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QUATRIEME_ANNEE Ne 16 LE CRAIN DE BLE EXTRAITS DE L'ENSEIGNEMENT DU MAITRE DEUNOV OCTOBRE - NOVEMBRE - DECEMBRE 1961 Périodicité | 4ame trimestre 1961 - H” 6 Sommaire : | senvensve=nm= = Ia Force Magique de | Octobre-Novenbre-Décenbre 1! anour | Is GRAIN DB BIE = les Deux Voices Extraits de 1'Enseignenent du | Yattre P. DEUIOV * Paroles du Hattre sur la Musique Ia faim JA FORCE NAGIQUE DE L'AMOUR Bien des écrivains ont essayé de définir l'amour sans y réussir janais complétemont. Clest que l'amour comporte des qualités qufon me pout décrire, et d'au- tres qui, jusqu!’ présent, sont restées incomues & 1'homne. Certains disent que l'amour fait souffrir; ceci est faux car, de par sa nature, il exclut toute souf- france. les tournents qui assaillent le coeur hurain ntont rien de commin avec le feu sacré de l'ancur. On dit que l'amour est un attritut divin, mais Jes hommes ne savent ras ce que représente cette ima- ge de DIEU ; ses qualités sont Ja constance et la per- manence inmiables. Vous aimez celui qui vous recoit avec gentilles- se, qui vous rend service ; mais qu'il cesse de vous yréter son attention, et vos sentiments & son égard se refroidissent. Un amour de ce genre est une sorte de commerce, un échange entre acheteur et vendeur ! Dans Ltanour il y a un cOté intérieur qu'il faut étudier. Par exemple, une mére a plusieurs enfants : elle stoccuze d'eux, les nourrit, les habille, les instruit ; en apparence, elle les aime tous indis- tinctoment. Pourtant, intérieurement ele éprouve une préféronce pour l'un d'entre eux. Pourquoi ? Parce que, dans cet enfant, elle voit ure pierre pré- cieuse destinée A triller dans l'avenir, et a étre appréciée. -~2- les causes qui nous portent A aimer sont m1- tiples et différentes ; vous pouvez aimer une per- sonne pour Iargent quielle vous donne, pour le savoir qu'elle vous dispense etc... etc... A lta- venir, vous devez ainer la personne pour elle-néne, pour Lessence inmable et éternelle qui est en ele. Tes honires pronnent la maison do l'homme pour dui-méne, la maison, clest—idire son corps phySi- que. Glui-ci a certes de Ja valeur, mais il est Périssablo, et sounis A des changenents contimels : comment peut-on aimer ce qui charge constamment ? Quand vous coimattrez et quand vous ainerez "Lhonne réel", vous connattrez aussi Celui qui vous aime & travers lui. L'6tre humain a pour t&che de parvenir a un contact effectif avec Iaspect mystique de 1!amour, et il éprouvera alors le besoin impérieux de se perfectionner intérieurenent. Bvitez de" parler de votre anour. Si vous pos~ sédez une pierre précicuse de grande valeur, en parlez-vous 4 tout votre entourage, racontant com bien vous lappréciez, et ol vous la gardez ? fu contraire, pour éviter de Ja perdre, vous l'enfer~ mez dans une bofte, vous la placez én lieu stir et vous nten dites rien A personne, Agissez ainsi avec lanour ; faites tout en son nan, mais nten parlez pas. Si vous aimez quel- quiun, faites quelque bien pour Ini, ou faites cone naftre une qualité ow une vertu que vous aurez dé— couverte en lui, mais ne proclanen pas que vous Lainez. Autant’vous parlez de Wanour, autant vous Je dévalues.. Vous aimez quelque étre dans un certain ‘indi- vidu, mais quel est cot Stre.? Clest Colui qui lta visité 3 si Colui-ci Je quitte, votre amour cesse. Celui qui visite l'homme entre en lui périodique- ment 3 ne dites dono pas que vous aimez Jean ou Jeanne, parce que, en réalité, vous aimez 1'Btre luminewx qui est en Ini. m3 Tant que votre porte-monnaie est rempli d'or, vous lainez ; s!il est vide, votre affection pour Ini cesse. Clest ltor, clest-aadire Ja présence du divin dans la personne, qui vous la rend chére. On dit quelquefois, & propos de certains étres, qu'il existe entre eux une sorte d'affinité, une cer- taine similitude de caractére, d'action ; on dit qu'ils sont apparentés. Par 14, il faut compenire que_ce sont des mes qui sont sorties en mém temps de Ja Source: Primordiale de Ja Vie. Se rencontrant, ces étres ressentent un intime lien commun et, sans se parler, se comprennent et stainont. Ces Snes nfont ml besoin d'exprimer exté-rieurement leur affection ni leurs tendances communes. Si l'une dtelles stavi- sait de le faire, il nten résulterait qu'un malaise ot une géne. Pour garder votre ,liberté intéricure, ne parlez pas de votre anour ; celui-ci nta pas besoin dtétre proclamé ; il doit atre senti. Quand vous aimez jus- tonent, 1a personne qui est l'objet de votre amour Je-sent inmanquablenent, née si elle est éloignée de vous. Ie langage caché par lequel s'exprime l'a~ mour est poétique, beau, précis ; pour lui ntexistent ni obstacles, ni frontiéres. Ia poésie et 1a musique pures peuvent, dans une certaine mesure, expriner l'amour qui visite 1thonm. Chanter ‘L'amour’ sans ltenfermer dans une conception personnelle. Devenez tous chanteurs, misiciens et peintres de Mamour. Ctest ltunique force qui peut domer & Thome une inpulsion pure ot juste, & Tus apprenire a bien penser, A chanter, A jouer, 4 peindre, A la- bourer, & plocher 1 SANS IA FORCE QUE DONNE L'AMOUR, AUCUN SUCCES WIEST. POSSIBIE ; qu'il soit done le désir ardent de votre cour. Que devienirait un jardin sans eau ? Ie jardin est votre coeur, et l'eau est Ja vie qui jaillit de l'amour ; puisez done A la Grande Source qui dispense, sans janais s'épuiser, son eau bien- faisante. -he Tout le monde éprouve le désir naturel d'étre ainé, mais pour que ce désir staccomplisse, chacun doit’aimer & son tour. Bn vérité il n'y a pas a¥tre qui ne soit ainé, mais vous ne connaissez pas Colui gui vous aime. Tl vous ost toujours agréa~ ble que vos senblavles vous témoignont leur atten tion, leur estine, leur amour ; montrez=leur votre respect et votre affection pour étre payés de re~ tour. On a beaucoup parlé, et on parle encore sans cesse de l'amour 3 cependant il reste toujours in- compris et inappliqué dans la plénitude de sa force. Quand les @tres staiment dtun véritable anour, ils sfattribuent en pensée les plus belles qualités et les meilleures vertus. Ltanour ne découvre dans Mhonne que le beau et le bon, car clest DIEU qui se manifeste & travers Ini, Dans le none, il existe bien des lois ; la loi de l'amour est’ la premiare et 1a plus élovée. Lamour est Banique force qui ne peut étre ni dé- torminge, ni mesurée ; il no pout étre congu et défini que par le "super conscient", car ce nlest que dans ce domaine qu'apparaft Ja réalité absolue des choses. Tl est dit que DIEU est AMOUR ; cet Amour se manifeste dans la vie de tout ltunivers, dans toute existence. Btudie Ja vie dans son enserible, chez Jes minéraux, chez les végétaux, les insectes, les. animaux, les hommes ; vous y trouverez 1"Anour de DIEU, s'exprimant aveo sa diversité, sa sagesse, son ampleur. Si vous avez conscience de Ja manifes- ‘tation en toute chose du Gran Amour de DIEU, si vous pouvez le déceler méne dans les végétaux, dans Jes plus Inmbles petites herbes, celles-ci pourront, vous soulager et vous guérir de’toute maladie. Ltamour se manifoste,pareillenent a travers Jos petits et les grands tres ; clost Iui qui vous parle dans Je vent qui scuffle, par Mair, par eau, par Ja luniéro. a5- OR DIEU se manifeste, les contradictions ntexis- tent pas 3 elles nous assaillent soulement lorsque nous nions la Cause Preniére, lorsque nous négligeons LWanour. Ne vous derandez pas si vous étes aimés, ou qui vous aime, ou comment vous &tes aimés ; votre tra- vail exclusif. est d'aimer. Comment devez-vous aimer ? Personne, ni aucune école sur terre ne. peuvent vous Lapprenire, parce que lanour est par lui-néme ure école, la meilleure école. Lamour ne juge pas, et ntest pas limité 5 i2 ne fait de mal a personne. Son feu est sacré ; il br@le ce qui est impur, et il fond tout ce qui est pur pour le transforner:en or. Tout Lunivers se refl8te dans lanour ; en ai- nant, vous participez A ordre collectif de l'amour universel en vous liant A la Vie da Cosmos 3 la p: nitude et 1thamonie de cette Grande Vie vous com bleront. Vous tous, jeunes ou vieux, ainez pour prendre part au travail béni de 1'innense création 5 clest ainsi que vous accomplirez Ja Volonté de DIEU. Si quelqutun vous aime, remerciez intérteure- nent. Faites-lut conprenire qu'il suit le ton chemin, mais ne cherchez pas-a Jui apprendre connent il doit’ vous ainer. Ne fermez_pas les robinets de l'anour ; clest une source puissante qui jaillit et coule con- tinuellement dans toute vie. Ies honmes de cette époque attenient qu'on vien- ne du dehors our apprenire ‘conment ils doivent ainor DIEU et leur prochain ; mais l'amour qui les visite est le neilleur professour, et leur enseigne la ra- nigre de se comporter envers tous, et en toutes cir- constances. Lamour st une force magique ; il incite homme’ a se corriger, 4 devenir attentif, a agir avec délicatesse et raison, non seulenent avec ses somblables, mais aussi avec les plantes, les fleurs, Jes animaux. -6- Pour vous libérer des contradictions de la vie, ouvrez largenent la porte de lamour en vous ; il apportera Ja pai: dans vos Anes et 1a lumitre dans vos pensées, DIBU aine tous les étres; vous dites parfois ne pas pouvoir supporter telle ou tellc personne ; Te denewrex pas dans cet état péniblo t comnencez aimer tat ce que DIBU aine ; cela Gliminera Je trouble et la contradiction et vous apportera la paix. Lamour est une nonnaie dléchange entre les nains de lthonme ; entre les mains du prince conme dans celles dz serviteur. la t&che des hommes et des femmes est d'apprendre A se servir raisonnable- nent de la force de l'anour, qui cache en Tui de granies richesses, ilais l'utilisation de ces ri- chesses exige une conscience éveillée, et clest cette conition non remplie qui explique que, dans L'époque actuelle, bien des étres restent patvres et Souffrants: En apprenant a bien se servir de la monnaic de lanour dont il dispose, 1thonme stenrichira tellement que tous les étres vivants l'aineront, et lentoureront ; les fourmis, les oiseaux, le vent, la pluie, le soleil, etc... I1 donnera son amour & chacun’dlaprés sa nature et ses besoins 5 & ceux qui ont froid, il donnera Ja chaleur 3 & ceux qui ont chaud, 1a frafcheur 3; il nourrira ceux qui ont faim, et i] erseignershux rassasiés Jes vertus dt travail. Sur a terre, ctest dans 1'8tre hunain que vous trouverez llanour manifesté A sa plus haute expression, mais i des degrés bien différents ; coux qui ont travaillé davantage ont plus de sa- voir, donc plus d'anour. Tous sont pareillement doués en tant que possibilités, mais tous ne sont pas égalenort nanifestés ; clest 13 que réside