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1 1 dt
d. (1 − x²). arctan( x).dx ,
0
e. i.t + 1 .
0
Tout d’abord, toutes les fonctions proposées sont continues sur les intervalles où on les intègre et les
intégrales correspondantes existent.
De façon générale, dans la suite, on désigne toujours ces intégrales par I .
Puis :
a. On utilise une intégration par parties :
π 1 π 1
1 1 1
2 1
[
0 arctan( x).dx = [x. arctan( x)]0 − 0 1 + x 2 .dx = 4 − 2 . ln(1 + x ) 0 = 4 − 2 . ln(2) ,
x
]
b. Même technique :
[ 2 2
]
1 (ln(2.x))².dx = x.(ln(2.x)) 1 − 2.1 ln(2.x).dx = 2.(ln(4)) − (ln(2)) − 2.[x. ln(2.x)]1 − 1 dx ,
2 2
2 2 2 2
2
soit finalement :
1
(ln(2.x))².dx = 7.(ln(2)) 2 − 6. ln(2) − 1
c. On coupe l’intégrale en deux puis on utilise des changements de variable :
π π π π
cos( x) − sin( x)
2
cos( x) sin( x) cos( x) du
1 + cos 2 ( x) .dx = 04 1 + cos 2 ( x) .dx − 04 1 + cos 2 ( x) .dx = 04 2 − sin 2 ( x) .dx + 1 2 1 + u 2 ,
0
4
1 2 + u 2
π
1 1
2 2
cos( x) du 1 1
4 .dx = 2= . 2
+ .du = .ln =
. ln(3) .
0 2 − sin ( x)
2 0 2−u 2
2. 2 0 2 −u 2 +u 2. 2 2 − u 0 2. 2
2 π 1
Finalement l’intégrale initiale vaut : I = . ln(3) + arctan − .
2. 2 2 4
d. On commence par une intégration par parties, et :
1
1 x3 1 x3 1
0 (1 − x ²). arctan( x ).dx =
x −
3
. arctan( x ) − 0 3 . 1 + x 2 .dx ,
x −
0
1
π
1 1 1 x3 + x − x π 1 1 x2 1 π 2 1
soit : I = − . ln(2) + . .dx = − . ln( 2 ) + . − . ln(1 + x 2 ) = − . ln(2) + .
6 2 3 0 1+ x 2
6 2 32 2 0 6 3 6
e. L’existence de l’intégrale est garantie par la définition et la continuité sur [0,1] des fonctions partie réelle
et partie
imaginaire, et on écrit :
1 dt 1 dt 1 t .dt π i
0 i.t + 1 = 0 1 + t 2 − i.0 1 + t 2 = 4 − 2 . ln(2) .
2. Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant les intervalles sur lesquels elles sont définies.
a. Calcul direct :
• (e x − 1) 2 .
b. Intégration par parties (pour commencer) :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -1-
• ( x 2 + 1).e x . cos( x) , • x. ln( x) , • ln(1 + x 2 ) , • sin( x). ln(1 + sin( x)) .
c. Changement de variable (pour commencer) :
sin 3 ( x) tan( x)
• , • 3 2. x +1 , • .
cos( x) 1 + cos( x)
a. Cette première fonction est définie et continue sur donc y admet des primitives, toutes égales entre
elles à une constante additive près ( est un intervalle).
e 2. x
Puis : F ( x) = (e − 2.e + 1).dx =
2. x x
− 2.e x + x + C , avec : C ∈ .
2
b. • La fonction admet des primitives sur , et pour les calculer, on peut utiliser la partie réelle d’une
exponentielle puis des intégrations par parties, et :
1
F ( x) = ( x 2 + 1). Re(e (1+ i ). x ).dx = Re ( .(1 − i ).x 2 + i.x − i ).e (1+i ). x + C ,
2
x 2
soit : F ( x) = .(cos( x) + sin( x)) − x. sin( x) + sin( x) .e x + C , avec : C ∈ .
2
• La fonction étant définie et continue sur +*, elle y admet des primitives et :
x2 x x2 x2
F ( x) = x. ln( x).dx = . ln( x) − .dx = . ln( x) − + C , avec : C ∈ .
2 2 2 4
• La fonction est définie et continue sur et y admet des primitives :
2.x 2 1
F ( x) = ln(1 + x ).dx = x. ln(1 + x ) −
2 2
.dx = x. ln(1 + x 2 ) − 2. 1 − 2
.dx ,
1+ x 2
1+ x
et finalement : F ( x) = x. ln(1 + x 2 ) − 2.x + 2. arctan( x) + C , avec : C ∈ .
π 3.π
• La fonction est définie et continue sur tout intervalle : I k = − + 2.kπ , + 2.kπ , avec : k ∈ ,
2 2
cos 2 ( x)
et : F ( x) = sin( x). ln(1 + sin( x)).dx = − cos( x). ln(1 + sin( x)) + .dx ,
1 + sin( x)
soit : F ( x) = − cos( x). ln(1 + sin( x)) + (1 − sin( x)).dx = − cos( x). ln(1 + sin( x)) + x + cos( x) + C k ,
où C k est une constante réelle pour chaque intervalle.
π π
c. • La première fonction est définie et continue sur chaque intervalle : I k = − + 2.kπ , + 2.kπ , pour :
2 2
k ∈ , et à l’aide du changement de variable : u = cos(x) , on peut écrire :
sin 3 ( x) 1 − cos 2 ( x) 1− u2
∀ x ∈ I k , F ( x) = .dx = . sin( x).dx = − .du .
cos( x) cos( x) u
1− u2
5 5
2 2
D’où : F ( x) = − .du = −2. u + .u 2 + C k = −2. cos( x) + .(cos( x)) 2 + C k , avec : C k ∈ .
u 5 5
1
• La fonction suivante est définie et continue sur − ,+∞ , et y admet donc des primitives.
2
2. x +1
Puis : F ( x) = 3 .dx = u.e u . ln( 3) .du , avec le changement de variable : u = 2.x + 1 .
u 1 2. x + 1 1
D’où : F ( x) = u.e u . ln( 3) .du = .e u . ln( 3) − 2
.e u. ln( 3) + C = − .3
2. x +1
+C ,
ln(3) (ln(3)) ln(3) (ln(3)) 2
avec toujours : C ∈ .
• Enfin, pour cette fonction, elle est définie et continue sur les intervalles :
π π π 3.π
− 2 + 2.k .π ,+ 2 + 2.k .π , 2 + 2.k .π , π + 2.k .π et : π + 2.k .π , 2 + 2.k .π , avec : k ∈ .
sin( x) du
Sur ces intervalles : F ( x) = .dx = − , avec : u = cos(x) .
cos( x).(1 + cos( x)) u.(1 + u )
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -2-
1 1 1 + cos( x)
d’où : F ( x) = − .du = ln u + 1 − ln u + C k = ln + C k ,
u +1 u cos( x)
où il y a une multitude de constantes : C k ∈ .
