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1BTS / LP : FCGE, IDA, RHCOM, GEC

MODULE DE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

PROGRAMME
Chapitre I. – Sommations indicées
Introduction
1- Utilisation de l’opérateur somme Σ
2- Utilisation de l’opérateur produit π

Chapitre II. – Généralités sur la statistique


Introduction
1- Bref historique

2- Définition générale et but de la statistique


3- Terminologies (vocabulaire)
4- Méthode statistique

Chapitre III. – La distribution statistique à une variable


Introduction
1- Vocabulaire de la statistique
2- Description des séries statistiques
3- Les caractéristiques des séries statistiques

Chapitre IV. – La distribution statistique à deux variables


Introduction
1- Généralité
2- Calculs des valeurs caractéristiques
3- Corrélation et ajustements

Chapitre V. – Les indices statistiques


Introduction
1- Indices simples
2- Indices synthétiques (ou indice composés
3- Principaux indices de la vie économiques

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Proposé par Alain Mustapha NASSIROU
Maîtrise es Sciences
Master Télécoms & Réseaux
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MODULE DE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

STATISTIQUE DESCRIPTIVE
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Chapitre SOMMATIONS
1 INDICEES

Sommaire
Introduction
1- Utilisation de l’opérateur somme Σ
1-1 Sommation sur un indice (sommation simple)
1-1-1 Définition et notation
1-1-2 Propriétés
1-1-3 Propositions
1-2 Sommation sur deux indices (double sommation)
1-2-1 Activités
1-2-2 Définition et notation
1-2-3 Propriétés
2- Utilisation de l’opérateur produit π
2-1 Généralités
2-2 Définition
2-3 Propriétés
2-4 Théorèmes

Introduction
Pour définir tout être mathématique, il est primordial de choisir un moyen de définition et
d'expression commode. L'écriture indicielle semble le mieux adapté à cet effet. Cette écriture
utilise, selon les besoins, les signes Σ (sigma) et/ou π (pie).
Le signe Σ a été introduit par le mathématicien suisse Leonhard Euler en 1755 pour désigner
la somme de plusieurs termes. Ce symbole est généralement accompagné d'un indice que
l'on fait varier de façon à englober tous les termes qui doivent être considérés dans la
somme.
Le symbole π date du temps de Gauss. Il a été introduit pour désigner le produit de plusieurs
termes ; mais son usage ne s’est pas répandu immédiatement, et de nombreux
mathématiciens ont continué à utiliser des points de suspension (jusqu’au début du 19e
siècle).

1- Utilisation de l’opérateur somme : Σ


1-1 Sommation sur un indice (sommation simple)

1-1-1 Définition et notation


Considérons le tableau suivant, relatif au salaire horaire perçu par 10 ouvriers.
Rang des ouvriers Salaire horaire (en milliers de Francs)
i xi
1er ouvrier 8
2ème ouvrier 8.5
3ème ouvrier 8.6
4ème ouvrier 9
5ème ouvrier 10
6ème ouvrier 10.7
7ème ouvrier 11
8ème ouvrier 11.2
9ème ouvrier 11.5

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ème
10 ouvrier 12
Tableau1.a

En examinant le tableau1.a on peut dire :


- La première colonne, de titre « rang des ouvriers » est désignée par la variable i (variant
de 1 à 10) : cette variable permet de distinguer les ouvriers.
- La deuxième colonne, de titre « salaire horaire » est désignée par le symbole x. Le
symbole x porte en bas et à droite la lettre i. La lettre i ainsi portée, représente un indice.
D’où xi permet de repérer sans ambigüité le salaire de l’ouvrier de rang i.

Exemple

x3 = salaire du 3ème ouvrier = 8.6 milliers de F ; x8 = salaire du 8ème ouvrier = 11.2 milliers de F.

