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UNIVERSITÉ HASSAN II – MOHAMMEDIA FACULTÉ DES SCIENCES BEN M'SIK

Chapitre I

INITIATION À LA THÉORIE DU CHAMP


CRISTALLIN
LES COMPOSÉS DE COORDINATION;
COMPOSÉS DES MÉTAUX DE TRANSITION

COURS DE CHIMIE PHYSIQUE 1 (C4) 1 Pr.M.HLIWA


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INITIATION À LA THÉORIE DU CHAMP CRISTALLIN


LES COMPOSÉS DE COORDINATION; COMPOSÉS DES MÉTAUX DE
TRANSITION

IA – Introduction : position du problème:


IA1 – Exemples
IA2 – Isomérie des complexes de coordination : tetra , penta et
hexacoordinés
IA3 – L'atome métallique
IA3a – Configuration spatiale des orbitales s , p et d
IA3b – Structure électronique externe des métaux de
transition
IA4 – Ligands
IA5 – Les complexes
IB – Eclatement des niveaux pour un électron dans un environement
chimique:
IB1 – Environement octaèdrique (Oh)
IB2 – Environement tetraèdrique (Td)
IB3 – Environement plan carré (D4h)
IC – Table de caractères des groupes ponctuels de symétrie et symétries
moléculaires:
IC1 – Groupe Td : table de caractère ; etude détaillée
IC2 – groupe ponctuel D4h (plan carré)
IC3 – groupe ponctuel Oh
IC4 – groupe ponctuel D3h (bipyramide trigonal)
IC5 – Eclatement des niveaux s , p et d pour un électron dans
différentes symétries moléculaires
IC6 – Diagramme motrant les énergies relatives des orbitales
dans
différents environements chimiques
ID – Construction des orbitales hybrides (ie . de symétrie)
ID1 – Hybridation pour les orbitales σ

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ID1a – Exemple d'hybridation tetraèdrique : molécule


ML4(Td)
ID1b – Hybridation pour environement de symétrie D3h
ID1c – Hybridation pour D4h
ID1d – Orbitales hybrides pour environement Oh
ID2 – Schémas d'hybridation pour la formation de la liaison π
ID2a – Symétrie D3h
ID2b – Symétrie Oh
ID2c – Symétrie Td
ID2a – Symétrie D4h
IE – Liens entre coordinance , type d'hybridation et géométrie :
(de l'édifice formé pour un métal central : nd (n+1)s (n+1)p)

IF – Orbitales moléculéres pour les complexes ML6:


IF1 – Orbitales moléculaires pour ML6 et RI
IF2 – Etude des orbitales σ seules
IF3 – Prise en compte de l'interaction π
IF4 – Tableau récapitulatif des 27 OM ML6 (Oh)
IF5 – Représentation schématique des niveaux d'un composé
dans
lequel il existe une interaction métal – ligand de type σ et π
IF6 – Complexes sans électrons π
IF7 – Distribution de l'électron d pour les différentes
configurations
dn dans les environements Oh
IG – Théorie du champ cristallin:
IG1 – Cas d'un complexe octaèdrique
IG1a – Levée de dégénérescence
IG1b – Remplissage des orbitales
IG1c – Diagramme des niveaux d'énrgie d'OM de [Co(NH3)6]3+
IG2 – Structures pouvant se rapporter à l'octaèdre
IG3 – Tetracoordination : corrélation entre dn et symétrie
IG3a – corrélation entre dn et symétrie
IG3b – Représentation schématique des niveaux des composés
ML4 (Td et PC)
IG4 – Composés pentacoordinés
IG5 – Effet Jahn – Teller
IH – Chimie moléculaire des composés des M.T: Analogie isolobale:

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IH1 – Analogie isolobale (R.Hoffmann)


IH2 – Application de l'analogie isolobale
II – Spéctroscopie électronique d'adsorption des C.M.T:(CFT et TG):

Exercices et problèmes
Références

Chapitre I :

INITIATION À LA THÉORIE DU CHAMP CRISTALLIN


LES COMPOSÉS DE COORDINATION; COMPOSÉS DES MÉTAUX DE
TRANSITION

IA – Introduction : position du problème:

Les métaux de transition se caractérient par une chimie particulièrement


riche :
 Des cations de ces métaux ‘associent,en solution avec des anions ou des
molécules possèdant une ou plusieurs pairs d’électron non – liants pour
former des composés dits « Complexes de Coordination ».

IA1 – Exemples :

• Cr(CO)6 : Hexacarbonyl de chrome


→ Structure octaédrique
Métal au degré d’oxydation 0
• K4 Fe(CN)6

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• Cl3Co(NH3)6
Fe et Co au degré d’oxydation 2 et 3 : Fe2+ et Co+3
- Comment ces deux composés pouvaient – ils exister alors que la
valence du métal n’excède pas 3 ?
→ Pour WARNER , il existe deux types de valence :
- Valence primaire ou ionique : 3(Co3+) , 2(Fe2+)
- Valence secondaire ou nombre de coordination : 6
→ Les six molécules de NH3 (ou CN-), sont dits ligants (ou ligands) ou
coordinats, se trouvent au voisinage immédiat de l’ion central : on dit
qu’ils appartienent à la sphère de coordination (ou sphère interne)
→ Les 4 K+ (ou les 3 Cl-)assurent la neutralité éléctrique du complexe
et sont à l’exterieur (ie. Sphère externe).
En effet, en solution on a :
[Co(NH3)6]3+ + 3Cl- Ces ions peuvent conduire du courant
[Fe(CN- )6 ] + 4K+

IA2 - Isomérie des complexes de coordination : tetra , penta et


Hexacoordinés :

Trans Cis
Plan Carré
Tetraèdre
D4h Td

Bipyramide Trigonale
D3h
coordinat bidanté

Octaèdre Cis Octaèdre trans Octaèdre Cis

Oh
Remarques:

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- Dans un très grand nombre de cas l'entourage du métal présente


une symétrie octaèdrique : ion (ou métal) complexe entouré de 6
ligands (en absence de distorsion)
- Les composés stables sont ceux où les ligands apportent au métal
le nombre d'électrons nécessaires pour completer sa couche externe
à 18 électrons.
IA3 – L'atome métallique:
- Géneralement tout atome électronégatif est susceptible de former
des complexes de coordination.
- Particulièrement pour un atome ou ion métallique caractérisé par
un nombre υ d'électrons sur sa couche de valence , on peut
distinguer les orbitales nd (n ≥3) et (n+1)s aux quelles nous
adjoignons les orbitales (n+1)p qui , bien que vides , ont une
énergie voisine des précédents.
- Une caractérisation des éléments de transitions est que l'orbitale
(n+1)s est occupée avant les orbitales nd du niveau inférieur soient
pleines.

