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Corrigé de la série N°2

Exercice 1 : Ligne de courant


1. Les composantes du champ de vitesse sont :
𝑣 = 2𝑥, 𝑣 = 2𝑦 et 𝑣 = −𝑧
Les lignes de courant sont définies par l’équation suivante :

𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
= =
𝑣 𝑣 𝑣

𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
= =−
2𝑥 2𝑦 𝑧

Intégrons les deux égalités :

 = ce qui donne : 𝐿𝑛(𝑦) = 𝐿𝑛(𝑥) + 𝑘 par suite : 𝑦 = 𝑘𝑥

 =− ce qui donne : 𝐿𝑛(𝑦) + 𝑘 = −𝐿𝑛(𝑧) par suite : 𝑧 =


La ligne de courant qui passe par le point 𝐴(2,1,1) est d’équation :


𝑥
𝑦=

1
𝑧=
√𝑥

Exercice N° 2 : Conduite cylindrique


rique à distribution exponentielle
Dans une conduite cylindrique de rayon 𝑟 , la distribution radiale des vitesses de l’écoulement du fluide est :

𝑣(𝑟) = 𝑣 𝑒𝑥𝑝 − avec 𝜔 =

( )
1. Le rapport :
2𝑟
( ) 𝑣 𝑒𝑥𝑝 − 𝜔
𝑣(𝑟
= = 𝑒𝑥𝑝(−8) ≅ 3.35 10 ≪ 1
𝑣 𝑣
La vitesse au niveau de la paroi interne de la conduite est négligeable devant celle sur l’axe.

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2. Débit volumique :
Par définition, le débit volumique est : 𝐷 = ∬ 𝑣⃗(𝑀). 𝑑𝑆⃗ = ∬ 𝑣(𝑀)𝑒⃗ . 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃𝑒⃗ =
2𝑟 2𝑟
𝐷 = 𝑣 𝑒𝑥𝑝 − 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = 2𝜋𝑣 𝑒𝑥𝑝 − 𝑟𝑑𝑟
𝜔 𝜔
𝜔 2𝑟
𝐷 = −2𝜋𝑣 𝑒𝑥𝑝 −
4 𝜔
𝜔 𝜋𝑣 𝑟
𝐷 = 𝜋𝑣 [1 − 𝑒𝑥𝑝(−8)] ≅
2 8
3. La vitesse moyenne :
Par définition : 𝑣 = ∬ 𝑣⃗(𝑃). 𝑑𝑆⃗ avec P un point de la surface de base
Ce n’est que :
𝜋𝑣 𝑟
𝐷 𝑣
𝑣 = = 8 =
𝑆 𝜋𝑟 8
Le débit volumique moyen est définit par :
𝑣0 𝜋𝑣0 𝑟20
𝐷 = 𝑣⃗𝑚 . 𝑑𝑆⃗𝑀 = 𝑒⃗𝑧 . 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃𝑒⃗𝑧 =
Σb Σb 8 8
𝜋𝑣0 𝑟20
𝐷 = = 𝐷𝑣
8

Exercice 3 : Conduite cylindrique à distribution polynomiale

La distribution est de type : 𝑣(𝑟) = 𝑣 1 −

1. Par définition, le débit massique est :

𝐷 =𝑞 = 𝚥⃗(𝑀). 𝑑𝑆⃗ = 𝜌𝑣⃗(𝑀). 𝑑𝑆⃗ = 𝜌𝑣(𝑟)𝑒⃗ . 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃𝑒⃗ =

𝑟 𝑟
𝐷 = 𝜌. 𝑣 1 − 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = 2𝜋𝜌. 𝑣 1− 𝑟𝑑𝑟 =
𝑟 𝑟
Par suite :
𝑟 𝑟 𝑟
𝐷 = 2𝜋𝜌. 𝑣 𝑟− 𝑑𝑟 = 2𝜋𝜌. 𝑣 −
𝑟 2 4𝑟

Enfin :

