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FONCTIONS DE RÉFÉRENCE II. LA FONCTION INVERSE.

1
a. Définition : Pour tout réel x ≠ 0 , f ( x )=
x
I. LA FONCTION CARRÉ. x –4 –2 –1 –0,5 0 0,5 1 2 4
b. Tableau de valeurs : 1 –0,25 –0,5 –1 –2 2 1 0,5 0,25
a. Définition : Pour tout réel x, f ( x )=x 2 x

x –3 –2 –1 0 1 2 3 Deux nombres opposés ont des inverses opposés.


b. Tableau de valeurs :
x² 9 4 1 0 1 4 9 1 1
Pour tout réel x≠0 , =− .
Deux nombres opposés ont des carrés égaux. −x x
La fonction inverse est impaire car f (− x)=− f ( x) .
Pour tout réel x, (– x)2 =x 2 .
On dit que la fonction carrée est paire car f (−x)= f ( x ) c. Représentation graphique :

c. Représentation graphique : La courbe est une hyperbole de centre O.

La courbe est une parabole de sommet O. L’origine est un centre de symétrie des deux branches.

L’axe des ordonnées est un axe de symétrie.


d. Tableau de signes.
d. Tableau de signes :
La fonction inverse est négative sur ℝ*–, positive sur ℝ*+. x – 0 +
x – 0 + 1
La fonction carrée est positive.
x² + 0 + x
– +
e. Tableau de variations :
e. Tableau de variations : x - 0 +
x – 0 + La fonction inverse est décroissante sur ]−∞ ; 0[ et sur ] 0 ;+∞[
+∞ +∞ 1 0 +∞
La fonction carrée est décroissante sur ℝ- et croissante sur ℝ+. x²
Cette fonction n'a ni maximum, ni minimum. x
–∞ 0
Son minimum est 0 atteint en 0. Elle n’a pas de maximum sur ℝ. 0

f. Identités remarquables : 1. (a+b)2=a 2+2 ab+b2 2. (a−b)2 =a 2 −2 ab+b 2 3. (a+b)(a−b)=a 2−b 2 APPLICATIONS :
1 1
APPLICATIONS : 1. Encadrer : x >2 ⇒ 0 < < 0,5
x x
1. Encadrer x² : 2< x <5 ⇒ 4< x 2 <25 1
car la fonction carrée est croissante sur ]2; 5[. (si possible) x  – 10 ⇒ −0,1 ≤ < 0
x
2
−5 ≤ x ≤ – 1 ⇒ 1≤ x ≤ 25 car la fonction carrée est décroissante sur [–5;–1]. 1
5<x <8 ⇒ 0,125 < < 0,2
2 x
– 6≤ x≤ 1 ⇒ 0 ≤ x ≤ 36 car le minimum est 0 atteint en 0.
– 2< x ≤ 1 ⇒ x < −0,5 ou x ≥ 1
2
– 1< x <4 ⇒ 0 ≤ x <16 car le minimum est 0 atteint en 0.

2. Résoudre : x 2 =64 S={ – 8 ;8 }


2. Résoudre :
1
x
>4 S = 0;] [1
4
x =−4
2
S=∅ 1
⩽−10 S = [−0,1; 0 [
x
x 2 >4 S=] – ∞ ; – 2 [ ∪] 2 ;+∞[ 1
<0 ,5 S = ]−∞ ; 0[ ∪ ] 2;+∞[
2
x ≤ 25 S=[ – 5 ; 5] x
1 1
x 2 >– 16 S=ℝ ⩾−3 S = ]−∞ ;− ] ∪] 0 ;+∞[
x 3
2
EXERCICES : 1) Résoudre l'équation 2( x+5) – 3=69 4 5 2
EXERCICES : 1) Résoudre l'équation 2+ =4 et les inéquations 2− <−8 et −1⩽3
2 x2 x+5 x−1 x+3
2) Résoudre les inéquations (2 x +3) +7≤ 16 ; +6 ≥ 8 et 7 – 2( x – 1)2 >5
2 1 2 5
3) x ∈ [ 0 ; 5 ]. Encadrer 10 – ( x +5)2 ; 2( x – 6)2 – 5 ; 5( x – 2)2 – 1 et 4 – 3( x – 1)2 2) x ∈ [ 1; 4 ] . Encadrer 10 – ; –3 ; 2 .
x+1 x – 5 x +4
III. LA FONCTION CUBE. IV. LA FONCTION RACINE CARRÉE.

a. Définition : Pour tout réel x, f ( x )=x3 a. Définition : Pour tout réel x⩾0 , f ( x )=√ x

b. Tableau de valeurs : x –3 –2 –1 0 1 2 3 b. Tableau de valeurs : x 0 1 1 4 9 16 25


x3 –27 –8 –1 0 1 8 27 4
Deux nombres opposés ont des cubes opposés. √x 0 0,5 1 2 3 4 5

On dit que la fonction cube est impaire. c. Représentation graphique :

c. Représentation graphique : La courbe est une demi-parabole.