o CONIGURATION SPATIALES DES ORBITALES s ,p et d :

Z Z Z
Z

Y
Y Y Y
s PY
PX PZ
X X
X X

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Z Z
Z

Y Y Y

X dx2-y2 dxy
X X
dz 2

Z
Z

Y
dXZ
dyz
X X

o STRUCTURE ELECTRONIQUE EXTERNE DES METAUX DE


TRANSITION :

Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn
3d24s2 3d34s2 3d54s1 3d54s2 3d64s2 3d74s2 3d 4s 3d 4s 3d104s2
8 2 10 1

Zr Nb Mo Te Ru Rh Pd Ag Cd
4d25s2 4d35s2 4d55s1 4d55s2 4d65s2 4d75s2 4d 5s 4d 5s 4d105s2
8 2 10 1

Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg
5d26s2 5d36s2 5d56s1 5d56s2 5d66s2 5d76s2 5d 6s 5d 6s 5d106s2
8 2 10 1

IA4 – Les ligands:


- Le ligand (ou coordinat) peut être un atome , un ion ou une
molécule (une base de Lewis) capable de fonctionner comme
donneur d'électrons dans une liaison de doordination.
Anions monoatomiques : Cl- , F- , etc…
Anions moléculaires : C≡N- , OH- , etc…
Anions neutres : H2O , NH3 , CO , etc…
- Dans le cas où le ligand est un anion monoatomique , sa couche de
valence est complète lorsque l'on a s2p6 (8e-) . cependant ,

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• Si le niveau s est beaucoup plus profond que le niveau p , il


intevient peu dans l'orbitale moléculaire et l'on peut se limiter aux
trois orbitales p , en choisisant pour chaque ligand un système
d'axes de référence tel que l'un des axes soit confondu avec la
direction métal – ligand

π 1p→σ
σ L π'
M 2p→π , π'

• Si les niveaux s et p sont voisins , ils interviennent nécessairement


l'un et l'autre et l'on admettra que l'on peut remplacer 2 OA (une s
et une p dirigée selon l'axe métal – ligand) par 2 orbitales hybrides
que l'on supposera connues
ie : (sp)1 confondue avec axe M – L : type σ
(sp)2 décrivant une paire non liante
2 AO p ⊥ axe M – L restent disponibles pour interaction de type
π
- Dans le cas ou le ligand est une molécule dipolaire , il existe en
général une orbitale occupé à caractère fortement non-liant (paire
libre) (H2O , NH3) qui est une hybride sp (localisé sur le ligand).
Pour des raisons électrostatiques évidents , la paire libre est attirée par
le cation métallique et chaque ligand se dispose de façon à aligner
l'axe de l'orbitale localisée avec l'axe métal-ligand.
• C'est cette orbitale hybride qui est impliquée dans une interaction
de type σ
• L'existence d'une ou deux systèmes π (comme dans |C≡N|- ) fait
que le ligand est vu du métal comme un atome possèdant outre
l'hybride sp deux orbitales moléculaires de même symétrie que les
OA p (précédement invoquées) pour une interaction de type π.

Remarques :
Les interactions métal-ligand ne sont pas toujours essentiellement de type
électrostatique ; ex dans Cr(CO)6 (Cr couche d incomplète : métal accepteur
d'électrons ( d° d'oxydation zéro) ; CO ligand peu polaire (donneur
d'électrons) → molécule covalente
Notations :

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OA ou OM des ligands notées indistinctement :


ϕσn et ϕπn ϕπ'n ( n = 1,…,6 pour complexe Oh)
Couches de valence du métal
• les 5 OA nd : ϕxy , ϕyz , ϕxz , ϕx2-y2 , ϕz2
• l'orbitale (n+1)s : ϕs
• les 3 OA (n+1)p : ϕx , ϕy , ϕz
z
π5 π'5
π4 π2
σ5

σ2 π'2
π'4 σ4

π1 σ1 π3
σ3
π'3
π'1
σ6 y
x π'6
π6

IA5 – Les complexes :


Un complexe est donc caractérisé par la disposition des ligands autour
du métal central ainsi que par la distribution énergitique des électrons
externes du métal qui peut être décrite par quatre modes de
raisonnements
différents :
• On considère simultanément les électrons du métal et ceux des
ligands , cet ensemble se plaçant suivant une distribution des
niveaux d'énergie qui est fonction des distributions des composants
pris isolément (Théorie des orbitales moléculaires)
• On considère que les niveaux d'énergie des électrons d du métal
(dégénérés dans le métal isolé) se séparent en deux ou plusieurs
niveaux distincts sous l'influence du champ électrostatique des
ligands (Théorie du champ cristallin)
Répartition des niveaux énergétiques des électrons d dans les complexes
plan carré , tétraèdrique et octaèdrique :

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eg
b2g
t2
b1g
Type σ(M-L)
∆o
d ∆t

eg
e t 2g
a1g
ion libre tétraèdre octaèdre plan carré

• On considère que l'atome central perd des électrons pour prendre le


degré d'oxydation qu'il aura dans le complexe A - n e An+
On considère que l'atome central hybride ses orbitales de façon à
recevoir les électrons des ligands (Théorie de la liaison de valence)
(due à Pauling).
• On admet qu'il y a recouvrement entre les orbitales d du métal et les
orbitales des atomes hybrides des ligands (Théorie du champ des
ligands).
IB – Eclatement des niveaux pour un électron dans un environement
chimique:
IB1 – Environement octaèdrique (Oh) :

Type du niveau Oh χ(E) χ(C2) χ(C3) χ(C4) R.I


s(ϕs) 1 1 1 1 A1g
p(ϕx , ϕy , ϕz) 3 -1 0 1 T1u
d(ϕz2 , ϕ x2-y2 , ϕxy , ϕxz , ϕyz) 5 1 -1 -1 Eg ⊕ T2g

IB2 – Environement tetraèdrique (Td) :

Type du niveau Td χ(E) χ(C2) χ(C3) R.I


s(ϕs) 1 1 1 A1
p(ϕx , ϕy , ϕz) 3 -1 0 T2
d(ϕz2 , ϕ x2-y2 , ϕxy , ϕxz , ϕyz) 5 1 -1 E ⊕ T2

