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A 16 ans, j’ai quitté ma famille pour m’installer à l’étranger.
A 16 ans, j’ai mis un terme à mon âme d’enfant car je me voyais
déjà adulte. Je réfléchissais comme un grand mais, je ne me
rendais pas compte de ma jeunesse.
Puis, le moment est venu où j’ai commencé à me renfermer, à
ne pas exprimer mes sentiments, mes peurs, mes échecs ?
Le moment fatidique, le moment où je me suis perdu.
Le moment où entouré de tes amis, chacun parle de son enfance,
de ses fous rires, de ses crises d’ado et que toi tu n’as aucune
histoire à raconter. Le moment où tu te remets en question. Le
moment où tu te demandes “mais qui suis-je” ?
Figurez-vous que c’est retrouver cette âme d’enfant qui m’a fait
renaître de mes cendres. C’est retrouver cette âme d’enfant qui m’a
fait réaliser ce que je veux vraiment, ce que je suis vraiment.
- Un enfant lui, n’a pas peur de parler, un enfant lui, n’a pas
peur des échecs, un enfant lui n’a pas peur de tomber et
de se relever.
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Pourtant, tout ce que ces salariés demandent, tout ce que ces
personnes mettent en avant , c'est un meilleur équilibre entre la vie
professionnelle et la vie personnelle.
Alors, doit-on garder son âme d’enfant toute sa vie ? Oui car…
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Mais qui n’a pas la nostalgie du passé ? De son enfance ? De
ses moments les plus drôles et les plus fous ?
Mon adversaire va vous affirmer que garder son âme d’enfant n'est
pas compatible avec les choses sérieuses que la société valorise.
Alors qu' en fait, ce n'est pas du tout incompatible.
On peut très bien être sérieux et garder cette âme d’enfant avec les
qualités qui vont avec.
Mais doit-on garder cette âme d’enfant toute notre vie ? Oui
car…
Garder son âme d’enfant, c’est foncer sans avoir peur
d’échouer, c’est oser.
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Garder son âme d’enfant c’est savourer chaque instant de la vie.
Garder son âme d’enfant c’est rêver d’un monde meilleur, c’est
rêver d’un monde en couleur. OUI, c’est possible !