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Université Ferhat Abbas-Sétif 1 10/09/2018

Faculté de Technologie
Département d'électrotechnique
Electronique de puissance (LET52)
Valeur moyenne, efficace et la décomposition en série de Fourier
I. Valeur moyenne et efficace d'une fonction périodique
I-1 Conventions d’écriture :
Pour la valeur moyenne d’une fonction périodique 𝒇(𝒕 ), on adoptera les écritures < 𝐹 >, 𝑭̅ ou 𝑭𝒎𝒐𝒚
Pour la valeur efficace d’une fonction périodique 𝒇(𝒕 ), on adoptera l’écriture 𝑭𝒆𝒇𝒇 ou 𝑭
I-2 Valeur moyenne d'une fonction périodique
Si une fonction 𝒇(𝒕 ) est périodique de période 𝑻, la valeur moyenne s'exprime par :
𝟏 𝑻
< 𝐹 >= ∫ 𝒇 (𝒕 )𝒅𝒕
𝑻 𝟎
Exemple :
Calculer la valeur moyenne, sur une période, de la fonction 𝒇(𝒕 ) = 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒕
Par définition :
𝟏 𝑻
< 𝐹 >= ∫ 𝒇 (𝒕 )𝒅𝒕
𝑻 𝟎
or 𝒇(𝒕 ) est une période 𝑻 = 𝝅
𝟏+𝒄𝒐𝒔𝟐𝒕
car 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒕 = 𝟐
𝟏 𝑻 𝟏 𝝅 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒕 𝟏 𝝅 𝝅
𝟏 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒕 𝝅 𝟏
D′où < 𝐹 >= ∫ 𝒇 (𝒕 )𝒅𝒕 = ∫ 𝒅𝒕 = [∫ 𝒅𝒕 + ∫ 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒕𝒅𝒕] = [𝒕 + ] =
𝑻 𝟎 𝝅 𝟎 𝟐 𝟐𝝅 𝟎 𝟎 𝟐𝝅 𝟐 𝟎 𝟐

𝑻
𝝅
𝑻 < 𝐹 >= ∫ 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒕𝒅𝒕 =
𝟎 𝟐
I-2-1 Exemples:
a) Courant d'un hacheur

𝑰𝒎𝒊𝒏 + 𝑰𝒎𝒂𝒙 𝑰𝒎𝒊𝒏 + 𝑰𝒎𝒂𝒙


< 𝒊𝟏 >= ( ) 𝒂𝑻 𝑰𝒎𝒊𝒏 + 𝑰𝒎𝒂𝒙
𝟐 < 𝐢𝟐 >= 𝟐 =( )𝒂
𝑻 𝟐
b) Courant d'entrée d'un redresseur triphasé sur une charge résistive

𝑻 𝝅
𝝅
𝟏 𝟔 𝟏 𝟑 𝑰𝒎𝒂𝒙 𝟑
𝑰𝒎𝒂𝒙 𝝅 √𝟑𝑰𝒎𝒂𝒙
< 𝐢𝟑 >= ∫ 𝑰𝒎𝒂𝒙 𝒄𝒐𝒔𝝎𝒕 𝒅𝒕 = ∫ 𝑰𝒎𝒂𝒙 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒅𝜽 = [𝒔𝒊𝒏𝜽] 𝝅 = 𝟐𝒔𝒊𝒏 =
𝑻 −𝑻 𝟐𝝅 −𝝅 𝟐𝝅 −
𝟑 𝟐𝝅 𝟑 𝟐𝝅
𝟔 𝟑
c) Valeur moyenne d’un signal trapézoïdal
Calculer la valeur moyenne du signal périodique « i » ci-contre.

𝟏𝟓 + 𝟗 𝟏
< 𝑖 >= ( ) = 𝟒𝐀
𝟐 𝟑
I-3 Valeur efficace d'une fonction f(t)
Si une fonction 𝒇(𝒕 ) est périodique de période 𝑻 la valeur efficace s'exprime par :
𝟏 𝑻
𝑭 = √ ∫ 𝒇𝟐 (𝒕)𝒅𝒕
𝑻 𝟎
Exemples
a) Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant périodique 𝒊(𝒕) ci-contre en fonction de 𝑰𝒐 .
Justifier en quelques mots.