3. Intégrales de Wallis.
π π
Pour : n ∈ , on pose : I n = sin (t ).dt , et : J n = 2 cos n (t ).dt .
2 n
0 0
a. Montrer que : ∀ n ∈ , I n = J n .
b. Montrer que la suite ( I n ) est décroissante, à termes strictement positifs.
c. Montrer que : ∀ n ∈ , (n + 2).I n + 2 = (n + 1).I n .
d. Déduire de cette égalité une expression de I n en fonction de n (avec : n = 2. p , ou : n = 2. p + 1 ).
e. Montrer que la suite ( (n + 1).I n +1 .I n ) est constante et préciser sa valeur.
f. En déduire un équivalent de I n à l’infini et la limite de ( I n ) quand n tend vers +∞.
a. Tout d’abord, I n et J n existent puisque les fonctions sous les intégrales sont définies et continues sur le
π
segment 0, .
2
π
Puis on peut utiliser dans la deuxième intégrale le changement de variable : u = − t , et :
2
π
0 π
∀ n ∈ , J n = − π cos n ( − u ).du = 2 sin n (u ).du = I n .
2 2 0
π π
b. Pour cela : ∀ n ∈ , I n +1 − I n = 2 (sin n +1 (u ) − sin n (u )).du = 2 sin n (u ).(sin(u ) − 1).du ≤ 0 ,
0 0
car la fonction sous l’intégrale est négative (et les bornes sont dans le bon sens).
De plus pour : n ∈ , la fonction dans l’intégrale définissant I n est positive, continue et non nulle en
π
donc I n est strictement positive.
2
c. Soit n entier fixé.
Une intégration par parties donne :
π π π
I n + 2 = sin
2 n +1
(u ). sin(u ).du = [− cos(u ). sin n +1
(u )] 2
0 + (n + 1). 2 sin n (u ). cos 2 (u ).du .
0 0
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -3-
n + 1 I n+1
∀n ∈ , ≤ ≤ 1.
n+2 In
I n +1
Le théorème des gendarmes montre alors que : lim = 1 , d’où : I n +1 ~ I n .
n → +∞ I +∞
n
π π π
• puis : ∀ n ∈ , = (n + 1).I n .I n +1 ~ n.I n2 , d’où : I n2 = .(1 + o + ∞ (1)) , et : I n = . 1 + o+ ∞ (1) .
2 +∞ 2.n 2.n
π
On peut ainsi conclure que : I n ~ .
2.n +∞
Remarque : en partant de : n! ~ C.n n .e − n . n , et en utilisant cet équivalent dans l’égalité donnant I 2. p , par
+∞
1 1
5. Soit f continue de [0,1] dans telle que :
0 2
. f (t ).dt =
Montrer à l’aide de la fonction ϕ : x a f ( x) − x , que f admet un point fixe.
La fonction g proposée est définie et continue sur [0,1].
Si elle ne s’y annule pas, le théorème des valeurs intermédiaires montre qu’elle y garde un signe constant.
Supposons alors, quitte à la changer en son opposée, que g soit strictement positive sur [0,1].
1
Alors étant de plus continue, on aurait : g (t ).dt > 0 .
0
1 1 1 1 1
Or : g (t ).dt = f (t ).dt − t.dt = − = 0 .
0 0 0 2 2
Conclusion : g s’annule sur [0,1] et f admet bien un point fixe.
1 1
6. Soient f et g continues de [0,1] dans , non nulles, telles que : 0
( f ² + g ² + 2. f ² g ²) = 2.( f + g ). f .g .
0
Montrer en utilisant ( f − 1) et ( g − 1) que : f = g = 1 .
1
Sous l’hypothèse proposée, on a donc : ( f 2 + g 2 + 2. f 2 g 2 − 2. f 2 g − 2.g. f 2 ) = 0 .
0
Puisque cette fonction est continue, positive, d’intégrale nulle sur [0,1], on en déduit que :
f ( x) = 0, ou : g ( x) = 1
∀ x ∈ [0,1], et ,
g ( x) = 0, ou : f ( x) = 1
et donc : ∀ x ∈ [0,1], f ( x) = g ( x) = 0 , ou : f ( x) = g ( x) = 1 .
Supposons alors qu’en une valeur a de [0,1], on ait : f (a ) = 0 .
f étant supposée non nulle, il existe une valeur b dans [0,1] où : f (b) ≠ 0 , donc telle que : f (b) = 1 .
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -4-
1
Mais alors le théorème des valeurs intermédiaires appliqué à f montre que : ∃ c ∈ [0,1], f ( x) = ,
2
ce qui n’est pas possible vue l’alternative précédente.
Conclusion : ∀ a ∈ [0,1], f (a ) ≠ 0 , donc d’après ce qui précède : f (a ) = 1 = g (a ) .
dx 1
7. On note : ∀ n ∈ , I n = .
1+ xn 0
a. Avec un encadrement, montrer que ( I n ) tend vers 1 lorsque n tend vers +∞.
1 dx b 1
b. En utilisant une intégration par parties, montrer que : ∃ ( a, b ) ∈ 1+ x =a+ + o+ ∞ .
2
, n
0 n n
a. On peut commencer par écrire que :
1
n
1 1 x 1 1
∀ n ∈ , In −1 = − 1 .dx ≤ .dx ≤ x n .dx = ,
0 1+ xn
0 1+ xn 0 n +1
et le théorème des gendarmes garantit alors que : lim ( I n − 1) = 0 , soit : lim I n = 1 .
n → +∞ n → +∞
8. Lemme de Lebesgue.
Soit f une fonction de classe C1 de [ a, b ] dans ou .
b
A l’aide d’une intégration par parties, montrer que : lim
n → +∞ a f (t ). cos(n.t ).dt = 0 .
Puisque f est de classe C1 sur [ a, b ], on peut écrire :
b
b sin( n.t ) 1 b
∀ n ∈ *, f (t ). cos(n.t ).dt = . f (t ) − . f ' (t ). sin( n.t ).dt .
a
n a n a
Donc, en notant M un majorant de f sur [ a, b ], on a : ∀ n ∈ *,
b sin(n.b) sin(n.a ) 1 b 2.M 1 b
a
f (t ). cos(n.t ).dt ≤
n
. f (b) +
n
. f (a ) + . f ' (t ). sin(n.t ) .dt ≤
n a n
+ . f ' (t ) .dt .
n a
b
En faisant tendre n vers +∞, on en déduit bien que : lim
n → +∞ a
f (t ). cos(n.t ).dt = 0 .