𝑟 𝜋𝜌𝑣 𝑟
𝐷 = 2𝜋𝜌𝑣 =
4 2
2. Vitesse moyenne :
D’après la définition, on a: 𝑣 = ∬ 𝑣⃗(𝑃). 𝑑𝑆⃗ avec 𝑑𝑆⃗ = 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 𝑒⃗ et 𝑆 = 𝜋𝑟
1 𝑟 2𝜋𝑣 𝑟
𝑣 = 𝑣 1− . 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = 1− 𝑟𝑑𝑟
𝑆 𝑟 𝜋𝑟 𝑟

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L’intégral est déjà calculée :
𝑣
𝑣 =
2
3. Dans le cas d’un écoulement à vitesse uniforme et égale à la vitesse moyenne, le débit massique est alors :

𝐷 =𝑞 = 𝚥⃗ (𝑀). 𝑑𝑆⃗ = 𝜌𝑣⃗ (𝑀). 𝑑𝑆⃗

Avec : 𝚥⃗ (𝑀) = 𝜌𝑣⃗ (𝑀) = 𝜌 𝑒⃗


𝑣 𝜋𝜌𝑣 𝑟
𝐷 =𝜌 𝑆=
2 2
4. Le débit de l’énergie cinétique est définit comme étant :
𝐷 = ∬ 𝚥⃗ (𝑀). 𝑑𝑆⃗ avec
 𝚥⃗ (𝑀) = 𝑒 𝑣⃗ : La densité volumique du courant cinétique
 𝑒 =𝜌 : L’énergie cinétique volumique
Par conséquent :
𝑣 𝜌 2𝜋𝜌𝑣 𝑟
𝐷 = 𝜌 𝑣⃗. 𝑑𝑆⃗ = 𝑣 . 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 = 𝑟 1− 𝑑𝑟 =
2 2 2 𝑟
Développons l’expression dedans :
𝑟 𝑟 𝑟 𝑟
𝑟 1− =𝑟−3 +3 −
𝑟 𝑟 𝑟 𝑟
Enfin :

𝜋𝜌𝑣 𝑟
𝐷 =
8
5. Dans le cas d’une vitesse uniforme :
𝑣 𝑣 𝑣
𝐷 = 𝜌 𝑣⃗ . 𝑑𝑆⃗ = 𝜌 𝑑𝑆 = 𝜌 𝑆
2 2 2
Donc :
𝜋𝜌𝑣 𝑟
𝐷 =
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6. Commentaire :
 Le débit massique de l’eau à travers la conduite est un terme linéaire en vitesse et peut être défini
comme étant le débit massique de la particule fluide située en : 𝑟 =

 Le débit cinétique de l’eau à travers la conduite n’est pas linéaire en vitesse (Exposant 3), c’est pour
cette raison les résultats des questions 4 et 5 ne sont pas les mêmes.

Exercice 4 : Dérivée particulaire


Le champ de vitesse a pour expression pour 𝑡 > 0 et 𝑧 > 0 :

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2𝑧
𝑣⃗(𝑧, 𝑡) = 𝑣(𝑧, 𝑡)𝑒⃗ = 𝑒⃗
𝑡

1. Le champ d’accélération 𝑎⃗ :
D’après la définition, on :
𝐷𝑣⃗ 𝜕𝑣⃗ 𝜕𝑣(𝑧, 𝑡) 𝜕𝑣 (𝑧, 𝑡)
𝑎⃗ = = + 𝑣⃗. ∇⃗ 𝑣⃗ = + 𝑣 (𝑧, 𝑡) 𝑒⃗
𝐷𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑧
2𝑧 2𝑧 2
𝑎⃗ = − + . 𝑒⃗
𝑡 𝑡 𝑡
2𝑧
𝑎⃗ = 𝑒⃗
𝑡
2. Le mouvement est accéléré mais n’est pas uniformément.
3. On retrouve le résultat concernant la chute libre : 𝑧 = 𝑎 𝑡 dans le cas d’une vitesse initiale nulle et
𝑧 = 0.

Exercice 5 : Caractéristiques d’un écoulement


Le champ de vitesse est :
𝑣⃗ = (𝑦 + 𝑧 )𝑒⃗ + (𝑥 + 𝑧 )𝑒⃗ + (𝑦 + 𝑥 )𝑒⃗

1. Compressibilité :

Il suffit donc de calculer : 𝑑𝑖𝑣(𝑣⃗) = ∇⃗. 𝑣⃗

𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣
∇⃗. 𝑣⃗ = + + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

Donc, l’écoulement est incompressible.

