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Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Mahdia

Cours Bases de Données

DSI2,MDW2

2020-2021
❑ Chapitre I : Introduction aux bases de données
❑ Chapitre II : Le modèle entité association
❑ Chapitre III :Le modèle relationnel
❑ Chapitre IV : La normalisation
❑ Chapitre V : L’algèbre relationnelle

Plan du cours
Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Mahdia

Cours: Bases de Données

Chapitre I
Introduction aux bases de données

2020-2021
❑ l'approche traditionnelle

❑ Les bases de données

❑ Les SGBD

❑ Les modèles de données

Plan
❑ l’un des soucis de l’utilisateur fut de stocker
massivement des données et d’en disposer
régulièrement afin d’en extraire de nouvelles
informations, de les consulter et de les modifier.

❑ De 1950 à 1960, seul existait le fichier pour


satisfaire à cette demande.

❑ L'utilisation des fichiers impose à l'utilisateur de


❑ connaître l'organisation (séquentielle, indexée,
directe,...) des fichiers qu'il utilise.
❑ écrire des programmes pour pouvoir effectivement
manipuler ces informations.

L'approche
traditionnelle (1)
❑ Plusieurs inconvénients ont été dégagés
❑ Le risque d’incohérence et de redondance des
données.
❑ La difficulté d’accéder à ces données et leur mise à
jour.
❑ La complexité et la rigidité des programmes.

❑ Besoins réclamés par les utilisateurs et le progrès


technique
❑ Des solutions plus indépendantes de
l’implémentation physique, efficaces, cohérentes et
structurées:
❑ Ces solutions sont appelées « Bases de
données ».

L'approche
traditionnelle (2)
Les bases de données:
Définitions
• Une base de données est un ensemble
structuré des données enregistrées sur
des supports accessibles par l'ordinateur
pour satisfaire simultanément plusieurs
utilisateurs de façon sélective et en
temps opportun.
• Une base de données est un ensemble
d'informations sur un sujet qui est
– Exhaustif
– Non redondant
– Structuré
– Persistant

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Les bases de données:
Objectifs
• La centralisation des données: limiter la
redondance, une unicité de la saisie, centralisation
des contrôles.
• L’indépendance entre programmes et
données: isoler l’utilisation de l’organisation
physique des données
• L’intégrité et la cohérence de données:
intégrer toutes les données de l'entreprise dans un
réservoir unique des données commun à toutes les
applications.
• La confidentialité et la sécurité de
données: procédures d’identification et
d’authentification, des mécanismes pour limiter les
droits d’accès.

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Les bases de données:
Utilisateurs
• L’administrateur de la base : Contrôler
l’accès, conserver les performances d’accès,
sauvegarder les données et permettre la reprise
après les pannes.

• Le programmeur est chargé de :Coder des


applications, créer les structures associées aux
données.

• L’utilisateur final a accès aux données à


travers: les applications développées et
L’interrogation directe des données.

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Les SGBD: Définition
• une collection de programmes
permettant de créer, de gérer et
d'interroger une base de données
indépendamment du domaine
d'application.

• Il sépare la partie description des


données, des données elles- même.
Cette description est stockée dans un
dictionnaire de données et peut être
consultée par les utilisateurs.

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Les SGBD: Objectifs
• L’indépendance physique
• La manipulation des données par des
non informaticiens
• L’efficacité d’accès aux données
• La non redondance des données
• La cohérence de données
• Le partage des données
• La sécurité des données
• La résistance aux pannes

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Les SGBD: Architecture
logique d'un SGBD

• L'interface utilisateur : pour définir le


contenu, interroger, apporter des
modifications. L’interface devrait être
conviviale
• L'interface d'accès physique : permet
l’accès physique aux données en
optimisant l’espace du stockage et le
temps d’accès à ces données.

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Les SGBD: L'architecture
ANSI/SPARC

• Le niveau conceptuel (logique) : permet


la description selon un modèle de données qui
donnera lieu à un schéma de BD
– Un modèle de données est un ensemble des concepts
permettant de décrire la structure d'une base de
données
– Un schéma de base de données se compose d'une
description de données, leurs relations et un ensemble
de contraintes d'intégrité.

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Les SGBD: L'architecture
ANSI/SPARC
• Le niveau physique (interne) : une
description informatique de données et
de leur organisation (fichiers, index,
méthodes d’accès,…)

• Le niveau Externe : une description de


données vues par un utilisateur (ou un
groupe d’utilisateurs). Son objectif est
la simplification et la confidentialité de
données.

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Les modèles de données:
le concept
• La BD doit représenter fidèlement la
réalité
• Les modèles développés permettant
d’organiser les données afin de
représenter au mieux la réalité.
– > Le schéma correspond au résultat du
processus de modélisation.
• Un modèle de données est une
représentation du monde réel via des
formalismes graphiques ou
mathématiques.

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Les modèles de données:
Exemples des modèles de données
– 1ère génération
• Modèles hiérarchique et réseau ; dès le début
des années 60 ;
– organiser les données selon des structures
informatiques assez complexes à utiliser,
notamment les imbrications de fichiers et les
listes chaînées à l’aide de pointeurs.
• Les SGBD hiérarchique sont apparus les
premiers sur le marché
• IBM a commercialisé IMS-1 "Information
Management System" en 1969 sur le système
360
• Le schéma dans le modèle hiérarchique dépend
uniquement des liens 1 : N (Père - Fils).

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Les modèles de données:
Modèle hiérarchique
• Une BD se présente comme un arbre ordonné:
les sommets sont les entités et les arcs sont les
liens. Une entité peut avoir plusieurs fils, mais
un fils ne peut avoir qu'un seul père.
• Les inconvénients de ce modèle :
– Impossible de représenter directement les liens maillés
(N:M plusieurs à plusieurs).
– Si on supprime l'un des pères, la suppression de tous les
fils est obligatoire. Ce qui engendre des anomalies pour
les opérations de stockage (insertion, suppression,
modification).
Exemple : Quel est le problème?

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Les modèles de données:
Modèle en réseau
• Une base de données en réseau se présente
comme un graphe ou réseau.
• Dans ce graphe les entités sont reliées entre
elles à l'aide de pointeurs logiques et tous les
types de liens sont possibles.
• Son inconvénient réside dans la façon utilisée
pour accéder aux données.
– naviguer tout au long de la base pour arriver à une
information qui est à deux pas de la requête.

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Les modèles de données:
Exemples des modèles de données
– 2ième génération
• Datent des années 70
• Utilisent la théorie des ensembles pour structurer les
données
• Le processus de modélisation et les schémas obtenus
sont simples et faciles
• Le modèle relationnel fut le premier
• Cette base théorique a conduit à une représentation
très simple des données sous forme de tables
constituées de lignes et de colonnes.
• Le modèle relationnel permet:
– Une mise à jour de données sans anomalies de stockage.
– Une manipulation non procédurale de données.
– Une indépendance données/traitements
• Parmi les SGBDs relationnels: Oracle, Focus, Ingres,
Sybase, DB2, MySQL, Postgres

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Les modèles de données:
Exemples des modèles de données
– 3ième génération
• proposés dans les années 80
• sont des modèles sémantiques capables de décrire
des données multimédias(des objets mixant textes,
images, graphiques, sons )
• reposent sur la technologie « objet », permet de
décrire simultanément les structures des données et
les opérations applicables à ces données
• Parmi les SGBDs Orienté Objet (SGBDOO): O2,
GEMSTONE, IRIS, FastObjects.

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