0 u
x 1 x x
a. On peut écrire : ∀ x ∈ [0,1], F ( x) = t. f (t ).dt + x. f (t ).dt = t. f (t ).dt − x. f (t ).dt .
0 x 0 1
On fait ainsi apparaître deux primitives de fonctions continues sur [0,1], et par opérations, F est bien de
classe C1 sur [0,1].
x x
De plus : ∀ x ∈ [0,1], F ' ( x) = x. f ( x) − [ f (t ).dt + x. f ( x)] = − f (t ).dt .
1 1
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -5-
Cette écriture de F ' montre maintenant que F ' est elle-même de classe C1 sur [0,1], et :
∀ x ∈ [0,1], F ' ' ( x) = − f ( x) .
b. Puisque [0,1] est un intervalle, on en déduit en primitivant que F ' s’écrit :
x
∀ x ∈ [0,1], F ' ( x) = − f (t ).dt + C ,
0
1
et comme F ' s’annule en 1, on en déduit que : C = f (t ).dt ,
0
1
d’où : ∀ x ∈ [0,1], F ' ( x) = f (t ).dt .
x
On en déduit de même, F s’annulant en 0 que :
∀ x ∈ [0,1], F ( x) = F ' (u ).du = f (t ).dt .du .
x x 1
0 0 u
ln(1 + t ) x
10. On note F l’application définie sur +
* par : F ( x) =
.dt .
t 1
1 1
a. Montrer que F est C1 sur +* et : ∀ x ∈ +*, F ( x) + F = .(ln( x))² .
x 2
x ln( x + t ) 1
b. En déduire que : ∀ x ∈ +*, .dt = .(ln( x))² + F ( x) .
1 t 2
ln(1 + t )
a. La fonction f : t a , est définie et continue sur +*, donc y admet des primitives.
t
F apparaît alors comme la primitive de f qui s’annule en 1.
1 1
On peut alors noter : ∀ x ∈ +*, G ( x) = F ( x) + F − .(ln( x))² ,
x 2
et par opérations, G est de définie et de classe C1 sur +*.
1 1 ln( x) ln(1 + x) 1 ln( x)
Puis : ∀ x ∈ +*, G ' ( x) = F ' ( x) − 2 .F − = − 2 .[ x.(ln(1 + x) − ln( x))] − = 0.
x x x x x x
Donc G est constante sur l’intervalle +*, et comme elle s’annule en 1, on en déduit le résultat voulu.
x ln( x + t ) x1 t
b. On peut alors en déduire que : ∀ x ∈ +*, .dt = .[ln( x) + ln1 + ].dt .
1 t 1 t
x
La première partie de l’intégrale se calcule immédiatement et on peut effectuer dans la deuxième le
changement de variable : t = u.x , pour obtenir :
x ln( x + t ) 1 ln(1 + u ) 1 1
∀ x ∈ +*, .dt = ln( x). ln( x) + 1 .du = (ln( x)) 2 − F = .(ln( x)) 2 + F ( x) .
1 t x u x 2
11. En utilisant une fonction intermédiaire (que l’on étudiera) définie à l’aide de deux intégrales, montrer que :
sin ²( a ) cos ²( a ) π
∀a ∈ ,
0
arcsin( x ).dx +
0
arccos( x ).dx =
4
.
sin ²( a ) cos ²( a )
On peut définir : ∀ a ∈ , F (a) = arcsin( x ).dx + arccos( x ).dx .
0 0
Puisque : x a arcsin( x ) , est définie, continue sur [0,1], elle y admet des primitives et on peut noter S
celle qui s’annule en 0.
De même on note C la primitive sur [0,1] et s’annulant en 0 de : x a arccos( x ) .
sin ²( a )
Puisque : ∀ a ∈ , sin 2 (a ) ∈ [0,1],
+
arcsin( x ).dx existe, vaut S (sin 2 (a )) ,
0
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -6-
π
On peut donc restreindre son étude à 0, où elle est de classe C1 par opérations.
2
Puis : ∀ a ∈ , F ' (a ) = 2. sin(a ). cos(a ).S ' (sin 2 (a )) − 2. sin(a ). cos(a ).C ' (cos 2 (a )) .
π
Or sur 0, , on a : S ' (sin 2 (a )) = arcsin( sin 2 (a ) ) = arcsin(sin(a )) = a , et : C ' (cos 2 (a )) = a .
2
π
Donc : ∀ a ∈ 0, , F ' (a ) = 0 ,
2
et F est constante sur ce segment, donc sur par parité et périodicité.
π π π
1 1 1
Comme enfin : F = 2 arcsin( x ).dx + 2 arccos( x ).dx = 2 .dx = ,
2 0 0 0 2 4
on en déduit le résultat.
x
12. Pour f une fonction continue de dans , on pose : ∀ x ∈ , g ( x) = sin( x − t ). f (t ).dt .
0
a. En linéarisant le sinus, montrer que g est de classe C1 sur puis que :
x
∀ x ∈ , g ' ( x) = cos( x − t ). f (t ).dt .
0
b. Montrer de même que g est de classe C2 sur , puis qu’elle est solution sur de l’équation
différentielle : y ' '+ y = f ( x) .
c. Donner toutes les solutions de cette équation différentielle.
a. On peut écrire :
∀ x ∈ ,
x x x
g ( x) = [sin( x). cos(t ) − sin(t ). cos( x)]. f (t ).dt = sin( x). cos(t ). f (t ).dt − cos( x). sin(t ). f (t ).dt ,
0 0 0
1
et comme somme de produits de fonctions C sur ( f est continue sur ), g est de classe C1 sur .
Puis :
∀ x ∈ ,
x x
g ' ( x) = cos( x). cos(t ). f (t ).dt + sin( x). sin(t ). f (t ).dt + sin( x). cos( x). f ( x) − sin( x). cos( x). f ( x) ,
0 0
x
et donc : g ' ( x) = cos( x − t ). f (t ).dt .
0
b. Le même argument que précédemment montre que g ' est de classe C1 sur , et :
x x
∀ x ∈ , g ' ' ( x) = − sin( x). cos(t ). f (t ).dt + cos( x). sin(t ). f (t ).dt + [cos 2 ( x). f ( x) + sin 2 ( x). f ( x)] .
0 0
a. La fonction dans la première intégrale proposée est définie, continue sur ]0,1] et l’intégrale est
généralisée en sa borne inférieure.
Puis : ∀ x ∈ ]0,1], ln( x).dx = x. ln( x) − 1.dx = x. ln( x) − x + C , avec : C ∈ .
Ces primitives admettent une limite finie en 0, donc l’intégrale proposée converge.
En notant par exemple F la primitive qui s’annule en 1, on a alors :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -7-
1
ln( x).dx = F (1) − lim F ( x) = −1 + 0 = −1 .
0 x →0
b. La fonction sous la deuxième intégrale est définie, continue sur + et l’intégrale est généralisée en +∞.
