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ICPE

Enoncé et corrigé

Classement des installations

Date de l’exercice : juillet 2020

Auteur du sujet : Jérôme Holuigue

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Nous considérons ici un établissement qui réalise plusieurs activités.

Ces activités sont les suivantes :


- une activité de broyage, concassage de mélanges de pierres, ceci pour une
puissance maximale de l’ensemble des machines fixes pouvant concourir
simultanément au fonctionnement de l’installation de 300 kW, ceci sur une
période supérieure à 8 mois par an,
- une activité de dégraissage de surfaces quelconques par des procédés
utilisant des solvants organiques à mention de danger H340 notamment, ne
fonctionnant pas sous vide et dont le volume des cuves affectées au traitement
est de 215 litres,
(la capacité de consommation de solvant organique est :
- de 5 kg par heure
- de 1200 kg / an)

De plus, cet établissement est également une station de transit de produits


minéraux dont la superficie de l’aire de transit est de 8 000 m2.

1) Définir la rubrique de la nomenclature des ICPE pour chacune des


activités.

Précisez le régime auquel est soumise chacune des installations


décrites.

Définir ensuite le texte réglementaire définissant, pour chacune des


rubriques, les prescriptions générales applicables.

Réponse

Correction
Broyage Concassage  2515 E
Activité de dégraissage  2564 DC
Station de transit  2517 D

1ère rubrique :

2
2ème rubrique :

3
3ème rubrique :

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Fin de la Correction
2) Quelles sont les rubriques qui ont été modifiées par le décret du 3
mars 2014 ?

Réponse

Aucune rubrique n’a été modifiée par ce décret ( qui modifie la nomenclature)

Pour l’installation de Dégraissage


3) Concernant l’activité de Dégraissage, définir la méthode de calcul du
volume de la capacité de rétention dont tout stockage d’un liquide
(susceptible de créer une pollution de l’eau) devrait être muni
(lorsque le stockage est constitué de récipients de capacité
unitaire strictement supérieure à 250 litres).

Réponse

Rubrique 2564

……………………………

2.10. Cuvettes de rétention

Tout stockage de produits liquides susceptibles de créer une pollution de l’eau ou du


sol, tels que les solvants, est associé à une capacité de rétention dont le volume est
au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :

 100 % de la capacité du plus grand réservoir ;


 50 % de la capacité globale des réservoirs associés.

Les réservoirs fixes sont munis de jauges de niveau et pour les stockages enterrés
de limiteurs de remplissage. Le stockage sous le niveau du sol n’est autorisé que
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dans des réservoirs en fosse maçonnée ou assimilés. L’étanchéité des réservoirs est
contrôlable.

4) Considérons alors que l’établissement stocke des produits liquides


susceptibles de créer une pollution de l’eau ou du sol sous la forme
suivante :

- 3 récipients de 300 litres


- 2 récipients de 450 litres
- 1 récipient de 400 litres

Réponse
Si on prend l’option : 100% du plus grand récipient, nous obtenons : 450 litres
Si on prend l’option de 50% de la capacité globale des réservoirs associés, cela donne :

50% x ( 900 litres + 900 litres + 400 litres ) = 1100 litres

Pour optimiser, nous retiendrons : 450 litres.

Pour l’activité de broyage et de


concassage de Matériaux
5) Pour cette activité, que doit faire l’exploitant concernant les déchets
au regard des envols et des odeurs ?

Réponse

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6) Considérons un stockage (de produits liquides non inflammables
susceptibles de créer une pollution de l’eau) constitué exclusivement
de 20 récipients de capacité unitaire de 50 litres. Quel doit être le
volume minimal de la rétention ?
(en partant de l’arrêté relatif à la rubrique 2515)

Réponse

Arrêté du 26/11/12 relatif aux prescriptions générales applicables


aux installations de broyage, concassage, criblage, etc., relevant
du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2515 de
la nomenclature des installations classées pour la protection de
l'environnement

Section VI : Pollutions accidentelles

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Article 21 de l'arrêté du 26 novembre 2012

Pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure


ou égale à 250 litres, la capacité de rétention est au moins
égale à :

- dans le cas de liquides inflammables, 50 % de la capacité


totale des fûts ;

- dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts ;

- dans tous les cas 800 litres minimum ou égale à la capacité


totale lorsque celle-là est inférieure à 800 litres.

Donc ici :
Capacité totale des récipients = 20 x 50 litres = 1 000 litres > 800 litres

Nous avons des liquides non inflammables.

Or 20 % de la capacité totale = 20 % de 1000 litres = 200 litres

Mais on doit avoir un minimum de 800 litres car la capacité totale des
récipients dépasse 800 litres.

Ainsi, le volume minimal de la rétention est égal à 800 litres.

7) En matière de moyens de secours contre l’incendie, à quelle


distance maximale doivent être implantés les appareils de lutte
contre l’incendie ?
(en partant de l’arrêté relatif à la rubrique 2515)

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Réponse

Section IV : Dispositions de sécurité

Article 17 de l'arrêté du 26 novembre 2012

L'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques,
notamment :

- d'un ou plusieurs appareils de lutte contre l'incendie (prises d'eau, poteaux


par exemple) d'un réseau public ou privé implantés de telle sorte que tout
point de la limite de l'installation se trouve à moins de 100
mètres d'un appareil permettant de fournir un débit minimal de 60 m³/h
pendant une durée d'au moins deux heures et dont les prises de
raccordement sont conformes aux normes en vigueur pour permettre au
service d'incendie et de secours de s'alimenter sur ces appareils.

Pour l’activité de dégraissage


8) Au titre du prélèvement d’eau dans le milieu naturel, à quelle
fréquence doit-on relever la consommation d’eau lorsque le débit
prélevé est de 9 m3/jour ?

Réponse
Rubrique 2564

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Donc  non car 9 m3/jour < 100 m3/jour
9) Quelle est la définition de la « réfrigération en circuit fermé » selon l’arrêté
relatif à la rubrique dont il est ici question ?

Réponse

Article 1.2 de l'arrêté du 9 avril 2019


Définitions.

Au sens du présent arrêté, on entend par :

« Réfrigération en circuit ouvert » : tout système qui permet le retour des eaux de
refroidissement dans le milieu naturel après prélèvement.

10) Quelle est la définition du débit d’odeur au sens de l’arrêté étudié ?

Réponse
Article 1.2 de l'arrêté du 9 avril 2019
Définitions.

Au sens du présent arrêté, on entend par :

« Débit d'odeur » : conventionnellement, le produit du débit d'air rejeté, exprimé en m 3/h, par
le facteur de dilution au seuil de perception.

11) En fonctionnement normal, quel est le niveau de bruit, en limite de


propriété de l’installation, à ne pas dépasser pour la période de
nuit ?

Réponse

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8.1. Valeurs limites de bruit

De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle


est en fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit,
sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite.

Pour l’activité de station de transit

12) Au regard de l’arrêté des prescriptions générales relatif à cette


activité, quel texte réglementaire définit les règles techniques
applicables en matière de vibration ?

Réponse
Arrêté du 30/06/97 relatif aux prescriptions générales applicables aux
installations classées pour la protection de l'environnement soumises à
déclaration sous la rubrique n° 2517 : " Station de transit de produits minéraux
solides à l'exclusion de ceux visés par d'autres rubriques "

8.3 - Vibrations

Les règles techniques annexées à la circulaire n°86-23 du 23 juillet 1986 (JO du


22 octobre 1986) sont applicables.

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