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Chapitre Introductif

GENERALITES SUR LES SYSTEMES D’EXPLOITATION

I Généralités

L’informatique, le traitement automatique de l’information, désigne deux parties :


Le matériel (Hardware) et le logiciel (software). A présent, nous sommes
intéressés par le software. Cette partie comporte :

 Le système d’exploitation,

 Les applications.

L’architecture globale d’usage d’un ordinateur est illustrée par la figure suivante :

 Le système exploitation dans ce cours Utilisateurs


désigne le lien entre tout ce qui est
applicatif du coté utilisateur
(modifiable) et tout ce qui est du côté Applications (Navigateur Web,
matériel (non modifiable). Traitement de Texte, Compilateur …
 Le système d’exploitation permet de :
Système d’exploitation (Unix, Linux,
o Démarrer l’ordinateur et le
Windows, Android, MacOS, IOS
mètre en service de
l’utilisateur,
Système d’exploitation de base (BIOS)
o Gérer les ressources de
(
l’ordinateur (CPU, mémoires,
entrées/sorties)

 Il existe plusieurs types de système Matériel Electronique : Hardware


d’exploitation (Unix, Linux, MS- (CPU, Mémoire, Périphériques …)
Windows, MacOs, OS2…)

Les systèmes d’exploitation ont été inventés conjointement avec l’invention des
ordinateurs. Ils dépendent de leurs architectures et de leurs fonctionnalités. Pour
chaque type d’appareil doté d’un processeur, il existe le système d’exploitation
qui lui convient. Par exemple, pour un Smartphone il y a un système mobile
(androïde, …), un ordinateur personnel est doté d’un système généralement
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monoposte. Quant aux ordinateurs multi-utilisateurs, ils disposent du système
convenable (Unix, Linux, Windows Server...)

II Un peu d’historique

A vrai dire, l’historique des systèmes d’exploitation dépend vivement de


l’évolution de la technologie utilisée pour la conception des ordinateurs. Au
début, les ordinateurs étaient plutôt des machines électriques. Leur manipulation
nécessitait des personnes qualifiées qui manipulent justes des interrupteurs
physiques.

L’apparition de la technologie des transistors a changé radicalement l’architecture


des ordinateurs et a fait naitre ainsi des ordinateurs plus puissants, des machines
à base des circuits intégrés, qui ne pouvaient être manipulés manuellement. Ainsi,
nous pouvons considérer l’historique des systèmes d’exploitation à partir de la
deuxième génération des ordinateurs.

Par ailleurs, le coût de fabrication était tellement élevé pour la première


génération au point que les ordinateurs n’étaient à la portée du large publique.
L’invention des circuits intégrés à base du transistor a rendu le matériel
informatique disponible et d’un intérêt économique.

 La 2ème génération (1955 - 1965) : les transistors et le traitement par lots,

 La 3ème génération (1965 - 1980) : les circuits intégrés et la


multiprogrammation,

 La 4ème génération (1980 - 1990) : les ordinateurs personnels,

 La 5ème génération (1990 - ????) : les ordinateurs personnels portables et


de poche.

 ….

La liste ci-dessus n’est pas exhaustive et ne présente pas une référence


scientifique correcte de la situation. Dans notre contexte, l’énumération des
différentes étapes d’évolution de l’informatique, les systèmes d’exploitation en
particulier, trouvent son importance seulement lors de la mise en lumière les
propriétés d’un système d’exploitation. En effet, ces systèmes, ajustés sur mesure
au matériel, présente des différences de fonctionnement et leur compréhension

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ne sera complète que par la prise en considération des propriétés physiques du
matériel informatique. Dans cette perspective, nous pouvons déjà différentier les
types des machines et de leurs systèmes d’exploitation selon l’architecture
suivante :

II.1. Machine compacte

C’est une machine conçue pour qu’elle soit compacte à usage unique, telle que le
téléphone portable, les tablettes et les ordinateurs personnels. Ce genre de
machine ne présente pas de problème pour l’utilisateur puisque son système
d’exploitation est taillé sur mesure. Leur fonctionnement est en monoposte. La
configuration matérielle de ces machines reste constante.

