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Tristan Fréjacques
Problème 1 : Montgolfière
Partie 1 : Équilibre de l’atmosphère
𝑃 𝑅𝑇0
1. Par la loi des gaz parfaits, 𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇0 donc, en divisant par la masse, 𝜌 = , donc :
𝑀𝑒
𝑃𝑀𝑒
𝜌=
𝑅𝑇0
𝑑𝑃
= −𝜌𝑔
𝑑𝑧
𝑑𝑃 𝑃𝑀𝑒 𝑔
=−
𝑑𝑧 𝑅𝑇0
𝑑𝑃 𝑀𝑒 𝑔
=− 𝑑𝑧
𝑃 𝑅𝑇0
𝑃 𝑧
𝑑𝑃 𝑀𝑒 𝑔
∫ = ∫− 𝑑𝑧
𝑃 𝑅𝑇0
𝑃0 0
𝑃 𝑀𝑒 𝑔𝑧
ln ( ) = −
𝑃0 𝑅𝑇0
𝑀𝑒 𝑔𝑧
𝑃(𝑧) = 𝑃0 exp (− )
𝑅𝑇0
𝑧
𝑃(𝑧) = 𝑃0 exp (− )
𝐻
𝑧1/2
3. A.N. : 𝐻 = 8,4 km. Par définition de 𝑧1/2, 𝑃(𝑧1/2 ) = 𝑃0 ⁄2 = 𝑃0 exp (− ) donc :
𝐻
𝑧1/2 = 𝐻 ln 2
A.N. : 𝑧1/2 = 5,8 km
𝑑𝑃
= −𝜌𝑔
𝑑𝑧
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𝑑𝑃 𝑃𝑀𝑒 𝑔
=−
𝑑𝑧 𝑅𝑇0 (1 − 𝛼𝑧)
𝑑𝑃 1 𝑑𝑧
=−
𝑃 𝐻 1 − 𝛼𝑧
𝑃 𝑧
𝑑𝑃 1 𝑑𝑧
∫ = ∫−
𝑃 𝐻 1 − 𝛼𝑧
𝑃0 0
𝑃 1
ln ( ) = ln(1 − 𝛼𝑧)
𝑃0 𝛼𝐻
𝑃 1
= (1 − 𝛼𝑧)𝛼𝐻
𝑃0
𝑃(𝑧) = 𝑃0 (1 − 𝛼𝑧)𝛽
1
Or 𝛼 = 1⁄𝑧0 donc 𝛽 = 𝛼𝐻 = 𝑧0 ⁄𝐻
En outre :
𝑃(𝑧)𝑀𝑒 𝑃0 𝑀𝑒 (1 − 𝛼𝑧)𝛽
𝜌(𝑧) = =
𝑅𝑇0 (1 − 𝛼𝑧) 𝑅𝑇0 (1 − 𝛼𝑧)
𝑃0 𝑀𝑒
Sachant que 𝜌0 = :
𝑅𝑇0
𝜌(𝑧) = 𝜌0 (1 − 𝛼𝑧)𝛽−1
1 − 𝛼𝑧 ′ 1⁄2 = 2−𝛽
𝑧 ′ 1⁄2 = 𝑧0 (1 − 2−1/𝛽 )
A.N. : 𝑧 ′ 1⁄2 = 5,3 km. Cette valeur est un peu plus faible que 𝑧1⁄2 . Ce résultat peut
s’expliquer par le fait que dans ce second modèle, la température diminue, or la pression
est d’autant plus faible que la température est faible. C’est pourquoi la hauteur à laquelle
la pression est divisée par deux est plus petite.
𝜌𝑒 𝑅𝑇𝑒
La loi des gaz parfaits à l’extérieur du ballon s’écrit 𝑃𝑒 = donc :
𝑀𝑒
𝜌𝑒 𝑇𝑒 𝑉0
𝑚𝑖 =
𝑇𝑖
⃗⃗ = ⃗0 soit 𝑚 + 𝑚𝑖 = 𝜌𝑒 𝑉0 = 𝑚𝑖 𝑇𝑖
À l’équilibre mécanique, 𝑃⃗ + Π 𝑇 𝑒
𝑇𝑖
𝑚 = 𝑚𝑖 ( − 1)
𝑇𝑒
𝑇𝑖 𝜌𝑒 𝑇𝑒 𝑉0 𝑇𝑖 𝑇𝑒
𝑚 = 𝑚𝑖 ( − 1) = ( − 1) = 𝜌𝑒 𝑉0 (1 − )
𝑇𝑒 𝑇𝑖 𝑇𝑒 𝑇𝑖
𝑚 𝑇𝑒
=1−
𝜌𝑒 𝑉0 𝑇𝑖
𝑚 𝑇0
= 1−
𝜌0 𝑉0 𝑇𝑑
𝑇0
A.N. : 𝑇𝑑 = 𝑚 = 362 K
1−
𝜌0 𝑉0
𝑚 𝑇𝑒
=1−
𝜌𝑒 𝑉0 𝑇𝑖
𝑇𝑒 𝑚
= 1−
𝑇𝑖 𝜌𝑒 𝑉0
𝑇𝑒
𝑇𝑖 = 𝑚
1−𝜌 𝑉
𝑒 0
𝑇(𝑧) = 𝑇0 (1 − 𝛼𝑧)
On utilise les relations du modèle d’atmosphère polytropique {
𝜌(𝑧) = 𝜌0 (1 − 𝛼𝑧)𝛽−1
𝑇0 (1 − 𝛼𝑧)
𝑇𝑖 (𝑧) = 𝑚
1−
𝜌0 𝑉0 (1 − 𝛼𝑧)𝛽−1
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Les lignes de champ sont quasiment parallèles à l’intérieur de la bobine, ce qui est
caractéristique d’un champ magnétique uniforme.
