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Agrégation de

l'enseignement du second
degré
concours permettant d'enseigner dans l'enseignement
secondaire français

En France, les concours d’agrégation de l'enseignement


du second degré[1] sont des concours servant au
recrutement des professeurs agrégés de l'enseignement
du second degré[2],[3].

Les concours sont ouverts aux titulaires d'un master.

Déroulement du concours
Les concours de recrutement externes et internes sont
organisés par sections (disciplines), qui peuvent
comprendre des options. Les sections et options dans
lesquelles les concours sont ouverts ainsi que les
modalités d'organisation des concours sont fixées
chaque année par un arrêté conjoint du ministre de
l'Éducation nationale et du ministre chargé de la Fonction
publique.

Épreuves

Les concours comportent deux parties :

des épreuves écrites d'admissibilité, où une place


centrale est donnée à la dissertation, dans des
épreuves qui durent de cinq à sept heures ;
des épreuves orales d'admission, où une place centrale
est donnée à la leçon, cours de 40 minutes - préparé
pendant quatre à cinq heures en loge - suivi de 20
minutes de questions du jury.

Les épreuves écrites sont anonymes. Lors des épreuves


orales, dans le même esprit d'anonymat et d'évaluation du
seul savoir, les candidats ne doivent pas faire mention de
leur parcours ou de leur situation personnelle.

Les épreuves écrites ont généralement lieu au mois de


mars ou avril, et les résultats d'admissibilité sont publiés
un à deux mois après. Les épreuves orales ont
généralement lieu au mois de mai ou juin, et les résultats
d'admission sont publiés peu après les derniers oraux.

Les candidats sont reçus selon la moyenne des notes


qu'ils ont obtenues aux différentes épreuves
d'admissibilité (écrit) et d'admission (oral), chacune
affectée d'un coefficient qui peut varier d'une discipline à
l'autre.

Jury

Un jury est institué pour chacune des sections, et


éventuellement options, de chacun des deux concours.
Chaque jury comprend un président et, si besoin, un ou
plusieurs vice-présidents.

Le président et les vice-présidents sont nommés par le


ministre chargé de l'éducation, sur proposition du
directeur chargé des personnels enseignants. Le
président est choisi parmi les inspecteurs généraux de
l'éducation nationale, les professeurs des universités et
les maîtres de conférences.
Le ou les vice-présidents sont choisis parmi les
membres des corps précédemment cités et les
inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques
régionaux.
Les membres du jury sont nommés par le ministre
chargé de l'éducation. Ils sont choisis, sur proposition
du président, parmi les inspecteurs généraux de
l'éducation nationale, les inspecteurs d'académie-
inspecteurs pédagogiques régionaux, les personnels de
direction d'établissement ou de formation relevant du
ministre chargé de l'éducation, les membres des corps
enseignants de l'enseignement supérieur, les
professeurs agrégés et assimilés.

Les jurys peuvent, également, comprendre des personnes


choisies en fonction de leurs compétences particulières.

Le jury peut se diviser en plusieurs groupes


d'examinateurs.

Sélectivité
En moyenne sur les dernières années, la sélectivité
mesurée par le nombre de candidats reçus par rapport
aux nombres de candidats présents aux épreuves écrites
est de 15 %, ce qui en fait un des concours les plus
sélectifs de France.

Un quart des lauréats de l'agrégation externe est issu des


Écoles normales supérieures[4].

Un rang de classement est attribué à chaque lauréat. Le


candidat reçu premier est appelé « major » (ou « cacique »
pour les littéraires).