II.2. Machine semi-compacte

Les ordinateurs semi-compact peuvent être des ordinateurs de bureau ou


portables. Leur particularité par rapport aux précédents réside dans la possibilité
d’ajouter ou de retrancher des organes physiques : les disques dures, les
barrettes mémoire, des cartes spécifiques… Dans ce cas, les systèmes
d’exploitation destinés à ces machines présentes certaines particularité. Aussi,
leur mode de fonctionnement dépend du système d’exploitation et peuvent être
multisessions et multitâches.

II.3. Machine répartie

Les machines réparties sont les plus répondue dans des installations
professionnelles. Par exemple, nous pouvons rencontrer des machines réparties
en bloc : Unité centrale et mémoire, Unité de Stockages, Périphériques … Dans ce
genre d’installation nous distinguons deux cas de figures :

II.3.1. Liaison privée

La machine est installée dans une seule boite


(armoire) alors que la liaison entre ses différents
organes se fait par une liaison physique privée
(par des câbles par exemple).

II.3.2 Liaison publique

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Actuellement, des machines réparties dans l’espace et ne sont pas généralement
interconnectées par des liaisons privées. Ce genre de machine est souvent connu
sous le nom de grille de calcul. C’est-à-dire, le système d’exploitation gère les
ressources en se basant sur la connexion distante comme internet.

Le dernier cas forme la base du cloud computing. Les ressources de la machine


sont gérées logiquement par le système d’exploitation. L’ensemble apparait à
l’utilisateur comme une machine compacte et transparente. Toutefois, les
composantes physiques, les cpu, la mémoire et les disques de stockage peuvent
être réparties sur plusieurs unités physiques.

III. Les systèmes d’exploitation

Le système d’exploitation permet de démarrer l’ordinateur et le mètre au service


de ses utilisateurs. Ceci-dit, le système d’exploitation fourni les outils :

 D’écoute à tout évènement généré par l’utilisateur : click par la souri, frape
d’une touche clavier etc…

 De gestion des ressources de l’ordinateur (CPU, mémoires, entrées/sorties)

Il existe plusieurs types de système d’exploitation (Unix, Linux, MS-Windows,


MacOs, iOS, OS2…)

Les systèmes d’exploitation évoluent conjointement avec le développement des


ordinateurs. Ils dépendent de leurs architectures et de leurs fonctionnalités. Pour
chaque type d’appareil doté d’un processeur, il existe le système d’exploitation
qui lui convient. Un ordinateur personnel est doté d’un système généralement
monoposte. Les ordinateurs professionnels disposent des systèmes
professionnels (Unix, Linux, Windows Server...)

III.1 Rôle et définition

Un système d’exploitation (SE) est présent au cœur de l’ordinateur. Il coordonne


les tâches essentielles à la bonne marche du matériel. La qualité de la gestion des
ressources (processeur, mémoire, périphériques) et la convivialité de l’utilisation
d’un ordinateur dépendent directement du SE utilisé. Actuellement, la différence
entre un système et un autre devient insignifiante.

Le système d’exploitation est le responsable de la gestion :

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 Des ressources : le cpu, la mémoire, les disques de stockages et les
périphériques,

 Des processus : les instructions générées par le système ou des événements


utilisateur forment les processus.

 Des sessions utilisateurs : C’est la session de fonction attribuée à un


utilisateur. Actuellement, les systèmes d’exploitation sont multitâches et
multisessions. Par suite, le système peut attribuer une session à chaque
utilisateur et attribue en conséquence des ressources et des processus
indépendamment d’un utilisateur à un autre.

III.2 Classes de systèmes d’exploitation

Comme il a été évoqué, les systèmes d’exploitation ont évolué en fonction du


développement des ordinateurs et de leurs utilités. A cet égard, nous pouvons
distingue des classes de système d’exploitation mais la différence a tendance à
disparaitre avec les machines actuelles.

 Mono- tâche (DOS) : Ce type de système ne permet l’exécution qu’un seul


programme à la fois. Un autre programme ne démarrera qu’après la fin du
précèdent et la libération des ressources.

 Multi-tâches (Windows, Unix, Linux, VMS) : grâce à une gestion dynamique


des ressources, ces systèmes acceptent leur partage en temps réel presque et
peuvent exécuter simultanément (systèmes multiprocesseurs) ou en quasi-
parallélisme (systèmes à temps partagé) des programmes différents.