3.
a. Notons 𝑁 = 4.103 spires le nombre de spires de la bobine et 𝐿 = 1,8 m la longueur
de la bobine. La champ magnétique à atteindre étant 𝐵 = 1 T, il faut qu’elle soit
parcourue par une intensité :
𝐵 𝐵𝐿
𝐼= =
𝜇0 𝑛 𝜇0 𝑁
A.N. : 𝐼 = 4.102 A
A.N. : 𝒫 = 1 MW
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∆𝐻 = 𝑄
𝑚𝑐(𝑇𝑓 − 𝑇0 ) = 𝒫∆𝑡
𝑚𝑐(𝑇𝑓 − 𝑇0 )
∆𝑡 =
𝒫
4.
a. 𝜇 = 𝜇𝑏𝑜𝑏𝑖𝑛𝑒 = 𝑁𝜇𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒 = 𝑁𝐼𝑆 = 𝜋𝑅 2 𝑁𝐼.
b.
5. Les zones où le champ est le plus intense sont les zones où les lignes de champ sont le
plus resserrées.
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6. Le plan vertical (𝑂𝑥𝑦) est un plan d’antisymétrie des courants, donc un plan de symétrie
du champ magnétique. Le champ magnétique appartient à ce plan. Par conséquent, en
⃗ peut s’exprimer selon ⃗⃗⃗⃗
𝑂, 𝐵 𝑢𝑦 , mais n’a pas de composante selon ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 et ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 .
Les plans (𝑂𝑥𝑧) et (𝑂𝑦𝑧) sont des plans d’antisymétrie des courants, donc en 𝑂, 𝐵 ⃗ doit
appartenir à ces deux plans, et est selon ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 .
7.
a. Calculons les forces sur chaque portion du cadre :
• 𝑑𝐹𝐿(𝐴𝐵) = 𝑖𝑑ℓ⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵
⃗ = 𝑖 𝑑𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 ∧ (𝐵0 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 ) = 𝑖𝐵0 𝑑𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥
Par intégration sur 𝐴𝐵 : 𝐹𝐿(𝐴𝐵) = 𝑖𝐵0 𝑏 𝑢 ⃗⃗⃗⃗𝑥
• ⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵
𝑑𝐹𝐿(𝐶𝐷) = 𝑖𝑑ℓ ⃗ = 𝑖 (−𝑑𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 ) ∧ (𝐵0 ⃗⃗⃗⃗𝑢𝑧 ) = −𝑖𝐵0 𝑑𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥
Par intégration sur 𝐶𝐷 : 𝐹𝐿(𝐶𝐷) = −𝑖𝐵0 𝑏 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑥
• ⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵
𝑑𝐹𝐿(𝐵𝐶) = 𝑖𝑑ℓ ⃗ = 𝑖 𝑑𝑧 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 ) = ⃗0 donc 𝐹𝐿(𝐵𝐶) = ⃗0
𝑢𝑧 ∧ (𝐵0 ⃗⃗⃗⃗
• 𝑑𝐹𝐿(𝐷𝐴) = 𝑖𝑑ℓ⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵
⃗ = 𝑖 (−𝑑𝑧 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 ) = ⃗0 donc 𝐹𝐿(𝐷𝐴) = ⃗0
𝑢𝑧 ) ∧ (𝐵0 ⃗⃗⃗⃗
b. Calculons les moments des deux forces de Laplace non nulles par la méthode du
bras de levier :
𝑖𝐵0 𝑏𝑎
ℳ𝑦 (𝐹𝐿(𝐴𝐵) ) = −
2
𝑖𝐵0 𝑏𝑎
ℳ𝑦 (𝐹𝐿(𝐶𝐷) ) = −
2
La somme des moments est donc non nulle et vaut −𝑖𝐵0 𝑏𝑎.