𝑰𝟎 ∙ 𝟏 + 𝑰𝟎 ∙ 𝟐 𝑰𝟎
< 𝐢 >= =
𝟑 𝟑
𝑰𝟎 𝟐 𝟑
𝑰=√ [𝒕]𝟎 = 𝑰𝟎
𝟑
b)Hacheur alimentant une machine à courant continu en régime périodique.

< 𝒗𝒔 >= 𝟐𝟎𝟎𝜶


𝑽𝒔 = 𝟐𝟎𝟎√𝜶
c) Signal carré périodique quelconque :

Tension moyenne :Voltmètre position VDC


𝜶𝑻 ∙ 𝑼𝒎𝒂𝒙 + (𝑻 − 𝜶𝑻) ∙ 𝑼𝒎𝒊𝒏
< 𝐮 >= = 𝜶 ∙ (𝑼𝒎𝒂𝒙 − 𝑼𝒎𝒊𝒏 ) + 𝑼𝒎𝒊𝒏
𝑻
𝟏 𝑼𝒎𝒂𝒙 + 𝑼𝒎𝒊𝒏
𝒔𝒊 𝜶 = ⇒< 𝐮 >=
𝟐 𝟐
Tension efficace TRMS :Voltmètre position : VAC+DC

𝜶𝑻 ∙ 𝑼𝟐𝒎𝒂𝒙 + (𝑻 − 𝜶𝑻) ∙ 𝑼𝟐𝒎𝒊𝒏


𝑼=√ = √𝜶 ∙ (𝑼𝟐𝒎𝒂𝒙 − 𝑼𝟐𝒎𝒊𝒏 ) + 𝑼𝟐𝒎𝒊𝒏
𝑻

𝟏 𝑼𝟐𝒎𝒂𝒙 + 𝑼𝟐𝒎𝒊𝒏
𝒔𝒊 𝜶 = ⇒𝑼=√
𝟐 𝟐
Tension crête à crête :
𝑼𝑪𝑪 = 𝑼𝒎𝒂𝒙 − 𝑼𝒎𝒊𝒏
Tension efficace RMS :Voltmètre position : VAC
𝑼𝑹𝑴𝑺 = √𝑼𝟐 −< 𝑢 >
𝟏 𝑼𝑪𝑪
𝒔𝒊 𝜶 = ⇒ 𝑼𝑹𝑴𝑺 =
𝟐 𝟐
1.4 facteur de crête et de forme
a) facteur de forme
𝑼𝒆𝒇𝒇
𝑭𝒇 =
<𝑢>
b) facteur de crête
𝑼𝒎𝒂𝒙
𝑭𝒄 =
𝑼𝒆𝒇𝒇
c) Taux d'ondulation
𝑭𝟐𝒇 = 𝟏 + 𝝉𝟐
II. Séries de Fourier
II-1- Décomposition en séries de Fourier d'une fonction périodique

𝟐𝝅 𝟏
Soit 𝒚 = 𝒇(𝒕) une fonction périodique de période 𝑻, de pulsation 𝝎 = et de fréquence 𝒇 = 𝑻 (le
𝑻
paramètre temporel est le plus fréquemment rencontré, mais la théorie s'applique à d'autres cas). Dans
certaines conditions peu restrictives en physique, 𝑓(𝑡) peut s'écrire:

