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Cours Bases de Données

Chapitre 1

Mme MSAKNI Imen


L2 SEM
Année Universitaire: 2023/2024

Mme MSAKNI Imen 1


Bases de Données :

Présentation

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Introduction
Dans une entreprise qu’est ce qu’on gère ?
Données
Informations
Documents
Ressources
Bilans
Clients
Règles de gestion
Contraintes
Etc.

Réaliser les objectifs * Prendre des décisions


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Données, bases de données et SGBD
• Nous appellerons donnée toute valeur
numérisée décrivant de manière élémentaire
un fait, une mesure, une réalité. Ce peut être
une chaîne de caractères (« Institut »), un
entier (365), une date (12/09/2022).
• Cette valeur est toujours associée au contexte
permettant de savoir quelle information elle
représente.

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Données, bases de données et SGBD
• Elles sont issues d’un domaine applicatif, et
décrivent des objets, des faits ou des
concepts.

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Données, bases de données et SGBD
Définition (base de données)
• Une base de données est un ensemble de
données structurées mémorisées sur un
support persistant.

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Données, bases de données et SGBD
Définition (base de données)
• Est un ensemble structuré de données apparentées
qui modélisent un système d’information
• Une BD est un ensemble de données traitées comme
une seule et même unité.
Ces données sont inter-reliées et la BD est
cohérente logiquement et véhiculant une certaine
sémantique.
La fonction principale d’une base de données est
de stocker, extraire des informations associées

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Données, bases de données et SGBD
Définition (SGBD)
• Un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD)
est un système informatique qui assure la gestion de
l’ensemble des informations stockées dans une base de
données. Il prend en charge, notamment, les deux
grandes fonctionnalités suivantes:
 Accès aux fichiers de la base, garantissant leur
intégrité, contrôlant les opérations concurrentes,
optimisant les recherches et mises à jour.
 Interactions avec les applications et utilisateurs,
grâce à des langages d’interrogation et de
manipulation à haut niveau d’abstraction.

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Données, bases de données et SGBD
Définition (SGBD)
• Stockage sécurisé d’un grand volume de données pendant
longtemps.
• Accès efficace.
• Support d’un modèle de données.
• Permettre à l’utilisateur de créer des nouvelles bases de
données ainsi que de spécifier leurs schémas (utilisation de
LDD)
• Permettre à l’utilisateur d’interroger et de modifier les
données de la base (utilisation de LMD)
• Contrôler l’accès aux données par plusieurs utilisateurs, en
même temps. (Utilisation de LCD)

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Modèle de Base de Données
• Un modèle de données décrit de façon abstraite
comment sont représentées les données dans
une organisation métier, un système
d’information ou une base de données.
• Un modèle de base de données illustre la
structure logique d'une base de données, y
compris les relations et les contraintes qui
déterminent comment les données peuvent être
stockées et accessibles.

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Modèle de Base de Données
• Modèle Hiérarchique
• Modèle réseau
• Modèle relationnel
• Modèle Orienté Objet

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Modèle de Base de Données
Modèle Hiérarchique (IMS-60’)
 Un modèle en arborescence, avec une racine
et plusieurs niveaux de sous arbres .
 Chaque élément comporte juste un lien vers
le niveau inférieur .
 Les accès aux donnés commencent par la
racine et descendent l'arborescence jusqu'aux
détails recherchés.

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Modèle de Base de Données
Modèle réseau (CODASYL-60’)
 nombreux liens entre les différents éléments
de données.
 accès aux données réalisés par des
cheminements divers.

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Modèle de Base de Données
Modèle relationnel (Codd -70)
 modèle conceptuel reposant sur une représentation
unifiée de l'information sous forme de tables
 dispose d'un fondement mathématique solide avec
l'algèbre relationnel (opérations ensemblistes)
 permet une grande indépendance entre les applications,
les données et le support physique
 Langage standard (SQL 2),
 technologie la plus répandue
 efficace pour les applications de gestion classique

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Modèle de Base de Données
Modèle Orienté Objet (2001)
 Le modèle Orienté Objet permet de traiter des
objets complexes et donne de la flexibilité au
niveau des types de données possibles.
 Un Objet est représentée sous forme
d’attributs et opérations sur cet Objet.
 Extension des BD relationnelles => relationnel-
objet

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Architecture logique d’un SGBD

Figure : Les trois niveaux de schéma selon Architecture


Ansi/Sparc
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Architecture logique d’un SGBD
La plupart des SGBD suivent l’architecture standard Ansi/Sparc qui
permet d’isoler les différents niveaux d’abstraction nécessaires pour
un SGBD.
• Niveau interne ou physique:
Décrit le modèle de stockage des données et les fonctions d’accès.
• Niveau conceptuel ou logique:
Décrit la structure de la base de données à tous les utilisateurs.
Le schéma conceptuel est produit par une analyse de l’application à
modéliser et par intégration des différentes vues utilisateurs. Ce
schéma décrit la structure de la base indépendamment de son
implantation.
• Niveau externe: correspond aux différentes vues des utilisateurs.
Chaque schéma externe donne une vue sur le schéma conceptuel
à une classe d’utilisateurs.