L’utilisation de l’opérateur Σ (sommation) est une façon compacte d’écrire une somme
lorsque les termes successifs peuvent s’écrire sous la forme d’une expression générale qui
varie en fonction d’un indice.
n

D’où d’une façon générale, x 1  x 2    x n  x


i 1
i
et se lit la somme des xi pour i allant de

1 à n.

L’indice numérique peut figurer en haut (indice supérieur) ou en bas (indice inférieur) soit par
exemple : x i ou x i xi ou xi.

Les indices supérieur et inférieur et peuvent être multiples et se présenter de diverses


manières, soit par exemple : x ij ou x i j ou x ij .
L’indice sur lequel se fait la sommation est appelé « indice muet » c’est à dire qu’une fois la
somme calculée, le résultat ne dépend plus de cet indice. On peut donc lui donner le nom
qu’on veut : i, j, k etc. à exception des bornes de la somme, ici p et n
n n n


ip
xi   x j   xk
jp kp

Exemple
Considérons le tableau 1.a, si nous désirons calculer le total des salaires horaires, cela
revient à effectuer la sommation des dix salaires donnés. Nous pouvons l’écrire :
 8
  8 .5

-soit verticalement  
  12

100 . 5 Frs

-soit horizontalement

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8  8 . 5    12  100 . 5 Frs ; ceci peut s’écrire comme suit :


10

x
i 1
i
 100 . 5 ... milliers .. de .. francs

10

x
i 1
i
est la forme contractée de x1 + x2 + … + x10 et se lit : « la somme des xi, pour i

allant de 1 à 10 (ou pour i variant de 1 à 10).

Remarques
 La somme des n premiers entiers peut être représentée de la façon suivante:
n

i  1  2  3  n
i 1

 L’expression suivante nous donne :  k ( k  1) 1(1  1)  2 ( 2  1)  3 ( 3  1)    n ( n  1)


i 1

 L’indice de sommation permet de définir d’une façon compacte l’expression d’un polynôme
de degré n :
n

P ( x)  a 0  a1 x 1  a 2 x 2    a n x n  P ( x )   a i x i forme contractée
i 0

 Les sommes infinies peuvent s’écrire avec le symbole ∞ :



Exemple : x 1  x 2    x
k 1
k

1-1-2 Propriétés
Les règles de base de l’opérateur sont les suivantes :
 Propriété1
Une constante multiplicative ne dépendant pas de l’indice i, elle peut donc être sortie du
n n

symbole sommation d’où l’égalité:  i 1


ax i  a x i
i 1

 Propriété2
n n

La sommation d’une constante donne :  a  (n - k  1)a => en a particulier  a  na


i k i 1

 Propriété3 : Relation de Chasles


n m n


i p
xi   xi 
ip
x
i  m 1
i

Exemple :
7 4 7


i 1
x i
  xi   xi
i 1 i 5

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 Propriété4 : Linéarité
n n n

 (ax
i k
i
 bx i )  a  x i  b  x i
i k i k
n m m

Exemple 
i 0
(3
i
 5i )   3 i  5  i
i 0 i 0

 Propriétés 5
Il est parfois utile dans certains développements mathématiques de changer les bornes de
l’indice (limites inférieures et supérieures) à condition de changer l’indice de manière
appropriée ; l’expression à l’aide su symbole Σ n’est donc pas unique. Le changement
d’indice peut se faire soit par translation soit par symétrie :

n n p np


i k
xi  
i k  p
x i k  x
i k  p
ip

Exemple :
n n 1 n 1

1) En posant que x k  ka k on les égalités suivantes :  ka k   ( k  1) a k 1   ( k  1) a k 1


k 1 k 2 k 0

5

x  x 0  x1  x 2  x 3  x 4  x 5 
k
k 0

7
 5 7 3

2)  x k  2  x 0  x 1  x 2  x 3  x 4  x 5    x k   x k  2   x k  2
k 2  k 0 k 2 k  2

3 
 x k 2  x 0  x1  x 2  x 3  x 4  x 5 
k  2

1-1-3 Propositions (sommes particulières)


Ces sommes définies au moyen d’un symbole de sommation peuvent être calculées au
moyen d’une formule ne contenant plus ce symbole.