Sélectivité de l'agrégation externe, toutes disciplines confondues


2008[5] 2009[6] 2010[7] 2011[8] 2012[9] 2013[10] 2014[11] 2015[12] 2016[13] 2017[14] 2018[15] 2019[16] 2020[17

Candidats
21 959 19 535 20 131 19 761 21 694 23 838 21 357 22 397 24 735 25 058 23 640 21 286 19 959
inscrits

Candidats
11 556 10 553 9 358 7 387 8 323 9 645 10 332 11 378 10 681 10 290 9 598 8 901 8 958
présents

Candidats admis 1 244 1 240 1 226 1 170 1 244 1 494 1 475 1 725 1 766 1 709 1 443 1 439 1 473

Sélectivité
10,8% 11,8% 13,1% 15,8% 14,9% 15,5% 14,3% 15,2% 16,5% 16,6% 15,0% 16,2% 16,4%
(admis/présents)

Conditions d'inscription
Depuis 2011[18], pour se présenter aux concours externes
il faut, à la date de publication des résultats
d'admissibilité aux concours, être titulaire du diplôme
national de master ou d'un titre ou diplôme reconnu
équivalent par le ministre chargé de l'éducation (ces
diplômes pouvant être des diplômes d'autres disciplines
que celle du concours auquel se présente le candidat).
Les titres et diplômes équivalents sont fixés par l'arrêté
du 9 septembre 2013 (http://www.legifrance.gouv.fr/affic
hTexte.do;jsessionid=BB77340F3D0CF6A36FF047F0B56
8F9A3.tpdjo14v_2?cidTexte=JORFTEXT000028048487&d
ateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JO
RFCONT000028048460) [archive]. L'arrêté établit en
particulier que sont équivalents au diplôme national de
master pour ces concours :

tout diplôme conférant le grade de master à son


titulaire (ex : un diplôme d'ingénieur obtenu depuis
1999) ;
tout titre ou diplôme sanctionnant un cycle d'études
postsecondaires de cinq années, acquis en France ou
dans un autre État ;
tout titre ou diplôme classé au niveau I du répertoire
national des certifications professionnelles.

De plus, sont dispensés de la détention du master, toutes


les personnes étant ou ayant été professeurs certifiés,
professeurs d'éducation physique et sportive, professeurs
de lycée professionnel et professeurs des écoles, dans
l'enseignement public ou privé.

Les concours internes sont réservés aux fonctionnaires et


aux maîtres des établissements d'enseignement privés
sous contrat ayant au moins cinq années d'ancienneté, y
compris en tant que stagiaire, et étant titulaire du master
ou d'un diplôme équivalent. Néanmoins jusqu'à la session
2015, les titres et diplômes établis par l'arrêté du
21 juillet 1993[19] restent valables pour les candidats
ayant été recrutés avant 2009. De plus, comme pour les
concours externes, sont dispensés de la détention du
master, toutes les personnes étant ou ayant été
professeurs certifiés, professeurs d'éducation physique et
sportive, professeurs de lycée professionnel et
professeurs des écoles, dans l'enseignement public ou
privé.

Des préparations aux épreuves des concours sont faites


dans les universités et les écoles normales supérieures.
L'inscription au concours lui-même se fait auprès du
rectorat de son académie à la fin du mois de janvier[20], et
est indépendante de l'inscription à la préparation.
Histoire

Hommes

Sous l'Ancien Régime, agréger voulait usuellement dire


« associer quelqu'un à un corps, à une compagnie, pour
jouir des mêmes prérogatives et des mêmes honneurs
que ceux qui en font partie[21]. »

Le premier concours d'agrégation national de l'Université


paraît être en France celui de la faculté de droit institué
par les réformes de Colbert en 1679[22].

Le concours d'agrégation de la faculté des arts est apparu


en 1766 au sein de l’université de Paris. Il visait à pallier la
carence de personnel enseignant provoquée par la
soudaine expulsion des Jésuites décidée en 1764. En
effet, les Jésuites assuraient l'enseignement dans 105
collèges du royaume (avec environ 600 professeurs)[23].
Leur départ subit provoqua une demande d'enseignants et
posa le problème de leur recrutement. Les collèges, via
leur bureau d'administration, avaient en effet à l'époque
tendance à recruter parmi leurs anciens élèves ou parmi
les clercs du diocèse. Un concours d'agrégation est donc
institué par les lettres patentes des 3 mai et 10 août 1766
pour les trois classes : philosophie, belles lettres et
grammaire. Il se limite aux recrutements dans dix
collèges de la faculté des arts de l'université de Paris. Le
concours comprend des épreuves écrites et orales, les
candidats devant être maîtres ès arts. Le jury du concours
comprend des professeurs de la faculté des arts et des
bacheliers en théologie, droit et médecine, il est désigné
par le procureur général du parlement de Paris. Les
lauréats du concours deviennent des « stagiaires »
appelés à devenir professeurs lors d'une vacance. Il y a en
tout 60 postes de stagiaires, 20 pour chaque classe. La
majorité des candidats sont prêtres, diacres ou clercs. Ce
concours disparaît avec le reste du système universitaire
d'Ancien Régime en 1793.