En outre, la somme des forces de Laplace est nulle.
Les forces de Laplace constituent donc un couple d’expression :
Γ𝑦 = −𝑖𝐵0 𝑏𝑎
⃗ = 𝑖𝑆 ∧ 𝐵
c. L’expression du couple magnétique est Γ = 𝜇 ∧ 𝐵 ⃗
Or vu l’orientation de 𝑖, 𝑆 = 𝑆 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 = 𝑎𝑏 𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑥
𝑢𝑥 ) ∧ (𝐵0 ⃗⃗⃗⃗
Ainsi Γ = 𝑖(𝑎𝑏 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 ) = −𝑖𝐵0 𝑏𝑎 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦
Γ𝑦 = Γ ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 = −𝑖𝐵0 𝑏𝑎
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d. Puisque le champ magnétique produit par les bobines X et Y est variable, les
courants 𝑖 qui les traversent l’est aussi. Ainsi, les bobines sont soumises à un
couple magnétique qui change de signe en même temps que 𝑖, comme cela a été
montré précédemment sur le cas de la bobine X. Cette excitation met donc les
bobines en vibration à la même fréquence que le courant. Le tunnel de l’IRM
répercute ces vibrations, ce qui produit une onde acoustique à l’origine du bruit
constaté lors du fonctionnement d’un IRM.
𝜋𝑅 2 𝐿
⃗⃗ = −𝜌0
Π 𝑔 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧
2
𝜋𝑅 2 𝐿
−𝜌0 𝑔 ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 = ⃗0
𝑢𝑧 + (𝑚𝑣 + 𝑚𝑙𝑖𝑚 )𝑔 ⃗⃗⃗⃗
2
𝜋𝜌0 𝑅 2 𝐿
𝑚𝑙𝑖𝑚 = − 𝑚𝑣
2
3. Appliquons la relation fondamentale de la statique des fluides, l’axe (𝑂𝑧) étant orienté
vers le bas :
𝑑𝑃
= 𝜌0 𝑔
𝑑𝑧
𝑃(𝑧) = 𝑃0 + 𝜌0 𝑔𝑧
4. Toute force de pression élémentaire 𝑑𝐹𝑑 (𝑧) = 𝑃(𝑧)𝑑𝑆 ⃗⃗⃗⃗ sur une surface élémentaire ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
du premier demi-disque est compensée par une force de pression de sens opposé et de
même norme sur le second demi-disque, comme le montre le schéma ci-dessous. La
résultante des forces sur ces deux demi-disques est donc nulle : 𝐹𝑑 = ⃗0.
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𝜌0 𝑔𝑅
𝐹𝑐 = −𝑅𝐿 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 (2𝑃0 + (𝜋 + 0))
2
𝜋𝑅 2 𝐿𝜌0 𝑔
𝐹𝑐 = − (2𝑅𝐿𝑃0 + ) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧
2
𝜋𝑅 2 𝐿𝜌0 𝑔
𝐹𝑒𝑎𝑢 = − (2𝑅𝐿𝑃0 + ) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧
2
⃗⃗ = 𝐹𝑒𝑎𝑢 + 𝐹𝑎𝑖𝑟
Π
2
𝜋𝑅 𝐿 𝜋𝑅 2 𝐿𝜌0 𝑔
−𝜌0 𝑔𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑧 = − (2𝑅𝐿𝑃0 + )𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑧 + 𝐹𝑎𝑖𝑟
2 2
Cette force ne dépend donc pas de la façon dont la charge est répartie dans le bateau.
On remarque que 2𝑅𝐿 est la surface du rectangle formé par la partie supérieure de la
coque. Tout se passe comme si les forces de pression de l’air s’exerçaient sur ce
rectangle fictif, alors qu’elles s’exercent en fait sur la surface – a priori très irrégulière
– de la charge introduite à l’intérieur du bateau.
𝑚𝑣 𝑔 = 𝜌0 𝑉𝑖 𝑔
𝑚𝑣 = 𝜌0 𝑉𝑖
Sachant que le bateau est peu immergé, on peut supposer 𝛼 ≪ 2𝜋 et par développement
limité sin 𝛼 = 𝛼 donc 𝑉𝑖 = 𝑅𝐿(𝑅 − ℎ) sin 𝛼.
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√𝑅 2 −ℎ2
En outre, par le théorème de Pythagore, sin 𝛼 = donc :
𝑅
𝑉𝑖 = 𝐿(𝑅 − ℎ)√𝑅 2 − ℎ2
𝑚𝑣 = 𝜌0 𝐿(𝑅 − ℎ)√𝑅 2 − ℎ2
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