 Somme d’une progression arithmétique


Soit ( u n ) une suite arithmétique de 1er terme u a et de raison r ; pour tout n de IN :
un  u a  nr
n
ua un n(n  1)
S   u k  ( n  1)  ( n  1) u 0  r
k a 2 2
Démonstration :
Pour retrouver cette formule, on écrit S dans les deux sens (croissant et décroissant) puis on
les additionne :

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n

S   u k  u 0  u 1    u n 1  u n 
k 0

S  u n  u n 1    u 1  u 0 
 1
2 S  ( u 0  u n )  ( u 1  u n 1 )    ( u n 1  u 1 )  ( u n  u 0 )  S  (n  1)( u 0  u n )
 2
or

( u 0  u n )  ( u 1  u n 1 )    ( u n 1  u 1 )  ( u n  u 0 )  2 u 0  nr 
 
( n 1 ) termes 
 Somme d’une progression géométrique
Soit ( u n ) une suite arithmétique de 1er terme u a et de raison q ; pour tout n de IN : u n  q n u a
n

S   u k  u a  u a 1    u k 1    u n
k a

n 1
un  q nu a
n
q 1
si q 0 S  S n 1   u k  u 0 n
q
n  a 1
1
k 0 q 1 S  u k  u a si q 1
n k a q 1
si q 0 S  S n 1   u k  ( n  1) u 0
k 0

Démonstration :
Pour retrouver cette formule, on écrit S dans les deux sens (croissant et décroissant) puis on
les additionne :
n

S   u k  u 0  u 1    u n 1  u n
k 0

S  u 0  qu 0    q n 1 u 0  q n u 0 si q  1 

 rS  qu 0  q 2 u 0    q n u 0  q n 1 u 0  n 1
 1q
S  qS  u 0  ( qu 0  qu 0 )  ( q 2 u 0  q 2 u 0 )    ( q n u 0  q n u 0  q  S  u0
 1q
S (1  q )  u 0  q n i u 0 


 Somme des puissances d’entiers
n
n(n  1)
- n  IN ,  k  1  2    ( n  1)  n 
k 1 2
Démonstration :
Pour retrouver cette formule, on écrit S dans les deux sens (croissant et décroissant)
puis on les additionne :
S  1  2    ( n  1)  n 
 1
S  n  ( n  1)    2  1  S  n(n  1)
2
2S  ( n  1)  ( n  1)    ( n  1)  ( n  1) 

Exemple :
10
10  11
-  k  1  2  3    10 
k 1 2
 55

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n
n(n  1)( 2 n  1)
- k
k 1
2
 12  2 2    n 2 
6
;
2
n
 n ( n  1) 
- k
k 1
3

 2 

n

-  ( 2 k  1)  1  3  5  ...  ( 2 n  1)  n
k 1
2

n
n(2n  1)( 2 n  1)
-  ( 2 k  1)
k 1
2
 1 2  3 2  5 2  ...  ( 2 n  1) 2 
3

1-2 Sommation sur deux indices (double sommation)


1-2-1 Définition et notation
Pour représenter les données d’un tableau ou d’une matrice, on utilise souvent une notation à
double indice, du genre x ij où le premier indice (i) correspond au numéro de la ligne où se
situe la donnée et le deuxième indice (j) à celui de la colonne.