Un concours d'agrégation avait été organisé pour toutes


les anciennes communautés des métiers jurés des villes
après leur première suppression en 1776 par Turgot. Des
tableaux furent publiés pour chacun de ces nouveaux
corps nationaux, dont les membres portaient les titres
d'agrégés en la maçonnerie, la charpenterie, etc., après
avoir payé à l'État leur droit d'entrée (la patente). Ce
concours d'agrégation pour les maîtres des métiers est
rapidement suspendu lorsque les mesures de Turgot sont
rapportées, puis définitivement avec toutes les
organisations professionnelles par la Loi Le Chapelier en
1790.

Les concours d'agrégation sont recréés par le décret du


17 mars 1808 pour l'enseignement secondaire et
organisés par le statut du 6 février 1821. Entre 1809 et
1821, le titre d'agrégé est donné après entretien, pour un
emploi spécifique dans un établissement spécifique[24]. Il
concerne trois spécialités : lettres, grammaire et sciences.
D'autres spécialités apparaissent ultérieurement : la
philosophie en 1828, l'histoire en 1830, les
mathématiques et les sciences physiques et naturelles en
1841. Comme durant l'Ancien Régime, le concours de
l'agrégation sert à l'origine à recruter des « agrégés » et
non des « professeurs ». Les agrégés de l'Université sont,
d'après le statut du 6 février 1821, « des fonctionnaires
chargés de remplacer les professeurs, et destinés à
devenir professeurs eux-mêmes » dans les collèges
(classes de 5e à 3e et collèges royaux (lycées)). De plus
« les places d'agrégé sont données au concours », fixé par
le décret du 10 avril 1852 et le règlement du
21 février 1853. Enfin, « tout agrégé qui refuserait
d'accepter les fonctions auxquelles il aurait été nommé
par le conseil royal, perdrait le traitement et titre
d'agrégé ». Ils reçoivent, en leur simple qualité d'agrégés,
et jusqu'à ce qu'ils soient nommés professeurs dans un
collège royal (lycée), un traitement annuel de 500 francs
(Ordonnance royale du 17 janvier 1839, article 1[25]).
Cependant, les agrégés acquièrent peu à peu le monopole
du recrutement comme professeurs des lycées. À
l'origine, les agrégés et professeurs de lycées qui
enseignaient dans les classes terminales et préparatoires
(belles lettres et mathématiques spéciales) devaient être
docteurs ès sciences ou ès lettres. De nos jours les
professeurs agrégés enseignant dans ces classes ne sont
plus astreints à cette obligation. [réf. nécessaire]

Aujourd'hui, il existe de nombreuses agrégations, tant


dans des matières d'enseignement général que dans des
matières technologiques.

Femmes
Les premières femmes agrégées sont reçues en 1883 (6
en lettres et 6 en sciences), une agrégation féminine étant
créée cette année-là pour ces deux grandes matières,
deux ans après la fondation de l'École normale supérieure
de jeunes filles (dite « Sèvres) » ; elle n'a pas les mêmes
exigences et les mêmes finalités que l'agrégation
masculine, laquelle peut ouvrir pour ses lauréats l'accès
au monde universitaire, tandis que les femmes passant
l'agrégation féminine se destinent initialement
uniquement à enseigner dans les lycées de jeunes
filles[26]. Toutefois, les femmes sont aussi autorisées à
concourir à l'agrégation de langues vivantes, jusque là
exclusivement masculine, et la même année, deux
candidates sont agrégées à ce titre, l'une en anglais,
l'autre en allemand[23]. L'arrêté du 29 juillet 1885 donne
son statut moderne au concours de l'agrégation, avec des
compositions écrites de 4 à 7 heures et des épreuves
orales sous forme de leçons.