Si : a = 0 , alors : 1.dx = x + C , qui n’admet pas de limite finie en +∞.
Si : a ≠ 0 , on a :
e − a. x e −α . x −i.β . x
∀ x ∈ +
, e − a. x .dx =+C = .e + C , avec : C ∈ , et : a = α + i.β , ( α , β ) ∈ 2.
−a −a
Si : α > 0 , la primitive trouvée a une limite nulle en +∞ (pour : C = 0 ), égale à C dans le cas général.
Si : α = 0 , alors : β ≠ 0 , puisque : a ≠ 0 , et la fonction : x a e − i.β . x , n’a pas de limite en +∞.
Si : α < 0 , la primitive trouvée tend en module vers +∞ en +∞.
Donc cette primitive admet une limite finie en +∞ si et seulement si : α = Re(a ) > 0 , et l’intégrale
proposée converge si et seulement si : Re(a ) > 0 .
En notant F une de ces primitives, on a :
+∞ 1 1
∀ a ≠ 0 , tel que : Re(a ) > 0 , e − a. x .dx = lim F ( x) − F (0) = C − [− + C ] = .
0 x → +∞ a a
c. La fonction sous l’intégrale est définie, continue sur [0,+∞) et l’intégrale est généralisée en +∞.
1 − cos(2.x) x sin(2.x) x 1
Puis : ∀ x ∈ , sin 2 ( x).dx = .dx = − + C ≥ − + C , avec : C ∈ ,
2 2 4 2 4
et ces primitives n’admettent pas de limite finie en +∞ du fait de la minoration.
Donc l’intégrale proposée diverge.
1 1 1 1
ln1 + 2 ~ ln 2 = −2. ln(t ) = o0 ( t ) , et .dt est absolument convergente.
t 0 t 0
t
Ainsi par comparaison de fonctions positives, f est intégrable sur ]0,+∞) et l’intégrale converge.
1
Puis la fonction : t a t. ln1 + 2 , admet une limite finie (nulle) en 0 et en +∞ (à l’aide par exemple des
t
équivalents précédents) ce qui autorise l’intégration par parties suivante :
−2
+∞
+∞ 1 1 +∞
t 3 .dt = 0 + 2. +∞ 1 .dt = π .
0 t 2 t 2 0 0
ln 1 + .dt = t . ln 1 + − t .
1 0 1 + t 2
1+ 2
t
+∞ arctan(t )
b. .dt : la fonction f sous l’intégrale est définie, continue sur [1,+∞).
1 t2
arctan(t ) π 1
De plus : ∀ t ≥ 1 , 0 ≤ ≤ . 2,
t2 2 t
ce qui garantit (par comparaison de fonctions positives) la convergence de l’intégrale.
arctan(t )
Puis la fonction : t a − , admet une limite finie (nulle) en +∞ ce qui autorise l’intégration par
t
+∞
+∞ arctan(t ) arctan(t ) +∞ 1
parties suivante : 1 t 2
.dt = −
t
1
+
1 t.(1 + t 2 )
.dt .
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+∞
1 1 t + ∞ arctan(t ) π 1
De plus : ∀ t ≥ 1 , = − , et : .dt = + ln(t ) − . ln(1 + t 2 ) .
t.(1 + t ) t 1 + t
2 2 1 t 2
4 2 1
A noter qu’il ne faut surtout pas séparer les deux logarithmes en dehors du crochet.
+∞
+∞ arctan(t ) π t
= π − ln 1 = π + ln(2) .
Finalement : 2
.dt = + ln
1 t 4 1 + t 2 1 4 2 4 2
+∞
arctan(t )
c. 0 1+ t 2
.dt : la fonction f sous l’intégrale est définie, continue sur [0,+∞).
arctan(t ) π 1
De plus : ∀ t ≥ 1 , 0 ≤ ≤ . 2,
1+ t2 2 t
ce qui garantit (par comparaison de fonctions positives) la convergence de l’intégrale.
Enfin la fonction : t a (arctan(t )) 2 , admet une limite finie en +∞, ce qui autorise l’intégration par
parties :
+∞ arctan(t )
2 +∞
+∞ arctan(t ) + ∞ arctan(t ) 1 π2 π2
0 1 + t 2 .dt = [(arctan(t )) ]0 − 0 1 + t 2 .dt , et donc : 0 1 + t 2 .dt = 2 . 4 = 8 .
15. Soit : ω ∈ .
a. Montrer l’intégrabilité de : t a e ( −1+i.ω ).t , sur +
.
+∞ +∞ +∞
( −1+ i .ω ).t
b. En déduire la convergence de e .dt , cos(ω.t ).e −t .dt , et sin(ω.t ).e −t .dt .
0 0 0
c. A l’aide d’une primitive, calculer les trois intégrales précédentes.
d. Retrouver la valeur des deux dernières intégrales à l’aide d’une double intégration par parties.
a. La fonction proposée est définie et continue sur +
, et : ∀ t ∈ +
, e ( −1+ i.ω ).t ≤ e − t .
Or la fonction : t a e − t , est définie, continue et intégrable sur +, soit à l’aide d’une primitive, soit
1
comme o+ ∞ 2 , donc par comparaison de fonctions positives, la fonction initiale est intégrable sur +.
t
b. Il suffit de dire que la première intégrale est absolument convergente du fait de la question a, et que dans
ce cas, les deux autres intégrales sont les parties réelle et imaginaire de cette première intégrale et sont
donc convergentes.
+∞
+∞ e ( −1+i.ω ).t
( −1+ i .ω ).t e ( −1+i.ω ).t 1 1 1 + i.ω
De plus : e .dt = = lim − = = .
0
− 1 + i.ω 0 t → +∞
− 1 + i.ω − 1 + i. ω 1 − i.ω 1 + ω 2
( −1+ i .ω ).t
e e −t
e ( −1+ i.ω ).t
En effet : ∀ t ∈ +, = , et on en déduit que : lim = 0.
− 1 + i.ω − 1 + i.ω t → +∞ − 1 + i.ω
Enfin :
+∞ +∞ 1 + i.ω 1
• cos(ω.t ).e −t .dt = Re e ( −1+i.ω ).t .dt = Re = , et :
0 1+ ω 1+ ω
0 2 2
+∞ +∞ 1 + i.ω ω
• sin(ω.t ).e −t .dt = Im e ( −1+ i.ω ).t .dt = Im 2
= .
1+ ω 1+ ω
0 0 2
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). -9-
+∞ +∞ 1 ω2
ω. sin(ω.t ).e −t .dt = 1 − cos(ω.t ).e −t .dt = 1 − = .
0 0 1+ ω2 1+ ω2
+∞ +∞ ω
Enfin, pour ω nul, l’intégrale sin(ω.t ).e −t .dt , est nulle, sinon : sin(ω.t ).e −t .dt = .