L’origine est un centre de symétrie.

d. Tableau de signes :
d. Tableau de signes :
La fonction cube est négative sur ℝ– et positive sur ℝ+. x – 0 + x 0 +
x3 – 0 + La fonction racine carrée est positive. √x 0 +
e. Tableau de variations : e. Tableau de variations :
x 0 +
x – 0 +
La fonction cube est strictement croissante sur ℝ. La fonction racine carrée est strictement croissante. √x +∞
x³ +∞
Son minimum est 0 sur ℝ+. 0
Elle n’a ni maximum, ni minimum sur ℝ. –∞

APPLICATIONS : APPLICATIONS :

8<x 3 <125 3<√ 10<4


2 2
1. Encadrer x3: 2< x <5 ⇒ 1. Encadrer entre deux entiers : car 3 <10<4
–5≤ x≤ – 1 ⇒ – 125 ≤ x3 ≤ – 1 9<√ 85<10 car 2
9 <85<10
2

– 4≤ x≤ 1 ⇒ – 64 ≤ x 3 ≤ 1 2. Résoudre : √ x=4 S = {16}


– 2< x<0 ,1 ⇒ 3
– 8< x <0,001 √ x=– 25 S=∅
√ x >100 S = ]10 ;+∞[
2. Résoudre : a. x 3=64 b. x 3 =– 8 c. x 3 >1 d. x 3 ≤ – 125
√x ≤1 S = [0;1]
S = {4} S = {–2} S=]1 ;+∞[ S=] – ∞ ; – 5 ]

EXERCICES (SANS CALCULATRICE) : a et b désignent des réels strictement positifs


EXERCICES (SANS CALCULATRICE) :
1. ∈ ou ∉ ? A(
4 2
9 3
1 1
; ) ∈Cf ; B( 2,2 ;1,5) ∉ Cf ; C ;
4 2 ( )
∈ Cf, courbe de la fonction racine carrée.
1.
2 8
∈ ou ∉ ? A(7; 343) ∈ Cf ; B(1,25 ; 1,95) ∉ Cf ; C ;
3 3 ( ) ∉ C la courbe de la fonction cube.
f,
2. a. Sur l’intervalle [900, 2500], le minimum de la fonction racine carrée est 30, son
maximum est 50.
2. Sur l’intervalle [–100, 1000], le minimum de la fonction cube est –10⁶, son maximum est 10⁹.

3. < ou > ? a. 1,713 < 1,93 car 1,71 < 1,9 b. (–0,23)³ < (–0,121)³ car –0,23<0,121.
b. < ou > ? a. √ 3 < √ π car 3<π b.
√ 29
28
>
√ 28
29
car
29
28
>1>
28
29
.

√b =ab= √ ab . Donc √ ab= √ a √b


2 2 2 2
3. a. ( √ a √ b) = √ a √b √ a √ b= √a
4. (a +b)3=(a+ b)2 (a +b)=(a 2 + 2 ab+b 2)(a+b)=a 3+ a 2 b+2 a 2 b+ 2 ab2 +b 2 a+ b3=a3 +3 a 2 b+3 ab 2 +b3.
2
( √ a+ √b) = a+ 2 √ a √ b+b > √ (a +b) . Donc √ a+ √b > √ a+ b .
2
b.
5. < ou > ? x³ < x² si 0< x<1 et 2
x <x 3
si 1< x .
4. Vrai ou Faux? a. √ 75=√ 25×3=√ 25× √3=5×√ 3 b. √13=√ 4+9=√ 4+ √9=2+ 3=5
Démonstration : Si 0< x <1 alors 0< x 3 < x 2 en multipliant par x² positif.
5. Simplifier : √ 20 ; √500 ; √ 27 ; √50 Aide : S’inspirer de l’affirmation vraie !
Si 1< x alors x 2< x 3 en multipliant par x² positif.
√ 20= √ 4×5=√ 4 √ 5=2 √5 ; √500=10 √ 5 ; √ 27=3 √ 3 et √50=5 √ 2
V. LES FONCTIONS LINÉAIRES. EXERCICE : On pose f ( x )=( x+1) ²−( x−1) ²

a. Définition : Pour tout réel x, f ( x )=ax , où a est une constante réel. 1) Tracer la courbe de f sur l’intervalle [ − 5; 5 ] .