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Modèle et couches d’abstraction

Figure 1. Illustration des niveaux logique et physique

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Langages
• Un modèle, ce n’est pas seulement une ou
plusieurs structures pour représenter
l’information indépendamment de son format
de stockage, c’est aussi un ou plusieurs
langages pour interroger et, plus
généralement, interagir avec les données
(insérer, modifier, détruire, déplacer, protéger,
etc.). Le langage permet de construire les
commandes transmises au serveur.

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Langages
• Le modèle relationnel s’est construit sur des bases
formelles (mathématiques) rigoureuses, ce qui
explique en grande partie sa robustesse et sa stabilité
depuis l’essentiel des travaux qui l’ont élaboré, dans les
années 70-80. Deux langages d’interrogation, à la fois
différents, complémentaires et équivalents, ont alors
été définis:
 Un langage déclaratif, basé sur la logique
mathématique.
 Un langage procédural, et plus précisément algébrique,
basé sur la théorie des ensembles.

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Langages
• Le langage SQL, assemblant les deux
approches, a été normalisé sur ces bases. Il est
utilisé depuis les années 1970 dans tous les
systèmes relationnels, et il paraît tellement
naturel et intuitif que même des systèmes
construits sur une approche non relationnelle
tendent à reprendre ses constructions.

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Langages

Figure 2. L’interface « modèle / langage » d’un système relationnel

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Bases de Données :

Le modèle Entité/Association

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Conception des BD
• Une des tâches essentielles des développeurs de
bases de données
Objectifs :
• Structurer le domaine d’application afin de le
représenter sous forme de types et de tables
• Accompagner ces structures de contraintes sur
les données afin de tirer plus de sémantique
La cohérence de la base de données dépend de la
qualité de sa conception.

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Conception des BD
La représentation doit être :
• juste pour éviter les erreurs sémantiques,
notamment dans les réponses aux requêtes ;
• complète pour permettre le développement
des programmes d’application souhaités ;
• évolutive afin de supporter la prise en compte
rapide de nouvelles demandes.

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Conception des BD
Cinq étapes :
1. Perception du monde réel et capture des besoins
2. Elaboration du schéma conceptuel : le modèle E/A
3. Conception du schéma logique : le schéma logique.
4. Affinement du schéma logique
5. Elaboration du schéma physique : Choix des bonnes
structures physiques : groupement ou
partitionnement de tables, index, etc.

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Elaboration du schéma conceptuel :
Le Modèle Entité/Association
Traitement

Résultat

Traitement

Résultat

Figure 4. De la réalité aux BD

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Elaboration du schéma conceptuel :
Le Modèle Entité/Association
• Le modèle E/A est basé sur une perception du
monde réel qui consiste à distinguer des
agrégations de données élémentaires appelés
entités et des liaisons entre entités appelées
associations.
• C’est une représentation graphique et
structurée des informations mémorisées par
un Systèmes d’information.

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Elaboration du schéma conceptuel :
Le Modèle Entité/Association

Figure 3. Exemple de modèle Entité/Association


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Elaboration du schéma conceptuel :
Le Modèle Entité/Association
Le modèle Entité/Association se repose sur les
concepts suivants :
Entité
Association

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Entité
Définition :
• On désigne par entité toute unité
d’information identifiable et pertinente pour
l’application.
• Chaque entité est unique et est décrite par un
ensemble de propriétés encore appelées
attributs ou caractéristiques.
• Une des propriétés de l'entité est l'identifiant.

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Classe d’Entité
Définition :
• Classe d’entités : c’est un regroupement
d’entités de même nature. Un ensemble
d’entités
Exemple : Cinéma, Acteurs, Films, etc.