𝒂𝟎
𝒇(𝒕) = + ∑[𝒂𝒏 𝒄𝒐𝒔𝒏𝝎𝒕 + 𝒃𝒏 𝒔𝒊𝒏𝒏𝝎𝒕]
𝟐
𝒊=𝟏
𝟐𝝅
• La pulsation 𝝎 = s'appelle la pulsation fondamentale.
𝑻
• Les pulsations 𝝎𝒏 = 𝒏 𝝎 s'appellent les harmoniques de rang 𝑛.
• Les coefficients 𝒂𝟎 , 𝒂𝒏 et 𝒃𝒏 sont les coefficients de Fourier de la fonction 𝒇.
II-2 Calcul et interprétation des coefficients de Fourier
On montre que:
𝒂𝟎
• représente la valeur moyenne de 𝒇 sur une période 𝑻 :
𝟐
𝒂𝟎 𝟏 𝒕 +𝑻
= 𝑻 ∫𝒕 𝟎 𝒇 (𝒕 )𝒅𝒕 où 𝒕𝟎 est quelconque
𝟐 𝟎
𝟐 𝒕 +𝑻
• 𝒂𝒏 = 𝑻 ∫𝒕 𝟎 𝒇 (𝒕 )𝒄𝒐𝒔𝒏𝝎𝒕𝒅𝒕
𝟎
𝟐 𝒕 +𝑻
• 𝒃𝒏 = 𝑻 ∫𝒕 𝟎 𝒇 (𝒕 )𝒔𝒊𝒏𝒏𝝎𝒕𝒅𝒕
𝟎
Les coefficients 𝒂𝒏 et 𝒃𝒏 quantifient la participation de l'harmonique de rang 𝒏 à la fonction 𝒇; autrement dit,
dès qu'un coefficient de rang 𝑛 est non nul, cela signifie qu'une partie de la fonction 𝒇 vibre à la pulsation 𝑛𝜔
Remarques:
• Si 𝒇 est paire, la partie impaire du développement est nulle: ∀ 𝒏, 𝒃𝒏 = 𝟎
• Si 𝒇 est impaire, la partie paire du développement est nulle: ∀ 𝒏, 𝒂𝒏 = 𝟎
• Si 𝒇 est de valeur moyenne nulle, alors 𝒂𝟎 = 𝟎
Exemple: Soit 𝒇(𝒕) = 𝒄𝒐𝒔𝟑 𝒕 à décomposer en séries de Fourier

La fonction est paire et de valeur moyenne nulle, donc 𝒂𝟎 = 𝟎 et ∀ 𝒏, 𝒃𝒏 = 𝟎. On peut calculer les
coefficients 𝒂𝒏 à l’aide de la formule, mais dans cet exemple on peut linéariser 𝒇 en utilisant la formule
𝒆𝒊𝒕 +𝒆−𝒊𝒕
d'Euler: 𝒄𝒐𝒔(𝒕) = , donc
𝟐
𝟑
𝒆𝒊𝒕 + 𝒆−𝒊𝒕
𝟑
𝟏 𝟑 𝟏
𝒇(𝒕) = 𝒄𝒐𝒔 𝒕 = ( ) = (𝒆𝟑𝒊𝒕 + 𝒆−𝟑𝒊𝒕 + 𝟑𝒆𝒊𝒕 + 𝟑𝒆−𝒊𝒕 ) = 𝒄𝒐𝒔𝝎𝒕 + 𝒄𝒐𝒔𝟑𝝎𝒕
𝟐 𝟖 𝟒 𝟒
𝟑 𝟏
et 𝒂𝟏 = 𝟒 , 𝒂𝟐 = 𝟎, 𝒂𝟑 = 𝟒 ∀𝒏 > 3, 𝒂𝒏 = 𝟎: seule l'harmonique de rang 𝟑 est non nulle.
II-3 Spectre de Fourier d'une fonction périodique
La décomposition en séries de Fourier de la fonction 𝒇 peut aussi s'écrire:

𝒂𝟎
𝒇(𝒕) = + ∑ 𝑪𝒏 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝝎𝒕 + ∅𝒏 )
𝟐
𝒊=𝟏
avec
𝒂𝒏 𝒃𝒏 𝒃𝒏
𝑪𝒏 = √𝒂𝟐𝒏 + 𝒃𝟐𝒏 𝒄𝒐𝒔∅𝒏 = 𝒔𝒊𝒏∅𝒏 = 𝒕𝒈∅𝒏 =
√𝒂𝟐𝒏 + 𝒃𝟐𝒏 √𝒂𝟐𝒏 + 𝒃𝟐𝒏 𝒂𝒏
𝒄𝒏 est l'amplitude de l'harmonique de rang 𝒏 et ∅𝒏 est sa phase.
Le spectre de Fourier de la fonction 𝒇 est le diagramme obtenu en portant sur un axe horizontal gradué en
multiples de la pulsation fondamentale 𝝎 des segments de longueur proportionnelle à l'amplitude 𝑪𝒏 de
l'harmonique considérée.
Le spectre montre immédiatement l'importance relative des différentes harmoniques.