Par exemple, le terme x 24 représente la donnée qui si situe à l’intersection de la 2ème ligne et
de la 4ème colonne du tableau ou de la matrice. Les données du tableau correspondent
généralement à des effectifs, on peut donc les noter n ij

j 1 ... p Total marginal


i
jp
1 x11 ... x1p
x
j 1
1j
 x1 

. . ... . .
. . ... . .
. . ... . .
jp
n xn1 ... xnp
x
j 1
nj
 xn 
i n i n

Total
marginal
 i 1
xi1  x 1 ... x
i 1
ip
 x p N
(total général)

Les doubles sommations permettent de faire des calculs sur les données d’un tableau.
p

- La somme des éléments de la ligne i se note : x


j 1
ij
 x i 1  x i 2    x ip
n

- La somme des éléments de la colonne j se note : xi 1


ij
 x 1 j  x 2 j    x nj

- La somme des valeurs contenues dans les marges colonnes est égale à la somme des
valeurs contenues dans les marges lignes qui est, elle même égale à la taille N de la
population :
n p p n

 xi 1 j 1
ij
 N  x ij
N
j 1 i 1
ou
Addition en colonne (l’indice i varie de 1 à n) Addition en ligne (l’indice j varie de 1 à p)
puis addition en ligne (l’indice j variant de 1 puis addition en ligne (l’indice i variant de 1 7 |
Proposéàpar
p) à n) Alain Mustapha NASSIROU
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D’où l’addition des termes d’un tableau constitué de n lignes (indice i) et de p colonnes
(indice j) se note :
n
 p  p
 n 
N     n ij
i 1  0 j 1

    n ij 
j 1  0  i 1 

Remarque
Plutôt que d'utiliser l'opérateur Σ, on peut utiliser une écriture plus condensée :
i 4

Par exemple n 11  n 21  n 31  n 41  n
i 1
i1
 n 1

L'opérateur  est remplacé par un ; ce point indique que l'on doit effectuer une somme :
n

- s'il se situe sur l'emplacement du 1er indice on effectue la somme sur i : x j   x ij


i 1
p

- s'il se situe sur l'emplacement du 2ème indice on effectue la somme sur j : xi   x ij
j 1

La ligne total et la colonne total du tableau ci-dessus sont appelées marges du tableau
croisé.
n 1 +....+ n i  +....+ n n  = n 1 +....+ n  j +....+ n  p = N
n p

En utilisant l’opérateur Σ et le point  on a : N  


i 1
n i     n
j 1
j   n 

Exemple1
Une entreprise comportant 3 départements : vente, marketing et RH. Pour ces trois
départements, les coûts de fonctionnement trimestriels ont été résumés dans le tableau ci-
après :
er ème ème ème
*CF 1 trimestre 2 trimestre 3 trimestre 4 trimestre Total
Département marginal
1 Vente 3.2 3 2.5 4 12.7
2 Marketing 0.3 0.2 0.4 1.2
3 RH 0.1 0.1 0.2 0.3
Total 3.6 3.3 3.1 5.5
marginal

*CF : coûts de fonctionnement en millions de francs ;


Ce tableau est constitué de 3 lignes et 4 colonnes, les valeurs qui se trouvent à l’intérieur
peuvent alors facilement être repérées par x ij (en partant du principe que l’indice i représente
la ligne i et l’indice j, la colonne j). On peut réécrire ce tableau sous une forme plus
exploitable :
j
i 1 2 3 4
1 3.2 3 2.5 4
2 0.3 0.2 0.4 1.2
3 0.1 0.1 0.2 0.3

De cette manière, on pourra répondre aisément à certaines préoccupations telles que :


 Le coût de fonctionnement du département Marketing (i = 2) pour le 3ème trimestre sera
représenté par x23 = 0.4.
 Les coûts annuels du premier département (Vente) s’écriront : Coûts annuels du
département vente = x11 + x12 + x13 + x14 = 3.2 + 3 + 2.5 + 4 = 12.7 (somme de la première