À la suite de la Première Guerre mondiale, les étudiantes


peuvent aussi tenter le concours de l'agrégation
masculine, plus prestigieux, mais inenvisageable pour la
majorité des jeunes filles puisqu'il nécessite de posséder
le baccalauréat, auquel les lycées de jeunes filles ne
préparent pas ; celles qui l'envisagent doivent donc suivre
des cours complémentaires privés, notamment pour
apprendre le latin. Elles ne présentent donc pas le
concours de Sèvres, mais celui de l'ENS Ulm,
établissement très majoritairement masculin et qui offre
une meilleure préparation à l'agrégation. Le concours
féminin est toutefois jugé plus difficile : les compétences
demandées sont plus polyvalentes, et les candidates
doivent entièrement faire appel à leur mémoire en
l'absence de tout matériel de référence (dictionnaires de
langues, cartes, documents—y compris en histoire de l'art
où aucune reproduction n'est proposée), contrairement à
leurs homologues passant le concours masculin[26].

En 1920, est créée une Société des agrégées, qui milite


pour réduire les inégalités entre hommes et femmes
professeurs[26],[27].

En 1919, est créé un baccalauréat féminin puis, en 1924,


les programmes des baccalauréats des garçons et des
filles deviennent identiques. L'augmentation du nombre
d'élèves dans les lycées de jeunes filles et de nouvelles
exigences quant à leur niveau commandent en effet
d'avoir des enseignantes mieux formées[26]. De plus en
plus d'élèves se mettant à préparer le baccalauréat, qui
compte un cours de philosophie et alors que l'agrégation
féminine de philosophie n'existe pas, la Société des
agrégées ne souhaite pas voir arriver des professeurs
masculins dans ses établissements de jeunes filles. Le
ministère finit donc, par arrêté du 17 mars 1924, par
accepter que les jeunes filles puissent prétendre à toutes
les agrégations masculines, afin de former un vivier
d'enseignantes, notamment en philosophie[27].

Une réforme du concours de l'agrégation à la fin des


années 1920 permet aux jeunes filles souhaitant passer
l'agrégation masculine de suivre des cours à l'Université.
Elles restent rares mais, en 1934, on compte malgré tout
70 femmes titulaires de l'agrégation masculine depuis le
début du siècle. À la fin de l'entre-deux-guerres et selon
des temporalités différentes en fonction des matières, les
épreuves de l'agrégation féminine tendent à rejoindre
celles de l'agrégation masculine. À cette époque est
surtout posée la question de la fusion des concours de
recrutement masculins et féminins, qui faillit aboutir en
1938, mais avorta. Ce projet d'assimilation se heurte en
effet à des réticences politiques, économiques et
morales : distinguer deux concours permet en effet de
payer les femmes enseignantes avec un salaire moindre
en ces temps de crise économique ; par ailleurs
persistent de forts préjugés contre les femmes[26].

Un arrêté de 1941 interdit aux femmes de se présenter à


l'agrégation masculine quand il existe déjà une agrégation
féminine dans la matière. Cette mesure n'est pas remise
en cause à la Libération. On compte donc après la guerre
quatre régimes de concours d'agrégation : mixtes depuis
leur origine (les langues vivantes), mixtes à partir de 1924
et rendus seulement masculins lors de la Seconde Guerre
mondiale (car il existe déjà une agrégation féminine dans
la matière, comme pour les lettres, l'histoire et les
mathématiques), les agrégations masculines qui
recrutent des femmes depuis 1924 et n'ont pas
d'équivalent féminin (philosophie, sciences naturelles) et
de nouvelles agrégations créées après la guerre qui sont
aussi ouvertes aux femmes (lettres modernes, biochimie,
etc.)[26].
Après la réforme universitaire de 1966, le diplôme
minimal requis pour participer à l'agrégation devient la
maîtrise (ou équivalent). Jusqu'en 1975, certains
concours d'agrégation restent séparés pour les femmes
et les hommes. À partir de 1976, l'ensemble des concours
deviennent mixtes[26], comme ceux de la fonction
publique (Françoise Giroud étant secrétaire d'État chargée
de la Condition féminine).