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IB3 – Environement plan carré (D4h) :

Type du niveau D4h χ(E) χ(C2) χ(C4) χ


R.I
(σh)
s(ϕs) 1 1 1 1 A1g
p(ϕx , ϕy , ϕz) 3 -1 1 1 A2u ⊕Eu
d(ϕz2 , ϕ x2-y2 , ϕxy , ϕxz , ϕyz) 5 1 -1 1 A1g ⊕T2g⊕B2g⊕Eg

IC – Table de caractères des groupes ponctuels de symétrie et symétries


moléculaires:

Comme nous venons de le constater au cours de cette longue


introduction ,pour l'etude des complexes de coordination , nous avons à
considérer leur symétrie moléculaire , et par les électrons à utiliser, on a
construie les OM de ces édifices à partir des tables de caractères des
groupes de symétrie (qui sont caractéristiques de tels complexes
moléculaires) ; à savoir les groupes ponctuels Oh (octaèdrique) ,
Td (tétraèdrique) , D4h (plan carré) , D3h (bipyramide à base triangulaire) ,
etc…
Nous allons alors expliquer la signification des dites" tables de
caractères " et indiquer les informations qu'elles contiennent . Dans ce but
nous allons donner la manière de dérmination d'un groupe ponctuel,ensuite
étudier de façon détaillée une table de caractère représentative du groupe
Td , et puis quelques autres : Oh , D3h , D4h

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 Détermination du groupe ponctuel de symétrie :


Algorithme :

oui non
Molécule Linéaire ?

non oui non


Centre d’inversion i Axe propre d’ordre n ?

oui non
D∞h C∞v σ?

Cs oui
i?

Choisir l’axe d’ordre n


le plus élevé Cn Ci non

C1
oui non
Axe impropre S2n

oui Autres éléments non


sauf i ?

S2n

non
n C2 ┴ Cn ?

oui non oui non


σh
?
oui non Cnh
Dnh σd
?

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Dnd Dn oui
σv non
Cnv ? Cn

IC1 – Groupe Td : table de caractère ; etude détaillée :

Td E 8C3 3C2 6S4 6σd

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A1 1 1 1 1 1 x2+y2+z2
A2 1 1 1 -1 -1
E 2 -1 2 0 0 2z2-x2-y2, x2-y2
T1 3 0 -1 1 -1 (Rx , Ry , Rz)
T2 3 0 -1 -1 1 px , py , pz (xy , yz , xz)
I II III IV

Notations:

- C n , C nv , C nh , Dn , Dnh , Dnd , Td , θh , S2n , etc…


sont Les symboles de SCHOENFLIES désignant les groupes de
symétrie.
- E , Cn , S2n , σh , σv , σd , i
Sont les éléments de symétrie du groupe réunis en classe.
Exemple : pour le groupe Td sont : E , 8C3 , 3C2 , 6S4 , 6σd
ie. Un seul élément dans la classe identité E
8 éléments dans la classe C3 de rotation 2π
3
3 éléments dans la classe des éléments C2
- Dans l’aire I sont regroupés les caractères des représentations
irréductibles (RI) du groupe.
Pour déterminer ces caractères χΓ(R) des (R.I) Γ nous pouvons appliquer
la règle élémentaire suivante : Le caractère χΓ(R) est égale au nombres de
vecteurs qui ne sont pas modifiés par l’opérateur de symétrie requise pour
l’élément de symétrie R correspondant .
A chaque vecteur est associé une orbitale s ,px ,py ,pz ,dz2 ,dx2-y2 ,dxy , dxz , dyz etc..
Règle :
φ=φ χΓ()=+1
φ = -φ χΓ()=- 1
φ = φ (ou - φ ) χΓ()=0

[χ( )]Γ = ∑χΓ( )


φ

- Dans l’aire II se trouvent les symboles de MÜLLIKEN qui


désignent chacune des R.I du groupe . leurs signification sont les
suivantes :
i/ Lettre du symbole Dimension de la R.I

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(nombre de vecteurs de base)

A ou B 1
E 2
T 3
A et B désignent des représentations monodimentionnelles
A si la représentation est symétrique par rapport à l’opération n
B si la représentation est antisymétrique par rapport à l’opération n
ie A est telle que χ ( n) = +1
B est telle que χ ( n) = -1
n : rotation de 2π autour de l’axe principal d’ordre n.
n
ii / Indices 1 ou 2 : S’attribuent généralement à A et B
1 si la R.I est symétrique par rapport à un axe C2 ⊥ Cn : χ (Cn) = +1
2 si la R.I est antisymétrique par rapport à un axe C2 ⊥ Cn : χ (Cn) = -1
Ou bien , si cet axe C2 n’existe pas on utilise soit un plan vertical σv ou
un axe impropre S4
iii / Indices u et g : Sont utilisés pour les R.I telle que :
R.I est symétrique par rapport à i(centre d’inversion) →χ( î ) = +1→ g
R.I est antisymétrique par rapport à i(centre d’inversion) →χ( î ) = +1→
u
iv / Exposants ’et’’ :
’si RI est symétrique par rapport au plan σh
’’si RI est antisymétrique par rapport au plan σh
v / L’emploi d’indices numériques pour E et T :
tel que E1 , E2 , T1 , T2 , Eg , Eu , T1g , T1u , T2g , T2u
suit également certaines règles.
- Dans l’aire III : Se trovent les symboles x , y , z représentatifs des 3
coordonnées d’épace et les symboles Rx , RY , Rz représentatifs des
rotations autour des axes du trièdre de référence.
Ces symboles indiquent laquelle des coordonnées ou des rotations se
transforme comme la R.I à laquelle elle est attribuée.
- Dans l’aire IV : Sont indiqués les produits carrés et binaires des
coordonnées en fonction de leurs propriètés de transformation.