Ja différence entre les tres humains, de méne qu'en- tre tous les autres Stres vivants. C'EST PAR L'GOUR QUE LES POSSIBILITES DE GHA- ETRE SE MANIFESTEND ET SE DAVEIOPFENT. -d- Quand ltanow: effleure 1'homme, sa conscience se réveille, commence 4 travailler,'s'éclaircit et rayonne. Ies diverses races qui peuplent la terre ont des conceptions différentes de lamour ; la nouvel race, la sixigme, qui viertira dans Mavenir, aura une compréhension neuve de l'amour, et 1"appliquere dtune bien meilleure fagon. Si lhome vit uniquement dans l'anour physique ou dans amour spiritiel, ou dans Mamour divin, il sera toujours la proie des contradictions 3 ce n'est que lorsqu'il vivra, en méme temps, dans l'amour des trois monies, que régnera en Iui une parfaite har- none. Gtest dans Je monde physique qu'on étudie les deux autres : spirituel et divin. Bt pour apprenire toutes les lois de ces trois mondes, 1thomme doit passer par 777 réincarnations. Ja premiére t&che de Ja vie mumaine est l'ap- prentissage des lois de l'amour, afin de pouvoir sten servir justement, et de les transmettre. Celui qui vit dans l'amour existe dans la plénitude ; i2 est & Ia fois pour lui-~méne pére, mére, frére et Soeur. Aequérir Manour est une ceuvre sublime, car elle permet de voir les choses dans leur réalité, laquelle ntest que beauté, grandeur, élévation, éter- nite . Iaissez A tous les 6tres les droits 3 l'existenco que Ja Mature Vivante leur a prédestinés, et souterez~ les dans leurs aspirations. & travers les yeux de lla- mour, 1honne voit les choses d'une maniére nouvelle ; Je monde physique lui apparaft plus beau car,.dans sa variété , il y découvre Ja sagesse de 1a penséo divine et loeuvre immense de l'Amour de DIEU. Pour Ini tout est contimellenent neuf, intéressant, harmonicux et sensé. Lamour est ure cause de rajeunisserent, tan= dis que Ja jounesse sans anour vieillit prématurénent. -~8- Lhonme qui garde l'amour en lui en sera ré- compensé par ure persée luminouse, des sentinents nobles, une volonté forte, et un corps sain ; qu'il perde itamour, et tous ces bienfaits dicperaftront avec lui. Pour conpromire Ianour, viver dans Ja pureté ; il est dit dans les Heritures : "Ceux qui ont Je Coeur pur verront DIEU". Quand I'anour descend parmi Jes homes, la terre devient un paradis, tandis qu! elle se transforne en enfer dés que Ianour en est bari. Dans lanour il y a un endroit sacré, un sanc- tuaire ; pour s'en approcher, une pureté de cocur absolue ost nécessaire ; alors, dans le silence, on peut écouter attentivenent la parole de la réalité de la Vie. Ltanour est une source inépuisable qu'il ne faut pas craifdre de tarir ; au moment ol vous dé- couvrez cette source, approchez-vous calnerent, arrétez-vous et reposez-vous du long chemin que vous avez parcowrn ; puis tendez doucement vers elle votre main et puisez un pou dteau. Buvoz l'eau de l'amour avec respect. et reconnaissance ; soyez attentifs & ne pas affliger ou mortifier, de quel- que maniére que ce soit, Ja source A laquelle il vous est donné de vous désaltérer. Celui qui parle beaucoup de Iamour sera sou- mis Ade pénibles épreuves, A de durs examens qu! . il pourra difficilement supporter. Ltanour se prou- ve par la vie, et non par des paroles ; en parlant do Iamour avant de le bien connaftre vous eprou- verez bien des désillusions et vos mains seront vides au lieu d'@tre emplies d'or. Suivant une nouvelle définition, nous dirons gue L'AMOUR EST LA IOI ET IA METHODE PAR LESQUBLIES Is TRAVAIL DONME 16S MEILIEURS RESULTATS, AVEC IA NOINDRE DEPENSE D'ENERGIES En pressant un bouton, notre doigt, dirigé par la raison, met cn mouvenent une machine qui travaille avee la force te milliers de chevaux ! Semblablo est Ia force magique de l'anour, A peine efflevre-t~ elle une chose que Jes plus grants résultats sont possibles. Comme @léve de Ja Vie Nouvelle, apprenez A vous servir de l'énergie de l'amour, de Sa puissance. Ie fait dlaimer est un grand privilége ; soyez attentifs 4 tout et a tous ceux que vous rencontrez sur votre chenin : pierre, fleurs, arbres, aninawc, hommes. Toute forme vivante est une expression de lemour ; il n'y a rien de plus intéressant & étudier. Réjouissez-vous de tout ce qui vous entoure, de tout ce que le jour présent vous apporte. Ne vous in- quiétez pas du lemlenain 3 lui aussi vous apportera quelque chose de bon, de bien. Soyez convaincus que tout ce qui vous advient dans votre vie est bien ré- fléchi et vowlu. Travaillez avec joie dés le jour présent ; en lui est caché le bien de l'avenir, por- teur de ltanour. Celui qui aine, ou qui est ainé, doit étre in- telligent, raisonnable, et prendre soin de ne pas troubler Ltanour qui lia visité. Lorsque vous sentez Liharmonie de votre amour, nten parlez pas, car vous Stes dans la classe débutante : vous étudiez la pre- nigre lettre : "A". Il se passera longtemps, et un Jong travail, diligent et intéressant, vous sera cessaire avant que vous ntappreniez et approfondis- siez les autres lettres du mot "Amour", cet amour se manifestera dans sa plénitude et sa beauté . les hommes commencent a peine 4 compren- dre que Munique force qui arrangera le none est ‘LIANOUR. (Extrait d'une Conférence aux Sept Iacs de Rila) = 10- US DEUX VOTES (Premiere lecon donnée A Ja classe des Jeunes) Quelle est 1idée principale