Grâce à l’étude inédite du SNPTV et d’IM!, l’impact de la
télévision sur la mémorisation est mesuré de façon scientifique.
La mémorisation joue un rôle déterminant dans l’efficacité des campagnes
publicitaires. Aussi le SNPTV en collaboration avec IM! ont-ils développé une étude pour mieux comprendre les leviers qui l’influencent et expliquer plus précisément l’atout majeur dont dispose la télévision en comparaison des autres médias : l’alchimie du son et de l’image.
En revanche, les ressorts auxquels fait appel l’association de l’image et du
son sur la mémorisation des messages publicitaires sont moins bien maîtrisés. L’étude présentée ici met ainsi en lumière les «plus» mémoriels délivrés par le média TV.
Le rôle du média TV dans la mémorisation
Comme l’a notamment montré l’étude menée en 2001 par le SNPTV et
Ipsos Médias, «Image de la TV et de la publicité TV en Europe», la télévision est le média le plus efficace en terme de mémorisation des messages. 56% des Français déclarent ainsi se souvenir de la publicité en regardant la télévision, vs. Moins de 13% pour les autres médias (cf. graphe 1). La force de la télévision en amont :
La mémorisation générée par la TV s’explique par sa puissance de
diffusion avec des facteurs unanimement reconnus comme la couverture et la répétition.
La mémorisation, fruit de la perception, de l’attention et de
l’émotion
Les sciences cognitives, discipline récente, se fixent comme objectif de
mieux comprendre «les mystères de l’esprit». Elles appréhendent scientifiquement les mécanismes d’acquisition, d’organisation et d’utilisation de nos connaissances. En particulier, concernant le rôle de la mémoire, elles montrent qu’un message est d’autant mieux mémorisé qu’il fait appel à des processus de mémorisation riches, combinant la perception, l’attention et l’émotion. Ainsi, plus une information fait appel à nos sens, active des représentations concrètes et suscite l’émotion, plus son stockage à long terme est efficace.
L’impact du choix créatif et de la forme du message publicitaire
La bonne mémorisation d’un message publicitaire est conditionnée par
deux paramètres. Tout d’abord, l’étape de la création est décisive. La force de l’idée, son degré d’originalité, la qualité de la réalisation …sont autant de facteurs influents sur la mémorisation du message. Ensuite, le choix de la forme est capital :les processus mémoriels stimulés selon que le message est «visuel + auditif», «visuel» seul ou «auditif» seul impliquent différents degrés de mémorisation.
Une mémorisation optimisée pour un message visuel et auditif
L’expérience réalisée en laboratoire, par l’Université des sciences
cognitives de Lyon, permet ainsi de mesurer scientifiquement le souvenir généré par des campagnes publicitaires en fonction de leur forme (cf. «Méthodologie» ci-dessus). L’ indice mémoriel développé par IM!, se basant sur de multiples critères pour mesurer la force de mémorisation des messages, met ici en évidence le «plus» d’un message «visuel + auditif». Comme le montre le graphe n°2, un message combinant le son et l’image a une puissance de mémorisation de 30% supérieure à un message uniquement «visuel» et de 50% supérieure à un message uniquement «auditif».
La télévision, média de la mémorisation
Appliqué aux médias et aux marques, ce résultat se traduit par une
efficacité supérieure de la télévision en comparaison des autres médias en matière de mémorisation publicitaire (cf. graphe 3). Elle est notamment près de deux fois plus efficace que la radio. La synergie du son et de l’image influence également le souvenir direct de la marque en renforçant l’attention, l’appréciation et l’envie d’achat. Enfin, la télévision génère du plaisir, stimulant irremplaçable à une bonne mémorisation.