Produits carrés , x2 , y2 , z2
Produits binaires xy , xz , yz
⇒ Permettent de former x2 + y2 + z2 → φs
x2 – y2 → dx2-y2
2r2 + x2 + y2 → dz2

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IC2 – Groupe ponctuel D4h (plan carré) :

D4h E 2C4 C2 2C2' 2C2'' i 2S4 σh 2σv 2σd


A1g 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 x2+y2,z2
A2g 1 1 1 -1 -1 1 1 1 -1 -1 Rz
B1g 1 -1 1 1 1 1 -1 1 1 -1 x2-y2
B2g 1 -1 1 -1 -1 1 -1 1 -1 1 xy
Eg 2 0 -2 0 0 2 0 -2 0 0 (Rx,Ry) (xz,yz)
A1u 1 1 1 1 1 -1 -1 -1 -1 -1
1 1 1 -1 -1 -1 -1 -1 1 1 z
A2u
B1u 1 -1 1 1 -1 -1 1 -1 -1 1
B2u 1 -1 1 -1 1 -1 1 -1 1 -1
2 0 -2 0 0 -2 0 2 0 0 (x,y)
Eu

IC3 – groupe ponctuel Oh :

Sous groupe ponctuel Td (Oh , Td groupes cubiques )

E 8C3 3C2 6S4 6σd i 6C2 6C4 8S6 3σh


Oh
(C42)
A1g 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 x2+y2+z2
A2g 1 1 1 -1 -1 1 -1 -1 1 1
Eg 2 -1 2 0 0 2 0 0 -1 2 (2z2-x2-y2,x2-y2)
T1g 3 0 -1 1 -1 3 -1 1 0 -1 (Rx,Ry,Rz)
T2g 3 0 -1 -1 1 3 1 -1 0 -1 (xy,xz,yz)

A1u
A2u 1 1 1 -1 -1 -1 1 1 -1 -1
1 1 1 1 1 -1 -1 -1 -1 -1
Eu
2 -1 2 0 0 -2 0 0 1 -2
T1u
3 0 -1 -1 1 -3 1 1 0 1 (x,y,z)
T2u 3 0 -1 1 -1 -3 -1 -1 0 1

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IC4 – groupe ponctuel D3h (bipyramide trigonal) :

D3h E 2C3 2C2 σh 2S3 3σv


A1' 1 1 1 1 1 1 x2+y2,z2
A2' 1 1 -1 1 1 -1 Rz
E' 2 -1 0 2 -1 0 (x,y) (x2-y2,xy)
A1'' 1 1 1 -1 -1 -1
A2'' 1 1 -1 -1 -1 1 z
2 -1 0 -2 1 0 (Rx,Ry) (xz,yz)
E"

IC5 – Eclatement des niveaux s , p et d pour un électron dans différentes


symétries moléculaires :

Niveau Oh Td D4h D3h


s a1g a1 a1g a 1’
p t1u t2 a2u + eu e’ + a2’’
d eg + t2g e + t2 a1g+b1g+b2g+eg a1’+e’+e’’

IC6 – Diagramme motrant les énergies relatives des orbitales dans différents
environements chimiques :

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DIAGRAMME DE CORRÉLATION ENTRE NIVEAUX d DU MÉTAL(*)


DANS DES ENVIRONEMENTS Oh , Td , D4h et D3h :
Enérgie
(*)Pour la symétrie d'hybridation σ
eg(z2, x2-y2)
b2g(xy)
t2(xy,xz,yz)
e'(x2-y2,xy)
b1g(x2-y2)

d(z2, x2-y2, xy,xz,yz)


∆ ∆t
0

eg(xz,yz)
a'1(z2)
a1g(z2)
e''(xz,yz)

e(z2, x2-y2)

t2g(xy,xz,yz)

Ion libre Oh Td D4h D3h

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ID – Construction des orbitales hybrides (ie . de symétrie) :


ID1 – Hybridation pour les orbitales σ :
ID1a – Exemple d'hybridation tetraèdrique : molécule ML4(Td) :

Orbitales hybrides (O.H) : C.L.O.A adaptées à la symétrie de l'environement


chimique.

L1
L1
σ1
σ3 L3
L3 σ4
M
σ2
L4 L2
L2
L4

L'ensemble des quatres orbitales de liaison σ forme une base de


représentation pour le groupe ponctuel de symétrie Td.

Td E 8C3 3C2 6S4 6σd


Γσ 4 1 0 0 2
(Td)
Γσ = ∑ a i Γi Γσ = A1 ⊕ ⇒

dim4 dim1 dim3


m
ai = (1/g) ∑ gk χΓ( k) χΓi( k)
k=1
Table de caractères du groupe ponctuel de symétrie Td ⇒ La répartition des
orbitales de symétrie par représentation irréductible:

Orbitales de symétrie A1 Orbitales de symétrie T2


( Px , Py , Pz )
s
(dxy , dyz , dxz )

⇒ Deux types d'hybridation:


sp3 et sd3 (sans aucune différence au point de vue symétrie)
Exemples:
• CH4 : sp3 (pcq. Pour le Carbone E2s ∼ E2p tandis que E3d >>E2s)

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MnO4- , MnO42- , CrO42- : sd3 (pcq pour Mn et Cr E3d ∼ E4s et E4p >>E4s)

Remarque: Des fois l'hybride est combinaison linéaire de sp3 et sd3 .
ID1b – Hybridation pour environement de symétrie D3h :
z

σ
M σ
σ y
σ
x
σ

D3h E 2C3 3C2 σh 2S3 3σv


Γσ 5 2 1 3 0 3

→ Γσ = 2A1' ⊕ A2'' ⊕ E'

A1' A2'' E' →

s (px , py) ⇒ Pour les orbitales


pz
d z2 (dxy ,dx2-y2) hybrides , toutes les
combinaisons suivantes
peuvent être utilisées:

(1) ns , (n+1)s , pz px , py (a) → s2p3


dxy , dx2-y2 (b) → s2pd2

(2) ndz2 , (n+1)dz2 , pz px , py (a) → d2p3


dxy , dx2-y2 (b) → pd4

(3) (n+1)s , ndz2 , (n+1)pz px , py (a) → sdp3


dxy , dx2-y2 (b) → d3sp
Remarques : (1) et (2) très peu utilisées (ie. Considérations énergitiques)
(3a) semble être une bonne représentation de la composition des

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orbitales hybrides utilisées ; MoCl5 gazeux présente une


combinaison de (3a) et (3b) (ie E4d ≈ E5p).

ID1c – Hybridation σ pour un environement de symétrie D4h (plan carré) :

Exemple: AuCl4- , Ni(CN)42-


σ1
σ4

σ2
σ3

E 2C4 C2 2C2' 2C2'' i 2S4 σh 2σv


D4h
2σd
Γσ 4 0 0 2 0 0 0 4 2 0

Table D4h → Γσ = A1g ⊕ B1g ⊕ Eu

D’où les combinaisons d'hybridations possibles:

A1g B1g Eu

s (px , py)
dx2-y2
d z2

Soient : s , dx2-y2 , px , py → dsp2


et dz2 , dx2-y2 , px , py → d2p2
Remarque: nd (n+1)s (n+1)p est plus favorable de point de vue énergétique
que nd (n+1)d (n+1)p.