b. Tableaux de valeurs. x –3 –2 –1 0 1 2 3
–1,5x 4,5 3 1,5 0 –1,5 –3 –4,5 La courbe est une droite qui passe par l’origine, on
EXEMPLE : a = –1,5
peut penser que f est une fonction linéaire.
L’image de 0 est 0.
La variation des images par pas de 1 vaut a.

c. Représentation graphique. EXEMPLE :


2) On développe en utilisant les identités remarquables (a+b)2 =a 2 +2 ab+b2 et (a−b)2 =a 2 −2 ab+b 2 :
La courbe est une droite passant par l’origine.
f ( x )=( x 2+2 x +1)−( x 2 −2 x +1)=x 2 +2 x +1− x 2 +2 x−1=4 x .

d. Tableau de signes.
3) Résoudre algébriquement l'équation f ( x )=– 1.
Le tableau de signes de f dépend de a :
1
Si a > 0 : x – 0 + Si a < 0 : x – 0 + f ( x )=−1 ⇔ 4 x=−1 ⇔ x=− S = {–0,25}
4
ax – 0 + ax + 0 –
4) Résoudre algébriquement l’inéquation f ( x )≤ 5 .
e. Tableau de variations.

Une fonction linéaire est strictement croissante si a > 0, strictement décroissante si a < 0 f ( x )⩽5 ⇔ 4 x⩽5 ⇔ x⩽
5
4 ]
S= −∞ ;
5
4 ]
x – + x – +
ax +∞ 5) Encadrer f (x) lorsque x∈ [ 0 ; 4 ].
ax +∞
0⩽ x⩽4 ⇒ 0⩽ 4 x⩽16 ⇒ 0⩽ f ( x)⩽16 car multiplier par 4 positif conserve l’ordre.
–∞ –∞

6) Dresser le tableau de variations de f. Justifier.


APPLICATIONS :
La fonction linéaire f est croissante car son coefficient directeur a=4 est positif.
1. Le minimum de la fonction triple sur [ ] 1 2
;
3 3
est 1, le maximum est 2.

Le minimum de la fonction opposé sur [− √3 ; √ 2 ] est − √ 2 , le maximum est √ 3 . 7) Dresser le tableau de signes de f.
x 1 D’après la règle des signes, on obtient le tableau de signes suivant :
2. Encadrer : 1<x <3 ⇒ 0 ,2< <0 ,75 car multiplier par conserve l’ordre.
4 4
5≤ r ≤ 6 ⇒ 10 π ≤ 2 π r ≤ 12 π multiplier par 2π, conserve l’ordre.
1≤ x ≤ 6 ⇒ –6 ≤ –x ≤ –1 multiplier par –1 change l’ordre. B. Résoudre le même exercice avec f ( x )=( 2 x−1)2−(2 x ) ² .
2x 2 2
– 1< x ≤ 3 ⇒ −2 ≤− < multiplier par − change l’ordre. • En développant, on vérifiera que f ( x )=−4 x+1 .
3 3 3
3. Résoudre : πx=0 ⇔ x=0 S = {0} • f est représentée par une droite de coefficient directeur –4 et d’ordonnée à l’origine 1.
2x −4×5 1
= –4 ⇔ x= = –10 S = {–10} • On en déduit que f une fonction affine décroissante qui s’annule en .
5 2 4
4
5x > 4 ⇔ x> S = ]0,8 ; +∞[
5
3
–4x ≤ 3 ⇔ x⩽− S = ]–∞ ; –0,75]
4
VI. LES FONCTIONS AFFINES. f ( x 2 )− f ( x 1 ) 21−15 6
a= = = =4 . 4€ est le coût par kilomètre.
x 2−x 1 4−2,5 1,5
a. Algorithme de calcul.
f ( x )=ax+b ⇒ 21=4×4 +b ⇒ b=5 . 5€ est le coût de prise en charge.
Une fonction affine est définie sur ℝ par f ( x )=ax+b où a et b sont deux constantes réelles.
f (3,5)=4×3,5+5=19 . La dernière course coûtera 19€.
Remarques : L’algorithme de calcul en langage naturel est : Choisir x
Multiplier par a c. Représentation graphique.
Ajouter b
SAVOIR : La représentation d’une fonction affine est la droite d’équation y = a x + b.
On obtient l’image f (x)
a est le coefficient directeur et b est l’ordonnée à l’origine.
Cas particuliers : Si b=0 , la fonction est linéaire. Si a=0 , la fonction est constante

