les résultats des questions 1 et 7, déterminer la résultante des forces de
pression 𝐹⃗𝑎𝑖𝑟 qu’exerce l’air sur la coque. Celle-ci dépend-elle de la façon dont est
répartie la charge dans le bateau ?
9. On décharge le bateau qui retrouve sa masse à vide 𝑚𝑣 (figure 2). En supposant que la
coque est peu enfoncée dans l’eau, montrer que :
𝑚𝑣 = 𝜌0 𝐿(𝑅 − ℎ)√𝑅 2 − ℎ2
On rappelle que l’aire d’une portion de cercle de rayon 𝑅 et d’angle 𝛼 a pour expression :
𝑅2𝛼
𝒜=
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