2. Dans ce cas, il faut calculer : 𝑟𝑜𝑡⃗ (𝑣⃗) = ∇⃗⋀𝑣⃗


𝜕
(𝑦 + 𝑧 )
𝜕𝑥
𝜕
∇⃗⋀𝑣⃗ = (𝑥 + 𝑧 )
𝜕𝑦
𝜕
(𝑦 + 𝑥 )
𝜕𝑧
(𝑦 − 𝑧) 𝑒⃗
∇⋀𝑣⃗ = 2 (𝑧 − 𝑥) 𝑒⃗   ≠ 0⃗

(𝑥 − 𝑦) 𝑒⃗
Donc, l’écoulement est rotationnel.
3. Le vecteur tourbillon est alors : Ω⃗ = ∇⃗⋀𝑣⃗ = 2(𝑦 − 𝑧) 𝑒⃗ + 2(𝑧 − 𝑥) 𝑒⃗ + 2(𝑥 − 𝑦) 𝑒⃗

Exercice 6 : Fonction de courant


Ψ(𝑥, 𝑦) = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 avec 𝑎 et 𝑏 sont des constantes

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1. Le champ des vitesses :
L’existence de Ψ montre que l’écoulement du fluide est incompressible : 𝑣⃗ = ∇⃗⋀Ψ𝑒⃗
𝜕Ψ
⎧ 𝑣 =
⎪ 𝜕𝑦
𝜕Ψ 
⎨𝑣 = −
⎪ 𝜕𝑥
⎩ 𝑣 = 0
𝑣⃗ = 2 𝑏𝑦𝑒⃗ − 𝑎𝑥𝑒⃗
2. Vérifions que : ∇⃗. 𝑣⃗
𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣
∇⃗. 𝑣⃗ = + + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
L’incompressibilité du fluide est confirmée.
3. La fonction de courant ne dépend pas de la coordonnée 𝑧.
La différentielle de Ψ est :
𝜕Ψ 𝜕Ψ
dΨ = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
dΨ = −𝑣 𝑑𝑥 + 𝑣 𝑑𝑦
Pour Ψ = Cte, on a :
dΨ = −𝑣 𝑑𝑥 + 𝑣 𝑑𝑦 = 0
Par suite : =
Ce qui correspond à l’équation définissant les lignes de courant.

4. Lignes de courant :
 𝑎 = 0 : on a : 𝑣⃗ = 2𝑏𝑒⃗ la ligne de courant est donc la ligne parallèle à l’axe (Ox)
 𝑎 = −𝑏 : On a : 𝑥 + 𝑦 = 5 La ligne de courant est un cercle de centre O et de rayon √5.
 𝑎 = 𝑏 : On a : 𝑦 = 𝑥 − 3 La ligne est une hyperbole.

Exercice 8 : Tornade
1. Le vecteur de rotation :
𝜔 𝑟<𝑅  
Ω⃗ = 𝑟𝑜𝑡⃗ (𝑣⃗) = 𝑒⃗
0 𝑟≥𝑅
A l’intérieur de la tornade, l’écoulement est rotationnel tandis qu’il est irrotationnel ailleurs.
2. Le vecteur accélération :
𝜕𝑣⃗ v
a⃗ = + ∇⃗ + 𝑟𝑜𝑡⃗ (𝑣⃗)⋀𝑣⃗
𝜕𝑡 2
Le régime est permanent, alors :
v
a⃗ = ∇⃗ + 𝑟𝑜𝑡⃗ (𝑣⃗)⋀𝑣⃗
2

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− 𝑟<𝑅
On en déduit : a⃗ =   𝑒⃗
−2 𝑟≥𝑅
3. L’équation d’Euler est :
∇⃗P
𝑎⃗ = 𝑔⃗ −
𝜌
 En projetant l’équation d’Euler sur 𝑒⃗ et 𝑒⃗ , on obtient à l’intérieur de la tornade:
⎧− 𝑟𝜔 = − 1 𝜕𝑃(𝑟, 𝑧)
⎪ 4 𝜌 𝑑𝑟  
⎨ 1 𝜕𝑃(𝑟, 𝑧)
⎪ 0 = −𝑔 − 𝜌 𝑑𝑧