0 0 1+ ω2
a. La fonction sous l’intégrale est définie, continue et positive sur ]1,+∞) et l’intégrale est généralisée en
ses deux bornes.
1 1 +∞ dt
Puis en +∞, on a : a ~
b + ∞ a+b
, et par comparaison de fonctions à valeurs positives, a
t .(t − 1) t 2 t .(t − 1) b
+∞ dt
converge si et seulement si a +b converge, soit : a + b > 1 .
2 t
1 1 2 dt 2 dt
En 1, on a : a ~ , et de même, a converge si et seulement si
t .(t − 1) (t − 1)
b 1 b 1 t .(t − 1) b 1 (t − 1) b
+∞
17. Pour : n ∈ , montrer la convergence de l’intégrale : I n +1 = t n .e −t .dt , et calculer sa valeur.
0
Pour : n ∈ , la fonction sous l’intégrale est définie, continue, positive sur [0,+∞) et l’intégrale est
généralisée en +∞.
18. Soit : λ ∈ .
+∞ dt
a. Déterminer l’ensemble D des valeurs de λ telles que l’intégrale : I (λ ) = , converge.
0 (1 + t ).(1 + t λ )
2
1 π
b. A l’aide du changement de variable (que l’on justifiera) : u = , montrer que : ∀ λ ∈ D , I (λ ) = .
t 4
1 1
a. On constate que : ∀ λ ∈ , ∀ t ∈ +*, 0 ≤ λ
≤ .
(1 + t ).(1 + t ) (1 + t 2 )
2
La fonction majorante étant clairement intégrable sur +*, I (λ ) existe pour tout λ réel.
b. Le changement de variable étant strictement décroissant et de classe C1 sur +*, on a :
0 du +∞ u λ .du
∀ λ ∈ , I (λ ) = − = .
+∞
2 1 1 0 (u 2 + 1).(u λ + 1)
u .1 + 2 .1 + λ
u u
+∞ dt +∞ u λ .du +∞ du π
On en déduit que : 2.I (λ ) = λ
+ λ
= = .
0 (1 + t ).(1 + t )
2 0 (u + 1).(u + 1)
2 0 (u + 1)
2
2
π
On conclut que : ∀ λ ∈ , I (λ ) = .
4
sin 2 ( x)
19. A l’aide d’intervalles bien choisis, montrer que la fonction : x a , n’est pas intégrable sur [1,+∞).
x
2 2
+ ∞ sin ( x ) + ∞ sin ( x )
Que peut-on dire des intégrales .dx et .dx ?
0 x 1 x
a. Notons tout d’abord que la fonction proposée est positive sur [1,+∞).
Puis pour : k ≥ 0 , et sur l’intervalle [ k .π , (k + 1).π ], on a :
sin 2 ( x) sin 2 ( x) ( n +1).π sin 2 ( x) n
1 ( k +1).π
∀ x ∈ [ k .π , (k + 1).π ], ≥ , et : π .dx ≥ . sin 2 ( x).dx .
x (k + 1).π x k =1 ( k + 1).π
k .π
( k +1).π π π
De plus : ∀ k ≥ 1 , π
k.
sin 2 ( x).dx = sin 2 ( x).dx =
0 2
,
mais la valeur exacte n’a pas d’importance.
2
( n +1).π sin ( x ) 1 n 1 1
D’où : ∀ n ∈ *, .dx ≥ . = .( H n +1 − 1) ,
1 x 2 k =1 (k + 1) 2
ième
où H n désigne la n somme partielle de la série harmonique.
sin 2 ( x)
En notant F une primitive de la fonction : x a , on constate que F est croissante et ( F (n.π ) )
x
tend vers +∞, donc F tend vers +∞ en +∞ et la fonction n’est pas intégrable sur [1,+∞).
b. Puisque la fonction est positive, son intégrabilité sur tout intervalle inclus dans +* est équivalente à la
convergence de son intégrale sur ce même intervalle.
2 2
+ ∞ sin ( x ) + ∞ sin ( x )
Donc .dx diverge, ainsi que .dx .
1 x 0 x
+∞
20. Déterminer les réels a et b de telle sorte que l’intégrale 0
( t + a. t + 1 + b. t + 2 ).dt converge.
Calculer alors sa valeur.
La fonction f sous l’intégrale est définie et continue sur +.
Elle admet pour primitive sur +, la fonction F définie par :
2 2
3 3 3
x
∀ x ∈ , F ( x) = ( t + a. t + 1 + b. t + 2 ).dt = . x + a.( x + 1) + b.( x + 2) 2 .
+
2
3
L’intégrale proposée converge donc si et seulement si F admet une limite finie en +∞.
On peut alors effectuer un développement limité de F ( x) en +∞ :
3
3 3
2 2 2 2
3
2 2 1 2 3 1 1
∀ x ∈ *, F ( x) = .x .1 + a.1 + + b.1 + = .x . (1 + a + b) + .(a + 2.b). + O+ ∞ 2
+
.
3 x x 3 2 x x
Donc F admet une limite finie en +∞ si et seulement si : 1 + a + b = 0 , et : a + 2.b = 0 ,
autrement dit si et seulement si : a = −2 , et : b = 1 .
Pour ces valeurs, on a alors :
3
+∞ 2 4
0 ( t − 2. t + 1 + t + 2 ).dt = xlim
→ +∞
F ( x) − F (0) = 0 − .(−2 + 2 2 ) = .( 2 − 1) .
3 3
+∞ dt +∞ t.dt
21. a. Montrer la convergence des intégrales : I = , et : J = .
0 1+ t 3 0 1+ t3
1
b. Montrer que ces deux intégrales sont égales à l’aide du changement de variable : u = .
t
c. Calculer ( I + J ) , et en déduire leur valeur commune.
d. Retrouver ce résultat en utilisant une décomposition en éléments simples dans la première intégrale.
a. Les fonctions dans les deux intégrales sont définies, continues et positives sur [0,+∞) et les deux
intégrales sont généralisées en +∞.
1 1 t 1
De plus : ~ , et : ~ ; toutes les fonctions étant positives, I et J convergentes.
1+ t 3 +∞ 3
t 1+ t 3 +∞ 2
t
1
b. Comme proposé, utilisons dans J le changement de variable : u = = ϕ (t ) ,
t
qui est bien une bijection C1 de +* dans lui-même.
0 1 1 1 + ∞ du
On obtient alors : J = . . − 2 .du = =I.
+∞ u 1 u 0 1+ u3
1+ 3
u
+∞
+∞dt 4 +∞ dt 2 2.t − 1
c. Là encore, comme proposé : I + J = = . = .arctan .