ID1d – Hybridation σ pour l'environement de symétrie Oh :


Exemple: [ Fe(CN)6 ]3- z

σ5

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σ4
y
σ3 σ1
σ2
σ6

Oh E 8C3 6C2 6C4 3C2 i 6S4 8S6 3σh 6σd


Γσ 6 0 0 2 2 0 0 0 4 2

Γσ = A1g ⊕ Eg ⊕ T1u

A1g Eg T1u

s (dx2-y2 , dz2) (px , py ,pz)

D’où une seule combinaison hybride (s, px , py ,pz , dx2-y2 , dz2) : d2sp3
ie : nd (n+1)s (n+1)p

ID2 – Schémas d'hybridation pour la formation de la liaison π :


ID2a –participation des électrons π et environement D3h:
z

D3h E 2C3 2C2 σh 2S3 σv


Γπ(//) 3 0 -1 3 0 1
1
2 Γ π (⊥ ) 3 0 -1 -3 0 -1
y
3 Γπ 6 0 -2 0 0 0
x

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D’où Γπ(//) = A2' ⊕ E' Γπ = A2' ⊕ A2'' ⊕ E' ⊕ E''


Γπ(⊥) = A2'' ⊕ E''
Et
A2' A2'' E' E''
Aucune pz (px ,py) (dxz , dyz)
(dx2-y2 , dxy)

⇒ Types d'hybridations possibles pour les liaisons π ; sont:


d2p3 [ nd (n+1)p ] et d4p [ nd (n+1)p ]

ID2b – Participation des électrons π dans un environements Oh :


z

M
y

Oh E 8C3 6C2 6C4 3C2(C42) i 6S4 8S6 3σh 6σd


Γπ 12 0 0 -4 0 0 0 0 0 0

Γπ = T1g ⊕ T2g ⊕ T1u ⊕ T2u


Avec:
T1g T2g T1u T2u
Aucune (dxy , dxz , dyz) (px ,py ,pz) Aucune

D’où une seule hybridation possible : d3p3

ID2c – Hybridation π pour un environement Td :

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z
Td E 8C3 3C2 6S4 6σd
Γπ 8 -1 0 0 0

y
Γπ = E ⊕T1 ⊕ T2
x

A1g Eg T1u
(dx2-y2 , dz2) Aucune (px , py ,pz)
(dxy , dxz , dyz)
D’où l'hybridations possibles: d2p3 et d5

ID2d – Hybridation π pour un environement D4h :

E 2C4 C2 2C2' 2C2'' i 2S4 σh 2σv


D4h
2σd
Γπ(//) 4 0 0 -2 0 0 0 -4 2 0
Γπ(⊥) 4 0 0 -2 0 0 0 4 -2 0
Γπ 8 0 0 -4 0 0 0 0 0 0

⇒ Γπ(//) = A2g ⊕ B2g ⊕ Eu

Γπ(⊥) = A2u ⊕ B2u ⊕ Eg

Avec :
A2u A2g B2u B2g Eu Eg

pz Aucune Aucune dxy (dxz , dyz) (px , py)

D’où le type d'hybridation : (px , py , pz) ; (dxy , dxz , dyz) : d3p3

IE – Liens entre coordinance , type d'hybridation et géométrie :


(de l'édifice formé pour un métal central : nd (n+1)s (n+1)p)

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Coordinanc
Hybridation σ Hybridation π Géométrie
e
4 Sp3 , sd3 d 2p 3 , d 5 Tetraèdre
4 dsp2 d 3p 3 Plan carré
Pyramide à base
5 dsp3 , sp3d d 3p 3
carrée
Bipyramide
5 dsp3 d 2p 3 , d 4p
trigonale
sp3d2 Octaèdre
6 d 3p 3
(n+1)s (n+1) p (n+1)d (ionique)
d2sp3 Octaèdre
6 d 3p 3
(n+1)s nd (n+1)p (covalent)

IF – Orbitales moléculéres pour les complexes ML6:


IF1 – Participation des OA du métal et des OM σ et π des ligands à la
formation des OM adaptées de symétrie :
Symétrie des OM Métal central Ligants
A1g φs σ1
OMσ T1u φx , φy , φz σ2
Eg φx2-y2 , φz2 σ3
σ4
σ5
σ6
T2g φxy , φxz , φyz πxy , πxz , πyz
T1g --------------- πRx , πRy , πRz
OMπ T2u --------------- πa , πb , πc
T1u φx , φy , φz π x ' , π y ' , π z'

IF1 –Etude des orbitales σ :

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Métal : ϕs , ϕx , ϕy , ϕz , ϕx2-y2 , ϕz2 L5


Ligands : ϕσn ; n=1,2,…,6 σ5
L3 σ2 L2
Complexe ML6 : ΨΓσ = Ψa1g , Ψeg , Ψt1u σ3
M σ4
σ6
L1 σ1 L4

• Orbitales moléculaires : L6
1a1g : Ψa1g = C1ϕs + C2 1_ [ϕσ1 + ϕσ2 + ϕσ3 + ϕσ4 + ϕσ5 + ϕσ6 ]
√6 ϕ σs
1eg Ψeg (x2-y2) = C3 ϕx2-y2 + C4 ½ [ϕσ1 + ϕσ2 - ϕσ3 - ϕσ4 ]
ϕσ x2-y2
Ψeg(z2) = C3 ϕz2 + C4 1_ [2ϕσ5 +2 ϕσ6 - ϕσ1 - ϕσ2 - ϕσ3 - ϕσ4 ]
2√3 ϕ σ z2

1t1u Ψt1u(x) = C5 ϕx + C6 1_ [ϕσ1 - ϕσ2 ]


√2 ϕσx
Ψt1u(y) = C5 ϕy + C6 1_ [ϕσ3 - ϕσ4 ]
√2 ϕ σy
Ψt1u(z) = C5 ϕz + C6 1_ [ϕσ5 - ϕσ6 ]
√2 ϕσz

Représentations schématiques des orbitales moléculaires des complexes


octaèdriques; interactions σ :

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Métal Ligand
σ5
z
σ2

y σ4 σ3 (A1g)
σ1
σ6
x
z

y (T1u)

x
z

(Eg)
y

⇒ pour la "symétrie"σ trois états liants ; soient 6 fonctions (parmi 12) ,


ensuite vient l'état non-liant t2g , puis l'état antiliant eg , puis les autres
antiliants à jamais occupés à l'état fondamental de la molécule.