qui préoceupe 1'éléve lorsqu'il ontre 4 1'école ? I1 veut s'ins. truire, acquérir des conmissances ; il chercho A développer ce quia été déposé dans son Sne, dans son intellect et dans son coeur, Iorsqu'il a acquis ces connaissances, dévelop- ré ses capacités et ses dons, il faut qu'il appren ne A les préserver. Dans ce but, il Iui est néces- saire d'avoir préparé un bon terrain, afin que cha- que pensée qu'il y sénera puisse donner des fruits. Vous aussi, comme &1évos, vous voulez vous instruire, acquérir une science. Selon quo le mot science est écrit en langue slave ou en latin, il a deux compréhensions différentes. Ie mot slavo ma = ot ~ ka = "savoir", "connaissance", nous d6— montro que les slaves recherchent dans Ja’ scienco des méthodes pour concilier les contradiction: de Ja Vie 3 tandis quo Jes races anglo.saxonne ou la~ tine se sorvent di mot latin "scientia" pour aési- gnor 1'id6e du savoir, Cole démontre quo 1 intellect des anglo-saxons ot des latins est dirigé vers l'étude dos relations entre los différentes formes et vers les change- ments &ternels de Ja Nature vivante. Ia promiére lettre "S" du mot scientia, dési- gne 1'Inf'ini. Ainsi vous pouves étrdier Ja Science, clest-andire vouloir vous instruire dans lo savoir, soit pour trouver la méthode qui vous pernettra de’ concilier les contradictions dans Ja Vie, soit com mo moyen dtutiliser Jos forces do 1h Nature. Celui qui étudie Ja science afin dlutiliser les forms de la Nature se trouve en grand danger, clost quien Ini pout se manifostor 1égo'smo sacré Tl commence 3 se sentir auedessus des autres ; i acquiert plus de confianes on lui-néne, ot il finit -u- Far penser qu'il dispose de forces qu'il peut uti- liser comme bon lui semble. TL y a donc deux catégories de personms : les unes qui se croient trés importantes et pensent qutelles peuvent tout, savent tout etc... les autres qui cherchent avec prudence et respect ure méthode pour concilier les contradictions qu'elles renconm trent, et en m@ne temps, par cela, guérir les dou- Jeurs’de leur cocur. Dans ce sens, les slaves se trouvent plus prés de la vérité. Et vous, lorsque vous désirea vous instruire dans la science qui vous aidera dans votre vie, vous devez conmencer par vous étudier vous-ménes. "Con- nais-toi toi-méne", a dit Socrate. Est-ce a dire ce qui est en nous le plus élevé, ou ce qui est le plus bas ? ~ "Se connaftre soi-ném", clest connaftre ce qui est le plus haut en soi : connaftre le Principe Divin, clest-A-dire DIBU en soi. Si vous connaissez DIEU en vous-méme, vous con- naftrez aussi les coniitions qui vous pernettront de croftre et de vous développer correctement. Vous trouverer, les conditions qui, d'une part, donreront une direction 4 votre développement et & votre crois- sance, et qui, d'autre part, équilibreront les forces qui agissent en vous. Inaginez un 6tre qui développe correctement son intellect et son coeur ; chacun espére qu'il sartira de lui un grand bien 3 mais ce que l'on nlavait mas prévu arrive : sa forme, son corps le quittent ; rien ne reste @ lui. Ia cause de cela est dfie au Mattre quia créé cette forme. Si un maftre potier faconne un pot de travers, il le détruit, et, le réduisant en pfte, faconne avec elle un pot nouveau plus beau de forme et meilleur de cuisson, Ctest toujours ainsi que 1'Eléve détruit les formes de ce qui est bos, limité, et le travaille jusqu' ce qu'il parvienne A en tirer une forme plus stable, plus belle. Souvent, les jeunes pensant qu'ils sont plus intelligents disent : "Nous -R- montrerons aux vieux comment on doit vivre". Cepen- dant, dans leur joune &go, les vieux disaient la néme chose, et ils ont vieilli sans donner par Jour vie exemple désiré. Ctost ainsi que se suivent es jounes générations voulant montrer comment il faut vivre, mais nly parvemant pas. Pourquoi ? Par ce quo, eux aussi, utilisent les vieilles méthodes. Jo dis : Jes vieiNes méthodes ne peuvent ré- soudre les questions fondanentales de Ja vie. IL Faut que les jeunes ginérations ne tonbent jas dans les némes erreurs du passé 5 que ne se répétent pas Jes faiblesses des viowx et de leurs expériences, mais que les jeunes s'inspirent de celles-ci pour déterminor le cause de lour insuecés. Ces causes sont profondes e+ multiples. Voici maintemant un théme sur lequel vous allez réfléchir : gue chacun cherche la méthode la plus raisonmble de travai la science que vous étudierez dans cette école est une science expérimentale. Tout savoir nta de valeur que lorsqu'il peut 8tre appliqué dans la vie. Cette mise en pratique, par chacun de vous, déter- mine votre niveau de disciples. lorsqutun éléve veut stinscrire dans une école de musique, on lui donne 2"instrument qu'il a choi~ si, et son jeu déterminera la classe dans laquelle il ontrera. Si 1'élévo se montre médiccre, le pro~ fesseur Ini conseillera de stinscrire dand une au- tre école, pour une autre matiére , afin de m pas perdre son temps. Dans les conférences qui suivront, je parlerai des rapports raisonnables de 1'étre hunain avec la Nature vivante. Mais d'abord vous devez réfléchir ‘et vous prononcer sur ce premiére théme ‘la meil- leure et la plus raisonnable méthode de travail", Que l'homme puisse ‘réfléchir sur une question vita- Je et donner son opinion, ctest pour lui un privi- Lege, une