0 1− t + t 2
3 0 2.t − 1 2
3 3 0
+ 1
3
2 π π 4.π 2.π
Donc : I + J = . − − = , et : I = J = .
3 2 6 3. 3 3. 3
1 a b.t + c 1 1 2
d. Enfin, on peut commencer par écrire : = + , et on trouve : a = , b = − , c = .
1+ t 3
1+ t 1− t + t 2
3 3 3
On cherche alors une primitive de cette fonction en :
1 dt 1 2.t − 1 1 dt 1 1 1 2.t − 1
F (t ) = . − . 2 .dt + . 2 = . ln(1 + t ) − . ln(t 2 − 1 + 1) + . arctan .
3 1+ t 6 t −1+1 2 t −1+1 3 6 3 3
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 03 : Intégration (Exercices : corrigé niveau 1). - 12 -
π π π
F admet une limite finie en +∞ qui vaut (en regroupant les ln) : 0 + = , et : F (0) = − .
2. 3 2. 3 6. 3
On retrouve ainsi le résultat précédent pour I .
b. Montrer que : ∀ u ∈ +
, 1 − u ≤ e −u ≤ (1 + u ) −1 .
n −n
t² t²
c. En déduire que : ∀ t ∈ [0, n ] , 1 − ≤ e −t ² , puis que : ∀ t ∈ +
, e − t ² ≤ 1 + .
n n
π
d. Soit : J n = 2 cos n ( x).dx .
0
n
n t² +∞ dt
Montrer que : ∀ n ≥ 1 , = n .J 2 n − 2 .
1 − .dt = n .J 2 n+1 ,
n
0
t² n 0
1 +
n
e. En reprécisant un équivalent de J n en +∞ donner la valeur de I .
a. La fonction proposée (appelons la f ) est définie, continue et positive sur [0,+∞).
1
De plus, on constate que : lim x 2 .e − x = 0 , donc : e − x = o + ∞ 2 , d’où l’intégrabilité de f sur
2 2
+
.
x → +∞
x
b. On peut démontrer ces deux inégalités en étudiant des fonctions intermédiaires sur + comme :
ϕ (u ) = e −u − (1 − u ) , et : ψ (u ) = e u − (1 + u ) .
On a alors : ∀ u ∈ +, ϕ ' (u ) = −e −u + 1 ≥ 0 , et : ϕ (0) = 0 .
Donc ϕ est croissante, nulle en 0 donc positive sur +, ce qui donne l’inégalité de droite.
Puis : ∀ u ∈ +, ψ ' (u ) = e u − 1 ≥ 0 , et : ψ (0) = 0 .
Pour les mêmes raisons, ψ est positive sur + ce qui donne l’inégalité de gauche.
2 n
t2 t2 −
t
t²
c. Pour : t ∈ [0, n ] , on en déduit que : ϕ ≥ 0 , donc : 0 ≤ 1 − ≤ e n , 1 − ≤ e −t ² .
n n n
En utilisant le fait que : x a x n , est croissante sur +, on déduit le premier point demandé.
t2 −n
t2 − t2 t²
Puis, pour : t ∈ , ψ ≥ 0 , d’où : 0 ≤ e ≤ 1 + , et à nouveau : e ≤ 1 + .
+
n −t 2
n n n
n
n t²
d. Dans 0
1 − .dt (intégrale sur un segment), on réalise le changement de variable : t = n . sin( x) ,
n
n π
t²
n
et : 1 − .dt = 2 (1 − sin 2 ( x)) n . n . cos( x).dx = n .J 2.n +1 .
0
n 0
Le théorème des gendarmes permet de conclure que la suite (constante) égale à I , encadrée ci-dessus,
π +∞ π
tend donc vers , et finalement : I = e −t ² .dt = .
2 0 2
f est donc l’opposé de la primitive de ϕ 0 s’annulant en 0, et elle a une limite finie nulle en 0.
c. f étant une primitive de ϕ 0 sur (-∞,1[, elle est y même de classe C1.
x 1
d. On pose : ∀ x ∈ (-∞,+1[, F ( x) = f ( x) + f + .(ln(1 − x))² .
x −1 2
x
On remarque tout d’abord que : ∀ x ∈ (-∞,+1[, ∈ (-∞,+1[.
x −1
Puis :
1 x ln(1 − x) ln(1 − x) ln(1 − x) ln(1 − x)
∀ x ∈ (+∞,+1[, F ' ( x) = f ' ( x) − . f ' − =− − − = 0.
( x − 1) x −1 1− x x.( x − 1) 1− x
2
x
Cette dernière égalité est en fait valable pour : x ≠ 0 , mais puisque f est C1, F l’est aussi et par
continuité de F ' , on a encore : F ' (0) = 0 .
F est donc constante sur son intervalle de définition, et :
∀ x ∈ (-∞,+1[, F ( x) = F (0) = 0 ,
d’où le résultat.
1
Enfin, quand x tend vers 0, x a 1 + f (t ).dt , admet une limite finie L du fait de la question a, donc :
x
1 1
x.F ( x) = 1 − x.(1 + f (t ).dt )
→
0
1 − 0.L = 1 , et : F ( x) ~ .
x 0 x
+∞ dt
25. a. Déterminer l’ensemble de définition D de f où on a posé pour : a ∈ , f (a ) = .
1 t +1
a
Finalement : D = ]1,+∞).
1 1
b. On constate ensuite que : ∀ 1 < a < b , ∀ t ≥ 1 , b ≤ a ,
t +1 t +1
et comme les intégrales convergent, on peut intégrer sur [1,+∞), ce qui donne : f (b) ≤ f (a ) ,
et f est bien décroissante sur [1,+∞).
Comme de plus la fonction intégrée est positive, f est elle-même positive.
Etant décroissante, on a ainsi la garantie que f admet une limite finie (positive) en +∞.
+∞ dt +∞ dt 1
Mais de plus : ∀ a > 1 , 0 ≤ = f (a) ≤ a = .
1 1+ t a 1 t a −1
Le théorème des gendarmes permet de conclure que f (a ) tend vers 0 quand a tend vers +∞.
x t2 + t
26. Etudier et justifier le tracé approximatif de la fonction : x a .dt .
1
t8 +1
La fonction f sous l’intégrale est définie, continue sur .
La fonction proposée qu’on notera F est donc la primitive de f sur , s’annulant en 1.
A ce titre, elle est définie, de classe C1 sur .
1
a > 0 , et dans ce cas : g ( x) ~ , donc g est intégrable sur [1,+∞), si et seulement si : a > 1 .
+∞ xa
Dans ce dernier cas, g est alors intégrable sur ]0,1], puisque g est prolongeable par continuité en 0,
ayant pour limite 1 en 0.