EXEMPLES : Les fonctions suivantes sont affines. Justifier. EXEMPLES : Représenter la fonction f définie par f (x) = 2 x – 3.
f1 : x  –2x–3 a=– 2 ; b=– 3 Quelle fonction g est représentée par la droite (AB) où A(-2 ; 3) et B(2 ; 1) ?

f2 : x  3(2 – x ) – 6=6 – 3 x – 6=– 3 x a=– 3 ; b=0 f2 linéaire g est une fonction affine, g ( x)=ax +b .
2 x +6 2 2
f3 : x  = x +2 a= ; b=2
3 3 3 g ( x ₂)−g ( x ₁) y B−y A 1−3 −2
a= = = = =−0,5
2 2
f4 : x  ( x – 1)( x+1) – x =x – 1 – x =– 1
2
a=0 ; b=– 1 f constante x ₂−x 1 x B−x A 2+2 4

b. Tableaux de valeurs.
g ( x1 )=a× x1 +b ⇒ 3=−2×(−0,5)+b ⇒ b=2
x –3 –2 –1 0 1 2 3
EXEMPLE : a = –4
–4x+1
Conclusion : g ( x)=−0,5 x+2
PROPRIÉTÉS : L’image de 0 est b.
La variation des images par pas de 1 vaut a.

Démonstrations : f (0)= d. Tableau de variations.

f ( x +1)= SAVOIR : Une fonction affine est croissante si a est positif et décroissante si a est négatif.

SAVOIR : Une fonction f est affine si, et seulement si, son taux d’accroissement est constant. EXEMPLES : f (x) = 2x – 3 (f est croissante)
f ( x 2 )− f ( x 1 ) a>0
Plus précisément, pour tous réels x₁ et x₂ , =a
x 2− x 1
EXEMPLES: g(x) = – 0,5 x + 2 (g est décroissante)
1. Ces tableaux de valeurs peuvent ils être associés à des fonctions affines ? Si oui, compléter. a<0

e. Tableau de signes.

EXEMPLES : f (x) = 2x – 3 (f est croissante)


2. Lucas a trois déplacements de 4km, 2,5km et 3,5km à faire dans la journée.Il décide de prendre a>0

le taxi. La première course, il paie 21€, la seconde 15€. Combien paiera-t-il la dernière ? g(x) = – 0,5 x + 2. (g est décroissante)
Note : Le coût d’un déplacement en taxi comprend un forfait de prise en charge fixe auquel s’ajoute a<0
des frais de déplacements proportionnelles à la distance parcourue.
−b
SAVOIR : Une fonction affine s'annule en .
a
VII.LES FONCTIONS DU SECOND DEGRÉ. b. Représentation graphique.

a. Algorithme de calcul. PROPRIÉTÉ : Toute fonction du 2nd degré est représentée par une parabole.
2
SAVOIR : Une fonction du second degré vérifie l’une des relations suivantes (avec a ≠ 0 ) : x
EXEMPLE : a. Représenter la fonction g définie par g ( x)=– +2 x – 3
2
2
• f ( x )=ax +bx +c dite forme développée
b. Par lecture graphique, déterminer les formes factorisées et canoniques de g.
• f ( x )=a ( x – x1 )( x – x 2 ) dite forme factorisée c. Vérifiez algébriquement vos conjectures.
2
• f ( x )=a ( x – x0 ) +m dite forme canonique
L'équation g(x) = 0 n'a pas de solutions.
EXEMPLE 4 : a. Pour tout réel x, f ( x )=x 2 – x – 2. g n'a pas de racines. g n'est pas factorisable.
Vérifier que pour tout réel x, f (x) = (x – 2) (x + 1) = (x – 0,5)² – 2,25
2 2 Le maximum est m = –1 atteint en x₀ = 2.
( x – 2)( x +1)= x + x – 2 x – 2= x – x – 2
1
f(x) = a (x – x₀)² + m = – (x – 2)² – 1.
( x –0,5)2– 2,25=x 2– x+0,25– 2,25=x 2 2