Article connexe : Histoire des femmes dans


l'enseignement public français.

Liste des agrégations de l'enseignement


du second degré
Il y a au total 19 sections, dont plusieurs se décomposent
en spécialités (notamment la section langues vivantes
étrangères), ce qui donne 47 mentions différentes.

Après la création d'un CAPES en 2020, en mars 2021 le


ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer
annonce devant la commission de l'Éducation de
l'Assemblée nationale la création d'une agrégation
d'informatique[28]
Enseignement des langues vivantes

Agrégation de langue vivante étrangère :


Agrégation d'allemand
Agrégation d'anglais
Agrégation d'arabe
Agrégation de chinois
Agrégation d'espagnol
Agrégation d'hébreu moderne
Agrégation d'italien
Agrégation de japonais
Agrégation de polonais[29]
Agrégation de portugais
Agrégation de néerlandais
Agrégation de russe
Agrégation de langues de France[30],[31] :
option breton (premier concours en 2018)
option corse (premier concours en 2018)
option occitan-langue d'oc (premier concours en
2018)
option basque (premier concours prévu en 2019)
option catalan (premier concours prévu en 2019)
option créole (premier concours prévu en 2020)
option tahitien (premier concours prévu en 2020)

Enseignement des lettres et sciences sociales

Agrégation de géographie
Agrégation de grammaire
Agrégation d'histoire
Agrégation de lettres classiques
Agrégation de lettres modernes
Agrégation de philosophie
Agrégation de sciences économiques et sociales

Enseignement des sciences fondamentales

Agrégation de mathématiques
Agrégation de sciences de la vie - sciences de la Terre
et de l'Univers
Agrégation de sciences physiques
option physique
option chimie
option physique appliquée
option procédés physico-chimiques
Agrégation d'informatique

Enseignement des sciences appliquées

Agrégation de biochimie - génie biologique


Agrégation d'économie et de gestion :
option A : administration et ressources humaines,
option B : finance et contrôle,
option C : marketing,
option D : système d’information,
option E : production de services.
Agrégation de sciences industrielles de l'ingénieur :
option ingénierie des constructions
option ingénierie électrique
option ingénierie mécanique
option ingénierie informatique
Agrégation de sciences médico-sociales

