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George Sand

La petite Fadette
Incipit.

L’auteure : https://www.youtube.com/watch?v=YM38KtathLI
Le livre : https://www.youtube.com/watch?v=MGypY_f7khc
A propos du livre : https://www.youtube.com/watch?v=eSol6BMAzKs

Le père Barbeau de la Cosse n’était pas mal dans ses affaires, à preuve qu’il était du conseil
municipal de sa commune. Il avait deux champs qui lui donnaient la nourriture de sa famille
et du profit par-dessus le marché. Il cueillait dans ses prés du foin à pleins charrois, et, sauf
celui qui était au bord du ruisseau, et qui était un peu ennuyé par le jonc, c’était du fourrage
connu dans l’endroit pour être de première qualité.
- Le portrait du père Barbeau :
La maison du père Barbeau était bien bâtie, couverte en tuile, établie en bon air sur la côte,
avec un jardin de bon rapport et une vigne de six journaux. Enfin il avait, derrière sa grange,
un beau verger, que nous appelons chez nous une ouche, où le fruit abondait tant en prunes
qu’en guignes, en poires et en cormes. Mêmement les noyers de ses bordures étaient les plus
vieux et les plus gros de deux lieues aux entours.
- Description de la maison du père Barbeau :
Le père Barbeau était un homme de bon courage, pas méchant, et très porté pour sa famille,
sans être injuste à ses voisins et paroissiens.
Il avait déjà trois enfants, quand la mère Barbeau, voyant sans doute qu’elle avait assez de
bien pour cinq, et qu’il fallait se dépêcher, parce que l’âge lui venait, s’avisa de lui en donner
deux à la fois, deux beaux garçons, et, comme ils étaient si pareils qu’on ne pouvait presque
pas les distinguer l’un de l’autre, on reconnut bien vite que c’étaient deux bessons, c’est-à-
dire deux jumeaux d’une parfaite ressemblance.
- Elément perturbateur :
La mère Sagette, qui les reçut dans son tablier comme ils venaient au monde, n’oublia pas de
faire au premier-né une petite croix sur le bras avec son aiguille, parce que, disait-elle, un bout
de ruban ou un collier peut se confondre et faire perdre le droit d’aînesse. Quand l’enfant sera
plus fort, dit-elle, il faudra lui faire une marque qui ne puisse jamais s’effacer ; à quoi l’on ne
manqua pas. L’aîné fut nommé Sylvain, dont on fit bientôt Sylvinet, pour le distinguer de son
frère aîné, qui lui avait servi de parrain ; et le cadet fut appelé Landry, nom qu’il garda comme
il l’avait reçu au baptême, parce que son oncle, qui était son parrain, avait gardé de son jeune
âge la coutume d’être appelé Landriche.
- Première péripétie :

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Suite du livre :
- Le père Barbeau sépare les jumeaux
- Landry part secrètement le matin. Son frère est triste.
- Sylvinet s’enfuit. Landry part à sa recherche.
Il demande de l'aide à la vieille Fadet que la rumeur locale dit sorcière, mais elle le
rejette car elle a une vieille rancœur contre la famille Barbeau.
- Fanchon Fadet lui indique l’endroit où son frère se cache en échange de la promesse
d'obtenir de Landry ce qu’elle voudra. Landry accepte.
- Fanchon ne vient pas réclamer sa récompense à Landry et les enfants s'évitent.
- Un an plus tard, par une nuit sombre, Landry, manque de peu de se noyer. La Petite
Fadette l’aide à passer la rivière. Landry, lui étant doublement redevable, rappelle sa
promesse et demande à la Fadette de régler cette histoire.
- Elle lui demande de danser avec elle sept fois pendant la fête du lendemain, la Saint
Andoche, et de ne danser avec aucune autre fille. Landry réalise qu'il ne va pas
pouvoir danser avec la Madelon, la nièce du père Caillaud, qu'il courtise depuis
quelque temps . Landry et la Madelon finissent par se disputer et Landry décide
d'inviter la petite Fadette à danser au milieu de la place pour montrer à la Madelon
qu'il n'a pas besoin d'elle. Les gens se moquent de ce couple, et attaquent la petite
Fadette. Landry la défend et réprimande les moqueurs et les commères, bien conscient
de l'injustice dont elle est victime.
- Landry rentre chez ses parents et raconte son aventure de la veille à son besson, qui
estime que la Petite Fadette lui a joué un tour de sa sorcellerie. Le soir même il
emprunte un autre chemin mais, sur le chemin, il entend es pleurs et des
gémissements. Il finit par trouver Fanchon qui pleure.
- Il prend conscience des qualités humaines de la petite Fadette et de la méchanceté
gratuite que tout le monde lui témoigne. Il veut l’embrasser mais elle ne veut pas. Ils
se revoient le dimanche suivant. Elle paraît plus belle que d’habitude. Landry lui
avoue son amour.
- La Petite Fadette rencontre secrètement Landry, mais elle reste prudente et ne laisse
pas paraître son amour pour lui éviter une mauvaise réputation. La Madelon les
surprend un jour alors qu'elle tente elle-même de cacher ses rapports avec le Cadet
Caillaud, et fait savoir dans toute la région l’amitié de Landry et Fanchon par jalousie
ou vengeance. La nouvelle arrive aux parents de Landry qui le réprimandent et lui
reprochent cette amitié.
- La Petite Fadette prend une place à Château-Meillant dans l'espoir de revenir et de
pouvoir être considérée plus digne de l’amour qu’elle a pour Landry. Fanchon déclare
son amour à Landry et ils s’embrassent. Sylvinet, égoïste, se réjouit du départ de la
Petite Fadette, mais tombe malade aussitôt que son frère se rapproche de lui. Alors, il
est décidé d’éloigner les deux bessons.
- La petite Fadette revient soigner sa grand-mère qui meurt en lui laissant une très
grande fortune. Elle en informe le père Barbeau à qui elle demande de lui compter sa
fortune et aussi de la gérer sans que personne n’en connaisse le propriétaire.
- Landry lui demande de guérir l’âme de son besson. La mère Barbeau aussi, ce qu'elle
fait. Le père Barbeau enquête sur Fanchon et décide de leur accorder le droit de se
marier.
- Sylvinet qui retrouve sa bonne santé consent au mariage. Sylvinet, qui envie trop son
frère, et qui semble avoir développé une passion indicible pour sa belle-sœur, s’engage
dans l’armée pour laisser vivre tranquillement son besson avec Fanchon.

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