Ce qui peut etre écrit sous forme :
𝑟𝜔 𝜕𝑃(𝑟, 𝑧)
⎧𝜌 =
4 𝑑𝑟  
⎨ 𝜕𝑃(𝑟, 𝑧)
⎩ −𝜌𝑔 =
𝑑𝑧
En intégrant la deuxième équation, on obtient : 𝑃(𝑟, 𝑧) = −𝜌𝑔𝑧 + 𝑓(𝑟)

Avec : 𝑓(𝑟) une fonction ne dépendant que de la variable radiale.

Pour déterminer cette fonction, on injecte l’expression de 𝑃(𝑟, 𝑧) dans la première ED. Ce qui nous amène à
l’équation suivante :

𝑑𝑓(𝑟) 𝑟𝜔
=𝜌
𝑑𝑟 4
Par conséquent, la fonction 𝑓(𝑟) est donnée par :

𝑟 𝜔
𝑓(𝑟) = 𝜌 +𝐾
8
Donc, le champ de pesanteur est :

𝑟 𝜔
𝑃(𝑟, 𝑧) = −𝜌𝑔𝑧 + 𝜌 +𝐾
8

 En projetant l’équation d’Euler sur 𝑒⃗ et 𝑒⃗ , on obtient à l’intérieur de la tornade:


2𝑎 𝜔 𝜕𝑃(𝑟, 𝑧)
⎧−𝜌 =−
𝑟 𝑑𝑟  
⎨ 𝜕𝑃(𝑟, 𝑧)
⎩ 0 = −𝜌𝑔 − 𝑑𝑧

L’intégration de la 2ème équation nous permet d’obtenir : 𝑃(𝑟, 𝑧) = −𝜌𝑔𝑧 + 𝑓(𝑟)

En adoptant la même méthode que pour le cas ci-dessus, on obtient :

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𝑑𝑓(𝑟) 2𝑎 𝜔
=𝜌
𝑑𝑟 𝑟
Par suite, on aura :

𝑎 𝜔
𝑓(𝑟) = −𝜌 + 𝐾′
𝑟
Enfin, le champ de pression à l’extérieur de la tornade est :

𝑎 𝜔
𝑃(𝑟, 𝑧) = −𝜌𝑔𝑧 − 𝜌 + 𝐾′
𝑟
Pour déterminer les constantes impliquées dans les deux expressions du champ de vitesse, on utilise les conditions aux
limites imposées par la structure étudiée.

Loin de la tornade et sur la surface libre, la pression n’est que la pression atmosphérique :

𝐾 =𝑃

Le champ de pression est continu de part et d’autre de la surface de la tornade :

𝑃(𝑟 = 𝑎 ) = 𝑃(𝑟 = 𝑎 )

Cette condition permet de déterminer la constante K : 𝐾 = 𝑃 −

Enfin, l’expression du champ de pesanteur est :

𝜔
⎧𝑃 − 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌 (𝑟 − 9𝑎 ) 𝑟<𝑅
𝑃(𝑟, 𝑧) = 8  
⎨ 𝑎 𝜔
⎩ 𝑃 − 𝜌𝑔𝑧 − 𝜌 𝑟≥𝑅
𝑟

4. La nature des surfaces isobares.

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N.B : Je vous propose les trois extraits des examens concernant les années précédentes
pour en profiter et pour éventuel contrôle.
Exercice 1 : (Extrait de l’examen)

Un fluide parfait incompressible s’écoule selon l’axe vertical Oz d’une conduite cylindrique. Le champ des
vitesses en coordonnées cylindriques est de la forme :
𝑣⃗ = 𝐴𝑟𝑒⃗ + 𝐵𝑧𝑒⃗
1. Définir les termes soulignés.
2. En exploitant le caractère incompressible, déterminer la relation entre 𝐴 et 𝐵.
Par la suite, les résultats ne devront faire intervenir que la constante 𝐴.
3. L’écoulement est-t-il irrotationnel ? Justifier
4. Déterminer le vecteur accélération, 𝑎⃗, en chaque point 𝑀 de l’écoulement.
5. Le potentiel des vitesses.
5.1. Déterminer le potentiel des vitesses 𝜙(𝑟, 𝑧).
5.2. Calculer le laplacien de 𝜙(𝑟, 𝑧).
6. Lignes de courant :
6.1. Déterminer l’équation des lignes de courant.
6.2. Tracer leur allure.