Enseignements des arts

Agrégation d'arts plastiques


Agrégation design et métiers d’art
Agrégation de musique

Enseignement d'éducation physique

Agrégation d'éducation physique et sportive

Notes et références
1. Il existe également des concours d'agrégation de
l'enseignement supérieur, pour le recrutement des
professeurs des universités, moins connus du grand
public
2. Arrêté du 12 juin 2008 autorisant au titre de l'année
2009 l'ouverture de concours pour le recrutement de
professeurs agrégés stagiaires de l'enseignement du
second degré, on trouve également « agrégation de
l'enseignement secondaire » dans d'autres textes
officiels.
3. Décret no 72-580 du 4 juillet 1972 relatif au statut
particulier des professeurs agrégés de l'enseignement
du second degré. Il existe également, et depuis bien
plus longtemps, des concours d'agrégation de
l'enseignement supérieur, destinés à recruter des
professeurs d'université en économie, en gestion, et
dans les disciplines juridiques et de santé (certains de
ces concours ont été supprimés). Le concours
d'agrégation pour recruter les professeurs entre dans
le cadre historique plus ancien du recrutement de
l'université appelé Expectative des gradués, promotion
sur la base d'un classement au mérite qui remonte au
Moyen Âge. Sous l'Ancien Régime, les professeurs de
médecine, de théologie et de droit titulaires des
chaires étaient dits agrégés. C'est seulement en 1766
qu'on a commencé à recruter les professeurs de la
faculté des arts (enseignement dit aujourd'hui
secondaire) par un concours d'agrégation calqué sur
celui des trois autres facultés. Voir : Jean-Baptiste
Denisart, Collection de décisions relatives à la
jurisprudence, Ve "Gradués" tome II, p. 413-433 et les
nombreux ouvrages et dictionnaires de droit
canonique sur l'organisation des universités.
4. Cécile Peltier, « Agrégation : seulement 15 % des
candidats décrochent le Graal de l’enseignement » (htt
ps://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/06/agr
egation-seulement-15-des-candidats-decrochent-le-gra
al-de-l-
enseignement_5420075_4401467.html) [archive],
lemonde.fr, 6 février 2019.
5. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2008 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98757/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2008.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
6. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2009 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98759/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2009.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
7. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2010 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98760/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2010.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
8. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2011 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98762/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2011.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
9. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2012 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98764/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2012.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
10. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2013 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98766/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2013.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
11. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2014 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98768/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2014.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
12. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2015 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid98772/les-donnees-statistique
s-des-concours-agregation-session-
2015.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
13. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2016 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid104591/les-donnees-chiffrees-
des-concours-agregation-session-
2016.html) [archive], sur devenirenseignant.gouv.fr
(consulté le 22 juin 2023).
14. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2017 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid118188/donnees-statistiques-a
gregation-2017.html) [archive], sur
devenirenseignant.gouv.fr (consulté le 22 juin 2023).
15. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2018 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid130089/donnees-statistiques-a
gregation-2018.html) [archive], sur
devenirenseignant.gouv.fr (consulté le 22 juin 2023).
16. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2019 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid143407/donnees-statistiques-a
gregation-2019.html) [archive], sur
devenirenseignant.gouv.fr (consulté le 22 juin 2023).
17. « Les données statistiques des concours de
l'agrégation de la session 2020 » (https://www.deveni
renseignant.gouv.fr/cid153287/donnees-statistiques-a
gregation-2020.html) [archive], sur
devenirenseignant.gouv.fr (consulté le 22 juin 2023).
18. Avant 2011, le diplôme de référence était la maîtrise.
19. Arrêté du 21 juillet 1993 fixant les diplômes et titres
permettant de se présenter aux concours externe et
interne de l'agrégation.:
maitrise
diplôme d'études approfondies
attestation d'études approfondies
diplôme d'études supérieures
diplôme d'études supérieures spécialisées
Doctorat d'État
doctorat de troisième cycle
doctorat défini en 1984
habilitation à diriger des recherches
diplôme d'ingénieur
diplôme de docteur ingénieur.
Titre ou diplôme de l'enseignement technologique
homologué, en application de la loi 71-577 du 16
juillet 1971, au niveau II ou au niveau I de la
nomenclature interministérielle par niveaux.
Diplôme d'État de docteur en médecine
diplôme d'État de docteur en pharmacie
diplôme d'État de pharmacien
diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire
diplôme d'État de chirurgien-dentiste
diplôme de docteur vétérinaire.
Titre ou diplôme sanctionnant un cycle d'études
post-secondaires d'au moins cinq années acquis
en France ou dans un autre état, et attesté par
l'autorité compétente de l'état considéré
Diplôme d'expert-comptable ou d'expertise
comptable.
diplôme d'études supérieures comptables et
financières
Diplôme d'enseignement commercial supérieur
ou diplôme supérieur d'études commerciales,
administratives et financières ou diplôme
d'études supérieures commerciales,
administratives et financières délivrés par les
écoles supérieures de commerce et
d'administration des entreprises (ESCAE) ou
diplôme d'une école supérieure de commerce.
Diplôme de l'École des hautes études