 Mono- session (Windows 98) : un système mono session est connu par
l’ouverture d’une seule session à la fois. Ceci-dis, qu’un seul utilisateur puisse
utiliser la machine à la fois. Le nouvel utilisateur redémarrera le système et les
ressources (mémoire en particulier) sont réinitialisées.

 Multi- session (Unix, Linux, Windows Server …) : un système multisession est


connu par l’ouverture de plusieurs sessions à la fois. Ceci-dis, que plusieurs
utilisateurs puissent utiliser la machine à la fois. Chaque utilisateur ayant les
périphériques de contrôles : écran, clavier, sourie…, peut ouvrir sa session. Le
système dans ce cas attribue à la session ouverte les ressources nécessaires : la
capacité du calcul, l’espace disque, les logiciels partagé etc…

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III.3 Structure en couches d’un SE moderne

Le système d’exploitation moderne est constitué de plusieurs fichiers binaires


stockés sur un support de démarrage de la machine. Le bios est alors un système
stocké sur une mémoire morte EPROM. A la mise sous tension de la machine, le
bios charge les jeux d’instructions du processeur ainsi que les adresses des
différents périphériques y compris celle des supports d’amorçage ou de
démarrage.

Les systèmes d’exploitation démarrent juste après le démarrage du BIOS de la


machine. Ils sont responsables de l’installation en mémoire vive (RAM) de tous les
programmes nécessaires au bon fonctionnement de l’ordinateur.

La hiérarchie de la mise en mémoire des instructions exige qu’il y ait un ordre et


un classement. En effet, chaque système d’exploitation a une architecture en
couche.

Les Applications

Le Shell (Interpréteur de
commandes)

Le Noyau (KERNEL)

BIOS

a. Le noyau (Kernel)

Le shell représente la coque, la partie dure,


alors que le Kernel représente la partie tendre
interne. Le noyau démarre en premier et il est
protégé par le Shell. Toute interaction avec le
noyau doit passer par l’interprétation du shell.

Le noyau est de petite taille, réside en mémoire et permet la gestion des


ressources de la machine :

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- La gestion des taches du processeur : la répartition de temps de calculs
entre processus (dispatcher), la planification des taches (scheduler)
déterminant les processus à mise en services, en fonction du
fonctionnement de la machine...

- Les interruptions : ce sont des signaux de communications entre les


différents organes de l’ordinateur, les processus en cours d’exécution et
l’interaction logiciel-matériel en général … L’émetteur envoi une
interruption pour signaler un événement, le récepteur reçoit l’interruption
et réagie en fonction de la nature de l’évènement.

- Le multitâches : à vrai dire il n’existe pas de multitâches, c’est juste une


émulation, c’est-à-dire, une optimisation du temps de calcul pour assurer
une simultanéité apparente des processus coopératifs et gérer les accès
concurrents aux ressources (fichiers, imprimantes, ...)

b. Le système de gestion de fichiers

Les fichiers sont des structures de données adaptées aux modes de


fonctionnement des mémoires de stockages ainsi que le mode de lecture et
d’écriture de ces données. Par exemple, pour les mémoires magnétiques, les
données sont écrites sur des plateaux. Ces plateaux tournent en permanence.
L’écriture par bloc de données se fait sur des parties de surface disque (secteurs)
non ordonnés. Par conséquent, les fichiers sont fragmentés…

La gestion des fichiers est une tache déterminante dans la réussite de la mission
du système d’exploitation. D’une part, tous les programmes et leurs paramètres
sont stockés en mémoire de stockage sous forme de fichier. D’autre part, les
journaux des événements système ainsi que les données utilisateurs sont aussi
stockés sous formes de fichiers … Par conséquent, le module de gestion de fichier
détermine le mode de fonctionnement du système d’exploitation.

c. Les Entrées/ Sorties

Les périphériques, les organes d’entrées/sorties, sont les moyens de


communications entres l’utilisateur et le cœur de l’ordinateurs : processeur,
processus, mémoire etc.