occasion excoptionne lle. Seule est bonne Ja méthode qui peut @tre appTiquée dans Ja vie agissante, réelle, attrenent "home s'écarte de son but, il s'éloigne sans obtenir de résultats. -B- Puisque vous #tes A des degrés différents de développement, que chacn étudie pour soi la méthode de travail qu'il peut appliquer dans sa vie. Certains dtentre vous sont des matérialistes~ idéalistes, et donnent Ja prédominance aux choses natérielles. Dtautres sont des idéalistes-matéria~ Listes et donnent la prédominance aux idées spiri~ tuelles. En cela réside la différence entre tous Jes hunains. Ies idéalistes affirment que ce sont Jes idées qui créent tout, Quelles idées ? Los idées plus élevées qe celles des hommes ; les Adées qui descendent de 1'T1limité, du Principe Divin, Dans cette éoole, vous devez apprendre A utili- ser les ré thodes dont’se sert Ja Nature. De nére que Jes flours utilisent les rayons solaires, vous dovez aussi utiliser les forces de Ja Nature vivante. Ainsi chacun accomplira ce pour quoi il est né, Cette Loi a son application dans le corps mmain ol tout organe accomplit sa fonction particuliére, Far exemple, les pieds marchent et en méme temps Sup= portent tout le poids du carps ; les mains travail- Jent, saisissent, soulévent et déposent différents poids ; les yeux voient ; les creilles écoutent,etc. Tout organe du corgs humain accomplit une fonction spéciale. Chaque honne représente aussi un membre spécial du Grand Organisne de la Nature, ot dans ce sers il doit acconplir sa fonction. lui qui trouve sa place dans Ja Nature ot comprend sa prédestimtion, pout apprendre A acconplir correctenent sa fonction, en tant que membre du Grand Organisne: Divin, Dans cotte école, vous pouvez vous poser cer- taines questions ; toutefois qu'elles soient prés de vos nécessités, et non des curiosités. Par exemple : quoi stintéresse celui qui 2 fain ? 11 désire savoir comment est le pain qu'on lui offre : s'il est frais, bon et nourrissant, ou views et sans valeur. Vous devez appliquer Id méne -&- Joi au savoir, si vous voulez créer quelque chose de stable en vous-néne. Je ne vous conseille pas de vous gaver de con= missances veines et secondaircs qui alourdissent votre intellect, cone le pain moisi. Préserven— vous dhune tole erreur, car vous nc pourriez plus digérer, ni le pain view, ni le pain frais. Ces erreurs dans voire travail de perfectionnenent ne sont pas pamises. - Corrigez-vous - Ja faute ve se trouve pas dans Merreur com= nise, mais dans le fait de ne pas la corriger, aprés en avoir cu conscience. I] nty a rien de bl&- nable, ni de répréhensible ce qu'une pensée ine correcte passe par votre intellect, mais elle doit atre rectifiée. Dans votre intellect et dans votre coeur, dans votre volonté, i1 doit y avoir une impulsion cons- tante dirigée vers la correction de vos erreurs. Ce niest qu'ainsi que vous vous formerez un caractére sur lequel vous pourrez toujours compter. Considéres ceci : le professour est bienveil- lant et attentif envers les nouveaux éléves qui en- tront dans 1'école. Mais lorsque ceux-8i comnencent A approfondir le savoir, et que la science devient plus difficile, lo professeur est plus exigeant, surtout envers les paresseux. Ia premiére chose que l'on denande A 1'éléve, ctest qu'il soit capable d'étudier. Vous devez aussi vous appliquer d'une maniére sérieuse. Chaque science a des régles qutun é1évo doit connaftre et observer. On vous demande dlapprenire & vous mi- triser ; vous devez acquérir ure maftrise réelle et non pas soulereat apparente. Car il y a deux sortes de maftrises : une maftrise apparente qui me se voit gutau dehors tandis que l'homme perd constanment son équilibre : et lavtre intérieure, profonie, avec Jaquelle 1'équilitre, dans toutes’ les circonstances, ne staltére janais. Par exemple : Quelqu'un veut ouvrir une fer8- wl tre dont l'espagnolette est coineée. I] tourne la poignée et tire une fois, deux fois, trois fois 5 Ja fenftre ne stouwre pas. Alors il’ se ffche, sté- nerve, la fenétre peut-elle comprendre pourquot il stirrite parce quielle ne céde pas ? Elle n'a pas de conscience. Tl en est de méme avec Jes forces qui nous entourent ; certaines sont conscientes raisonnables, dlautres sont demi~conscientes, dé- raisonmbles. Far forces consciontes, jtintique celles qui narchent dans Ja néne direction que nous-némes. Ies forces déraisonnables tendent dans Ja direction opposée A notre mouvement. Ainsi chacun doit décou- vrir si ‘ne force donnée est en harmonie avec son développonent, De la méne maniére vous devez exani- nor si vor pensées, vcs sentiments et vos actions sont en accord avec votre propre développeneni. Si une pensée ou un sentiment attirent votre attention, observez-les, examinoz=les, voyes ol vous devez les placer : & votre droite ou A votre gauche. Dans est examon certains de vous arriveront a 23 %, diautres 4 50% ou 475 % et les plus cavables 1003. Vous devez travailler conscienmrt sur vous-méme pour parvenir & augnenter co pourcentays, & renforccr co processus et afin que vous ne tonbics pas dans ler- Trew’. Afrés chagie legon regue vous serez mis A 1%6~ preuve, non seulcnent théorique, mais aussi par uno expérienco pratique dass votre vie. Toute connais- sance théoriae doit étre appliqués dam Ja vie 5 clest 1a quielle est