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Soient a et b deux entiers naturels non nuls tels que PGCD (a + b, ab) soit un nombre premier noté p .
1/ Justifier que a et b sont supérieurs ou égaux à 2 .
Si a = b = 1 alors a + b = 2 et ab = 1 . D’où : PGCD (a + b , ab) = 1 , qui n’est pas considéré comme un
nombre premier.
Min(α ; β) = Plus petit des deux (minimum) et Max(α ; β) = Plus grand des deux (maximum)
PGCD(a , b) = a ∧ b = 3 × 5 = 15
Ainsi : a = 150 = 2 × 3 × 52 et b = 45 = 32 × 5 ⇒
PPMC (a , b) = a ∨ b = 2 × 3 × 5 = 450
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D’après ce rappel, le PGCD (a , b) est le produit des facteurs premiers communs aux deux nombres, avec la plus grande
multiplicité commune, qui est en fait la plus petite des deux multiplicités Min (αi , βi) .
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p est un nombre premier facteur de a et b , puisque diviseur de ces entiers , donc p est également facteur premier de
PGCD (a , b) , donc p | PGCD (a , b) .
2ème méthode :
Notons δ = PGCD (a , b) . On sait qu’alors a = δ.a’ et b = δ.b’ avec PGCD (a’ , b’) = 1 (a’ et b’ sont premiers entre
eux).
Le nombre premier p est diviseur commun à a et b , d’où p | a et p | b ⇒ p | δ.a’ et p | δ.b’ .
On sait qu’un nombre premier est premier avec tout nombre qu’il ne divise pas, donc :
Sachant que p | δ.a’ , si p ne divise pas δ , il est premier avec lui,
Le théorème de GAUSS permet conclure que p | a’ (Si p divise δ.a’ et que PGCD (p , δ) = 1 , alors p | a’ ) .
On montrerait de même que p | b’ .
p serait donc diviseur commun de a’ et b’ , ce qui est impossible puisqu’ils sont premiers entre eux.
On conclue donc que l’hypothèse selon laquelle p ne divise pas δ est fausse, donc p | δ .
Conclusion : p | PGCD (a , b) .
6/ Que conclure ?
Deux entiers se divisant mutuellement sont égaux, donc : PGCD (a + b , ab) = PGCD (a , b) .