Configuration électronique :
Nombre d'électrons : 6 Ligands : 6 x 2e-
Métal : υe- de valence
Configuration électronique : 12e- : (1a1g)2 (1eg)4 (1t1u)6 ≡ (σ)12
υe- : (1t2g)(υ-n) (2eg)n ; selon les cas
1) υ ≤ 3 : eg il existe des électrons célibataires :
complexe
t 2g paramagnétique

2) 4 ≤ υ ≤ 8 :
∆o ou ∆o

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Paramagnétiques bas spin ou haut spin (respectivement) ou encore (à


champ fort ou à champ faible) (respectivement) cela dépendera de la valeur
de ∆o par rapport à l'énergie d'appariement de deux électrons.
3) υ ≥ 9 :
quelque soit le cas t2g est plein

IF3 – Prise en compte de l'interaction π :


Γπ contient 12 orbitales πn et πn'
Γπ = T1u + T2g + T1g + T2u

5
π5' π2
π2'
π4 π3
π4' π1 π3'
y

π6'
π1' π6
x
OM OA métal OM Ligands Représentation
½[ϕπ1' - ϕπ2' + ϕπ3' - ϕπ4' ] 1
dxy
t2g dxz ½[ϕπ1 - ϕπ2 + ϕπ5' -ϕπ6' ] 3

dyz ½[φ3' - φ4' + φ5 - φ6 ] 4

2 t2g
pz ½[ϕπ1 + ϕπ2 + ϕπ3 + ϕπ4 ]
t1u py ½[ϕπ1' + ϕπ2' + ϕπ5 + ϕπ6 ]
px
½[ϕπ3 + ϕπ4 + ϕπ5' + ϕπ6' ]

t1u

Remarque : Détermination des combinaisons t1g et t2u :

La différence entre t1g et t1u d'une part et entre t2u et t2g d'autre part, est que dans
les deux cas l'une est paire et l'autre est impaire.
Aucune des orbitales du métal n'est de ce type.
→ Trouver une autre méthode que la LCAO pour les construire.
→ On peut donc essayer d'obtenir t1g à partir de t1u des ligands et t2u à partir de
t2g des ligands en changeant la parité de l'OM par l'opération d'inversion.

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t1g ϕπa = ½[ϕπ1 - ϕπ2 + ϕπ3 - ϕπ4 ]


ϕπb = ½[ϕπ1' - ϕπ2' + ϕπ5 - ϕπ6 ]
ϕπc = ½[ϕπ3 - ϕπ4 + ϕπ5' - ϕπ6' ]

t2u ϕπa' = ½[ϕπ1' + ϕπ2' + ϕπ3' + ϕπ4' ]


ϕπb' = ½[ϕπ1 + ϕπ2 + ϕπ5' + ϕπ6' ]
ϕπc' = ½[ϕπ3' + ϕπ4' + ϕπ5 + ϕπ6 ]

t2u
2t2g
t1g

2t1u

t2g t2g
IF4 – Tableau récapitulatif des 27 OM ML6 (Oh) :
1t2g
R.I Atome de métal Orbitale σ Orbitalet π
1u

t1u
A1g s σs aucune
T1u px , py , pz σx , σy , σz πx , πy , πz
Eg d x2-y2 , dz2 σ x2-y2 , σ z2 aucune
T2g dxy , dyz , dxz 1t1uaucune πxy , πyz , πxz
T1g aucune aucune πa , πb , πc
T2u aucune aucune π a' , π b ' , π c'
M ML6 6L
IF5 – Représentation schématique des niveaux d'un composé dans
lequel il existe une interaction métal – ligand de type σ et π :

Le complexe comporte maintenant 36+υ électrons de valence


36 {ligands [ 6L x (σ2 π2 π'2)]} et υ métal
(a1g , eg , t2g , t1u) liants
Et l'ensemble des états ( (t1g , t2g) non-liants + t1u intermédiaire

COURS DE CHIMIE PHYSIQUE 1 (C4) 29 Pr.M.HLIWA


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⇒ a1g2 eg4 t2g6 (1)t1u6 (2)t1u6 t1g6 t2u6 : 36 e- des ligands


(2)t2g et (2)eg sont réservés aux υ électrons du métal et sont antiliants.
Remarques :

1) eg
∆o écart variable d'un complexe à un autre et doit
∆o être considéré pour une discusion
t2g de la configuration électronique de ML6

2) L'existance d'un nombre élevé d'états non-liants et antiliants explique que


ces composés soient relativement moins stables que les molécules
usuelles (d’où le non de complexes

→ Utilisation dans la catalyse , applications en biologie.

→ Possèdent de très intéressentes propriètés magnétiques et électriques (et


optiques) non-usuelles dont l'analyse empirique jointe à notre conception des
OM permet d'expliquer et de lier entre elles ces propriètés.

Exemples
Diagramme :
des niveaux MoCl63-moléculaires
des orbitales , IrF6 dans ML6 (Oh)
36 e- : σ12π24
Mo : …4d55s1 → 6e- 39 e-
2
Cl : …3s 3p 5
→ (6 x 5e )-
3t1u 3 e- : (t2g)3
MoCl63- : 3e- supplémentaires(TLV)
p
2a1g -
Ir : …5d76s2 → 9e- 2eg39e et expérimentalement
sF : …2s22p5 → (6∆ x 5e-) donne le même type de
o
2t2g Spectre d'absorptionque le MoCl63-

d
Shift d'énergie par t1g
rapport à un t2u
environement sphérique t1u
(6L distribués 1t π
COURS
uniformément sur DE
la CHIMIE PHYSIQUE 1 (C4) 30 1u 36Pr.M.HLIWA
électrons
1t2g
surface d'une sphère
1eg σ
dont le métal est le
1a1g
Atome du métal Nivaeaux des OM Atomes coordonnnés
UNIVERSITÉ
(isolé) HASSAN II – MOHAMMEDIA (d'aprèsDES
FACULTÉ les SCIENCES
hypothèsesBEN M'SIK
faites dans ce cours σetπ
ont la même énergie)
IF6 – Complexes sans électrons π :
Il existe des ML6 dont les ligants ne possèdent pas d'e- π
disponibles pour établir une liaison avec le métal central.
Exemple: L = NH3 : un seul doublet (de l'azot) est disponible les autres
localisés dans les liaisons N-H.
L = H2O dont [Cr(OH)6]3+ est un complexe typique.
H2O : 6 x2e- → 12e- : σ12
Cr3+ : 3e- → t2g3
Remarque: σ12 t2g3 ≈ σ12 (π24) t2g3
↔ [Cr(OH)6]3+ très proche , par ses propriètés électroniques de (MoCl6)3- et IrF6