éurouvés, poses, Celui qui étudie les sciemes spirituelles doit savoir qu'il sere scumis A certaines épreuves et difficulté:, I] faut qu'il puisse Jes réscuire cor- rectemris. Vous direz : méme sans cela nous avons pas mal de difficultés, Oui, mais dés mainterant, vous comprendrez le sens de vos difficultés. Vous pourrez les utiliser conscicmment comme méthode de guérison, Par exnplo : Quelqutun se plaint de douleurs dans le corps, de courbaturos : ses bras et ses -~B- Janbes lui font mal, Lestomac est détraqué, il Souffre de ln t8te. Mais voilA que lo monde invisi- ble lui provoque une dowleur beaucoup plus forte, vers lequel Ie nalade est obligé de concontrer son inlullect, va pense, vt sa volonté de puérir. Ainsi, 11 oublie ses petits maux et commence A tra- vailler énergiquemont vers une seule direction. Done ure grande difficulté attire toutes les forces disponibles vers un contre. Autronent il y a dis- persion, distraction des forces et de lattention de Ihcnme. Ia Nature agit de 12 méme fagon ; clle cause un grand mal pour tout guérir. Vous n'étes pas encore arrivés aux grandes doulours. Iorsque vous réditerez sur ce théme que je vous ai donré, que chacun découvre, par lui-néne, quelle est 2 meillcure mthode de travail. Co que Jes autres ont écrit ou pensé sur cette question nfest pas important pour vous, Cola peut corres- pondre & vos compréhensions, A votre nature, mais pas compléterent, et il est trés important que cha- cun de vous accommode sa propre méthode de travail on harmonie avec les régles de la Nature Raisonna- blo, et nov dtarrés les méthodes des savants ordi- mires. Tl nty a qu'ainsi que vous arriverez 4 con- prendre et A vous sorvir des principes généraux dans Ja vic. Ainsi, que chacun s applique & travailler dtaprés Ja méthode qu'il congoit bien et qui est spécifiquo 4 lui-néme. Faites-le consciemnent, tout dépend de votre sincérité et de votre profond désir dlacquérir quelque chose de réelle valeur. Beaucoup dtentre vous diront qu!ils n'ont pas de bonnes conditions de travail dans leur vie. I1 ya beaucoup de jeunes gens qui peuvent vous servir Gtexemple, dos étudiants qui nthésitent pas A sten= baucher come aide-cuisinier, & balayer les bureaux, 3 acconplir nimporte quel travail pour achever lours cours au lycée oa & 1"Université+ leur volon= té, lour ponsée sont formes, une impulsion forte et invariable Je pousse 3 avee de tels sontinents ot de tells pensées, Lthonme pout faire des miracles. -u- Pour arriver a de tels résultats, vous devez vous unir A DIEU, & la Source Primordiale, par une foi inébranlable. Io CHRIST dit : "Qu'il soit fait d'ayrés votre foi" Ia foi est cette baguette mgique avec laquelle tout Stre peut faire des mirables. I] est bicn qu tis nous viennent des bonnes conditions dans la vie,mais il faut utiliser d'une fagon raisonmble tates les conditions. Méme dens les plus difficiles, 1"honme peut trouver quelques minutes pour néditer, se con= centrer pour la lecture et l'étude. Les bonnes et Jes mauvaises conditions ont pour tut de mettre 116. léve on état de surmonter les difficultés. D nly a qu'ainsi qu'il peut croftre et se développer correc= tenent. Méditation et concentration - Priére secréte ~ PAROIES DU MASTRE SUR IA MUSIQUE (suite) Pour nettre la volonté ex action par-le chant colui-ci doit Stre 1ié au mouvenent. Ia misique, en effot, unie au mouvenent et 4 la arole, trouve une exceptionnelle expression. Tout doit s'animer dans la msique ; tout doit se nettre en mouverent par elle. Ie corps doit vibrer et se mouvoir msicalement ; tous les gestes doivent étre msicaux. Par la musique, nous pouvons acquérir des mouvenents naturels et, cela acquis, nous com prendrons que chaque geste projette certains courants générateurs d'échange entre la nature et nous-némes 3 nous donnons et prenons simltanénent. Voici la loi : lorsque les mouverents cotncident avec les tons, ils deviennent de grandes forces ma= giques | Four que Is chant ocalte soit expressif, i1 doit étre imagé et représentatif. En vérité, le lee sentiment est necessaire 4 l'interpréte, mais le chant doit surtout étre le prétexte A 12 création d'images, nettes et palpitantes, dans la pensée du chanteur qui les projette A travers la nélodie. Yar Je chart, 41 donno & ces images une expression musicale, iit’les chantonrs de génie réunissent , dans leur interprétation, lexpression musicale, Ja douceur d'un profoml et pénitrant sentinent, et Jes gestes correspondants ; le chant revét alors un caractére magioue. les msiciens et chanteurs véritables sont venus sur la terre avec une tache bien déterminge: consoler et relever les Ames affligées, douloureu- ses et déchues. Bt, en réalité, les bons chanteurs donnent toujours quelque chose d'eux-némes : clest pourquoi on dit d'eux qu'ils chantent avec 4me.Le chant de ceux qui ne donnent rien est indifférent: ilentort et Kypnotise 1'honme. le bon chant en courage, vivifie et transporte. Il éveille et ap profondit la pensée ; il nous ravit en contempla- tion. Celui gui a entendu un tel chant ne l'oublie Janais. Ia musique de lavenir doit stinspirer d!une idée ; elle doit bouleverser Jes ames déchues. Et si vous me demandes en quoi consiste le travail dtun chanteur quia cewré de lorgues andes, ot ce qu'il a apporté au monde, je vous répondrai qutau point de vue