Conclusion : g est intégrable sur +* si et seulement si : a > 1
Remarque : dans les deux premiers cas, on aurait pu dire que g n’était pas intégrable sur [1,+∞) puisque
g avait une limite en +∞ et cette limite était non nulle.
c. La troisième fonction est définie, continue sur +*, et :
1
en 0 : h( x) ~ x α +3 = −α −3 , donc h est intégrable sur ]0,1] si et seulement si : − α − 3 < 1 ,
0 x
ou : − 4 < α ,
en +∞ : x 2 . h( x) ≤ x α + 2 .e − x , ce qui garantit que : lim x 2 . h( x) = 0 , et l’intégrabilité de h sur [1,+∞).
x → +∞
+
a. La fonction f est définie et continue sur *.
• en 0, on a : lim x . f ( x) = lim x . ln( x) = 0 , ce qui garantit l’intégrabilité de f sur ]0,1],
x →0 x →0
3
ln( x)
• en +∞, on a : lim x . f ( x) = lim
2
= 0 , ce qui garantit à nouveau l’intégrabilité de f sur [1,+∞).
x → +∞ x x →0
Il faut noter qu’ici, il est plus prudent de raisonner avec des primitives que directement sur des intégrales
généralisées.
ln( x) x. ln( x)
D’où : ∀ x > 0 , F ( x) = − + ln( x) − ln( x + 1) = − ln( x + 1) .
x +1 x +1
1 ln(t )
Il est alors facile d’obtenir : .dt = F (1) − lim F ( x) = − ln(2) .
0 (t + 1) 2 x →0
1
Puis, avec le changement de variable : u = , qui est strictement décroissant et de classe C1 de ]0,1] dans
t
1
ln
[1,+∞), on obtient :
+ ∞ ln(t ) 0 u . − 1 .du = − 1 ln(u ) .du = ln(2) .
1 (t + 1) 2
.dt = 1 1 2 u 2 0 (1 + u ) 2
+ 1
u
+∞ ln(t ) 1 ln(t ) +∞ ln(t )
c. Evidemment : . dt = 0 (t + 1) 2 .dt + 1 (t + 1) 2 .dt = 0 .
0 (t + 1) 2
π π
En rassemblant ces résultats, on conclut que : I + J = I − . ln(2) , d’où : J = I = − . ln(2) .
2 2
+∞ dt
30. a. Montrer que l’intégrale : I = , converge pour tout réel : b ≠ ±1 , puis que : I ∈ .
− ∞ 1 + (t + i.b) 2
x x
• si : b < 1 , alors : lim arctan − arctan = π ,
x → +∞
b +1 b −1
x x
et : lim arctan − arctan = −π ,
x → −∞
b +1 b −1
1
d’où : I = lim F ( x) − lim F ( x) = .(π − (−π )) = π .
x → +∞ x → −∞ 2
1 A 1 1 1 A
Et comme : ∀ A ≥ 1 , . f (t ).dt − . f (t ).dt = . f (t ).dt ,
A 1 1 1 A 1
1 A 1 A 1 +∞
on en déduit que : ∀ A ≥ 1 , . f (t ).dt ≤ . f (t ) .dt ≤ . f (t ) .dt ,
A 1 A 1 A 1
1 A
d’où : lim . f (t ).dt = 0 .
A→ +∞ A 1
+∞ +∞ f ( x ) +∞ 1 +∞
. f (t ).dt .dx = u ( x).dx .
x
D’où en passant à la limite : v( x).dx = .dx =
1 1 x 1 x 1
2
1
+∞ e − a.t +∞ e
−3.t
− e −t
34. On pose : ∀ a ∈ +
*, ∀ x ∈ +
*, J a ( x) = .dt , et : I = .dt .
x t 0 t
a. Justifier l’existence de I .
b. Justifier l’existence de J a ( x) , pour tout : a > 0 , et tout : x > 0 .
e −t − 1
c. Montrer que l’application φ définie sur par : ∀ t ≠ 0 , φ (t ) = , et : φ (0) = −1 , est continue sur
t
.
e −t x
d. En déduire lim+ .dt , puis la valeur de I .
x →0 3. x t
+
a. La fonction f sous l’intégrale définissant I est définie, continue sur *, et :
−3.t −t
−e (1 − 3.t + o0 (t )) − (1 − t + o0 (t ))
e
∀t ∈ +
*, f (t ) =
= = −2 + o0 (1) ,
t t
et f est prolongeable par continuité en 0.
De plus : lim t 2 . f (t ) = lim t.(e −3.t − e −t ) = 0 ,
t → +∞ t → +∞
du fait du théorème des croissances comparées.
Donc f est intégrable sur +* et l’intégrale converge.
e − a.t
b. De même : ∀ a > 0 , lim t 2 . = lim t.e −a.t = 0 ,
t → +∞ t t → +∞
e −t x e
−t
−1x x 1 x
d. On peut ensuite écrire : ∀ x > 0 , .dt = .dt + .dt = φ (t ).dt + [ln( x) − ln(3.x)] .
3. x t 3. x t 3. x t 3. x
Semi-convergence.
e i. x 1
35. On pose : f ( x) = , et : g ( x) = f ( x) + .
x x
a. Montrer que : f ( x) ~ g ( x) .
+∞
+∞
b. Montrer à l’aide d’une intégration par parties la convergence de
1
f ( x).dx .
+∞
c. Que peut-on dire de la convergence de
1
g ( x).dx ? Conclusion ?
g ( x) e −i. x
a. On constate immédiatement que : ∀ x ≠ 0 , = 1+ →
+∞
1 , donc : f ( x) ~ g ( x) .
f ( x) +∞
x
A
A e i. x A1 e
i. x
b. On calcule : ∀ A > 1 ,
1
f ( x).dx =
i. x
1
− i.1 2
. 3
.dx .
x2
Quand A tend vers +∞, le crochet à une limite finie (qui est i.e i ), et la fonction apparaissant dans la
e i. x 1
deuxième intégrale est intégrable sur [1,+∞) car : ∀ x ≥ 1 , 3
= 3
.
2 2
x x
A e i. x
Donc l’intégrale sur [1,+∞) de cette dernière fonction converge : A a 3
.dx , a une limite finie
1
2
x
A
quand A tend vers +∞, et finalement : A a f ( x).dx , aussi.
1
c. Cette intégrale diverge.
+∞
En effet si elle convergeait, alors
1
( g ( x) − f ( x)).dx convergerait également par combinaison linéaire.
dx +∞
Mais elle est égale à
1 x
qui diverge.
d. La convergence d’intégrales n’est pas conservée pour des fonctions qui ne sont qu’équivalentes en un
point.