Exercice 2 : (Extrait de l’examen)

On considère un fluide parfait s’écoulant le long d’une conduite cylindrique de rayon 𝑅 avec un champ des
vitesses en coordonnées cylindriques de la forme :
𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑣⃗(𝑟, 𝜃) = 𝑒⃗ + 𝐵𝑒⃗
𝑟
1. Quelle est la description adoptée ? Justifier
2. L’écoulement est-il incompressible ? Justifier
3. L’écoulement est-t-il irrotationnel ? Justifier
4. Déterminer l’expression du potentiel des vitesses 𝜙(𝜃, 𝑧) sachant que 𝜙(0,0) = 0.
5. Tracer l’allure des équipotentielles.
6. Déterminer l’expression du débit volumique 𝐷 .
7. Déterminer l’expression de l’accélération 𝑎⃗ de la particule fluide.

Exercice 3 : (Examen 2018)

On considère l’écoulement permanent d’un fluide incompressible à travers une conduite divergente à symétrie de
révolution d’axe (Oz) et de rayons d’entrée et de sortie 𝑎 et 𝑏 (𝑎 < 𝑏)respectivement et de longueur 𝐿 comme
indiqué sur la figure ci-dessous. La vitesse du fluide à l’entrée de la conduite est 𝑣 ⃗ = 𝑣 𝑒⃗ . On se place dans
l’approximation des petites surfaces.

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1. Que signifie l’approximation des petites surfaces ?
2. En s’appuyant sur l’analyse de symétrie et d’invariance, montrer que le champ des vitesses s’écrit comme
suivant :
𝑣⃗(𝑀) = 𝑣⃗(𝑟, 𝑧) = 𝑣 (𝑟, 𝑧)𝑒⃗ + 𝑣 (𝑟, 𝑧)𝑒⃗
3. Déterminer l’expression du débit volumétrique, 𝐷 , du fluide à travers la surface de rayon 𝑅(𝑧).
4. Déterminer l’expression du rayon 𝑅(𝑧) en fonction de 𝑎, 𝑏, 𝐿 et 𝑧.
5. En exploitant le caractère permanent de l’écoulement, montrer que la composante axiale de la vitesse du
fluide au point M est donnée par :
𝑣
𝑣 (𝑀) =
𝑏−𝑎
1 + 𝑎𝐿 𝑧
6. En exploitant le caractère incompressible du fluide :
6.1. Déterminer l’expression de la composante radiale, 𝑣 (𝑀), de la vitesse au point M.
6.2. Cette expression est-elle compatible avec la condition imposée à l’entrée de la conduite.
7. Dans le cas où 𝑏 = 2𝑎 :
7.1. Montrer que la vitesse du fluide à la sortie de la conduite, 𝑧 = 𝐿, s’écrit sous la forme suivante :
𝑣 7𝑟
𝑣⃗ = 𝑒⃗ − 𝑒⃗
4 2𝐿
7.2. Cette expression de la vitesse est-elle compatible avec le caractère permanent du débit utilisé dans
la question 4.
8. L’écoulement est-il potentiel (irrotationnel) ? Justifier

𝑏
𝑅(𝑧)
𝑎
𝑣⃗

𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 𝜕𝑓
∇⃗𝑓 = 𝑒⃗ + 𝑒⃗ + 𝑒⃗
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
1 𝜕(𝑟𝑢 ) 1 𝜕𝑢 𝜕𝑢
∇⃗. 𝑢⃗ = + +
𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
1 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 1 𝜕(𝑟𝑢 ) 𝜕𝑢
∇⃗Λ𝑢⃗ = − 𝑒⃗ + − 𝑒⃗ + − 𝑒⃗
𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜃

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