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ligne) => x 11  x 12  x 13  x 14   x 1j
i 1

 etc
1-2-2 Propriétés
On peut généraliser les relations précédentes en énonçant les règles de base des doubles
sommations :
 On peut intervertir l’ordre de la sommation :
n
 p  p  n  n p p n

   x ij

     x ij 
 ou  x ij
  x ij
i 1  j 1  j 1  i 1  i 1 j 1 j 1 i 1

n p

 x j   x ij et xi    x ij
i 1 j 1

 x1  +....+ x i  +....+ x n  = x 1 +....+ x  j +....+ x  p


n p

 x
i 1
i
  x j
j 1

1-2-3 Exercice
On s'intéresse au nombre d'étudiants par UFR dans une université pour chacun des trois cycles en
2018 :
er ième ième
Y="Cycles" 1 Cycle 2 Cycle 3 Cycle
X="UFR"
Mathématiques 924 409 50
Sciences Economiques 1168 772 257
Géographie 102 386 227
Droit 3518 1596 625

1) Reprendre le tableau de manière à le rendre exploitable

Si on donne un numéro d’ordre aux UFR repéré par la lettre i (avec i = 1, 2, 3, 4) et un numéro d’ordre
aux cycles de formation repéré par lettre j (avec j = 1, 2, 3) et en reprenant le tableau précédent on
obtient :

j 1 2 3 Total marginal
i
1
2
3
4
Total
marginal

2) Déterminer :
2-1) La population totale N = …………. ;
2-2) n11 = …………… ; Que représente-t-il ?.
2-3) n23= ……... .

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j 3

2-4) :  n 1j  n 1   Que représente-t-il ?.


j 1

2-5) Le nombre d’étudiants au 1er cycle (toutes disciplines confondues)

2- Utilisation de l’opérateur produit π


2-1 Généralités
L’opérateur produit π est analogue à l’opérateur sommation Σ. Il sert à écrire de façon
n

compacte les produits :par exemple  x i  x 1  x 2    x n


i 1

L’opérateur produit permet de représenter la notion de factorielle. En effet, factorielle n noté


n ! est définie par : n!  n  ( n  1)  ( n  2 )    2  1
n

On peut donc écrire : n!   n i


i 1

Par convention 0 ! = 1 et 1 ! = 1

2-2 Définition
Soit (xi) une suite de nombre réel ou complexe, on définit le produit des xi par :
n

 xi  xp  x p 1    x n (Pour p ≤ n avec n, p ϵ IN).


ip

2-3 Propriétés
L’emploi de l’opérateur produit π suit les règles suivantes :
k

 e  en
i 1

 k  n  n
  x i   x i    x i
 i 1  i  k 1  i 1
n n

  kx i  k n  x i
i 1 i 1

n n n

  xi y i   xi   y i
i 1 i 1 i 1

m n n m

   x ij    x ij
i 1 j 1 j 1 i 1

2-4 Théorèmes
2-2-1 Relation produit somme
Soit (ai) une suite de réels strictement positifs. Soit deux entiers naturels n et p tels que p ≤ n,
on alors :
 n  n
ln  a k    ln( a k )
kp  kp

2-2-2 Produits télescopiques

Soit une suite (an) une suite de nombres réels ou complexes, on a :


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n
a k 1 a n 1
p , n  IN , et p  n,  
kp ak ap

Exemple
n 3
a k 1 a1 a2 a3 a4 a4
     
k 0 ak a0 a1 a2 a3 a0
n
 1  n k 1
 1    k1  n 1
k 1
 k  k

2-2-3 Cas particuliers


 les opérateurs somme et produit peuvent être combinés :  i J
ou 
i j

 les sommations multiples :  i j k

En présence d’une double somme ou d’opérateurs combinés, il est préférable de commencer


le calcul par l’opérateur le plus à gauche et considérer les opérateurs à droite de celui-ci
comme une expression. Cela permet de réduire progressivement le nombre d’opérateurs.