2
+∞
sin( x) + ∞ sin( x )
36. Montrer que : 0 x .dx = 0 x .dx , et retrouver la convergence de l’intégrale de Dirichlet.
On effectue dans l’intégrale de Dirichlet (sans préjuger de sa convergence) l’intégration par parties utilisant
les fonctions u et v définies sur +* par :
1
∀ x > 0 , u ( x) = , et : v( x) = 1 − cos( x) .
x
1 − cos( x)
Elles sont bien de classe C1 sur +* et : ∀ x > 0 , [u ( x).v( x)] = ,
x
qui admet une limite finie (nulle) en 0 et en +∞, ce qui se démontre à l’aide d’un développement limité en 0
et du théorème des gendarmes en +∞.
+∞ sin( x ) +∞ 1 − cos( x )
Donc les intégrales .dx et .dx ,
0 x 0 x2
sont de même nature, et donc convergentes puisque la deuxième intégrale est clairement convergente.
En effet :
37. Soit : α ∈ .
sin( x) +∞
a. Montrer que l’intégrale généralisée .dx converge pour tout : α > 0 .
1 xα
sin( x)
b. Montrer que g α , définie par : ∀ x ∈ [1,+∞), g α ( x) = , est intégrable sur [1,+∞) si et seulement
xα
si : α > 1 .
a. La fonction sous l’intégrale est définie, continue sur [1,+∞).
− cos(t )
x
x sin(t ) x cos(t )
De plus : ∀ x ≥ 1 , α
.dt = α − α . α +1 .dt .
1 t t 1 1 t
− cos( x) 1
La partie intégrée admet une limite finie en +∞ car : ∀ x ≥ 1 , α
≤ α , et : α > 0 .
x x
cos(t ) 1
Enfin la nouvelle intégrale est absolument convergente car : ∀ t ≥ 1 , α +1 ≤ α +1 , et : α + 1 > 1 .
t t
x sin(t ) +∞ sin( x )
Donc : x a .dt , admet une limite finie en +∞ et .dx converge pour tout : α > 0 .
1 tα 1 xα
sin( x) 1
b. • Si : α > 1 , il est immédiat que g α est intégrable sur [1,+∞), car : ∀ x ≥ 1 , α
≤ α .
x x
• Si : α ≤ 1 , comme pour l’intégrale de Dirichlet : ∀ n ≥ 2 ,
n −1 ( k +1).π n −1 π n −1
n .π sin(t ) sin(t ) sin(u ) 1 π 2 n −1 1
π t α .dt = k =1
k .π t α
.dt =
k =1
0 (u + k .π ) α
.du ≥ α
k =1 ( k + 1) .π
α 0
. sin( u ).du = α
.
π k =1 (k + 1)α
.
n .π sin(t )
Comme la série qui apparaît est divergente, on a donc : lim .dt = +∞ .
n → +∞ π tα
Une primitive de la fonction considérée est alors croissante sur [1,+∞) et ne peut tendre que vers +∞ en
+∞ du fait de la limite précédente.
+∞ sin(t )
L’intégrale .dt est donc divergente et la fonction g α n’est pas intégrable sur [1,+∞).
1 tα
π 1 cos(t )
La fonction ϕ donnée par : ∀ t ∈ 0, , ϕ (t ) = − ,
2 t sin(t )
π
est prolongeable en une fonction de classe C1 sur 0, .
2
En effet :
1 1 t2 t2 1 1 t2 t2 t
ϕ (t ) = − .(1 − + o0 (t )).(1 − + o0 (t )) = − .(1 − + o0 (t )).(1 + + o0 (t 2 )) = + o0 (t ) ,
2 2 −1 2
t t 2 6 t t 2 6 3
ce qui montre que ϕ se prolonge par continuité en 0, avec : ϕ (0) = 0 , et :
−2
1 1 1 t2 2
1
∀ t > 0 , ϕ ' (t ) = − 2 + = . − 1 +
1 − + o (t ) = 6 + o0 (1) ,
sin 2 (t ) t 2
0
t 6
1 π
donc ϕ est dérivable en 0, ϕ ' (0) = , et ϕ ' est continue en 0, donc ϕ est de classe C1 sur 0, 2 .
3
Le lemme de Lebesgue (exercice 7) s’applique et : lim [ I n − J n ] = 0 .
n → +∞
π
c. On en déduit, puisque ( I n ) est constante donc convergente, que ( J n ) converge et que : lim J n = .
n → +∞ 2
n .π
sin(u )
d. Enfin : ∀ n ≥ 1 , J n = .du , avec le changement de variable : u = 2.n.t ,
0 u
π n.π sin(u ) +∞ sin(u )
et en faisant tendre n vers +∞, on conclut que : = lim J n = lim .du = .du ,
2 n→+∞ n → +∞ 0 u 0 u
puisque l’intégrale de Dirichlet est convergente.
n1−α
Donc l’encadrement précédent (avec le théorème des gendarmes) conduit à : S n ~ .
+∞ 1 − α
+∞
1
40. Pour : α > 1 , déterminer un équivalent de : Rn =
k = n +1 k
α
, quand n tend vers +∞.
Toutes les quantités qui apparaissent ont une limite quand N tend vers +∞ (série ou intégrale
+∞ +∞ dt +∞
1 1
convergente), donc on en déduit par passage à la limite : α
≤ α
≤ α
.
k = n ( k + 1)
n t
k =n k
+∞
+∞ dt t −α +1 1 1
On reconnaît Rn à gauche et Rn−1 à droite, et l’intégrale vaut : n t α
= =
− α + 1 n
. α −1 .
α −1 n
1 1 1 1
D’où : ∀ n ≥ 2 , . ≤ Rn ≤ . α −1 .
α − 1 (n + 1) α −1
α −1 n
1 1
Enfin, les quantités encadrantes étant équivalentes entre elles en +∞, on conclut que : Rn ~ . α −1 .
+∞ α − 1 n
sin( x )
41. On note f la fonction définie de [1,+∞) dans par : ∀ x ≥ 1 , f ( x) = .
x
+∞
a. Montrer que l’intégrale f ( x).dx est convergente.
1
n +1
b. Pour tout : n ∈ *, on pose : wn = f (t ).dt − f (n) .
n
sin( n )
c. En déduire la nature de la série
n ≥1 n
.
a. On peut par exemple dire que f est définie et continue sur [1,+∞), puis :
A A sin(u ) A sin(u )
∀ A ≥ 1 , f ( x).dx = 2
.2.u.du = 2. .du , avec le changement de variable : x = u 2 .
1 1 u 1 u
+∞
Or cette intégrale a une limite quand A tend vers +∞ (intégrale de Dirichlet) donc
1
f ( x).dx converge.
n +1 n +1 n +1
b. ∀ n ∈ *, wn = n
( f (t ) − f (n)).dt ≤
n
f (t ) − f (n) .dt ≤
n
t − n .M n .dt , où : M n = max f ' .
[ n , n +1]
sin( n )
prouve la convergence de la série f (n) donc de la série
n ≥1 n ≥1 n
.