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Classe d’Entité

Formalisme de
Nom de la classe
classe d ’entité : d’entité
représentation
graphique

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Classe d’Entité

Film
Acteur

Salle

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Entité

Propriété :
• Une propriété est une donnée élémentaire d'une
entité.
• Une propriété est unique dans un modèle E/Aet
ne peut pas être rattachée à plusieurs entités
différentes.
• A l'intérieur des occurrences, les propriétés
prennent des valeurs
• Exemple: Nom, email, numéro de téléphone

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Entité
Identifiant :
• Afin de pouvoir distinguer les différentes
occurrences d'une même entité, l'entité doit
être dotée d'un identifiant. L'identifiant est
composé d'une ou de plusieurs propriétés de
l'entité. Chaque occurrence d’une entité doit
avoir une valeur différente pour l’identifiant .
• Exemple: NCIN, Numéro CNSS.

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Entité
Formalisme :

Nom de la classe d’entités

Identifiant
Propriété 1
Propriété 2

Propriété n

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Entité
Exemple: entité Client

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Entité
Exemples de Clients :

Chacun de ces clients représente une occurrence de l'entité Client.


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Entité
Activité:

Indiquez graphiquement les entités qui représentent :

• les passagers d’un vol d’une société aérienne. Nous supposons


que la société garde ces informations après chaque vol.

• les médicaments d’une pharmacie.


• Les étudiants de l’institut supérieur des études technologiques
de Rades .

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Entité
Cas particulier : Héritage

Quand le concepteur s’aperçoit que plusieurs entités,


proches mais distinctes, partagent un ensemble de
caractéristiques, il doit mettre en œuvre un processus de
création d’entités génériques (ou entités sur-types) et
d’entités spécialisées (ou entités sous-types) appelé
«héritage ».

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Entité
Cas particulier : Héritage

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Entité
Héritage : Exemple

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Association
Définition
• Une association décrit un lien entre deux ou
plusieurs entités.
• Chaque association possède un nom,
généralement un verbe à l'infinitif.
• Bien qu'une association n'ait pas d'identifiant
propre, elle est implicitement identifiée par
les identifiants des entités auxquelles elle est
liée.
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Association
Formalisme :

Nom Association

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Entité/Association
Exemple 1 :

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Association
Occurrence d’une Association :
• L'occurrence d'une association est
représentée par les occurrences des entités
liées à la relation.
• Pour chaque occurrence d’une relation,
l’identifiant composé des identifiants des
entités liées à la relation doit être unique.
• Déterminer quelques occurrences de la
relation Etre né.
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Association
Association porteuse de données (Clé d’une association )
Une association peut généralement être dotée de propriétés.

Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas associer la propriété Année à une des entités ?
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Association
Une association peut être ternaire

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Association
• Une association peut être réflexive ; dans ce cas elle
lie la même entité à elle-même.

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Association
Exemple : Association réflexive :

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Les cardinalités
• Une association est liée à chacune de ses entités
par une patte. Sur la patte, on indique les
cardinalités.
• Les cardinalités précisent la participation de
l'entité concernée à la relation. Le premier
nombre indique la cardinalité minimale, le
deuxième la cardinalité maximale.

• Les cardinalités les plus répandues sont les


suivantes : 0,N ; 1,N ; 0,1 ; 1,1.
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Les cardinalités

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Les cardinalités

La cardinalité minimale exprime le nombre minimum de fois


qu’une occurrence d'une entité participe à une relation. Cette
cardinalité est généralement 0 ou 1.

Cardinalité minimale = 0 : Certaines occurrences de l'entité ne


participent pas à la relation
Cardinalité minimale = 1 : Chaque occurrence de l'entité participe
au moins une fois à la relation

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Les cardinalités

La cardinalité maximale exprime le nombre maximum de fois


qu’une occurrence d'une entité participe à une relation. Cette
cardinalité vaut souvent 1 ou n, avec n indiquant une valeur >1
mais pas connue à priori.

Cardinalité maximale = 1 : Chaque occurrence de l'entité participe


au maximum une seule fois à la relation.
Cardinalité maximale = n : Chaque occurrence de l'entité peut
participer plusieurs fois à la relation.

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Les cardinalités

Exemple 1
Déterminer la signification de ces cardinalités

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Les cardinalités

Exemple
Déterminer la signification de ces cardinalités

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Activité
Un club propose à ses membres la participation à des
compétitions. La direction du club désire informatiser la gestion
de ses membres
Les règles suivantes ont été établies :
•Chaque membre est décrit par un numéro, le nom, le prénom et
la date de naissance.
•Un membre ne peut appartenir qu’à une seule catégorie.
•Une compétition est reconnue par un numéro, un intitulé, la date
et le lieu.
•Le classement du membre dans la compétition est enregistré et
constitue son résultat.

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