Exemple
2 3

Calculer l’expression   x ij :
i 1
j 1

2 3 2
 3  3 3

 x
i 1
j 1
ij
    x ij    x 1 j   x 2 j 
i 1 
j 1
 j 1 j 1
x 11 x 12 x 13  x 21 x 22 x 23

EXERCICES & CAS: SERIE N°1


EXERCICE I
Dans une entreprise des observations faites au cours de 10 journées consécutives et portant
sur le nombre de retards constatés parmi les membres du personnel conduit au tableau
suivant :
Nombre de retards xi
1er jour … 4
2ème jour … 8
3ème jour … 6
4ème jour … 0
5ème jour … 7
6ème jour … 2
7ème jour … 1
8ème jour … 6
9ème jour … 4
10ème jour … 2
Calculer :
10
1- Σ xi ;
i=1
3 10

2- Σ xi puis Σ xi ;
i=1 i=4

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3- Additionner ces deux derniers résultats et comparer au résultat obtenu en 1).

EXERCICE II
En utilisant le tableau suivant : x 9 15 0 3 12 24 21 6
8
i
1- Calculer Σ xi
i=1

2- En remarquant qu’on peut poser xi = 3x’i effectuer le même total qu’en 1), de façon un peu
plus légère.

EXERCICE III
A partir8 des données numériques
8
proposées au problème n°2, calculer :
1- Σ 4xi ; Σ axi
i=1 i=1
8 8

2- Σ (xi – 3); Σ (axi + b)


i=1 i=1

EXERCICE IV
A partir des données numériques proposées au problème n°1, calculer :
10 10 10

1- Σ xi2 ; Σ 3xi2; Σ axi2


i=1 i=1 i=1
10 10 10
2- Σ (xi2 + 4); Σ (4xi2 +; 7) Σ (axi2 + b)
i=1 i=1 i=1

10 10
3- Σ (xi – 2) ; 2
Σ (axi + b); 2
10
( xi  3)
i=1 i=1

i 1 2

EXERCICE V
Réécrire l’expressionn+1
ci-dessous en changeant la borne inférieure de l’indice dans les cas
suivants :
Sk = Σ (k – 2)xk - 1
k=2
1- k → 0 ;
2- k → 1.

EXERCICE VI
Exprimer sous forme de double sommation l’expression suivante :
a1b1 + a1b2 + a1b3 + a2b1 + a2b2 + a2b3

EXERCICE VII
n n
1 1
Sachant que : x 
n
xi 1
i
et y 
n
yi 1
i

Démontrer l’équivalence des expressions suivantes


n n n 2 n
1 1 1 1
  x  y i  y     x.y    x   x  x .2 
2
1) xi xi y i 2) xi i
n i 1 n i 1 n i 1 n i 1

EXERCICE VIII

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Proposé par Alain Mustapha NASSIROU
Maîtrise es Sciences
Master Télécoms & Réseaux
1BTS / LP : FCGE, IDA, RHCOM, GEC

MODULE DE STATISTIQUE DESCRIPTIVE


On dispose du tableau suivant :

Qui fournit pour l’année 2019, le chiffre d’affaire, exprimé en millions de Frs, d’une entreprise,
CA ventilé par article et par trimestre. Chacun des CA trimestriels est finalement repéré par
l’indice de la ligne et l’indice de la colonne sur lesquelles il figure. Ainsi x42 = 720 correspond
aux ventes portants sur l’article D au cours du 2ème trimestre.
1- Calculer :

2- Donner, en chaque occasion, la signification du résultat obtenu.

EXERCICE IX
Ecrire à l’aide du symbole produit, l’expression suivante : 2x4x6x…x2n.

EXERCICE X
n n n
Calculer : a)  (5a ) i
, b) 5
(a ) i
c) comparer les deux résultats et conclure.
i 1 i 1

EXERCICE XI
2 3 3 2

Calculer : a) 
i 1 j 1
x ij ; b)  x
j 1 i 1
ij ; c) comparer les deux résultats et conclure.

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Proposé par Alain Mustapha NASSIROU
Maîtrise es Sciences
Master Télécoms & Réseaux

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