IF7 – Distribution de l'électron d pour les différentes configurations


dn dans les environements Oh :

d1 , d2 , d3

(t2g)1 (t2g)2 (t2g)3


2
T2g 3
T2g 4
T2g

Configuration ∆0 < P ∆0 > P


d4 t2g3 eg1 (4) t2g4 (2)
d5 t2g3 eg2 (5) t2g5 (1)
d6 t2g4 eg2 (4) t2g6 (0)
d7 t2g5 eg2 (3) t2g6 eg1 (1)

compos és à haut spin compoés à


bas spin
nombre d' e- non appariés
d8 et d9 t2g6 eg2 et t2g6 eg3 . ∀∆0 et P (les configurations les plus basses en
énergie sont t2g6 eg2 et t2g6 eg3 ; t2g saturée sans tenir compte de ∆0 ).

Exemples:
1) d6 : CoIII
(CoF6)3- avec 4e- non appariés (paramagnétique)
(F- : ligant à champ faible)
[Co(NH3)6]3+ aucun e- non apparié (diamagnétique)
(NH3 : ligant à champ fort)

COURS DE CHIMIE PHYSIQUE 1 (C4) 31 Pr.M.HLIWA


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2) Mn : 3d54s2 (Théorie de la liaison de valence)


Mn 0
-2e- → MnII : 3d5
-3e- → MnIII : 3d4

II
Mn : 3d
isolé (5)

T d(sp 3) (5)

3 2
O h(sp d ) (5)

O h(d 2sp 3) (1)

2
D4h (dsp ) (3)

4s 4p 4d .

MnIII : 3d 4s 4p 4d .
isolé (4)

T d(sp 3) (4)

3 2
O h(sp d ) (4)

O h(d 2sp 3) (2)

2
D4h (dsp ) (4)

-
: e célibataire
: doublet non liant
X : doublet liant
⇒ Le nombre d'électrons non appariés dépend :
Du degré d'oxydation du métal (MnII:5,1,3) , (MnIII:4,2)
De le stéréochimie / atome central
De la nature de la liaison (e- champ fort – faible)
⇒ La connaissance du nombre d'e- non appariés permet d'écarter certaines
géométries :

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Explication:
Si x représente le nombre d'e- d du métal on peut prévoir le nombre y
d'électrons célibataires.

y x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Oh(sp3d2)
0 1 2 3 4 5 4 3 2 1 0
Oh(d2sp3)
0 1 2 3 2 1 0 1 2 1 0
Td(sp3)
0 1 2 3 4 5 4 3 2 1 0
P.C(dsp2) 0 1 2 3 4 3 2 1 0 1 0

⇒ Pour un élement le D.O se différencie bien


-A priori on ne peut différencier les géométries des systèmes d0,d1,d2,d3,d9et d10
-En fait le moment magnétique ne dépend pas uniquement du nombre
d'électrons.
⇒ Il sera possible de les différencier (sauf pour d0 et d10)
Exemples:
CoII d7 Td 4.4 ≤ µeff ≤ 4.8 M.B
Co d
II 7 Oh 4.8 ≤ µeff ≤ 5.2
NiII d8 Td 3.2 ≤ µeff ≤ 4.0
NiII d8 Oh 2.9 ≤ µeff ≤ 3.3

IG – Théorie du champ cristallin: (C.F.T)


-Cette théorie utilise un modèle purement ionique
-Elle met l'accent sur la levée de dégénérescence des orbitales d de l'atome
central sous l'influence des charges électriques des ligants.
-Ici , par contraste à la théorie des OM ou de la LV , les ligants sont
considérés sans structure , sans orbitales , mais comme des charges
électrostatiques ponctuelles ou de type dipolaire.
-On cherche alors l'effet du champ életrostatique ainsi creé sur les électrons
dans les orbitales d de l'ion métallique.

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Z
: peut être O2- , F- , Cl- …anion
δ- δ+ δ- δ+
NH3 , OH2 …molécule dipolaire
Mn+ Y (avec extrémité négative prés de Mn+)

-Figure montrant comment les énergies des électrons dans une configuration
d10 sont perturbés par un champ électrostatique sphérique et octaèdrique:

A
Es
∆0 (ou 10Dq)
B
E0
ion libre ion dans ion dans un
un champ champ
sphérique octaèdrique

d10 : 10 Es = 6(Es-B)+4(Es+A)
∆0 = A+B → 3B = 2A → A = 3 ∆0 et B = 2 ∆0
5 5
Remarque : ∆0 ≈ 1 – 3 eV
Es ≈ 20 – 40 eV
La C.F.T s'interesse à une partie infime de l'énergie totale de la formation du
complexe.
IG1 – Cas d'un complexe octaèdrique :
IG1a – Levée de dégénérescence :
Les ligants imposent un champ électrique de symétrie Oh ⇒ levée de
dégénéscence telle que :
Energie des orbitales
E(eg) > E(t2g) parce que eg localise préférentiellement les e- (suivant les
axes du trièdre de référence) d dans la région
eg( dx2-yde l'espace où les électrons des
2,d 2) d
ligands ont la plus forte probabilité de présence.z
→ Effet répulsif plus fort queγ
suivant les bissectrices desγaxes (ie: sym t2g)
d IG1b – Remplissage des orbitales: (principe de Pauli , règles
de Hund).
t2g(dxyd ,dxz ,dyz) d
d
ε
∞ ε
Représentation pour la position
COURS DEDistance
CHIMIE PHYSIQUE 1 (C )
atome central-ligants
4
d'équilibre dans le complexePr.M.HLIWA
34
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4 5 7 8
9 10 9 10

sphérique sphérique
6 7 8 4 5 6
1 2 3 1 2 3

Oh(d4 -7) Oh(d4 -7)

H.S paramagnétique L.S dia ou paramagnétique


(haut spin) (low spin (bas spin))

IG1c – Diagramme des niveaux d'énrgie d'OM de [Co(NH3)6]3+ :

Energie IG2 – Structures pouvant se rapporter à l'octaèdre :


