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Niveau L2
Processus de réservation
13.Présentez le schéma Conceptuel des Traitements relatif à la gestion des réservations.
Technique
14. Quelle est la fonction d'un serveur DHCP?
Un serveur DHCP est un service qui délivre des adresses IP, prises dans un « pool d'adresses » aux
machines qui lui en font la demande. Son aire géographique est limité au réseau local. Il attribue les
adresses pour une durée déterminée : le bail.
15.Quelle est la fonction d'un serveur DNS?
Un serveur DNS est un service qui est capable de retrouver l'adresse IP d'un serveur lorsqu'on lui
fournit son nom symbolique.
16.Quel est le rôle du masque de sous-réseau?
Le masque de sous-réseau permet de distinguer dans une adresse IP, l'adresse du réseau de
l'adresse de la machine sur ce réseau. La partie 255 correspond au réseau, la partie 0 correspond à
la machine.
17.Pourquoi un ordinateur possède-t-il deux adresses? l'une physique et l'autre IP?
L'adresse physique permet aux ordinateurs de communiquer sur le réseau local tandis que l'adresse
IP est nécessaire pour sortir vers le réseau étendu.
18.Complétez le schéma de la dernière page en y repérant les adresses des différentes
machines présentes sur le réseau.
Juridique
21.Rappelez les types de droits se rapportant aux logiciels.
1-Le droit moral
Le droit d'auteur consacre le lien très fort existant entre l'auteur et sa création qui est le reflet de sa
personne, en reconnaissant à l'auteur des prérogatives morales sur son œuvre.
b) Prérogatives de l'auteur
Plusieurs prérogatives sont attachées à l'exercice de ce droit moral. A ce titre, le Code de la Propriété
Intellectuelle précise que « l'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son
œuvre » (art. L.121-1 CPI).
• Le droit de divulgation
En énonçant que "l'auteur a seul le droit de divulguer son œuvre", le Code de la Propriété
Intellectuelle reconnaît à l'auteur seul la faculté de rendre ou non son œuvre publique (sauf
dans le cas particulier des œuvres audiovisuelles). C'est une prérogative très forte
puisqu'aucune exploitation n'est possible tant que l'auteur n'a pas accepté la divulgation. Cette
communication au public est réalisée aux conditions et suivant les procédés d'exploitation qu'il
souhaitera (art. L.121-2 CPI).
• Le droit de paternité
Le législateur reconnaît à tout auteur d'une œuvre d'apposer son nom sur l'œuvre. Mais il a
également le droit de demeurer anonyme ou d'utiliser un pseudonyme.
• Le droit au respect de l'œuvre
L'auteur peut s'opposer à toute modification, suppression ou ajout susceptible de modifier son
œuvre initiale, tant dans la forme que dans l'esprit.
• Le droit de retrait et de repentir
Moyennant au préalable une juste indemnisation de celui auquel l'exploitation de l'œuvre a été
cédée, l'auteur peut décider soit de modifier l'œuvre (droit de repentir) soit d'en faire cesser la
diffusion (droit de retrait) et ce à tout moment avant la fin de son contrat d'exploitation sans
avoir à justifier son choix.
2 - Les droits patrimoniaux
Les droits patrimoniaux confèrent à l'auteur un droit de propriété qui lui permet de l'exploiter sous
quelque forme que ce soit. C'est dans l'exercice de ces droits que l'auteur peut autoriser (ou interdire)
la reproduction et la représentation publique de son œuvre, et en tirer une rémunération.
Les droits patrimoniaux sont exclusifs, l'auteur est le seul à même de définir les conditions
d'exploitation de son œuvre, notamment à l'occasion des cessions qu'il peut consentir à des tiers.
Les droits patrimoniaux sont limités dans le temps, contrairement aux droits moraux qui eux
demeurent perpétuels. La loi de 1997 qui a transposé la directive européenne du 29 octobre 1993 sur
l'harmonisation des durées de protection, énonce que l'ensemble de ces prérogatives patrimoniales
est reconnu à l'auteur durant toute sa vie, ainsi qu'à ses ayants droit pendant l'année en cours et les
70 ans qui suivent le décès de ce dernier (art L 123-1 CPI). Pour les œuvres de collaboration, la
durée est de 70 ans à compter de la mort du dernier co-auteur.
• Le droit de représentation
L'auteur dispose du droit d'autoriser ou d'interdire la communication de son œuvre au public
par un procédé quelconque (art L 122-2 du CPI). Celui-ci peut prendre la forme d'une
exécution directe, telle qu'une représentation en public de l'œuvre par des artistes interprètes
(concert, représentation théâtrale, récitation publique ...), ou d'une représentation indirecte
telle qu'une projection publique ou une télédiffusion de l'oeuvre.
A titre d'exception, la loi prévoit que l'auteur ne peut interdire les représentations privées et
gratuites, effectuées dans le cadre strict du cercle de famille (article L. 122-5-1°).