Exemple: spectre de la fonction 𝑓(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠 3 𝑡


a) Taux de distorsion harmonique

√𝑪𝟐 − 𝑪𝟐𝟏
𝑻𝑯𝑫% =
𝑪𝟏
avec
𝑪 = 𝑪𝟐𝟏 + 𝑪𝟐𝟐 + 𝑪𝟐𝟑 + ⋯
II-4- Exemples de décompositions en séries de Fourier
a) fonction "signal carré"

Tous les 𝒂𝒏 sont nuls (𝒇 impaire)


𝟐 𝑻/𝟐 𝑻
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝒏𝝎𝒕 𝑻/𝟐 𝒄𝒐𝒔𝒏𝝎𝒕 𝑻
𝒃𝒏 = [∫ 𝒔𝒊𝒏𝒏𝝎𝒕𝒅𝒕 + ∫ 𝒔𝒊𝒏𝒏𝝎𝒕𝒅𝒕] = [[− ] −[ ] ]
𝑻 𝟎 𝑻/𝟐 𝑻 𝒏𝝎 𝟎 𝒏𝝎 𝑻/𝟐
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝟐 (𝒄𝒐𝒔𝒏 𝑻 𝑻/𝟐 − 𝒄𝒐𝒔𝒏 𝑻 𝟎) (𝒄𝒐𝒔𝒏 𝑻 𝑻 − 𝒄𝒐𝒔𝒏 𝑻 𝑻/𝟐)
= [− ]−[ ]
𝑻 𝒏𝝎 𝒏𝝎
[ ]
𝟏 𝟐𝝅
= [−𝒄𝒐𝒔𝒏𝝅 + 𝒄𝒐𝒔𝒏 𝟎 + 𝒄𝒐𝒔𝒏𝟐𝝅 − 𝒄𝒐𝒔𝒏𝝅]
𝒏𝝅 𝑻
𝟒
𝒏 = 𝟐𝒑 + 𝟏 ⇒ 𝒃𝟐𝒑+𝟏 =
{ 𝒏𝝅
𝒏 = 𝟐𝒑 ⇒ 𝒃𝟐𝒑 = 𝟎
𝟒 𝟏 𝟏
𝒇(𝒕) = [𝒔𝒊𝒏𝝎𝒕 + 𝒔𝒊𝒏𝟑𝝎𝒕 + 𝒔𝒊𝒏𝟓𝝎𝒕 + ⋯ ]
𝝅 𝟑 𝟓
Soit 𝒗(𝒕) la tension de sortie d'un onduleur monophasé à commande symétrique:


𝟒𝑽𝑴 𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒑 + 𝟏)𝝎𝒕
𝒇(𝒕) = ∑
𝝅 𝟐𝒑 + 𝟏
𝒑=𝟎
b) redressement double alternance

𝒇(𝒕) = |𝒄𝒐𝒔𝝎𝒕|
𝑻=𝝅
𝝅 𝝅
𝟐 𝑻 𝟐 𝝅 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒
𝒂𝟎 = ∫ 𝒇 (𝒕 )𝒅𝒕 = 𝝅 ∫𝟎 𝒇 (𝒕 )𝒅𝒕 = ∫ 𝒄𝒐𝒔𝜽𝒅𝜽 = [𝒔𝒊𝒏𝜽] 𝝅 =
𝝅
𝑻 𝟎 𝝅 − 𝝅 − 𝝅
𝟐 𝟐
𝟏
𝒄𝒐𝒔𝒂 ∙ 𝒄𝒐𝒔𝒃 = (𝒄𝒐𝒔(𝒂 − 𝒃) + 𝒄𝒐𝒔(𝒂 + 𝒃))
𝟐
𝟏
𝒄𝒐𝒔𝒏𝜽 ∙ 𝒄𝒐𝒔𝒏𝜽 = (𝒄𝒐𝒔𝜽(𝟏 − 𝒏) + 𝒄𝒐𝒔𝜽(𝟏 + 𝒏))
𝟐