commerciales (HEC)
Diplôme de l'École de haut enseignement
commercial (HECJF).
Diplôme de l'École supérieure des sciences
économiques et commerciales de Paris.
Diplôme des Instituts d'études politiques sous
réserve que le candidat soit par ailleurs détenteur
d'une licence.
Certificat supérieur d'études statistiques délivré
par l'institut de la statistique de l'université Paris
VI
Diplôme de statisticien économiste de l'École
nationale de la statistique et de l'administration
économique.
Diplôme d'archiviste paléographe de l'École
nationale des chartes
Diplôme de l'École nationale du patrimoine.
Diplôme de l'École nationale supérieure des
sciences de l'information et des bibliothèques
(ENSSIB).
Diplôme de l'École normale supérieure de
l'éducation physique et sportive obtenu au plus
tard à la fin de 1984.
Diplôme de l'Institut national du sport et de
l'éducation physique obtenu au plus tard à la fin
de 1984.
Certificat de fin de cycle préparatoire aux
concours internes d'entrée à l'École nationale
d'administration
Certificat de fin de cycle de préparation aux
concours externes d'entrée à l'École nationale
d'administration
Certificat de fin de cycle de préparation au
troisième concours d'entrée à l'École nationale
d'administration (pendant les deux années qui
suivent la fin du cycle).
Diplôme d'administration publique d'un institut
régional d'administration conformément aux
dispositions du décret 70-403 du 13 mai 1970
modifié.
Attestation d'inscription sans réserve en
cinquième année d'études post-secondaires pour
la délivrance d'un diplôme national ou d'un
diplôme délivré au nom de l'État, obtenue le cas
échéant après une décision de validation des
études, expériences professionnelles ou acquis
personnels prise en application de l'article L. 613-
5 du code de l'éducation.
Peuvent également s'inscrire les détenteurs des
certificats d'aptitudes suivants:
certificat d'aptitude au professorat de
l'enseignement du second degré
certificat d'aptitude au professorat de
l'enseignement technique
certificat d'aptitude au professorat technique ou
d'un des concours de recrutement des
professeurs techniques de lycée technique
(ancien régime)
certificat d'aptitude au professorat de lycée
professionnel du deuxième grade
certificat d'aptitude au professorat d'éducation
physique et sportive
diplôme professionnel de professeur des écoles
certificat d'aptitude au professorat de
l'enseignement du second degré agricole
certificat d'aptitude au professorat de
l'enseignement technique agricole
certificat d'aptitude au professorat de lycée
professionnel agricole du deuxième grade;
Les lauréats d'un des concours d'accès à l'échelle
de rémunération des professeurs certifiés, des
professeurs de lycée professionnel du deuxième
grade, des professeurs d'éducation physique et
sportive, des professeurs des écoles dont
l'aptitude pédagogique a été vérifiée, ou d'un des
concours institués pour l'accès à des listes
d'aptitude aux fonctions de maître ou de
documentaliste dans les classes du second degré
sous contrat, correspondant aux concours
externes du deuxième grade du corps des
professeurs de lycée professionnel qui sont
détenteurs du certificat d'aptitude aux fonctions
d'enseignement dans les établissements
d'enseignement privés du second degré sous
contrat (C.A.F.E.P.);
Les professeurs certifiés, les professeurs de lycée
professionnel du deuxième grade, les professeurs
d'éducation physique et sportive, les professeurs
des écoles, les inspecteurs principaux de la
jeunesse et des sports à vocation pédagogique
titularisés au plus tard le 31 décembre 1982, les
professeurs techniques adjoints du cadre de
l'École nationale supérieure d'arts et métiers, les
professeurs certifiés de l'enseignement agricole,
les professeurs de lycée professionnel agricole
du deuxième grade, les maîtres contractuels et
les documentalistes des établissements
d'enseignement privés sous contrat admis
définitivement à l'échelle de rémunération des
professeurs certifiés, des professeurs de lycée
professionnel du deuxième grade, des
professeurs d'éducation physique et sportive.
20. Avant la session 2013/2014 l'inscription se faisait au
mois de juin précédent l'épreuve d'admissibilité. Cf.
http://www.education.gouv.fr/concours2014 [archive]
21. « (La faculté de médecine a voulu agréger untel à son
corps. La faculté de droit l'a agrégé) Agrégation. sf.
Association dans un corps, dans une compagnie. »
Dictionnaire de l'Académie française, 4e édition, 1768.
22. Édit de Saint-Germain-en-Laye d'avril 1679. Histoire du
droit Français.
23. André Chervel et Marie-Madeleine Compère, « Les
candidats aux trois concours pour l'agrégation de
l'Université de Paris (1766-1791) » (http://rhe.ish-lyo
n.cnrs.fr/?q=agregar) [archive], sur Ressources
numériques en histoire de l'éducation, Laboratoire de
recherche historique Rhône-Alpes, juin 2002 (consulté
le 11 mars 2015)
24. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement
secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources
numériques en histoire de l'éducation » (http://rhe.ish
-lyon.cnrs.fr/?q=agregsecondaire) [archive], sur
rhe.ish-lyon.cnrs.fr, mars 2015 (consulté le
9 septembre 2020)
25. Louis-Philippe, « 91. 17 janvier 1839, Ordonnance sur
l'agrégation et les maîtres d'études », Publications de
l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 23,
no 1,‎2000, p. 244–248 (lire en ligne (https://www.pers
ee.fr/doc/inrp_0000-
0000_2000_ant_23_1_8912) [archive], consulté le
9 septembre 2020)
26. Loukia Efthymiou, « Le genre des concours » (https://j
ournals.openedition.org/clio/613#bodyftn9) [archive],
Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, n°18, 2003, p. 91-
112.
27. Yves Verneuil, « La Société des agrégées, entre
féminisme et esprit de catégorie (1920-1948) » (http
s://journals.openedition.org/histoire-
education/1426) [archive], Histoire de l’éducation,
n°115-116, 2007, p. 195-224.
28. Erwin Canard, « L'agrégation d'informatique sera
créée en 2021-2022 (Jean-Michel Blanquer) » (http
s://www.aefinfo.fr/depeche/648033-lagregation-dinfor
matique-sera-creee-en-2021-2022-jean-michel-blanque
r/amp) [archive], sur aefinfo.fr, AEF info,
10 mars 2021 (consulté le 12 mars 2021)
29. À noter qu'il n'existe pas actuellement de CAPES de
polonais.
30. Création d’une agrégation des « langues de France »,
avancée majeure dans la reconnaissance des langues
régionales (http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2
017/03/23/creation-dune-agregation-des-langues-de-f
rance/) [archive]
31. Arrêté du 15 mars 2017 modifiant l'arrêté du 28
décembre 2009 fixant les sections et les modalités
d'organisation des concours de l'agrégation (https://w
ww.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFT
EXT000034258671&dateTexte=&categorieLien=id) [ar
chive]