b. Préciser la forme de chaque expression. 1 1 2


Vérification : – (x – 2)² – 1= − ( x −4 x+4)−1
2
x – x – 2 est la forme développée avec a=1 ; b=– 1 et c=– 2 2 2
x2 x2
( x – 2)( x +1) est la forme factorisée avec a=1 ; x 1 =2 et x 2 =– 1 = − +2 x−2−1=− +2 x−3 = g(x)
2 2
( x –0,5)2 – 2,25 est la forme canonique avec a=1 ;  =0,5 et  =– 2,25
EXERCICE : Reprendre l'exemple avec f (x) = 2 x² + 4x – 6
c. Représenter Cf la courbe de f.
c. Tableau de signes.
d. Résoudre algébriquement l'équation f (x) = 0.
f ( x )=0 ⇔ ( x – 2)( x +1)=0 EXEMPLE : Pour tout réel x, f ( x )=(2 x – 1)(5 x+1).

⇔ x−2=0 ou x +1=0 ⇔ x=2 ou x=−1 S = {–1; 2} Dresser le tableau de signes de f.


e. Déterminer algébriquement l’extremum de f.
d. Tableau de variations.
Pour tout réel x, ( x – 0,5)2⩾0
x1+ x2
donc ( x−0,5)2−2,25⩾−2,25 PROPRIÉTÉ : Par symétrie, f admet un extremum en x₀ = .
2
f ( x) –2,25 et f (0,5)=−2,25 donc –2,25 est le minimum de f atteint en 0,5.
EXEMPLE : a. Tableau de variations de la fonction f précédente:
SAVOIR : 1) a ; b et c sont les coefficients du polynôme. b. Encadrement de f (x) lorsque 0 ≤ x ≤ 2 : −1 ,225⩽ f ( x)⩽33
2) x1 et x2 sont les solutions de l’équation f (x) = 0. EXEMPLE 2 : Pour tout réel x, g ( x)=2+( x – 1 ,2)2.
3) m est l’extremum de f atteint en x₀. a. Dresser le tableau de variations de g.

APPLICATION 4 : Dans les deux cas suivants, f est une fonction du 2nd degré. b. Encadrement de g (x) lorsque 0 ≤ x ≤ 2 : 2⩽g ( x)⩽3 ,44

Tracer une courbe Cf et donner une formule f (x) telles que :


EXERCICE : Pour tout réel x, f ( x )=( x−200)( 2 x+100) et g ( x)=400−4( x +50)2.
1) f s’annule en 4 et –3.
2) Le maximum de f est 5 atteint en 2. 1. Dresser le tableau de variations puis de variations de f puis de g.
2. Quelle fenêtre graphique permet de vérifier notre résultat sur la calculatrice ?
EXERCICE : f(x) = 3x – x². Résoudre f (x)  0. 3. Donner la forme canonique de f. Donner la forme factorisée de g.
En déduire le tableau de variations de f puis sa forme canonique.
VIII. LES HOMOGRAPHIES.

a. Définition.
ax +b
Une homographie est une fonction qui vérifie une relation du type f ( x )=
cx +d
Autrement dit, un quotient de fonctions affines.
f n’est pas définie sur ℝ, elle admet une valeur interdite qui annule le diviseur.

x
EXEMPLE : f ( x )= est une homographie. a=1 ; b=0 ; c=– 1 et d =2
2−x
f est définie sur ℝ \{2} . Le diviseur est nul ⇔ 2−x=0 ⇔ x=2.

b. Représentation graphique.

EXEMPLE : Tracer Cf la courbe de f.

SAVOIR : Toute homographie est représentée par une hyperbole.

c. Tableau de signes.

EXEMPLE : Dresser le tableau de signes de f.

d. Tableau de variations.

EXEMPLE: Dresser le tableau de variations de f.


(Sans justifier)

EXERCICE : Etudier la position relative de Cf ci-dessus par rapport à la droite ∆ d'équation y= – 1 .


Démontrons que Cf est au dessus de ∆ sur ]−∞ ; 2 [ mais en dessous sur ] 2 ;+∞[ :
Cf est au dessus de ∆ ⇔ f ( x )⩾−1 ⇔ f ( x )+1⩾0 .

x x 2−x 2
+1⩾0 ⇔ + ⩾0 ⇔ ⩾0 ⇔ 2−x⩾0 ⇔ x⩽2 .
2−x 2−x 2−x 2−x

En déduire les coordonnées du centre de symétrie.


A l’intersection des asymptotes se trouvent le centre de symétrie Ω(2 ;–1) de l’hyperbole.

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