𝝅 𝝅
𝟐 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐
𝒂𝒏 = ∫ (𝒄𝒐𝒔𝜽(𝟏 − 𝒏) + 𝒄𝒐𝒔𝜽(𝟏 + 𝒏))𝒅𝜽 = ∫ (𝒄𝒐𝒔𝜽(𝟏 − 𝒏) + 𝒄𝒐𝒔𝜽(𝟏 + 𝒏))𝒅𝜽
𝝅 −𝝅 𝟐 𝝅 −𝝅
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟐
= [ (𝒔𝒊𝒏𝜽(𝟏 − 𝒏) ] 𝝅 + [ 𝒔𝒊𝒏𝜽(𝟏 + 𝒏)] 𝝅
𝝅 𝟏− 𝒏 − 𝟏+ 𝒏 −
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝝅 𝝅 𝟏 𝝅 𝝅
= { [(𝒔𝒊𝒏 (𝟏 − 𝒏) − 𝒔𝒊𝒏 (𝒏 − 𝟏 )] + [(𝒔𝒊𝒏 (𝟏 + 𝒏) − 𝒔𝒊𝒏 − (𝒏 + 𝟏 )]}
𝝅 𝟏− 𝒏 𝟐 𝟐 𝟏+ 𝒏 𝟐 𝟐
𝟏 −𝟐 −𝟐
= { + }
𝝅 𝟏 − 𝟐𝒑 𝟏 + 𝟐𝒑

𝒏 = 𝟐𝒑 + 𝟏 ⇒ 𝒂𝟐𝒑+𝟏 = 𝟎
{ 𝟏 −𝟒
𝒏 = 𝟐𝒑 ⇒ 𝒂𝟐𝒑 =
𝝅 (𝟏 − 𝟐𝒑)(𝟏 + 𝟐𝒑)

𝟐 𝟒
𝒇(𝒕) = − 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒑𝝎𝒕
𝝅 (𝟏 − 𝟐𝒑)(𝟐𝒑 + 𝟏 )
III. Régime périodique non sinusoïdal
1. Puissance active

𝒗(𝒕) = 𝑽𝟎 + ∑ 𝑽𝒌 √𝟐𝒔𝒊𝒏(𝒌𝝎𝒕 + 𝞧𝒌 )
𝒌=𝟏

𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 + ∑ 𝑰𝒌 √𝟐𝒔𝒊𝒏(𝒌𝝎𝒕 + 𝜽𝒌 )
𝒌=𝟏
En posant 𝞿𝒌 = 𝞧𝒌 − 𝜽𝒌

𝑷 =< 𝑝(𝒕) >=< 𝑣(𝒕)𝒊(𝒕) >= 𝑽𝟎 𝑰𝟎 + ∑ 𝑰𝒌 𝑽𝒌 𝒄𝒐𝒔𝞿𝒌


𝒌=𝟏
• cas fréquent : tension sinusoïdal et courant périodique non sinusoïdal
c'est le cas des charges non linéaires qui absorbent un courant non sinusoïdal
𝒗(𝒕) = 𝑽√𝟐𝒔𝒊𝒏𝝎𝒕

𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 + ∑ 𝑰𝒌 √𝟐𝒔𝒊𝒏(𝒌𝝎𝒕−𝞿𝒌 )
𝒌=𝟏
𝑷 =< 𝑝(𝒕) >=< 𝑣(𝒕)𝒊(𝒕) >= 𝑽𝑰𝟏 𝒄𝒐𝒔𝞿𝟏
la puissance active n'est transportée que par le fondamental
2. Puissance reactive

𝑸 = ∑ 𝑰𝒌 𝑽𝒌 𝒔𝒊𝒏𝞿𝒌
𝒌=𝟏
3. Puissance apparente
∞ ∞

𝑺= ∑ 𝑽𝟐𝒌 ∑ 𝑰𝟐𝒌
𝒌=𝟏 𝒑=𝟏
4. Facteur de Puissance
𝑷
𝑭𝒑 =
𝑺
5. Puissance déformante
𝑷 = 𝑽𝑰𝟏 𝒄𝒐𝒔𝞿𝟏 𝑸 = 𝑽𝑰𝟏 𝒔𝒊𝒏𝞿𝟏 𝑷𝟐 + 𝑸𝟐 = (𝑽𝑰𝟏 )𝟐
𝑺 = √𝑷𝟐 + 𝑸𝟐 + 𝑫𝟐

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