matériel, il n'a rien apporté du tout, mais qu'au point de vue de la haute ma- thématique cosmique, il a accompli un travail es- sentiel ; ila oréé’dans le monde idéal une série de belles images qui serviront de base A la cul- ture de lavenir. Vous demandes pourquoi les musiciens fagonnent~ ils 1a vie ? Sachez que nous ne considérons pas la musique come un art dlagrément, mais comme une force qui faconre ce qui se trouve 3 Ja base de la pensée humaine, . Tout grand chanteur ou m:sicien sert d!ins- trument d'expression a plusieurs Snes qui se mani festent & travers lui, afin dlagir sur les hommes. les vibrations des étres supérieurs sont projetées par la msique sur l'extcutant, et se propagent dans l'espace en exergant une influence bienfaisar te sur lhunanité. Llaction exercée sur un auditeur qui entend directement un gram virtuose cu chan- teur est encore plus forte, car il entre en liaison non seulement avec llartiste, mais encore avec le groupe d'étres qui ent en Maison avec ce dernier. L'homme peut interpréter un chant avec tant a¥inspiration, avec un tel sentiment. pénétrant, qu'un bouleversoment se produit chez tous ceux qui l'écoutent, Les vibrations de ce chant se répercu- tent dans lespace, sont répétées par les honmes,et contiment A résonner pendant Iéternité. ais peu nombreux sont les chants de cette qualité, et, par exemple, il est aujourd'hui trés rare de pouvoir saisir quelques chants antiques égyptiens ou hindous. Or la musique qui ne contime pas 4 résonner dans Llespace pendant 1'éternité ntest pas la vraie musi- que. Ia vraie musique ne peut émaner que d'homres qui, dans leur coeur, ont érigé un autel sur lequel les anges, les plus grands msiciens qui soient, of- frent 4 DIV leurs sacrifices, qui sont leurs chants inspirés. IA of de tels musiciens existent, trile le feu sacré de 1'Anour. (a suivre). LA _FAIN Iorsqu'il est question de Ja fain, on la prend généralenent pour un malheur qui frappe un homme, ou beaucoup de monde 4 Ja fois. Nous examinerons la faim d'un autre point de vue ; nous la verrons telle que Ja nature 1a fait naftre dans le monde organique, dans sa mnifestation élémentaire. = 20- Nous ndus devamtons ce quiest la fain, pourquoi, elle vient, et qvols en sont le sens et la destina~ tion, Sa destination est de faire naftre en Ihonne le désir de se nowrir ; la faim est la premiére in- qulsion qui le pousse an travail, Si la faim nlexis- tait pas dans le monde, personne ne travaillerait ; on ne songerait quiau repos ! Dés qu'un étre sent la faim, il commence & bouger, 4 chercher sa nourriture, 4 travailler. Ia faim rend les étres vifs, laborieux; sans elle, ils soraient paresseux. lorsque la faim se déclare chez un étre, clest un bon signe ; les geno bien portants Ja ressentent, ce qui n'est pas le cas chez les malades. Certai ns pensent cuton pourrait se passer de la‘ faim dans ce nonde ; mais pout-on se représenter ce que serait le more Sans la fain 7 Beaucoup de contradictions provienrent de la non-conpréhension des lois mturelles qui régissent llintellect, le coeur, et le corps de 1"homme. Ne comprenant pas le sens de 1a fain, on se demande pourquoi elle existe, et pourquoi’on doit en souf- frir. ; Ia faim est une des meilleures choses domées par la nature ; elle éveille en nous le désir de manger, nous fait apprécier la nourriture, qui est un des grands biens de la terre. En mangeant, nous entrons en contact avec la réalité de Ja vie ; que saurions-nous des pommes, des poires, des prunes, de tous Jes fruits, de toutes les bonnes choses que Ja nature a créées pour nous si nous n'avions pas Je besoin de manger ? Quelles cormaissances en au- rions-nous ? Dans Ja nature, la faim est la premiére et la plus sfire inpulsion qui nous porte A icomprenire ce que sont ses biens. lorsque vient la faim, ne nous effrayons done pas, mais réjouissons-nous, et rece- vons-la avec la meileure disposition. Quand un étre so nourrit, il éprouve ure satisfaction qu'il ne peut ressentir dtaucunc autre maniére. -21- Chez tous les Stres organiques, la fain est la cause eréatrice dlure série d'organes destinés A la satisfaire ; le systéme digestif, dans toute sa di- versité chez les cifférents @tres, a la mine t&che, Un grand nombre d'autres organes du corps concou- rent de née & lapaiserent de la fain. Nous nous demandons ce qu'apporte la faim ? Elle nous apporte Ja vie. Les gens veulent vivre, mais, ils ne peuvent pas clairement se représenter comront on acquiert la vie, qui ne peut venir que si lton souffre de la faim. Das que la fain est apaisée, le contentenent se fait sentir, et l'on est a néme dlaccomplir un travail raisonnable : le misicien se met a. jouer, artiste A peindre, homme bon fait le bien, tom rateur commence & parler, et ainsi de suite. Tl y.a Je faim physique, celle du coeur, et celle de l'intellect. Si Ithonne ntavait pas res- senti la faim physique, il re se serait pas mis en peine de chercher la nourriture, il ntaurait pas conm Je pain’ S!41 nfest ms avide do connaissan- ces, il ne cherchera pas lo savoir. Stil n'a pas fain d'amour, 1anour ne viendra pas. Celui qui est affané éprouve un sentinent trés agréable en prenant sa nourriture, qu'il apprend ainsi A bien connaftre ; la nourriture renferme en elle les forces divines qui pouvent satisfaire nos besoins. Ia faim