Voir aussi

Bibliographie

André Chervel, Histoire de l'agrégation : contribution à


l'histoire de la culture scolaire, Institut national de
recherche pédagogique et éd. Kimé, Paris, 1993 ; 289
pages, 24 cm ; (ISBN 978-2-7342-0357-5) (INRP),
(ISBN 978-2-908212-51-8) (Kimé).
Yves Verneuil, Les agrégés : histoire d'une exception
française, Paris, Belin, coll. « Histoire de l'éducation »,
2005, 367 p. (ISBN 978-2-701-13350-8 et
2-701-13350-5,
OCLC 300277782 (https://worldcat.org/fr/title/300277782)
).
Luc Marco, « L'agrégation de sciences de gestion »,
Revue d'histoire des sciences humaines, no 14, 2006,
p. 173-198.

Articles connexes

Système éducatif français


Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement
du second degré
Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement
technique
Certificat d'aptitude au professorat de lycée
professionnel
Professeur agrégé de l'enseignement du second degré
Fonction publique française

Liens externes
Historique de l'agrégation et liste des lauréats de 1821
à 1950 (http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/?
q=agregsecondaire) [archive]
Résultats des concours de l'enseignement
(agrégations, CAPES,...) sur publinet (http://publinetce2.
education.fr/publinet/Servlet/PublinetServlet?_page=A
CCUEIL) [archive]
Statut des professeurs agrégés dans le droit de la
fonction publique (http://bifp.fonction-publique.gouv.fr/
lien_direct.cfm?
argument=LEGIPKH0C000AAAA) [archive]

Portail de l’éducation

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