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Par ailleurs, un ordinateur est un assemblage de plusieurs unités différentes et qui
proviennent de différents constructeurs. Une question évidente s’impose :
comment assurer l’harmonie entre ces organes ? Surtout, ces organes sont
différents en mission comme en architecture. Par suite, le codage de l’information
s’impose.

Le rôle du système d’exploitation et de fournir un environnement coopératif de


travail de tous les constituant de l’ordinateurs. Cela dit, le codage des données
sera normalisé, la fréquence de fonctionnement sera synchronisée etc…

d. L’invite des commandes ou Shell

Comme il a été évoqué plus haut, le Shell est la coque qui enveloppe le noyau.
D’une part, il permet une bonne protection du noyau. D’autre part, il permet un
près traitement des commandes. Ainsi, les ressources de l’ordinateur seront
optimisées.

Par ailleurs, le Shell est l’interface visible du système. Il fournit à l’utilisateur le


tableau de bord du couple « ordinateur, système d’exploitation ». Ce tableau de
bord ou interface peut être :

– Graphique : fenêtre habituelle,

– Console en ligne de commande.

Dans les deux cas, il s’agit du même Shell. Pourtant, les deux modes de Shell ont
des avantages et des inconvénients.

e. La mémoire virtuelle

La mémoire vive d’un ordinateur (RAM) est une mémoire physique implémentée
sur circuits intégrés mais généralement limitée en capacité. D’une part, ses
circuits sont couteux et d’autre part, leur gestion et implantation dans les cartes
mère nécessite plus de fonctionnalités telles que plus d’espace et plus de bus
d’adressage. Par ailleurs, la quantité de mémoire vive (RAM) est toujours
insuffisante face aux besoins du système d’exploitation.

Pour combler le manque en mémoire vive (RAM), le système d’exploitation


réserve une partie du disque de stockage (mémoire auxiliaire) et l’utilise comme
mémoire vive (RAM) virtuelle. Ses performances sont moins que celles de la RAM

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réelle mais en taille, elle est de loin très grande et parvient à satisfaire la
demande du système d’exploitation.

Le système d’exploitation transfert des pages mémoires de la RAM vers la


mémoire virtuelle et inversement. Ce processus est appelé pagination ou
permutation et l'espace de stockage temporaire sur le disque dur constitue un
fichier d'échange ou fichier de permutation. Le transfert des pages de données
dans les deux sens est rapide et effectué par le gestionnaire de mémoire de
l'ordinateur (MMU, Memory Manager Unit).

IV. Les fonctions de base d’un système d’exploitation

Les fonctions de bases d’un système d’exploitation standard sont les suivants :

 La gestion du processeur : le système d’exploitation est chargé de gérer les


activités du processeur (ou des processeurs), et d’assurer l’allocation de ses
services aux différents programmes selon l’ordonnanceur de ce système.

 La gestion de la mémoire vive : le système d’exploitation gère l’espace


mémoire alloué à chaque application (processus). Lorsque la mémoire
physique (RAM) n’est pas suffisante, il créer une zone mémoire sur la
mémoire auxiliaire (disque dur) comme mémoire virtuelle.

 La gestion des entrées/sorties : le système d’exploitation gère et contrôle


l’accès des programmes aux ressources matérielle (les périphériques :
imprimante, écran, sourie …) par l’intermédiaire des pilotes.

 La gestion de l’exécution des applications : le système d’exploitation gère


l’exécution des applications (processus). Il affecte les ressources
nécessaires à leur bon fonctionnement. Il permet également d’éliminer des
applications de la mémoire.

 La gestion des droits : le système d’exploitation veille sur la sécurité de


l’ordinateur. Ceci se traduit par la gestion des droits d’accès à des données,
des programmes et des ressources, des sessions …

 La gestion des fichiers : le système d’exploitation gère la lecture et


l’écriture des fichiers. Chaque système d’exploitation dispose de sa propre
architecture de répartition des fichiers sur la mémoire de stockage
(système FAT32, NTFS, MINIX, EXT, EXTxFS…).
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 La gestion des journaux de fonctionnements : le système d’exploitation
enregistre les indicateurs de son fonctionnement et fourni les éléments
nécessaires aux diagnostiques et le bon fonctionnement de la machine.

 La gestion de la communication : le système d’exploitation gère tous les


protocoles de communication réseaux.

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