Il existe de nombreux composés possèdant des ligants de natures
différentes de sorte que leur groupe detsymétrie * n'est plus le groupe Oh . L'effet
1u
essentiel de cette substitution est la levée* de dégénérescence de certains
a1g
niveaux, mais la règle des 18 électrons continue de se vérifier, permettant ainsi
à des métaux possèdant plus de 6 électrons dans la couche de valence de former
des composés moléculaires avec des ligants n'échangeant qu'un électron,
comme un atome d'halogène, ou un fragment CH3.
Exemples : t1u
1) Ru : 4d7 5s1 eg*
p
C H3
a1g- Le composé est électriquement neutre, dans lequel
CO
l'atome de Ruthénium engage ses huits électrons
CO Rs u CO eg de valence. Théorie du
- - -
champ
Cl d
CO
- Cl : 1e , CH 3 : 1e et CO : 2e cristallin
t2g⇒ Règle des t18e- est encore verifié malgré que Ru
2g
engage plus de 6e-
Théorie eg
6 2
2) Fe : 3d de la4s
COliaison de t1u
- De même, l'éthylène peut être donneur de ses deux eπ-
OC valence Et en considérant cette molécule comme un ligant
Fe bidenté, il est apossible de faire dériver ce composé
1g
OC d'une structure octaédrique dans laquelle deux
Théorie des OM
CO molécules CO, qui apportent 2e-, sont remplacées par
Co3+(d6)sph Co3+les
(Ohdeux
) [Co(NH3)6]3+ –CH2 apportant
groupements 6 NH3 chacun 1e-,
Charges permettant ainsi de vérifier la règle des 18e- avec le
Fer qui OM-recouvrement
possède 8e- de valence. Ligants
3) Cr : 3d5 4s1

COURS DE CHIMIE PHYSIQUE 1 (C4) 35 Pr.M.HLIWA


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- Le benzène quant à lui peut être donneur de


ses 6 eπ- et remplacer trois molécules CO autour de
l'atome Chrome, ce composé appelé parfois
Cr Benchrotène.
CO
OC
CO

4) Mn : 3d5 4s2
- Ce composé est comparable au Benchrotène, obtenu
à partir du Mn qui possède 1e- de plus que le Cr. Dans
ce cas, la règle des 18e- exige que les ligants apportent
Mn CO
1e- de moins, ce que l'on réalise en remplaçant le
OC CO Benzène le radical cyclopentadienyle C5H5 qui possède
5 eπ-

5) Fe : 3d6 4s2
- En continuant le même raisonnement cette fois le
cyclobutadiène peut être donneur de ses 4 eπ- quant au
Fe il participera par ces 8e- de valence et les 3 CO
Fe CO apporteront 6e-, la règle des 18e- est bien vérifiée.
OC CO

6)

Cr Fe

- Continuant le processus de substitution, on peut remplacer les 3 dernières


molécules CO du Benchrotène par une molécule de benzène, pour aboutir à un
composé «Sandwich». Le Fe fait de même avec 2 molécules de
cyclopentadienyle donnant le Ferrocène.
On est loin de l'octaèdre mais toujours à 18e-.

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IG3 – Tétracoordination : corrélation entre dn et symétrie :


IG3a – corrélation entre dn et symétrie :

Complexe Structure dn
Ni(CO)4 Td 10
Cu(NH3)42+ D4h 9
CuCl42- D4h 9
D2d 9
Ni(CN)42- D4h 8
NiCl42- D2d 8
CoCl42- Td 7
FeCl4- Td 5
TiCl4 Td 0

(contre-ion=NH4+) (contre-ion=Cs+)

d0 , d5 , d10
Td TiCl4 , Ni(CO)4 , FeCl4-
(haut spin)
Structure f(cation)
CuCl42- NH4+ D4h
+
(solides) Cs D2d

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Diagramme CFT
x2-y2
12.28
P

xy
xz,yz,xy Td
2.28

+1.78

x2-y2, z2
-2.27

z2
-4.28

xz,yz
-5.14

Td HS PC LS

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IG3b – Représentation schématique des niveaux des composés


ML4 (Td et PC) :
L
L

M L
L M L

L L
L
PC (D4h)
Td

t2 a1g

a2u
(n+1)p (n+1)p
a1
b1g

(n+1)s (n+1)s
t2
a1g

eg
e
nd
nd
4L 4L
b2g
t2
b1g
eu
a1
a1g

Les composés moléculaires stables des métaux de transition vérifient une


règle comparable à la règle de l'octet des éléments normaux.

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L'atome de métal s'entoure d'un nombre optimal d'éléctrons dans la


couche de valence qui est de 18, sauf dans les composés tétracoordinés où il est
de 16.

IG4 – Composés pentacoordinés :


Exemples :
1) Fe(CO)5 Fer-pentacarbonyle, ce compsé est de forme bipyramide à base
triangulaire.
On connaît de nombreux composés pentacoordinés, surtout dans le cas de
métaux trop riches en éléctrons pour accueillir six ligants donneurs, on sitera
d'autres exemples comme CO

(Mn(CO)5)- , (CuCl5)3- , etc OC


Fe CO
OC
D 3h
CO

2) D'autres composés pentacoordinés adoptent la géométrie C4v d'une pyramide


à base carrée, comme l'ion (Co(CN)5)- ou l'hémoglobine dans laquelle un ion
Fe2+ est entouré de 5 groupements azotés

C4v

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D3h C4v

a2" a1
e' e

(n+1)p (n+1)p
a1'
b1

(n+1)s (n+1)s
e
e'
a1
e" b2
nd nd
a1' a1

5L 5L
a2" b1
e' e

a1' a1

IG5 – Effet Jahn – Teller :


Une molécule non linéaire ayant une configuration électronique
dégénérée orbitalement est instable.
Conséquence : La molécule tendra à se déformer de façon à lever cette
dégénérescence et à prendre un état stable ; On constatera un abaissement de la
symétrie de la molécule.
Exemples :
CuII (d9) : Oh (t2g6 eg3)

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' dx2 -y2 ' dz2


eg ' '
dz2 dx2 -y2

Gain '

t2g

Oh D4h D4h
effet JAHN-TELLER

NiII (d8) "octaèdre" (t2g6 eg1)

eg ' gain 0
'

t2g
Oh D4h
pas d'effet JAHN-TELLER
Exercice : octaèdres HS et LS
Retrouver les résultats suivant en travaillant systèmatiquement.

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