est’ 1'impulsion par laquellé nous cherchons & savoir co qutest la vie bonne et rai- sonnable 3 sans elle, on serait toujours mé content de Ja vie. Ia fain est un principe féminin, relié au sys- téme nerveux sympathique. Clest le cerveau qui diri- ge la mtrition, dont le.centre est situé prés des tempos, des deux cOtés de la téte. Ia fain est le plus fort des moteurs ; clest le moyen le plus puis- sant par lequel Ja mture agit dans Je monte organi- que. Si nous la considérons dans un sens plus large, nous verrons qu'elle existe partout dans la nature ; Je mouverent physique est le résultat de la fain ; Jes réactions chimiques ont lieu grace a elle ; et Ja fain que les yew: hunains ont de la lunitre attire celle-ci, qui entre alors en 1'homne. Ies gens ont peur de mourir de faim ; on re mourt pas de faim ; on mourt quand on ne la satis- fait pas, on meurt par suite de privation de nour- riture. Ja faim nous procure de bonnes choses ; clest ele qui annonce tout dtabord Ja vie. Tl y ena qui Ja considérent comme un tourment ; mais 1a faim no tourmente pas ; ce qui tourmente n'est pas la fain. Elle est le divin stimulant auquel rien me peut faire obstacle. Donnons Ja faim ce qu'elle exige, soyons géréreux A son égard, soyons préts a tout lui sacri- fier, car elle a en vue Jes biens de DIBU. Ona donné a la faim une tout autre significa- tion 3 on lui.a atiribué des qualités qu'elle ne pos- séde fas 3 on voit en elle ce qutelle n'est pas. En réalité elle renforce l'organise de Ihonme, le re- nouvelle, le rajeunit. Pour devenir quelgu'un, i1 faut étre soumis A la faim, qui est une puissance dans le monde physique. Pour 6tre A néme de nous approprier ce que la faim nous apporte de beau, nous ne devons pas étre chargés de choses seoondaires ; elle est ce qu'il y a do plus pur. On dit que le loup dévoro la brobis Jorsqu'il est pressé par Ja fain ; ici il ntost ms question de faim, mais de violence ; ne conforions pas cos deux choses. Dans l'organisme, la fain est 1'impulsion for damentale qui nous porte A accepter le bien qui nous a été donné dans Ja vie primordiale ; Ja conscience hunaine stéveille par elle, A ceux qui ont pour de mourir de fain, je de- mantle conmmnt los plantes ont résolu cette question; elles laissent lours racines stenfoncer dans la lerro, ct trowvent les stics dont eles vivent, IA ci nous ne voyons rien de précieux, les plantes découvrent la nourritiwe qui les fait croftre, et elles produisent les plus beaux fruits. Nous qui croyons en DIEU, suivens leur exemple ; nous croyons en DIEU, et avons cependant peur de mourir de fain. Cela peut~il arriver, si nous avons un bon pére et une bonne mére qui nous aiment ? Nous mourrons si nous ne mangeons pas, si nous renongons & la nourri- ture; on meurt de peur. on meurt par suite d'incré. dulité, nais pas de fain. Sur le champ physique, la fain est le centre qui rend homme actif; il y a ensuite d'autres mnisres de se montrer actif, et 1"intellect, le coeur et la volonté nous viennent alors en aide. Dans Ja mature, Ja lumiare, la chaleur et a force nous apportent leur secours. Ia faim est une des manifestations les plus rai- sonnebles de la nature ; cellesci a préva tous les besoins que la faim fait naftre, et elle met & la dis position de chacun les moyens de les contenter. Si @ résultat ntest pas obtenu, nous en sormes nous=ménes Ja cause. Quand nous disons de certaines personnes qu'elks sont mortes de faim, est-co en réalité de faim qu! elles ont péri ? Lorsqutune plante meurt, est-ce de faim qutelie meurt ? Lorsqutune plante parasite vit des sucs dlure autre plante, et si cette derniére se desséche, est-cé & la faim qu'il faut attribuer ce résultat’? Non { Tl faut en voir Ja cause dans la mauvaise vie des 6tres. Gardons~nous done dture telle vie, puisqutelle contrarie les vrais processus dans Ja mature. Ne permettons pas aux pensées basses de séjourner en nous. On doit manger, nais manger sans fain n'est dtaucune utilité. Seul celui qui a faim peut appré~ cier la nourriture et Ja recevoir comme un bienfait de la vie. Lorsquton mange sans fain, on ne fait qu'accomplir un acte mécanique. Ja faim est Limpilsion qui donne lieu A un jus- te échange entre la rature et 1'4me humaine. L'échan- ge Je plus naturel que l'on constate dans Ja nature est le résultat de la fain. LIVRES DU MATTRE DEUNOV DISFONIBIES en FRANCAIS = le Vaftre PETER DEUNOV (Benga Douno)...Wre 3,90 = Io Maftre parle . + = 3,00 = Voici Ilomne et Unité de Temps et de Mesure ...-.0-+- «= 1,50, = Ia Vie pour le Tout... eeeeeeeeeeees = 3,30 = Liéveil a la Nouvelle Vie - Douceur ~ Magnétisme - Tourment .... = 3,00 ~ Ia loi Supréne .. = Yoo = les Paroles Sacrées . seteeeeee = 4,50 = Dans lo Royaume de la Nature Vivante ... - 3,30 = la Panourythmie, musique et parcles - 750 = Union avec Dieu (nouvelle édition) ..... - 1,50 = les Fils de Ja Résurrection ............ - 1,50 = Ie Momie des Grandes Anes .....seecesee. = 1,50 + 15 © ppur frais d'envoi. Abonnenent de soutien a partir de ........ = 10,00 Administration : "LE GRAIN TE BIR" 24,rue du Moulinet - PARIS Game C.C.P. PARIS 16.566-99 hutorisation de publication N° 22.665 Directeur : Ii. A. DERTOLI 24, rue du Moulinet PARIS Béme ~ Polycopié par Mme CORDIER 4, rue H.Pape - PARIS Be

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