• Le droit de reproduction
En application de l'article L 122-3 du Code de la Propriété Intellectuelle, il est reconnu à
l'auteur le droit d'autoriser toute reproduction matérielle de son œuvre sur les supports et par
les procédés de son choix, en vue d'une communication indirecte au public (par exemple sous
forme de DVD, de CD, etc). A titre d'exception, l'auteur ne peut s'opposer aux copies ou
reproductions réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective
(article L. 122-5-2°). C'est l'exception de copie privée.
A côté du droit de reproduction stricto sensus, le droit d'adaptation, impliquant la reproduction partielle
de l'œuvre initiale ou sa transformation, nécessite également l'autorisation préalable de l'auteur ou de
ses ayants droit.
22.Peut-on se prévaloir, comme le souhaite Monsieur MERNAUT, de la propriété de la
structure d'une base de données?
Ce que dit la loi :
Le contenu d'une base de donnée n'étant pas forcément protégé par le droit d'auteur, un droit sui
generis (L341-1, s. CPI) a été prévu pour protéger l'investissement substantiel (financier, matériel ou
humain) qu'implique malgré tout une telle entreprise.
La protection est accordée au producteur de la base. Elle permet d'interdire l'extraction et la
réutilisation de la totalité ou d'une partie substantielle de la base.
En l'absence de réciprocité, seuls peuvent s'en prévaloir les producteurs ressortissants d'un Etat
membre de l'UE ou de l'EEE.
La durée de la protection est de quinze ans à compter de l'achèvement de la base, renouvelable en
cas de nouvel investissement substantiel.
La méconnaissance du droit sui generis est sanctionnée dans les mêmes termes que le délit de
contrefaçon.
L'adaptation à la situation :
M. MENAULT est en droit de penser qu'il est propriétaire de la structure de la Base puisqu'il en est
l'inventeur. Le droit sui generis applicables aux bases de données semble s'appliquer.
23.En admettant que M.MERNAULT aille en justice, a-t-il une chance de gagner? Expliquez!
Il n' a certainement aucune chance de gagner sur la propriété du code source qui a permis de
développer l'application puisque le stagiaire n'était pas salarié de l'entreprise. Il n'a pas reçu de
rémunération pour le développement de l'application. Il en est donc propriétaire.
Cass. crim. 27-5-2008
Contrefaçon de logiciel reproduit par un ancien stagiaire
La Cour de cassation rapelle qu’un stagiaire est le seul auteur de l’oeuvre originale qu’il a créée dans
le cadre de son stage, la loi n’entraînant le transfert de droits de l’ auteur à l’employeur que pour les
inventions de salariés. En l'espèce, un salarié avait développé un logiciel, puis créé sa propre
structure, embauché la stagiaire qui avait finalisé et stabilisé le logiciel, afin d'exploiter le produit,
pensant en détenir les droits. Poursuivis par l'ancien employeur pour avoir reproduit le logiciel en
violation des droits de l’auteur, ils ont été reconnus coupables par la cour d'appel de Douai de
contrefaçon de logiciel par reproduction et condamnés à des peines d'amende.
La Cour de cassation a estimé qu' « en l’état de ces seules énonciations, qui ne font pas ressortir si et
en quoi les logiciels reproduits témoignaient d’un effort créatif portant l’empreinte de la personnalité
de leurs créateurs, seul de nature à leur conférer le caractère d’une oeuvre originale protégée comme
telle par le droit d’auteur, la cour d’appel n’[avait] pas justifié sa décision ». Les juges du fond, qui
avaient relevé que les rapports d'expertise étaient contradictoires quant à la détermination du
caractère original du logiciel en cause, avaient en effet constaté que le logiciel en cause comportait
une « faible et relative complexité ». L’originalité du logiciel, condition de la protection par le droit
d’auteur, ne pouvait en conséquence être démontrée. Les entreprises recourant à des stagiaires
doivent donc s’assurer contractuellement de la cession des droits sur les oeuvres logicielles créées,
les stagiaires n’ayant pas le statut de salarié.
Progiciels
24.Quelles sont les options qui s'offrent à M. MERNAULT pour faire évoluer le système
d'information de la société AUTOLOC?
Pour faire évoluer le système d'information de la société M.MERNAULT commence à comprendre
qu'il faut arrêter les développements spécifiques et faire le choix d'un progiciel de gestion spécialisé
dans sa branche.
Où héberger ce progiciel devient alors la question importante :
• Dans la société, mais cela demande un investissement conséquent en terme de matériel et
l'embauche d'un informaticien ;
• Chez un tiers ASP présente de nombreux avantages
25.Quels sont les risques encourus par la société si M. MERNAULT décide d'utiliser ce
nouveau système.
Les risques sont propres à toute externalisation :
• en cas de perturbation des communications, impossibilité de travailler ;
• perte de maîtrise dans la gestion des données ;